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En France, où il fut convenu, quatre ans durant, d'afficher sa haine de Donald Trump, on accueille fraîchement les intuitives visant à lui couper le sifflet. Par exemple, sur France Info, Fabrice Epelboin tient les propos suivants, en réponse au « risque d'incitation à la violence » invoqué par Twitter et Cie :
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à -vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à -vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à -vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »
« C'est exactement le même argument utilisé par les autorités chinoises vis-à -vis de ce qui se passe à Hong-Kong. C'est le même argument utilisé par tout un tas de régimes autoritaires vis-à -vis des réseaux sociaux. Donc, si on accepte cet argument, il va falloir se regarder en face quand on critiquera demain l'argument des Chinois vis-à -vis des Ouïghours ou tout un tas de choses du même ordre. […] De toute façon, Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump et ont fait ce qu'ils ont pu jusqu'ici pour pondérer l'impact de Donald Trump sur la population à travers leurs plateformes. »