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L'INA revient, vidéos à l'appui, sur l'accueil qui fut réservé en France au premier Star Wars.
« C'est avec Michel Drucker, le 11 septembre 1977, que les téléspectateurs français ont vent pour la première fois du succès phénoménal aux États-Unis d'un film pas comme les autres, Star Wars […] Le film est projeté en clôture du festival de Deauville, environ un mois avant sa sortie commerciale en France. C'est à cette occasion que Michel Drucker demande à Jodie Foster et Claude Lelouch s'ils ont aimé cette "aventure gigantesque qui restera sans doute dans les annales et dans l'histoire du cinéma". Réponse positive des deux personnalités : "Film vraiment extraordinaire, réalisé avec tellement de créativité", s'enthousiasme la jeune Jodie Foster, "film complètement fou, avec un humour formidable", renchérit le réalisateur d' Un homme et une femme, décidément emballé. »
« L'actrice Carrie Fisher, qui prête ses traits à la princesse Leïa, évoque dans une interview donnée en français le 3 octobre les caractéristiques de son personnage et dévoile les éléments centraux de l'histoire. L'actrice prévient que son rôle, "très indépendant, est très éloigné du stéréotype [européen] de la princesse". »
« Le 17 octobre, deux jours avant la sortie tant attendue du film en France, l'émission Aujourd'hui magazine donne la parole au producteur de Star Wars, Gary Kurtz. »
« Sur France Inter, les cinéphiles du Masque et la plume s'interrogent sur un nouveau genre de cinéma. […] Pour Jean-Louis Bory, c'est un film devant lequel "on s'amuse beaucoup", et dans lequel "on trouve des tas de choses". Avec, pour commencer, une adaptation remarquée des romans de chevalerie et de la littérature populaire : "On a pris tous les ingrédients de la littérature chevaleresque, populaire, et on les a transplantés dans le monde de la science fiction". La confrontation entre les "chevaliers noirs et les chevaliers blancs", à l'aide de sabres laser comme autant de "duels fantastiques à l'épée" n'est pas pour lui déplaire, tout au contraire de Georges Charensol, qui moque "de simples néons". […] Nuance importante cependant pour le critique du Masque et la plume : une représentation trop complaisante du fascisme latent au fil de cette confrontation intergalactique entre forces du Bien et forces du Mal. »
« C'est avec Michel Drucker, le 11 septembre 1977, que les téléspectateurs français ont vent pour la première fois du succès phénoménal aux États-Unis d'un film pas comme les autres, Star Wars […] Le film est projeté en clôture du festival de Deauville, environ un mois avant sa sortie commerciale en France. C'est à cette occasion que Michel Drucker demande à Jodie Foster et Claude Lelouch s'ils ont aimé cette "aventure gigantesque qui restera sans doute dans les annales et dans l'histoire du cinéma". Réponse positive des deux personnalités : "Film vraiment extraordinaire, réalisé avec tellement de créativité", s'enthousiasme la jeune Jodie Foster, "film complètement fou, avec un humour formidable", renchérit le réalisateur d' Un homme et une femme, décidément emballé. »
« L'actrice Carrie Fisher, qui prête ses traits à la princesse Leïa, évoque dans une interview donnée en français le 3 octobre les caractéristiques de son personnage et dévoile les éléments centraux de l'histoire. L'actrice prévient que son rôle, "très indépendant, est très éloigné du stéréotype [européen] de la princesse". »
« Le 17 octobre, deux jours avant la sortie tant attendue du film en France, l'émission Aujourd'hui magazine donne la parole au producteur de Star Wars, Gary Kurtz. »
« Sur France Inter, les cinéphiles du Masque et la plume s'interrogent sur un nouveau genre de cinéma. […] Pour Jean-Louis Bory, c'est un film devant lequel "on s'amuse beaucoup", et dans lequel "on trouve des tas de choses". Avec, pour commencer, une adaptation remarquée des romans de chevalerie et de la littérature populaire : "On a pris tous les ingrédients de la littérature chevaleresque, populaire, et on les a transplantés dans le monde de la science fiction". La confrontation entre les "chevaliers noirs et les chevaliers blancs", à l'aide de sabres laser comme autant de "duels fantastiques à l'épée" n'est pas pour lui déplaire, tout au contraire de Georges Charensol, qui moque "de simples néons". […] Nuance importante cependant pour le critique du Masque et la plume : une représentation trop complaisante du fascisme latent au fil de cette confrontation intergalactique entre forces du Bien et forces du Mal. »