4242 shaares
« Il n'y a pas, d'un côté, des personnes handicapées et, de l'autre, celles que le destin ou l'existence auraient épargné. » Cette citation d'Emmanuel Macron fait, visiblement, la fierté de son parti. Mais plusieurs jours après sa mise en ligne, le participe passé n'a toujours pas été accordé… Navrant. Affligent même.
« Au cours de leur vie étudiante, Achim Sebti et Guillaume Klein constatent que dans un cursus d'enseignement supérieur, la mobilité est forte, avec une moyenne de quatre déménagements. Fréquemment, pour ne pas organiser et financer un déménagement, les meubles sont jetés. […] En réponse à cette problématique, les deux jeunes diplômés de l'ESC Saint-Étienne créent Eco-Loc en 2016, un service de location de mobilier et électroménager sur les métropoles de Saint-Étienne et Lyon. […] Les clients réservent leurs produits en ligne […] : lit, frigo, machine à laver, table, ou encore mobilier de bureau, qu'ils vont louer au mois. La start-up se charge ensuite de la livraison, de l'installation et de la mise en service, puis vient récupérer les produits à la fin de la location. Eco-Loc gère aussi le SAV, et répare le mobilier ou l'électroménager endommagé. »
« Cette berline familiale commence à faire frémir les collectionneurs. Si son allure singulière lui a attiré depuis quelque temps déjà une certaine cote d'amour au Japon, la vente aux enchères du 22 novembre orchestrée par Artcurial n'a pas manqué de susciter la surprise. Parmi la collection de Richard Romagny, consacrée aux voitures populaires et dispersée lors de cet événement, une Citroën BX a affolé les compteurs, en étant adjugée 47 120 euros frais compris ! »
« Si l'on excepte la rarissime BX 4TC destinée à l'homologation en rallye (dont un exemplaire a été adjugé 417 200 euros par Art Curial en octobre dernier), il semble s'agir d'un record pour ce modèle. La version concernée, décrite par la maison de ventes aux enchères comme un "véritable collector encore en devenir" dans la description du lot, est une 16S de 1992, au kilométrage très faible (36.315 km) et à l'historique limpide. Ces caractéristiques expliquent une forte enchère, mais les sommets atteints semblent avoir même surpris Artcurial, qui estimait l'auto entre 15 000 euros et 20 000 euros. »
« Mais ce qui pourrait expliquer le statut de futur collector de la BX, c'est finalement son style. Le dessin singulier de Marcello Gandini pour Bertone (également auteur, entre autres de la Lamborghini Countach), la distingue de ses contemporaines qui se nommaient Renault 18 ou Peugeot 305. Au lancement, les articles de presse parlaient de la BX en des termes élogieux, la qualifiant de moderne et d'élégante. Comme tout design très typé, il a ensuite fortement vieilli, avant un retour en grâce auprès d'amateurs qui soulignent son originalité. À cela s'ajoute la spécificité technique d'une suspension hydropneumatique sans équivalent. »
« Les "hydroën" (les Citroën à suspension hydropneumatique) ont toujours accédé plus rapidement au statut de la collection que les modèles contemporains d'autres marques, grâce à leur image de voitures de spécialistes", observe François-Xavier Basse. "La BX en fait partie. Certains collectionnent déjà les XM et on commence même à voir des C6 des années 2000 dans les ventes aux enchères. Par contre, les Peugeot 505, 605 et 607 sont toujours boudées, à part quelques versions très particulières". La BX semble avoir mangé son pain noir et devrait, comme de nombreuses autres Citroën avant elle, accéder à un statut enviable en collection. »
« Si l'on excepte la rarissime BX 4TC destinée à l'homologation en rallye (dont un exemplaire a été adjugé 417 200 euros par Art Curial en octobre dernier), il semble s'agir d'un record pour ce modèle. La version concernée, décrite par la maison de ventes aux enchères comme un "véritable collector encore en devenir" dans la description du lot, est une 16S de 1992, au kilométrage très faible (36.315 km) et à l'historique limpide. Ces caractéristiques expliquent une forte enchère, mais les sommets atteints semblent avoir même surpris Artcurial, qui estimait l'auto entre 15 000 euros et 20 000 euros. »
« Mais ce qui pourrait expliquer le statut de futur collector de la BX, c'est finalement son style. Le dessin singulier de Marcello Gandini pour Bertone (également auteur, entre autres de la Lamborghini Countach), la distingue de ses contemporaines qui se nommaient Renault 18 ou Peugeot 305. Au lancement, les articles de presse parlaient de la BX en des termes élogieux, la qualifiant de moderne et d'élégante. Comme tout design très typé, il a ensuite fortement vieilli, avant un retour en grâce auprès d'amateurs qui soulignent son originalité. À cela s'ajoute la spécificité technique d'une suspension hydropneumatique sans équivalent. »
« Les "hydroën" (les Citroën à suspension hydropneumatique) ont toujours accédé plus rapidement au statut de la collection que les modèles contemporains d'autres marques, grâce à leur image de voitures de spécialistes", observe François-Xavier Basse. "La BX en fait partie. Certains collectionnent déjà les XM et on commence même à voir des C6 des années 2000 dans les ventes aux enchères. Par contre, les Peugeot 505, 605 et 607 sont toujours boudées, à part quelques versions très particulières". La BX semble avoir mangé son pain noir et devrait, comme de nombreuses autres Citroën avant elle, accéder à un statut enviable en collection. »
« Ilana Cicurel le promet, les subventions européennes sont "l'autre chantier que je vais suivre de près. En tant que parlementaire, nous avons un rôle de suivi et de contrôle de l'utilisation du budget. Il faut mener un travail sérieux et mettre à plat la situation et la réalité de ces organisations." En effet, selon les informations que Marianne révélait la semaine dernière, FEMYSO a reçu, à elle seule, des dizaines de milliers d'euros de la Commission européenne. Pour le projet "Combattre les violations humaines associées à l'islamophobie", l'association a, par exemple, touché 30 000 euros de subventions en tant que coordinateur. "Le projet avait pour but de combattre l'islamophobie en amenant des organisations de huit pays européens à travailler ensemble pour assister les victimes d'actes islamophobes", avait indiqué une source au sein des institutions européennes à Marianne. »
« Dans le cadre d'un autre projet, le MEET, qui vise à "prévenir l'islamophobie contre les femmes et les filles en Europe", la Commission a prévu une contribution pour FEMYSO pouvant s'élever jusqu'à 14 397 euros. "Aujourd'hui, il est plus facile d'obtenir des subventions pour un projet appelé, par exemple, "Islam, tolérance et fraternité", porté par des personnes identifiées comme proches des courants fondamentalistes, que d'obtenir des subventions pour un travail de recherche sur l'islam politique", regrette Ilana Cicurel. La députée poursuit : "Et pourtant, on a grand besoin de travaux sérieux sur l'influence de cet islam politique en Europe." »
« Dans le cadre d'un autre projet, le MEET, qui vise à "prévenir l'islamophobie contre les femmes et les filles en Europe", la Commission a prévu une contribution pour FEMYSO pouvant s'élever jusqu'à 14 397 euros. "Aujourd'hui, il est plus facile d'obtenir des subventions pour un projet appelé, par exemple, "Islam, tolérance et fraternité", porté par des personnes identifiées comme proches des courants fondamentalistes, que d'obtenir des subventions pour un travail de recherche sur l'islam politique", regrette Ilana Cicurel. La députée poursuit : "Et pourtant, on a grand besoin de travaux sérieux sur l'influence de cet islam politique en Europe." »
« Là où la série devient le plus riche politiquement, c'est en ce lieu où elle cesse d'être transparente à elle-même. Elle met en scène la faillite des illusions démocratiques, qui servent ici à légitimer tortures et massacres. On pourrait même dire qu'elle prolonge l'une des pistes les plus inquiétantes de l'œuvre de Lacan, à savoir le parallèle qu'il fait dans Kant avec Sade, quand il montre combien le premier, qui n'a d'yeux que pour la loi, est le double inversé du second, qui ne parvient à jouir que contre elle. »
« Mais, dans le même temps, et cette fois à rebours de Pasolini ou du divin marquis qui ne pouvaient susciter que la répulsion, Squid Game donne à tout cet abattoir une forme séduisante et colorée. En témoignent des produits dérivés pléthoriques : déguisements, chaussettes, bonbons et, surtout, leur popularité glaçante auprès du jeune public. »
« Si la série ne cesse de refléter la société où nous vivons, c'est moins en dépeignant les classes qui la composent que notre propre transformation en surnuméraires, devant des maîtres qui (de leur propre aveu) ne jouissent plus de rien, sinon de ce spectacle. »
« D'où son final saisissant, où le commanditaire révèle combien il brûlait de franchir la barrière et de mettre lui aussi en jeu le peu de vie qui lui restait. Elle nous tend bien en effet un miroir, mais d'un genre très spécial, nous brandissant l'image de notre propre mort pour nous en enivrer. En cela, puisqu'elle cite Lacan, on est fondé à paraphraser un autre de ses concepts pour la résumer : on passe avec elle du stade du miroir à celui du mouroir. »
« Mais, dans le même temps, et cette fois à rebours de Pasolini ou du divin marquis qui ne pouvaient susciter que la répulsion, Squid Game donne à tout cet abattoir une forme séduisante et colorée. En témoignent des produits dérivés pléthoriques : déguisements, chaussettes, bonbons et, surtout, leur popularité glaçante auprès du jeune public. »
« Si la série ne cesse de refléter la société où nous vivons, c'est moins en dépeignant les classes qui la composent que notre propre transformation en surnuméraires, devant des maîtres qui (de leur propre aveu) ne jouissent plus de rien, sinon de ce spectacle. »
« D'où son final saisissant, où le commanditaire révèle combien il brûlait de franchir la barrière et de mettre lui aussi en jeu le peu de vie qui lui restait. Elle nous tend bien en effet un miroir, mais d'un genre très spécial, nous brandissant l'image de notre propre mort pour nous en enivrer. En cela, puisqu'elle cite Lacan, on est fondé à paraphraser un autre de ses concepts pour la résumer : on passe avec elle du stade du miroir à celui du mouroir. »
« En 2019, en Suisse, la police a arrêté un conducteur parce que son pare-brise et sa vitre latérale étaient partiellement dégivrés. […] Il a écopé d'une amende de 300 francs suisses et à un délai d’épreuve (sursis) de deux ans. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais il s'avère que ce malheureux conducteur est d'origine cap-verdienne et qu'il vit en Suisse depuis plus de dix ans. Un an auparavant, il avait entrepris des démarches pour procéder à une demande de naturalisation et obtenir le passeport suisse. »
« Jamais il n'aurait pensé que son pare-brise "partiellement dégivré" pouvait tout gâcher. Le secrétariat d'État aux Migrations voit son comportement du mauvais œil et n'a donc pas donné suite à sa demande de naturalisation. Cette autorité fédérale suisse précise que pour devenir citoyen suisse, "il faut jouir d'une réputation pénale irréprochable". […] Ccet homme devra faire une nouvelle demande de naturalisation à l'issue de sa période de sursis en février prochain. »
« Jamais il n'aurait pensé que son pare-brise "partiellement dégivré" pouvait tout gâcher. Le secrétariat d'État aux Migrations voit son comportement du mauvais œil et n'a donc pas donné suite à sa demande de naturalisation. Cette autorité fédérale suisse précise que pour devenir citoyen suisse, "il faut jouir d'une réputation pénale irréprochable". […] Ccet homme devra faire une nouvelle demande de naturalisation à l'issue de sa période de sursis en février prochain. »
« Ce 23 novembre [2021], la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris a finalement décidé de relaxer Renaissance catholique. […] Selon le tribunal, le texte n'est pas "une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles", il doit être perçu comme un "propos général et doctrinal permettant aux fidèles de situer leur action au regard des principes de l'Église". […] On ignore, à l'heure actuelle, si les trois associations LGBT feront appel du jugement. »
« La Volvo en est à son deuxième moteur et à sa deuxième transmission, et il y a un peu de rouille ici et là. Elle n'a pas eu d'accident, même s'il admet qu'elle a été heurtée dans la rue à trois reprises - une fois par décennie, en moyenne, ce qui n'est pas si mal. M. O'Shea attribue la longévité de la Volvo à la facilité avec laquelle elle a été réparée. Il l'a qualifiée de "rêve de mécanicien", ajoutant que le commun des mortels peut facilement remplacer les ampoules et autres pièces. La clé, c'est la simplicité. »
Le Duquesne : c'était jadis le plus beau navire de la flotte ! Réduit au rôle de brise-lame, il rouille désormais à Saint-Mandrier. Bravant l'interdit, deux vidéastes téméraires l'ont exploré. Après avoir partagé leurs images, ils ont rendu compte de leur visite du bâtiment, publiant une vidéo chacun chacun de leur côté. Un reportage comme on n'aurait jamais imaginé en voir !
Un sentiment de moins en moins partagé ?
« La démocratie est importante ! Elle est plus importante que ma vie. Si je vais au travail, c'est pour montrer et instaurer un débat dans ce pays. S'il n'y avait pas cet engagement derrière cette émission, je n'y serais pas." "Il faut le débat dans la vie, et aujourd'hui dans la société, on a deux parties, ceux qui veulent le débat et ceux qui le refusent", a déploré la journaliste. Et de poursuivre: "Je suis pour le moment quel qu'il soit, avec qui que ce soit, argument contre argument. Comment peut-on refuser le débat aujourd'hui ?" "Rien ni personne ne m'empêchera de m'engager pour mon pays et pour la démocratie", a-t-elle affirmé. »
« "Il y en a marre dans ce pays d'avoir une infantilisation du Français, du téléspectateurs, des gens qui nous regardent. Ils sont intelligents, proposons leur du débat. Arrêtons de censurer des programmes avant même qu'ils passent à l'antenne.", a fustigé Christine Kelly. »
« La démocratie est importante ! Elle est plus importante que ma vie. Si je vais au travail, c'est pour montrer et instaurer un débat dans ce pays. S'il n'y avait pas cet engagement derrière cette émission, je n'y serais pas." "Il faut le débat dans la vie, et aujourd'hui dans la société, on a deux parties, ceux qui veulent le débat et ceux qui le refusent", a déploré la journaliste. Et de poursuivre: "Je suis pour le moment quel qu'il soit, avec qui que ce soit, argument contre argument. Comment peut-on refuser le débat aujourd'hui ?" "Rien ni personne ne m'empêchera de m'engager pour mon pays et pour la démocratie", a-t-elle affirmé. »
« "Il y en a marre dans ce pays d'avoir une infantilisation du Français, du téléspectateurs, des gens qui nous regardent. Ils sont intelligents, proposons leur du débat. Arrêtons de censurer des programmes avant même qu'ils passent à l'antenne.", a fustigé Christine Kelly. »
« Certes, le boîtier de son Atari 1040STF est aussi jauni qu'une dentition de gros fumeur, mais la vieille machine fidèle fonctionne toujours vingt-quatre heure sur vingt-quatre et spet jours sur sept d'avril à octobre, comme elle le fait chaque année depuis trente-six ans. D'ailleurs, notre ami Frans Bos n'est pas peu fier d'exhiber la machine dont le processeur 68 000 carbure avec un mégaoctet complet de RAM. |…] Le gérant du camping Böhmerwald (au Pays-Bas) utilise un programme maison qu'il a développé lui-même, puisque aucun logiciel de gestion de terrain de camping n'était disponible lors de l'achat de l'ordinateur. […] Le seul ajout est celui d'un emplacement USB pour pouvoir stocker et échanger […] ses données. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Des collants « qui durent longtemps » ? C'est ce que promettent des entrepreneurs rémois. Les thèses complotistes du documentaire Prêt à jeter les ont apparemment inspirés. Mais, qu'ils en aient conscience ou non, ils contribuent aujourd'hui à les réfuter. En effet, « le prix de lancement est de 39 euros la paire ». Preuve est ainsi faite que pour mettre en vente un produit plus résistant qu'à l'accoutumée, la bonne volonté ne suffit pas ; il ne faut pas interrompre des sabotages inexistants, mais exiger des clients qu'ils y mettent le prix – tout simplement. De façon à pouvoir s'offrir les matériaux adéquats : « nous avons beaucoup, mais vraiment beaucoup cherché sur Internet et trouvé un fil, utilisé habituellement pour l'escalade, pour l'orienter vers la fabrication de collants », précise Axel. À la clef, on aurait ces collants de marque Cygnes réutilisables « plusieurs dizaines de fois ». À vérifier !
« L'église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort, incroyable exemple de lieu de culte art déco, a remporté le match de "Sauvons nos monuments" face au grand rocher du zoo de Vincennes. […] Construite en un an seulement, entre 1932 et 1933, l'église de style art déco a subi presque un siècle d'intempéries et de pollution, qui ont attaqué le clocher – déjà réparé –, les colonnes et la porte d'entrée. »
« Des travaux urgents, estimés à au moins 260 000 euros, doivent être lancés. "Nous ne pensions pas engager un tel chantier tant que celui de Saint-Louis de Vincennes ne serait pas terminé, mais les infiltrations sur le bâtiment nous obligent à agir vite", précise Philippe Guyard, économe de l'évêché de Créteil. […] Il faut mettre les plaques de parement des colonnes du porche d'entrée à l'abri de l'eau qui s'y infiltre. […] Après de premiers travaux en 2004 sur le clocher, la ville a déjà créé l'année dernière un joli parvis devant l'église. »
« Parfois surnommée "Prisme de Lumière" ou "Sainte-Chapelle des bords de Marne", l'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1984. Œuvre des architectes Marc Brillaud de Laujardière, prix de Rome en 1920, et de Raymond Puthomme, elle est construite en béton armé. […] Imbriquée sur un petit terrain, mais majestueuse vue de l'intérieur, elle dispose de vitraux incroyables du maître verrier Max Ingrand et d'un clocher avec une flèche métallique de 8 mètres de haut, visible de très loin et notamment de l'autoroute A4. […] Les colonnes du porche d'entrée ont déjà dû être cerclées pour éviter des chutes de plaques, mais de véritables travaux s'imposent. Nécessitant également une rénovation, la porte d'entrée de Sainte-Agnès est elle aussi une véritable œuvre d'art. »
« C'est Fernand Moureaux, le directeur fondateur de l'usine de la Suze, une distillerie installée à Maisons-Alfort, qui a été le principal mécène de cette église, dont il a financé environ 80 % de la construction. Aux Franciliens désormais d'œuvrer à sa restauration ! »
« Des travaux urgents, estimés à au moins 260 000 euros, doivent être lancés. "Nous ne pensions pas engager un tel chantier tant que celui de Saint-Louis de Vincennes ne serait pas terminé, mais les infiltrations sur le bâtiment nous obligent à agir vite", précise Philippe Guyard, économe de l'évêché de Créteil. […] Il faut mettre les plaques de parement des colonnes du porche d'entrée à l'abri de l'eau qui s'y infiltre. […] Après de premiers travaux en 2004 sur le clocher, la ville a déjà créé l'année dernière un joli parvis devant l'église. »
« Parfois surnommée "Prisme de Lumière" ou "Sainte-Chapelle des bords de Marne", l'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1984. Œuvre des architectes Marc Brillaud de Laujardière, prix de Rome en 1920, et de Raymond Puthomme, elle est construite en béton armé. […] Imbriquée sur un petit terrain, mais majestueuse vue de l'intérieur, elle dispose de vitraux incroyables du maître verrier Max Ingrand et d'un clocher avec une flèche métallique de 8 mètres de haut, visible de très loin et notamment de l'autoroute A4. […] Les colonnes du porche d'entrée ont déjà dû être cerclées pour éviter des chutes de plaques, mais de véritables travaux s'imposent. Nécessitant également une rénovation, la porte d'entrée de Sainte-Agnès est elle aussi une véritable œuvre d'art. »
« C'est Fernand Moureaux, le directeur fondateur de l'usine de la Suze, une distillerie installée à Maisons-Alfort, qui a été le principal mécène de cette église, dont il a financé environ 80 % de la construction. Aux Franciliens désormais d'œuvrer à sa restauration ! »
« Nicolas Hulot incarne une catégorie d'hommes : ce petit pourcentage de grands séducteurs un peu prédateurs sur les bords. Ce sont des psychologies paradoxales, des hommes à femmes qui bénéficient en général d'un physique avantageux dont ils usent et abusent […] pour obtenir tout ce qu'ils veulent, parce que la plupart du temps, ça paie, et ça paie même très bien. Grisés par cette facilité […], ils prennent alors ce pli, à la moindre occasion, de recharger leurs batteries avec du sexe facile et sans lendemain – jusqu'à en devenir plus ou moins sex-addicts. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Combien de délateurs ? 27 personnes, en 2017, ont pris contact avec l'administration fiscale ; ils étaient 56, en 2018, et 71, en 2020. Selon Christine Pirès-Beaune, rapporteur socialiste, "le dispositif bénéficie d'une plus grande acceptabilité sociale". [...] En échange des informations ayant permis au fisc de récupérer cette somme de 110 millions, ils ont reçu l'équivalent de 1,5 % des droits et pénalités d'indemnité, soit 1,83 million d'euros. […] Pour attirer encore plus d'aviseurs, l'élue préconise de porter leur indemnisation "jusqu'à 15 % des droits recouvrés dans le cas d'affaires de grande importante" [...] et précise que "les éléments d'identification de l'identité de l'aviseur (fiche biographique) seront classés secret". »
« "Contrôlez et faites contrôler le passe sanitaire de tous vos clients", demande lundi Didier Chenet, affirmant avoir "encore ce week-end, personnellement constaté un relâchement" de ces contrôles. […] "Cette fois la défense de la profession ne dépend ni du Gouvernement ni de vos organisations professionnelles mais de vous !", plaide-t-il. […] "À ceux qui ne contrôlent pas le passe sanitaire de leurs clients et salariés, je vous le dis : cela n'est pas acceptable car, au-delà de vous, c'est l'ensemble de la profession que vous mettez en danger en l'exposant à une mesure de fermeture générale", affirme M. Chenet. »
« Est-il vrai qu'avoir un logement à "1,3 million d'euros" ne fait pas de vous "un riche", comme le dit Éric Zemmour ? » La question est posée par les "fact-checkers" de France Info. « Non, le possible candidat a tort », rétorque Thomas Pontillon, avec une suffisance particulièrement déplacée, étant donné qu'ici, ce ne sont pas des faits, mais des définitions qui sont en cause. Explication donnée : « Contrairement à ce que dit Éric Zemmour, être propriétaire d'un bien à 1,3 million d'euros, signifie que vous faites partie des 3% des ménages les plus riches, d'après les derniers chiffres de l'Insee, publiés l'été dernier. » Quelle ineptie ! Pas un mot sur la distinction qu'il conviendrait d'établir entre patrimoine et revenus ou niveau de vie, qui est pourtant au cœur de la controverse ! C'est absolument lamentable.
La Quadrature du Net fait du bon boulot, mais elle se fourvoie régulièrement dans des combats qui l'éloignent dans son cœur de métier. C'est encore le cas avec le soutien qu'elle apporte à cette pétition dénonçant l'empressement du Gouvernement à dissoudre des associations. Sans doute agit-il effectivement de façon arbitraire, avec ds préoccupations politiciennes. Mais le parti-pris idéologique de cette pétition rebutera bien des signataires potentiels !
« Des associations sont dissoutes par le Gouvernement au motif absurde que dénoncer une injustice ce serait justifier rétrospectivement – ou se rendre complice par avance – des actes violents, voire des actes de terrorisme, que d'autres ont commis ou commettront peut-être un jour en invoquant cette même injustice. »
« "Sous couvert de dénoncer des actes d'islamophobie", lit-on en effet dans le décret de dissolution de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, cette association "distille[rait] un message incitant à percevoir les institutions françaises comme islamophobes, alimentant ainsi un soupçon permanent de persécution religieuse de nature à attiser la haine, la violence ou la discrimination envers les non-musulmans". Faut-il souligner que l'accusation d'incitation à la discrimination envers un groupe indistinct qui serait constitué des "non musulmans" relève du non-sens ? »
« Comme dans le cas du CCIF, le décret retient aussi à charge des propos tenus par des tiers sur les réseaux sociaux concernant, par exemple, le grief d'incitation à la violence contre les forces de l'ordre. Cela suffit, aux yeux du ministre de l'intérieur, à caractériser une "stratégie" de l'association qui consisterait à susciter ces commentaires et à les maintenir ensuite "volontairement " en ligne. »
« En somme, une addition de présupposés, d'hypothèses et de supputations permet d'affirmer qu'une association "doit être regardée comme cautionnant" des propos provoquant à la violence ou à la discrimination et que cette prétendue caution suffit elle-même à caractériser des "agissements" de provocation à la violence ou à la discrimination, seuls susceptibles de justifier une dissolution. »
« Le silence qui accompagne l'enchaînement de ces mesures de dissolution est alarmant. D'abord parce qu'il peut être perçu comme un assentiment tacite et ouvrir la voie à d'autres décisions analogues. […] Se taire face à ces dissolutions et aux faux semblants de leur motivation, c'est ne pas voir que, demain, la défense d'autres causes pourra subir le même ostracisme et la même sanction. Ici, c'est le concept d'islamophobie dont on comprend qu'il devrait être banni. Mais ne nous dit-on pas aussi qu'il serait abusif, voire diffamatoire, de parler de "violences policières" ? Nous reprochera-t-on demain de dénoncer la xénophobie à l'œuvre dans les politiques migratoires au motif que c'est faire insulte à ceux qui nous gouvernent et – qui sait ? – susciter dans la population immigrée la haine de la France et des Français ? »
« Nous revendiquons le plein exercice de la liberté d'opinion, qui inclut la libre contradiction et exclut toute police des idées. Nous entendons, tout simplement, que soit respectée la liberté d'association. »
« Des associations sont dissoutes par le Gouvernement au motif absurde que dénoncer une injustice ce serait justifier rétrospectivement – ou se rendre complice par avance – des actes violents, voire des actes de terrorisme, que d'autres ont commis ou commettront peut-être un jour en invoquant cette même injustice. »
« "Sous couvert de dénoncer des actes d'islamophobie", lit-on en effet dans le décret de dissolution de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, cette association "distille[rait] un message incitant à percevoir les institutions françaises comme islamophobes, alimentant ainsi un soupçon permanent de persécution religieuse de nature à attiser la haine, la violence ou la discrimination envers les non-musulmans". Faut-il souligner que l'accusation d'incitation à la discrimination envers un groupe indistinct qui serait constitué des "non musulmans" relève du non-sens ? »
« Comme dans le cas du CCIF, le décret retient aussi à charge des propos tenus par des tiers sur les réseaux sociaux concernant, par exemple, le grief d'incitation à la violence contre les forces de l'ordre. Cela suffit, aux yeux du ministre de l'intérieur, à caractériser une "stratégie" de l'association qui consisterait à susciter ces commentaires et à les maintenir ensuite "volontairement " en ligne. »
« En somme, une addition de présupposés, d'hypothèses et de supputations permet d'affirmer qu'une association "doit être regardée comme cautionnant" des propos provoquant à la violence ou à la discrimination et que cette prétendue caution suffit elle-même à caractériser des "agissements" de provocation à la violence ou à la discrimination, seuls susceptibles de justifier une dissolution. »
« Le silence qui accompagne l'enchaînement de ces mesures de dissolution est alarmant. D'abord parce qu'il peut être perçu comme un assentiment tacite et ouvrir la voie à d'autres décisions analogues. […] Se taire face à ces dissolutions et aux faux semblants de leur motivation, c'est ne pas voir que, demain, la défense d'autres causes pourra subir le même ostracisme et la même sanction. Ici, c'est le concept d'islamophobie dont on comprend qu'il devrait être banni. Mais ne nous dit-on pas aussi qu'il serait abusif, voire diffamatoire, de parler de "violences policières" ? Nous reprochera-t-on demain de dénoncer la xénophobie à l'œuvre dans les politiques migratoires au motif que c'est faire insulte à ceux qui nous gouvernent et – qui sait ? – susciter dans la population immigrée la haine de la France et des Français ? »
« Nous revendiquons le plein exercice de la liberté d'opinion, qui inclut la libre contradiction et exclut toute police des idées. Nous entendons, tout simplement, que soit respectée la liberté d'association. »
« "She/her", "he/him", "they/them" : des travailleurs anglophones de tous les domaines accolent aujourd'hui à leur signature courriel ou à leur profil Linkedin les pronoms avec lesquels ils souhaitent que l'on s'adresse à eux. Vous l'avez peut-être également vu en français ("il/lui", "elle/elle" ou les différentes variations utilisant des pronoms neutres, comme "iel"). »
« Signe que la tendance prend de l'ampleur, les utilisateurs du réseau professionnel LinkeiIn peuvent depuis quelques mois définir leurs pronoms. L'option facultative est offerte dans cinq pays, dont le Canada. À Montréal, Ubisoft incite aussi l'ensemble de son personnel à ajouter ses pronoms. "Il n'y a pas d'obligation, mais on encourage fortement les gens à le faire, parce qu'on pense que c'est un pas vers un milieu de travail plus inclusif", explique la conseillère en communications internes Laurane Guilbaud, qui a piloté l'initiative pour le studio de jeux vidéos. »
« Préciser ses pronoms ouvre avant tout le dialogue, souligne Florence Gagnon. "Énormément d'alliés le font pour montrer à leurs collègues et à leurs clients leur ouverture, et pour les encourager à faire part de ce qu'ils vivent." »
« La professeure Caterine Bourassa-Dansereau, du Département de communication sociale et publique de l'UQAM, remarque quant à elle que la pandémie et les confinements qui en ont découlé auront étonnamment fait avancer la question, grâce au champ réservé à l'usage des pronoms dans le profil de Zoom. »
« "Mégenrer […] constamment quelqu'un qui ne se reconnaît pas dans les pronoms classiques est un rappel douloureux de la dissonance entre la façon dont la personne se voit et la façon dont elle est perçue. Si elle doit toujours réfléchir à la meilleure manière de corriger poliment ses collègues, ça lui demande de l'énergie et ça empiète sur son rendement", soulève Mouhamadou Sanni Yaya, professeur au Département des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). »
« Mouhamadou Sanni Yaya est convaincu que la pratique fera boule de neige de toute façon. "C'est un phénomène contagieux. Au fur et à mesure que les gens prennent conscience des effets pervers de mégenrer, ils y adhèrent. Ce n'est donc qu'une question de temps". »
« Signe que la tendance prend de l'ampleur, les utilisateurs du réseau professionnel LinkeiIn peuvent depuis quelques mois définir leurs pronoms. L'option facultative est offerte dans cinq pays, dont le Canada. À Montréal, Ubisoft incite aussi l'ensemble de son personnel à ajouter ses pronoms. "Il n'y a pas d'obligation, mais on encourage fortement les gens à le faire, parce qu'on pense que c'est un pas vers un milieu de travail plus inclusif", explique la conseillère en communications internes Laurane Guilbaud, qui a piloté l'initiative pour le studio de jeux vidéos. »
« Préciser ses pronoms ouvre avant tout le dialogue, souligne Florence Gagnon. "Énormément d'alliés le font pour montrer à leurs collègues et à leurs clients leur ouverture, et pour les encourager à faire part de ce qu'ils vivent." »
« La professeure Caterine Bourassa-Dansereau, du Département de communication sociale et publique de l'UQAM, remarque quant à elle que la pandémie et les confinements qui en ont découlé auront étonnamment fait avancer la question, grâce au champ réservé à l'usage des pronoms dans le profil de Zoom. »
« "Mégenrer […] constamment quelqu'un qui ne se reconnaît pas dans les pronoms classiques est un rappel douloureux de la dissonance entre la façon dont la personne se voit et la façon dont elle est perçue. Si elle doit toujours réfléchir à la meilleure manière de corriger poliment ses collègues, ça lui demande de l'énergie et ça empiète sur son rendement", soulève Mouhamadou Sanni Yaya, professeur au Département des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). »
« Mouhamadou Sanni Yaya est convaincu que la pratique fera boule de neige de toute façon. "C'est un phénomène contagieux. Au fur et à mesure que les gens prennent conscience des effets pervers de mégenrer, ils y adhèrent. Ce n'est donc qu'une question de temps". »
« Que l'on dise que potentiellement "on peut dire iel parce que ça vient enrichir la langue et c'est un pronom neutre", pourquoi c'est si choquant? » La question est posée par Élisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances (telles sont effectivement ses responsabilités officielles).
De son point de vue, cet ajout à l'édition numérique du Robert constitue « un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom ». Et de conclure : « Je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n'ont pas envie de l'utiliser.. »
C'est oublier la fonction même de la langue : la façon dont vous vous exprimez s'impose à celui auquel vous vous adressez, quelle que soit la façon dont il vous répond. Et cela en dit long sur les mentalités qui gangrènent nos élites, inspirées par une sorte d'individualisme forcené, teinté de communautarisme, qui promeuvent une société de plus en plus fractionnée.
De son point de vue, cet ajout à l'édition numérique du Robert constitue « un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom ». Et de conclure : « Je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n'ont pas envie de l'utiliser.. »
C'est oublier la fonction même de la langue : la façon dont vous vous exprimez s'impose à celui auquel vous vous adressez, quelle que soit la façon dont il vous répond. Et cela en dit long sur les mentalités qui gangrènent nos élites, inspirées par une sorte d'individualisme forcené, teinté de communautarisme, qui promeuvent une société de plus en plus fractionnée.