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Et cela, n'en déplaise à Véronique Rabiot, l'agent d'un joueur de football vexée d'avoir été mise en scène sous les traits d'une femme négociant des faveurs sexuelles en échange d'une grosse somme d'argent.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.