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Facebook ne se contente pas d'entraver la communication de Génération identitaire, qu'il pourrait éventuellement priver de compte en prétendant que cette organisation contredit ses propres "valeurs", comme on dit aujourd'hui. Mais c'est le fait même de la citer qui devient parfois impossible sur le réseau social. Si notre publication y est acceptée, cela relativisera évidemment ce constat, qui n'en est pas moins étayé par divers témoignages, bien au-delà de ceux rapportés par des médias engagés comme Valeurs actuelles.
« Dans une carrière d'officier, la com' n'est pas un pis-aller, tant s'en faut. Deux des chefs d'état-major actuels, l'amiral Prazuck (Cemm) et le général Burkhard (Cemat) y font fait des passages remarqués. »
Les vagues puissantes de la loi de Wirth s'accompagnent parfois de quelques reflux. Un exemple : « le nouveau Facebook.com bénéficie d'un code plus récent, ce qui le rend bien plus rapide sur navigateur que l’ancienne interface ». Autrement dit : « actions, clics et transitions entre les pages sont plus fluides». De fait, remarque Numerama, « c'est peut-être le point qui fera basculer la plupart des […] utilisateurs ». Et sans doute cela rendra-t-il moins pressant le besoin de changer d'ordinateur pour certains utilisateurs. Si votre machine se montre poussive, passez vite à la nouvelle interface !
Le 6 mai 2020, un meeting virtuel s'est tenu pour fédérer la gauche féministe. Objectif : « dénoncer les reculs des droits et de la visibilité des femmes observés pendant ce confinement », résume la journaliste Astrid de Villaines.
Seules des femmes y ont pris la parole. Et les participantes semblent déçues du peu d'intérêt porté à leur manifestation. Certains médias en ont bien rendu compte, mais « l'AFP a même écrit "Des élus dénoncent le machisme" dans le titre de sa dépêche », regrette Esther Benbassa (EELV), récusant implicitement l'usage du masculin générique.
De toute façon, de son point vue, la guerre des sexes est une fatalité. « Que les femmes demandent à être en politique et dans les médias, ça ne plaît pas aux hommes », affirme-t-elle. « Quel serait leur intérêt à relayer? », demande-t-elle, excluant visiblement que le féminisme puisse faire l'objet d'une quelconque instrumentalisation politique. « On est en concurrence quelque part... », conclut-elle.
Une « concurrence » à certains égards déloyale, puisque ses amies, elles, peuvent invoquer des "stéréotypes de genre" sans qu'on le leur reproche : « On n'a pas un ego démesuré et on a de la bonne volonté. Dites à la plupart des mecs de parler trois minutes, de respecter son temps de parole et de donner sa place à une invitée, vous verrez! » Dont acte.
Seules des femmes y ont pris la parole. Et les participantes semblent déçues du peu d'intérêt porté à leur manifestation. Certains médias en ont bien rendu compte, mais « l'AFP a même écrit "Des élus dénoncent le machisme" dans le titre de sa dépêche », regrette Esther Benbassa (EELV), récusant implicitement l'usage du masculin générique.
De toute façon, de son point vue, la guerre des sexes est une fatalité. « Que les femmes demandent à être en politique et dans les médias, ça ne plaît pas aux hommes », affirme-t-elle. « Quel serait leur intérêt à relayer? », demande-t-elle, excluant visiblement que le féminisme puisse faire l'objet d'une quelconque instrumentalisation politique. « On est en concurrence quelque part... », conclut-elle.
Une « concurrence » à certains égards déloyale, puisque ses amies, elles, peuvent invoquer des "stéréotypes de genre" sans qu'on le leur reproche : « On n'a pas un ego démesuré et on a de la bonne volonté. Dites à la plupart des mecs de parler trois minutes, de respecter son temps de parole et de donner sa place à une invitée, vous verrez! » Dont acte.
Voilà qui est consternant. Étonnant, aussi, car une telle institution devrait pourtant attirer bien des candidats ! Et surtout, bien sûr, c'est inquiétant.
Depuis deux ans, des kits sont proposés en Allemagne aux possesseurs d'un véhicule diesel pour adapter leur voiture aux normes les plus récentes… et leur permettre ainsi de continuer à circuler librement malgré les restrictions imposées.
« D'emblée, BMW et Volvo s'étaient opposés à cette procédure, estimant qu'elle était inutile et que c'était de l'argent gâché pour rien », rappelle Audric Doche ; « le traitement catalytique sélectif, rajouté dans la procédure sur les vieux diesels, n'aurait pas l'efficacité espérée, et les marques ne voulaient pas non plus avoir à prendre en charge en atelier des véhicules mis à jour par des tiers ».
Malgré tout, poursuit-il sur Caradisiac, « Volkswagen et Daimler, eux, avaient choisi d'adopter ces procédures, en proposant une aide de 3000 euros aux clients souhaitant mettre à jour leur auto ». Mais voilà : « Volkswagen annonce aujourd'hui n'avoir eu "aucune demande" pour ce dispositif ». Il faut dire que ce kit souffrait, entre autres, d'un « problème de durabilité ».
De toute façon, conclut Audric Doche, « les marques préfèrent […] vendre une voiture neuve plutôt qu'un kit de modernisation ». N'oublions pas toutefois qu'il est d'autant plsu facile de changer sa voiture que sa cote est soutenue sur le marché de l'occasion.
« D'emblée, BMW et Volvo s'étaient opposés à cette procédure, estimant qu'elle était inutile et que c'était de l'argent gâché pour rien », rappelle Audric Doche ; « le traitement catalytique sélectif, rajouté dans la procédure sur les vieux diesels, n'aurait pas l'efficacité espérée, et les marques ne voulaient pas non plus avoir à prendre en charge en atelier des véhicules mis à jour par des tiers ».
Malgré tout, poursuit-il sur Caradisiac, « Volkswagen et Daimler, eux, avaient choisi d'adopter ces procédures, en proposant une aide de 3000 euros aux clients souhaitant mettre à jour leur auto ». Mais voilà : « Volkswagen annonce aujourd'hui n'avoir eu "aucune demande" pour ce dispositif ». Il faut dire que ce kit souffrait, entre autres, d'un « problème de durabilité ».
De toute façon, conclut Audric Doche, « les marques préfèrent […] vendre une voiture neuve plutôt qu'un kit de modernisation ». N'oublions pas toutefois qu'il est d'autant plsu facile de changer sa voiture que sa cote est soutenue sur le marché de l'occasion.
« Les Ombres de la République » : le titre de notre page Facebook a été choisi en écho à celui d'un "projet multimédia" lancé par Lucasfilm au milieu des années quatre-vingt dix : « Les Ombres de l'Empire » – ou « Shadows of the Empire » outre-Atlantique.
Au programme, à l'époque, il y avait, entre autres, un roman et – c'était une initiative originale – une musique inspirée de ce livre, composée spécialement pour l'occasion par Joel McNeely. Et voilà qu'elle fairt l'objet d'une réédition, en CD comme jadis, mais aussi – c'est nouveau – en disque vinyle.
Le CD original comportait une petite section multimédia – à une époque où tout le monde était loin de disposer d'un ordinateur pour consulter le contenu d'un CD-ROM. Celui-ci sera-t-il inclus dans la réédition ? On verra bien ! En attendant, c'est avec plaisir qu'on réécoutera plus particulièrement le morceau évoquant la séduction de la princesse Leia… À vos platines !
Au programme, à l'époque, il y avait, entre autres, un roman et – c'était une initiative originale – une musique inspirée de ce livre, composée spécialement pour l'occasion par Joel McNeely. Et voilà qu'elle fairt l'objet d'une réédition, en CD comme jadis, mais aussi – c'est nouveau – en disque vinyle.
Le CD original comportait une petite section multimédia – à une époque où tout le monde était loin de disposer d'un ordinateur pour consulter le contenu d'un CD-ROM. Celui-ci sera-t-il inclus dans la réédition ? On verra bien ! En attendant, c'est avec plaisir qu'on réécoutera plus particulièrement le morceau évoquant la séduction de la princesse Leia… À vos platines !
« En suivant l'analyse de la CJE, elle-même en ligne avec celle de la BCE, la cour allemande reconnaît que les politiques quantitatives sont parfaitement légales, relèvent de la politique monétaire et non pas du financement monétaire des États membres. C'est certainement une lourde déception pour les plaignants, qui n'ont cessé d'agiter le spectre de la planche à billet, dont on sait qu'il résonne toujours de façon amère auprès du public allemand. »
« Le jugement […] était fortement attendu dans les salles de marché. Pourtant, lorsqu'il fut publié, rien ne s'est passé. […] Les intervenants de marché ont bien noté que le BVERFG avait rejeté l'accusation de financement monétaire et en ont déduit, peut être hâtivement, que le reste n'était que détails rhétoriques. À court terme du moins, la réaction des marchés est raisonnable. En effet, la BCE n'est en aucun cas impliquée par l'arrêt du tribunal allemand. »
« Donner de la voix nationale sur un sujet aussi technique que la politique monétaire pourrait augmenter la pression sur les États membres pour avancer vers une politique budgétaire mieux coordonnée, de façon à soulager la BCE et lui redonner ainsi des marges de manœuvre. Ce ne serait pas le moindre des paradoxes d'un arrêt que beaucoup d'analystes associent à une tendance eurosceptique, qui animait d'ailleurs certains des plaignants, que d'accélérer l'évolution de la zone euro vers une forme de fédéralisme plus prononcée qu'aujourd'hui. »
« Le jugement […] était fortement attendu dans les salles de marché. Pourtant, lorsqu'il fut publié, rien ne s'est passé. […] Les intervenants de marché ont bien noté que le BVERFG avait rejeté l'accusation de financement monétaire et en ont déduit, peut être hâtivement, que le reste n'était que détails rhétoriques. À court terme du moins, la réaction des marchés est raisonnable. En effet, la BCE n'est en aucun cas impliquée par l'arrêt du tribunal allemand. »
« Donner de la voix nationale sur un sujet aussi technique que la politique monétaire pourrait augmenter la pression sur les États membres pour avancer vers une politique budgétaire mieux coordonnée, de façon à soulager la BCE et lui redonner ainsi des marges de manœuvre. Ce ne serait pas le moindre des paradoxes d'un arrêt que beaucoup d'analystes associent à une tendance eurosceptique, qui animait d'ailleurs certains des plaignants, que d'accélérer l'évolution de la zone euro vers une forme de fédéralisme plus prononcée qu'aujourd'hui. »
C'est en tout cas ce que laissent entendre le laboratoire Servier : « Intégrer dans les critères d'une AMM européenne le recours à de la chimie verte, avec des solvants davantage biodégradables et facilement recyclables, devrait être pris en compte dans le prix. En Asie, par exemple, certains industriels peuvent réaliser de façon plus compétitive certaines opérations en utilisant des solvants qui ne sont plus acceptés en Europe ! »
L'économie circulaire… Tout le monde en parle. Et son apologie est devenue tellement convenue qu'on ne prête plus guère d'attention au sens des mots. L'année dernière, par exemple, le projet Prompt a été lancé pour « identifier les produits qui tombent en panne trop tôt, un phénomène également connu sous le nom d'"obsolescence prématurée" ». Ce serait, nous dit-on, « une traduction concrète de la volonté de l'UE d'avancer vers une économie circulaire ». Mais des produits ne s'intègrent-ils pas dans une économie « circulaire » qu'à la condition d'être revendus, réemployés, recyclés, etc., et cela, quelle que soit leur durée de vie ?
« Cette période nous invite à une réflexion sur le ralentissement. C'est une démarche personnelle, mais qui peut tracer un nouveau paradigme au sein du libéralisme. Pour le sortir d'une forme d'impasse de multiplication des possibles, de "toujours plus vite, moins cher, plus efficace", avec une perte du "moi" dans des réseaux omniprésents. »
« Ralentir, c'est se donner la possibilité de retrouver son identité singulière, avançant chacun à son propre rythme. À ce titre, la propriété privée est intéressante, car c'est un ralentisseur. Elle est attaquée autant par Thomas Piketty que par un économiste libéral comme Glen Weyl, qui veut l'abolir pour que tout puisse être mis aux enchères, dans un monde où la vitesse prime. Un bien privé, on peut le mettre dans ou hors du marché, le valoriser ou le garder pour n'en rien faire, même si c'est sous-optimal pour le groupe. La propriété permet aux gens d'élaborer une personnalité dans les objets qu'ils choisissent, qui les reflètent, elle peut évoluer, être transmise. »
« On est arrivé au bout d'un cycle de vitesse. Les libéraux ne peuvent plus dire : "Il faut rattraper le retard, travailler plus, voyager comme avant." Ce n'est plus en phase avec les attentes sociétales. Pour beaucoup de gens, la suspension des déplacements est un soulagement. La croissance ne devrait pas être un objectif de politique publique. Le seul objectif, c'est de rendre les gens aussi autonomes que possible. »
« Ralentir, c'est se donner la possibilité de retrouver son identité singulière, avançant chacun à son propre rythme. À ce titre, la propriété privée est intéressante, car c'est un ralentisseur. Elle est attaquée autant par Thomas Piketty que par un économiste libéral comme Glen Weyl, qui veut l'abolir pour que tout puisse être mis aux enchères, dans un monde où la vitesse prime. Un bien privé, on peut le mettre dans ou hors du marché, le valoriser ou le garder pour n'en rien faire, même si c'est sous-optimal pour le groupe. La propriété permet aux gens d'élaborer une personnalité dans les objets qu'ils choisissent, qui les reflètent, elle peut évoluer, être transmise. »
« On est arrivé au bout d'un cycle de vitesse. Les libéraux ne peuvent plus dire : "Il faut rattraper le retard, travailler plus, voyager comme avant." Ce n'est plus en phase avec les attentes sociétales. Pour beaucoup de gens, la suspension des déplacements est un soulagement. La croissance ne devrait pas être un objectif de politique publique. Le seul objectif, c'est de rendre les gens aussi autonomes que possible. »
« En raison de conditions de travail difficiles sur l'archipel, les animateurs sont toujours plus nombreux à rejoindre des studios chinois. Faisant craindre une fuite des cerveaux préjudiciable à tout le secteur. »
Un exemple ?
« Ce qui distingue Colored Pencil Animation Japon de ses homologues japonais, c'est que ses animateurs sont employés par la société en CDI, que le salaire mensuel des jeunes diplômés est supérieur à la moyenne du secteur – avec environ 175 000 yens (1 500 euros) – et que l'équipe travaille dans un environnement convivial avec des horaires flexibles. »
Un exemple ?
« Ce qui distingue Colored Pencil Animation Japon de ses homologues japonais, c'est que ses animateurs sont employés par la société en CDI, que le salaire mensuel des jeunes diplômés est supérieur à la moyenne du secteur – avec environ 175 000 yens (1 500 euros) – et que l'équipe travaille dans un environnement convivial avec des horaires flexibles. »
« Si l'on veut venir à bout de la pénurie, il faut impérativement fournir du matériel réutilisable », affirme Frédéric Pialot, "Senior Fellow Procédés" chez Michelin. « Nous avons donc choisi de réaliser l'ensemble des pièces du bouclier facial en polycarbonate », précise-t-il. Parce que « ce matériau supporte les protocoles de stérilisation à chaud et le nettoyage à l'IPA (alcool isopropylique) ». « Nous avons également augmenté l'épaisseur de la visière à un millimètre pour apporter plus de solidité à l'ensemble », poursuit-il ; « et opté pour un élastique de qualité chirurgicale ».
Selon la présidente de la région Île-de-France, « le vrai sujet de cette fin de crise va être le chômage de masse et la pauvreté qui vont toucher toutes les régions de France » ; et « parler d'allongement de la durée du travail dans une période ou tout le monde va en chercher est un peu maladroit », a-t-elle affirmé. Dans le cas présent, pourtant, c'est bien parce qu'on a moins travaillé que le chômage et la pauvreté risquent d'exploser !
« Le bannissement de Huawei des États-Unis a privé le pays de voix dans le concert international des instances de normalisation – dans lesquelles des protocoles et spécifications techniques sont arrêtés pour rendre les produits des différents équipementiers interopérables. Depuis le mois de mai 2019, les représentants du pays n'ont plus le droit de prendre part aux réunions auxquelles la marque au lotus assiste. La firme de Shenzhen s'est vue renforcée, au détriment des intérêts américains. Une situation à laquelle devrait remédier la règle sur laquelle planche l'administration Trump. »
C'est ce que dénonce l'Association des journalistes de défense (AJD). Mais dans son communiqué, celle-ci donne l'impression de vouloir protéger jalousement son pré-carré, quand en déplorant le « traitement sur le même plan des journalistes professionnels et des influenceurs ».
D'un côté, « on clame "Europe, Europe, Europe" (comme le dirait le général de Gaulle) urbi et orbi », ; mais de l'autre, « les éléments concrets […] sont plus difficiles à mesurer ». « Trois exemples dans l'actualité récente le démontrent » : fin mars, Paris passe sous silence la participation de la République à la force Takuba ; le mois suivant, un communiqué signalant une coordination dans les Caraïbes contre le coronavirus ne fait l'objet d'aucune traduction en français ; et enfin, de notre côté du Rhin, la signature d'un accord sur le futur char franco-allemand n'a été annoncé qu'à la faveur d'un simple tweet, publié avec deux jours de retard.
« On va passer outre les puristes qui ne jureront que par la mécanique des anciennes ou Jean-Michel Complotiste qui pense que l'obsolescence programmée s'est démocratisée et que Macron est forcément impliqué… Rien ne prouve qu'ils défendent une part de vérité. […] Il y a en réalité deux conséquences fortes qui découlent de l'augmentation de la technologie à bord, et qui touchent les automobilistes directement. »
« Aujourd'hui, impossible ou presque d'entretenir sa voiture "sans dépouiller" cette dernière, sortir son moteur pour changer une pièce avec plus de confort où être en possession d'une valise électronique. Dans un dossier sur les coulisses d'une concession et leurs marges, nous vous disions que l'Atelier est le seul service qui dégage une marge confortable. Il existe une corrélation connue entre la marge dégagée par ces ateliers, et la courbe d'évolution des technologies du marché automobile. Nous ne ferions pas notre travail de journaliste si nous tirions la conclusion que les deux sont liées et que les marques profitent des nouvelles technologies, mais il est indéniable qu'il est de plus en plus difficile d'entretenir sa voiture soi-même (si on n'est pas un professionnel). »
« Bien que le prix moyen d'une voiture depuis 2000 n'a pas autant augmenté qu'on pourrait nous le faire croire, l'arrivée de nouveaux systèmes de sécurité, d'aide à la conduite et de gestion moteur ont conduit à tirer le prix vers le haut. »
« Aujourd'hui, impossible ou presque d'entretenir sa voiture "sans dépouiller" cette dernière, sortir son moteur pour changer une pièce avec plus de confort où être en possession d'une valise électronique. Dans un dossier sur les coulisses d'une concession et leurs marges, nous vous disions que l'Atelier est le seul service qui dégage une marge confortable. Il existe une corrélation connue entre la marge dégagée par ces ateliers, et la courbe d'évolution des technologies du marché automobile. Nous ne ferions pas notre travail de journaliste si nous tirions la conclusion que les deux sont liées et que les marques profitent des nouvelles technologies, mais il est indéniable qu'il est de plus en plus difficile d'entretenir sa voiture soi-même (si on n'est pas un professionnel). »
« Bien que le prix moyen d'une voiture depuis 2000 n'a pas autant augmenté qu'on pourrait nous le faire croire, l'arrivée de nouveaux systèmes de sécurité, d'aide à la conduite et de gestion moteur ont conduit à tirer le prix vers le haut. »
L'Observatoire du journalisme (OJIM) propose un décryptage régulier des médias, un peu à la façon d'un Jean-Yves Le Gallou. Autrement dit, son orientation politique n'est pas un secret, et autant dire qu'elle penche clairement à droite. Aussi est-il pour le moins inattendu de le voir cité à plusieurs reprise par Le Taurillon, un site que la plupart des lecteurs de l'OJIM jugeraient vraisemblablement tout particulièrement "bien-pensant". L'article du Taurillon, consacré au statut des médias en Hongrie, est attribué à un « auteur anonyme ». Impossible, donc, de dire à qui l'ont doit cette étonnante consécration.
« "La crise du Covid-19 peut être utilisée par certains pour démontrer l'incapacité des Etats à protéger la population et tenter de déstabiliser les individus fragilisés. Divers groupes radicaux exploitent cette situation dramatique dans le but de rallier à leur cause de nouveaux membres et de troubler l'ordre public. Leur projet politique peut être anti-démocratique et antir-épublicain. Ces contre-projets de société peuvent être communautaires, autoritaires et inégalitaires", peut-on lire en introduction. Il est donc recommandé à la fois "lutter contre les replis communautaristes qui portent atteinte aux valeurs du pacte républicain et contre toute manifestation de séparatisme" mais aussi de lutter contre "les fake news sur le Covid-19" et "d'accompagner les personnels en établissement face aux réactions de repli des élèves". »
Un article publié sur Boulevard Voltaire en janvier dernier, relativisant la responsabilité du réchauffement climatique dans les incendies en Australie, a été censuré sur Facebook, après avoir été jugé « partiellement faux » par les Décodeurs du Monde. Rappelons que le même sort a été réserve à une photographie prise à Venise en plein confinement, par crainte, sans doute, que la vision d'une eau claire rende les discours catastrophistes moins convaincants. Avec le risque, d'ailleurs, de produire l'effet inverse…
« Ce qui ressemble à un geste de générosité ne l'est pas vraiment en France. En effet, une ordonnance gouvernementale a été prononcée le 25 mars 2020 pour statuer sur cette question. Et les exigences du gouvernement excèdent les dispositions prises par Volkswagen. Toute garantie achevée entre le 12 mars et le 23 juin se voit légalement prolongée jusqu'à la date de 23 août 2020. Mais attention : cela ne concerne que la garantie de conformité légale, qui court sur une période de deux ans, quel que soit le type de produit (voiture mais aussi électroménager, mobilier…). Ce qui est le cas chez Volkswagen. Certains constructeurs sont toutefois plus généreux, et avancent des durées de garantie supérieure à l'exigence légale, de trois ans, cinq ans voire sept ans. […] Dans ce cas, la prolongation de la garantie est au bon vouloir de chaque constructeur. Chez Hyundai et Kia, c'est une prolongation de trois mois qui est prévue (pour les modèles dont le contrat s'achève entre février et mai chez Kia, entre mars et juin chez Hyundai). Mazda et Suzuki ont également annoncé une prolongation de leur garantie, égale à la durée du confinement. »
Cinq ans après sa création, le confinement fait les affaires de Back Market, qui lève par ailleurs 110 millions d'euros. Ont participé à ce tour de table Goldman Sachs Growth, Aglaé Ventures et Eurazeo Growth. Objectif prioritaire : la conquête du marché américain, où « aucun acteur majeur n'a encore émergé sur le marché de la seconde main », comme le soulignent Les Échos.
« Notre principal danger est que les constructeurs ne jouent pas assez le jeu et qu'ils adoptent une stratégie défensive vis-à-vis du marché de la seconde main », précise Thibaud Hug de Larauze, cofondateur et P-DG de l'entreprise ; « mais les consommateurs ont de plus en plus conscience de l'urgence écologique, et j'espère bien arriver à faire en sorte que plus aucune raison factuelle ne permette de préférer un produit neuf à un reconditionné ».
« Notre principal danger est que les constructeurs ne jouent pas assez le jeu et qu'ils adoptent une stratégie défensive vis-à-vis du marché de la seconde main », précise Thibaud Hug de Larauze, cofondateur et P-DG de l'entreprise ; « mais les consommateurs ont de plus en plus conscience de l'urgence écologique, et j'espère bien arriver à faire en sorte que plus aucune raison factuelle ne permette de préférer un produit neuf à un reconditionné ».
« La décision d'Apple est on ne peut plus compréhensible et repose en trois points que Cédric O peut tout à fait comprendre : une solution internationale et qui fonctionne est disponible, une exception politique ne sera pas donnée à la France et une modification d'i-OS pour amoindrir la vie privée d'un utilisateur n'est pas envisageable. On peut, certes, regretter que le retard français ou européen en matière de souveraineté numérique rendent les gouvernements dépendants de solutions étrangères dont ils n'ont pas la maîtrise. Mais on peut aussi rétorquer que cette séparation est, dans bien des cas, un garde-fou contre les abus de ces mêmes gouvernements. »
« Le meltblown est utilisé pour les filtres des masques sanitaires mais aussi pour les couches pour bébés, les vêtements de protection jetable ou encore les blouses » ; « très efficace pour filtrer les fluides », il est « peu coûteux, car fabriqué à partir de polypropylène, un polymère choisi certes pour son hydrophobie mais surtout car très bon marché ». Sa production requiert toutefois « un processus industriel complexe » et de gros investissements ; « pour faire simple : les machines, en grande majorité fournies par l'Allemand Reifenhäuser, coûtent cher ». Aujourd'hui, « les usines françaises qui produisent du meltblown se comptent sur les doigts d'une main ».
« Pour le moment, c'est un modèle où l'utilisateur n'est pas totalement libre de ses choix qui domine. Comme nous le clamions il y a deux ans, le lien profond entre matériel et logiciel dans ces écosystèmes est l'un des problèmes. La dépendance aux comptes un autre. Et les acteurs locaux, qui ont la critique facile vis-à-vis des acteurs américains, feraient sans doute mieux de balayer devant leur porte sur le sujet, tant ils montrent qu'eux aussi trouver rapidement des intérêts à ne pas laisser leurs clients totalement libres de leurs choix. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
Un nouvelle fonctionnalité, en cours d'expérimentation sur le réseau social, vous proposera de corriger votre tweet avant sa publication, dans le cas où votre langage n'apparaîtrait pas suffisamment châtié. On se croirait dans Demolition Man !
Victime d'une cascade de faillites qui a touché son principal partenaire britannique, le groupe toulonnais CNIM a été contraint d'accepter la "recherche de repreneurs et-ou d'investisseurs pour permettre l'adossement ou la cession de ses activités à des tiers à même de valoriser au mieux ses actifs". […] Fondé en 1856, le groupe est un des principaux contributeurs français du programme de recherche nucléaire ITER et il est équipementier de premier rang de la Direction Générale des Armées. […] Le syndicat FO, majoritaire, voit dans ce protocole le préambule à une vente à la découpe. "Trois conglomérats chinois sont déjà sur les rangs", indique son délégué Jean-Pierre Polidori. »
Extrait d'une déclaration signée, entre autres, par le ministre français des Affaires étrangères : « Nous devons nous opposer à toute tentative des États d'instrumentaliser la pandémie pour restreindre la liberté de la presse, étouffer le débat, maltraiter les journalistes ou diffuser de fausses informations. »
À la faveur d'une mise à jour logicielle, il est parfois possible d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires sans changer son matériel. Ainsi Canon propose-t-il de nouvelles possibilités aux amateurs d'animation image par image déjà équipés d'un appareil photo EOS R. Pour en profiter, il faut toutefois débourser une centaine de dollars. Une option facturée au même tarif en cas d'achat d'un appareil neuf. Et réservée de toute façon à un public très averti.
« On ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels. Le consensus, c’est Pétain. Insupportable. » Le Pr Raoult ne croyait pas si bien dire dans son entretien à Paris Match ! En effet, une francisque est discrètement apparue sur une image diffusée par la préfecture de Police. Une bourde pour le moins inattendue.
Des dizaines de milliers de foyers coupés du réseau ; des serveurs inaccessibles ; des commerçants qui ne pouvaient plus recevoir aucun paiement par carte bancaire… Et pas seulement pendant quelques minutes ! Chez nous, cela a peut-être duré trente-six heures…
« Les câbles en fibre optique qui forment l'infrastructure des réseaux de télécommunications modernes sont régulièrement coupés accidentellement lors de travaux de voirie. Mais les actes malveillants délibérés sur ces équipements sont rarissimes. » Soit. La fragilité du réseau n'en est pas moins très inquiétante.
« Selon une source judiciaire, le Parquet national anti-terroriste s'est "tenu informé de la situation" et reste "attentif au phénomène", sans être chargé de l'enquête. » C'est la moindre des choses !
« Les câbles en fibre optique qui forment l'infrastructure des réseaux de télécommunications modernes sont régulièrement coupés accidentellement lors de travaux de voirie. Mais les actes malveillants délibérés sur ces équipements sont rarissimes. » Soit. La fragilité du réseau n'en est pas moins très inquiétante.
« Selon une source judiciaire, le Parquet national anti-terroriste s'est "tenu informé de la situation" et reste "attentif au phénomène", sans être chargé de l'enquête. » C'est la moindre des choses !
« Avec le NP5 Prisma, Primare a justement pensé à ses clients fidèles équipés d'appareils qui n'ont pas eu la chance d'être connectés d'origine. Ce petit lecteur réseau s'ajoute à certains anciens modèles Primare de façon intelligente. Un câble RS232 fourni assure une liaison filaire entre eux. Ainsi, lorsque vous modifiez le volume du NP5 depuis son application mobile, c'est le volume de l'amplificateur qui change. Rares sont les fabricants à apporter autant d'attention à leur clientèle en leur permettant de faire évoluer ainsi facilement des appareils que l'on aurait pu qualifier de "dépassés". […] Un excellent point, surtout lorsqu'on sait que le NP5 sera proposé à moitié prix à ces utilisateurs. »
« La puissante Banque centrale allemande se verra interdire de participer à ce programme anti-crise, qui a encore gagné en ampleur en raison de la pandémie de coronavirus, si "le Conseil des gouverneurs de la BCE" ne démontre pas "dans les trois mois" qu'il n'a pas outrepassé les traités européens, a décidé la juridiction suprême allemande. »
« Saisie par plusieurs requérants eurosceptiques, la Cour constitutionnelle explique certes n'avoir "pas pu établir de violation" par la BCE de l'interdiction de financer directement les États européens. Mais dans une décision d'une rare virulence, les magistrats de Karlsruhe jugent "douteuse" la compétence de l'institut de Francfort pour racheter massivement de la dette publique, et réclament une analyse "compréhensible et détaillée" de sa "proportionnalité": à la BCE de démontrer que ses bénéfices pour l'économie, soit une énergique stimulation du crédit, l'emportent sur ses inconvénients. »
« Particulièrement controversée en Allemagne, cette injection massive de liquidités affecte en effet "pratiquement tous les citoyens", en tant "qu'actionnaires, propriétaires, épargnants ou détenteurs de polices d'assurances", entraînant "des pertes considérables pour l'épargne privée", détaille la Cour. »
« Saisie par plusieurs requérants eurosceptiques, la Cour constitutionnelle explique certes n'avoir "pas pu établir de violation" par la BCE de l'interdiction de financer directement les États européens. Mais dans une décision d'une rare virulence, les magistrats de Karlsruhe jugent "douteuse" la compétence de l'institut de Francfort pour racheter massivement de la dette publique, et réclament une analyse "compréhensible et détaillée" de sa "proportionnalité": à la BCE de démontrer que ses bénéfices pour l'économie, soit une énergique stimulation du crédit, l'emportent sur ses inconvénients. »
« Particulièrement controversée en Allemagne, cette injection massive de liquidités affecte en effet "pratiquement tous les citoyens", en tant "qu'actionnaires, propriétaires, épargnants ou détenteurs de polices d'assurances", entraînant "des pertes considérables pour l'épargne privée", détaille la Cour. »
« Dans les transports en commun, les rampes et le mobilier urbain sont régulièrement désinfectés. Bernard Thomann y voit une des manifestations de l'héritage historique de l'État-nation japonais, né au XIXe siècle au contact brutal des puissances commerciales occidentales et de leurs maladies nouvelles (choléra, peste, tuberculose…). "Dès le départ, rappelle le chercheur, le gouvernement a eu le sentiment que construire un État moderne, c'était construire non seulement une défense militaire mais également une défense contre les microbes venus de l'extérieur." »
En cause, des propos tenus dans un groupe dit privé : « "À tous les connards qui veulent défendre les sous-merdes du type de celui qui a tué deux personnes à Romans", le tout suivi d'un émoji "doigt d'honneur". Le bâtonnier a commenté en écrivant : "Il peut crever où il veut, rien à… et, moi aussi je pèse mes mots", laissant entendre qu'il ne ferait pas d'effort pour désigner un avocat commis d'office. »
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
« On n'est comptable que des actes que l'on pose », commente Céline Pina ; de son point de vue, « il y a donc une vraie différence entre la parole publique et la parole privée : elles ne sont pas du même ordre ». Mais dès lors qu'une parole privée est révélée à la connaissance du public, elle change fatalement de nature… De plus, parler, même en privé, c'est déjà poser un acte. Et de toute façon, quand on s'exprime devant des confrères, on le fait dans un cadre somme toute très professionnel ; il s'agit donc de propos tenus à huis-clos plus que dans un cadre privé,
Or, qu'un avocat investi de telles responsabilités conteste, à la faveur d'un cas certes extrême, la légitimité des principes censés gouverner son action, c'est assurément très gênant… Sa démission s'imposait.
« D'abord érigé en exemple, le pays a ensuite été le symbole d'un échec : l'application, conçue sans accès au Bluetooth en arrière-plan et de fait peu utilisée, n'a pas empêché le confinement de la population. »
« Mais [...] en lieu et place [...], la même agence a déployé une nouvelle solution nommée cette fois Safe Entry. Plutôt que de tracer précisément les rencontres des Singapouriens, elle prend le problème à l'envers : savoir en général où ils ont été. Pour cela, l'application Safe Entry n'utilise pas de géolocalisation, mais s'appuie sur un scan de code QR. »
« SafeEntry est […] obligatoire pour toutes les entreprises et les lieux privés où du public peut entrer (comme un centre commercial). Le gouvernement a également vivement recommandé aux lieux qui ne sont pas obligés d'afficher des codes QR à scanner d'en installer tout de même — les gares et stations de transport en commun par exemple, et même les parcs, comme le note The Register. »
« Pour rentrer dans un lieu qui propose un QR Code, un visiteur est obligé de le scanner ou de laisser son smartphone être scanné. Le processus va collecter les noms, numéro d'identité et numéro de téléphone du citoyen, ainsi que le temps qu'il a passé dans le lieu. Ce qui signifie qu'il faut aussi scanner le code pour sortir d'un lieu, pour éviter de donner de fausses informations au système. »
« Ce faisant, le ministère de la Santé local contraint sans contraindre : certes, un citoyen peut se déplacer librement sans application, mais il ne peut pas faire grand-chose à moins d'être scanné. Une décision qui fait écho à celle de l'Inde : l'application Aarogya Setu, qui était présentée comme facultative, est devenue rapidement obligatoire pour certaines entreprises. »
« Mais [...] en lieu et place [...], la même agence a déployé une nouvelle solution nommée cette fois Safe Entry. Plutôt que de tracer précisément les rencontres des Singapouriens, elle prend le problème à l'envers : savoir en général où ils ont été. Pour cela, l'application Safe Entry n'utilise pas de géolocalisation, mais s'appuie sur un scan de code QR. »
« SafeEntry est […] obligatoire pour toutes les entreprises et les lieux privés où du public peut entrer (comme un centre commercial). Le gouvernement a également vivement recommandé aux lieux qui ne sont pas obligés d'afficher des codes QR à scanner d'en installer tout de même — les gares et stations de transport en commun par exemple, et même les parcs, comme le note The Register. »
« Pour rentrer dans un lieu qui propose un QR Code, un visiteur est obligé de le scanner ou de laisser son smartphone être scanné. Le processus va collecter les noms, numéro d'identité et numéro de téléphone du citoyen, ainsi que le temps qu'il a passé dans le lieu. Ce qui signifie qu'il faut aussi scanner le code pour sortir d'un lieu, pour éviter de donner de fausses informations au système. »
« Ce faisant, le ministère de la Santé local contraint sans contraindre : certes, un citoyen peut se déplacer librement sans application, mais il ne peut pas faire grand-chose à moins d'être scanné. Une décision qui fait écho à celle de l'Inde : l'application Aarogya Setu, qui était présentée comme facultative, est devenue rapidement obligatoire pour certaines entreprises. »
« En amorçant une plongée rétrospective dans le rapport de la France aux épidémies ces deux dernières décennies […], les confrères du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme font ressortir une époque qui apparaîtrait presque préhistorique, où effectivement, la question de la gestion d'une pandémie était prise très au sérieux… Une époque où il était possible d'assister, si on était intéressé par la chose, à un "Colloque technique sur la préparation à une pandémie grippale – Cent jours en pandémie", le 22 janvier 2007. Et ce huit jours avant l'audition du ministre de la Santé et des Solidarités d'alors, Xavier Bertrand, accompagné de Didier Houssin, délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire (DILGA). Les notes retrouvées de ce jour-là prennent aujourd'hui une nouvelle résonance. »
L'analyse de Renée Fregosi, à laquelle nous souscrivons sans réserve :
« D'une part, depuis la question des masques, de leur utilité et de leur pénurie, jusqu'à celle des tests, de leur usage et de leur disponibilité en nombre adéquat, on peut craindre que des connaissances scientifiques aient été contestées, ignorées, cachées ou instrumentalisées pour des raisons politiques. Autojustification de pouvoirs publics défaillants, arrogance d'une technocratie qui prétend savoir mieux que les citoyens et donc décider pour eux et à leur place, lâcheté des politiques qui se retranchent derrière l'argument d'autorité des Conseils scientifiques, instrumentalisation par l'opposition des manquements de l'équipe au pouvoir, rivalités de clans et d'ego. »
« D'autre part, de tels conflits de pouvoir, bien connus dans le monde politique, viennent doubler des enjeux de savoir dans le milieu scientifique. Ainsi en est-t-il manifestement, du désaccord à propos de l'évaluation de l'efficacité du traitement hydroxychloroquine-azithromycine expérimenté à l'IHU de Marseille. Certes, la publicité qui est faite à cet usage à large échelle de la combinaison thérapeutique par son promoteur peut le faire apparaître comme une alternative à une mise à l'épreuve systématique par la méthode de l'essai clinique randomisé en double aveugle. D'ailleurs, le professeur Didier Raoult semble remettre en cause cette méthode elle-même pour des raisons éthiques : s'il faut sauver des vies, comment justifier de priver d'un traitement peut-être efficace le groupe témoin placebo ? »
« Au demeurant, tout en maintenant la pertinence de l'essai clinique avec groupe témoin, son principe peut être mise en œuvre concrètement de différentes façons à discuter rationnellement. Par exemple, un même nombre de patients non traités, présentant les mêmes caractéristiques et au même stade de la maladie (et ils sont nombreux dans différents hôpitaux) peuvent constituer ce vis-à-vis auquel confronter les données de Marseille. Cela d'autant plus que la méthode randomisée n'est pas exempte elle-même en pratique de possibilité de biais d'expérimentation et d'interprétation. On peut ainsi s'interroger sur le fait que parmi les nombreux essais cliniques randomisés lancés ces dernières semaines, testant plusieurs types de molécules, en France et dans le monde, aucun ne teste le protocole marseillais dans sa précision : combinaison, dosage et surtout, administration au tout début des symptômes pour jouer à la fois sur l'effet immunitaire et curatif des substances. »
« Alors, que la personnalité du professeur Didier Raoult et ses visées politiques éventuelles puissent indisposer, cela peut s'entendre. Mais affirmer par exemple, comme l'a fait dans un tweet le 13 avril 2020 Patrick Mercié, professeur de médecine interne à l'université de Bordeaux, que défendre son confrère marseillais relevait du "règne des vaudous, de l'à peu près et de la fausse science moyenâgeuse", procède d'un mépris injustifié et d'une morgue insultante. Car il ne s'agit pas comme on l'entend souvent d'un "remède miracle" mais d'une tentative de thérapie expérimentale, raisonnée compte tenu de ce que l'on sait du processus de la maladie et du niveau de toxicité des molécules utilisées. »
« Mais cette tactique de dénigrement de celui qui est en désaccord, voire de celui qui n'appartient pas à son clan ou au groupe dominant, par l'argument d'autorité de la scientificité, est hélas très courante dans le milieu universitaire, toutes disciplines confondues d'ailleurs (notamment en sciences humaines et sociales). Et cette attitude rejoint l'immodestie et le mépris à l'égard du commun des mortels que peuvent avoir certains scientifiques, à l'instar d'une technocratie très puissante en France. La contestation d'un choix "scientifiquement" ou "techniquement" incontestable, relèverait alors forcément de l'ignorance, de l'incompréhension, de la bêtise ou de la superstition, appelant refus de l'écoute de la contradiction ou recours condescendant à "l'effort de pédagogie" de la part des "sachants". Invoquant le simplisme populiste pour stigmatiser leurs opposants, ceux-ci renforcent le rejet des élites et confortent le sentiment d'un "peuple d'en bas" bafoué par "ceux d'en haut". En retour, il est vrai, les scientifiques minoritaires ou les opposants politiques, usent volontiers de l'argument de type populiste en effet, pour mobiliser en leur faveur des citoyens tenus à l'égard de décisions qui pourtant les concernent. »
« Or par le sectarisme, le refus du pluralisme et de l'audace intellectuelle, l'institution se sclérose et la démocratie s'étiole, mais aussi, la science s'appauvrit. On ne peut assimiler la pensée rationnelle à des dogmes indiscutables et la libre pensée à un déni de réalité. La raison est l'outil incontournable de la science. Mais l'instrumentalisation de la rationalité et de l'esprit scientifique à des fins de grande ou de petite politique les discrédite et favorise en retour leurs antithèses, l'erreur de jugement, le populisme et le complotisme qui font déjà flores en tout lieu. »
« D'une part, depuis la question des masques, de leur utilité et de leur pénurie, jusqu'à celle des tests, de leur usage et de leur disponibilité en nombre adéquat, on peut craindre que des connaissances scientifiques aient été contestées, ignorées, cachées ou instrumentalisées pour des raisons politiques. Autojustification de pouvoirs publics défaillants, arrogance d'une technocratie qui prétend savoir mieux que les citoyens et donc décider pour eux et à leur place, lâcheté des politiques qui se retranchent derrière l'argument d'autorité des Conseils scientifiques, instrumentalisation par l'opposition des manquements de l'équipe au pouvoir, rivalités de clans et d'ego. »
« D'autre part, de tels conflits de pouvoir, bien connus dans le monde politique, viennent doubler des enjeux de savoir dans le milieu scientifique. Ainsi en est-t-il manifestement, du désaccord à propos de l'évaluation de l'efficacité du traitement hydroxychloroquine-azithromycine expérimenté à l'IHU de Marseille. Certes, la publicité qui est faite à cet usage à large échelle de la combinaison thérapeutique par son promoteur peut le faire apparaître comme une alternative à une mise à l'épreuve systématique par la méthode de l'essai clinique randomisé en double aveugle. D'ailleurs, le professeur Didier Raoult semble remettre en cause cette méthode elle-même pour des raisons éthiques : s'il faut sauver des vies, comment justifier de priver d'un traitement peut-être efficace le groupe témoin placebo ? »
« Au demeurant, tout en maintenant la pertinence de l'essai clinique avec groupe témoin, son principe peut être mise en œuvre concrètement de différentes façons à discuter rationnellement. Par exemple, un même nombre de patients non traités, présentant les mêmes caractéristiques et au même stade de la maladie (et ils sont nombreux dans différents hôpitaux) peuvent constituer ce vis-à-vis auquel confronter les données de Marseille. Cela d'autant plus que la méthode randomisée n'est pas exempte elle-même en pratique de possibilité de biais d'expérimentation et d'interprétation. On peut ainsi s'interroger sur le fait que parmi les nombreux essais cliniques randomisés lancés ces dernières semaines, testant plusieurs types de molécules, en France et dans le monde, aucun ne teste le protocole marseillais dans sa précision : combinaison, dosage et surtout, administration au tout début des symptômes pour jouer à la fois sur l'effet immunitaire et curatif des substances. »
« Alors, que la personnalité du professeur Didier Raoult et ses visées politiques éventuelles puissent indisposer, cela peut s'entendre. Mais affirmer par exemple, comme l'a fait dans un tweet le 13 avril 2020 Patrick Mercié, professeur de médecine interne à l'université de Bordeaux, que défendre son confrère marseillais relevait du "règne des vaudous, de l'à peu près et de la fausse science moyenâgeuse", procède d'un mépris injustifié et d'une morgue insultante. Car il ne s'agit pas comme on l'entend souvent d'un "remède miracle" mais d'une tentative de thérapie expérimentale, raisonnée compte tenu de ce que l'on sait du processus de la maladie et du niveau de toxicité des molécules utilisées. »
« Mais cette tactique de dénigrement de celui qui est en désaccord, voire de celui qui n'appartient pas à son clan ou au groupe dominant, par l'argument d'autorité de la scientificité, est hélas très courante dans le milieu universitaire, toutes disciplines confondues d'ailleurs (notamment en sciences humaines et sociales). Et cette attitude rejoint l'immodestie et le mépris à l'égard du commun des mortels que peuvent avoir certains scientifiques, à l'instar d'une technocratie très puissante en France. La contestation d'un choix "scientifiquement" ou "techniquement" incontestable, relèverait alors forcément de l'ignorance, de l'incompréhension, de la bêtise ou de la superstition, appelant refus de l'écoute de la contradiction ou recours condescendant à "l'effort de pédagogie" de la part des "sachants". Invoquant le simplisme populiste pour stigmatiser leurs opposants, ceux-ci renforcent le rejet des élites et confortent le sentiment d'un "peuple d'en bas" bafoué par "ceux d'en haut". En retour, il est vrai, les scientifiques minoritaires ou les opposants politiques, usent volontiers de l'argument de type populiste en effet, pour mobiliser en leur faveur des citoyens tenus à l'égard de décisions qui pourtant les concernent. »
« Or par le sectarisme, le refus du pluralisme et de l'audace intellectuelle, l'institution se sclérose et la démocratie s'étiole, mais aussi, la science s'appauvrit. On ne peut assimiler la pensée rationnelle à des dogmes indiscutables et la libre pensée à un déni de réalité. La raison est l'outil incontournable de la science. Mais l'instrumentalisation de la rationalité et de l'esprit scientifique à des fins de grande ou de petite politique les discrédite et favorise en retour leurs antithèses, l'erreur de jugement, le populisme et le complotisme qui font déjà flores en tout lieu. »
« Sur les deux cent quatre-vingt-dix-sept députés de la majorité, six se sont abstenus, Martine Wonner est la seule à avoir voté contre le plan de déconfinement présenté par le gouvernement à l'Assemblée nationale. […] Elle a lancé avec d'autres médecins le collectif "Laissons les médecins prescrire". Ensemble, ils réclament une liberté de prescription par les médecins généralistes de ville, "à même d'assurer le suivi de leurs patients et de contrôler les effets secondaires de médicaments connus depuis longtemps". Ils disent aussi vouloir éviter l'automédication de patients qui se procurent ces médicaments sur internet. »
« Deux décrets, le deuxième datant du 25 mars, et venant compléter celui du 23 mars réservent l'hydrochloroquine aux patients hospitalisés avec des signes de gravité. […] Les deux décrets sont à l'opposé des mesures concrètes qu'il faudrait prendre, selon l'élue. […] Son analyse est sans appel. "Je crains que ce soit le péché français, de laisser notre pays aux mains d'une poignée de hauts fonctionnaires qui ont le sentiment d'avoir en toute situation la maîtrise et la science infuse. Il me semble qu'ils sont adaptés à un fonctionnement étatique classique, hors crise. Mais ils sont incapables de gérer des décisions à prendre rapidement. On le voit sur les masques, sur les tests et sur cette question d'un traitement." »
« "Ils ont menti depuis le début. Au lieu de dire honnêtement "on n'a pas suffisamment de protections, on va commencer par un confinement drastique, et quand on aura des masques pour tout le monde, on va alléger". C'est cette absence d'humilité du Premier ministre mardi qui me gêne, à aucun moment il ne fait amende honorable pour dire qu'il s'est trompé." »
« Deux décrets, le deuxième datant du 25 mars, et venant compléter celui du 23 mars réservent l'hydrochloroquine aux patients hospitalisés avec des signes de gravité. […] Les deux décrets sont à l'opposé des mesures concrètes qu'il faudrait prendre, selon l'élue. […] Son analyse est sans appel. "Je crains que ce soit le péché français, de laisser notre pays aux mains d'une poignée de hauts fonctionnaires qui ont le sentiment d'avoir en toute situation la maîtrise et la science infuse. Il me semble qu'ils sont adaptés à un fonctionnement étatique classique, hors crise. Mais ils sont incapables de gérer des décisions à prendre rapidement. On le voit sur les masques, sur les tests et sur cette question d'un traitement." »
« "Ils ont menti depuis le début. Au lieu de dire honnêtement "on n'a pas suffisamment de protections, on va commencer par un confinement drastique, et quand on aura des masques pour tout le monde, on va alléger". C'est cette absence d'humilité du Premier ministre mardi qui me gêne, à aucun moment il ne fait amende honorable pour dire qu'il s'est trompé." »
Inversion de la charge de la preuve : « Renaud Muselier (LR), président de la région PACA, a donné "trois jours à la grande distribution pour prouver qu'elle n'avait pas de stock secret de masques pendant la crise" et que "si cela se confirme", une plainte serait déposée au pénal. »
C'est l'occasion de souligner que « les rappels font partie de la vie trépidante et mouvementée des acteurs de l'industrie automobile ». Même les constructeurs des modèles les plus huppés sont donc concernés. Dans le cas présent, « un coussin anti-bruit et anti-vibration placé sous le réservoir d'essence peut retenir l'humidité et la moisissure, dont l'effet corrosif sur le réservoir pourrait potentiellement entraîner une fuite de carburant ». L'industrie n'est pas toute-puissante ; elle commet régulièrement des erreurs, et cela sans intention malveillante, quoi qu'en disent ses détracteurs convaincus qu'il serait tout à fait possible, sans ça, de concevoir des produits "zéro défaut" qui dureraient toute la vie sans aucun souci.
Il est loin, le temps où le label THX était réserve à des appareils et supports réservés à une élite ! La démocratisation est passée par là... Pour le meilleur ou pour le pire.
« Depuis son rachat par Razer en 2016, la certification THX reprend assez nettement du poil de la bête, commercialement parlant », rapporte Guillaume Fourcadier… le 4 mai 2020 (May the Fourth), heureux hasard ! « La certification THX appliquée aux petits appareils comme les ordinateurs ou les casques connaît un léger regain de popularité », précise-t-il sur On-Mag.
« C'est dans ce contexte que Razer vient de présenter l'Opus, un casque Bluetooth à réduction de bruit que la marque estampille de la précieuse certification », explique notre confrère, qui se veut rassurant : « Il faut être clair », annonce-t-il, « le THX en général n'est pas simplement un nom lancé à la va-vite ». La preuve : « les modules d'amplification THX, présents par exemple dans le Fiio M11 Pro, démontrent clairement la volonté de Razer de ne pas brader le prestigieux héritage créé par George Lucas ».
Dans le cas présent, cependant, « la certification THX du casque Razer Opus est un peu plus difficile à saisir car non explicite, mais elle correspond a priori à un certain nombre de critères techniques ». Quoi qu'il en soit, « livré avec sa pochette de transport rigide, l'Opus est pour le moment annoncé à 1 800 yuan en Chine (environ 235 euros), un tarif plus accessible que celui du Sony WH-1000Xm3, qui pourrait laisser sa chance au casque de Razer sur ce marché ultraconcurrentiel ».
« Depuis son rachat par Razer en 2016, la certification THX reprend assez nettement du poil de la bête, commercialement parlant », rapporte Guillaume Fourcadier… le 4 mai 2020 (May the Fourth), heureux hasard ! « La certification THX appliquée aux petits appareils comme les ordinateurs ou les casques connaît un léger regain de popularité », précise-t-il sur On-Mag.
« C'est dans ce contexte que Razer vient de présenter l'Opus, un casque Bluetooth à réduction de bruit que la marque estampille de la précieuse certification », explique notre confrère, qui se veut rassurant : « Il faut être clair », annonce-t-il, « le THX en général n'est pas simplement un nom lancé à la va-vite ». La preuve : « les modules d'amplification THX, présents par exemple dans le Fiio M11 Pro, démontrent clairement la volonté de Razer de ne pas brader le prestigieux héritage créé par George Lucas ».
Dans le cas présent, cependant, « la certification THX du casque Razer Opus est un peu plus difficile à saisir car non explicite, mais elle correspond a priori à un certain nombre de critères techniques ». Quoi qu'il en soit, « livré avec sa pochette de transport rigide, l'Opus est pour le moment annoncé à 1 800 yuan en Chine (environ 235 euros), un tarif plus accessible que celui du Sony WH-1000Xm3, qui pourrait laisser sa chance au casque de Razer sur ce marché ultraconcurrentiel ».
« L'Ascension de Skywalker va-t-il avoir un spin-off dont personne ne veut ? »
La question et posée par nos confrères d'Écran large (29 avril 2020). C'est une façon de moquer l'aveu de Naomi Ackie, qui ne cache pas son rêve d'incarner à nouveau le personnage de Jannah.
« Obtenir ce rôle dans Star Wars était surréaliste », raconte-t-elle. « J'ai adoré jouer Jannah parce qu'elle est forte et courageuse », explique-t-elle. « C'est l'une des premières femmes noires à entrer dans l'univers de Star Wars en quarante et un ans », souligne-t-elle, « et j'ai senti que ça avait de l'importance ». « Pour moi », précise-t-elle encore, « tout était important, de la texture naturelle des cheveux, au fait de parler librement de ce que l'industrie peut faire de plus ». Ce qu'elle peut faire de plus pour la représentation des Noirs au cinéma, évidemment.
Selon notre consœur Marion Barlet, « ce serait […] l'occasion de promouvoir un personnage féminin noir dans l'univers Star Wars, d'après Naomi Ackie, enjeu politico-social qu'on retrouve dans son refus d'une coiffure lisse, à l'occidentale ».
S'agirait-il alors d'instrumentaliser l'œuvre de George Lucas à des fins politiques ou communautaristes ?
La question et posée par nos confrères d'Écran large (29 avril 2020). C'est une façon de moquer l'aveu de Naomi Ackie, qui ne cache pas son rêve d'incarner à nouveau le personnage de Jannah.
« Obtenir ce rôle dans Star Wars était surréaliste », raconte-t-elle. « J'ai adoré jouer Jannah parce qu'elle est forte et courageuse », explique-t-elle. « C'est l'une des premières femmes noires à entrer dans l'univers de Star Wars en quarante et un ans », souligne-t-elle, « et j'ai senti que ça avait de l'importance ». « Pour moi », précise-t-elle encore, « tout était important, de la texture naturelle des cheveux, au fait de parler librement de ce que l'industrie peut faire de plus ». Ce qu'elle peut faire de plus pour la représentation des Noirs au cinéma, évidemment.
Selon notre consœur Marion Barlet, « ce serait […] l'occasion de promouvoir un personnage féminin noir dans l'univers Star Wars, d'après Naomi Ackie, enjeu politico-social qu'on retrouve dans son refus d'une coiffure lisse, à l'occidentale ».
S'agirait-il alors d'instrumentaliser l'œuvre de George Lucas à des fins politiques ou communautaristes ?
« Un sondage annuel commandé par Ipsos met en exergue la bonne popularité du roi Willem-Alexander. Les sondés […] se déclarent monarchistes à 74,2 % contre 67,9 % en 2019. Le roi reçoit la note de 7,7/10. On le définit comme "humain, engagé, empathique" bien que l’on considère qu’il est "trop payé" et parfois "rigide". »
Interpellé à ce sujet, le National Cyber Security Centre (NCSC), dépendant du gouvernement britannique, s'est empressé de changer son vocabulaire. « Il y a un problème avec la terminologie. », a expliqué un porte-parole ; « cela n'a de sens que si vous assimilez le blanc à "bon, autorisé, sûr" et le noir à "mauvais, dangereux, interdit" » ; et donc, paraît-il, « cela pose des problèmes évidents ». Le Conseil d'administration du NCSC s'est montré unanime pour rectifier le tir. Et son directeur technique, Ian Levy, a lancé cet avertissement : « Si vous songez à entrer en contact en disant que le politiquement correct est devenu fou, ne vous embêtez pas. »
À noter : « Le problème était également devenu un sujet de discussion dans Chromium, le moteur de navigateur open source à la base de Chrome, Edge, Vivaldi, Opera, Brave et de nombreux autres navigateurs Web modernes. À la demande d'un ingénieur de Microsoft, ceux de Google avaient accepté l'an passé de cesser d'utiliser les termes de la liste blanche et de la liste noire, mais également substituer les notions de "maître-esclave" par "auteur-lecteur". »
À noter : « Le problème était également devenu un sujet de discussion dans Chromium, le moteur de navigateur open source à la base de Chrome, Edge, Vivaldi, Opera, Brave et de nombreux autres navigateurs Web modernes. À la demande d'un ingénieur de Microsoft, ceux de Google avaient accepté l'an passé de cesser d'utiliser les termes de la liste blanche et de la liste noire, mais également substituer les notions de "maître-esclave" par "auteur-lecteur". »
Quel smartphone choisir ? Un I-Phone, répond Sonia, une utilisatrice de Twitter. Mais pas n'importe lequel : il faut choisir « le dernier », précise-t-elle. En effet, explique-t-elle, « on n'oublie pas que l’obsolescence programmée, c'est réel » ; « donc, à mon avis », conclut-elle, « le dernier modèle sera toujours meilleur que les anciens ». C'est un conseil à première vue avisé : si les appareils sont effectivement programmés pour tomber en panne, autant fuir ceux qui se rapprochent de leur date d'autodestruction ! Voilà pourquoi dénoncer l'obsolescence programmée à tort et à travers présente vraisemblablement des effets pervers.
« Un lave-linge qui dure toute la vie ? Rien de plus normal à l'époque » – celle « de nos parents et grands-parents ». Du moins, selon Les Enovateurs. Leur vision du passé rejoint celle de Mélissa Cousin (EELV), dont nos avions rapporté récemment les propos selon lesquels « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans ». C'était mieux avant : cette conviction est largement partagée. Il conviendrait toutefois de l'étayer… en se méfiant du biais du survivant.
Les Enovateurs partagent visiblement notre intérêt pour l'obsolescence programmée. Mais la vision qu'ils en ont est très différente de la nôtre.
Pour Louise Pastouret, cela ne fait aucun doute : « la conception du produit peut être pensée dès le départ pour en limiter la durée de vie ». Par exemple, explique-t-elle, « le constructeur peut opter délibérément pour un mécanisme plus fragile ». Elle affirme que « les matériaux de mauvaise qualité et les éléments placés à des endroits stratégiques (favorisant leur usure) font désormais partie intégrante de la stratégie de certaines marques », dénonçant « un design produit réfléchi dans les moindres détails… mais corrompu jusqu'à la moelle ». Reste que, jusqu'à présent, à note connaissance, aucun cahier des charges ayant présidé à la conception d'un quelconque produit n'a jamais été dévoilé pour étayer cette conviction.
« En prenant pour prétexte une modernisation de sa gamme, un constructeur peut également forcer ses clients à renouveler tous les périphériques associés », poursuit Louise Pastouret ; « s'il n'est plus possible de réutiliser un chargeur sur la nouvelle version d'un appareil, dites-vous bien que ce n'est pas un hasard », lance-t-elle à ses lecteurs, non sans insinuations. Comme si le recours à des prises plus petites ne pouvait pas répondre à la demande des consommateurs, qui réclament sans cesse des produits toujours plus fins…
« L'obsolescence programmée peut aussi relever d'une décision marketing, relative aux prix pratiqués par l'enseigne », lit-on encore dans cet article. « Dans ce cas », nous explique-t-on, « il devient moins cher de racheter un produit plutôt que de faire réparer l'ancien » ; « c'est notamment le cas lorsque le coût d'une pièce est supérieur à l'achat d'un nouvel appareil au complet ». C'est « aberrant », s'indigne Louise Pastouret. « Pourtant », déplore-t-elle, « cette politique est très répandue » puisque, de son point de vue, ce serait « un excellent moyen de pousser à la consommation ». Peut-on sérieusement prétendre que seul le marketing dicte le prix des pièces détachées ? Leur stockage puis leur acheminement, à la demande d'un particulier isolé, sera fatalement beaucoup plus coûteux, rapporté à chaque unité, que l'approvisionnement d'une usine à flux tendu… Quant aux réparations, leur coût élevé s'explique naturellement par celui de la main-d'œuvre. Faut-il regretter que nos compatriotes ne soient pas aussi mal payés que les ouvriers travaillant à la chaîne en Asie ou ailleurs ?
« Nous sommes les dindons de la farce », regrette enfin Louise Pastouret. Mais en même temps, elle pose la question suivante : « Qui oserait se pointer en réunion avec un ordinateur portable "dépassé" ? » Tant qu'il fonctionne correctement, bien des gens n'auraient vraisemblablement aucun scrupule à le faire. Mais dans le cas contraire, ils ne seraient pas « les dindons de la farce ». Bien au contraire : ils seraient alors les principaux responsables de l'obsolescence précoce.
Pour Louise Pastouret, cela ne fait aucun doute : « la conception du produit peut être pensée dès le départ pour en limiter la durée de vie ». Par exemple, explique-t-elle, « le constructeur peut opter délibérément pour un mécanisme plus fragile ». Elle affirme que « les matériaux de mauvaise qualité et les éléments placés à des endroits stratégiques (favorisant leur usure) font désormais partie intégrante de la stratégie de certaines marques », dénonçant « un design produit réfléchi dans les moindres détails… mais corrompu jusqu'à la moelle ». Reste que, jusqu'à présent, à note connaissance, aucun cahier des charges ayant présidé à la conception d'un quelconque produit n'a jamais été dévoilé pour étayer cette conviction.
« En prenant pour prétexte une modernisation de sa gamme, un constructeur peut également forcer ses clients à renouveler tous les périphériques associés », poursuit Louise Pastouret ; « s'il n'est plus possible de réutiliser un chargeur sur la nouvelle version d'un appareil, dites-vous bien que ce n'est pas un hasard », lance-t-elle à ses lecteurs, non sans insinuations. Comme si le recours à des prises plus petites ne pouvait pas répondre à la demande des consommateurs, qui réclament sans cesse des produits toujours plus fins…
« L'obsolescence programmée peut aussi relever d'une décision marketing, relative aux prix pratiqués par l'enseigne », lit-on encore dans cet article. « Dans ce cas », nous explique-t-on, « il devient moins cher de racheter un produit plutôt que de faire réparer l'ancien » ; « c'est notamment le cas lorsque le coût d'une pièce est supérieur à l'achat d'un nouvel appareil au complet ». C'est « aberrant », s'indigne Louise Pastouret. « Pourtant », déplore-t-elle, « cette politique est très répandue » puisque, de son point de vue, ce serait « un excellent moyen de pousser à la consommation ». Peut-on sérieusement prétendre que seul le marketing dicte le prix des pièces détachées ? Leur stockage puis leur acheminement, à la demande d'un particulier isolé, sera fatalement beaucoup plus coûteux, rapporté à chaque unité, que l'approvisionnement d'une usine à flux tendu… Quant aux réparations, leur coût élevé s'explique naturellement par celui de la main-d'œuvre. Faut-il regretter que nos compatriotes ne soient pas aussi mal payés que les ouvriers travaillant à la chaîne en Asie ou ailleurs ?
« Nous sommes les dindons de la farce », regrette enfin Louise Pastouret. Mais en même temps, elle pose la question suivante : « Qui oserait se pointer en réunion avec un ordinateur portable "dépassé" ? » Tant qu'il fonctionne correctement, bien des gens n'auraient vraisemblablement aucun scrupule à le faire. Mais dans le cas contraire, ils ne seraient pas « les dindons de la farce ». Bien au contraire : ils seraient alors les principaux responsables de l'obsolescence précoce.
« Que ce soit pour Volvo comme pour Lotus, les sièges historiques de Göteborg et Hethel sont appelés à devenir une caution pour permettre la production à grande échelle sous ces labels bien connus de modèles de plus en plus conçus et fabriqués en Chine. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
« Lhyfe a conçu une intelligence électronique et logicielle capable d'autogérer l'intermittence de la production d'électricité d'un parc éolien pour produire de l'hydrogène vert sans être relié au réseau électrique. »
« Il existe bien une tendance de fond à la relocalisation dans le luxe, le textile, les jouets, les skis, l'agroalimentaire… Un mouvement lié aux impératifs de sustainability, à la montée des barrières protectionnistes, à la hausse des coûts de main-d'œuvre en Asie et à la transformation numérique qui booste la productivité. Ce courant pourrait être accentué par le coronavirus qui a mis en évidence le risque de ruptures d'approvisionnement des fournisseurs lointains. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
« Une sélection de portables Lenovo dans la gamme Thinkpad devraient être disponibles sous Fedora Workstation. […] La sortie de ces modèles avec une distribution Fedora pré-installée est un programme pilote destiné à évaluer la pertinence de telles propositions sur le marché. […] Si le programme fonctionne, le constructeur envisagera de proposer plus de modèles dans le futur. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
Et cela, plusieurs heures durant. En cause, comme souvent : les revendications abusives automatisées par des ayants-droit… ou prétendus tels.
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Nous entendons beaucoup parler du raccourcissement des chaînes de production. Dans l'automobile, je n'y crois pas particulièrement. Parce que les coûts seront toujours le premier vecteur. Le raccourcissement des supply chain ne se fera pas, à moins que le législateur mette en place des formes de barrières douanières et-ou des subventions des industriels pour développer un appareil productif bien plus efficace avec lequel le prix de la main-d'œuvre n'est plus une barrière. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
Difficile à dire, selon Olivier Bouba-Olga : « nous sommes face à une épidémie qu'il faut voir comme un processus, avec des territoires touchés les premiers en raison « d'accidents historiques » (le hasard dit autrement, comme le rassemblement religieux ayant eu lieu sur Mulhouse, qui aurait pu avoir lieu ailleurs), au sein desquels s'enclenchent ensuite des processus cumulatifs locaux. Sans doute que la densité joue un peu ensuite sur l'ampleur du processus cumulatif local, comme pourrait jouer l'âge moyen pour le taux de mortalité, mais on ne peut pas en faire des facteurs explicatifs de la géographie de l'épidémie, qui reste pour une très large part le produit de processus multifactoriels et largement contingents. »
« Les constructeurs pourront continuer à proposer leurs interfaces mais les utilisateurs pourront choisir de basculer vers les pilotes d'Intel directement. L’idée étant pour Intel de court-circuiter les délais des constructeurs en matière de développement. […] Cette fonctionnalité concernera tous les circuits graphiques issus des puces Intel à partir de la sixième génération datant de 2015 pour les machines sous Windows 10 à partir de la version 1709 datant de 2017. »
Annonce de Sibeth Ndiaye, porte-parole du Govuernement, publiée sur Twitter le 30 avril : « La crise du Covid-19 favorise la propagation de fake-news. Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des sources d'informations sûres et vérifiées. C'est pourquoi le site du Gouvernement propose désormais un espace dédié. » Est-elle masochiste ? Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, semble consterné.
« Cette initiative gouvernementale traduit la grande fébrilité d'un pouvoir exécutif qui, faute de pouvoir censurer, se transforme en certificateur de l'information. Il va de soi que ce n'est pas à l'État de procéder à ce travail. Les plus grands mensonges de l'histoire ont souvent été, au demeurant, propagés par des États. Depuis le début du mandat, Emmanuel Macron se veut l'archange de la lutte contre les fake-news. Il a fait légiférer de manière aléatoire et discutable à ce sujet. Le Premier ministre lui-même lors de la présentation de sa stratégie de déconfinement s'en est pris aux réseaux sociaux et autres commentateurs. »
« Tout se passe comme si, loin d'accepter son erreur et de la reconnaître, seul moyen de desserrer le doute quant à la parole officielle, le pouvoir bunkerisait sa com', se précipitait dans une fuite en avant, s'enfermait dans une escalade du déni. »
« Lorsque l'État prétend nous dire la vérité, il ne dit que "sa" vérité... ou ses mensonges. En d'autres termes, ce dispositif n'est rien d'autre qu'une tentative maladroite d'en revenir à une forme de ministère de l'Information, voire d'un "bureau de l'Esprit public" tel que les révolutionnaires le créèrent en 1792... »
« Ici, non seulement il s'engage dans un chemin non dépourvu de partialité, mais il prétend se substituer au libre-arbitre citoyen pour nous dire comment nous devons lire la presse. Tout d'abord c'est oublier que les journalistes indépendants sont les mieux à même de procéder à ce travail de vérification, c'est ensuite omettre que dans un régime pluraliste il n'a pas à se faire l'arbitre des titres de presse entre eux, c'est enfin nier l'autonomie imprescriptible de la société, l'un des principaux acquis des régimes démocratiques. »
« Lorsque l'État entend interférer dans la relation du citoyen aux médias, il s'arroge encore une fois une mission qui n'est pas la sienne. Il montre seulement qu'il entend aller toujours plus loin dans ce que l'on appelle la "gouvernance des conduites". Nous savons comment nous laver les mains, nous savons que nous ne devons pas nous déplacer sans une autorisation, nous allons savoir ce que nous devons lire, croire ou ne pas croire... Nous vivons une séquence rare d'infantilisation par la com'. »
« C'est dire que l'émetteur qui prétend au "fact-checking" est suspect, déjà parce que l'État n'a pas à usurper cette tache, mais qu'en outre au regard de la mémoire très fraîche de la crise il n'est pas crédible. Que ce soit la porte-parole du Gouvernement, dont la crédibilité est amplement consommée, qui se fasse le relai de ce dispositif ouvre la voie à toutes les critiques. Pour lutter contre la post-vérité, mieux vaux éviter soi même d'en être le produit. »
« Il y a quelque chose de vicié dans la langue de l'exécutif depuis des semaines, une mauvaise peau communicante dont il aurait fallu se débarrasser autrement que par la dénégation et parfois la suffisance. […] La "désintox" du Gouvernement dans ces circonstances ne fait que renforcer le soupçon de dissimulation qui pèse depuis des semaines sur son expression. »
« Cette initiative gouvernementale traduit la grande fébrilité d'un pouvoir exécutif qui, faute de pouvoir censurer, se transforme en certificateur de l'information. Il va de soi que ce n'est pas à l'État de procéder à ce travail. Les plus grands mensonges de l'histoire ont souvent été, au demeurant, propagés par des États. Depuis le début du mandat, Emmanuel Macron se veut l'archange de la lutte contre les fake-news. Il a fait légiférer de manière aléatoire et discutable à ce sujet. Le Premier ministre lui-même lors de la présentation de sa stratégie de déconfinement s'en est pris aux réseaux sociaux et autres commentateurs. »
« Tout se passe comme si, loin d'accepter son erreur et de la reconnaître, seul moyen de desserrer le doute quant à la parole officielle, le pouvoir bunkerisait sa com', se précipitait dans une fuite en avant, s'enfermait dans une escalade du déni. »
« Lorsque l'État prétend nous dire la vérité, il ne dit que "sa" vérité... ou ses mensonges. En d'autres termes, ce dispositif n'est rien d'autre qu'une tentative maladroite d'en revenir à une forme de ministère de l'Information, voire d'un "bureau de l'Esprit public" tel que les révolutionnaires le créèrent en 1792... »
« Ici, non seulement il s'engage dans un chemin non dépourvu de partialité, mais il prétend se substituer au libre-arbitre citoyen pour nous dire comment nous devons lire la presse. Tout d'abord c'est oublier que les journalistes indépendants sont les mieux à même de procéder à ce travail de vérification, c'est ensuite omettre que dans un régime pluraliste il n'a pas à se faire l'arbitre des titres de presse entre eux, c'est enfin nier l'autonomie imprescriptible de la société, l'un des principaux acquis des régimes démocratiques. »
« Lorsque l'État entend interférer dans la relation du citoyen aux médias, il s'arroge encore une fois une mission qui n'est pas la sienne. Il montre seulement qu'il entend aller toujours plus loin dans ce que l'on appelle la "gouvernance des conduites". Nous savons comment nous laver les mains, nous savons que nous ne devons pas nous déplacer sans une autorisation, nous allons savoir ce que nous devons lire, croire ou ne pas croire... Nous vivons une séquence rare d'infantilisation par la com'. »
« C'est dire que l'émetteur qui prétend au "fact-checking" est suspect, déjà parce que l'État n'a pas à usurper cette tache, mais qu'en outre au regard de la mémoire très fraîche de la crise il n'est pas crédible. Que ce soit la porte-parole du Gouvernement, dont la crédibilité est amplement consommée, qui se fasse le relai de ce dispositif ouvre la voie à toutes les critiques. Pour lutter contre la post-vérité, mieux vaux éviter soi même d'en être le produit. »
« Il y a quelque chose de vicié dans la langue de l'exécutif depuis des semaines, une mauvaise peau communicante dont il aurait fallu se débarrasser autrement que par la dénégation et parfois la suffisance. […] La "désintox" du Gouvernement dans ces circonstances ne fait que renforcer le soupçon de dissimulation qui pèse depuis des semaines sur son expression. »
Gérard Godfroy ? C'est « une philosophie du design, qu'on pourrait résumer à la pureté des lignes », résume Nicolas Laperruque. « On retrouve cette pureté dans l'Alpine V6, la Venturi mais également dans la 205 » – « toutes ces voitures ayant comme dénominateur commun d'avoir vieilli très lentement ». Mais qu'en est-il des designers à l'œuvre sur les voitures contemporaines ? « Ils font tout l'inverse de ce qu'il faut faire pour faire une voiture élégante », déplore Gérard Godfroy ; « c'est torturé, extrêmement chargé, on ajoute des détails inutiles, des appendices dont on se serait bien passés, tout l'inverse de ce que j'aime », regrette-t-il.
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
Le Gouvernement s'érige en ami des cyclistes, et il tient à le faire savoir. Cette nouvelle initiative en témoigne. De quoi redonner vie à des bicyclettes abandonnées ? Peut-être. Mais une telle initiative présente des coût multiples : celui des chèques distribués, du personnel mobilisé pour le faire… et des achats précipités par l'effet d'aubaine. SI c'est gratuit, pourquoi s'en priver ? Autant changer ses pneus ou sa chaîne, même si cela n'est pas indispensable à court terme ! Ou comment gaspiller des ressources sous prétexte de servir l'écologie.
« Bientôt des machines à laver qui se bouchent plus vite » ? C'est ce à quoi il faut s'attendre, prévient Proteos, un utilisateur de Twitter (18 février 2020). En cause : le projet de faire installer obligatoirement sur les nouveaux lave-linge un filtre censé retenir les microfibres plastiques. « Cela montre aussi que le Gouvernement est une source d'"obsolescence programmée" », commente-t-il notamment, en veillant à utiliser des guillemets.
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».
L'utilisateur d'un smartphone vieux de bientôt quatre ans se plaint « de l'obsolescence programmée » : « je ne trouve plus de coques ou de protection d'écran par exemple », précise-t-il sur Twitter. Dans le cas présent, contrairement à ce que suggère l'expression employée, aucun sabotage n'est en cause. C'est vraisemblablement la faiblesse de la demande qui explique celle de l'offre. Les utilisateurs d'un appareil récent mais exotique peuvent d'ailleurs rencontrer le même genre de difficultés. La solution, comme souvent, serait de faire émerger des standards… Mais comment l'imaginer en matière de design ?
« Sur un tempo de Partenaire particulier, Rex Appeal propose […] une interprétation dynamique de La Royale, chant des Camelots du Roi écrit au début des années vingt par Maxime Brienne. Ça décoiffe certainement à la fin du banquet royaliste traditionnel mais il faut savoir en sourire. »
« Dans ce moulin qu'il a patiemment nettoyé et remis en état pendant une quinzaine d'années sur ses deniers personnels, M. Coustaty ne moulait guère plus de 20 kilos de grains par semaine avant le confinement, surtout pour des agriculteurs locaux "qui font leur pain". "Tout le matériel était sur place quand j'ai acheté la maison, y compris la tenue de meunier", mais le "moulin de l'Évêque", alimenté par le Pontou, petit affluent de la Dordogne, ne servait plus depuis l'après-guerre, explique-t-il.[…] Maintenant que les Français se sont découvert des talents de boulangers et de pâtissiers, avec des ventes de farine qui ont cru de 168 % par rapport à mars-avril l'an dernier, la famille Coustaty produit chaque jour jusqu'à 150 kilos de farine bio, à l'ancienne. […] Dans cette Dordogne épargnée par le virus, la famille Coustaty n'arrive pas à satisfaire la demande et a dû dire non à un boulanger bio du coin. La meule de silex tourne à soixante tours par minute, rien à voir avec les grosses minoteries industrielles automatisées qui produisent quotidiennement à la tonne. »
L'I-Phone SE ressemble beaucoup à l'I-Phone 8, et c'est une bonne chose selon I-Fixit : « la plupart des composants sont modulaires et se remplacent individuellement » ; « ils sont en grande partie interchangeables avec les composants de l'iPhone 8 ». En revanche, même si « l'agencement général est plutôt favorable à la réparation », « il est toujours nécessaire d'avoir jusqu'à quatre tournevis différents » ; de plus, « la fragile coque arrière en verre n'est pas pratique du tout à remplacer ». Verdict : 6/10.
« Fondée en 2001, la start-up suédoise de vingt personnes a développé une technologie permettant de modifier la composition chimique et la phase physique du matériau pneumatique au cours du processus de pyrolyse, tout en assurant une consommation d'énergie minimale. » ; de quoi « obtenir des produits de haute qualité tels que du noir de carbone régénéré, de l'huile de pyrolyse, de l'acier ou encore du gaz, produits qui peuvent ensuite être réincorporés dans le circuit de production de différents secteurs industriels ».
« Un […] aspect positif du confinement est d'inculquer le réflexe d'autoréparation ou du moins de faire connaître cette solution auprès de cibles qui n'y étaient pas sensibilisées auparavant », se félicite Olivier de Montlivault, patron de SOS Accessoire. « La preuve », d'après lui : « après une baisse sensible de fréquentation du site et des commandes au début du confinement, l'activité a repris et les commandes dépassent les moyennes habituelles ». Rappelons que Spareka fait à peu près le même constat.
Olivier de Montlivault souligne, par ailleurs, les difficultés rencontrées pour réparer certains produits. « De nombreux composants d'appareil bon marché sont fabriqués avec des pièces fabriquée en masse en Asie », souligne-t-il ; selon lui, « ce fait, pénalise souvent la possibilité de réparer ces appareils du fait de l'impossibilité de se procurer les pièces de rechange ». De plus, poursuit-il, « la recherche d'économie d'échelle pousse les fabricants à concevoir des pièces moulées et non prévues pour être remplacées » ; de son point de vue, « cela favorise l'obsolescence programmée ». Dans ce cas, nulle fragilité n'étant introduite à dessein, sans doute l'expression est-elle une fois de plus bien mal choisie.
Olivier de Montlivault souligne, par ailleurs, les difficultés rencontrées pour réparer certains produits. « De nombreux composants d'appareil bon marché sont fabriqués avec des pièces fabriquée en masse en Asie », souligne-t-il ; selon lui, « ce fait, pénalise souvent la possibilité de réparer ces appareils du fait de l'impossibilité de se procurer les pièces de rechange ». De plus, poursuit-il, « la recherche d'économie d'échelle pousse les fabricants à concevoir des pièces moulées et non prévues pour être remplacées » ; de son point de vue, « cela favorise l'obsolescence programmée ». Dans ce cas, nulle fragilité n'étant introduite à dessein, sans doute l'expression est-elle une fois de plus bien mal choisie.
« Faire enlever ces banderoles semble […] être devenu une priorité pour la police. Dans le même temps, des personnes victimes de violences s'entendent dire qu'elle ne se déplacera pas. C'était le cas, lundi en fin d'après-midi, dans le quartier Layrac, à Blagnac, où un automobiliste a foncé délibérément sur plusieurs voitures avant de s'en prendre à une jeune femme en brisant sa vitre à coups de poing. Quand les riverains et victimes ont composé le 17, ils se sont vus invités à prendre des photos et porter plainte en ligne, épidémie de Covid-19 oblige... »
« L’économie de l'abonnement présente […] des vertus responsables dans la mesure où elle met fin d'une certaine manière à l'obsolescence programmée. », écrit Nolan Hoffmeyer. Sans doute serait-il plus juste de parler d'obsolescence précoce. Mais cela n'est pas toujours une garantie contre ce phénomène. On a vu à quel rythme les loueurs de trottinettes renouvelaient leur parc… L'abonnement, parfois, c'est aussi la promesse d'avoir sans cesse à disposition la dernière nouveauté (automobile, cloud-gaming). Ce n'est pas un modèle de frugalité dans ce cas !
Le Fairphone 3 est désormais disponible avec E-OS, pour une trentaine d'euros de plus que la version standard. « Ce système d'exploitation alternatif permet une maîtrise très fine des données personnelles que l'on choisit de partager avec des tiers », précise Clubic ; « il permet par ailleurs un suivi logiciel à long terme, avec des mises à jour possibles même sur des smartphones anciens, à l'image de ce que propose par exemple Lineage OS ».
Et cela, n'en déplaise à Véronique Rabiot, l'agent d'un joueur de football vexée d'avoir été mise en scène sous les traits d'une femme négociant des faveurs sexuelles en échange d'une grosse somme d'argent.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
Selon elle, comme le rapporte Capital, « Florian Gazan l'a présentée comme "une prostituée", "prête à avoir des relations sexuelles tarifées pour promouvoir la carrière de son fils" » ; « en outre, le chroniqueur "l'essentialise dans un stéréotype machiste et discriminant" en la présentant comme une femme vulgaire, dépourvue de capacités intellectuelles, "simplement bonne à coucher avec le premier venu", bref en montrant qu'une femme agent ne peut jouer que de son physique ».
Ses arguments n'ont pas convaincu les tribunaux.
« Las ! La justice a débouté la mère du footballeur, depuis transféré à la Juventus de Turin, en lui expliquant patiemment ce qu'est l'humour. La référence à la prostitution est "quelque peu acrobatique", a estimé le tribunal de grande instance de Paris. Surtout, il s'agit d'une imitation "métaphorique et imaginaire", qui relève de la satire, ajoute le jugement rendu le 28 mai 2019 et consulté par "Capital". "Le caractère outrancier et fantaisiste du propos lui retire tout lien avec la réalité". En outre, "Véronique Rabiot s'est exposée aux médias par son rôle d'agent". Et c'est "son âpreté au gain qui est plutôt le propos". Tenace, Véronique Rabiot a fait appel, mais vient d'être à nouveau déboutée le 6 février dernier. Pour la cour d'appel, "le déroulement de cette séquence déroulement ne peut laisser aucun doute dans l'esprit du téléspectateur, qui comprend nécessairement et clairement que la scène est purement imaginaire, et que les propos ne peuvent être pris ni au premier degré, ni au sérieux. Les propos ont été tenus par un humoriste professionnel dans un sketch manifestement parodique, ce qui a créé une distanciation leur faisant perdre tout caractère sérieux". »
On attend maintenant le verdict de la Cour de cassation.
« L'Organisation mondiale de la santé (OMS), sous pression de la Chine, continue d'exclure les médias et les journalistes taïwanais de ses événements et points presse sous prétexte que l'Organisation des Nations unies (ONU), dont elle dépend, ne reconnaît pas Taïwan et son passeport », dénonce RSF. « Entre 2009 et 2016 », est-il rappelé dans ce communiqué, « période durant laquelle le régime de Pékin tentait de se rapprocher de Taïwan, l'OMS et l'ONU accréditaient pourtant sans difficultés les médias et les journalistes taïwanais qui en faisaient la demande ». Aujourd'hui, leur mise au ban sert-elle vraiment la République populaire de Chine, dont la mainmise sur l'OMS est si volontiers décriée ? Du coté de Taïwan, cela étant, on ne s'en porte pas plus mal !
La disproportion des moyens déployés est sidérante. Cette fois-ci, c'est dans le Luberon : « Les gendarmes, épaulés par l'Office national des forêts (ONF), ont déployé les grands moyens : motos vertes, VTT et même un hélicoptère pour surveiller les lieux les plus emblématiques du massif. […] Les militaires ont procédé à une dizaine de verbalisations au total. »
Une fois n'est pas coutume, nous partageons le point de vue de Jean Quatremer. Quasiment sans aucune réserve.
« Il n'a fallu que quelques instants, le 16 mars, pour que le chef de l'État et son gouvernement […] assignent à résidence les Français et les privent de la plupart de leurs libertés civiles, politiques et sociales que l'on croyait inaliénables. »
« Cette suspension de l'État de droit s'est faite sans base légale. […] Néanmoins, la justice administrative, en l'occurrence le Conseil d'État, l'a validé en s'appuyant sur la théorie jurisprudentielle des "circonstances exceptionnelles". […] Ce n'est que le 23 mars que le Parlement a donné une base légale aux mesures annoncées le 17 mars en votant dans la précipitation la loi créant un "état d'urgence sanitaire" qui autorise le Gouvernement à le déclencher "en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population", une définition particulièrement floue. Toute cette loi cultive le flou, les infractions qu'elle prévoit laissant par exemple une large part à l'interprétation policière et donc à l'arbitraire. »
« Il est remarquable que cette législation d'exception […] n'ait pas fait l'objet d'une saisine du Conseil constitutionnel, l'opposition, tout aussi interdite de terreur que l'opinion publique, ayant renoncé à exercer ses droits, un fait sans précédent, alors qu'il s'agit d'une atteinte particulièrement grave à l'État de droit. […] Le chef de l'État […] s'est emparé de tous les leviers de pouvoir en invoquant la nécessité de préserver la santé des Français et une urgence sanitaire qu'il n'a pas voulu voir venir, lui qui dix jours plus tôt incitait les Français à continuer à vivre comme avant. »
« Il est proprement sidérant que ces pouvoirs exceptionnels confiés à l'État pour appliquer un confinement brutal et sans nuance à tout un pays, l'un des plus durs d'Europe avec ceux de l'Espagne, de l'Italie et de la Belgique, n'ait donné lieu à aucun débat, comme s'il n'y avait pas d'autre choix. […] Le fait que le confinement ait été une solution inventée par la Chine, un régime totalitaire, pour contenir la pandémie de coronavirus aurait dû au minimum interroger sur sa légitimité. Pourtant, il s'est imposé presque naturellement, tout se jouant en réalité lorsque l'Italie a pris la décision de confiner l'ensemble de sa population à compter du 10 mars, ce qui a provoqué un effet domino, chacun voulant montrer qu'il avait aussi à cœur de protéger sa population : l'Espagne l'impose le 15 mars, la France le 16, la Belgique le 18… »
« Pourtant, il y avait matière à débattre et sur tous les plans. Sur le principe du confinement lui-même d'abord. Car il n'est qu'un pis-aller visant à ralentir la propagation du virus et éviter un engorgement des hôpitaux qui pourrait se traduire par des morts additionnels. En clair, le virus continuera à circuler et à tuer ceux qu'il doit tuer après la levée du confinement – dans une proportion que personne ne connaît – puisqu'il n'existe et qu'il n'existera pas avant un ou deux ans un vaccin et que les traitements en sont encore au stade expérimental. »
« Manifestement, personne n'a réalisé qu'il risquait d'être très difficile de sortir sans dommage politique du confinement une fois décidé, une partie de l'opinion publique risquant de s'autopersuader au fil des jours qu'il s'agit en fait d'éradiquer la maladie. Si la pandémie continue à tuer, et elle le fera, le Gouvernement sera automatiquement accusé de mettre en danger la santé de ses citoyens pour sauver "l'économie", un gros mot pour une partie des Français comme si le fait de travailler pour vivre était secondaire par rapport à la santé… »
« Ce verrouillage total d'un pays est d'autant plus discutable que des régions entières étaient et sont encore quasiment épargnées par le virus : pourquoi imposer le même traitement à la Creuse qu'à l'Île-de-France, aux Pouilles qu'à Milan ? »
« Enfin, il est apparu très tôt que la maladie était en très grande majorité fatale pour les personnes âgées de plus de soixante-dix ans […] et celles qui ont des pathologies graves, en clair les personnes affaiblies. Dès lors, confiner tous les actifs et plonger le pays en récession était-il rationnel ? Peut-être aurait-il fallu se concentrer sur la protection de ces groupes à risques plutôt que de mettre sous cloche tout un pays sans penser au lendemain, d'autant qu'on sait pertinemment que le virus est là pour longtemps. »
« Pourquoi une telle pandémie, qui n'est pas la première que le monde ait affrontée et qui est surtout très loin d'être la plus mortelle de l'histoire, a-t-elle conduit des États à décider de mesures sans précédent tout en sachant qu'elles n'étaient pas un remède ? Pourquoi une telle panique, surtout si l'on compare la mortalité causée par le coronavirus avec celle des autres maladies ? […] Imaginez que chaque matin on égrène le nombre de morts en France toutes causes confondues et qu'on y consacre l'ensemble des journaux : qui oserait encore tout simplement vivre ? »
« Mais ce débat, dans la déferlante émotionnelle qui dure depuis deux mois, est de fait interdit. Ceux qui ont osé questionner la stratégie choisie et surtout sur sa durée ont été cloués au pilori par les plus radicaux, ceux qui se font entendre. Être opposé à la prolongation du confinement, c'est être pour le "sacrifice" de ceux qui sont malades, "cracher à la gueule des morts" et j'en passe. Bref, choisis ton camp camarade, mais il n'y a qu'un camp du bien, celui du confinement ! J'ai même été menacé de mort, moi et ma famille, par de braves gens qui estiment que toute vie doit être sauvée à n'importe quel prix sans que la contradiction de leurs propos ne leur effleure l'esprit pour avoir osé m'interroger dans deux tweets du 9 avril, trois semaines après le début du confinement. »
« Jamais on n'a mis une économie totalement à l'arrêt comme on vient de le faire, il faut en prendre conscience. […] Il ne faut pas oublier que le chômage est une aussi catastrophe sanitaire, mais plus diffuse et donc socialement plus acceptable : on estime ainsi à 14 00 les décès qu'il cause chaque année en France par les maladies induites. Et comment ne pas parler de son cortège de misère, de faim, de déclassement social, etc.. »
« Enfin, croire que les libertés publiques, la démocratie, sortiront intactes de cet épisode est juste un doux rêve. L'état d'urgence sanitaire va rester inscrit dans notre droit pour longtemps exactement comme l'état d'urgence, déclenché en 2015 a finalement été intégré au droit commun. »
« En conclusion provisoire, je pense qu'il ne faut pas se tromper sur la signification de l'évènement inimaginable que nous vivons : c'est le triomphe de l'individualisme, celui de la santé immédiate de l'individu face au bien-être collectif actuel et futur. »
« Il n'a fallu que quelques instants, le 16 mars, pour que le chef de l'État et son gouvernement […] assignent à résidence les Français et les privent de la plupart de leurs libertés civiles, politiques et sociales que l'on croyait inaliénables. »
« Cette suspension de l'État de droit s'est faite sans base légale. […] Néanmoins, la justice administrative, en l'occurrence le Conseil d'État, l'a validé en s'appuyant sur la théorie jurisprudentielle des "circonstances exceptionnelles". […] Ce n'est que le 23 mars que le Parlement a donné une base légale aux mesures annoncées le 17 mars en votant dans la précipitation la loi créant un "état d'urgence sanitaire" qui autorise le Gouvernement à le déclencher "en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population", une définition particulièrement floue. Toute cette loi cultive le flou, les infractions qu'elle prévoit laissant par exemple une large part à l'interprétation policière et donc à l'arbitraire. »
« Il est remarquable que cette législation d'exception […] n'ait pas fait l'objet d'une saisine du Conseil constitutionnel, l'opposition, tout aussi interdite de terreur que l'opinion publique, ayant renoncé à exercer ses droits, un fait sans précédent, alors qu'il s'agit d'une atteinte particulièrement grave à l'État de droit. […] Le chef de l'État […] s'est emparé de tous les leviers de pouvoir en invoquant la nécessité de préserver la santé des Français et une urgence sanitaire qu'il n'a pas voulu voir venir, lui qui dix jours plus tôt incitait les Français à continuer à vivre comme avant. »
« Il est proprement sidérant que ces pouvoirs exceptionnels confiés à l'État pour appliquer un confinement brutal et sans nuance à tout un pays, l'un des plus durs d'Europe avec ceux de l'Espagne, de l'Italie et de la Belgique, n'ait donné lieu à aucun débat, comme s'il n'y avait pas d'autre choix. […] Le fait que le confinement ait été une solution inventée par la Chine, un régime totalitaire, pour contenir la pandémie de coronavirus aurait dû au minimum interroger sur sa légitimité. Pourtant, il s'est imposé presque naturellement, tout se jouant en réalité lorsque l'Italie a pris la décision de confiner l'ensemble de sa population à compter du 10 mars, ce qui a provoqué un effet domino, chacun voulant montrer qu'il avait aussi à cœur de protéger sa population : l'Espagne l'impose le 15 mars, la France le 16, la Belgique le 18… »
« Pourtant, il y avait matière à débattre et sur tous les plans. Sur le principe du confinement lui-même d'abord. Car il n'est qu'un pis-aller visant à ralentir la propagation du virus et éviter un engorgement des hôpitaux qui pourrait se traduire par des morts additionnels. En clair, le virus continuera à circuler et à tuer ceux qu'il doit tuer après la levée du confinement – dans une proportion que personne ne connaît – puisqu'il n'existe et qu'il n'existera pas avant un ou deux ans un vaccin et que les traitements en sont encore au stade expérimental. »
« Manifestement, personne n'a réalisé qu'il risquait d'être très difficile de sortir sans dommage politique du confinement une fois décidé, une partie de l'opinion publique risquant de s'autopersuader au fil des jours qu'il s'agit en fait d'éradiquer la maladie. Si la pandémie continue à tuer, et elle le fera, le Gouvernement sera automatiquement accusé de mettre en danger la santé de ses citoyens pour sauver "l'économie", un gros mot pour une partie des Français comme si le fait de travailler pour vivre était secondaire par rapport à la santé… »
« Ce verrouillage total d'un pays est d'autant plus discutable que des régions entières étaient et sont encore quasiment épargnées par le virus : pourquoi imposer le même traitement à la Creuse qu'à l'Île-de-France, aux Pouilles qu'à Milan ? »
« Enfin, il est apparu très tôt que la maladie était en très grande majorité fatale pour les personnes âgées de plus de soixante-dix ans […] et celles qui ont des pathologies graves, en clair les personnes affaiblies. Dès lors, confiner tous les actifs et plonger le pays en récession était-il rationnel ? Peut-être aurait-il fallu se concentrer sur la protection de ces groupes à risques plutôt que de mettre sous cloche tout un pays sans penser au lendemain, d'autant qu'on sait pertinemment que le virus est là pour longtemps. »
« Pourquoi une telle pandémie, qui n'est pas la première que le monde ait affrontée et qui est surtout très loin d'être la plus mortelle de l'histoire, a-t-elle conduit des États à décider de mesures sans précédent tout en sachant qu'elles n'étaient pas un remède ? Pourquoi une telle panique, surtout si l'on compare la mortalité causée par le coronavirus avec celle des autres maladies ? […] Imaginez que chaque matin on égrène le nombre de morts en France toutes causes confondues et qu'on y consacre l'ensemble des journaux : qui oserait encore tout simplement vivre ? »
« Mais ce débat, dans la déferlante émotionnelle qui dure depuis deux mois, est de fait interdit. Ceux qui ont osé questionner la stratégie choisie et surtout sur sa durée ont été cloués au pilori par les plus radicaux, ceux qui se font entendre. Être opposé à la prolongation du confinement, c'est être pour le "sacrifice" de ceux qui sont malades, "cracher à la gueule des morts" et j'en passe. Bref, choisis ton camp camarade, mais il n'y a qu'un camp du bien, celui du confinement ! J'ai même été menacé de mort, moi et ma famille, par de braves gens qui estiment que toute vie doit être sauvée à n'importe quel prix sans que la contradiction de leurs propos ne leur effleure l'esprit pour avoir osé m'interroger dans deux tweets du 9 avril, trois semaines après le début du confinement. »
« Jamais on n'a mis une économie totalement à l'arrêt comme on vient de le faire, il faut en prendre conscience. […] Il ne faut pas oublier que le chômage est une aussi catastrophe sanitaire, mais plus diffuse et donc socialement plus acceptable : on estime ainsi à 14 00 les décès qu'il cause chaque année en France par les maladies induites. Et comment ne pas parler de son cortège de misère, de faim, de déclassement social, etc.. »
« Enfin, croire que les libertés publiques, la démocratie, sortiront intactes de cet épisode est juste un doux rêve. L'état d'urgence sanitaire va rester inscrit dans notre droit pour longtemps exactement comme l'état d'urgence, déclenché en 2015 a finalement été intégré au droit commun. »
« En conclusion provisoire, je pense qu'il ne faut pas se tromper sur la signification de l'évènement inimaginable que nous vivons : c'est le triomphe de l'individualisme, celui de la santé immédiate de l'individu face au bien-être collectif actuel et futur. »
Next Inpact explique comment « gérer plus efficacement la recharge de votre appareil et maîtriser la demande en énergie des applications ». L'article est réservé aux abonnés du site, mais ce qu'il faut retenir, une fois admises les limites de la technologie, c'est que le « premier critère », c'est « l'usage » !
Les Horizons font l'éloge de Clean Cup : « une solution alternative aux gobelets à usage unique, grâce à une machine qui distribue, collecte et lave automatiquement des verres réutilisables ». Une offre sans doute pertinente… qui s'accompagne comme il se doit d'une revendication écologiste dont on se demande quand même si elle n'est pas surfaite.
« Pourquoi les taxis et les voitures de police conservent elles ces rétroviseurs d'ailes ? J'ai posé la question à un Japonais. Et la réponse est pleine de bon sens. Les rétroviseurs posés sur les ailes dépassent moins en largeur que les rétroviseurs classiques, ce qui peut vraiment aider lors des manœuvres sur les routes étroites du Japon ou dans la circulation encombrée. Ces quelques centimètres peuvent tout changer, surtout pour un conducteur amené à aller n'importe où, comme un taxi, ou un policier. Mais il existe également une autre raison pour laquelle les taxis continuent d'utiliser ces rétroviseurs et elle est plus inattendue. En regardant tout le temps devant eux en conduisant, ils offrent à leurs clients une plus grande intimité. En utilisant des rétroviseurs de portière, le conducteur est amené à pencher la tête, ce qui peut être interprété comme une volonté du chauffeur de jeter un œil sur la banquette arrière et porter atteinte à la vie privée du client. La culture Japonaise est décidément unique, parlez en à Carlos, mais magnifiquement attachante. Aujourd'hui, cette petite spécificité renforce le côté exotique des productions Japonaises, et nous on aime ça ! »
« Je viens de rencontrer l'obsolescence programmée », raconte Marc Laimé, un utilisateur de Gmail. En cause : l'impossibilité pour lui de se connecter au webmail de Google sur un Mac Mini datant tout de même de treize ou quatorze ans. Son navigateur – la version la plus récente de Safari qu'il ait vraisemblablement pu installer – ne serait plus supporté. Ne faudrait-il pas parler plutôt d'obsolescence "tout court" ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas certain que tout soit perdu, car d'après Google, il est tout à fait possible de « consulter Gmail via d'autres plates-formes de messagerie ». En mettant à profit les protocoles IMAP et SMTP. Ce serait à essayer !
« La Cour suprême néerlandaise a donné mardi son aval à l'euthanasie de personnes atteintes de démence avancée, même si elles ne sont plus en état de réitérer leur souhait. »
« Les primes à la casse […] permettent de dynamiser le marché lorsque la demande est faible. Mais ces programmes de financement sont coûteux et comportent de nombreux défauts puisqu'ils troublent le jeu naturel de l'offre et de la demande. C'est particulièrement le cas avec les primes qui orientent la demande vers des modèles boudés ou peu choyés par les clients pour des questions d'usage pas toujours en phase avec leurs besoins de mobilité. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
« Cette dette, qui va la rembourser ? Ces milliards "viennent du futur", a résumé la Prix Nobel d'Économie française Esther Duflo, le 7 avril, dans l'émission de TMC Quotidien : "Les gouvernements peuvent emprunter aux générations futures sans difficulté ; ils sont là pour ça. Les gouvernements vivent très longtemps, ils auront le temps de rembourser." » Dont acte.
L'analyse de la situation actuelle proposée par Olivier Faure est sujette à discussion, mais ces rappels historiques sont les bienvenus :
« Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d'habitants. Aucune mesure n'avait été prise, on n'en parlait quasiment pas. Moi-même j'étais adolescent à l'époque, et je n'en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d'habitants. »
« Par ailleurs, cette épidémie n'est pas surprenante par sa propagation. Même dans un monde dans lequel les déplacements n'avaient rien de commun à ceux d'aujourd'hui, la peste, en 1348, a mis seulement deux ans à ravager l'Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s'étendre à l'ensemble du monde. »
« Malgré la densité de la population mondiale, pour l'instant on ne voit pas d'explosion massive du Covid-19. […] Ce qui est frappant aujourd'hui, ce n'est pas l'intensité du mal, c'est l'intensité de la réaction. »
« Il est frappant de constater que notre médecine ultra-performante et technicienne puise aujourd'hui dans l'arsenal des modes de protection les plus anciens et les plus spontanés. La philosophie est la même que celle qui prévalait au Moyen Âge : les cordons sanitaires, les lazarets, les quarantaines… Sauf qu'à l'époque ces mesures ne s'appliquaient qu'aux gens suspects, ceux qui venaient de contrées dans lesquelles sévissait la maladie. Ce qu'il faut bien remarquer, c'est que jamais dans l'histoire n'a eu lieu un confinement (et un confinement des gens chez eux) à cette échelle. C'est complètement inédit. »
« Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d'habitants. Aucune mesure n'avait été prise, on n'en parlait quasiment pas. Moi-même j'étais adolescent à l'époque, et je n'en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d'habitants. »
« Par ailleurs, cette épidémie n'est pas surprenante par sa propagation. Même dans un monde dans lequel les déplacements n'avaient rien de commun à ceux d'aujourd'hui, la peste, en 1348, a mis seulement deux ans à ravager l'Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s'étendre à l'ensemble du monde. »
« Malgré la densité de la population mondiale, pour l'instant on ne voit pas d'explosion massive du Covid-19. […] Ce qui est frappant aujourd'hui, ce n'est pas l'intensité du mal, c'est l'intensité de la réaction. »
« Il est frappant de constater que notre médecine ultra-performante et technicienne puise aujourd'hui dans l'arsenal des modes de protection les plus anciens et les plus spontanés. La philosophie est la même que celle qui prévalait au Moyen Âge : les cordons sanitaires, les lazarets, les quarantaines… Sauf qu'à l'époque ces mesures ne s'appliquaient qu'aux gens suspects, ceux qui venaient de contrées dans lesquelles sévissait la maladie. Ce qu'il faut bien remarquer, c'est que jamais dans l'histoire n'a eu lieu un confinement (et un confinement des gens chez eux) à cette échelle. C'est complètement inédit. »
Demain, peut-être que le lave-linge que vous achèterez affichera obligatoirement le nombre de cycle effectués depuis sa mise en service. C'est ce que réclame, notamment, l'association Halte à l'obsolescence programmée. Mais selon Eve Truilhé, responsable de la Clinique juridique de l'environnement, une telle mesure se heurterait vraisemblablement au droit européen si elle était prise en France sans l'aval de l'Union.
Bruxelles a présenté en mars son nouveau plan pour l'économie circulaire.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
« Le patron de Dassault Aviation Éric Trappier a été très clair sur la décision de l'Allemagne d'acheter quatre-vingt-treize avions de combat Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo) et quarante-cinq F-18 américains (Boeing) pour renouveler sa flotte de Tornado. "C'est paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35", a expliqué jeudi le président du GIFAS lors d'une audition par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Clairement, ce choix, s'il est confirmé par un vote du Bundestag, permettra de poursuivre les travaux sur le futur Système de combat aérien du futur (SCAF), lancés par l'Allemagne et la France, et rejoints par l'Espagne. Ce qui n'aurait pas été le cas si Berlin avait choisi le F-35. »
« L'Allemagne faisant partie des plans nucléaires de l'Otan et, à ce titre, abritant sur son sol […] des bombes nucléaires tactiques B-61 mises à la disposition de l'Alliance par les États-Unis, il lui fallait des avions capables de les mettre en œuvre, comme c'est actuellement le cas de certains Tornado. Or, ces derniers étant à bout de souffle, Berlin n'avait pas le choix. En effet, pour que l'Eurofighter EF-2000 puisse emporter une B-61, une certification de la part des autorités américaines est nécessaire. Et, évidemment, Washington ayant la main dans cette affaire, le F-35 et le F/A-18 Super Hornet sont prioritaires par rapport à l'avion de combat européen. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
Light is right ! La conviction de Colin Chapman sera-t-elle remise en cause par l'électrification des automobiles ? C'est ce que prétend démontrer Manuel Schweizer, étudiant à l'Université technique Hochschule d'Ingolstadt.
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Alors que la Révolution devient une guerre civile, le rôle de la dénonciation civique se renforce encore et devient de plus en plus ambivalent. Le 5 août 1792, tout citoyen voyant une personne vêtue de signes contre-révolutionnaires est ainsi tenu "de l'arrêter ou de la dénoncer sur-le-champ, à peine d'être réputé complice". À partir du printemps 1793, les citoyens sont invités à dénoncer les "ennemis du peuple" auprès des comités de surveillance. Exclues du vote puis des assemblées politiques, les femmes y voient néanmoins une des seules manières possibles de participer à la défense de la République. Appuyées par des lois d’exception très répressives, les dénonciations deviennent alors des armes létales. »
« "L'usage de la bicyclette n'a jamais été prohibé, encore moins pour les autres motifs de déplacement", assure sans rougir la direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur. Le 26 mars, dans un tweet, le même ministère indiquait pourtant que " la pratique du vélo de loisir est proscrite"... Message repris encore ce week-end par le préfet du Var. »
Les agents qui pourraient poursuivre certaines activités à distance sont invités à ne pas le faire. « Comment […] justifier les efforts de tous quand un musée se croit autorisé à cesser le travail ? Comment admettre de dépenser de l’argent public en payant des agents qui ne travailleraient pas, alors que non seulement ils le peuvent, mais encore ils le souhaitent ? »
En résumé : « il apparaît que dans la plupart des cas votre smartphone sera vraisemblablement capable de faire fonctionner la solution de contact-tracing conçue par Google et Apple » ; « c'est une certitude si votre smartphone a moins de cinq ans, ce qui est certainement le cas d'une majorité d'individus, au regard du rythme de remplacement des appareils que l'on observe dans le marché des téléphones intelligents ».
Ici ou là, des intuitives fleurissent prou concevoir des produits censés se distinguer par une fiabilité et une réparabilité exemplaires. Comme cette bouilloire multifonction proposée par Kippit.
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
Le témoignage d'un soldat de retour d'Opex. Condamnés à quinze jours de confinement dans des conditions déplorables, après avoir servi au Sahel plusieurs mois durant, lui et ses camarades ont été ballottés d'une consigne à l'autre tout au long du voyage de retour, tantôt sommés de respecter des "gestes barrières", tantôt collés les uns aux autres. Affligeant.
C'est édifiant :
« Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter. »
« Monsieur le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d'éviter qu'un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines. »
« Les opérateurs répondront aux requérants que leur appel est pris en compte, et veilleront à ne pas faire de commentaire. »
« Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter. »
« Monsieur le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d'éviter qu'un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines. »
« Les opérateurs répondront aux requérants que leur appel est pris en compte, et veilleront à ne pas faire de commentaire. »
« Un stormtrooper qui contrôle la température d'un automobiliste à un barrage routier » ? C'est le genre de scènes auxquelles ont assiste aux Philippines. « Depuis vendredi », en effet, « des stormtroopers de la 501e garnison de Scarif de Cebu prêtent main-forte aux soldats et policiers déployés sur un barrage à Consolation, au nord de Cebu », comme le rapporte Le Petit Journal. « Alors que la quarantaine communautaire renforcée a été prolongée jusqu'au 15 mai à Cebu », précisent-ils, « cette initiative vise notamment à apaiser les tensions lors des contrôles ».
« Si la sortie pour l'exercice quotidien est autorisée, elle ne signifie pas que l'on puisse s'arrêter, même quelques minutes, et discuter avec des connaissances, en respectant les consignes », rapporte le site Actu.fr : « Un couple de l'Orne […] en a fait l'amère expérience dimanche 12 avril 2020. […] Il est établi que le couple s'est arrêté et qu'il discutait avec une troisième personne en train de faire du sport dans son jardin. Les gendarmes sanctionnent d'une amende de 135 euros, car le fait de rester statique pendant sa pause, sans raison valable est verbalisable. »
Les gendarmes ont-ils manqué de discernement ? « Nous avons fait preuve de compréhension », assurent-ils ; « nous aurions pu demander deux amendes, une pour chaque personne du couple, voire trois, en ajoutant aussi celle de la personne qui faisait du sport » , expliquent-ils ; mais « nous ne l'avons pas fait » car « nous avons considéré qu'une seule suffisait ». Bel exemple de mansuétude, en effet !
« Si nous ne sanctionnons pas ceux qui prennent une pause pendant leurs sorties, alors, au bout d'un certain temps, trop de personnes en viendront à le faire, et les opportunités de discussion se multiplieront », préviennent-ils ; « du coup, le confinement ne sera plus respecté », se justifient-ils.
L'auteur de l'article est visiblement du même avis, puisqu'il affirme qu'il y a là « un élément pédagogique intéressant est à retenir ». D'une façon générale, précise-t-il, « les gendarmes de Domfront en Poiraie et La Ferté-Macé dans l'Orne rappellent qu'ils font la plupart du temps preuve de bienveillance et de bon sens ». La preuve ? Ils la donnent eux-mêmes : « si une raison valable est annoncée pour expliquer sa position statique, comme le besoin de faire des pauses, pour la santé, pour respirer, avec le grand âge ou les situations de maladies ou handicap, les forces de l'ordre feront preuve de compréhension ».
Tolérer qu'une vieille dame reprenne son souffle, ce serait donc faire preuve d'indulgence ? Voilà qui est édifiant !
Les gendarmes ont-ils manqué de discernement ? « Nous avons fait preuve de compréhension », assurent-ils ; « nous aurions pu demander deux amendes, une pour chaque personne du couple, voire trois, en ajoutant aussi celle de la personne qui faisait du sport » , expliquent-ils ; mais « nous ne l'avons pas fait » car « nous avons considéré qu'une seule suffisait ». Bel exemple de mansuétude, en effet !
« Si nous ne sanctionnons pas ceux qui prennent une pause pendant leurs sorties, alors, au bout d'un certain temps, trop de personnes en viendront à le faire, et les opportunités de discussion se multiplieront », préviennent-ils ; « du coup, le confinement ne sera plus respecté », se justifient-ils.
L'auteur de l'article est visiblement du même avis, puisqu'il affirme qu'il y a là « un élément pédagogique intéressant est à retenir ». D'une façon générale, précise-t-il, « les gendarmes de Domfront en Poiraie et La Ferté-Macé dans l'Orne rappellent qu'ils font la plupart du temps preuve de bienveillance et de bon sens ». La preuve ? Ils la donnent eux-mêmes : « si une raison valable est annoncée pour expliquer sa position statique, comme le besoin de faire des pauses, pour la santé, pour respirer, avec le grand âge ou les situations de maladies ou handicap, les forces de l'ordre feront preuve de compréhension ».
Tolérer qu'une vieille dame reprenne son souffle, ce serait donc faire preuve d'indulgence ? Voilà qui est édifiant !
« Il n'y a rien à dire sur le développement en lui-même : il y a des questions techniques, mais la technologie mise sur la table est la moins intrusive possible, cela rentre dans les clous du RGPD, la méthode de développement est transparente, open source et intègre les communautés… donc ce stade est difficilement critiquable. À la limite, le seul débat se situe entre DP3T et Robert, la centralisation ou la décentralisation du protocole : fait-on confiance à l'état ou au smartphone de son voisin ? Mais cela masque la question initiale : pourquoi fait-on une application comme cela ? »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
Étonnant : « Les chasseurs ont réalisé une activité cinq fois plus intense que d'habitude depuis la période actuelle de Covid-19. Cela peut sembler assez décalé avec la réalité du transport aérien qui s'est effondrée, des 15 000 survols quotidiens habituels, pour atteindre un niveau résiduel. Mais cela illustre le souci d'identification de ce qui continue à voler dans une période de ce type. »
« Pour Daimler, cette décision s'inscrit dans le cadre d'une vaste réorganisation de son activité hydrogène. Selon les plans récemment annoncés par le constructeur, celle-ci sera bientôt fusionnée dans une future joint-venture entre Volvo et Daimler qui vise à la commercialisation de systèmes de piles à combustible dans le domaine du transport lourd. Comme Volkswagen avant lui, le groupe allemand se détourne donc de la voiture à hydrogène pour se réorienter vers une offre destinée aux professionnels. »
« C'est maintenant un lieu commun », affirme Mélissa Cousin (EELV) : « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans, ne dépassent pas les six ans aujourd'hui ». Un « lieu commun ». C'est bien de cela qu'il s'agit. Parce que les comparaisons sont délicates antre hier et aujourd'hui, étant donné que les prix, les usages et les normes ont beaucoup changé. Et surtout, parce que les études manquent pour étayer cette conviction populaire.