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« Comme la Corolla Sport, la Yaris GR est équipée d'un moteur trois cylindres de 1,6 litre dont le système d'injection a été modifié pour pouvoir utiliser de l'hydrogène en tant que carburant. "L'hydrogène brûle plus rapidement que l'essence, ce qui se traduit par une bonne réactivité tout en offrant d'excellentes performances environnementales" explique le constructeur qui souhaite utiliser la compétition comme laboratoire pour affiner sa technologie. »
« Il n'y a pas, d'un côté, des personnes handicapées et, de l'autre, celles que le destin ou l'existence auraient épargné. » Cette citation d'Emmanuel Macron fait, visiblement, la fierté de son parti. Mais plusieurs jours après sa mise en ligne, le participe passé n'a toujours pas été accordé… Navrant. Affligent même.
« Au cours de leur vie étudiante, Achim Sebti et Guillaume Klein constatent que dans un cursus d'enseignement supérieur, la mobilité est forte, avec une moyenne de quatre déménagements. Fréquemment, pour ne pas organiser et financer un déménagement, les meubles sont jetés. […] En réponse à cette problématique, les deux jeunes diplômés de l'ESC Saint-Étienne créent Eco-Loc en 2016, un service de location de mobilier et électroménager sur les métropoles de Saint-Étienne et Lyon. […] Les clients réservent leurs produits en ligne […] : lit, frigo, machine à laver, table, ou encore mobilier de bureau, qu'ils vont louer au mois. La start-up se charge ensuite de la livraison, de l'installation et de la mise en service, puis vient récupérer les produits à la fin de la location. Eco-Loc gère aussi le SAV, et répare le mobilier ou l'électroménager endommagé. »
« Cette berline familiale commence à faire frémir les collectionneurs. Si son allure singulière lui a attiré depuis quelque temps déjà une certaine cote d'amour au Japon, la vente aux enchères du 22 novembre orchestrée par Artcurial n'a pas manqué de susciter la surprise. Parmi la collection de Richard Romagny, consacrée aux voitures populaires et dispersée lors de cet événement, une Citroën BX a affolé les compteurs, en étant adjugée 47 120 euros frais compris ! »
« Si l'on excepte la rarissime BX 4TC destinée à l'homologation en rallye (dont un exemplaire a été adjugé 417 200 euros par Art Curial en octobre dernier), il semble s'agir d'un record pour ce modèle. La version concernée, décrite par la maison de ventes aux enchères comme un "véritable collector encore en devenir" dans la description du lot, est une 16S de 1992, au kilométrage très faible (36.315 km) et à l'historique limpide. Ces caractéristiques expliquent une forte enchère, mais les sommets atteints semblent avoir même surpris Artcurial, qui estimait l'auto entre 15 000 euros et 20 000 euros. »
« Mais ce qui pourrait expliquer le statut de futur collector de la BX, c'est finalement son style. Le dessin singulier de Marcello Gandini pour Bertone (également auteur, entre autres de la Lamborghini Countach), la distingue de ses contemporaines qui se nommaient Renault 18 ou Peugeot 305. Au lancement, les articles de presse parlaient de la BX en des termes élogieux, la qualifiant de moderne et d'élégante. Comme tout design très typé, il a ensuite fortement vieilli, avant un retour en grâce auprès d'amateurs qui soulignent son originalité. À cela s'ajoute la spécificité technique d'une suspension hydropneumatique sans équivalent. »
« Les "hydroën" (les Citroën à suspension hydropneumatique) ont toujours accédé plus rapidement au statut de la collection que les modèles contemporains d'autres marques, grâce à leur image de voitures de spécialistes", observe François-Xavier Basse. "La BX en fait partie. Certains collectionnent déjà les XM et on commence même à voir des C6 des années 2000 dans les ventes aux enchères. Par contre, les Peugeot 505, 605 et 607 sont toujours boudées, à part quelques versions très particulières". La BX semble avoir mangé son pain noir et devrait, comme de nombreuses autres Citroën avant elle, accéder à un statut enviable en collection. »
« Si l'on excepte la rarissime BX 4TC destinée à l'homologation en rallye (dont un exemplaire a été adjugé 417 200 euros par Art Curial en octobre dernier), il semble s'agir d'un record pour ce modèle. La version concernée, décrite par la maison de ventes aux enchères comme un "véritable collector encore en devenir" dans la description du lot, est une 16S de 1992, au kilométrage très faible (36.315 km) et à l'historique limpide. Ces caractéristiques expliquent une forte enchère, mais les sommets atteints semblent avoir même surpris Artcurial, qui estimait l'auto entre 15 000 euros et 20 000 euros. »
« Mais ce qui pourrait expliquer le statut de futur collector de la BX, c'est finalement son style. Le dessin singulier de Marcello Gandini pour Bertone (également auteur, entre autres de la Lamborghini Countach), la distingue de ses contemporaines qui se nommaient Renault 18 ou Peugeot 305. Au lancement, les articles de presse parlaient de la BX en des termes élogieux, la qualifiant de moderne et d'élégante. Comme tout design très typé, il a ensuite fortement vieilli, avant un retour en grâce auprès d'amateurs qui soulignent son originalité. À cela s'ajoute la spécificité technique d'une suspension hydropneumatique sans équivalent. »
« Les "hydroën" (les Citroën à suspension hydropneumatique) ont toujours accédé plus rapidement au statut de la collection que les modèles contemporains d'autres marques, grâce à leur image de voitures de spécialistes", observe François-Xavier Basse. "La BX en fait partie. Certains collectionnent déjà les XM et on commence même à voir des C6 des années 2000 dans les ventes aux enchères. Par contre, les Peugeot 505, 605 et 607 sont toujours boudées, à part quelques versions très particulières". La BX semble avoir mangé son pain noir et devrait, comme de nombreuses autres Citroën avant elle, accéder à un statut enviable en collection. »
« Ilana Cicurel le promet, les subventions européennes sont "l'autre chantier que je vais suivre de près. En tant que parlementaire, nous avons un rôle de suivi et de contrôle de l'utilisation du budget. Il faut mener un travail sérieux et mettre à plat la situation et la réalité de ces organisations." En effet, selon les informations que Marianne révélait la semaine dernière, FEMYSO a reçu, à elle seule, des dizaines de milliers d'euros de la Commission européenne. Pour le projet "Combattre les violations humaines associées à l'islamophobie", l'association a, par exemple, touché 30 000 euros de subventions en tant que coordinateur. "Le projet avait pour but de combattre l'islamophobie en amenant des organisations de huit pays européens à travailler ensemble pour assister les victimes d'actes islamophobes", avait indiqué une source au sein des institutions européennes à Marianne. »
« Dans le cadre d'un autre projet, le MEET, qui vise à "prévenir l'islamophobie contre les femmes et les filles en Europe", la Commission a prévu une contribution pour FEMYSO pouvant s'élever jusqu'à 14 397 euros. "Aujourd'hui, il est plus facile d'obtenir des subventions pour un projet appelé, par exemple, "Islam, tolérance et fraternité", porté par des personnes identifiées comme proches des courants fondamentalistes, que d'obtenir des subventions pour un travail de recherche sur l'islam politique", regrette Ilana Cicurel. La députée poursuit : "Et pourtant, on a grand besoin de travaux sérieux sur l'influence de cet islam politique en Europe." »
« Dans le cadre d'un autre projet, le MEET, qui vise à "prévenir l'islamophobie contre les femmes et les filles en Europe", la Commission a prévu une contribution pour FEMYSO pouvant s'élever jusqu'à 14 397 euros. "Aujourd'hui, il est plus facile d'obtenir des subventions pour un projet appelé, par exemple, "Islam, tolérance et fraternité", porté par des personnes identifiées comme proches des courants fondamentalistes, que d'obtenir des subventions pour un travail de recherche sur l'islam politique", regrette Ilana Cicurel. La députée poursuit : "Et pourtant, on a grand besoin de travaux sérieux sur l'influence de cet islam politique en Europe." »
« Là où la série devient le plus riche politiquement, c'est en ce lieu où elle cesse d'être transparente à elle-même. Elle met en scène la faillite des illusions démocratiques, qui servent ici à légitimer tortures et massacres. On pourrait même dire qu'elle prolonge l'une des pistes les plus inquiétantes de l'œuvre de Lacan, à savoir le parallèle qu'il fait dans Kant avec Sade, quand il montre combien le premier, qui n'a d'yeux que pour la loi, est le double inversé du second, qui ne parvient à jouir que contre elle. »
« Mais, dans le même temps, et cette fois à rebours de Pasolini ou du divin marquis qui ne pouvaient susciter que la répulsion, Squid Game donne à tout cet abattoir une forme séduisante et colorée. En témoignent des produits dérivés pléthoriques : déguisements, chaussettes, bonbons et, surtout, leur popularité glaçante auprès du jeune public. »
« Si la série ne cesse de refléter la société où nous vivons, c'est moins en dépeignant les classes qui la composent que notre propre transformation en surnuméraires, devant des maîtres qui (de leur propre aveu) ne jouissent plus de rien, sinon de ce spectacle. »
« D'où son final saisissant, où le commanditaire révèle combien il brûlait de franchir la barrière et de mettre lui aussi en jeu le peu de vie qui lui restait. Elle nous tend bien en effet un miroir, mais d'un genre très spécial, nous brandissant l'image de notre propre mort pour nous en enivrer. En cela, puisqu'elle cite Lacan, on est fondé à paraphraser un autre de ses concepts pour la résumer : on passe avec elle du stade du miroir à celui du mouroir. »
« Mais, dans le même temps, et cette fois à rebours de Pasolini ou du divin marquis qui ne pouvaient susciter que la répulsion, Squid Game donne à tout cet abattoir une forme séduisante et colorée. En témoignent des produits dérivés pléthoriques : déguisements, chaussettes, bonbons et, surtout, leur popularité glaçante auprès du jeune public. »
« Si la série ne cesse de refléter la société où nous vivons, c'est moins en dépeignant les classes qui la composent que notre propre transformation en surnuméraires, devant des maîtres qui (de leur propre aveu) ne jouissent plus de rien, sinon de ce spectacle. »
« D'où son final saisissant, où le commanditaire révèle combien il brûlait de franchir la barrière et de mettre lui aussi en jeu le peu de vie qui lui restait. Elle nous tend bien en effet un miroir, mais d'un genre très spécial, nous brandissant l'image de notre propre mort pour nous en enivrer. En cela, puisqu'elle cite Lacan, on est fondé à paraphraser un autre de ses concepts pour la résumer : on passe avec elle du stade du miroir à celui du mouroir. »
« En 2019, en Suisse, la police a arrêté un conducteur parce que son pare-brise et sa vitre latérale étaient partiellement dégivrés. […] Il a écopé d'une amende de 300 francs suisses et à un délai d’épreuve (sursis) de deux ans. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais il s'avère que ce malheureux conducteur est d'origine cap-verdienne et qu'il vit en Suisse depuis plus de dix ans. Un an auparavant, il avait entrepris des démarches pour procéder à une demande de naturalisation et obtenir le passeport suisse. »
« Jamais il n'aurait pensé que son pare-brise "partiellement dégivré" pouvait tout gâcher. Le secrétariat d'État aux Migrations voit son comportement du mauvais œil et n'a donc pas donné suite à sa demande de naturalisation. Cette autorité fédérale suisse précise que pour devenir citoyen suisse, "il faut jouir d'une réputation pénale irréprochable". […] Ccet homme devra faire une nouvelle demande de naturalisation à l'issue de sa période de sursis en février prochain. »
« Jamais il n'aurait pensé que son pare-brise "partiellement dégivré" pouvait tout gâcher. Le secrétariat d'État aux Migrations voit son comportement du mauvais œil et n'a donc pas donné suite à sa demande de naturalisation. Cette autorité fédérale suisse précise que pour devenir citoyen suisse, "il faut jouir d'une réputation pénale irréprochable". […] Ccet homme devra faire une nouvelle demande de naturalisation à l'issue de sa période de sursis en février prochain. »
« Ce 23 novembre [2021], la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris a finalement décidé de relaxer Renaissance catholique. […] Selon le tribunal, le texte n'est pas "une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles", il doit être perçu comme un "propos général et doctrinal permettant aux fidèles de situer leur action au regard des principes de l'Église". […] On ignore, à l'heure actuelle, si les trois associations LGBT feront appel du jugement. »
« La Volvo en est à son deuxième moteur et à sa deuxième transmission, et il y a un peu de rouille ici et là. Elle n'a pas eu d'accident, même s'il admet qu'elle a été heurtée dans la rue à trois reprises - une fois par décennie, en moyenne, ce qui n'est pas si mal. M. O'Shea attribue la longévité de la Volvo à la facilité avec laquelle elle a été réparée. Il l'a qualifiée de "rêve de mécanicien", ajoutant que le commun des mortels peut facilement remplacer les ampoules et autres pièces. La clé, c'est la simplicité. »
Le Duquesne : c'était jadis le plus beau navire de la flotte ! Réduit au rôle de brise-lame, il rouille désormais à Saint-Mandrier. Bravant l'interdit, deux vidéastes téméraires l'ont exploré. Après avoir partagé leurs images, ils ont rendu compte de leur visite du bâtiment, publiant une vidéo chacun chacun de leur côté. Un reportage comme on n'aurait jamais imaginé en voir !
Un sentiment de moins en moins partagé ?
« La démocratie est importante ! Elle est plus importante que ma vie. Si je vais au travail, c'est pour montrer et instaurer un débat dans ce pays. S'il n'y avait pas cet engagement derrière cette émission, je n'y serais pas." "Il faut le débat dans la vie, et aujourd'hui dans la société, on a deux parties, ceux qui veulent le débat et ceux qui le refusent", a déploré la journaliste. Et de poursuivre: "Je suis pour le moment quel qu'il soit, avec qui que ce soit, argument contre argument. Comment peut-on refuser le débat aujourd'hui ?" "Rien ni personne ne m'empêchera de m'engager pour mon pays et pour la démocratie", a-t-elle affirmé. »
« "Il y en a marre dans ce pays d'avoir une infantilisation du Français, du téléspectateurs, des gens qui nous regardent. Ils sont intelligents, proposons leur du débat. Arrêtons de censurer des programmes avant même qu'ils passent à l'antenne.", a fustigé Christine Kelly. »
« La démocratie est importante ! Elle est plus importante que ma vie. Si je vais au travail, c'est pour montrer et instaurer un débat dans ce pays. S'il n'y avait pas cet engagement derrière cette émission, je n'y serais pas." "Il faut le débat dans la vie, et aujourd'hui dans la société, on a deux parties, ceux qui veulent le débat et ceux qui le refusent", a déploré la journaliste. Et de poursuivre: "Je suis pour le moment quel qu'il soit, avec qui que ce soit, argument contre argument. Comment peut-on refuser le débat aujourd'hui ?" "Rien ni personne ne m'empêchera de m'engager pour mon pays et pour la démocratie", a-t-elle affirmé. »
« "Il y en a marre dans ce pays d'avoir une infantilisation du Français, du téléspectateurs, des gens qui nous regardent. Ils sont intelligents, proposons leur du débat. Arrêtons de censurer des programmes avant même qu'ils passent à l'antenne.", a fustigé Christine Kelly. »
« Certes, le boîtier de son Atari 1040STF est aussi jauni qu'une dentition de gros fumeur, mais la vieille machine fidèle fonctionne toujours vingt-quatre heure sur vingt-quatre et spet jours sur sept d'avril à octobre, comme elle le fait chaque année depuis trente-six ans. D'ailleurs, notre ami Frans Bos n'est pas peu fier d'exhiber la machine dont le processeur 68 000 carbure avec un mégaoctet complet de RAM. |…] Le gérant du camping Böhmerwald (au Pays-Bas) utilise un programme maison qu'il a développé lui-même, puisque aucun logiciel de gestion de terrain de camping n'était disponible lors de l'achat de l'ordinateur. […] Le seul ajout est celui d'un emplacement USB pour pouvoir stocker et échanger […] ses données. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Autre anecdote similaire : « À Gdansk, en Pologne, un garage automobile utilise toujours les 64 kilo-octets de RAM d'un Commodore 64 pour effectuer ses opérations. »
Des collants « qui durent longtemps » ? C'est ce que promettent des entrepreneurs rémois. Les thèses complotistes du documentaire Prêt à jeter les ont apparemment inspirés. Mais, qu'ils en aient conscience ou non, ils contribuent aujourd'hui à les réfuter. En effet, « le prix de lancement est de 39 euros la paire ». Preuve est ainsi faite que pour mettre en vente un produit plus résistant qu'à l'accoutumée, la bonne volonté ne suffit pas ; il ne faut pas interrompre des sabotages inexistants, mais exiger des clients qu'ils y mettent le prix – tout simplement. De façon à pouvoir s'offrir les matériaux adéquats : « nous avons beaucoup, mais vraiment beaucoup cherché sur Internet et trouvé un fil, utilisé habituellement pour l'escalade, pour l'orienter vers la fabrication de collants », précise Axel. À la clef, on aurait ces collants de marque Cygnes réutilisables « plusieurs dizaines de fois ». À vérifier !
« L'église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort, incroyable exemple de lieu de culte art déco, a remporté le match de "Sauvons nos monuments" face au grand rocher du zoo de Vincennes. […] Construite en un an seulement, entre 1932 et 1933, l'église de style art déco a subi presque un siècle d'intempéries et de pollution, qui ont attaqué le clocher – déjà réparé –, les colonnes et la porte d'entrée. »
« Des travaux urgents, estimés à au moins 260 000 euros, doivent être lancés. "Nous ne pensions pas engager un tel chantier tant que celui de Saint-Louis de Vincennes ne serait pas terminé, mais les infiltrations sur le bâtiment nous obligent à agir vite", précise Philippe Guyard, économe de l'évêché de Créteil. […] Il faut mettre les plaques de parement des colonnes du porche d'entrée à l'abri de l'eau qui s'y infiltre. […] Après de premiers travaux en 2004 sur le clocher, la ville a déjà créé l'année dernière un joli parvis devant l'église. »
« Parfois surnommée "Prisme de Lumière" ou "Sainte-Chapelle des bords de Marne", l'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1984. Œuvre des architectes Marc Brillaud de Laujardière, prix de Rome en 1920, et de Raymond Puthomme, elle est construite en béton armé. […] Imbriquée sur un petit terrain, mais majestueuse vue de l'intérieur, elle dispose de vitraux incroyables du maître verrier Max Ingrand et d'un clocher avec une flèche métallique de 8 mètres de haut, visible de très loin et notamment de l'autoroute A4. […] Les colonnes du porche d'entrée ont déjà dû être cerclées pour éviter des chutes de plaques, mais de véritables travaux s'imposent. Nécessitant également une rénovation, la porte d'entrée de Sainte-Agnès est elle aussi une véritable œuvre d'art. »
« C'est Fernand Moureaux, le directeur fondateur de l'usine de la Suze, une distillerie installée à Maisons-Alfort, qui a été le principal mécène de cette église, dont il a financé environ 80 % de la construction. Aux Franciliens désormais d'œuvrer à sa restauration ! »
« Des travaux urgents, estimés à au moins 260 000 euros, doivent être lancés. "Nous ne pensions pas engager un tel chantier tant que celui de Saint-Louis de Vincennes ne serait pas terminé, mais les infiltrations sur le bâtiment nous obligent à agir vite", précise Philippe Guyard, économe de l'évêché de Créteil. […] Il faut mettre les plaques de parement des colonnes du porche d'entrée à l'abri de l'eau qui s'y infiltre. […] Après de premiers travaux en 2004 sur le clocher, la ville a déjà créé l'année dernière un joli parvis devant l'église. »
« Parfois surnommée "Prisme de Lumière" ou "Sainte-Chapelle des bords de Marne", l'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1984. Œuvre des architectes Marc Brillaud de Laujardière, prix de Rome en 1920, et de Raymond Puthomme, elle est construite en béton armé. […] Imbriquée sur un petit terrain, mais majestueuse vue de l'intérieur, elle dispose de vitraux incroyables du maître verrier Max Ingrand et d'un clocher avec une flèche métallique de 8 mètres de haut, visible de très loin et notamment de l'autoroute A4. […] Les colonnes du porche d'entrée ont déjà dû être cerclées pour éviter des chutes de plaques, mais de véritables travaux s'imposent. Nécessitant également une rénovation, la porte d'entrée de Sainte-Agnès est elle aussi une véritable œuvre d'art. »
« C'est Fernand Moureaux, le directeur fondateur de l'usine de la Suze, une distillerie installée à Maisons-Alfort, qui a été le principal mécène de cette église, dont il a financé environ 80 % de la construction. Aux Franciliens désormais d'œuvrer à sa restauration ! »
« Nicolas Hulot incarne une catégorie d'hommes : ce petit pourcentage de grands séducteurs un peu prédateurs sur les bords. Ce sont des psychologies paradoxales, des hommes à femmes qui bénéficient en général d'un physique avantageux dont ils usent et abusent […] pour obtenir tout ce qu'ils veulent, parce que la plupart du temps, ça paie, et ça paie même très bien. Grisés par cette facilité […], ils prennent alors ce pli, à la moindre occasion, de recharger leurs batteries avec du sexe facile et sans lendemain – jusqu'à en devenir plus ou moins sex-addicts. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Combien de délateurs ? 27 personnes, en 2017, ont pris contact avec l'administration fiscale ; ils étaient 56, en 2018, et 71, en 2020. Selon Christine Pirès-Beaune, rapporteur socialiste, "le dispositif bénéficie d'une plus grande acceptabilité sociale". [...] En échange des informations ayant permis au fisc de récupérer cette somme de 110 millions, ils ont reçu l'équivalent de 1,5 % des droits et pénalités d'indemnité, soit 1,83 million d'euros. […] Pour attirer encore plus d'aviseurs, l'élue préconise de porter leur indemnisation "jusqu'à 15 % des droits recouvrés dans le cas d'affaires de grande importante" [...] et précise que "les éléments d'identification de l'identité de l'aviseur (fiche biographique) seront classés secret". »
« "Contrôlez et faites contrôler le passe sanitaire de tous vos clients", demande lundi Didier Chenet, affirmant avoir "encore ce week-end, personnellement constaté un relâchement" de ces contrôles. […] "Cette fois la défense de la profession ne dépend ni du Gouvernement ni de vos organisations professionnelles mais de vous !", plaide-t-il. […] "À ceux qui ne contrôlent pas le passe sanitaire de leurs clients et salariés, je vous le dis : cela n'est pas acceptable car, au-delà de vous, c'est l'ensemble de la profession que vous mettez en danger en l'exposant à une mesure de fermeture générale", affirme M. Chenet. »
« Est-il vrai qu'avoir un logement à "1,3 million d'euros" ne fait pas de vous "un riche", comme le dit Éric Zemmour ? » La question est posée par les "fact-checkers" de France Info. « Non, le possible candidat a tort », rétorque Thomas Pontillon, avec une suffisance particulièrement déplacée, étant donné qu'ici, ce ne sont pas des faits, mais des définitions qui sont en cause. Explication donnée : « Contrairement à ce que dit Éric Zemmour, être propriétaire d'un bien à 1,3 million d'euros, signifie que vous faites partie des 3% des ménages les plus riches, d'après les derniers chiffres de l'Insee, publiés l'été dernier. » Quelle ineptie ! Pas un mot sur la distinction qu'il conviendrait d'établir entre patrimoine et revenus ou niveau de vie, qui est pourtant au cœur de la controverse ! C'est absolument lamentable.
La Quadrature du Net fait du bon boulot, mais elle se fourvoie régulièrement dans des combats qui l'éloignent dans son cœur de métier. C'est encore le cas avec le soutien qu'elle apporte à cette pétition dénonçant l'empressement du Gouvernement à dissoudre des associations. Sans doute agit-il effectivement de façon arbitraire, avec ds préoccupations politiciennes. Mais le parti-pris idéologique de cette pétition rebutera bien des signataires potentiels !
« Des associations sont dissoutes par le Gouvernement au motif absurde que dénoncer une injustice ce serait justifier rétrospectivement – ou se rendre complice par avance – des actes violents, voire des actes de terrorisme, que d'autres ont commis ou commettront peut-être un jour en invoquant cette même injustice. »
« "Sous couvert de dénoncer des actes d'islamophobie", lit-on en effet dans le décret de dissolution de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, cette association "distille[rait] un message incitant à percevoir les institutions françaises comme islamophobes, alimentant ainsi un soupçon permanent de persécution religieuse de nature à attiser la haine, la violence ou la discrimination envers les non-musulmans". Faut-il souligner que l'accusation d'incitation à la discrimination envers un groupe indistinct qui serait constitué des "non musulmans" relève du non-sens ? »
« Comme dans le cas du CCIF, le décret retient aussi à charge des propos tenus par des tiers sur les réseaux sociaux concernant, par exemple, le grief d'incitation à la violence contre les forces de l'ordre. Cela suffit, aux yeux du ministre de l'intérieur, à caractériser une "stratégie" de l'association qui consisterait à susciter ces commentaires et à les maintenir ensuite "volontairement " en ligne. »
« En somme, une addition de présupposés, d'hypothèses et de supputations permet d'affirmer qu'une association "doit être regardée comme cautionnant" des propos provoquant à la violence ou à la discrimination et que cette prétendue caution suffit elle-même à caractériser des "agissements" de provocation à la violence ou à la discrimination, seuls susceptibles de justifier une dissolution. »
« Le silence qui accompagne l'enchaînement de ces mesures de dissolution est alarmant. D'abord parce qu'il peut être perçu comme un assentiment tacite et ouvrir la voie à d'autres décisions analogues. […] Se taire face à ces dissolutions et aux faux semblants de leur motivation, c'est ne pas voir que, demain, la défense d'autres causes pourra subir le même ostracisme et la même sanction. Ici, c'est le concept d'islamophobie dont on comprend qu'il devrait être banni. Mais ne nous dit-on pas aussi qu'il serait abusif, voire diffamatoire, de parler de "violences policières" ? Nous reprochera-t-on demain de dénoncer la xénophobie à l'œuvre dans les politiques migratoires au motif que c'est faire insulte à ceux qui nous gouvernent et – qui sait ? – susciter dans la population immigrée la haine de la France et des Français ? »
« Nous revendiquons le plein exercice de la liberté d'opinion, qui inclut la libre contradiction et exclut toute police des idées. Nous entendons, tout simplement, que soit respectée la liberté d'association. »
« Des associations sont dissoutes par le Gouvernement au motif absurde que dénoncer une injustice ce serait justifier rétrospectivement – ou se rendre complice par avance – des actes violents, voire des actes de terrorisme, que d'autres ont commis ou commettront peut-être un jour en invoquant cette même injustice. »
« "Sous couvert de dénoncer des actes d'islamophobie", lit-on en effet dans le décret de dissolution de la Coordination contre le racisme et l'islamophobie, cette association "distille[rait] un message incitant à percevoir les institutions françaises comme islamophobes, alimentant ainsi un soupçon permanent de persécution religieuse de nature à attiser la haine, la violence ou la discrimination envers les non-musulmans". Faut-il souligner que l'accusation d'incitation à la discrimination envers un groupe indistinct qui serait constitué des "non musulmans" relève du non-sens ? »
« Comme dans le cas du CCIF, le décret retient aussi à charge des propos tenus par des tiers sur les réseaux sociaux concernant, par exemple, le grief d'incitation à la violence contre les forces de l'ordre. Cela suffit, aux yeux du ministre de l'intérieur, à caractériser une "stratégie" de l'association qui consisterait à susciter ces commentaires et à les maintenir ensuite "volontairement " en ligne. »
« En somme, une addition de présupposés, d'hypothèses et de supputations permet d'affirmer qu'une association "doit être regardée comme cautionnant" des propos provoquant à la violence ou à la discrimination et que cette prétendue caution suffit elle-même à caractériser des "agissements" de provocation à la violence ou à la discrimination, seuls susceptibles de justifier une dissolution. »
« Le silence qui accompagne l'enchaînement de ces mesures de dissolution est alarmant. D'abord parce qu'il peut être perçu comme un assentiment tacite et ouvrir la voie à d'autres décisions analogues. […] Se taire face à ces dissolutions et aux faux semblants de leur motivation, c'est ne pas voir que, demain, la défense d'autres causes pourra subir le même ostracisme et la même sanction. Ici, c'est le concept d'islamophobie dont on comprend qu'il devrait être banni. Mais ne nous dit-on pas aussi qu'il serait abusif, voire diffamatoire, de parler de "violences policières" ? Nous reprochera-t-on demain de dénoncer la xénophobie à l'œuvre dans les politiques migratoires au motif que c'est faire insulte à ceux qui nous gouvernent et – qui sait ? – susciter dans la population immigrée la haine de la France et des Français ? »
« Nous revendiquons le plein exercice de la liberté d'opinion, qui inclut la libre contradiction et exclut toute police des idées. Nous entendons, tout simplement, que soit respectée la liberté d'association. »
« "She/her", "he/him", "they/them" : des travailleurs anglophones de tous les domaines accolent aujourd'hui à leur signature courriel ou à leur profil Linkedin les pronoms avec lesquels ils souhaitent que l'on s'adresse à eux. Vous l'avez peut-être également vu en français ("il/lui", "elle/elle" ou les différentes variations utilisant des pronoms neutres, comme "iel"). »
« Signe que la tendance prend de l'ampleur, les utilisateurs du réseau professionnel LinkeiIn peuvent depuis quelques mois définir leurs pronoms. L'option facultative est offerte dans cinq pays, dont le Canada. À Montréal, Ubisoft incite aussi l'ensemble de son personnel à ajouter ses pronoms. "Il n'y a pas d'obligation, mais on encourage fortement les gens à le faire, parce qu'on pense que c'est un pas vers un milieu de travail plus inclusif", explique la conseillère en communications internes Laurane Guilbaud, qui a piloté l'initiative pour le studio de jeux vidéos. »
« Préciser ses pronoms ouvre avant tout le dialogue, souligne Florence Gagnon. "Énormément d'alliés le font pour montrer à leurs collègues et à leurs clients leur ouverture, et pour les encourager à faire part de ce qu'ils vivent." »
« La professeure Caterine Bourassa-Dansereau, du Département de communication sociale et publique de l'UQAM, remarque quant à elle que la pandémie et les confinements qui en ont découlé auront étonnamment fait avancer la question, grâce au champ réservé à l'usage des pronoms dans le profil de Zoom. »
« "Mégenrer […] constamment quelqu'un qui ne se reconnaît pas dans les pronoms classiques est un rappel douloureux de la dissonance entre la façon dont la personne se voit et la façon dont elle est perçue. Si elle doit toujours réfléchir à la meilleure manière de corriger poliment ses collègues, ça lui demande de l'énergie et ça empiète sur son rendement", soulève Mouhamadou Sanni Yaya, professeur au Département des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). »
« Mouhamadou Sanni Yaya est convaincu que la pratique fera boule de neige de toute façon. "C'est un phénomène contagieux. Au fur et à mesure que les gens prennent conscience des effets pervers de mégenrer, ils y adhèrent. Ce n'est donc qu'une question de temps". »
« Signe que la tendance prend de l'ampleur, les utilisateurs du réseau professionnel LinkeiIn peuvent depuis quelques mois définir leurs pronoms. L'option facultative est offerte dans cinq pays, dont le Canada. À Montréal, Ubisoft incite aussi l'ensemble de son personnel à ajouter ses pronoms. "Il n'y a pas d'obligation, mais on encourage fortement les gens à le faire, parce qu'on pense que c'est un pas vers un milieu de travail plus inclusif", explique la conseillère en communications internes Laurane Guilbaud, qui a piloté l'initiative pour le studio de jeux vidéos. »
« Préciser ses pronoms ouvre avant tout le dialogue, souligne Florence Gagnon. "Énormément d'alliés le font pour montrer à leurs collègues et à leurs clients leur ouverture, et pour les encourager à faire part de ce qu'ils vivent." »
« La professeure Caterine Bourassa-Dansereau, du Département de communication sociale et publique de l'UQAM, remarque quant à elle que la pandémie et les confinements qui en ont découlé auront étonnamment fait avancer la question, grâce au champ réservé à l'usage des pronoms dans le profil de Zoom. »
« "Mégenrer […] constamment quelqu'un qui ne se reconnaît pas dans les pronoms classiques est un rappel douloureux de la dissonance entre la façon dont la personne se voit et la façon dont elle est perçue. Si elle doit toujours réfléchir à la meilleure manière de corriger poliment ses collègues, ça lui demande de l'énergie et ça empiète sur son rendement", soulève Mouhamadou Sanni Yaya, professeur au Département des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). »
« Mouhamadou Sanni Yaya est convaincu que la pratique fera boule de neige de toute façon. "C'est un phénomène contagieux. Au fur et à mesure que les gens prennent conscience des effets pervers de mégenrer, ils y adhèrent. Ce n'est donc qu'une question de temps". »
« Que l'on dise que potentiellement "on peut dire iel parce que ça vient enrichir la langue et c'est un pronom neutre", pourquoi c'est si choquant? » La question est posée par Élisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances (telles sont effectivement ses responsabilités officielles).
De son point de vue, cet ajout à l'édition numérique du Robert constitue « un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom ». Et de conclure : « Je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n'ont pas envie de l'utiliser.. »
C'est oublier la fonction même de la langue : la façon dont vous vous exprimez s'impose à celui auquel vous vous adressez, quelle que soit la façon dont il vous répond. Et cela en dit long sur les mentalités qui gangrènent nos élites, inspirées par une sorte d'individualisme forcené, teinté de communautarisme, qui promeuvent une société de plus en plus fractionnée.
De son point de vue, cet ajout à l'édition numérique du Robert constitue « un progrès pour les personnes qui ont envie de se reconnaître dans ce pronom ». Et de conclure : « Je ne vois pas ce que ça enlève à ceux qui n'ont pas envie de l'utiliser.. »
C'est oublier la fonction même de la langue : la façon dont vous vous exprimez s'impose à celui auquel vous vous adressez, quelle que soit la façon dont il vous répond. Et cela en dit long sur les mentalités qui gangrènent nos élites, inspirées par une sorte d'individualisme forcené, teinté de communautarisme, qui promeuvent une société de plus en plus fractionnée.
« Un couple d'hommes parents d'un enfant né par GPA aux États-Unis s'était vu refuser la prime de naissance par la CAF, ne pouvant présenter de certificat de grossesse. Ils avaient ainsi porté l'affaire devant la Justice du Haut-Rhin en septembre dernier, s'estimant discriminés. Cette dernière n'a cependant pas été sensible aux arguments du couple, qui a été débouté ce 15 novembre par le tribunal de Mulhouse. »
« Le livre, c'est un objet qui n'a pas d'obsolescence programmée », est-il annoncé dans ce lien. Est-ce que c'est vraiment le cas ?
D'abord, les livres s'abîment ; surtout les livres de poche, parfois assimilés pour cette raison à des produits jetables, ce qui renvoie ) une acception large (et très discutable) de l’obsolescence programmée.
Ensuite, selon les sujets qu(ils traitent, ils peuvent bel et bien devenir obsolète, dépassés.
Enfin, dans le cas des livres scolaires, cette obsolescence est carrément planifiée par les pouvoirs publics. N'est-ce pas, précisément, ce que préconisait Benrard London, auquel on attribue couramment (certes à tort) la paternité de de l'obsolescence programmée ?
D'abord, les livres s'abîment ; surtout les livres de poche, parfois assimilés pour cette raison à des produits jetables, ce qui renvoie ) une acception large (et très discutable) de l’obsolescence programmée.
Ensuite, selon les sujets qu(ils traitent, ils peuvent bel et bien devenir obsolète, dépassés.
Enfin, dans le cas des livres scolaires, cette obsolescence est carrément planifiée par les pouvoirs publics. N'est-ce pas, précisément, ce que préconisait Benrard London, auquel on attribue couramment (certes à tort) la paternité de de l'obsolescence programmée ?
« La ville de Bordeaux vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles, une "mesure de protection" que le maire écologiste Pierre Hurmic souhaite étendre autour des crèches, collèges et lycées dans un deuxième temps. […] L'arrêté municipal signé mercredi prévoit l'interdiction de la cigarette dans un périmètre de 50 mètres autour de l'entrée des écoles de la ville, de 7 heures à 19 heures. […] Dans un deuxième temps, la municipalité souhaite étendre la mesure aux crêches et aux établissements de petite enfance, puis aux collèges et lycées, en concertation avec le Département et la Région. […] Pour les parents et autres adultes contrevenants, il leur en coûtera théoriquement 11 euros, mais dans un premier temps, le maire "espère éviter les amendes". "C'est une mesure à visée surtout pédagogique", a-t-il ajouté. » Un mesure « pédagogique » ? On ne compte plus les fois o ce terme est galvaudé.
« Pour l'heure, Leroy Merlin et Boulanger utilisent Circular X. Le premier pour le petit outillage, le second teste dans son magasin d'Englos, dans le Nord, une offre de seconde vie autour des lave-linge, robots cuiseurs, consoles de jeux, smartphones... […] Cette nouvelle activité devrait fournir aussi de nouveaux revenus à Recommerce, le modèle économique étant fondé sur une commission sur le montant des transactions réalisées. »
« Il existe, depuis le XXe siècle, certaines méthodes afin de forcer à la surconsommation », affirme Valentine Costantini, le 29 octobre 2021, sur le site Actualitté, manifestement inspirée par la lecture d'un ouvrage intitulé Pour une écologie du 99% – 20 mythes à déboulonner sur le capitalisme.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
Parmi ces méthodes, poursuit-elle, il y a « ce que Theurillat-Cloutier décrit comme le "sabotage" des produits, avec une notion connue de beaucoup : celle de l'obsolescence programmée ». Au moins en propose-t-elle une définition sans ambiguïté.
« Cette technique n'a […] rien de nouveau, et existe dans tous les secteurs », affirme-t-elle ensuite.
Cette conviction n'a jamais été étayée, mais cet article en illustre tout l'intérêt : laisser penser que « le problème de la surconsommation ne dépend que très peu des choix des consommateurs eux-mêmes ».
Le message est effectivement très clair : selon Valentine Costantini et, vraisemblablement, selon les auteurs du livre cité, « la culpabilité environnementale doit changer de camp : ce sont les entreprises capitalistes qui prennent les grandes décisions économiques, pas les consommateurs ». Dont acte.
« Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, s'est dit opposé lundi [8 novembre 2021] à une régulation des réseaux sociaux. […] "Je crois qu'il faut faire attention à ce qu'il n'y ait pas de régulation, que l'on fasse confiance au citoyen et que l'on s'auto-contrôle", a déclaré le dirigeant de gauche lors de sa conférence de presse quotidienne, interrogé précisément sur le cas de Facebook. […] "Je suis pour qu'il n'y ait pas de censure, pour que personne ne voie sa liberté d'expression limitée, même que les excès soient acceptés, je préfère cela à la censure", a défendu le chef de l'État qui compte 8,2 millions d'abonnés sur Twitter et 7,7 millions d'amis Facebook. "Une entreprise économique, aussi puissante soit-elle […] ne peut faire taire le président d'un pays, cela ne se peut pas, c'est une atteinte, une attaque contre la liberté", a répété le président mexicain. »
« "Tu ne le portes plus ? Vends-le !", martèle à la télévision le slogan de Vinted, l'une des plus grandes plates-formes en ligne qui permet de revendre des vêtements et des accessoires de mode d'occasion. "Si tu ne le portes plus, garde-le !" préconise, au contraire, provocateur, Patrice Duchemin, sociologue de la consommation. Car, selon lui, le développement du marché de la seconde main entraîne de la surconsommation. C'est ce que montre d'ailleurs un sondage exclusif Kantar-CMI-Marianne réalisé en septembre auprès de cinq cents personnes âgées de vingt-cinq à soixante-cinq ans. »
Mais en France, le malus va faire vraiment très mal, condamnant cette voiture à une diffusion confidentielle.
« Le plaisir authentique de conduire devient de plus en plus rare. Ou il est inabordable. Ceux qui adorent la Mazda MX-5 mais mais manque d'espace et de performances apprécieront le GR 86. Une voiture analogique à l'ère numérique. On l'aime malgré, ou peut-être à cause de son caractère sauvage. Merci, Toyota ! »
« Le plaisir authentique de conduire devient de plus en plus rare. Ou il est inabordable. Ceux qui adorent la Mazda MX-5 mais mais manque d'espace et de performances apprécieront le GR 86. Une voiture analogique à l'ère numérique. On l'aime malgré, ou peut-être à cause de son caractère sauvage. Merci, Toyota ! »
« Elle n'a rien d'un SUV et exalte au contraire la sportivité et l'élégance des berlines traditionnelles, son style n'a recours à aucun effet baroque et alambiqué. […] La Tesla Model 3 ne coche aucune case du cahier des charges que continue à s'imposer la majorité des constructeurs dans une surenchère pathétique. […] Alors que tous les créateurs rivalisent d'effets de manche, que les stylistes inventent des guirlandes lumineuses de plus en plus kitsch, tailladent leurs carrosseries de plis et déstructurent les volumes, la Tesla Model 3 affiche des lignes simples, logiques, fluides. Elle n'a pas besoin de calandre donc on ne lui en colle pas une fausse. Ses surfaces sont lisses comme un galet. Les flancs sont joliment sculptés, juste assez pour capter les nuances et les lumières. Pas une balafre, pas une cassure, pas de pli intempestif, pas de scarification comme sur ces réalisations de ces designers qui dupliquent et répètent en oubliant les subtilités. Le profil de la Tesla est élancé, surbaissé, filant naturellement. Autour des projecteurs, point de strass ni de boules à facettes comme c'est devenu la règle chez les concurrents.[…] Par charité, on ne citera pas la multitude des constructeurs qui ont oublié cette toute simple. On ne voudrait pas se fâcher avec Toyota, BMW, DS, Hyundai, Peugeot et beaucoup d'autres. »
« Précurseur avec sa Corolla H2, Toyota s'est associée à d'autres constructeurs pour développer une offre de moteurs à combustion hydrogène. Lancée le 13 novembre dernier, cette nouvelle coalition associe Toyota à quatre autres poids lourds de l'industrie japonaise : Mazda, Subaru, Kawazaki et Yamaha. […] Kawasaki et Yamaha comptent notamment travailler sur le développement de moteurs à hydrogène à destination des motos. "Le carbone est l'ennemi, pas les moteurs à combustion interne. Nous avons besoin de solutions diversifiées, c'est la voie à suivre pour atteindre la neutralité carbone" a récemment déclaré Akio Toyoda, P-DG de Toyota. »
« Dans un tweet, Jim Banks a mégenré Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé de l'administration Biden depuis le mois de mars. […] En début de semaine dernière, Rachel Levine a été nommée au titre "d'amiral" du service de santé publique des États-Unis, dont les membres portent des uniformes sans être militaires. Il s'agit de la plus haute fonction jamais atteinte par une personne transgenre dans l'administration américaine. »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« Vos appareils électroniques sont-ils obsolètes de plus en plus rapidement ? » La question est intéressante, mais, en dépit de son titre, cet article, publié sur le site The Conversation le 20 octobre 2021, n'y répond absolument pas.
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?
Évoquant l'« obsolescence programmée », Delphine Billouard-Fuentes affirme que celle-ci « peut revêtir de multiples facettes ». À ce titre, ce qui est assez original et aussi très pertinent selon nous, elle mentionne « l'obsolescence écologique, qui a vu le jour ces dernières années » : « certaines entreprises incitent les consommateurs à changer un produit en état de fonctionnement par un nouveau produit qui serait plus économe en énergie ». Certaines entreprises, et surtout les pouvoirs publics, avec les restrictions de circulation imposées à de plus en plus d'automobiles !
« Officiellement », explique-t-elle, « l'obsolescence programmée est apparue suite à la crise économique de 1929 : Bernard London, un courtier new-yorkais, propose, alors de déterminer une durée de vie pour les produits afin d'en faciliter le renouvellement ». « Officiellement » ? On ignorait qu'une autorité était chargée d'établir cette histoire ! Toutefois, nuance-t-elle, « il ne s'agit pas précisément d'obsolescence programmée, mais plutôt d'"obsolescence planifiée" ». Effectivement.
« Bien que cette proposition n'ait pas été mise en œuvre », poursuit-elle, « elle a contribué à l'acceptation de l'obsolescence programmée, démontrant ses atouts économiques et sociaux ». Sur quoi s'appuie-t-elle pour l'affirmer ? Il semblerait, au contraire, que ce livre n'ait reçu aucun écho à l'époque de sa publication. Par ailleurs, en 1850, Frédéric Bastiat rétorquait déjà aux sophistes que « destruction n'est pas profit », signe que London avait très certainement de nombreux prédécesseurs.
Selon Delphine Billouard-Fuentes, « le premier exemple d'obsolescence programmée » remonterait à 1924, quand « les principaux fabricants d'ampoules mondiaux se sont réunis secrètement, créant le premier cartel mondial ». Si l'existence de ce cartel est bien documentée, il semblerait que la mise en œuvre d'une politique d'obsolescence programmée, sous son égide, n'ait, en revanche, jamais été prouvée. Par ailleurs, le fait qu'« une ampoule fonctionne depuis 1901 dans la caserne de pompiers de Livermore en Californie » est, une fois de plus, mal interprété. Aussi rappellerons-nous à nouveau que cette ampoule n'émet qu'une faible lueur au prix d'une consommation électrique très importante. Et que pour cette raison, il n'y aurait aucun intérêt à continuer à fabriquer des pdouits de ce type.
« Depuis cette époque », déplore encore l'auteur de cet article, « l'obsolescence programmée est omniprésente dans le monde économique ». Delphine Billouard-Fuente se montre toutefois incapable d'étayer sa conviction. Certes, souligne-t-elle, « la législation française considère l'obsolescence programmée comme un délit » ; « mais la preuve de ce délit est presque impossible à établir ». On aimerait bien savoir pourquoi ! Régulièrement, des cartels sont démantelés, des lanceurs d'alerte prennent la parole, des scandales éclatent… Pourquoi l'omerta régnerait-elle si particulièrement sur l'obsolescence programmée… dont Delphine Billouard-Fuentes nous assure pourtant qu'elle est « ominpéresente » ?
« Certains parents d'élèves ne l'ont pas vu d'un bon œil : une école d'Édimbourg a demandé à ses élèves, garçons et filles, de venir en jupe "pour promouvoir l'égalité". L'affaire a été révélée par le Daily Mail, qui a notamment cité des réactions de parents d'élèves choqués. […] 'école s'est quant à elle défendue en affirmant vouloir être une "école inclusive" et "promouvoir l'égalité". "Nous tenons à dire que les vêtements n'ont pas de genre et que nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous l'entendons", ont quant à eux écrit les professeurs aux parents d'élèves. De son côté, le conseil municipal d'Édimbourg a déclaré que les élèves qui ne voulaient pas se soumettre à cette injonction étaient libres de l'ignorer. »
Jacques Bainville ? « C'est un véritable intellectuel de son temps. À sa mort en 1936, un an après son élection à l'Académie française, rares sont les bibliothèques où il ne figure pas. » Cela commence sans malveillance. « Mais quel rapport avec des "prophéties" ? Elles ne viennent finalement que d'une seule œuvre, Les Conséquences politiques de la paix, parue en 1920. » Cette fois, le ton est donné ! « Ce livre lui donne un crédit incroyable encore jusqu'à maintenant. Finalement, ce crédit rejaillit sur toute son œuvre. » Ce que regrettent manifestement Louis Garrande et Frédéric Potier, les collaborateurs de la Fondation Jean Jaurès.
En effet, de leur point de vue : « Le reste de l'œuvre de Jacques Bainville – pour ce qui relève de ses ouvrages sur l'histoire de France, qui sont les plus vendus encore aujourd'hui – est à prendre avec des pincettes. Déjà en 1929, concernant son Histoire de France, Jean-Rémy Palanque écrivait que "les idées historiques de M. Bainville sont des idées politiques." Mais la chose politique travestie en histoire est dangereuse, car seul l'œil de l'initié peut la démasquer. » Incontestablement, Bainville mettait les faits en perspective, et son regard sur l'histoire est indissociable de ses convictions politiques. Implicitement, cependant les auteurs semblent considérer qu'ils existe, à l'opposé, des historiens qui aborderaient leur matière avec une objectivité absolue, comme des mathématiciens maniant des chiffres… Naïveté, mauvaise foi ?
« Bainville n'a pas la réputation d'un personnage particulièrement sulfureux. […] L'école de la droite contemporaine met en avant la singularité de l'intellectuel au sein de l'Action française et le fait qu'il n'était pas antisémite. On peut noter que cette réception contemporaine de Jacques Bainville est passée par quelques filtres. Tout d'abord, la défense de Jacques Bainville quant à son antisémitisme est précaire : rien ne permet de dire qu'il ne l'était pas. » Lire une chose pareille, sur le site d'une institution qui s'honore de lutter contre le conspirationnisme, c'est ahurissant ! Inversion de la charge de la preuve. Procédé typiquement complotiste. Comme s'il était possible de démontrer qu'un individu n'a jamais pensé ceci ou cela….
La preuve de son antisémitisme, susceptible de le rendre infréquentable, on prétend malgré tout nous l'apporter juste après, à la faveur d'un numéro d'équilibriste dont la répétition suffirait à discréditer nombre de personnalités : « En revanche, certains de ses mots nous permettent de penser qu'il pouvait l'être. Dans Le Vieil Utopiste, paru en 1927, Jacques Bainville écrit à propos de l'écrivain allemand Heinrich Heine que son style est teinté par "la grande impureté de son sang, c'est la névrose juive qui fait de Henri Heine un poète malsain, un poète à déconseiller et à éviter". Dans l'absolu de l'antisémitisme (on l'est ou on ne l'est pas), ça n'a pas de sens de dire que Bainville était moins antisémite que Maurras, même si l'on peut dire qu'ils ne l'exprimaient pas avec la même virulence. Certes, ce n'est pas une dominante de son œuvre comme dans celle de Maurras, mais présenter Jacques Bainville comme un non-antisémite avéré est, sauf preuve du contraire, un mensonge. »
La suite cherche à mettre en cohérence des constats épars. Ce qui reflète surtout les préoccupatiosn des auteurs, avec l'importance qu'ils accordent aux propos de Zemmour sur Pétain, et leur volonté d'y déceler une sorte de sens caché. De quoi faire écho, à nouveau, aux mentalités complotistes ? « Il est intéressant de relever un lien entre les thèses politiques défendues par Jacques Bainville et celles défendues par Éric Zemmour. Le royaliste souhaite un retour à la royauté car l'Action française juge que la bonne tenue de la France est liée à un pouvoir fort, continu […], central, incarné par la personne du roi. […] Zemmour partage cette vision des choses. […] Aussi, lorsqu'il défend la mémoire de Pétain, d'une façon ou d'une autre, il défend la figure qui, pour les royalistes de la collaboration, est celle d'un Pétain presque royal. »
Enfin, le dernier point abordé traduit une incompréhension de ce que sont la démocratie et la monarchie aux yeux de l'AF (à tort ou à raison, là n'est pas la question) : « L'Action française sait pertinemment qu'au XXe siècle, un retour à la monarchie d'Ancien Régime serait difficile à instaurer. En revanche, un régime présidentiel autoritaire, non élu et sans contre-pouvoirs serait une forme de monarchie contemporaine. D'un point de vue philosophique et politique, Zemmour partage cette vision puisqu'il refuse la recherche du consensus démocratique et qu'il veut gouverner uniquement pour sa majorité. » Par définition, la démocratie n'est-elle pas censée conférer le pouvoir à la majorité ? De plus, pour ses détracteurs, du moins prou ses détracteurs d'AF, il existe un bien commun qui transcende les intérêts particuliers, et qui ne saurait être identifié à la faveur d'un vote majoritaire ; c'est parce que la monarchie est censée mieux le servir qu'elle est plébiscitée.
Terminons avec la conclusion, sans commentaire, simplement pour mémoire : « Finalement, force est de constater que Zemmour fait référence à Bainville comme à un modèle à suivre. Néanmoins, il semble pertinent de se poser la question : quel modèle ? Celui d'un journaliste mort il y a quatre-vingts ans, historien douteux, antisémite discret. La réception contemporaine de Bainville tend à aseptiser sa mémoire sulfureuse pour n'en garder que cet adage : en 1919, Bainville avait raison. Il a tout prévu, rien n'a été fait (pas même par l'Action française), la guerre a eu lieu et on oublie la collaboration enthousiasmée de Charles Maurras. Zemmour, en s'identifiant à Bainville, fait deux choses : il s'arroge le crédit de celui qui a prédit dans une seule de ses œuvres la Seconde Guerre mondiale, mettant tout le reste de son œuvre sur le même plan ; ensuite, il se présente comme un prophète du déclin de la France, comparant ce déclin supposé au drame humain, réel, dramatique, qu'a été la Seconde Guerre mondiale. »
En effet, de leur point de vue : « Le reste de l'œuvre de Jacques Bainville – pour ce qui relève de ses ouvrages sur l'histoire de France, qui sont les plus vendus encore aujourd'hui – est à prendre avec des pincettes. Déjà en 1929, concernant son Histoire de France, Jean-Rémy Palanque écrivait que "les idées historiques de M. Bainville sont des idées politiques." Mais la chose politique travestie en histoire est dangereuse, car seul l'œil de l'initié peut la démasquer. » Incontestablement, Bainville mettait les faits en perspective, et son regard sur l'histoire est indissociable de ses convictions politiques. Implicitement, cependant les auteurs semblent considérer qu'ils existe, à l'opposé, des historiens qui aborderaient leur matière avec une objectivité absolue, comme des mathématiciens maniant des chiffres… Naïveté, mauvaise foi ?
« Bainville n'a pas la réputation d'un personnage particulièrement sulfureux. […] L'école de la droite contemporaine met en avant la singularité de l'intellectuel au sein de l'Action française et le fait qu'il n'était pas antisémite. On peut noter que cette réception contemporaine de Jacques Bainville est passée par quelques filtres. Tout d'abord, la défense de Jacques Bainville quant à son antisémitisme est précaire : rien ne permet de dire qu'il ne l'était pas. » Lire une chose pareille, sur le site d'une institution qui s'honore de lutter contre le conspirationnisme, c'est ahurissant ! Inversion de la charge de la preuve. Procédé typiquement complotiste. Comme s'il était possible de démontrer qu'un individu n'a jamais pensé ceci ou cela….
La preuve de son antisémitisme, susceptible de le rendre infréquentable, on prétend malgré tout nous l'apporter juste après, à la faveur d'un numéro d'équilibriste dont la répétition suffirait à discréditer nombre de personnalités : « En revanche, certains de ses mots nous permettent de penser qu'il pouvait l'être. Dans Le Vieil Utopiste, paru en 1927, Jacques Bainville écrit à propos de l'écrivain allemand Heinrich Heine que son style est teinté par "la grande impureté de son sang, c'est la névrose juive qui fait de Henri Heine un poète malsain, un poète à déconseiller et à éviter". Dans l'absolu de l'antisémitisme (on l'est ou on ne l'est pas), ça n'a pas de sens de dire que Bainville était moins antisémite que Maurras, même si l'on peut dire qu'ils ne l'exprimaient pas avec la même virulence. Certes, ce n'est pas une dominante de son œuvre comme dans celle de Maurras, mais présenter Jacques Bainville comme un non-antisémite avéré est, sauf preuve du contraire, un mensonge. »
La suite cherche à mettre en cohérence des constats épars. Ce qui reflète surtout les préoccupatiosn des auteurs, avec l'importance qu'ils accordent aux propos de Zemmour sur Pétain, et leur volonté d'y déceler une sorte de sens caché. De quoi faire écho, à nouveau, aux mentalités complotistes ? « Il est intéressant de relever un lien entre les thèses politiques défendues par Jacques Bainville et celles défendues par Éric Zemmour. Le royaliste souhaite un retour à la royauté car l'Action française juge que la bonne tenue de la France est liée à un pouvoir fort, continu […], central, incarné par la personne du roi. […] Zemmour partage cette vision des choses. […] Aussi, lorsqu'il défend la mémoire de Pétain, d'une façon ou d'une autre, il défend la figure qui, pour les royalistes de la collaboration, est celle d'un Pétain presque royal. »
Enfin, le dernier point abordé traduit une incompréhension de ce que sont la démocratie et la monarchie aux yeux de l'AF (à tort ou à raison, là n'est pas la question) : « L'Action française sait pertinemment qu'au XXe siècle, un retour à la monarchie d'Ancien Régime serait difficile à instaurer. En revanche, un régime présidentiel autoritaire, non élu et sans contre-pouvoirs serait une forme de monarchie contemporaine. D'un point de vue philosophique et politique, Zemmour partage cette vision puisqu'il refuse la recherche du consensus démocratique et qu'il veut gouverner uniquement pour sa majorité. » Par définition, la démocratie n'est-elle pas censée conférer le pouvoir à la majorité ? De plus, pour ses détracteurs, du moins prou ses détracteurs d'AF, il existe un bien commun qui transcende les intérêts particuliers, et qui ne saurait être identifié à la faveur d'un vote majoritaire ; c'est parce que la monarchie est censée mieux le servir qu'elle est plébiscitée.
Terminons avec la conclusion, sans commentaire, simplement pour mémoire : « Finalement, force est de constater que Zemmour fait référence à Bainville comme à un modèle à suivre. Néanmoins, il semble pertinent de se poser la question : quel modèle ? Celui d'un journaliste mort il y a quatre-vingts ans, historien douteux, antisémite discret. La réception contemporaine de Bainville tend à aseptiser sa mémoire sulfureuse pour n'en garder que cet adage : en 1919, Bainville avait raison. Il a tout prévu, rien n'a été fait (pas même par l'Action française), la guerre a eu lieu et on oublie la collaboration enthousiasmée de Charles Maurras. Zemmour, en s'identifiant à Bainville, fait deux choses : il s'arroge le crédit de celui qui a prédit dans une seule de ses œuvres la Seconde Guerre mondiale, mettant tout le reste de son œuvre sur le même plan ; ensuite, il se présente comme un prophète du déclin de la France, comparant ce déclin supposé au drame humain, réel, dramatique, qu'a été la Seconde Guerre mondiale. »
« "Nos démocraties sont soumises à des vents mauvais, à une forme de négation de l'histoire et de ses heures les plus sombres, presque pour effacer notre responsabilité", a-t-elle déploré après une visite du mémorial d'Oradour, où 643 personnes furent massacrées le 10 juin 1944 par la division allemande SS Das Reich. "Si nous ne sommes pas vigilants, si on laisse l'histoire faire son travail d'oubli, d'amnésie, alors tout est possible", a-t-elle alerté face à la presse, estimant que "soit par lâcheté, soit par manque de courage", "tout peut se reproduire". […] "Quand un candidat se permet de dire que le maréchal Pétain et le général de Gaulle c'est la même chose: oui, il y a un vrai risque", a-t-elle abondé plus tard lors d'une conférence de presse, visant directement le candidat putatif d'extrême droite Éric Zemmour. »
Reste que dénoncer des « vents mauvais », a fortiori en pareille circonstance, cela fait forcément écho au discours prononcé en 1941 par le maréchal Pétain : « De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines, un vent mauvais. » Anne Hidalgo et son équipe n'étant pas suspects, à nos yeux, d'avoir voulu commettre une provocation, la conclusion s'impose : ce discours de Pétain, pourtant très connu, ils ne l'ont vraisemblablement jamais lu, ni entendu. Et sans doute ne sont-ils pas les seuls à méconnaître l'historie qu'ils instrumentalisent à des fins politiciennes. Si tel n'était pas le cas, à vrai dire, on n'attaquerait pas si volontiers Zemmour sur ce point !
Reste que dénoncer des « vents mauvais », a fortiori en pareille circonstance, cela fait forcément écho au discours prononcé en 1941 par le maréchal Pétain : « De plusieurs régions de France, je sens se lever depuis quelques semaines, un vent mauvais. » Anne Hidalgo et son équipe n'étant pas suspects, à nos yeux, d'avoir voulu commettre une provocation, la conclusion s'impose : ce discours de Pétain, pourtant très connu, ils ne l'ont vraisemblablement jamais lu, ni entendu. Et sans doute ne sont-ils pas les seuls à méconnaître l'historie qu'ils instrumentalisent à des fins politiciennes. Si tel n'était pas le cas, à vrai dire, on n'attaquerait pas si volontiers Zemmour sur ce point !
Citation extraite de "Par amour, par pitié", chanson interprétée en 1966 par Sylvie Vartan, avec les paroles de Gilles Thibaut sur une musique de Jean Renard.
« Avec une capacité de résistance à la chaleur pouvant atteindre les 1000 degrés Celsius et une durée dans le temps estimée à plusieurs milliards d'années, ce petit système pourrait servir d'archive pour la survie des créations humaines dans le futur. Certains professionnels pourraient également voir d'un très bon œil ce type de technologie. Pour faire des images miroir de leurs données, figées dans le temps, mais extrêmement robustes. »
Selon Thomas Sowell, « la question la plus fondamentale n'est pas de savoir ce qui est le mieux, mais qui doit décider de ce qui est le mieux ». Et pour y répondre, peut-être faut-il mentionner cette conviction exprimée par Milton Friedman : « Personne ne dépense l'argent d'autrui aussi soigneusement qu'il dépense le sien. Personne n'utilise les ressources de quelqu'un d'autre aussi soigneusement qu'il utilise les siennes. Donc, si vous voulez de l'efficience et de l'efficacité, si vous voulez que les connaissances soient correctement utilisées, vous devez le faire par le biais de la propriété privée. »
« C'est […] une spécificité de la Renault : contrairement à la Volkswagen, à la Kia EV6 ou à la Hyundai Ioniq 5 notamment, elle a choisi d'avoir le moteur à l'avant, et donc d'être une traction. L'explication principale ? Cette position permet d'atteindre l'objectif n° 1 de Renault : que la Mégane soit la voiture la plus légère de sa catégorie. Ce choix permettrait en effet de réduire la quantité de câblage et autres éléments qui traverseraient la plateforme de part en part si le moteur était à l'arrière. À cela s'ajoute une plateforme renforcée qui permet d'alléger le reste du châssis, des panneaux de carrosserie en alu et en composite, et un moteur électrique lui-même plus léger que celui de la Zoé. Et le résultat est là : avec un poids annoncé de 1 624 kg (pour la version à petite batterie vraisemblablement), la Mégane est près de 400 kg plus légère que les Kia et Hyundai. Celles-ci sont certes bien plus imposantes, mais même la Volkswagen ID.3, dont les dimensions sont très proches de celles de la française, s'incline pour 200 kg. Bref, la mission est accomplie, la Mégane E-Tech Electric affichant presque un poids de voiture essence. »
« Sur la route, cette relative légèreté offre un sentiment de "normalité" inhabituel dans une électrique, au point que nous avions souvent l'impression de conduire une voiture essence. Le confort général aussi est très "normal" selon les standards Renault. Comprenez"d'excellent niveau" ! Et cela change de la plupart des compactes électriques, qui cherchent à stabiliser leur imposante masse en virage au moyen de suspensions plutôt dures, voire exagérément dures. »
« Mais toute médaille a son revers. […] Le fait d'avoir à l'avant un moteur électrique qui donne tout son couple tout de suite a mis en évidence de sérieux soucis de motricité. La malchance (pour Renault) a en effet voulu que nous découvrions la voiture sous la pluie, donc sur route glissante. Et même si votre serviteur n'est certes pas le plus patient des conducteurs, avoir une auto qui, au démarrage, cherche son adhérence pendant quelques secondes, cela fait bizarre. Après quoi, l'antipatinage intervient enfin, mais sans grande finesse, ce qui produit de désagréables à-coups. Plus loin, au moment de négocier un rond-point, ce sont les difficultés du train avant lors des changements d'appuis qui se sont manifestés, ce qui a braqué les projecteurs sur un ESP qui, lui aussi, avait grandement besoin d'un meilleur calibrage. Mais les ingénieurs sont heureusement conscients de ces problèmes, et nous assurent y avoir remédié sur leurs derniers véhicules de développement, en travaillant justement sur l'antipatinage et l'ESP. »
À noter, par ailleurs :
« Renault n'offre pas la possibilité de recharge ultra-rapide 800 volts proposée sur les nouvelles Hyundai Ioniq 5 et Kia EV6. Mais la marque française assure qu'au final et vu l'état du réseau de charge actuel, le résultat sur long parcours sera équivalent, notamment grâce au système de refroidissement des batteries, qui serait très performant sur Mégane et permettrait donc de charger rapidement "à chaud", un point trop souvent négligé. »
« Sur la route, cette relative légèreté offre un sentiment de "normalité" inhabituel dans une électrique, au point que nous avions souvent l'impression de conduire une voiture essence. Le confort général aussi est très "normal" selon les standards Renault. Comprenez"d'excellent niveau" ! Et cela change de la plupart des compactes électriques, qui cherchent à stabiliser leur imposante masse en virage au moyen de suspensions plutôt dures, voire exagérément dures. »
« Mais toute médaille a son revers. […] Le fait d'avoir à l'avant un moteur électrique qui donne tout son couple tout de suite a mis en évidence de sérieux soucis de motricité. La malchance (pour Renault) a en effet voulu que nous découvrions la voiture sous la pluie, donc sur route glissante. Et même si votre serviteur n'est certes pas le plus patient des conducteurs, avoir une auto qui, au démarrage, cherche son adhérence pendant quelques secondes, cela fait bizarre. Après quoi, l'antipatinage intervient enfin, mais sans grande finesse, ce qui produit de désagréables à-coups. Plus loin, au moment de négocier un rond-point, ce sont les difficultés du train avant lors des changements d'appuis qui se sont manifestés, ce qui a braqué les projecteurs sur un ESP qui, lui aussi, avait grandement besoin d'un meilleur calibrage. Mais les ingénieurs sont heureusement conscients de ces problèmes, et nous assurent y avoir remédié sur leurs derniers véhicules de développement, en travaillant justement sur l'antipatinage et l'ESP. »
À noter, par ailleurs :
« Renault n'offre pas la possibilité de recharge ultra-rapide 800 volts proposée sur les nouvelles Hyundai Ioniq 5 et Kia EV6. Mais la marque française assure qu'au final et vu l'état du réseau de charge actuel, le résultat sur long parcours sera équivalent, notamment grâce au système de refroidissement des batteries, qui serait très performant sur Mégane et permettrait donc de charger rapidement "à chaud", un point trop souvent négligé. »
« La première version, de 1978, avait été réalisée dans de mauvaises conditions et cela avait entraîné une série d'incompréhensions et de contresens dans le texte. […] Le premier traducteur avait assimilé les "Firstborn" à des humains, alors que le terme désigne des elfes, appelés "Premiers-nés". Ainsi le sens de chapitres entiers pouvait nous échapper à cause de cette inexactitude. Une autre erreur grossière, le "tree" de "Treebeard", avait été traduit par "trois", ce qui a donné "Trois-barbe", au lieu de "Sylvebarbe" ou "Barbebois". La multiplication de ces fautes gênait énormément la lecture. »
« Le Silmarillion représente le monde que l'on aperçoit toujours à l'arrière-plan des histoires du Hobbit et du Seigneur des anneaux, par exemple lorsqu'Elrond raconte la bataille de la Dernière Alliance, ou quand le lecteur perçoit que Galadriel est vraiment très âgée – mais ne sait pas à quel point elle l'est ! Les écrits de Tolkien sont uniques au sens où les aperçus du passé de son monde imaginaire ne sont pas un trompe-l'œil. La plongée dans le Silmarillion représente une manière d'accéder enfin à l'arrière-plan, au décor, d'aller visiter ces montagnes que l'on aperçoit derrière les aventures du Seigneur des anneaux. »
« Le Silmarillion offre une clef de compréhension pour toutes les allusions faites dans les autres œuvres. On prend alors conscience de la profondeur historique du monde créé par J.R.R. Tolkien… Or ce qui frappe, c'est la cohérence de ce monde. Les paysages sont associés à des peuples possédant une histoire et une langue propre. »
« Le Silmarillion représente le monde que l'on aperçoit toujours à l'arrière-plan des histoires du Hobbit et du Seigneur des anneaux, par exemple lorsqu'Elrond raconte la bataille de la Dernière Alliance, ou quand le lecteur perçoit que Galadriel est vraiment très âgée – mais ne sait pas à quel point elle l'est ! Les écrits de Tolkien sont uniques au sens où les aperçus du passé de son monde imaginaire ne sont pas un trompe-l'œil. La plongée dans le Silmarillion représente une manière d'accéder enfin à l'arrière-plan, au décor, d'aller visiter ces montagnes que l'on aperçoit derrière les aventures du Seigneur des anneaux. »
« Le Silmarillion offre une clef de compréhension pour toutes les allusions faites dans les autres œuvres. On prend alors conscience de la profondeur historique du monde créé par J.R.R. Tolkien… Or ce qui frappe, c'est la cohérence de ce monde. Les paysages sont associés à des peuples possédant une histoire et une langue propre. »
« Après des années de statu quo, le texte posé sur la table des négociations par la Commission européenne en juillet dernier a le mérite de fournir une première proposition concrète et détaillée. Ce texte propose d'appliquer une charge financière aux produits importés dans les secteurs du ciment, de l'acier et des métaux ferreux, de l'aluminium, des engrais et de l'électricité, en fonction de leur contenu en carbone. Il prend donc le parti de "commencer par faire simple" et de réguler pour l'instant seulement les secteurs les plus émetteurs parmi les producteurs de matières premières. »
« Ce parti-pris pragmatique peut toutefois s'avérer contre-productif s'il reporte le risque de fuite de carbone sur les industriels situés en aval de ces secteurs couverts, c'est-à-dire sur les utilisateurs de ces produits. En effet, une étude réalisée sur l'impact d'un ajustement carbone aux frontières sur 4 400 groupes de produits montre que les produits finis et semi-finis à risque de fuite de carbone représentent 15 % des ventes domestiques de biens et services industriels européens pour un prix du carbone à 75 euros la tonne. »
« Ce risque est directement lié à la hausse du prix des matières premières concernées par le MACF, qu'elles soient importées (du fait de l'application d'un coût carbone) ou produites en Europe (suite à la suppression progressive des quotas gratuits). Dans la sidérurgie par exemple, des investissements sont actuellement réalisés pour décarboner la production d'acier primaire mais, en attendant, le prix de l'acier subira un surcoût en fonction de son contenu en carbone. Les entreprises utilisatrices d'acier seront donc affectées, plus ou moins fortement selon leur capacité à répercuter le coût du carbone sur le consommateur final. »
« Les industriels européens en aval des secteurs couverts par le MACF font donc face à un risque de perte de compétitivité prix et de perte de marché, à la fois sur le marché européen et à l'export, puisqu'ils subissent partiellement le surcoût lié au prix du carbone sans être eux-mêmes protégés par le MACF face à leurs concurrents étrangers. Cette distorsion pourrait même pousser le consommateur final à se tourner vers des produits finis importés, potentiellement plus carbonés mais moins chers, au détriment de ceux produits en Europe. […] Il est donc fondamental d'agir pour éviter que certains producteurs ne soient tentés, à leur tour, de recourir à des délocalisations. »
« Ce parti-pris pragmatique peut toutefois s'avérer contre-productif s'il reporte le risque de fuite de carbone sur les industriels situés en aval de ces secteurs couverts, c'est-à-dire sur les utilisateurs de ces produits. En effet, une étude réalisée sur l'impact d'un ajustement carbone aux frontières sur 4 400 groupes de produits montre que les produits finis et semi-finis à risque de fuite de carbone représentent 15 % des ventes domestiques de biens et services industriels européens pour un prix du carbone à 75 euros la tonne. »
« Ce risque est directement lié à la hausse du prix des matières premières concernées par le MACF, qu'elles soient importées (du fait de l'application d'un coût carbone) ou produites en Europe (suite à la suppression progressive des quotas gratuits). Dans la sidérurgie par exemple, des investissements sont actuellement réalisés pour décarboner la production d'acier primaire mais, en attendant, le prix de l'acier subira un surcoût en fonction de son contenu en carbone. Les entreprises utilisatrices d'acier seront donc affectées, plus ou moins fortement selon leur capacité à répercuter le coût du carbone sur le consommateur final. »
« Les industriels européens en aval des secteurs couverts par le MACF font donc face à un risque de perte de compétitivité prix et de perte de marché, à la fois sur le marché européen et à l'export, puisqu'ils subissent partiellement le surcoût lié au prix du carbone sans être eux-mêmes protégés par le MACF face à leurs concurrents étrangers. Cette distorsion pourrait même pousser le consommateur final à se tourner vers des produits finis importés, potentiellement plus carbonés mais moins chers, au détriment de ceux produits en Europe. […] Il est donc fondamental d'agir pour éviter que certains producteurs ne soient tentés, à leur tour, de recourir à des délocalisations. »
« Plus de cinquante ans après son invention par l'entreprise américaine IBM, dans les années 1960, la disquette est enfin en train de mourir de sa belle mort au Japon, pays pourtant réputé pour ses technologies de pointe. Selon un article du Nihon Keizai Shimbun, le grand journal économique de l'archipel, certains arrondissements tokyoïtes se préparent aujourd'hui à "l'après-disquette". Ce support de stockage de données était encore très apprécié pour sa solidité et la sécurité informatique qu'il garantissait. »
« "Cela fait dix ans que Sony, qui avait mis sur le marché la disquette de 3,5 pouces plus tôt que les autres sociétés, en a arrêté la production. Bien que devenues rares en magasin, ces disquettes restent toujours indispensables pour les fonctionnaires de la mairie de Meguro" (un arrondissement du centre-ville de Tokyo), explique le journaliste du Nihon Keizai Shimbun. Dans ce cas précis, elles sont surtout utilisées pour sauvegarder des données personnelles, telles que les informations bancaires des employés de la mairie et celles des bénéficiaires du RSA, et sont physiquement transportées à la banque pour être exploitées. »
« "Nous n'avons presque jamais eu de cas de perte de données en raison d'une disquette cassée", avance un responsable de la mairie, cité par le quotidien économique. "Le recours à ces supports de stockage demande certes un travail supplémentaire – il faut les transporter manuellement –, mais moderniser le système informatique nécessite de l'argent. Comme il s'agit d'un matériel réutilisable dont la mairie dispose d'un stock important, les fonctionnaires n'avaient aucune raison de dire adieu à leurs disquettes jusqu'ici", détaille le journal. »
« "Cela fait dix ans que Sony, qui avait mis sur le marché la disquette de 3,5 pouces plus tôt que les autres sociétés, en a arrêté la production. Bien que devenues rares en magasin, ces disquettes restent toujours indispensables pour les fonctionnaires de la mairie de Meguro" (un arrondissement du centre-ville de Tokyo), explique le journaliste du Nihon Keizai Shimbun. Dans ce cas précis, elles sont surtout utilisées pour sauvegarder des données personnelles, telles que les informations bancaires des employés de la mairie et celles des bénéficiaires du RSA, et sont physiquement transportées à la banque pour être exploitées. »
« "Nous n'avons presque jamais eu de cas de perte de données en raison d'une disquette cassée", avance un responsable de la mairie, cité par le quotidien économique. "Le recours à ces supports de stockage demande certes un travail supplémentaire – il faut les transporter manuellement –, mais moderniser le système informatique nécessite de l'argent. Comme il s'agit d'un matériel réutilisable dont la mairie dispose d'un stock important, les fonctionnaires n'avaient aucune raison de dire adieu à leurs disquettes jusqu'ici", détaille le journal. »
« Ce n'est pas toujours facile de faire ses courses sur la place Gabriel-Péri à Lyon. Le Progrès révèle ce samedi que le supermarché Casino de la Guillotière a décidé depuis quelques jours de fermer exceptionnellement ses portes à 17 heures au lieu de 19 h 30. »
« Le groupe stéphanois est obligé au quotidien de faire appel à de nombreux agents de sécurité : cinq au total dont un maître-chien qui surveillent le magasin des vols et des agressions. […] Il y a aussi le problème de l'accessibilité du supermarché, car les attroupements sont nombreux sur la place, surtout lorsque le marché clandestin est installé. »
« Le groupe Casino a reconnu qu'il s'agissait d'une décision unique en France de réduire ainsi la plage horaire d'ouverture de l'établissement de la Guillotière. Le fait qu'il y ait parfois plus d'agents de sécurité que de personnel du supermarché ? Là aussi, c'est du jamais-vu dans le pays. »
« La maire du 7e arrondissement de Lyon, Fanny Dubot, explique au Progrès avoir fait installer des arceaux à vélo devant le Casino dans le but d'empêcher la formation de groupes d'individus. Mais aussi d'avoir proposé au supermarché de déplacer son entrée dans la Grande rue de la Guillotière, ce qui a été refusé par les principaux intéressés. »
« Casino ne sait pas encore s'il repassera un jour aux horaires pleins dans le quartier à cheval sur les 3e et 7e arrondissements. Mais promet qu'il n'envisage pas de fermer définitivement le supermarché. »
« Le groupe stéphanois est obligé au quotidien de faire appel à de nombreux agents de sécurité : cinq au total dont un maître-chien qui surveillent le magasin des vols et des agressions. […] Il y a aussi le problème de l'accessibilité du supermarché, car les attroupements sont nombreux sur la place, surtout lorsque le marché clandestin est installé. »
« Le groupe Casino a reconnu qu'il s'agissait d'une décision unique en France de réduire ainsi la plage horaire d'ouverture de l'établissement de la Guillotière. Le fait qu'il y ait parfois plus d'agents de sécurité que de personnel du supermarché ? Là aussi, c'est du jamais-vu dans le pays. »
« La maire du 7e arrondissement de Lyon, Fanny Dubot, explique au Progrès avoir fait installer des arceaux à vélo devant le Casino dans le but d'empêcher la formation de groupes d'individus. Mais aussi d'avoir proposé au supermarché de déplacer son entrée dans la Grande rue de la Guillotière, ce qui a été refusé par les principaux intéressés. »
« Casino ne sait pas encore s'il repassera un jour aux horaires pleins dans le quartier à cheval sur les 3e et 7e arrondissements. Mais promet qu'il n'envisage pas de fermer définitivement le supermarché. »
« Et de quatre. Après le Lavoir moderne parisien, La Flèche d'or et le Bataclan, la Ville de Paris s'apprête à mettre la main sur un nouveau lieu culturel en péril : le Tango, une boîte de nuit gay du Marais. Le projet a été validé, lundi 8 novembre, par le conseil de l'arrondissement du centre et devrait obtenir l'ultime feu vert des élus de la capitale lors du conseil municipal prévu du 16 au 19 novembre. C'est la première fois qu'une boîte de nuit parisienne passe ainsi sous contrôle public. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« On peut évidemment discuter le diagnostic de Zemmour. On peut aussi considérer que, malgré sa main tendue "aux musulmans qui s'assimilent" […], il sous-estime leur diversité et ne voit pas qu'une petite majorité d'entre eux est en bonne voie d'assimilation. […] Du coup, il prend le risque de heurter beaucoup de gens et d'apparaître comme un adversaire non pas de l'islam politique, mais de la religion musulmane. […] Pour autant, est-il raisonnable d'accuser le crypto-candidat de vouloir expulser (voire pire) tous les musulmans ou fermer toutes les mosquées ? […] Ceux qui dénoncent en boucle "le candidat de la peur" n'ont pas grand-chose d'autre à vendre que la peur de Zemmour. »
« Sur la question des prénoms, sa position n'est pas exempte de critiques. Comme souvent, il refuse de partir de la réalité de la société, méconnaissant que l'individualisme a fait son œuvre et que bien peu de Français accepteraient aujourd'hui que l'État se mêle de prénommer leurs gosses. […] Mais on riposte toujours avec la même méthode. Pour commencer, on nie le problème, puisque, c'est bien connu, les petits-enfants d'immigrés s'appellent tous Nicolas. [...] Ensuite, on travestit ses propositions, puis le téléphone arabe fait le reste. De sorte que, bien qu'il ait formellement affirmé le contraire, de nombreux musulmans sont convaincus qu'il les obligerait à changer de prénom. »
« Il faut enfin s'arrêter sur le sujet sensible de "Zemmour et la question juive", qui a donné lieu à sa passe d'armes avec BHL, mais aussi à la scandaleuse intervention du CRIF dont le président a lancé "Pas une voix juive pour Zemmour", comme si le CRIF était le Parti des juifs. »
« Commençons par l'affaire Pétain, si on peut dire. Non, Zemmour ne réhabilite nullement le régime qui a privé son père de nationalité française, il parle même à son sujet d'ignominie morale. Conformément à son habitus, il n'en analyse pas moins très (trop ?) froidement sa politique. Là encore ses accusateurs sautent comme des cabris : "Le salaud, il dit que Pétain a sauvé des juifs !" Mais ils ne se demandent nullement si c'est vrai, la question même serait criminelle. Faute des connaissances suffisantes, je ne saurais le démentir ni l'approuver, mais Gil Mihaely a eu la bonne idée de demander à Stéphane Amar, notre correspondant en Israël, d'interviewer Alain Michel, le rabbin-historien dont Zemmour reprend les thèses. […] Ses propos, qui vont à l'encontre de certitudes inculquées depuis l'adolescence, ne laissent pas de troubler. Mais n'est-ce pas le propre de toute pensée stimulante ? Rappelons ce qu'écrit Raymond Aron en 1979, dans un article intitulé "Les Juifs, Vichy et Israël", où il critique un livre d'Alfred Fabre-Luce : "Fabre-Luce cite une phrase d'un historien non suspect d'antisémitisme, Léon Poliakov : 'Du sort relativement plus clément des juifs de France, Vichy fut en fait le facteur prépondérant.' On peut discuter l'adjectif prépondérant, pas réfuter les chiffres." Peut-être Raymond Aron se trompe-t-il, mais nos belles âmes résistantes d'aujourd'hui auraient-elles le front de l'accuser d'antisémitisme et de pétainisme ? On ne suivra pas Zemmour, même dans son questionnement, quand il fait de Pétain, signataire du statut des Juifs, un chantre de l'assimilation. Mais pousser le bouchon trop loin ne fait pas de lui un criminel contre l'humanité. Et s'il ébranle nos certitudes, c'est peut-être qu'elles sont fautives. »
« On ne saurait cependant passer sous silence le malaise que provoque le cas Zemmour chez nombre de juifs de France qui ne sont plus vraiment des israélites selon son cœur, ce qui ne les empêche pas d'être pleinement français. […] Si beaucoup partagent son inquiétude, et c'est un faible mot, face à l'islamisation qui en a tué certains et fait partir d'autres, en Israël ou vers des zones moins hostiles que leur banlieue, ils n'ont pas envie de voir ressurgir le soupçon de double allégeance ni de renoncer à l'attachement que beaucoup éprouvent pour Israël, refuge éventuel où la plupart n'iront jamais s'installer. Eh bien, dira-t-on, n'est-ce pas la définition même de la double-allégeance ? Sauf que, d'une part, le souci d'Israël n'emporte nullement la haine de la France et que, d'autre part, l'amour de sa patrie doit, comme celui d'un être cher, souffrir l'ambiguïté et même une certaine dose de contradiction. Or, habité par une conception quasi mathématique de la nation et de l'histoire, Zemmour refuse cette zone grise où les choses ne se démontrent pas mais se ressentent. Ce qui explique son incapacité à prendre en compte les tourments des identités minoritaires (et cela s'applique à nombre de juifs aussi bien qu'à beaucoup de musulmans) comme une partie intégrante de la réalité. Cela ne signifie pas que l'on doive accepter toutes les réclamations qui en découlent, mais qu'il faut les comprendre. »
« Sur la question des prénoms, sa position n'est pas exempte de critiques. Comme souvent, il refuse de partir de la réalité de la société, méconnaissant que l'individualisme a fait son œuvre et que bien peu de Français accepteraient aujourd'hui que l'État se mêle de prénommer leurs gosses. […] Mais on riposte toujours avec la même méthode. Pour commencer, on nie le problème, puisque, c'est bien connu, les petits-enfants d'immigrés s'appellent tous Nicolas. [...] Ensuite, on travestit ses propositions, puis le téléphone arabe fait le reste. De sorte que, bien qu'il ait formellement affirmé le contraire, de nombreux musulmans sont convaincus qu'il les obligerait à changer de prénom. »
« Il faut enfin s'arrêter sur le sujet sensible de "Zemmour et la question juive", qui a donné lieu à sa passe d'armes avec BHL, mais aussi à la scandaleuse intervention du CRIF dont le président a lancé "Pas une voix juive pour Zemmour", comme si le CRIF était le Parti des juifs. »
« Commençons par l'affaire Pétain, si on peut dire. Non, Zemmour ne réhabilite nullement le régime qui a privé son père de nationalité française, il parle même à son sujet d'ignominie morale. Conformément à son habitus, il n'en analyse pas moins très (trop ?) froidement sa politique. Là encore ses accusateurs sautent comme des cabris : "Le salaud, il dit que Pétain a sauvé des juifs !" Mais ils ne se demandent nullement si c'est vrai, la question même serait criminelle. Faute des connaissances suffisantes, je ne saurais le démentir ni l'approuver, mais Gil Mihaely a eu la bonne idée de demander à Stéphane Amar, notre correspondant en Israël, d'interviewer Alain Michel, le rabbin-historien dont Zemmour reprend les thèses. […] Ses propos, qui vont à l'encontre de certitudes inculquées depuis l'adolescence, ne laissent pas de troubler. Mais n'est-ce pas le propre de toute pensée stimulante ? Rappelons ce qu'écrit Raymond Aron en 1979, dans un article intitulé "Les Juifs, Vichy et Israël", où il critique un livre d'Alfred Fabre-Luce : "Fabre-Luce cite une phrase d'un historien non suspect d'antisémitisme, Léon Poliakov : 'Du sort relativement plus clément des juifs de France, Vichy fut en fait le facteur prépondérant.' On peut discuter l'adjectif prépondérant, pas réfuter les chiffres." Peut-être Raymond Aron se trompe-t-il, mais nos belles âmes résistantes d'aujourd'hui auraient-elles le front de l'accuser d'antisémitisme et de pétainisme ? On ne suivra pas Zemmour, même dans son questionnement, quand il fait de Pétain, signataire du statut des Juifs, un chantre de l'assimilation. Mais pousser le bouchon trop loin ne fait pas de lui un criminel contre l'humanité. Et s'il ébranle nos certitudes, c'est peut-être qu'elles sont fautives. »
« On ne saurait cependant passer sous silence le malaise que provoque le cas Zemmour chez nombre de juifs de France qui ne sont plus vraiment des israélites selon son cœur, ce qui ne les empêche pas d'être pleinement français. […] Si beaucoup partagent son inquiétude, et c'est un faible mot, face à l'islamisation qui en a tué certains et fait partir d'autres, en Israël ou vers des zones moins hostiles que leur banlieue, ils n'ont pas envie de voir ressurgir le soupçon de double allégeance ni de renoncer à l'attachement que beaucoup éprouvent pour Israël, refuge éventuel où la plupart n'iront jamais s'installer. Eh bien, dira-t-on, n'est-ce pas la définition même de la double-allégeance ? Sauf que, d'une part, le souci d'Israël n'emporte nullement la haine de la France et que, d'autre part, l'amour de sa patrie doit, comme celui d'un être cher, souffrir l'ambiguïté et même une certaine dose de contradiction. Or, habité par une conception quasi mathématique de la nation et de l'histoire, Zemmour refuse cette zone grise où les choses ne se démontrent pas mais se ressentent. Ce qui explique son incapacité à prendre en compte les tourments des identités minoritaires (et cela s'applique à nombre de juifs aussi bien qu'à beaucoup de musulmans) comme une partie intégrante de la réalité. Cela ne signifie pas que l'on doive accepter toutes les réclamations qui en découlent, mais qu'il faut les comprendre. »
« La censure est extrêmement brutale : le compte Instagram du Tamil Guardian, l'un des principaux médias d'information sur les communautés tamoules au Sri Lanka et dans le monde, est actuellement désactivé, sans que ses administrateurs aient été informés des raisons du blocage. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Une femme de quarante-sept ans a été gravement brûlée à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) dans l'incendie provoqué par une batterie de trottinette électrique en cours de chargement. […] La batterie a explosé dans un appartement au deuxième étage d'un petit immeuble […], soufflant la baie vitrée et déclenchant immédiatement un incendie, a indiqué la police du département. Une femme, brûlée au deuxième degré […], a été prise en charge par le Samu puis hospitalisée au service des grands brûlés de l'hôpital militaire Percy, à Clamart. L'incendie, éteint par les pompiers […] après avoir complètement calciné l'appartement, n'a pas fait d'autre victime. »
Visiblement, DS en raffole ! C'est d'autant plus regrettable que cette DS 4 semble, par ailleurs, pétrie de qualités.
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »