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« L'Inspection générale des Finances et l'Inspection générale des Affaires culturelles […] ont proposé au gouvernement la création d'une "commission garante de l'indépendance financière" afin de pouvoir faire un état des lieux des besoins de la télévision et de la radio publiques. La mise en place d'une telle commission empêcherait le ministère de l'Économie et des Finances d'imposer des coupes budgétaires arbitraires. De plus, les fonctionnaires ont recommandé un mécanisme ne permettant pas de révisions budgétaires en cours d'année et l'installation d'un "scénario transitoire entre 2022 et 2024", afin d'affecter une "fraction d'un impôt existant (...) dans l'attente d'une situation pérenne". »
Autrement dit, ce qu'on ne fait pas pour garantir le budget des Armées ou de la Justice, on le ferait assurer la production de Plus Belle la vie ou d'autres programmes du même genre ? C'est délirant !
Autrement dit, ce qu'on ne fait pas pour garantir le budget des Armées ou de la Justice, on le ferait assurer la production de Plus Belle la vie ou d'autres programmes du même genre ? C'est délirant !
« Les propriétaires de biens en location saisonnière sont-ils actuellement victimes d'une arnaque de grande ampleur? La question mérite d'être posée. En effet, beaucoup d'entre eux reçoivent des courriers de la Sacem, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, leur réclamant des droits d'auteur, raconte Le Parisien. Un forfait annuel de 198,01 euros hors taxe soit 223,97 euros toutes taxes comprises. »
« Les ménages concernés ne voient pas le rapport entre la location saisonnière d'un bien immobilier et les droits d'auteur. Pourtant, explique la Sacem, si "les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable", les œuvres diffusées doivent être rétribuées. [….] Les propriétaires risquent une amende pouvant aller jusqu'à 300.000 euros. Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, assure au Parisien que "notre démarche est légale, elle répond à une mission d'intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées – de manière directe ou enregistrée – dans des locaux proposés au commerce comme l'est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d'auteur". »
« Et attention car la Sacem peut réaliser des contrôles. Jean-Félix Choukroun affirme au Parisien: "Nos cent cinquante agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l'existence d'un téléviseur ou d'une radio". Pourtant, en principe, personne ne peut entrer dans un logement privé sans l'autorisation d'un juge. BFM Immo a contacté la Sacem sur ce point et nous attendons une réponse de leur part. »
« Mais la Sacem a-t-elle vraiment le droit de récupérer ces droits d'auteur? C'est ce qu'indique l'organisme sur son site. Par ailleurs, deux réponses du ministère de la Culture à deux questions de sénateurs, en 2004 et 2005, semblent également le confirmer. »
« À l'époque, le ministère de la Culture avait précisé que "la Sacem est amenée à réclamer le paiement d'une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l'article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l'autorisation de l'auteur la représentation de son œuvre". Le ministère faisait ici notamment référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et surnommé l'arrêt CNN (car l'affaire concernait un hôtel proposant à ses clients de regarder des chaînes de télévision étrangère). Or dans cet arrêt, les juges estiment que "l'ensemble des clients de l'hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l'établissement transmet les programmes de télévision". La même logique s'appliquerait aux meublés de tourisme et donc aux locations Airbnb, même si les clients ne sont pas dans le logement en même temps. »
« Par ailleurs, la loi précise bien (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle) qu'il n'y a une exception aux droits d'auteur que lors des "représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille". Or, des vacanciers Airbnb ne font pas partie du cercle familial. »
« Par ailleurs, dans sa question datant de 2005, le sénateur Yves Krattinger souligne explicitement que dans "la quasi-totalité des Gîtes de France de Haute-Saône, l'activité d'accueil touristique ne rentre pas dans le champ des activités professionnelles. En aucun cas, ce type de location saisonnière, compte tenu des investissements réalisés et du temps consacré à l'accueil, ne laisse envisager une réalité économique". Ce qui n'empêche pas le ministère de là encore justifier l'action de la Sacem. Celle-ci "est amenée à recouvrir auprès des propriétaires d'hébergements touristiques une rémunération pour la diffusion de programmes de télévision et de radio dans le cadre de leur activité". Là encore, la même logique s'appliquerait aux logements Airbnb, que cette activité soit professionnelle ou non. »
« Pour les chambres d'hôtes, une circulaire ministérielle du 23 mars décembre 2013 allait dans le même sens. "La diffusion des œuvres musicales est soumise à autorisation et au paiement de deux redevances distinctes que doivent acquitter les loueurs de chambres d'hôtes notamment lorsqu'ils mettent des postes de télévision [ou] des chaînes hi-fi à disposition des personnes accueillies", précisait ainsi la circulaire. Nous ne trouvons cependant pas trace d'une décision ou d'une circulaire spécifique concernant les locations Airbnb en meublés de tourisme. »
« Dans une affaire opposant l'équivalent de la Sacem espagnole à un hôtel, la justice européenne avait également donné des précisions sur ce que signifie la communication au public. Dans un arrêt du 7 décembre 2006, la Cour de justice de l'Union européenne indique que "la simple fourniture d'installations physiques, telle que celle d'appareils de télévision installés dans les chambres d'un établissement hôtelier, ne constitue pas, en tant que telle, une communication au public au sens de la directive 2001/29 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information. En revanche, la distribution par l'établissement hôtelier d'un signal permettant la communication d’œuvres, au moyen de ces appareils, aux clients installés dans les chambres de cet établissement, quelle que soit la technique de transmission du signal utilisée, constitue un acte de communication au public". »
« Cependant, dans une autre affaire, opposant cette fois-ci l'équivalent de la Sacem en Suède à une société louant des voitures équipées de postes de radio, la CJUE avait aussi réalisé certaines distinctions sur la notion de communication au public. Et elle avait donné tort aux ayants droits voulant imposer les loueurs de véhicules. Dans son arrêt du 2 avril 2020, la CJUE soulignait notamment que "la fourniture d'un poste de radio intégré à un véhicule automobile de location, qui permet de capter, sans aucune intervention additionnelle de la part de la société de location, la radiodiffusion terrestre accessible dans la zone où le véhicule se trouve" était assimilable à de "la simple fourniture d'installations destinées à permettre ou à réaliser une communication" et non à une communication au public. Un point juridique que pourraient invoquer les propriétaires qui louent leur bien sur Airbnb et qui contesteraient en justice les demandes de la Sacem. »
« Les ménages concernés ne voient pas le rapport entre la location saisonnière d'un bien immobilier et les droits d'auteur. Pourtant, explique la Sacem, si "les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable", les œuvres diffusées doivent être rétribuées. [….] Les propriétaires risquent une amende pouvant aller jusqu'à 300.000 euros. Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, assure au Parisien que "notre démarche est légale, elle répond à une mission d'intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées – de manière directe ou enregistrée – dans des locaux proposés au commerce comme l'est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d'auteur". »
« Et attention car la Sacem peut réaliser des contrôles. Jean-Félix Choukroun affirme au Parisien: "Nos cent cinquante agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l'existence d'un téléviseur ou d'une radio". Pourtant, en principe, personne ne peut entrer dans un logement privé sans l'autorisation d'un juge. BFM Immo a contacté la Sacem sur ce point et nous attendons une réponse de leur part. »
« Mais la Sacem a-t-elle vraiment le droit de récupérer ces droits d'auteur? C'est ce qu'indique l'organisme sur son site. Par ailleurs, deux réponses du ministère de la Culture à deux questions de sénateurs, en 2004 et 2005, semblent également le confirmer. »
« À l'époque, le ministère de la Culture avait précisé que "la Sacem est amenée à réclamer le paiement d'une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l'article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l'autorisation de l'auteur la représentation de son œuvre". Le ministère faisait ici notamment référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et surnommé l'arrêt CNN (car l'affaire concernait un hôtel proposant à ses clients de regarder des chaînes de télévision étrangère). Or dans cet arrêt, les juges estiment que "l'ensemble des clients de l'hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l'établissement transmet les programmes de télévision". La même logique s'appliquerait aux meublés de tourisme et donc aux locations Airbnb, même si les clients ne sont pas dans le logement en même temps. »
« Par ailleurs, la loi précise bien (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle) qu'il n'y a une exception aux droits d'auteur que lors des "représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille". Or, des vacanciers Airbnb ne font pas partie du cercle familial. »
« Par ailleurs, dans sa question datant de 2005, le sénateur Yves Krattinger souligne explicitement que dans "la quasi-totalité des Gîtes de France de Haute-Saône, l'activité d'accueil touristique ne rentre pas dans le champ des activités professionnelles. En aucun cas, ce type de location saisonnière, compte tenu des investissements réalisés et du temps consacré à l'accueil, ne laisse envisager une réalité économique". Ce qui n'empêche pas le ministère de là encore justifier l'action de la Sacem. Celle-ci "est amenée à recouvrir auprès des propriétaires d'hébergements touristiques une rémunération pour la diffusion de programmes de télévision et de radio dans le cadre de leur activité". Là encore, la même logique s'appliquerait aux logements Airbnb, que cette activité soit professionnelle ou non. »
« Pour les chambres d'hôtes, une circulaire ministérielle du 23 mars décembre 2013 allait dans le même sens. "La diffusion des œuvres musicales est soumise à autorisation et au paiement de deux redevances distinctes que doivent acquitter les loueurs de chambres d'hôtes notamment lorsqu'ils mettent des postes de télévision [ou] des chaînes hi-fi à disposition des personnes accueillies", précisait ainsi la circulaire. Nous ne trouvons cependant pas trace d'une décision ou d'une circulaire spécifique concernant les locations Airbnb en meublés de tourisme. »
« Dans une affaire opposant l'équivalent de la Sacem espagnole à un hôtel, la justice européenne avait également donné des précisions sur ce que signifie la communication au public. Dans un arrêt du 7 décembre 2006, la Cour de justice de l'Union européenne indique que "la simple fourniture d'installations physiques, telle que celle d'appareils de télévision installés dans les chambres d'un établissement hôtelier, ne constitue pas, en tant que telle, une communication au public au sens de la directive 2001/29 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information. En revanche, la distribution par l'établissement hôtelier d'un signal permettant la communication d’œuvres, au moyen de ces appareils, aux clients installés dans les chambres de cet établissement, quelle que soit la technique de transmission du signal utilisée, constitue un acte de communication au public". »
« Cependant, dans une autre affaire, opposant cette fois-ci l'équivalent de la Sacem en Suède à une société louant des voitures équipées de postes de radio, la CJUE avait aussi réalisé certaines distinctions sur la notion de communication au public. Et elle avait donné tort aux ayants droits voulant imposer les loueurs de véhicules. Dans son arrêt du 2 avril 2020, la CJUE soulignait notamment que "la fourniture d'un poste de radio intégré à un véhicule automobile de location, qui permet de capter, sans aucune intervention additionnelle de la part de la société de location, la radiodiffusion terrestre accessible dans la zone où le véhicule se trouve" était assimilable à de "la simple fourniture d'installations destinées à permettre ou à réaliser une communication" et non à une communication au public. Un point juridique que pourraient invoquer les propriétaires qui louent leur bien sur Airbnb et qui contesteraient en justice les demandes de la Sacem. »
« Vinci Airports crée un puits carbone forestier local », annonce Lyon Mag (19 juillet 2022). Plus précisément, « l’opérateur aéroportuaire annonce ce mardi la mise en place d’un second puits carbone forestier local pour les aéroports de Lyon ». En réalité, il s'agit tout simplement d'« un nouveau programme local de reboisement ». Certes « éligible au Label bas Carbone » puisque « les essences seront sélectionnées selon leur capacité d’adaptation au stress hydrique et d’absorption du CO2 ». Impressionnant !
« L'Arcom s'est penchée sur les programmes de dix-neuf chaînes (TNT gratuite et Canal Plus) pendant deux semaines, en janvier et en novembre 2021. […] Résultat, les personnes vues comme "non blanches" ne représentent que 14% des dizaines de milliers d'individus apparus dans les programmes visionnés, un chiffre en baisse de 2 points par rapport à 2020 (16%) et "identique aux années 2014 et 2015", déplore le régulateur dans son rapport remis au Parlement. »
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« "Un dispositif qui garantit le respect des valeurs limites d'émission d'oxyde d'azote" uniquement lorsque la température extérieure se situe en 15 et 33 degrés Celsius "constitue un dispositif d'invalidation interdit", écrit la plus haute juridiction européenne. »
« Le constructeur allemand explique avoir installé ce logiciel pour protéger le moteur, un argument qui "ne le rend pas pour autant licite", souligne encore la Cour. »
« Il faudrait que le groupe puisse justifier de "risques immédiats de dégâts ou d'accident (...), d'une gravité telle qu'ils génèrent un danger concret lors de la conduite" de la voiture. Et même dans ce cas, le logiciel ne saurait "fonctionner durant la majeure partie de l'année". »
« Dans une réaction transmise à l'AFP, Volkswagen a dit remplir de tels critères, affirmant que le système de contrôle des émissions fonctionnait jusqu'à une température de 10 degrés. "L'impact de l'arrêt est donc minime (...) et les actions civiles de demandes de dommages et intérêts vouées à l'échec", conclut le groupe. »
Dans cette affaire, la CJUE nous donne l'impression de réécrire la réglementation a posteriori. En effet, la possibilité de laisser filer les émissions pour préserver la santé du moteur y figurait bel et bien. C'était peut-être aberrant, mais dans ce cas, c'est le législateur qu'il faut mettre en cause. À suivre.
« Le constructeur allemand explique avoir installé ce logiciel pour protéger le moteur, un argument qui "ne le rend pas pour autant licite", souligne encore la Cour. »
« Il faudrait que le groupe puisse justifier de "risques immédiats de dégâts ou d'accident (...), d'une gravité telle qu'ils génèrent un danger concret lors de la conduite" de la voiture. Et même dans ce cas, le logiciel ne saurait "fonctionner durant la majeure partie de l'année". »
« Dans une réaction transmise à l'AFP, Volkswagen a dit remplir de tels critères, affirmant que le système de contrôle des émissions fonctionnait jusqu'à une température de 10 degrés. "L'impact de l'arrêt est donc minime (...) et les actions civiles de demandes de dommages et intérêts vouées à l'échec", conclut le groupe. »
Dans cette affaire, la CJUE nous donne l'impression de réécrire la réglementation a posteriori. En effet, la possibilité de laisser filer les émissions pour préserver la santé du moteur y figurait bel et bien. C'était peut-être aberrant, mais dans ce cas, c'est le législateur qu'il faut mettre en cause. À suivre.
« Selon les chiffres du service du ministère de l'Intérieur […], 93 % des vols sans violence dans les réseaux de transport d'Île-de-France sont commis par des personnes étrangères. En dehors de la région francilienne, 36 % des auteurs de tous les vols et violences sont de nationalité étrangère ; c'est 75 % en Île-de-France. Sur la France entière, "plus de la moitié des mis en cause seraient de nationalité étrangère" selon le déchiffrage du Figaro. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Italie. “Blackface” aux Arènes de Vérone : la soprano Angel Blue renonce à chanter. […] “Je voudrais être parfaitement claire à ce sujet : l'utilisation d'un blackface se fonde sur des traditions théâtrales archaïques qui n'ont pas de place dans la société moderne. C'est offensant, humiliant et raciste. J'étais impatiente de chanter l'une de mes œuvres préférées aux Arènes, mais je ne peux pas m'associer à une institution qui continue cette pratique.” La soprano Angel Blue […] a ainsi annoncé sa volonté de renoncer à interpréter le rôle de Violetta dans La Traviata. Un opéra auquel elle aurait dû participer les 22 et 30 juillet [2022], aux arènes de Vérone, l'un des temples mythiques de l'opéra italien. »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
« Brandy Bottone, trente-deux ans et à sa trente-quatrième semaine de grossesse, a été arrêtée le 29 juin sur une voie rapide par un policier qui lui a infligé une amende, ayant estimé qu'elle circulait seule à bord de sa voiture. Elle se trouvait dans une voie réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, ce qu'elle ne conteste pas. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Si l'hydrogène figure parmi les sources d'énergie alternatives les plus prometteuses, son stockage et son transport demeurent complexes et dangereux. »
« Des chercheurs de l'université de Deakin en Australie affirment avoir […] résolu ce problème grâce au nitrure de bore. Comme son nom l'indique, ce composé chimique facilement disponible et bon marché est le résultat d'une réaction chimique entre le bore et l'azote. »
« C'est […] sa capacité d'absorption très élevée sous forme poudreuse que les scientifiques australiens ont exploitée dans un broyeur à billes. Celui-ci a été mis en rotation à grande vitesse, afin qu'une réaction mécano-chimique entre les parois de l'appareil, les billes en acier inoxydable et la poudre de nitrure de bore qu'il contenait entraîne l'absorption d'un gaz par cette même poudre. »
« Ce stockage à l'état solide permet le transport des gaz de manière sécurisée à température ambiante. Si besoin est, ces gaz peuvent ensuite être libérés en chauffant simplement sous vide la poudre qui les a absorbés. Une fois l'extraction du gaz terminée, la poudre peut par ailleurs être réutilisée (elle ne perd que 2 % de sa capacité d'absorption à chaque utilisation), ce qui est économiquement avantageux. »
« Cette méthode simplifierait énormément le transport de l'hydrogène. Elle s'avère nettement plus pratique et moins énergivore que les conteneurs à haute pression (700 bars) ou l'ultra-refroidissement (-252,87°C) utilisés actuellement pour le stockage de ce carburant sous forme gazeuse ou liquide. »
« Des chercheurs de l'université de Deakin en Australie affirment avoir […] résolu ce problème grâce au nitrure de bore. Comme son nom l'indique, ce composé chimique facilement disponible et bon marché est le résultat d'une réaction chimique entre le bore et l'azote. »
« C'est […] sa capacité d'absorption très élevée sous forme poudreuse que les scientifiques australiens ont exploitée dans un broyeur à billes. Celui-ci a été mis en rotation à grande vitesse, afin qu'une réaction mécano-chimique entre les parois de l'appareil, les billes en acier inoxydable et la poudre de nitrure de bore qu'il contenait entraîne l'absorption d'un gaz par cette même poudre. »
« Ce stockage à l'état solide permet le transport des gaz de manière sécurisée à température ambiante. Si besoin est, ces gaz peuvent ensuite être libérés en chauffant simplement sous vide la poudre qui les a absorbés. Une fois l'extraction du gaz terminée, la poudre peut par ailleurs être réutilisée (elle ne perd que 2 % de sa capacité d'absorption à chaque utilisation), ce qui est économiquement avantageux. »
« Cette méthode simplifierait énormément le transport de l'hydrogène. Elle s'avère nettement plus pratique et moins énergivore que les conteneurs à haute pression (700 bars) ou l'ultra-refroidissement (-252,87°C) utilisés actuellement pour le stockage de ce carburant sous forme gazeuse ou liquide. »
« Avmax Aircraft Leasing vient de passer une commande ferme auprès d'Universal Hydrogen afin que celui-ci convertisse vingt avions régionaux pour qu'ils fonctionnent à l'hydrogène. »
« Aujourd'hui, quand on un jette un œil aux gammes Ferrari, Lamborghini, ou encore Mc Laren, et plus généralement, quand on examine le look des voitures de haut, voire très haut de gamme, on s'interroge. Mais où est passée la beauté des Ferrari dessinées par Pininfarina ? La SF90, constellée de gimmicks, ressemble à un robot Transformers sur roues… […] Aux traits lourds le disputent une surcharge de détails plus tapageurs les uns que les autres et des couleurs criardes. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »
« C'est une rame de tram un peu particulière qui a été inaugurée ce mercredi matin [15 juin 2022] à Lyon. Il s'agit de la "rame des fiertés", une rame de tramway entièrement revisitée par l'artiste lyonnaise Morgane Fadanelli, dédiée à la lutte contre les LGBTphobies. […] "À l'occasion du Mois des Fiertés, la Métropole réaffirme sa volonté de célébrer la diversité en matière d'identité de genre et d'orientation sexuelle, et de faire cesser tous les actes de violence à l'encontre des personnes LGBT+", a-t-on précisé. Cette rame a été inaugurée par Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et Michèle Picard, vice-présidente [chargée] de la lutte contre les discriminations et de l'égalité femmes-hommes. »
« Les fans de Ed Sheeran qui voudront assister à ses concerts parisiens fin juillet devront avoir en main un smartphone s'ils veulent entrer dans l'enceinte du Stade de France. »
« Olympia Production assure dans Le Parisien que les clients n'auront rien à faire, si ce n'est télécharger l'app (ils recevront des courriels de rappel). Et vérifier tout de même que le ticket est bien arrivé. Attention à bien recharger le smartphone avant le concert, car sans présentation du ticket dans l'app, on ne rentrera pas. »
« On comprend qu'il ne sera pas possible d'imprimer le billet ni d'en réaliser une capture d'écran. Pas de souci s'il y a une panne de réseau, l'app sera tout de même utilisable. S'il est possible de commander jusqu'à dix billets par personne, le smartphone ne pourra en contenir qu'un seul (exception faite pour les mineurs dont les tickets pourront être stockés dans le téléphone de l'acheteur). »
« Le client peut transférer les billets achetés à des proches simplement en renseignant leurs adresses mail (si on s'est trompé d'adresse, on peut la rectifier). Mais ces derniers ne pourront pas retransférer le billet à un tiers. Résultat, selon Olympia Production : il est impossible de revendre plus cher et de faire circuler les billets. Il reste en revanche possible de vendre à prix normal un ticket via une bourse d'échange partenaire. »
« Olympia Production assure dans Le Parisien que les clients n'auront rien à faire, si ce n'est télécharger l'app (ils recevront des courriels de rappel). Et vérifier tout de même que le ticket est bien arrivé. Attention à bien recharger le smartphone avant le concert, car sans présentation du ticket dans l'app, on ne rentrera pas. »
« On comprend qu'il ne sera pas possible d'imprimer le billet ni d'en réaliser une capture d'écran. Pas de souci s'il y a une panne de réseau, l'app sera tout de même utilisable. S'il est possible de commander jusqu'à dix billets par personne, le smartphone ne pourra en contenir qu'un seul (exception faite pour les mineurs dont les tickets pourront être stockés dans le téléphone de l'acheteur). »
« Le client peut transférer les billets achetés à des proches simplement en renseignant leurs adresses mail (si on s'est trompé d'adresse, on peut la rectifier). Mais ces derniers ne pourront pas retransférer le billet à un tiers. Résultat, selon Olympia Production : il est impossible de revendre plus cher et de faire circuler les billets. Il reste en revanche possible de vendre à prix normal un ticket via une bourse d'échange partenaire. »
« La signature a eu lieu le 24 juin 2022 au Carrefour Market de la rue de Sèvres, en présence d'Alexandre Bompard, président-directeur général de Carrefour, de Denis Triay, président de L'Autre Cercle et de Catherine Tripon, porte-parole de L'Autre Cercle. Carrefour s'engage ainsi à renforcer l'inclusion et la visibilité des personnes LGBT+. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
« "Carrefour fera des points réguliers avec l'association L'Autre Cercle, afin d'évaluer les plans d'action et les progrès réalisés. […] Une Charte pour plus d'inclusion et de visibilité des personnes LGBT+ Le baromètre LGBT+ 2022 réalisé par L'Autre Cercle et l'IFOP montre qu'en France une personne LGBT+ sur deux n'est pas visible dans son organisation", explique le communiqué de la l'enseigne. Ce sont sept personnes LGBT+ sur dix qui omettent de manière volontaire de parler du sexe de leur conjoint au travail. »
« Parmi les différentes actions concrètes lancées dans la foulée de la signature de la Charte, Carrefour va promouvoir des rôles modèles LGBT+, assumés dans leur environnement de travail et qui incarnent cette Charte, en répondant à des missions de prévention et de visibilité de la communauté LGBT+. "À travers leur expérience et leur témoignage, ces rôles modèles, qui étaient présents lors de la signature de la Charte, contribueront à une représentation positive de la communauté LGBT+ au sein de l'entreprise, en inspirant d'autres salariés, ou en leur permettant de s'identifier à eux. Par ailleurs, ils ont également un rôle d'ambassadeurs auprès des talents externes, issus de la communauté LGBT+, qui auraient envie de rejoindre l'enseigne Carrefour", peut-on lire dans le communiqué. »
« À compter de la semaine prochaine, une campagne de communication interne, intitulée “Chacun sa chance”, viendra également compléter ce dispositif en célébrant la diversité sous toutes ses formes et en mettant notamment à l'honneur l'un de nos collaborateurs LGBT+", conclut le communiqué. »
« Les salariés du premier syndicat contestataire et gréviste de France, mécontents de leurs conditions de travail, ont déposé un préavis de grève pour le 4 juillet. […] La direction du syndicat a tenté de calmer les ardeurs des employés en proposant une hausse des salaires de 2%, tout de suite refusée. Pour se justifier, la direction argue que l'état des comptes ne permet pas d'aller jusqu'à 4 %. […] Autre motif de mécontentement : la qualité de vie au travail. Les employés réclament un interlocuteur pour pouvoir discuter de l'amélioration de leurs conditions de travail. En effet, la direction fonctionne en vase-clos et s'est peu à peu détournée des petits employés qui expliquent que "la souffrance au travail s'est installée à la CGT". »
« Après avoir testé un rayon occasion permanent dès février 2021 à Herblay […], Decathlon enfonce le clou. […] L'enseigne a déplacé l'espace seconde main, l'a implanté dès l'entrée et a plus que doublé sa surface, signe de son intérêt pour ce pan du commerce appelé à se développer. » Visite en images proposée par Olivier Dauvers.
« Alors qu'il devait se rendre avec un petit groupe d'élèves de son collège de Brive dans un centre de recherche du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), un élève de quinze ans a été privé de cette sortie scolaire à cause de sa nationalité russe, rapporte La Montagne. […] L'adolescent devait s'y rendre accompagné de ses camarades de classe de troisième, sauf qu'arrivé au moment de monter dans le car, il a été gentiment "conduit à la Vie scolaire pour lui expliquer qu'il ne pourrait pas participer à cette sortie", écrivent nos confrères. […] 'après La Montagne, l'adolescent et sa mère, qui vivent depuis six ans sur la commune de Brive, n'ont pas souhaité s'exprimer suite à cet événement. »
« Le proche de Jean-Luc Mélenchon […] est également souvent désigné comme la cheville ouvrière du tournant qui a vu LFI abandonner son républicanisme pour épouser une ligne communautaire. Dans nos colonnes, un ancien militant du parti décrivait en 2019 comment Éric Coquerel avait théorisé l'idée qu'il fallait chercher les 600 000 voix manquant à Jean-Luc Mélenchon en 2017 dans les quartiers populaires : "Il faut que les candidats du 93 aient la couleur de peau des gens qui vivent dans le 93", affirmait alors celui qui est aussi fondateur de l'agence de communication Effets mer, spécialisée dans la voile. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »
« Mais pour Coquerel, ces détracteurs ne seraient que des "adversaires politiques et des calomniateurs". Auprès de Marianne, il argumente : "Je suis toujours fidèle à la laïcité portée par la loi de 1905, qui n'est pas un outil de bataille contre les religions. Elle visait juste à s'assurer que les religions ne se mêlent pas de politique ou de l'État. On m'accuse de communautarisme parce que je constate que, depuis quelques années, il y a un développement de ce que j'appelle un racisme antimusulman évident. À partir de là, comme toute personne de gauche, je m'oppose à toute sorte de racisme." »
« Le député n'hésite cependant pas à s'entourer de profils clivants tels le journaliste Taha Bouhafs […], le militant Youcef Brakni – l'un des leaders du comité Vérité et justice pour Adama et proche des Indigènes de la République –, ou encore l'élu de Seine-Saint-Denis Madjid Messaoudène, proche du Comité contre l'islamophobie en France (CCIF) – aujourd'hui dissous – et organisateur de la Marche contre l'islamophobie en novembre 2019. Marche à laquelle a participé avec enthousiasme Éric Coquerel, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon, Danièle Obono ou encore Clémentine Autain, tandis que certains participants criaient "Allah akbar". La manifestation était en partie chapeautée par le CCIF, diffuseur de l'idéologie des Frères musulmans en France. »
« Grâce à un décret, publié au Journal officiel ce jeudi 30 juin, Pôle Emploi va pouvoir accéder à certaines données personnelles des demandeurs d'emploi. Ce texte permet plus exactement aux agents chargés de la prévention des fraudes, agréés par l'opérateur public pour l'emploi, d'obtenir auprès de certains organismes (établissements bancaires, fournisseurs d'énergie, opérateurs de téléphonie…) les documents et informations nécessaires pour contrôler l'exactitude des déclarations faites par les demandeurs d'emploi. »
« Cette nouvelle faculté permet de renforcer l'arsenal de l'opérateur public pour contrôler les chômeurs. En effet, un décret paru fin mars a également donné à Pôle emploi la possibilité d'accéder aux informations du fichier “Ficovie”, qui recense l'ensemble des contrats d'assurance vie et de capitalisation souscrits auprès d'organismes d'assurance français. Avant cela, l'organisme pouvait déjà consulter le fichier Ficoba (fichier national des comptes bancaires et assimilés), qui répertorie l'ensemble des comptes bancaires ouverts en France et leurs titulaires, ainsi que la base d'évaluation des biens immobiliers, Patrim. »
« Cette nouvelle faculté permet de renforcer l'arsenal de l'opérateur public pour contrôler les chômeurs. En effet, un décret paru fin mars a également donné à Pôle emploi la possibilité d'accéder aux informations du fichier “Ficovie”, qui recense l'ensemble des contrats d'assurance vie et de capitalisation souscrits auprès d'organismes d'assurance français. Avant cela, l'organisme pouvait déjà consulter le fichier Ficoba (fichier national des comptes bancaires et assimilés), qui répertorie l'ensemble des comptes bancaires ouverts en France et leurs titulaires, ainsi que la base d'évaluation des biens immobiliers, Patrim. »
« Il faut savoir que le nombre des avortements est toujours exactement le même que celui des infanticides sous l'Ancien Régime – car les femmes ont toujours, toujours, supprimé une partie de leur progéniture. […] C'est parce que Simone Veil avait compris tout cela qu'elle a défendu cette loi afin que des femmes puissent se débarrasser de leurs embryons dans des conditions plus safe. […] Je ne remets donc pas en question cette loi car je suis aussi réaliste qu'elle : je sais que rien n'empêchera jamais une femme d'avorter, quelles qu'en soient les conditions et les conséquences. Et je ne pars jamais en guerre contre le réel. »
« Mais je suis pour qu'on ne minimise pas et qu'on ne banalise pas cet acte, car sa légalisation ne lui retire rien de son caractère traumatique (pour la mère comme pour l'enfant, contrairement à ce que prétendent les féministes). […] Mon problème se situe, comme toujours, avec le discours féministe qui en a fait un totem et un signe de ralliement et qui déroule inlassablement ses mises en scène sordides et ses postures cruelles et détachées. »
« L'avortement féministe égocentrique ("Mon corps, mon choix") est une ineptie. Un enfant n'est pas un organe appartenant à sa mère. Le corps de celle-ci n'est que le véhicule provisoire de cet être indépendant d'elle – puisque la biologie humaine est ainsi faite et qu'il faut bien s'en accommoder. Respecter l'absolue altérité de son enfant me semble être un minimum philosophique et humain. »
« "En réalité c'est la notion même "d'enfant désiré" qui est ridicule, incorrecte et perverse. On ne peut pas aimer celui qu'on ne connaît pas encore, on peut simplement accepter sa présence. […] Ce "désir" n'est qu'une projection nombriliste qui met une charge inutile et toxique sur le dos de l'enfant, forcé de porter malgré lui les rêves et les déceptions des parents. Pour aimer, pas besoin de cet onanisme intellectuel, qui fait partie des déchets que le féminisme a semé partout : il suffit de se respecter soi-même et d'aimer la vie. Le reste vient tout seul." Comment mieux dire les choses ? J'avais exprimé des idées similaires en repensant à mes grands-parents et aux gens de leur époque. […] Les mères apprenaient à aimer leurs enfants quand ils arrivaient par la force des choses ; de même que leur conjoint, d'ailleurs, dont elles apprenaient à faire leur meilleur ami pour élever leurs enfants, au lieu d'attendre passivement le prince charmant idéal, qui finit immanquablement par être leur chat. »
« Mais je suis pour qu'on ne minimise pas et qu'on ne banalise pas cet acte, car sa légalisation ne lui retire rien de son caractère traumatique (pour la mère comme pour l'enfant, contrairement à ce que prétendent les féministes). […] Mon problème se situe, comme toujours, avec le discours féministe qui en a fait un totem et un signe de ralliement et qui déroule inlassablement ses mises en scène sordides et ses postures cruelles et détachées. »
« L'avortement féministe égocentrique ("Mon corps, mon choix") est une ineptie. Un enfant n'est pas un organe appartenant à sa mère. Le corps de celle-ci n'est que le véhicule provisoire de cet être indépendant d'elle – puisque la biologie humaine est ainsi faite et qu'il faut bien s'en accommoder. Respecter l'absolue altérité de son enfant me semble être un minimum philosophique et humain. »
« "En réalité c'est la notion même "d'enfant désiré" qui est ridicule, incorrecte et perverse. On ne peut pas aimer celui qu'on ne connaît pas encore, on peut simplement accepter sa présence. […] Ce "désir" n'est qu'une projection nombriliste qui met une charge inutile et toxique sur le dos de l'enfant, forcé de porter malgré lui les rêves et les déceptions des parents. Pour aimer, pas besoin de cet onanisme intellectuel, qui fait partie des déchets que le féminisme a semé partout : il suffit de se respecter soi-même et d'aimer la vie. Le reste vient tout seul." Comment mieux dire les choses ? J'avais exprimé des idées similaires en repensant à mes grands-parents et aux gens de leur époque. […] Les mères apprenaient à aimer leurs enfants quand ils arrivaient par la force des choses ; de même que leur conjoint, d'ailleurs, dont elles apprenaient à faire leur meilleur ami pour élever leurs enfants, au lieu d'attendre passivement le prince charmant idéal, qui finit immanquablement par être leur chat. »
Le reconditionnement a la cote. Notamment dans l'automobile. Aramis vient d'ouvrir un second site en France dédié à cette activité. Les véhicules traites sont toutefois relativement récents : « en moyenne de moins de cinq ans ». Trois jours au plus sont nécessaires pour les remettre à neuf. Marge moyenne : 2 400 euros par véhicule.
« L'estonien Juri Vips n'a pas assez tourné sa langue dans sa bouche, surtout à l'heure des réseaux sociaux et des live où tout est scruté, enregistré et potentiellement explosif par la viralité des médias. Au cours d'une partie online diffusée en direct, l'Estonien, membre du programme jeunes Red Bull, a lâché contre un adversaire le mot "nigger" puis a plaisanté sur le port d'une casquette rose qui faisait "gay", un combo parfait pour déclencher désormais un tollé viral, réveiller le tribunal du net et susciter un appel immédiat au cancel. »
« Suspendu dans un premier temps par Red Bull, Vips est désormais purement et simplement envoyé du programme avec effet immédiat, alors qu'il avait pu participer à sa première séance d'essais libres F1 à Barcelone. »
« Les mauvaises langues diront que c'est aussi un pretexte pour écarter Jüri Vips, qui a enchaîne les bourdes cette saison. Il avait rejoint le programme junior de Red Bull en 2018 et court en Formule 2 depuis 2020. Malgré deux poles, Vips a connu bien des déboires et s'est manqué à Bakou avec une sortie de piste. L'erreur de trop pour certains, et le dérapage verbal est venu couronner le tout. Vips court sous les couleurs de l'équipe Hitech Grand Prix, qui n'a pas encore indiqué si son pilote allait poursuivre la saison alors que le prochain meeting du championnat arrive. »
« Cette affaire devrait rappeler à la jeune génération de pilotes, biberonnée à internet et adepte du gaming sur Twitch, qu'ils sont des personnages publics et que, même dans le cadre d'une partie entre amis, ils représentent leur employeur et doivent surveiller de près leur communication. N'oublions pas aussi que dans le monde anglo-saxon, le mot "nègre" est tabou et doit selon l'usage être remplacé par "N-Word", même s'il est cité de manière didactique et explicative. Plusieurs universitaires aux USA et au Canada ont été vilipendés pour avoir prononcé le "n-word", alors même qu'il s'agissait de le contextualiser dans le cadre de cours d'histoire et de sociologie. Lutter contre un terme et les préjugés raciaux qui s'y rattachent, sans pouvoir le nommer clairement...un paradoxe très orwellien n'est-ce pas ? »
« Suspendu dans un premier temps par Red Bull, Vips est désormais purement et simplement envoyé du programme avec effet immédiat, alors qu'il avait pu participer à sa première séance d'essais libres F1 à Barcelone. »
« Les mauvaises langues diront que c'est aussi un pretexte pour écarter Jüri Vips, qui a enchaîne les bourdes cette saison. Il avait rejoint le programme junior de Red Bull en 2018 et court en Formule 2 depuis 2020. Malgré deux poles, Vips a connu bien des déboires et s'est manqué à Bakou avec une sortie de piste. L'erreur de trop pour certains, et le dérapage verbal est venu couronner le tout. Vips court sous les couleurs de l'équipe Hitech Grand Prix, qui n'a pas encore indiqué si son pilote allait poursuivre la saison alors que le prochain meeting du championnat arrive. »
« Cette affaire devrait rappeler à la jeune génération de pilotes, biberonnée à internet et adepte du gaming sur Twitch, qu'ils sont des personnages publics et que, même dans le cadre d'une partie entre amis, ils représentent leur employeur et doivent surveiller de près leur communication. N'oublions pas aussi que dans le monde anglo-saxon, le mot "nègre" est tabou et doit selon l'usage être remplacé par "N-Word", même s'il est cité de manière didactique et explicative. Plusieurs universitaires aux USA et au Canada ont été vilipendés pour avoir prononcé le "n-word", alors même qu'il s'agissait de le contextualiser dans le cadre de cours d'histoire et de sociologie. Lutter contre un terme et les préjugés raciaux qui s'y rattachent, sans pouvoir le nommer clairement...un paradoxe très orwellien n'est-ce pas ? »
Un accident grave est survenu à la gare de Maisons-Alfort ce 30 juin 2022 : « Un homme a percuté le train puis a été coincé sous la rame. Il a été extrait et hospitalisé en urgence absolue. » C'est toutefois la précision suivante, rapportée par Simon Louvet pour Actu Val-de-Marne, qui retient notre attention : « Sept voyageurs, témoins choqués par la scène, sont considérés comme légèrement blessés. » Dont acte.
À quarante-sept ans, il est porteur d'une maladie de Stargardt aux symptômes suffisamment graves pour se déplacer muni d'une canne blanche. En ce mois de juillet 2022, il se lance dans un périple censé l'aider à récolter des fonds. Le but : former son berger allemand pour en faire un chien guide. « Comme je ne travaille pas, je veux profiter de la vie », confie-t-il notamment à Vincent Malbœuf pour L'Hebdo de Sèvre et Maine.
Les nouveaux moniteurs Sony Inzone présentent peut-être des qualités… mais leur trépied orignal rend impossible de travailler les yeux collés à quinze centimètres de l'écran, faute de pouvoir en rapprocher suffisamment le clavier. C'est une illustration parmi d'autres des besoins spécifiques en cas de basse vision.
L'information remonte à mai 2022.
« La concession Renault Lyon Est, située à Vaulx-en-Velin, fermera ses portes fin décembre. Selon le Progrès, qui a eu accès au rapport présenté par le groupe automobile lors du CSE extraordinaire le 15 avril dernier, cette fermeture est liée à un manque de rentabilité causée en grande partie par l'insécurité du quartier.
« "L’établissement est pris en tenaille. Sur sa partie Est, l’environnement immédiat se caractérise par des zones de trafic et de non-droit qui sont clairement défavorables à nos activités. Sur sa partie Ouest, le site est accolé à un centre commercial périclitant, ainsi que des bureaux en grande partie non occupés. L’établissement s’entoure aussi d’une population à faibles revenus par foyer, inférieurs à la moyenne nationale", détaille ce rapport. Un passage qui aurait ensuite été supprimé selon le quotidien régional, qui a pu contacter le groupe Renault. »
« La concession Renault Lyon Est, située à Vaulx-en-Velin, fermera ses portes fin décembre. Selon le Progrès, qui a eu accès au rapport présenté par le groupe automobile lors du CSE extraordinaire le 15 avril dernier, cette fermeture est liée à un manque de rentabilité causée en grande partie par l'insécurité du quartier.
« "L’établissement est pris en tenaille. Sur sa partie Est, l’environnement immédiat se caractérise par des zones de trafic et de non-droit qui sont clairement défavorables à nos activités. Sur sa partie Ouest, le site est accolé à un centre commercial périclitant, ainsi que des bureaux en grande partie non occupés. L’établissement s’entoure aussi d’une population à faibles revenus par foyer, inférieurs à la moyenne nationale", détaille ce rapport. Un passage qui aurait ensuite été supprimé selon le quotidien régional, qui a pu contacter le groupe Renault. »
Ce mois-ci (juin 2022), les Formule 1 marquées du A fléché arboreront les couleurs du militantisme LGBT. Un engagement fièrement revendiqué par la filiale sportive de Renault, dont la direction sombre dans la caricature woke.
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
Quoique cela semble en passe de devenir la norme !
« Alpine travaille avec Racing Pride pour comprendre les défis auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ dans le sport, pour combattre les préjugés et faire d'Alpine un lieu de travail sûr et accueillant, quelle que soit l'orientation sexuelle, l'expression de genre ou l'identité de genre. »
« La première étape a consisté à consulter tous les secteurs clés de l'entreprise, du sommet à la base, pour connaître les défis et les préjugés sur le lieu de travail d'Alpine. Racing Pride a procédé à un examen approfondi des politiques existantes de l'équipe et a travaillé avec différents départements pour orienter les politiques futures afin d'améliorer la diversité et l'inclusion de l'équipe bien au-delà du mois des fiertés. »
« Un indicateur précoce se trouve dans une enquête menée auprès du personnel d'Alpine à la fin de l'année 2021, qui a identifié que si la majorité du personnel se sentait respecté, valorisé et apprécié dans son environnement, un certain nombre[…] ont identifié une forte culture hétéronormée avec une certaine propension aux commérages. »
« Des initiatives sont désormais en place pour commencer à contrer ce phénomène et encourager l'empathie en aidant les membres de l'équipe à comprendre et à apprécier les expériences des différentes communautés. »
« Au début de cette année, l'équipe a également mis en place un comité de diversité et d'inclusion, composé d'un éventail de membres du personnel issus de différents milieux, notamment la communauté LGBTQ+, les communautés noires et ethniques diverses, les femmes et les familles monoparentales, afin de reconnaître l'importance des individualités pour offrir un lieu de travail ouvert et accueillant. »
« L'objectif est d'identifier les principaux domaines de progrès nécessaires à la création et au maintien d'un lieu de travail positif et inclusif et de veiller à ce que les générations futures aient accès à l'égalité des chances dans le sport automobile. »
« Alpine profitera du Mois des Fiertés pour reconnaître et célébrer les contributions des membres de son personnel qui sont LGBTQ+. Les cadres supérieurs de l'entreprise ont déjà participé à une série de réunions de formation pour s'informer sur les défis et les conversations autour de l'inclusion, tandis que le département RH de l'équipe est guidé par Racing Pride dans l'adoption de politiques d'inclusion qui aident les membres de la communauté LGBTQ+ à se sentir valorisés et capables d'apporter toute leur personne à leur travail. »
« Le 4 mai 2022, le Tribunal européen a décidé que les mesures antidumping imposées aux pneumatiques chinois par la Commission européenne, inspirées de celles prises quelques années plus tôt aux États-Unis, devaient être annulées. Celle-ci n'a "pas procédé à une comparaison équitable des prix dans son calcul de la sous-cotation des prix" comme l'indiquent les autorités communautaires dans leur jugement. […] La Commission européenne a désormais jusqu'au 14 juillet pour faire appel de cette décision. »
« Pour rappel, ces mesures prises par Bruxelles étaient censées rétablir un certain équilibre sur un marché du pneumatique européen alors mis à mal par la compétitivité des enveloppes produites en Chine. Des taxes comprises en 42,73 et 61,76 euros par pneu avaient été actées. […] Très attendue, cette réglementation n'a pas totalement eu les effets escomptés et reste encore aujourd'hui soumise à différentes interprétations. Si les importations de pneumatiques en provenance de Chine ont ralenti, le marché continental n'a pas redécollé pour autant même s'il s'est stabilisé. Parallèlement, le segment du rechapé, grand perdant du boom des gommes exotiques, peine encore à retrouver son dynamisme d'antan. […] Rapidement après la décision de l'UE, plusieurs manufacturiers chinois ont déplacé leurs productions dans des pays voisins pour contrecarrer cette mesure… »
« Pour rappel, ces mesures prises par Bruxelles étaient censées rétablir un certain équilibre sur un marché du pneumatique européen alors mis à mal par la compétitivité des enveloppes produites en Chine. Des taxes comprises en 42,73 et 61,76 euros par pneu avaient été actées. […] Très attendue, cette réglementation n'a pas totalement eu les effets escomptés et reste encore aujourd'hui soumise à différentes interprétations. Si les importations de pneumatiques en provenance de Chine ont ralenti, le marché continental n'a pas redécollé pour autant même s'il s'est stabilisé. Parallèlement, le segment du rechapé, grand perdant du boom des gommes exotiques, peine encore à retrouver son dynamisme d'antan. […] Rapidement après la décision de l'UE, plusieurs manufacturiers chinois ont déplacé leurs productions dans des pays voisins pour contrecarrer cette mesure… »
« Nous sommes extrêmement sceptiques sur les partenariats entre les constructeurs de smartphones et les marques photo, en grande partie parce qu'ils sont souvent majoritairement marketing. Prenons l'exemple de Hasselblad, partenaire de Oneplus depuis 2021 (et de Oppo, qui appartient au même groupe, depuis 2022). Toute la communication du Oneplus 9 reposait sur ce partenariat, alors que la marque reconnaissait elle-même que Hasselblad n'avait absolument rien fait d'un point de vue matériel. Il ne s'agissait que de filtres couleur dans l'application Appareil photo et d'un logo au dos du smartphone. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Fin 2021, nous avons eu la possibilité de visiter le siège de Zeiss, à Oberkochen en Allemagne. Partenaire de Sony depuis de nombreuses années et du constructeur chinois Vivo depuis peu, Zeiss est le spécialiste mondial des lentilles (aussi bien pour les appareils photo que pour les télescopes, les microscopes ou les lunettes). Et c'est justement là que ce partenariat a de quoi surprendre : Zeiss ne fabrique pas les lentilles des appareils photo de Vivo. »
« Les deux marques ont des projets communs, notamment en termes de R&D, mais Zeiss joue surtout un rôle du validateur. Il teste les prototypes de Vivo et donne son approbation, en apposant son logo et en proposant des modes logiciels dédiés pour reproduire une sensation Zeiss. À la fin, la plus grande partie du travail reste le fruit des ingénieurs chinois de Vivo. Peut-être que le tout évoluera vers des innovations matérielles dans le futur, mais cette collaboration est aujourd'hui assez limitée. C'est une question d'influence et de marketing. »
« Quid de Leica, qui a tout de même permis à Huawei de devenir le meilleur constructeur en photo ? Ici, nous ne saurions pas vraiment nous prononcer. Leica nous semble un meilleur partenaire que Zeiss ou Hasselblad, puisqu'il sait contribuer à la conception d'optiques dédiées aux smartphones. Il faut toutefois prendre en compte un élément important : Huawei, seul, est déjà un monstre en la matière. Il a forcément appris beaucoup de Leica, mais il aurait sans doute pu devenir très fort seul. On imagine mal Huawei régresser sans Leica dans les prochains mois. »
« Vers de possibles sanctions pour Idrissa Gueye ? Comme l'an dernier, le milieu de terrain parisien a refusé de jouer samedi [14 mai 2022] avec un maillot au flocage arc-en-ciel. […] Un "refus" qui "ne pourrait rester sans sanction !", a commenté ce lundi sur Twitter la présidente (LR) de la région d'Île-de-France, Valérie Pécresse. Au passage, la candidate malheureuse à la présidentielle a rappelé que les "joueurs d'un club de football" sont "des figures d'identification pour nos jeunes". "Un refus d'Idrissa Gana Gueye de s'associer à la lutte contre l'homophobie ne pourrait rester sans sanction !", a-t-elle jugé, interpellant directement le PSG. »
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Alors qu'il figurait initialement dans le groupe appelé à jouer, l'international sénégalais de trente-deux ans avait disparu des radars quelques heures plus tard. Interrogé sur ce forfait, Mauricio Pochettino ne s'était pas étendu mais avait évoqué "des raisons personnelles" concernant son joueur. L'entraîneur argentin, pas vraiment à l'aise, a confirmé que le milieu de terrain, n'était pas touché physiquement. Son refus d'endosser le maillot arc-en-ciel pourrait donc être la principale raison de cette absence impromptue. La volonté pour l'ancien Lillois de ne pas être associé à cette cause pourrait être motivée par ses convictions religieuses, comme nous l'évoquions déjà dimanche. »
Quand on pense que Valérie Pécresse avait jadis soutenu la Manif pour tous… On est sidéré, surtout, par le degré d'intolérance atteint dans cette affaire : apparemment, ce joueur ne s'est même pas engagé ouvertement contre la "PMA sans père", le recours aux mères porteuses, la "sensibilisation" des enfants aux thématiques LGBT, etc ; non, il a simplement refusé d'embrasser une cause qu'il récuse, et cela, avec discrétion… Mais, visiblement, c'est déjà trop !
« Suite à la plainte déposée par un certain Tony Finn, électricien anglais traité de "connard de chauve" par son employeur, un trio de magistrats a prononcé un verdict pour le moins surprenant : qualifier un homme de "chauve" sur son lieu de travail relève du harcèlement sexuel. Mieux encore, comme le rapporte The Guardian, la juridiction a considéré que commenter la calvitie d'un collègue équivalait à faire une remarque sur… la taille de la poitrine d'une femme. »
« Lorsque Reich parle de "cupidité endémique des entreprises", il montre un graphique illustrant l'augmentation des bénéfices des entreprises. L'implication semble être que l'avidité excessive est la cause de ces profits élevés. »
« Le raisonnement est généralement le suivant : les employeurs cupides paient moins leurs salariés et font payer plus cher leurs clients afin d'augmenter leurs marges. Le problème de ce raisonnement est qu'il suppose que les dirigeants ont beaucoup plus de pouvoir pour fixer les salaires et les prix qu'ils n'en ont en réalité. »
« En réalité, les propriétaires d'entreprises sont soumis à la discipline du marché. S'ils essaient de payer leurs salariés moins que le tarif en vigueur pour leur travail, ceux-ci iront tout simplement travailler pour quelqu'un d'autre. S'ils essaient de faire payer leurs clients plus cher que le tarif en vigueur pour le produit, ces derniers iront acheter ailleurs. »
« Ainsi, un propriétaire d'entreprise peut théoriquement vouloir arnaquer ses salariés et ses clients pour augmenter ses marges, mais la réalité est qu'il ne peut pas le faire, du moins pas longtemps. »
« La phrase suivante de l'extrait vidéo est celle-ci : "Les réductions d'impôts sont allées aux PDG, sans jamais retomber sur le commun des mortels." »
« Il s'agit d'une attaque claire contre la théorie du ruissellement, qui est essentiellement l'idée que lorsque les riches deviennent encore plus riches, leur argent supplémentaire ruisselle sur la classe inférieure, ce qui améliore la situation des pauvres. »
« La gauche adore utiliser ce terme dans les débats. Dès que quelqu'un suggère de réduire l'impôt sur les sociétés ou de ménager les riches, ils affichent immédiatement un sourire en coin et disent "en fait, la théorie du ruissellement a été démystifiée". »
« Le problème de cette affirmation est très simple : la théorie du ruissellement n'existe même pas vraiment. Aucun économiste sérieux ne prétend que l'argent des riches se déverserait d'une manière ou d'une autre sur les classes inférieures si seulement elles en avaient davantage. »
« En bref, la raison pour laquelle les économistes préconisent de ménager les riches est que, contrairement à l'État, les riches ont tendance à investir dans des entreprises qui font croître l'économie, ce qui entraîne une plus grande abondance et un meilleur niveau de vie pour tous. Mais ce n'est pas de l'économie de ruissellement. C'est juste de l'économie. »
« Le raisonnement est généralement le suivant : les employeurs cupides paient moins leurs salariés et font payer plus cher leurs clients afin d'augmenter leurs marges. Le problème de ce raisonnement est qu'il suppose que les dirigeants ont beaucoup plus de pouvoir pour fixer les salaires et les prix qu'ils n'en ont en réalité. »
« En réalité, les propriétaires d'entreprises sont soumis à la discipline du marché. S'ils essaient de payer leurs salariés moins que le tarif en vigueur pour leur travail, ceux-ci iront tout simplement travailler pour quelqu'un d'autre. S'ils essaient de faire payer leurs clients plus cher que le tarif en vigueur pour le produit, ces derniers iront acheter ailleurs. »
« Ainsi, un propriétaire d'entreprise peut théoriquement vouloir arnaquer ses salariés et ses clients pour augmenter ses marges, mais la réalité est qu'il ne peut pas le faire, du moins pas longtemps. »
« La phrase suivante de l'extrait vidéo est celle-ci : "Les réductions d'impôts sont allées aux PDG, sans jamais retomber sur le commun des mortels." »
« Il s'agit d'une attaque claire contre la théorie du ruissellement, qui est essentiellement l'idée que lorsque les riches deviennent encore plus riches, leur argent supplémentaire ruisselle sur la classe inférieure, ce qui améliore la situation des pauvres. »
« La gauche adore utiliser ce terme dans les débats. Dès que quelqu'un suggère de réduire l'impôt sur les sociétés ou de ménager les riches, ils affichent immédiatement un sourire en coin et disent "en fait, la théorie du ruissellement a été démystifiée". »
« Le problème de cette affirmation est très simple : la théorie du ruissellement n'existe même pas vraiment. Aucun économiste sérieux ne prétend que l'argent des riches se déverserait d'une manière ou d'une autre sur les classes inférieures si seulement elles en avaient davantage. »
« En bref, la raison pour laquelle les économistes préconisent de ménager les riches est que, contrairement à l'État, les riches ont tendance à investir dans des entreprises qui font croître l'économie, ce qui entraîne une plus grande abondance et un meilleur niveau de vie pour tous. Mais ce n'est pas de l'économie de ruissellement. C'est juste de l'économie. »
« C'est une douloureuse histoire que rapporte le Courrier Picard ce 18 mai. Un homme malentendant et portant des appareils auditifs a en effet reçu une amende pour "port à l'oreille d'un appareil susceptible d'émettre du son". »
« L'infraction a été relevée le 7 avril dernier, à Saint-Quentin (Haute-Picardie). Dominique Moret, auteur de la prétendue infraction, va chercher son épouse au travail. "Je n'ai pas été arrêté par la police et je n'ai même pas vu l'ombre d'un képi ce jour-là", se souvient-il. […] Pourtant, une semaine plus tard, un courrier du centre des amendes de Rennes arrive dans sa boîte aux lettres. […] Bilan ? 135 euros de sanction et trois points en moins sur le permis. »
« Le quinquagénaire a immédiatement contesté cette amende. […] Le 4 mai dernier, il a donc écrit à l'officier du ministère public et rempli une contestation de son procès-verbal. Renvoyée au centre de Rennes, cette contestation contenait également son test auditif, la facture de ses deux sonotones portés depuis six ans. Mais aussi la prescription médicale afférente, ainsi que les photos de ses appareils seuls et à ses oreilles. Postée le 5 mai, la contestation n'a reçu aucune réponse en onze jours. Le commissariat de Saint-Quentin explique qu'il y a un "délai d'attente entre sa contestation parvenue à Rennes et le retour chez nous auprès de l'officier du ministère public. Mais sa requête sera étudiée et traitée. Nous communiquerons sans souci auprès de lui." »
« L'infraction a été relevée le 7 avril dernier, à Saint-Quentin (Haute-Picardie). Dominique Moret, auteur de la prétendue infraction, va chercher son épouse au travail. "Je n'ai pas été arrêté par la police et je n'ai même pas vu l'ombre d'un képi ce jour-là", se souvient-il. […] Pourtant, une semaine plus tard, un courrier du centre des amendes de Rennes arrive dans sa boîte aux lettres. […] Bilan ? 135 euros de sanction et trois points en moins sur le permis. »
« Le quinquagénaire a immédiatement contesté cette amende. […] Le 4 mai dernier, il a donc écrit à l'officier du ministère public et rempli une contestation de son procès-verbal. Renvoyée au centre de Rennes, cette contestation contenait également son test auditif, la facture de ses deux sonotones portés depuis six ans. Mais aussi la prescription médicale afférente, ainsi que les photos de ses appareils seuls et à ses oreilles. Postée le 5 mai, la contestation n'a reçu aucune réponse en onze jours. Le commissariat de Saint-Quentin explique qu'il y a un "délai d'attente entre sa contestation parvenue à Rennes et le retour chez nous auprès de l'officier du ministère public. Mais sa requête sera étudiée et traitée. Nous communiquerons sans souci auprès de lui." »
« Sonia est gestionnaire dans un collège de Seine-et-Marne depuis près d'une dizaine d'années. Adjointe du chef d'établissement, elle est notamment chargée des finances, de la sécurité, de la restauration, de l'hygiène et des ressources humaines hors enseignants. »
« Sollicitée par les enseignants en cas de projet de sortie scolaire, Sonia raconte ainsi que cette année, le projet de chorale de son établissement aurait été perturbé par des élèves pratiquant le ramadan. Certains élèves ont refusé de participer aux répétitions du spectacle de fin d'année au motif que durant la période jeûne il serait interdit de chanter ou d'écouter de la musique. »
« Récemment, dans un collège de Toulouse, des élèves ont quitté un cours, mi-mai quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan. »
« La cuisinière de l'établissement de Sonia n'hésite pas à lui raconter que certains de ses collègues cuisiniers officiant dans d'autres établissements préfèrent ne plus mettre de porc au menu. "Quand ils inscrivent "pâte carbonara", il s'agit de "lardons" au poulet. Ils remplacent aussi le chorizo dans la paella ou le jambon de porc dans les pizzas", raconte la chef de cuisine. Sonia elle-même constate que lorsqu'elle souhaite passer commande auprès des fournisseurs, les saucisses au poulet sont proposées systématiquement. "Il faut préciser "au porc" si on veut en commander, ce qui n'était pas le cas avant ! De même, la gélatine n'est plus au porc", soutiennent Sonia et sa chef de cantine. »
« Mais depuis l'année dernière, l'aide de restauration qui assiste la cuisinière a refusé de toucher au porc lors de la préparation des repas. "C'est la cuisinière qui doit le manipuler, ce qui multiplie ses tâches alors que cela relève de l'aide de restauration. Je suis bien sûr intervenue mais l'aide de restauration a campé sur ses positions, me précisant qu'elle aimerait bien voir la réaction des parents d'élèves si je persistais à l'y obliger", s'indigne Sonia. »
« Sollicitée par les enseignants en cas de projet de sortie scolaire, Sonia raconte ainsi que cette année, le projet de chorale de son établissement aurait été perturbé par des élèves pratiquant le ramadan. Certains élèves ont refusé de participer aux répétitions du spectacle de fin d'année au motif que durant la période jeûne il serait interdit de chanter ou d'écouter de la musique. »
« Récemment, dans un collège de Toulouse, des élèves ont quitté un cours, mi-mai quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan. »
« La cuisinière de l'établissement de Sonia n'hésite pas à lui raconter que certains de ses collègues cuisiniers officiant dans d'autres établissements préfèrent ne plus mettre de porc au menu. "Quand ils inscrivent "pâte carbonara", il s'agit de "lardons" au poulet. Ils remplacent aussi le chorizo dans la paella ou le jambon de porc dans les pizzas", raconte la chef de cuisine. Sonia elle-même constate que lorsqu'elle souhaite passer commande auprès des fournisseurs, les saucisses au poulet sont proposées systématiquement. "Il faut préciser "au porc" si on veut en commander, ce qui n'était pas le cas avant ! De même, la gélatine n'est plus au porc", soutiennent Sonia et sa chef de cantine. »
« Mais depuis l'année dernière, l'aide de restauration qui assiste la cuisinière a refusé de toucher au porc lors de la préparation des repas. "C'est la cuisinière qui doit le manipuler, ce qui multiplie ses tâches alors que cela relève de l'aide de restauration. Je suis bien sûr intervenue mais l'aide de restauration a campé sur ses positions, me précisant qu'elle aimerait bien voir la réaction des parents d'élèves si je persistais à l'y obliger", s'indigne Sonia. »
Voilà ce qu'affirme Bruno Bernard, le président écolo de la Métropole de Lyon. Mais il le fait pour justifier que des vélos soient mis à disposition des personnes en fauteuil roulant. Et certainement pas pour dénoncer les politiques anti-voitures qui vont directement à l'encontre de ce droit à se déplacer librement, en toute autonomie.
En résumé : la réponse est non. Et c'est heureux ! Mais dans les faits, cela n'est jamais sanctionné. Question subsidiaire : un appel à voter non pas contre mais pour Marine Le Pen serait-il traité de la même façon ?
« Mercredi 13 avril [2022], les étudiants et le personnel de Nantes Université ont tous reçu le même mail signé Carine Bernault, leur présidente. Un message "inhabituel", de son propre aveu. S'y déclarant "profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l'État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d'expression et à la construction européenne", elle encourage les étudiants et ses personnels à se mobiliser pour le second tour de l'élection présidentielle et "à voter le 24 avril pour faire barrage à l'extrême droite et donc au Rassemblement national". Un message qui a beaucoup fait réagir les étudiants, "partagés" quant à la légitimité d'une telle démarche, rapporte l'un d'eux à Marianne. »
« Le mail a forcément attiré l'attention des soutiens de Marine Le Pen, au premier rang desquels le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui a pointé une "violation des règles de neutralité", considérant que ce message constituait une "faute lourde". Tous les agents de l'État, et donc les présidents d'université qui sont des enseignants-chercheurs ayant le statut de fonctionnaire, sont en effet soumis au principe de neutralité du service public et au devoir de réserve. Le règlement de Nantes Université rappelle d'ailleurs lui-même ce devoir dans son article 7 : "les Personnels sont notamment tenus au devoir de réserve, à la discrétion professionnelle et au respect des principes de laïcité et de neutralité politique et religieuse du service public." »
« Mais dans le cadre précis des enseignants-chercheurs, ce principe est assoupli au nom d'un autre principe à valeur constitutionnelle : celui de liberté d'expression des universitaires. Interrogée par Marianne, la docteure en droit public Camille Fernandes rappelle cependant que cette liberté du corps enseignant, qui leur permet une expression beaucoup plus libre que les autres fonctionnaires, "ne s'applique que dans le cadre de l'enseignement ou de la recherche". »
« Cette liberté ne les autorise, par ailleurs, pas à "faire usage de leur statut professionnel pour influencer le vote des électeurs", précise Camille Fernandes dans sa thèse Des libertés universitaires en France – tude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires. Autre élément d'importance : l'utilisation de l'adresse mail de l'université et des listes de contact des étudiants et personnels de l'établissement, qui "peut être considérée comme un détournement des prérogatives administratives de la présidence", complète la juriste. »
« Auprès de Ouest-France, Nantes Université assume l'initiative de Carine Bernault, l'inscrivant dans "le champ des valeurs universitaires, d'ouverture et d'universalisme". France Universités, l'association qui réunit les présidents des différents établissements universitaires français, a émis un communiqué lundi 12 avril défendant la même position. "Les idées et principes véhiculés par la candidature de Marine Le Pen sont résolument d'extrême droite indique le texte. Son programme est contraire à nos valeurs, comme chercheurs, comme enseignants, comme dirigeants d'établissements, mais d'abord comme humanistes." Et d'aller plus loin que la présidente de Nantes Université en appelant ouvertement "à voter pour Emmanuel Macron". »
« Dans les faits, il est "très rare" que des présidents d'université soient sanctionnés pour avoir violé ces principes de neutralité et de réserve, tempère Camille Fernandes. Ce type d'initiative n'est d'ailleurs pas inédit : en 2017, le président de Paris-Descartes d'alors, Frédéric Dardel, avait appelé ses étudiants à faire barrage à Marine Le Pen, dans un mail également adressé aux étudiants, aux enseignants et aux personnels. Le biologiste avait lui-même estimé qu'"en vous adressant ce message très personnel et inhabituel", il "abus[ait] de ses prérogatives de président" ; il jugeait néanmoins la situation trop grave pour ne pas prendre la parole. »
« Cette même année, déjà, France Universités (qui s'appelait à l'époque la Conférence des présidents d'université) ainsi que neuf présidents et directeurs des principaux organismes publics de recherche – CNRS, Inserm, Inra – avaient appelé, eux aussi, à faire barrage au Rassemblement national, dans un texte transmis à l'AFP. Aucune sanction n'avait été prononcée à leur encontre. Selon ces chercheurs, le programme de Marine Le Pen était "porteur de régression et de déclin sur tous les plans : économique, social, culturel et bien sûr scientifique". »
« Mercredi 13 avril [2022], les étudiants et le personnel de Nantes Université ont tous reçu le même mail signé Carine Bernault, leur présidente. Un message "inhabituel", de son propre aveu. S'y déclarant "profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines, à l'État de droit, au respect des droits fondamentaux et individuels, à un universalisme fondé sur le respect des différences, à la liberté d'expression et à la construction européenne", elle encourage les étudiants et ses personnels à se mobiliser pour le second tour de l'élection présidentielle et "à voter le 24 avril pour faire barrage à l'extrême droite et donc au Rassemblement national". Un message qui a beaucoup fait réagir les étudiants, "partagés" quant à la légitimité d'une telle démarche, rapporte l'un d'eux à Marianne. »
« Le mail a forcément attiré l'attention des soutiens de Marine Le Pen, au premier rang desquels le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui a pointé une "violation des règles de neutralité", considérant que ce message constituait une "faute lourde". Tous les agents de l'État, et donc les présidents d'université qui sont des enseignants-chercheurs ayant le statut de fonctionnaire, sont en effet soumis au principe de neutralité du service public et au devoir de réserve. Le règlement de Nantes Université rappelle d'ailleurs lui-même ce devoir dans son article 7 : "les Personnels sont notamment tenus au devoir de réserve, à la discrétion professionnelle et au respect des principes de laïcité et de neutralité politique et religieuse du service public." »
« Mais dans le cadre précis des enseignants-chercheurs, ce principe est assoupli au nom d'un autre principe à valeur constitutionnelle : celui de liberté d'expression des universitaires. Interrogée par Marianne, la docteure en droit public Camille Fernandes rappelle cependant que cette liberté du corps enseignant, qui leur permet une expression beaucoup plus libre que les autres fonctionnaires, "ne s'applique que dans le cadre de l'enseignement ou de la recherche". »
« Cette liberté ne les autorise, par ailleurs, pas à "faire usage de leur statut professionnel pour influencer le vote des électeurs", précise Camille Fernandes dans sa thèse Des libertés universitaires en France – tude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires. Autre élément d'importance : l'utilisation de l'adresse mail de l'université et des listes de contact des étudiants et personnels de l'établissement, qui "peut être considérée comme un détournement des prérogatives administratives de la présidence", complète la juriste. »
« Auprès de Ouest-France, Nantes Université assume l'initiative de Carine Bernault, l'inscrivant dans "le champ des valeurs universitaires, d'ouverture et d'universalisme". France Universités, l'association qui réunit les présidents des différents établissements universitaires français, a émis un communiqué lundi 12 avril défendant la même position. "Les idées et principes véhiculés par la candidature de Marine Le Pen sont résolument d'extrême droite indique le texte. Son programme est contraire à nos valeurs, comme chercheurs, comme enseignants, comme dirigeants d'établissements, mais d'abord comme humanistes." Et d'aller plus loin que la présidente de Nantes Université en appelant ouvertement "à voter pour Emmanuel Macron". »
« Dans les faits, il est "très rare" que des présidents d'université soient sanctionnés pour avoir violé ces principes de neutralité et de réserve, tempère Camille Fernandes. Ce type d'initiative n'est d'ailleurs pas inédit : en 2017, le président de Paris-Descartes d'alors, Frédéric Dardel, avait appelé ses étudiants à faire barrage à Marine Le Pen, dans un mail également adressé aux étudiants, aux enseignants et aux personnels. Le biologiste avait lui-même estimé qu'"en vous adressant ce message très personnel et inhabituel", il "abus[ait] de ses prérogatives de président" ; il jugeait néanmoins la situation trop grave pour ne pas prendre la parole. »
« Cette même année, déjà, France Universités (qui s'appelait à l'époque la Conférence des présidents d'université) ainsi que neuf présidents et directeurs des principaux organismes publics de recherche – CNRS, Inserm, Inra – avaient appelé, eux aussi, à faire barrage au Rassemblement national, dans un texte transmis à l'AFP. Aucune sanction n'avait été prononcée à leur encontre. Selon ces chercheurs, le programme de Marine Le Pen était "porteur de régression et de déclin sur tous les plans : économique, social, culturel et bien sûr scientifique". »
« Ce Ch'ti âgé de 52 ans, qui dirigeait le site Toyota de Valenciennes jusqu'en 2020, a une sacrée mission : faire du “made in France” avec Renault. Ancien de PSA, il est en effet depuis un an et demi directeur du pôle nordiste Electricity du constructeur au losange. Avec lui, ça n'a pas traîné. L'usine de Douai “a réduit sa superficie de 250 à… 110 hectares”, expliquait-il jeudi à quelques journalistes invités à visiter le site. Même compactage en cours dans l'usine voisine de Maubeuge. “On détruit des bâtiments, réduit les stocks”, ajoute Luciano Biondo. Mais ça, ce n'est pas le plus dur. Cet homme à la carrure impressionnante, la grosse voix gouailleuse, réputé pour sa jovialité et son franc-parler jusqu'à la brutalité, a surtout… renégocié avec les syndicats. Rude gageure. »
« “Il fallait arrêter avec cinquante ans d'histoire, des accords sociaux différents selon les usines, des pratiques anciennes”. Résultat: juste après son arrivée chez Renault, il réunit les partenaires sociaux en décembre 2020. Puis, après quatre mois de discussions, il lance le round de négociations. “J'ai dit aux représentants des salariés de ne pas me menacer de faire grève et moi je ne les menaçais pas de fermer les usines”! Un discours clair et carré, cartes sur table, comme les aime ce patron habitué aux négociations syndicales. “Et, en trois semaines, on a réussi à se mettre d'accord”, raconte-t-il. Mieux: “tous les syndicats ont signé le nouvel accord”. Encore plus fort que les consensus obtenus naguère par Luciano Biondo chez Toyota, où il n'avait pas convaincu la CGT. »
« But : “il faut que les coûts de production ne dépassent pas 3% du prix de vente d'une voiture.” Et ce, alors qu'“on n'était vraiment pas à ce niveau”, reconnaît-il. En contrepartie de l'acceptation sociale: des embauches effectives de 700 personnes (sur 5.000 avec le site de mécanique proche de Ruitz), un énorme effort de formation pour faire monter les compétences des salariés. “On travaille avec les écoles, les universités”, insiste Luciano Biondo. Indispensable à la productivité. “Dès aujourd'hui, on planifie ainsi la formation pour que les opérateurs deviennent des experts dans les assemblages de systèmes à horizon 2023, 2024”, pointe Luciano Biondo. A l'image du célèbre Toyota production Way, mais aussi de l'Alliance Production Way (méthodes de production Renault-Nissan). Ce qui est important, c'est de former, “impliquer tous les salariés” en vue d'une amélioration continue, chère aux Japonais. »
« “Avant on avait 300 personnes chargées de faire de l'amélioration continue. Le but c'est que cela concerne l'ensemble des 5 000 salariés.” D'ailleurs, Douai a renforcé l'encadrement de proximité pour que les initiatives des opérateurs remontent le plus rapidement possible sur la chaîne. “On avait un leader pour quinze personnes. On passe maintenant à un pour six”. Et, pour remédier aux éventuels dysfonctionnements ou apporter des modifications bénéfiques, “on ajoute si nécessaire 15 minutes de travail supplémentaires en fin d'équipe chaque jour et on arrête les lignes 50 minutes tous les quinze jours”, renchérit Régis Monin, directeur du montage à Douai. »
« Produire en France? Oui, c'est possible! “La compétence des salariés doit compenser le différentiel de coûts avec les pays” à main-d'œuvre pas chère, veut croire Luciano Biondo, un spécialiste de l'industrie et du “made in France” puisqu'il a réalisé une grande partie de sa carrière dans des sites tricolores. “Notre Business Model sera proche de celui de Toyota à Valenciennes”, conclut-il. »
« “Il fallait arrêter avec cinquante ans d'histoire, des accords sociaux différents selon les usines, des pratiques anciennes”. Résultat: juste après son arrivée chez Renault, il réunit les partenaires sociaux en décembre 2020. Puis, après quatre mois de discussions, il lance le round de négociations. “J'ai dit aux représentants des salariés de ne pas me menacer de faire grève et moi je ne les menaçais pas de fermer les usines”! Un discours clair et carré, cartes sur table, comme les aime ce patron habitué aux négociations syndicales. “Et, en trois semaines, on a réussi à se mettre d'accord”, raconte-t-il. Mieux: “tous les syndicats ont signé le nouvel accord”. Encore plus fort que les consensus obtenus naguère par Luciano Biondo chez Toyota, où il n'avait pas convaincu la CGT. »
« But : “il faut que les coûts de production ne dépassent pas 3% du prix de vente d'une voiture.” Et ce, alors qu'“on n'était vraiment pas à ce niveau”, reconnaît-il. En contrepartie de l'acceptation sociale: des embauches effectives de 700 personnes (sur 5.000 avec le site de mécanique proche de Ruitz), un énorme effort de formation pour faire monter les compétences des salariés. “On travaille avec les écoles, les universités”, insiste Luciano Biondo. Indispensable à la productivité. “Dès aujourd'hui, on planifie ainsi la formation pour que les opérateurs deviennent des experts dans les assemblages de systèmes à horizon 2023, 2024”, pointe Luciano Biondo. A l'image du célèbre Toyota production Way, mais aussi de l'Alliance Production Way (méthodes de production Renault-Nissan). Ce qui est important, c'est de former, “impliquer tous les salariés” en vue d'une amélioration continue, chère aux Japonais. »
« “Avant on avait 300 personnes chargées de faire de l'amélioration continue. Le but c'est que cela concerne l'ensemble des 5 000 salariés.” D'ailleurs, Douai a renforcé l'encadrement de proximité pour que les initiatives des opérateurs remontent le plus rapidement possible sur la chaîne. “On avait un leader pour quinze personnes. On passe maintenant à un pour six”. Et, pour remédier aux éventuels dysfonctionnements ou apporter des modifications bénéfiques, “on ajoute si nécessaire 15 minutes de travail supplémentaires en fin d'équipe chaque jour et on arrête les lignes 50 minutes tous les quinze jours”, renchérit Régis Monin, directeur du montage à Douai. »
« Produire en France? Oui, c'est possible! “La compétence des salariés doit compenser le différentiel de coûts avec les pays” à main-d'œuvre pas chère, veut croire Luciano Biondo, un spécialiste de l'industrie et du “made in France” puisqu'il a réalisé une grande partie de sa carrière dans des sites tricolores. “Notre Business Model sera proche de celui de Toyota à Valenciennes”, conclut-il. »
« En visite à Strasbourg ce 12 avril [2022], le président-candidat a été interpellé par une jeune femme voilée, qui lui a demandé s'il était féministe. "Je suis féministe !", confirme-t-il gaiement, avant de retourner la question à son interlocutrice. "Oui, je suis féministe", lui répond-elle à son tour. Le chef de l'État enchaîne : "Je peux vous poser une question indiscrète ? Vous portez un voile par choix ou c'est imposé ?" La foule bruisse, surprise par la question du président. "Par choix, c'est par choix, c'est totalement par choix", lui répond alors la jeune femme. "C'est beau. [...] Avoir une jeune fille qui porte le voile à Strasbourg qui demande : "Est-ce que vous êtes féministe ?" C'est la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre." Avant de poursuivre : "De l'autre côté, vous avez Marine Le Pen qui veut interdire le voile sur la place publique." »
« On l'aura compris : deuxième tour oblige, Emmanuel Macron cherche à se démarquer de son adversaire du RN. […] Mais son positionnement risque de semer le trouble...y compris dans son propre camp. […] En effet, en 2018, interrogé à ce sujet […], Emmanuel Macron estimait que le voile "insécurisait" les Français car il n'était pas "conforme à la civilité qu'il y a dans notre pays" : "Nous sommes attachés à l'égalité entre l'homme et la femme, mais je ne veux pas faire une loi qui l'interdise dans la rue car ce serait contre-productif. Ce dont je veux être sûr c'est qu'aucune femme ne soit obligée de le porter." »
« Quatre ans plus tard, il se réjouit finalement qu'une femme voilée se déclare féministe. Une seule condition : que ce ne soit pas imposé. Et pour s'en assurer, il suffit de poser une question – c'est par choix ou c'est imposé ? – et tout est résolu. Une pensée complexe… plutôt simpliste ! Et une facilité pour évacuer, au-delà du cas particulier, les réflexions de fond sur les mécanismes de promotion du voile par des tenants d'un islam politique, les déterminismes sociaux, l'effet de groupe, les conséquences du sexisme dans certains quartiers, ou la notion d'emprise religieuse et sectaire… »
« Autre brouillage : de quoi parle Emmanuel Macron lorsqu'il indique à la jeune femme que sa repartie est "la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre" ? Est-ce une façon de mettre en cause ceux qui tiquent fortement à l'idée de superposer voile et féminisme ? Et il y en a ! Ainsi, Naëm Bestandji, militant laïque, auteur du Linceul du féminisme, écrivait dans Marianne au sujet du voilement : "que des femmes consentent à s'y soumettre ne change pas sa signification sexiste qui prétend distinguer les femmes "pudiques" de celles qui ne le seraient pas. Cette fameuse "pudeur" créée par des hommes pour dicter aux femmes comment se vêtir "librement" pour ne pas exciter les mâles." Quant à la philosophe et islamologue Razika Adnani, elle décrit le voilement, "imposé aux femmes pour rendre absent du regard de l'homme leur corps", comme "un système de claustration en vigueur aujourd'hui encore dans le monde musulman, où l'espace public en tant que lieu de loisir est interdit aux femmes qui n'ont le droit de l'utiliser que comme un lieu de passage". »
« On l'aura compris : deuxième tour oblige, Emmanuel Macron cherche à se démarquer de son adversaire du RN. […] Mais son positionnement risque de semer le trouble...y compris dans son propre camp. […] En effet, en 2018, interrogé à ce sujet […], Emmanuel Macron estimait que le voile "insécurisait" les Français car il n'était pas "conforme à la civilité qu'il y a dans notre pays" : "Nous sommes attachés à l'égalité entre l'homme et la femme, mais je ne veux pas faire une loi qui l'interdise dans la rue car ce serait contre-productif. Ce dont je veux être sûr c'est qu'aucune femme ne soit obligée de le porter." »
« Quatre ans plus tard, il se réjouit finalement qu'une femme voilée se déclare féministe. Une seule condition : que ce ne soit pas imposé. Et pour s'en assurer, il suffit de poser une question – c'est par choix ou c'est imposé ? – et tout est résolu. Une pensée complexe… plutôt simpliste ! Et une facilité pour évacuer, au-delà du cas particulier, les réflexions de fond sur les mécanismes de promotion du voile par des tenants d'un islam politique, les déterminismes sociaux, l'effet de groupe, les conséquences du sexisme dans certains quartiers, ou la notion d'emprise religieuse et sectaire… »
« Autre brouillage : de quoi parle Emmanuel Macron lorsqu'il indique à la jeune femme que sa repartie est "la meilleure réponse à toutes les bêtises que je peux entendre" ? Est-ce une façon de mettre en cause ceux qui tiquent fortement à l'idée de superposer voile et féminisme ? Et il y en a ! Ainsi, Naëm Bestandji, militant laïque, auteur du Linceul du féminisme, écrivait dans Marianne au sujet du voilement : "que des femmes consentent à s'y soumettre ne change pas sa signification sexiste qui prétend distinguer les femmes "pudiques" de celles qui ne le seraient pas. Cette fameuse "pudeur" créée par des hommes pour dicter aux femmes comment se vêtir "librement" pour ne pas exciter les mâles." Quant à la philosophe et islamologue Razika Adnani, elle décrit le voilement, "imposé aux femmes pour rendre absent du regard de l'homme leur corps", comme "un système de claustration en vigueur aujourd'hui encore dans le monde musulman, où l'espace public en tant que lieu de loisir est interdit aux femmes qui n'ont le droit de l'utiliser que comme un lieu de passage". »
« Un gouffre sépare les portraits du président ukrainien dressés par les journalistes français après son élection, parfois très critiques, et ceux publiés depuis le début de la guerre, centrés sur ses qualités. Le Zelensky proche des oligarques, pratiquant l'évasion fiscale, impliqué dans l'affaire du fils de Biden instrumentalisée par Trump, calculateur et détestant les journalistes, a disparu. »
« Serge Hastom couvre la guerre en Ukraine. Il nous raconte ce qui se raconte peu : le contrôle des journalistes de la part des autorités ukrainiennes, qui franchit chaque jour de nouveaux paliers. […] Rien de comparable avec la censure exercée par le pouvoir en Russie, mais les représentants officiels et les populations civiles exercent un droit de regard appuyé sur le travail des reporters, parfois jusqu'à l'absurde. »
« Côté ukrainien, un contrôle existe et s'amplifie. […] Pour éviter de perdre leur accréditation, les journalistes internationaux doivent souvent faire profil bas, évitant de remettre en cause les lourdes restrictions qui pèsent sur leur travail. […] Le verrouillage des autorités limite considérablement la diffusion des informations dans les zones tendues. »
« La loi martiale ukrainienne punit la publication d'informations stratégiques telles que le nombre, la localisation ou l'équipement des troupes positionnées sur le terrain. La pratique est courante en temps de guerre, pour protéger ces données militaires sensibles. Mais l'interdiction de filmer et photographier s'étend indifféremment aux "routes, entreprises ou infrastructures publiques" comme aux "villes touchées et [aux] missiles tombés dans des villes ou villages d'Ukraine avant un délai de 12 heures après la frappe", selon un mail en anglais reçu par plusieurs journalistes. »
« L'accès aux zones touchées a ainsi été interdit pendant de longues heures, parfois pour les seuls journalistes. Ceux-là n'ont pu couvrir les événements que de façon parcellaire, grâce à des images fournies par les services officiels ou réalisées bien après les faits. […] Avec un photographe français et deux collègues de la télévision belge, nous avons vainement tenté d'approcher les colonnes de fumée noire dans une voiture marquée "Presse". Nous étions systématiquement bloqués par des barrages militaires. À deux reprises, nous avons constaté, incrédules, que les passants ukrainiens circulaient librement. Seuls les journalistes était interdits d'accès. […] La dangerosité de Kiev et de sa banlieue […] justifie en partie ces restrictions d'accès. Mais certaines pratiques relèvent de l'arbitraire. […] Dans la quatrième semaine de la guerre, une réglementation est venue durcir l'encadrement des journalistes, interdisant la mention "du lieu ou du nombre de victimes d'un bombardement avant la publication d'un communiqué officiel". »
« Sur le réseau social Telegram, les journalistes internationaux sont nombreux à l'affaire d'un journaliste polonais "tabassé alors qu'il photographiait une simple file d'attente devant un supermarché". […] La crainte des espions pousse le moindre citoyen à exercer un droit de regard appuyé sur le travail des journalistes. En reportage avec le photographe Antonin Burat dans un village de la périphérie de Lviv, à l'ouest de l'Ukraine, nous avons été malmenés pendant quarante-cinq minutes par une quinzaine d'habitants puis par deux policiers. [….] la présence de notre voiture marquée "Presse" a immédiatement créé un attroupement menaçant. Nos ordinateurs, nos appareils photos et nos portables ont été inspectés minutieusement ainsi que la moindre de nos poches, nos sacs et notre voiture, jusqu'aux tréfonds du moteur. "Pourquoi vous venez ici ? Montrez-moi vos articles. Vous n'avez pas le droit de vous déplacer seuls", nous a lancé, à plusieurs reprises et dans un français parfait, une vieille dame sourde à toutes nos explications. »
« Côté ukrainien, un contrôle existe et s'amplifie. […] Pour éviter de perdre leur accréditation, les journalistes internationaux doivent souvent faire profil bas, évitant de remettre en cause les lourdes restrictions qui pèsent sur leur travail. […] Le verrouillage des autorités limite considérablement la diffusion des informations dans les zones tendues. »
« La loi martiale ukrainienne punit la publication d'informations stratégiques telles que le nombre, la localisation ou l'équipement des troupes positionnées sur le terrain. La pratique est courante en temps de guerre, pour protéger ces données militaires sensibles. Mais l'interdiction de filmer et photographier s'étend indifféremment aux "routes, entreprises ou infrastructures publiques" comme aux "villes touchées et [aux] missiles tombés dans des villes ou villages d'Ukraine avant un délai de 12 heures après la frappe", selon un mail en anglais reçu par plusieurs journalistes. »
« L'accès aux zones touchées a ainsi été interdit pendant de longues heures, parfois pour les seuls journalistes. Ceux-là n'ont pu couvrir les événements que de façon parcellaire, grâce à des images fournies par les services officiels ou réalisées bien après les faits. […] Avec un photographe français et deux collègues de la télévision belge, nous avons vainement tenté d'approcher les colonnes de fumée noire dans une voiture marquée "Presse". Nous étions systématiquement bloqués par des barrages militaires. À deux reprises, nous avons constaté, incrédules, que les passants ukrainiens circulaient librement. Seuls les journalistes était interdits d'accès. […] La dangerosité de Kiev et de sa banlieue […] justifie en partie ces restrictions d'accès. Mais certaines pratiques relèvent de l'arbitraire. […] Dans la quatrième semaine de la guerre, une réglementation est venue durcir l'encadrement des journalistes, interdisant la mention "du lieu ou du nombre de victimes d'un bombardement avant la publication d'un communiqué officiel". »
« Sur le réseau social Telegram, les journalistes internationaux sont nombreux à l'affaire d'un journaliste polonais "tabassé alors qu'il photographiait une simple file d'attente devant un supermarché". […] La crainte des espions pousse le moindre citoyen à exercer un droit de regard appuyé sur le travail des journalistes. En reportage avec le photographe Antonin Burat dans un village de la périphérie de Lviv, à l'ouest de l'Ukraine, nous avons été malmenés pendant quarante-cinq minutes par une quinzaine d'habitants puis par deux policiers. [….] la présence de notre voiture marquée "Presse" a immédiatement créé un attroupement menaçant. Nos ordinateurs, nos appareils photos et nos portables ont été inspectés minutieusement ainsi que la moindre de nos poches, nos sacs et notre voiture, jusqu'aux tréfonds du moteur. "Pourquoi vous venez ici ? Montrez-moi vos articles. Vous n'avez pas le droit de vous déplacer seuls", nous a lancé, à plusieurs reprises et dans un français parfait, une vieille dame sourde à toutes nos explications. »
« Quand, en 2013, Maïlys Cantzler cède son groupe de crèches privées Crèche Attitude (aujourd'hui Liveli) à Sodexo, elle l'a hissé parmi les premiers acteurs de la garde d'enfants, avec 100 établissements, 1 200 salariés et 45 millions d'euros de chiffre d'affaires. […] Pourtant, un an après, elle inaugure à La Croix-Valmer (Var) un premier habitat innovant qui permet à six adultes handicapés voulant s'émanciper du giron familial de se bâtir un projet de vie au sein d'une collectivité. Depuis, huit autres ont ouvert, une quinzaine est en construction et autant "en négociation", précise la quadra qui a créé plusieurs sociétés (regroupées sous la marque Homnia) pour donner corps à son concept inédit d'"inclusion par le cohabitat". Son groupe emploie aujourd'hui 90 personnes et sa société de services a dégagé un chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros en 2021. »
« Ce "projet de cœur" est né d'une tragédie familiale. En 1999, après un accident de la route, sa jeune sœur reste lourdement handicapée. […] D'où l'idée d'une colocation d'un genre nouveau, où l'on partage un espace de vie, mais aussi "des services d'aide humaine" dans un cadre sécurisé. L'astuce ? La mise en commun des heures d'assistance auxquelles les colocataires ont droit. Chaque "Club des six" (association de colocataires) bénéficie ainsi des services d'auxiliaires de vie à plein-temps, qui se relaient sur place vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Quand l'idée germe, en 2010, la législation n'autorise pas cette mutualisation. Qu'importe : Maïlys Cantzler fonce. Pour réduire le poids des loyers, elle imagine un immeuble abritant, en plus de l'appartement en colocation, six ou sept logements sociaux. Nouvel obstacle. "Ni les promoteurs ni les bailleurs sociaux n'étaient intéressés par mon projet, jugé trop petit." Elle décide "de tout gérer elle-même" et de financer sur fonds propres le bâtiment de La Croix-Valmer. […] Elle monte même son entreprise de services à la personne, faute d'avoir trouvé une solution locale. »
« Les "progrès extraordinaires des colocataires" l'incitent à poursuivre. D'autant que l'équilibre financier est atteint dès la première année. Depuis 2016, un partenariat avec le fonds d'investissement solidaire d'Amundi, numéro 1 européen de la gestion d'actifs, lui permet de voir grand. L'évolution réglementaire, aussi. "D'ici dix ans, l'objectif est d'avoir lancé 100cohabitats inclusifs en France", souligne l'entrepreneuse, qui associe capital et social. "Le cohabitat inclusif revient à l'Etat deux fois moins cher que l'hébergement en institut", estime-t-elle. Surtout, 64adultes handicapés sont sortis de l'isolement. A terme, ils seront 600. »
« Ce "projet de cœur" est né d'une tragédie familiale. En 1999, après un accident de la route, sa jeune sœur reste lourdement handicapée. […] D'où l'idée d'une colocation d'un genre nouveau, où l'on partage un espace de vie, mais aussi "des services d'aide humaine" dans un cadre sécurisé. L'astuce ? La mise en commun des heures d'assistance auxquelles les colocataires ont droit. Chaque "Club des six" (association de colocataires) bénéficie ainsi des services d'auxiliaires de vie à plein-temps, qui se relaient sur place vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Quand l'idée germe, en 2010, la législation n'autorise pas cette mutualisation. Qu'importe : Maïlys Cantzler fonce. Pour réduire le poids des loyers, elle imagine un immeuble abritant, en plus de l'appartement en colocation, six ou sept logements sociaux. Nouvel obstacle. "Ni les promoteurs ni les bailleurs sociaux n'étaient intéressés par mon projet, jugé trop petit." Elle décide "de tout gérer elle-même" et de financer sur fonds propres le bâtiment de La Croix-Valmer. […] Elle monte même son entreprise de services à la personne, faute d'avoir trouvé une solution locale. »
« Les "progrès extraordinaires des colocataires" l'incitent à poursuivre. D'autant que l'équilibre financier est atteint dès la première année. Depuis 2016, un partenariat avec le fonds d'investissement solidaire d'Amundi, numéro 1 européen de la gestion d'actifs, lui permet de voir grand. L'évolution réglementaire, aussi. "D'ici dix ans, l'objectif est d'avoir lancé 100cohabitats inclusifs en France", souligne l'entrepreneuse, qui associe capital et social. "Le cohabitat inclusif revient à l'Etat deux fois moins cher que l'hébergement en institut", estime-t-elle. Surtout, 64adultes handicapés sont sortis de l'isolement. A terme, ils seront 600. »
« J'ai été interloquée par le caractère de plus en plus militant des publicités commerciales… Le choix de Decathlon, une marque particulièrement populaire en France, de ne plus passer de pubs sur C-News en raison de sa ligne éditoriale m'a interpellée. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
« Les entreprises les plus progressistes embrassent joyeusement l'agenda "woke", qui tend, sous couvert de lutte contre les discriminations, à promouvoir une diversité uniquement fondée sur des critères de "genre", d'orientation sexuelle, d'ethnie ou de race. La tendance est nette aux États-Unis où une entreprise comme Disney propose à ses salariés de rejoindre des groupes affinitaires, en fonction de leur origine (Asiatiques, Noirs-Américains ou Latinos), tandis que Coca-Cola dispense des formations sur le privilège blanc. Cette intense attention aux questions identitaires explique que, d'ici quelques mois, les groupes cotés au Nasdaq devront spécifier la race-ethnie et l'orientation sexuelle de tous les membres de leur conseil d'administration, dans le but de respecter dans un second temps des quotas de diversité. »
« Au-delà de son objectif de rentabilité, il me semble tout à fait légitime que les entreprises défendent des valeurs. […] À mon sens, elles doivent s'incarner dans des actions alignées sur l'objet social de l'entreprise. Il me paraît par exemple plus utile pour la société qu'un laboratoire pharmaceutique investisse pour trouver un traitement à une maladie rare qu'il se préoccupe de boycotter des États dont les lois lui déplaisent. »
« À vrai dire, je crois que l'entreprise, par définition, a toujours eu un lien fort avec la sphère politique. […] Les multinationales doivent assumer une responsabilité de plus en plus large. Par exemple, faute de régulation, ce sont désormais les grands groupes de la tech qui définissent dans tout le monde occidental les limites de la liberté d'expression. »
« Les entreprises sont tétanisées par ce qu'elles appellent le risque réputationnel. La raison en est simple. Une polémique peut durablement affecter leurs performances financières. Une étude menée par des analystes de la Société générale le démontre clairement : en moyenne, les entreprises qui ont subi une controverse liée à des sujets environnementaux, sociaux ou de gouvernance affichent une performance boursière inférieure aux indices mondiaux pendant deux ans. »
« Le "capitalisme woke" doit être combattu car la confusion généralisée entre marketing et valeurs qu'il assume affaiblit le débat démocratique, les politiques tendant en réponse à adopter des codes publicitaires pour présenter leurs propositions. L'obsession identitaire véhiculée par cette idéologie menace aussi la cohérence de nos sociétés, et particulièrement le modèle républicain français. Sur ces questions essentielles de responsabilité des entreprises, il me semble d'ailleurs essentiel que l'Europe défende sa propre culture, qui pour simplifier a toujours mis davantage l'accent sur les valeurs sociales que sociétales. »
« Le Sri Lanka a en effet interdit l'usage des produits phytosanitaires et des engrais dans les champs de ses agriculteurs mi-2021 afin de devenir le premier producteur mondial d'aliments 100 % biologiques. Cette décision, combinée à une crise économique sans précédent causée à la fois par le Covid-19 et de très mauvais choix politiques, a mis le pays en état d'urgence alimentaire et économique. Si quelques mois plus tard le secrétaire du ministère de l'Agriculture, Udith Jayasinghe, a annoncé […] que les intrants chimiques seraient à nouveau autorisés, le mal était déjà fait. Et en avril 2022, le peuple […] manifeste, violemment, pour sa survie. »
« Cela fait "une douzaine d'années" que Jacques Dallest s'est pris de passion pour cet événement trouble et tragique. Cet événement, c'est le procès du Grand-Bornand, en août 1944, où près d'une centaine de miliciens […], qui venaient de se rendre aux Résistants, avaient été jugés, puis pour la plupart d'entre eux fusillés dans la foulée. »
« Un intérêt si vif pour ce procès historique, que le magistrat annécien en a écrit un livre, publié en février 2022 : "L'Épuration, une histoire interdite", aux éditions du Cerf. Ce qui l'a passionné, c'est de revisiter cet événement hors norme, méconnu, avec son regard de magistrat. D'aucuns l'ignorent mais le procès du Grand-Bornand est le plus important de cette période en France, de par le nombre d'accusés jugés. Il s'y est tenu une justice "expéditive" pour punir ceux qui étaient perçus comme des traîtres. »
« Un intérêt si vif pour ce procès historique, que le magistrat annécien en a écrit un livre, publié en février 2022 : "L'Épuration, une histoire interdite", aux éditions du Cerf. Ce qui l'a passionné, c'est de revisiter cet événement hors norme, méconnu, avec son regard de magistrat. D'aucuns l'ignorent mais le procès du Grand-Bornand est le plus important de cette période en France, de par le nombre d'accusés jugés. Il s'y est tenu une justice "expéditive" pour punir ceux qui étaient perçus comme des traîtres. »
« Ses propos sur le génocide, comme l'entretien dans lequel il qualifiait Poutine de tueur, ne sont pas tant des gaffes qu'un exercice maîtrise visant à diaboliser l'adversaire. Cela a évidemment un impact sur la capacité de négociation, et semble suggérer que les États-Unis se complaisent dans un conflit long et sans perspective de sortie, et dans une stratégie de diabolisation de Moscou qui peut leur permettre de renforcer leur influence en Europe. »
« Ce n'est pas rendre service au peuple ukrainien, ni même à Volodymyr Zelensky. On se souvient d'ailleurs de ce dernier, agacé des pressions américaines avant le début de l'invasion, tandis qu'il cherchait – en compagnie de Paris et Berlin – de désamorcer la crise. Aujourd'hui ce sont les villes ukrainiennes qui sont bombardées et les populations meurtries sont celles de ce pays. Pas les États-Unis. »
« Il me semble que Washington a, avant même le début de l'invasion, adopté une stratégie très offensive qui rendait le dialogue très difficile avec Moscou. Il y a donc une cohérence dans cette stratégie. On peut louer le travail des services de renseignements américains, qui ne s'étaient pas trompés sur les intentions de Vladimir Poutine, là où les Européens se sont montrés plus naïfs. Mais cela ne change pas la donne sur le fait que Washington n'a jamais été en première ligne des négociations, et sans aller jusqu'à considérer que les États-Unis ont jeté de l'huile sur le feu, ce qui serait excessif, force est de reconnaître que rien ne fut fait côté américain pour empêcher l'escalade, et aujourd'hui pour mettre un terme rapidement à cette guerre. »
« Ce n'est pas rendre service au peuple ukrainien, ni même à Volodymyr Zelensky. On se souvient d'ailleurs de ce dernier, agacé des pressions américaines avant le début de l'invasion, tandis qu'il cherchait – en compagnie de Paris et Berlin – de désamorcer la crise. Aujourd'hui ce sont les villes ukrainiennes qui sont bombardées et les populations meurtries sont celles de ce pays. Pas les États-Unis. »
« Il me semble que Washington a, avant même le début de l'invasion, adopté une stratégie très offensive qui rendait le dialogue très difficile avec Moscou. Il y a donc une cohérence dans cette stratégie. On peut louer le travail des services de renseignements américains, qui ne s'étaient pas trompés sur les intentions de Vladimir Poutine, là où les Européens se sont montrés plus naïfs. Mais cela ne change pas la donne sur le fait que Washington n'a jamais été en première ligne des négociations, et sans aller jusqu'à considérer que les États-Unis ont jeté de l'huile sur le feu, ce qui serait excessif, force est de reconnaître que rien ne fut fait côté américain pour empêcher l'escalade, et aujourd'hui pour mettre un terme rapidement à cette guerre. »
« En 2021, le ministère de l'Intérieur a recensé 174 équipements de télécommunication sabotés ou incendiés sur le territoire français. Les fins limiers du ministère de l'Intérieur attribuent ces sabotages à l'ultra-gauche. […] Si tout le pays est touché, on constate que l'essentiel des attaques a lieu en milieu rural, notamment dans les départements de la Haute-Garonne, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme et les Bouches-du-Rhône. »
« Seules vingt-six personnes ont été interpellées en 2021. Des individus qui "semblent notamment motivés par la volonté de mettre à mal des équipements soupçonnés d'être un instrument de surveillance et d'asservissement des masses", disait France Bleu, voilà un an. Et d'expliciter : "Au-delà de ces convictions politiques, certains semblent avoir agi par peur de la collecte des données personnelles, par crainte des ondes, par refus de la pollution visuelle ou en raison de la perte de valeur de leur habitation se trouvant à proximité des infrastructures." Chez M. Darmanin, on relevait alors un ciblage resserré sur la fibre optique, "notamment en raison de la facilité à y accéder" en un temps où les Français, contraints au télétravail, "font un usage intensif d'Internet".
« Il semble qu'on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure. Alors qu'on nous alerte sur la pénurie d'énergie due au conflit russo-ukrainien et qu'on nous demande d'enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c'est l'Isère qui s'embrase. Ciblée, la société ST Microelectronics, basée à Crolles, que des tags accusent d'être "un trop important consommateur d'électricité". Un premier incendie y a été allumé dans un transformateur, la nuit de dimanche à lundi. Les dégâts ayant été jugés sans doute insuffisants par les incendiaires, ce sont neuf lignes électriques, dont une à très haute tension (225 000 volts), qui ont été incendiées, la nuit suivante. […] Au matin, 5 539 clients étaient privés d'électricité ainsi que de nombreuses entreprises, parmi lesquelles, bien sûr, ST Microelectronics. Le Dauphiné libéré rapportait que le site de Soitec Bernin était également privé d'électricité et la production à l'arrêt. »
« On a compris : est visé tout ce qui sous-tend l'économie numérique. Le Parisien rapporte, d'ailleurs, qu'"une vingtaine de sabotages d'antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis le 1er avril", sabotages qui "portent la signature de la mouvance contestataire". D'extrême gauche, précisons. »
« Seules vingt-six personnes ont été interpellées en 2021. Des individus qui "semblent notamment motivés par la volonté de mettre à mal des équipements soupçonnés d'être un instrument de surveillance et d'asservissement des masses", disait France Bleu, voilà un an. Et d'expliciter : "Au-delà de ces convictions politiques, certains semblent avoir agi par peur de la collecte des données personnelles, par crainte des ondes, par refus de la pollution visuelle ou en raison de la perte de valeur de leur habitation se trouvant à proximité des infrastructures." Chez M. Darmanin, on relevait alors un ciblage resserré sur la fibre optique, "notamment en raison de la facilité à y accéder" en un temps où les Français, contraints au télétravail, "font un usage intensif d'Internet".
« Il semble qu'on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure. Alors qu'on nous alerte sur la pénurie d'énergie due au conflit russo-ukrainien et qu'on nous demande d'enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c'est l'Isère qui s'embrase. Ciblée, la société ST Microelectronics, basée à Crolles, que des tags accusent d'être "un trop important consommateur d'électricité". Un premier incendie y a été allumé dans un transformateur, la nuit de dimanche à lundi. Les dégâts ayant été jugés sans doute insuffisants par les incendiaires, ce sont neuf lignes électriques, dont une à très haute tension (225 000 volts), qui ont été incendiées, la nuit suivante. […] Au matin, 5 539 clients étaient privés d'électricité ainsi que de nombreuses entreprises, parmi lesquelles, bien sûr, ST Microelectronics. Le Dauphiné libéré rapportait que le site de Soitec Bernin était également privé d'électricité et la production à l'arrêt. »
« On a compris : est visé tout ce qui sous-tend l'économie numérique. Le Parisien rapporte, d'ailleurs, qu'"une vingtaine de sabotages d'antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis le 1er avril", sabotages qui "portent la signature de la mouvance contestataire". D'extrême gauche, précisons. »
« Ce mardi matin [le 12 avril 2022], Nicolas Vanbremeersch, conseiller en communication numérique ayant son rond de serviette dans nombre de grands médias, a dénoncé sur son compte Twitter (certifié) ce qu'il appelle un "signe incroyable" (sic) : sur la toute nouvelle affiche de campagne de Marine Le Pen. »
« On y voit la candidate souriante adossée à un bureau, les mains en appui sur le plateau en bois derrière elle. Nicolas Vanbremeersch a fait un gros plan sur la main droite et il est formel : dans les trois doigts posés, bien droits et le pouce qui rejoint comme négligemment l'index, Nicolas Vanbremeersch a immédiatement reconnu le "signe de reconnaissance utilisé par toute l'extrême droite mondiale". »
« Eugénie Bastié commente par deux mots "complotisme chic", et Gilles-William Goldnadel n'en revient pas : "Et l'on nous explique que se serait l'extrême droite qui serait complotante. Ce tweet halluciné vient d'un compte non négligeable. Je n'ose espérer une réaction de Twitter." »
« Nicolas Vanbremeersch a fait HEC, est fondateur de l'agence numérique Spintank et du Tank, "lieu d'initiatives de la société numérique", auteur du livre De la démocratie numérique (Seuil, 2009). Sur France Culture, qui le présente comme un "acteur et observateur de la recomposition de la société par le numérique", il lui arrive, de loin en loin, de délivrer des analyses distanciées pleines de componction, comme c'est de règle sur cette radio. Au début des années 2000, et pendant cinq ans et demi, sous le pseudonyme de Versac, "il a tenu l'un des blogs politiques les plus influents, qui a été fréquenté par trois millions de visiteurs", expliquait, en 2007, Le Monde, qui voyait en lui un "blogueur consciencieux et régulier, appliqué et pédagogue, commentant et décryptant l'actualité politique et économique avec clairvoyance". En 2018, dans le numéro 200 de la revue Le Débat, il a écrit un article intitulé "De quoi les fake news sont-elles le nom ?" (interdit de rire). »
« Ce tweet est riche d'enseignements : une "fake news" délirante et complotiste, dès lors qu'elle ne provient pas de l'extrême droite mais du camp de la raison en col blanc, devient pudiquement une analyse comme une autre (au pire un peu capillotractée). Elle ne fait pousser aucun cri d'orfraie à ceux qui, d'habitude, dégainent la reductio ad complotum plus vite que leur ombre. Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d'années qu'il finit par croire à ses propres énormités. »
« On y voit la candidate souriante adossée à un bureau, les mains en appui sur le plateau en bois derrière elle. Nicolas Vanbremeersch a fait un gros plan sur la main droite et il est formel : dans les trois doigts posés, bien droits et le pouce qui rejoint comme négligemment l'index, Nicolas Vanbremeersch a immédiatement reconnu le "signe de reconnaissance utilisé par toute l'extrême droite mondiale". »
« Eugénie Bastié commente par deux mots "complotisme chic", et Gilles-William Goldnadel n'en revient pas : "Et l'on nous explique que se serait l'extrême droite qui serait complotante. Ce tweet halluciné vient d'un compte non négligeable. Je n'ose espérer une réaction de Twitter." »
« Nicolas Vanbremeersch a fait HEC, est fondateur de l'agence numérique Spintank et du Tank, "lieu d'initiatives de la société numérique", auteur du livre De la démocratie numérique (Seuil, 2009). Sur France Culture, qui le présente comme un "acteur et observateur de la recomposition de la société par le numérique", il lui arrive, de loin en loin, de délivrer des analyses distanciées pleines de componction, comme c'est de règle sur cette radio. Au début des années 2000, et pendant cinq ans et demi, sous le pseudonyme de Versac, "il a tenu l'un des blogs politiques les plus influents, qui a été fréquenté par trois millions de visiteurs", expliquait, en 2007, Le Monde, qui voyait en lui un "blogueur consciencieux et régulier, appliqué et pédagogue, commentant et décryptant l'actualité politique et économique avec clairvoyance". En 2018, dans le numéro 200 de la revue Le Débat, il a écrit un article intitulé "De quoi les fake news sont-elles le nom ?" (interdit de rire). »
« Ce tweet est riche d'enseignements : une "fake news" délirante et complotiste, dès lors qu'elle ne provient pas de l'extrême droite mais du camp de la raison en col blanc, devient pudiquement une analyse comme une autre (au pire un peu capillotractée). Elle ne fait pousser aucun cri d'orfraie à ceux qui, d'habitude, dégainent la reductio ad complotum plus vite que leur ombre. Ce camp de la raison joue tellement à se faire peur depuis des dizaines d'années qu'il finit par croire à ses propres énormités. »
« Apple a récemment revu à la hausse les notes de réparabilité de la plupart de ses smartphones. Une augmentation parfois assez spectaculaire, comme pour l'I-Phone 11 Pro Max passé de 4,5 / 10 en août 2021 à 7 / 10 en date du 21 février 2022. Globalement, la gamme d'I-Phone 11 a bénéficié d'une belle embellie de ses notes, tandis que les autres générations se contentent de quelques dixièmes supplémentaires. Les seules exceptions étant l'I-Phone SE 2, l'I-Phone 7/7 Plus et l'I-Phone 8/8 Plus dont les notes se dégradent. […] Ce qui justifie la hausse de la note des I-Phone 11, c'est surtout […] la démontabilité des appareils. […] Les caractéristiques de fixation entre les pièces se sont améliorées également. […] Grosse augmentation aussi pour le critère […] qui évalue le rapport entre le prix de vente des pièces par le constructeur (ou l'importateur) et le prix de vente des équipements par le constructeur. »
Des associations s'érigent contre le « contrat d'engagement républicain » qui va leur être imposé. Sans doute y a-t-il matière à le critiquer 'ont intitulé est déjà un problème en soi), mais pas de cette façon-là. Pas sur ce ton. Que des gens vivant aux crochets de la société, sous perfusion publique, s'étonnent qu'on leur demande, en contrepartie, de respecter la loi… Cela en dit long sur la suffisance de leurs dirigeants, et la complaisance dont ils bénéficient généralement de la part des pouvoirs publics.
« Le contrat prévoit notamment que les associations "ne doivent entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi". Cet engagement dissuade notamment les actions de désobéissance civile. […] Plus globalement, cette disposition décourage l'organisation, la participation et le soutien à des manifestations – même pacifiques et non violentes – par les associations, dès lors que celles-ci pourraient troubler l'ordre public. […] Cet engagement peut également empêcher les associations de tenir des propos contraires à la loi mais destinés à faire évoluer ou adopter une nouvelle réglementation. Inquiétant pour des associations comme Zero Waste France. […] Si une association décide de mener une action qui ne respecte pas l'un des engagements du contrat, elle risque d'être sanctionnée par l'administration… et de perdre son agrément. […] L'ensemble de ces raisons conduisent Zero Waste France, aux côtés d'autres associations, à demander l'annulation du décret du 31 décembre 2021 devant le Conseil d'État. Elle affirme son opposition à des lois et textes qui pourraient l'empêcher de s'exprimer et de mener à bien ses différentes actions en faveur de la protection de l'environnement. »
« Le contrat prévoit notamment que les associations "ne doivent entreprendre ni inciter à aucune action manifestement contraire à la loi". Cet engagement dissuade notamment les actions de désobéissance civile. […] Plus globalement, cette disposition décourage l'organisation, la participation et le soutien à des manifestations – même pacifiques et non violentes – par les associations, dès lors que celles-ci pourraient troubler l'ordre public. […] Cet engagement peut également empêcher les associations de tenir des propos contraires à la loi mais destinés à faire évoluer ou adopter une nouvelle réglementation. Inquiétant pour des associations comme Zero Waste France. […] Si une association décide de mener une action qui ne respecte pas l'un des engagements du contrat, elle risque d'être sanctionnée par l'administration… et de perdre son agrément. […] L'ensemble de ces raisons conduisent Zero Waste France, aux côtés d'autres associations, à demander l'annulation du décret du 31 décembre 2021 devant le Conseil d'État. Elle affirme son opposition à des lois et textes qui pourraient l'empêcher de s'exprimer et de mener à bien ses différentes actions en faveur de la protection de l'environnement. »
Extrait d'un communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ) publié le 28 février 2022 :
« L'Union européenne et les États membres […] s'apprêtent […] à interdire plusieurs chaînes et sites internet financés par la Russie, désignant notamment ceux de Russia Today (RT), qualifiés de "machines médiatiques" pratiquant une "désinformation toxique". »
« La rédaction de RT France, composée très majoritairement de journalistes professionnels français passés par différents médias, est clairement montrée du doigt. Cette équipe d'une centaine de journalistes est déjà la cible d'insultes intolérables sur les réseaux sociaux ("collabos", "ennemis de l'intérieur", etc.), mais également de menaces physiques. »
« Fort logiquement, le positionnement éditorial de RT France est souvent discuté et contesté (y compris au sein de la chaîne). Son traitement de l'actualité russe, en particulier, a été largement analysé, critiqué, moqué parfois. Mais s'en prendre ainsi à ses salariés est inacceptable. Les intimidations et menaces de représailles n'ont jamais fait avancer la cause de la liberté de la presse. »
« Confondre, sans la moindre nuance, le travail d'une rédaction avec la politique du pays qui la finance est un raccourci dangereux, parfois emprunté pour justifier des violences à l'égard de reporters. C'est faire peu de cas de la conscience professionnelle de ces journalistes, de leur volonté de traiter l'information avec sérieux et honnêteté. »
« En temps de guerre, la tentation est souvent grande de régler ses comptes en s'attaquant à des médias. S'en prendre à des journalistes, les expulser, interdire les chaînes ou les journaux dans lesquels ils travaillent constitue, quelles que soient les intentions affichées, un acte de censure qui réduit le pluralisme de l'information. Ce n'est jamais la bonne réponse. »
« L'Union européenne et les États membres […] s'apprêtent […] à interdire plusieurs chaînes et sites internet financés par la Russie, désignant notamment ceux de Russia Today (RT), qualifiés de "machines médiatiques" pratiquant une "désinformation toxique". »
« La rédaction de RT France, composée très majoritairement de journalistes professionnels français passés par différents médias, est clairement montrée du doigt. Cette équipe d'une centaine de journalistes est déjà la cible d'insultes intolérables sur les réseaux sociaux ("collabos", "ennemis de l'intérieur", etc.), mais également de menaces physiques. »
« Fort logiquement, le positionnement éditorial de RT France est souvent discuté et contesté (y compris au sein de la chaîne). Son traitement de l'actualité russe, en particulier, a été largement analysé, critiqué, moqué parfois. Mais s'en prendre ainsi à ses salariés est inacceptable. Les intimidations et menaces de représailles n'ont jamais fait avancer la cause de la liberté de la presse. »
« Confondre, sans la moindre nuance, le travail d'une rédaction avec la politique du pays qui la finance est un raccourci dangereux, parfois emprunté pour justifier des violences à l'égard de reporters. C'est faire peu de cas de la conscience professionnelle de ces journalistes, de leur volonté de traiter l'information avec sérieux et honnêteté. »
« En temps de guerre, la tentation est souvent grande de régler ses comptes en s'attaquant à des médias. S'en prendre à des journalistes, les expulser, interdire les chaînes ou les journaux dans lesquels ils travaillent constitue, quelles que soient les intentions affichées, un acte de censure qui réduit le pluralisme de l'information. Ce n'est jamais la bonne réponse. »