4214 shaares
« Les résultats montrent une baisse de près de 25 %, bien qu'au premier semestre 80 % des expéditeurs habituels continuaient à transférer des fonds, envoyant en moyenne plus de 1 300 euros par an. "La situation sanitaire a ainsi accentué la fragilité d'une partie de ces travailleurs, pris en étau entre la baisse de leurs revenus et les sollicitations fortes de la famille au pays", résume-t-on à l'AFD. Les envois de fonds des diasporas, poursuit-elle, représentent des "sources de revenus essentielles pour de nombreux pays en Afrique", comme au Sénégal où ils représentent 12,8 % du PIB. "Ces montants sont d'ailleurs plus élevés que l'aide publique au développement, même lorsqu'on ne prend pas en compte les transferts informels, eux aussi conséquents." »