4214 shaares
« En moyenne, en France, le cancer tue 12 000 personnes par mois, les accidents 2 000 et les suicides 1 000. Quel serait l'impact sur le moral de la population si tous les soirs, on publiait le décompte officiel de ces morts ? […] Cette pandémie, à preuve du contraire, n'est pas sans précédent, quoi qu'on en dise. […] La peur de la mort vécue individuellement se conjugue au principe de précaution vécu collectivement pour justifier des mesures, qui, elles, sont bien sans précédent. "Quoi qu'il en coûte !" ça signifie qu'on a décidé de reporter l'évaluation des conséquences de ce confinement. Mais en termes de libertés publiques, en termes humains, économiques, budgétaires, le jour du bilan, le remède ne sera-t-il pas pire que le mal ? ce mal qu'on n'aura même pas vaincu, simplement retardé. Il est grand temps que les politiques reprennent la main, face aux experts médicaux, et mettent un terme à ce confinement indistinct, mortifère et dont l'efficacité à terme est loin d'être démontré. »