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Le 6 mai 2020, un meeting virtuel s'est tenu pour fédérer la gauche féministe. Objectif : « dénoncer les reculs des droits et de la visibilité des femmes observés pendant ce confinement », résume la journaliste Astrid de Villaines.
Seules des femmes y ont pris la parole. Et les participantes semblent déçues du peu d'intérêt porté à leur manifestation. Certains médias en ont bien rendu compte, mais « l'AFP a même écrit "Des élus dénoncent le machisme" dans le titre de sa dépêche », regrette Esther Benbassa (EELV), récusant implicitement l'usage du masculin générique.
De toute façon, de son point vue, la guerre des sexes est une fatalité. « Que les femmes demandent à être en politique et dans les médias, ça ne plaît pas aux hommes », affirme-t-elle. « Quel serait leur intérêt à relayer? », demande-t-elle, excluant visiblement que le féminisme puisse faire l'objet d'une quelconque instrumentalisation politique. « On est en concurrence quelque part... », conclut-elle.
Une « concurrence » à certains égards déloyale, puisque ses amies, elles, peuvent invoquer des "stéréotypes de genre" sans qu'on le leur reproche : « On n'a pas un ego démesuré et on a de la bonne volonté. Dites à la plupart des mecs de parler trois minutes, de respecter son temps de parole et de donner sa place à une invitée, vous verrez! » Dont acte.
Seules des femmes y ont pris la parole. Et les participantes semblent déçues du peu d'intérêt porté à leur manifestation. Certains médias en ont bien rendu compte, mais « l'AFP a même écrit "Des élus dénoncent le machisme" dans le titre de sa dépêche », regrette Esther Benbassa (EELV), récusant implicitement l'usage du masculin générique.
De toute façon, de son point vue, la guerre des sexes est une fatalité. « Que les femmes demandent à être en politique et dans les médias, ça ne plaît pas aux hommes », affirme-t-elle. « Quel serait leur intérêt à relayer? », demande-t-elle, excluant visiblement que le féminisme puisse faire l'objet d'une quelconque instrumentalisation politique. « On est en concurrence quelque part... », conclut-elle.
Une « concurrence » à certains égards déloyale, puisque ses amies, elles, peuvent invoquer des "stéréotypes de genre" sans qu'on le leur reproche : « On n'a pas un ego démesuré et on a de la bonne volonté. Dites à la plupart des mecs de parler trois minutes, de respecter son temps de parole et de donner sa place à une invitée, vous verrez! » Dont acte.