4243 shaares
« Il fut une époque où la Marine nationale était à la pointe de l'exploration des fonds marins. […] Seulement, ces capacités d'exploration des fonds marins déclinèrent à partir de la décennie 1970… Et seule l'Ifremer a, actuellement, les moyens d'envoyer un sous-marin habité – le Nautile – à 6000 mètres de profondeur. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Auchan se lance sur le Bon Coin. Pour ce faire, l'idée est que chaque magasin dispose d'une page de "vendeur professionnel" et l'alimente. Après un test sur une poignée d'hypers, une vingtaine d'Auchan sont aujourd'hui actifs. […] Pour l'essentiel, les produits concernés sont les fins de série, des modèles d'expo ou encore des produits légèrement endommagés, vendus avec une décote de moitié a calculé Auchan sur les mille premiers produits proposés. »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour parler d'une seule et même, plusieurs acteurs ont décidé de se regrouper en créer "Coalition Rétrofit H2". Présentée comme une "initiative d'entreprises et d'organisations désireuses d'industrialiser le rétrofit à hydrogène pour le transport routier lourd", la jeune entité vise à rassembler l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du domaine du transport : spécialistes du rétrofit mais aussi chargeurs, transporteurs, équipements, sociétés de financements, politiques et administration publique. En rassemblant une diversité d'acteurs aux métiers très complémentaires, la coalition souhaite favoriser l'émergence d'une filière rétrofit "industrielle" capable de convertir plusieurs dizaines de milliers de poids lourds chaque année. »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
« Emily in Paris ne garde de la ville-lumière que ses monuments, sa romance, ses magasins, son architecture. Une ville préservée des idéologies politiques qui défigurent les Champs-Élysées ou la place du Trocadéro, où la porte de la Chapelle et Stalingrad n'existent pas et où l'on ne sait pas ce que sont des élections. Une ville où l'on ne garde que le confort de notre siècle et la beauté de ceux qui l'ont précédé. On ne sait trop s'il faut en vouloir à ladite série car après tout, le but premier de l'art est peut-être, avant d'être engagé, d'être beau, sans compter que nombre de téléspectateurs y cherchent une distraction, non une leçon. La série attire en tout cas les touristes : et si, au lieu d'être fidèle à la ville, elle l'inspirait ? »
« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Comment pouvons-nous réduire ensemble les impacts environnementaux du numérique ? » Telle est la question lancée par Orange dans le cadre d'une consultation publique. Parmi les réponses recensées par Alexandre Boero pour Clubic (17 janvier 2023), certaines renvoient directement aux thématiques qui nous intéressent, dans le cadre de notre enquête sur l'obsolescence programmée.
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Fallait-il que nous trouvions une excuse pour éprouver ce service ? Toujours est-il que l'état de la batterie de l'I-Phone 12 d'un collègue nous en fournit une. Le "magasin de réparation en service interne" propose toutes les pièces nécessaires : la nouvelle batterie bien sûr, mais aussi une paire d'adhésifs pour recoller l'écran, et des vis de remplacement. Le tout coûte 77,11 euros, mais 26,26 euros peuvent être récupérés en renvoyant l'ancienne batterie. Les outils et accessoires nécessaires peuvent être achetés à l'unité, du couvercle de protection de l'écran à 0,56 euros jusqu'à l'"équipement de démontage à chaud" à 263,62 euros, en passant par le plateau de réparation à 51,60 euros. Plus simplement, le "kit d'outils" complet peut être loué pour 59,95 euros… et 1 200 euros de caution. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
« La taille du kit d'outils est inversement proportionnelle à celle du produit réparé : une petite mallette de 2 kg pour les Macbook Pro, une grosse mallette de 18 kg pour le Macbook Air, et deux énormes valises à roulettes frôlant 36 kg pour l'I-Phone. Le descellement très théâtral des malles donne l'impression d'ouvrir son propre centre de services à domicile, mais il faut encore ajouter quelques accessoires presque indispensables. Passe encore que les gants en nitrile ou les lingettes imbibées d'alcool ne soient pas fournis, il doit nous en rester quelques cartons après quatre ans de pandémie. Mais les gants thermorésistants ? Le tapis et le bracelet antistatique ? Le bocal de sable "propre, sec et non traité" à renverser en cas de problème avec la batterie ? Ces accessoires sont certainement moins courants, et il restait de la place dans les malles. »
On-Mag présente cinq modèles recommandés par Ecoustics : Thorens TD-125, VPI HW-19, Technics SL-1700, Yamaha YP-701 et Dual 701. « Cette sélection se cantonne à des modèles d'occasion dont les marques existent toujours en 2023 et dont les pièces détachées seraient a priori disponibles. »
« Le concept Toyota AE86 H2 hérite d'un bloc moteur de 1,6 l converti pour fonctionner à l'hydrogène. Outre la modification des injecteurs et des bougies d'allumage, le constructeur a intégré au niveau du coffre deux réservoirs de stockage issus de la Mirai. Sans donner d'indications précises quant aux caractéristiques et aux performances du concept, Toyota indique que son développement est issu de l'expérience acquise dans le milieu de la compétition où les prototypes Corolla et Yaris H2 sont actuellement mis à l'épreuve. »
« "L'hydrogène apparaît comme une proposition très attrayante" a souligné le dirigeant [de Tata Motors] lors d'une interview accordée à The Economic Times en marge de l'Auto Expo de Delhi. "Au sein de l'hydrogène, il existe deux technologies : l'une est la pile à combustible électrique et la seconde est le moteur à combustion interne à hydrogène. Dans l'état actuel des choses, il semble que le moteur à combustion interne à hydrogène puisse probablement voir le jour en termes de commercialisation plus rapidement que la pile à combustible" a-t-il estimé. Pour le dirigeant de Tata Motors, l'émergence du moteur à combustion hydrogène est favorisée […] par la possibilité de pouvoir utiliser un hydrogène à la pureté inférieure à celle exigée par les piles à combustible. »
De la part d'un quotidien de référence comme Le Monde, on n'attendait bien l'expression d'un minimum de dédain ! François Angelier revient sur l'Histoire de France de Jacques Bainville, à l'occasion d'une réédition chez Tempus.
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Quand on veut peser sur le destin de la France, autant en connaître l'histoire, celle de ses égarements avoués et de ses triomphes supposés. Si les maurrassiens attendirent en vain le "coup de force" qui allait rendre "le pays réel" à ses rois, ils eurent en revanche l'opportunité de s'entendre conter le passé du "récit national" par quelques bardes autorisés. Best-seller paru en 1924 chez Fayard, l'Histoire de France, de Jacques Bainville (1879-1936), spécialiste des affaires étrangères au quotidien L'Action française, en reste le parangon. Loin du tranchant polémique de Maurras (1868-1952) ou de l'euphorie sanguine d'un Léon Daudet (1867-1942), usant d'une clarté de propos apaisée (Michelet, étonnamment, est vanté pour son "impression juste" des faits) et rectiligne, le monarchiste Bainville vulgarise, de roi en crise, de bataille en réforme, la gestation française. Il évoque l'émergence d'une France toujours en chantier, idéale dans son principe et son étendue, terre dont l'avènement est accéléré ou retardé selon que l'heure est à la stricte gestion ou à la démence, aux devoirs du trône ou au règne de la rue. »
« Mais ce qui frappe le plus est bien sa vision du temps historique. Pour lui, "la vie des peuples a comme des lois fixes", des événements archétypaux qui se réactualisent au fil des siècles, l'affaire Dreyfus "répétant" la Réforme, la Fronde ou 1789. Rééditée avec les illustrations de Job (1858-1931), l'Histoire de France, de Bainville, tient aujourd'hui de l'Atlantide et du "lieu de mémoire". »
« Depuis que l'interdiction des élevages de poules en batterie est entrée en vigueur, le 1er janvier, le pays fait face à une pénurie d'œufs. Les rayons sont vides. Et beaucoup imaginent désormais adopter des poules et les garder chez eux. Un intérêt observé par Trade Me. "Ruby Topzand, sa porte-parole, indique que les recherches de poulets, de cages et d'aliments pour animaux sont passées de 9 300 à plus de 21 400 la semaine dernière, soit une augmentation de 129 %", rapportait RNZ le 5 janvier. »
« Il faut attendre l'électrochoc MX-5 en 1989 pour que le feu vert soit réellement donné à un futur roadster MG. […] Entre traction, moteur avant-propulsion, et moteur central-propulsion, on retient cette dernière formule en 1991. En effet, les tests clientèle montrent un rejet de la traction pour une voiture-plaisir découvrable, et on n'a pas les fonds pour développer une plate-forme moteur avant/roues arrière motrices. En revanche, si on place l'ensemble moteur-boîte au centre de l'auto, on peut tout à fait se procurer la plate-forme ad-hoc. Comment ? On prend celle de la Rover 100 puis on la retourne, afin de placer la mécanique derrière les passagers. Il fallait y penser ! »
Celui-ci « propose un "kit de nettoyage pour Airpods" qui promet de venir restaurer le revêtement en maille, pour retrouver […] une performance acoustique maximale », comme le rapporte Stéphane Ficca. « Concrètement », précise-t-il sur Clubic, « le kit est fourni avec un liquide à venir déposer sur les grilles des Airpods, qu'il faudra laisser agir durant soixante secondes » ; « dès lors, on utilise une petite brosse pour déloger les impuretés, puis on utilise un gel spécifique pour venir recueillir ces mêmes impuretés ».
« Souvenez-vous… Il y a quasiment un an, sur le plateau de BFM, Michel-Édouard Leclerc (sentant la peur de l'inflation avant les autres) annonce bloquer le prix de la baguette à 29 centimes. […] Le 15 avril […], un boulanger de Nice (indépendant mais sous enseigne Paul) attaque l'enseigne devant l'Autorité de la Concurrence. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Le mois dernier, l'Autorité de la Concurrence a rendu sa décision. […] Le boulanger est débouté. Tant sur le prix abusivement bas que sur la concurrence déloyale qui en découlerait (le boulanger en question était fort éloigné d'un Leclerc et donc, à ce titre, ne pouvait argumenter un préjudice). Mais le plus intéressant, comme toujours, est le pourquoi de la décision. L'Autorité de la Concurrence note que le plaignant, malgré deux relances, n'a fourni aucun élément tangible sur le coût de production d'une baguette de nature à alimenter sa requête. Ce qui illustre bien, avec le recul, l'incroyable polémique : tout le monde avait un avis mais personne n'avait de données précises pour l'étayer. Même un boulanger. »
« Les élèves de première année de l'IEP lyonnais ont découvert que leur sujet de partiel employait le pronom "iels" et l'écriture inclusive. »
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Selon Daphné, même Sciences Po Lyon utilise rarement ce pronom: "L'IEP emploie l'écriture inclusive, dans toute sa communication et dans une partie des sujets, mais personnellement, je n'avais encore jamais vu ce mot à Sciences Po Lyon", déclare l'étudiante. Avant de poursuivre : "Mais c'était un partiel de sociologie. Et les enseignants dans cette matière sont souvent les plus marqués par l'idéologie woke." »
« Si les étudiants interrogés affirment qu'ils ne sont pas obligés d'employer l'écriture inclusive, certains s'inquiètent des répercussions s'ils décident de ne pas l'utiliser. "On ne nous menace pas de nous enlever des points pour cela, mais dans la mesure où une grande majorité d'élèves tend à l'appliquer, le fait d'y renoncer vous désigne de facto comme un étudiant récalcitrant", indique Antoine, en troisième année à Sciences Po Lyon et militant à la Cocarde, syndicat étudiant proche de la droite souverainiste. Et d'ajouter: "Quand on voit à quel point certains d'entre eux sont militants, on peut se demander s'ils ne le prennent pas en compte dans leur notation." »
En tout cas, l'écriture dite inclusive se reflète non pas seulement dans le vocabulaire, mais aussi dans la grammaire elle-même, si bien qu'en raison de son émergence, des gens aux opinions différentes n'ont plus de langage commun ; c'est dramatique !
« Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20 % de la population française totale. Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73 000 Français d'Algérie, soit 20 % de toute la population "pied-noir". Les pertes parmi les Français métropolitains furent de 1 300 000 morts, soit 16,67 % des effectifs. Les pertes des Français d'Algérie furent de 12 000 morts, soit 16,44 % des effectifs. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »
« Le Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) fournit 218 000 hommes (dont 178 000 Algériens), soit 2,65 % de tous les effectifs de l'armée française. Les colonies d'Afrique noire dans leur ensemble fournirent quant à elles, 189 000 hommes, soit 2,3 % de tous les effectifs de l'armée française. »
« Les pertes des Maghrébins combattant dans l'armée française furent de 35 900 hommes, soit 16,47 % des effectifs. Les chiffres des pertes au sein des unités composées d'Africains sud-sahariens (les Tirailleurs) sont imprécis. L'estimation haute est de 35 000 morts, soit 18,51 % des effectifs ; l'estimation basse est de 30 000 morts, soit 15,87 %. »
« Ces chiffres contredisent donc l'idée-reçue de "chair à canon" africaine d'autant plus qu'au minimum, un tiers des pertes des Tirailleurs "sénégalais" furent la conséquence de pneumonies et autres maladies dues au froid, et non à des combats. »
Réaction exemplaire, mais défaillance lamentable de l'État. « À Marseille (Bouches-du-Rhône), les habitants de la cité HLM des Campanules, située dans le 11e arrondissement de la ville, se mobilisent contre l'installation d'un trafic de stupéfiants. Des dealers occupent en effet l'entrée de la résidence. Face à cette situation, des habitants se relaient jour et nuit pour éviter de voir ce trafic s'implanter dans leur immeuble. "On est à peu près une quarantaine chaque jour", explique une résidente rencontrée par C-News en précisant "on espère donner l'exemple dans d'autres cités". »
« La France a besoin d'immigration », assure Daniel Cohn-Bendit. Tout le le monde n'est pas de cet avis ? C'est à cause « des fake-news », rétorque-t-il (sans préciser lesquelles). Cette rhétorique illustre la façon dont la désinformation et sa critiques sont instrumentalisées à des fins politiques. Considérer qu'il y a trop d'immigration, ou bien qu'il n'y en a pas assez, cela ne peut résulter des faits bruts, c'est un jugement. Au pire, bien sûr, cela ne sera qu'une opinion sans fondement ; au mieux, ce sera la conclusion d'une analyse, étayée sans doute, mais nécessairement sujette à discussion.
Interview édifiante de Benoit Dulac par Stephane Soumier : l'État prétend développer la rénovation énergétique, et se met à déverser des subventions ; une filière commence à se constituer, mais (surprise) des escrocs en profitent aussi… si bien qu'on décide de tout bazarder. Sont mentionnés également les décrets d'importance vitale pour tel ou tel secteur publiés quelques jours seulement avant leur application. Lamentable.
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
La Librairie de l'éco est une excellente émission… mais ce passage-là n'en est pas le meilleur exemple. Ne parler de Bainville que pour faire un parallèle avec Zemmour, c'est réducteur. D'autant que le propos est un peu confus.
La Fondation Stargardt a publié un entretien avec Olivier Ducruix, parrain du bateau éponyme, et porteur lui même d'une maladie de Stargardt.
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
Céline de Laurens, adjointe au maire de Lyon chargée de la Santé, le dit explicitement : elle veut « créer une nouvelle norme sociale de comportement ». C'est la raison pour laquelle la mairie écologiste vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles. Cela confirme le dévoiement de la politique, plus prononcé encore sous l'impulsion des écologistes : elle ne consiste plus à fixer des règles communes, mais à à s'immiscer dans chaque aspect de sa vie, non pas seulement pour vous imposer des obligations, mais pour façonner vos inclinations, vos aspirations… Cela devrait nous inquiéter.
Les équipes de BFM ont visité la Laverie des Sneakers située à La Valette (Var). Une boutique sœur est présente également à Six-Four-les-Plages (même département). Les clients y sont accueillis avec la promesse qu'une « seconde vie » sera donnée à leurs baskets et sacs à main. En pratique, visiblement, il s'agit surtout de rafraîchir les couleurs. En revanche, aucun ressemelage n'est apparemment proposé ; sans doute ces chaussures-là s'y prêtent-elles trop difficilement.
Simple gêne pour les uns, véritable handicap pour les autres, chacun peut vivre différemment la défaillance de sa vue, selon la gravité de la maladie, son tempérament, la réaction de son entourage…
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
C'est un conseil donné par Caradisiac : « Pour la bonne santé de votre voiture, mieux vaut faire fonctionner la clim le plus souvent possible et au minimum […] dix minutes tous les mois, été comme hiver afin d'éviter que le système en entier ne finisse par en pâtir. »
« Depuis le 1er janvier, les réparateurs ont la possibilité de remplacer une pièce endommagée sans passer obligatoirement par le constructeur du véhicule. Cette loi s'applique aux pièces détachées appelées "visibles", comme les phares, les pièces de carrosserie, les rétroviseurs, les vitres ou encore le pare-brise. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
On prête parfois aux industriels des talents qu'ils n'ont pas, au point de croire que toute défaillance de leurs produits est forcément voulue. Régulièrement, des rappels effectués à leurs frais confirment pourtant qu'ils sont loin de tout maîtriser. Un exemple parmi d'autres.
« C'est […] la plus "verte" des Wrangler qui est concernée par l'opération que le constructeur a référencé Z71. Comme tout système électrique, la batterie de traction de cette Jeep est protégée par un fusible. Dans le cas présent, celui-ci est d'une intensité de 200 Ampères. Sur une partie de la production des millésimes 2022 et 2023, cet élément peut avoir été incorrectement fixé. Les vibrations peuvent alors le faire monter en température et provoquer une baisse brutale de puissance alors que le véhicule roule. »
« Jeep indique que sont touchées par ce défaut les Wrangler assemblées entre les 13 janvier et 18 mai 2022. […] Dans un premier temps, les concessionnaires seront chargés de fixer correctement le fusible de la batterie de traction. Toutefois, si celle-ci présente des éléments laissant penser qu'elle a été soumise à des températures élevées (traces de brûlure ou décoloration), elle sera intégralement remplacée. »
« C'est […] la plus "verte" des Wrangler qui est concernée par l'opération que le constructeur a référencé Z71. Comme tout système électrique, la batterie de traction de cette Jeep est protégée par un fusible. Dans le cas présent, celui-ci est d'une intensité de 200 Ampères. Sur une partie de la production des millésimes 2022 et 2023, cet élément peut avoir été incorrectement fixé. Les vibrations peuvent alors le faire monter en température et provoquer une baisse brutale de puissance alors que le véhicule roule. »
« Jeep indique que sont touchées par ce défaut les Wrangler assemblées entre les 13 janvier et 18 mai 2022. […] Dans un premier temps, les concessionnaires seront chargés de fixer correctement le fusible de la batterie de traction. Toutefois, si celle-ci présente des éléments laissant penser qu'elle a été soumise à des températures élevées (traces de brûlure ou décoloration), elle sera intégralement remplacée. »
« L'isolation des combles et des murs creux du parc de logements existant au Royaume-Uni ne réduit la consommation de gaz que pendant la première ou la deuxième année. Toutes les économies d'énergie disparaissent la quatrième année après une rénovation, selon une étude de chercheuses en politiques publiques et environnement de l'Université de Cambridge parue en janvier 2023. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« Une personne a demandé à la paroisse Saint-Roch de Paris de dire une messe, le 16 novembre dernier à l'intention de Charles Maurras, sans doute pour les soixante-dix ans de sa mort. L'abbé Thierry Laurent, curé de la paroisse, a dit cette messe. »
« Le 10 décembre, une réprimande était adressée à l'abbé Thierry Laurent par Mgr Michel Gueguen, vicaire général. Le prélat acte d'un désaccord : il affirme que cette messe avait "un contenu politique déplacé et provoquant", ce que le curé conteste. Il relève, en outre, que cette messe aurait suscité l'étonnement, voire le scandale, chez des fidèles. »
« Si Charles Maurras a beaucoup péché, comme il est une créature aimée de Dieu, il convient que ses frères en humanité prient beaucoup et sincèrement pour lui. »
« Peut-être s'est-il dit pendant la prédication lors de cette messe quelque chose de scandaleux. Si c'est le cas, c'est pour ces propos scandaleux identifiés comme tels de façon explicite dans des attendus que l'abbé Thierry Laurent pourrait être sanctionné. Il me semble qu'infliger une sanction parce que le défunt aurait l'heur de déplaire à des fidèles ou à l'épiscopat, c'est instituer une discrimination au sein de l'Église. Encore une fois, la gouvernance de l'Église est piètre et pitoyable. Sa cohérence peut elle aussi être battue en brèche : deux mitres pour célébrer les obsèques de Valéry Giscard d'Estaing, n'est-ce pas faire beaucoup d'honneur au responsable de la dépénalisation de l'avortement ? »
« Quant au scandale qui ferait se pâmer d'émotion les hypocrites qui ne sont pas dans l'Église mais tentent de lui dicter son magistère et sa conduite, il me semble opportun de les envoyer gentiment se faire rôtir le fessier, mais non sans leur rappeler que des catholiques prient pour eux et pour leur salut, ainsi que pour les nocifs qui nous imposent de vivre dans ce siècle où toute vie spirituelle est honnie. »
« Le 10 décembre, une réprimande était adressée à l'abbé Thierry Laurent par Mgr Michel Gueguen, vicaire général. Le prélat acte d'un désaccord : il affirme que cette messe avait "un contenu politique déplacé et provoquant", ce que le curé conteste. Il relève, en outre, que cette messe aurait suscité l'étonnement, voire le scandale, chez des fidèles. »
« Si Charles Maurras a beaucoup péché, comme il est une créature aimée de Dieu, il convient que ses frères en humanité prient beaucoup et sincèrement pour lui. »
« Peut-être s'est-il dit pendant la prédication lors de cette messe quelque chose de scandaleux. Si c'est le cas, c'est pour ces propos scandaleux identifiés comme tels de façon explicite dans des attendus que l'abbé Thierry Laurent pourrait être sanctionné. Il me semble qu'infliger une sanction parce que le défunt aurait l'heur de déplaire à des fidèles ou à l'épiscopat, c'est instituer une discrimination au sein de l'Église. Encore une fois, la gouvernance de l'Église est piètre et pitoyable. Sa cohérence peut elle aussi être battue en brèche : deux mitres pour célébrer les obsèques de Valéry Giscard d'Estaing, n'est-ce pas faire beaucoup d'honneur au responsable de la dépénalisation de l'avortement ? »
« Quant au scandale qui ferait se pâmer d'émotion les hypocrites qui ne sont pas dans l'Église mais tentent de lui dicter son magistère et sa conduite, il me semble opportun de les envoyer gentiment se faire rôtir le fessier, mais non sans leur rappeler que des catholiques prient pour eux et pour leur salut, ainsi que pour les nocifs qui nous imposent de vivre dans ce siècle où toute vie spirituelle est honnie. »
Rendre potentiellement dangereuses voire inopérantes des caméras de surveillance quatre ans seulement après la fin de leur fabrication (alors que certains clients les auront peut-être achetées un peu pus tard), c'est navrant, et cela mérite d'être dénoncé. Mais s'agit-il pour autant d'un cas d'« obsolescence programmée », comme l'affirme Clubic, en titre d'un article signé Mallory Delicourt ? Au sens strict, cela suppose un sabotage délibéré. Dans le cas présent, le fabricant pêche plutôt par passivité. Il n'en reste pas moins essentiel d'exiger un meilleur support. Que les clients se montrent vigilants !
« La toute première Arlo ainsi que la version Pro ne seront plus suivies dès le mois d'avril 2023. En janvier 2024, le couperet tombera sur la Arlo Baby, la Arlo Pro 2, les Arlo Q et Q+ ainsi que la Arlo Lights et la sonnette connectée Audio Doorbell. Tous ces produits seront à ces dates considérés comme en fin de vie par la marque qui a décidé de ne plus supporter les produits quatre années après la date de fin de fabrication. Si on prend l'exemple de la toute première Arlo, elle est sortie en 2014 mais a été fabriquée jusqu'en 2019. Quatre ans plus tard donc, en 2023, elle n'est plus considérée comme un produit ayant droit à un support.
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La licorne française souhaite réduire ses effectifs globaux de 13 %. […] Sont concernés un total de 93 salariés sur un effectif global de 715 salariés. […] Back Market a confirmé l'information auprès de l'AFP, en précisant que le plan de départs volontaires en France concerne 63 salariés. La licorne a ajouté bien se porter mais vouloir mettre l'accent sur la rentabilité. »
« Médiamétrie nous indique tout d'abord que les sites d'occasion attirent 63 % de visiteurs en plus par rapport à il y a seulement quatre ans. […] La catégorie la plus scrutée par les consommateurs reste la mode. […] Bien évidemment, c'est le site d'occasion Vinted qui remporte la palme. […] Deuxième marché de l'occasion le plus en vogue : l'ameublement. […] Sans surprise, Le Bon Coin domine le secteur de la tête et des épaules. […] La dernière catégorie à monter sur le podium est le high-tech reconditionné, avec les très célèbres Backmarket et Certideal. »
« Avant la démocratisation de la bande FM dans les années quatre-vingt, la norme était la diffusion en modulation d'amplitude (AM) dans les grandes ondes (entre environ 150 et 300 kHz). Ces grandes ondes possèdent un avantage intéressant, une portée élevée : un émetteur peut être reçu jusqu'à 500 à 1 000 km, en fonction de la puissance. Mais cette portée a un désavantage évident actuellement : la puissance nécessaire est élevée, de l'ordre de plusieurs centaines de kW en fonction des stations. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
« Comme toujours, la question ne se résume pas à ce qui est représenté, mais porte sur comment on le représente. Plutôt que de simples motifs, ce que retient le lecteur d'une production culturelle, ce sont des comportements, des intrigues, et surtout un jugement implicite sur les personnages et les situations. […] En réalité, chaque histoire propose ses valeurs et déploie sa propre morale. Les œuvres pornographiques de Vivès ne se limitent pas à la représentation d'actes sexuels, mais y ajoutent systématiquement des ingrédients bien particuliers, comme le viol, les relations à caractère incestueux, mais aussi des situations de jeu qui dédramatisent les situations les plus scabreuses. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Cette réforme ne traite pas le sujet de fond qui est celui des conséquences de la baisse de la natalité dans un pays qui finance ses retraites au jour le jour. Travailler quelques trimestres de plus, c'est un sujet anecdotique par rapport aux problèmes auxquels on fait face. Cela ne résorbera pas significativement les déficits publics. Dans le privé, où les retraites complémentaires sont bien gérées, cela n'empêchera pas une baisse du taux de remplacement. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
Cette association propose à des déficients visuels de prendre le volant. Sur circuit bien sûr, en suivant les consignes d'un moniteur pour appliquer le bon angle à la direction ou doser correctement le freinage.
Exemple à la Seyne-sur-Mer (Var), où BFM a visité la Ressourcerie du Pont Levant. Un établissement ouvert depuis juin 2022, animé visiblement par des bénévoles, où l'on trouve de la vaisselle, des disques, divers bibelots…
Tout juste promue docteur en égyptologie, Sophie Griselle, utilisatrice de Twitter, a acquis une célébrité inattendue (et vraisemblablement non désirée) en partageant sa joie à la vue de tous. Le 2 décembre 2028, rendant compte de sa mésaventure sur le réseau à l'oiseau bleu, elle mentionne les commentaires qu'elle a suscités, souvent moqueurs et dédaigneux, mais aussi complotistes.
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
« Le gouvernement a décidé de repousser d'un an le transfert du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco vers les Urssaf. Mais pour Brigitte Pisa, vice-présidente (CFDT) du conseil d'administration de l'Agirc-Arrco, l'enjeu derrière cette mesure est la captation des finances du régime. »
Extraits :
« Ce qui nous inquiète c'est que l'amendement déposé par le gouvernement au PLFSS (qui prévoit ce report à 2024, ndlr) […] transfère aussi aux Urssaf la fiabilisation des données. […] Le sujet c'est de capter 80 milliards d'euros de ressources annuelles (montant des cotisations versées, ndlr), plus éventuellement les 60 milliards d'euros de réserve de l'Agirc-Arrco. Il n'y a aucun autre argument que celui-là aujourd'hui. »
« Nous avons demandé à l'Urssaf si elle pourrait nous dire, à chaque fin de mois, quelle entreprise a payé ou n'a pas payé les cotisations, afin de fiabiliser les droits des salariés pour leur retraite. Leur réponse ? "Vous n'avez pas besoin de le savoir." En gros, on va nous demander quelle somme est nécessaire pour payer les retraites chaque mois. Et puis, un jour, les Urssaf vont nous dire : "Eh bien non, là, on ne peut pas vous donner la somme totale mais vous avez des réserves, prenez sur vos réserves." »
« Nous pilotons notre régime sur 15 ans et pas sur une année de budget. C'est le casse du siècle en fait. On pique l'argent là où il est pour boucher les trous. […] J'espère qu'à un moment donné, les Français vont se rendre compte que l'on est en train de leur voler leur retraite. »
Extraits :
« Ce qui nous inquiète c'est que l'amendement déposé par le gouvernement au PLFSS (qui prévoit ce report à 2024, ndlr) […] transfère aussi aux Urssaf la fiabilisation des données. […] Le sujet c'est de capter 80 milliards d'euros de ressources annuelles (montant des cotisations versées, ndlr), plus éventuellement les 60 milliards d'euros de réserve de l'Agirc-Arrco. Il n'y a aucun autre argument que celui-là aujourd'hui. »
« Nous avons demandé à l'Urssaf si elle pourrait nous dire, à chaque fin de mois, quelle entreprise a payé ou n'a pas payé les cotisations, afin de fiabiliser les droits des salariés pour leur retraite. Leur réponse ? "Vous n'avez pas besoin de le savoir." En gros, on va nous demander quelle somme est nécessaire pour payer les retraites chaque mois. Et puis, un jour, les Urssaf vont nous dire : "Eh bien non, là, on ne peut pas vous donner la somme totale mais vous avez des réserves, prenez sur vos réserves." »
« Nous pilotons notre régime sur 15 ans et pas sur une année de budget. C'est le casse du siècle en fait. On pique l'argent là où il est pour boucher les trous. […] J'espère qu'à un moment donné, les Français vont se rendre compte que l'on est en train de leur voler leur retraite. »
« Le COR devrait en effet annoncer un peu plus de trois milliards d’euros de bénéfice pour notre régime, après 900 millions d’euros l’année dernière. […] Attention. D’abord, il s’agit d’un excédent de 3 milliards pour des dépenses de 350 milliards. […] Et on l’est après une année où la croissance a été exceptionnelle, près de 7%, ça n’est pas arrivé depuis 50 ans. Celui qui se rassurerait avec les comptes de 2021 ressemble au joueur qui compte gagner sa vie au casino après avoir gagné une fois. Les prévisions sont bien moins favorables. On peut parfois s'y perdre avec ces rapports, qui peuvent être contradictoires. Les rapports du COR, c’est la Samaritaine de la statistique, on y trouve tout, tous les scénarios, optimistes comme pessimistes. À sa décharge, c’est difficile de faire des prévisions à vingt ou trente ans. […] Qui peut prévoir la fécondité des Français en 2050, l’efficacité du travail, qu’on appelle la productivité, en 2060, l’immigration, la croissance, le taux de chômage de 2070 ? »
« Contrairement à une idée reçue, le maintien des séniors en activité n'a pas pénalisé l'emploi des jeunes, qui est resté stable. Plus parlante encore, les pays qui ont le plus de seniors au travail - les Pays-Bas ou la Suisse - sont aussi ceux où le taux de chômage pour les jeunes est le plus faible. Un paradoxe qui s'explique par le fait que le travail crée des revenus qui déclenchent la consommation, laquelle crée des emplois en retour. Un cercle vertueux qu'Alfred Sauvy, un économiste français, avait résumé ainsi : "Le travail des uns crée le travail des autres." » (François Lenglet)
« Seize agences de presse ont lancé, avec le soutien financier de la Commission européenne, une salle de rédaction à Bruxelles afin de partager des ressources et pratiques éditoriales dans le but d'améliorer la couverture de l'actualité européenne. »
« "Nous avons plus que jamais besoin d'information européenne, besoin de rassembler différentes perspectives, car les défis auxquels nous sommes confrontés vont bien au-delà d'un seul pays", devait déclarer Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, lors du lancement dans la soirée.[…] Évoquant différentes formes de pressions sur les médias, allant des menaces physiques aux pressions économiques, elle devait insister sur la nécessité de se doter des outils nécessaires pour qu'aucun média public "ne soit transformé en média de propagande". »
« "La salle de presse européenne offrira un cadre unique pour échanger des informations et des bonnes pratiques éditoriales entre agences de presse de toute l'Europe", a de son côté souligné Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP, qui participe au projet. "Cela devrait les aider à renforcer la crédibilité des médias auprès des citoyens européens", a-t-elle ajouté. La Commission européenne a financé à hauteur de 1,76 million d'euros ce projet sur lequel DPA est chef de file. »
« "Nous avons plus que jamais besoin d'information européenne, besoin de rassembler différentes perspectives, car les défis auxquels nous sommes confrontés vont bien au-delà d'un seul pays", devait déclarer Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, lors du lancement dans la soirée.[…] Évoquant différentes formes de pressions sur les médias, allant des menaces physiques aux pressions économiques, elle devait insister sur la nécessité de se doter des outils nécessaires pour qu'aucun média public "ne soit transformé en média de propagande". »
« "La salle de presse européenne offrira un cadre unique pour échanger des informations et des bonnes pratiques éditoriales entre agences de presse de toute l'Europe", a de son côté souligné Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP, qui participe au projet. "Cela devrait les aider à renforcer la crédibilité des médias auprès des citoyens européens", a-t-elle ajouté. La Commission européenne a financé à hauteur de 1,76 million d'euros ce projet sur lequel DPA est chef de file. »
« Sur Internet les constructeurs choient les collectionneurs », rapporte Caradisiac. Et de citer Renault : « Prendre soin des véhicules de collection, c’est aussi prendre soin du patrimoine national, tout en préservant les ressources grâce au prolongement de la durée de vie de véhicules déjà existants. » Dont acte.
« Avant de se faire peur avec une éventuelle invasion des véhicules assemblés en Chine en Europe ou aux États-Unis qui ne se dessine pas encore très précisément, c'est cette possible éviction des grands constructeurs occidentaux du marché chinois qu'il faut comprendre. »
« On a tendance à se concentrer volontiers sur les challengers chinois de Tesla comme Xpeng, Nio ou Lynk & Co qui viennent attaquer le marché sur les mêmes segments. Ce sont là des mouvements qui sont certes importants mais, fondamentalement, c'est ce qui se passe avec la Hong Guang, la copie de l'Ami et les BYD qui est sans doute le plus important. C'est cette orientation donnée au marché et la capacité de l'occuper avec des ressources technologiques et industrielles qui ne soient plus celles issues des grandes JV mais celle des acteurs locaux qui nous indique que, à l'occasion de ce pan majeur du MIC (Made in China) 2025 qu'était l'électrification, la Chine automobile s'est définitivement éveillée et a décidé de laisser au bord de la route ceux des constructeurs qui se croiraient encore trop indispensables. »
« L'ouvrage récemment paru chez Dunod, cosigné par C. Midler, M. Alochet et C. De Charentenay et retraçant par le menu "l'odyssée de la Spring" permet précisément de comprendre comment un écosystème NEVs abordables s'est structuré et a permis l'émergence de ces alternatives technologiques et productives dans le cadre d'une planification à la fois très déterminée et très souple. »
« Les auteurs appellent cela "le darwinisme administré" et montrent comment en prenant appui sur lui on peut, après moultes péripéties, accoucher d'une vraie voiture électrique abordable comme la Dacia Spring et la fabriquer de manière satisfaisante là-bas. […] Gérard Detourbet, père du projet décédé en décembre 2019, avait coutume de dire qu'un constructeur qui se baladait sur toute la planète avec les mêmes fournisseurs recrutés "à la maison" ou par ses "global sourcers" était certain de se voir imposer des prix pour chaque composant très proches de "standards mondiaux" et perdait ainsi l'essentiel des avantages de coût et de créativité qu'il pouvait retirer de son internationalisation. »
« Ce que montre l'ouvrage est que plus que les bas coûts chinois, ce sont des manières différentes de voir la voiture, le marché, les usines et les batteries qui importent. Ne pas être en Chine ou y être pour faire la même chose qu'à la maison, c'est, nous disent en substance les auteurs, se priver d'un accès à un pan essentiel de l'industrie mondiale et de ses capacités d'innovation. Renault l'a compris tardivement et n'a pas pu l'exploiter en Chine – en partie parce que son partenaire Dongfeng n'a pas complètement adhéré au projet. GM semble avoir réussi, avec SAIC et Wuling, à s'intégrer pleinement à cet écosystème. On peut se demander si Volkswagen – dont le fonctionnement très "global" tombe volontiers sous la critique de G. Detourbet – va savoir prendre le virage de la sinisation. »
« Bien évidemment, cette question ne concerne pas que la Chine et VW. En effet, ce qui met VW en difficulté en Chine est son abord du marché du VE par le haut de gamme qui entre en contradiction avec la politique chinoise et les propositions de la concurrence. On a ainsi […] une expansion du VEB en Europe et aux États-Unis qui s'accompagne bizarrement de prix croissants et qui, du coup, laissent la Chine partir loin devant en termes de volumes. Il en résulte que la capacité des occidentaux anciens (comme VW) ou nouveaux (comme Tesla) à rester au cœur du jeu automobile chinois est entamée alors que leurs capacités à structurer par une offre de masse crédible l'expansion de leurs marchés domestiques ou des autres marchés émergents est très mal assurée. Ainsi, un article consacré à l'offensive chinoise en Europe dans Forbes pointe la responsabilité des normes européennes – très germano-dépendantes ajouterons nous – en soulignant que : "Les réglementations de l'Union européenne (UE) ont été conçues pour aider les constructeurs locaux à vendre des modèles haut de gamme à forte rentabilité en permettant aux véhicules plus lourds d'échapper aux sanctions financières, au détriment des petits véhicules. Jusqu'à présent, les ventes de voitures électriques en Europe ont été dominées par des véhicules chers ou très chers. Pour que la révolution de la voiture électrique réussisse, le marché de masse est essentiel. Jusqu'à présent, les constructeurs européens se sont montrés peu enclins à desservir le segment économique du marché en raison des règles européennes. Les investisseurs craignent que les petits véhicules électriques chinois envahissent bientôt ce secteur, sous le regard des Européens." »
« Effectivement, face à cette difficulté à laquelle VW et les constructeurs et équipementiers allemands ne sont pas complètement étrangers, on peut soit s'acharner dans la défense de la voie de la montée en gamme et des exigences sécuritaires sans cesse croissantes en se convaincant que c'est là la meilleure manière de barrer la route aux velléités expansionnistes chinoises soit s'éloigner un peu plus clairement de la voie allemande et exiger des politiques européennes qu'elles promeuvent un véhicule électrique populaire assemblé en Europe et équipé de batteries européennes. Ce n'est pas forcément ce que VW rêve de voir s'imposer comme standard en Europe mais, pour nous Français, pour l'Italie ou pour les nouveaux États membres, cela mérite examen. »
« On a tendance à se concentrer volontiers sur les challengers chinois de Tesla comme Xpeng, Nio ou Lynk & Co qui viennent attaquer le marché sur les mêmes segments. Ce sont là des mouvements qui sont certes importants mais, fondamentalement, c'est ce qui se passe avec la Hong Guang, la copie de l'Ami et les BYD qui est sans doute le plus important. C'est cette orientation donnée au marché et la capacité de l'occuper avec des ressources technologiques et industrielles qui ne soient plus celles issues des grandes JV mais celle des acteurs locaux qui nous indique que, à l'occasion de ce pan majeur du MIC (Made in China) 2025 qu'était l'électrification, la Chine automobile s'est définitivement éveillée et a décidé de laisser au bord de la route ceux des constructeurs qui se croiraient encore trop indispensables. »
« L'ouvrage récemment paru chez Dunod, cosigné par C. Midler, M. Alochet et C. De Charentenay et retraçant par le menu "l'odyssée de la Spring" permet précisément de comprendre comment un écosystème NEVs abordables s'est structuré et a permis l'émergence de ces alternatives technologiques et productives dans le cadre d'une planification à la fois très déterminée et très souple. »
« Les auteurs appellent cela "le darwinisme administré" et montrent comment en prenant appui sur lui on peut, après moultes péripéties, accoucher d'une vraie voiture électrique abordable comme la Dacia Spring et la fabriquer de manière satisfaisante là-bas. […] Gérard Detourbet, père du projet décédé en décembre 2019, avait coutume de dire qu'un constructeur qui se baladait sur toute la planète avec les mêmes fournisseurs recrutés "à la maison" ou par ses "global sourcers" était certain de se voir imposer des prix pour chaque composant très proches de "standards mondiaux" et perdait ainsi l'essentiel des avantages de coût et de créativité qu'il pouvait retirer de son internationalisation. »
« Ce que montre l'ouvrage est que plus que les bas coûts chinois, ce sont des manières différentes de voir la voiture, le marché, les usines et les batteries qui importent. Ne pas être en Chine ou y être pour faire la même chose qu'à la maison, c'est, nous disent en substance les auteurs, se priver d'un accès à un pan essentiel de l'industrie mondiale et de ses capacités d'innovation. Renault l'a compris tardivement et n'a pas pu l'exploiter en Chine – en partie parce que son partenaire Dongfeng n'a pas complètement adhéré au projet. GM semble avoir réussi, avec SAIC et Wuling, à s'intégrer pleinement à cet écosystème. On peut se demander si Volkswagen – dont le fonctionnement très "global" tombe volontiers sous la critique de G. Detourbet – va savoir prendre le virage de la sinisation. »
« Bien évidemment, cette question ne concerne pas que la Chine et VW. En effet, ce qui met VW en difficulté en Chine est son abord du marché du VE par le haut de gamme qui entre en contradiction avec la politique chinoise et les propositions de la concurrence. On a ainsi […] une expansion du VEB en Europe et aux États-Unis qui s'accompagne bizarrement de prix croissants et qui, du coup, laissent la Chine partir loin devant en termes de volumes. Il en résulte que la capacité des occidentaux anciens (comme VW) ou nouveaux (comme Tesla) à rester au cœur du jeu automobile chinois est entamée alors que leurs capacités à structurer par une offre de masse crédible l'expansion de leurs marchés domestiques ou des autres marchés émergents est très mal assurée. Ainsi, un article consacré à l'offensive chinoise en Europe dans Forbes pointe la responsabilité des normes européennes – très germano-dépendantes ajouterons nous – en soulignant que : "Les réglementations de l'Union européenne (UE) ont été conçues pour aider les constructeurs locaux à vendre des modèles haut de gamme à forte rentabilité en permettant aux véhicules plus lourds d'échapper aux sanctions financières, au détriment des petits véhicules. Jusqu'à présent, les ventes de voitures électriques en Europe ont été dominées par des véhicules chers ou très chers. Pour que la révolution de la voiture électrique réussisse, le marché de masse est essentiel. Jusqu'à présent, les constructeurs européens se sont montrés peu enclins à desservir le segment économique du marché en raison des règles européennes. Les investisseurs craignent que les petits véhicules électriques chinois envahissent bientôt ce secteur, sous le regard des Européens." »
« Effectivement, face à cette difficulté à laquelle VW et les constructeurs et équipementiers allemands ne sont pas complètement étrangers, on peut soit s'acharner dans la défense de la voie de la montée en gamme et des exigences sécuritaires sans cesse croissantes en se convaincant que c'est là la meilleure manière de barrer la route aux velléités expansionnistes chinoises soit s'éloigner un peu plus clairement de la voie allemande et exiger des politiques européennes qu'elles promeuvent un véhicule électrique populaire assemblé en Europe et équipé de batteries européennes. Ce n'est pas forcément ce que VW rêve de voir s'imposer comme standard en Europe mais, pour nous Français, pour l'Italie ou pour les nouveaux États membres, cela mérite examen. »
Cela s'en s'en cacher, et même en toute impunité jusqu'à présent.
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »