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C'était un projet abandonné, dont une bonne partie du design fut toutefois repris sur la Visa, conçue sur une base technique complètement différente. Un projet qui fut toutefois ressorti des cartons pour une concrétisation en Roumanie, avec l'engagement du constructeur français d'écouler lui-même une partie de la production.
« Les autorités ont décidé d'autoriser l'augmentation de la vitesse sur les autoroutes, qui va passer de 100 à 120 km/h. Mais cela se fera sous conditions. Seuls certains tronçons (déjà annoncés), qui présentent un faible taux d'accident et qui sont "conçus pour être sûrs même avec une vitesse de 120 km/h", seront concernés. […] Jamais la vitesse maximale autorisée […] n'avait été augmentée depuis que les autoroutes existent au Japon, soit soixante ans. Sur les routes "classiques", cette vitesse est limitée à 60 km/h. […] L'agence nationale de police a pris cette décision alors que des tests menés depuis 2017 ont révélé que le nombre d'accidents n'avait pas beaucoup augmenté malgré une vitesse maximale autorisée plus élevée. »
À Cassis, un atelier massacre des 2CV : on leur retire leur un bicylindre à plat, au bruit si caractéristique, pour le remplacer par un moteur électrique. Ce faisant, nous explique-t-on, il s'agirait de « donner une seconde vie aux modèles anciens qui sont condamnés à ne plus rouler en ville ». Vraiment ? Les voitures de collection, immatriculées comme telles, sont épargnées par les restrictions de circulation de toute façon.
« "Le marché repart", s'enthousiasme ce mercredi sur BFM Business François Roudier, président du CCFA (Comité des constructeurs français automobile). […] Mais si le responsable salue l'efficacité de ces primes, il plaide au nom des constructeurs qu'il représente pour ne pas faire durer la perfusion. "Cette prime à la conversion, c'est une évolution d'une prime qui existait déjà qui est devenue une sorte de prime à la casse. […] On devait résoudre le problème de 400 000 voitures qui étaient en stock dans nos concessions et qu'il fallait sortir pour retrouver un marché normal. […] "Mais ça ne va pas durer tout le temps et nous, on ne le souhaite pas parce qu'on ne peut pas avoir des ventes qui deviendraient non pas des déstockages mais des ventes par anticipation qui fausseraient le marché", insiste le responsable. Et de rappeler l'exemple de 2009 où le maintient des primes avaient provoqué une distorsion "avec un marché 2013 qui avait plongé complètement". "Déstockage oui mais pas anticipation des ventes", résume François Roudier, en ligne avec Jean-Philippe Imparato, directeur de la marque Peugeot qui sur BFM Business comparait ces aides à des drogues. »
C'est ce qu'annonce La Revue automobile, selon laquelle « l'accord avec BMW est scellé pour utiliser le moteur transversal B48 de 2 litres (actuellement de 306 chevaux chez Mini) ». On verra bien.
« Des chercheurs de l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) ont mis au point un piège à CO2 à même de capturer le gaz à effet de serre à l'échappement. Le principe est de le transformer en liquide et de le stocker avant vidange. Ce CO2 liquide peut même être retransformé en…carburant. […] Au final, le système ne laisserait passer que 10% du CO2 émis par un camion conventionnel. Dernier avantage, le système est compatible avec les poids-lourds existants ! On pourrait donc en théorie équiper les PL déjà sur la route, les nouveaux produits, mais également les autobus et autocar, ainsi que les bateaux. En revanche pour nos voitures, le système est encore bien trop encombrant et trop lourd pour être envisagé. […] Pour le moment, l'EPFL va passer de la théorie à la pratique en fabriquant un prototype. »
« Beaucoup ont maudit la dernière Série 7, protestant à grands cris que la voiture semblait fixée à sa calandre et non l'inverse, mais les ventes mondiales du modèle se sont améliorées après le restylage, car cette grosse berline est alors devenue moins anonyme. "Ceux qui aiment BMW s'y habitueront. Ceux qui s'en plaignent ne sont souvent pas des clients ; ce sont plutôt des fans", estime le patron de design. »
« Diminuer la vitesse réduit […] le nombre de pauses pour recharger. On passe donc plus de temps à rouler (certes moins vite) que branché sur une borne. Lors de notre essai de la Peugeot E-208, nous avons ainsi constaté une autonomie "pratique" d'environ 150 kilomètres à 130 km/h alors qu'à 110 km/h la distance franchissable est proche de 230 kilomètres. Un gain non-négligeable d'environ 80 km pour seulement quelques dizaines de minutes de route supplémentaires. »
« Pour mieux saisir la différence, ce graphique détaille le déroulement théorique d'un trajet de 600 kilomètres en voiture électrique, en l'occurrence à bord d'une Peugeot E-208. On constate qu'à 130 km/h, il faut s'arrêter plus souvent pour recharger qu'à 110 km/h. Au final, le temps passé à faire le plein anéantit le gain de temps à vitesse maximale. Si bien qu'en roulant à 110 km/h, on économise plus de 30 minutes de voyage. Cette vitesse semble donc être un bon compromis entre le confort, la durée et la consommation d'énergie. »
« Si les autoroutes étaient désormais limitées à 110 km/h, cela ne changerait pas grand-chose pour les utilisateurs de voitures électriques. […] Si le véhicule à batterie n'a rien à perdre, c'est moins le cas des thermiques, qui peuvent rouler sans escale sur 600 à 1000 kilomètres à vive allure. Une différence moins marquée qui ferait perdre de la crédibilité à l'un des arguments récurrents contre la voiture zéro-émission. Sur un trajet théorique de 600 kilomètres à 110 km/h, un véhicule électrique réaliserait un temps de parcours de sept heures (recharges comprises) alors qu'un modèle thermique le bouclerait en environ six heures (incluant deux pauses réglementaires de quinze minutes). Une petite heure supplémentaire bien plus acceptable au regard des avantages offerts par la voiture électrique. »
« Pour mieux saisir la différence, ce graphique détaille le déroulement théorique d'un trajet de 600 kilomètres en voiture électrique, en l'occurrence à bord d'une Peugeot E-208. On constate qu'à 130 km/h, il faut s'arrêter plus souvent pour recharger qu'à 110 km/h. Au final, le temps passé à faire le plein anéantit le gain de temps à vitesse maximale. Si bien qu'en roulant à 110 km/h, on économise plus de 30 minutes de voyage. Cette vitesse semble donc être un bon compromis entre le confort, la durée et la consommation d'énergie. »
« Si les autoroutes étaient désormais limitées à 110 km/h, cela ne changerait pas grand-chose pour les utilisateurs de voitures électriques. […] Si le véhicule à batterie n'a rien à perdre, c'est moins le cas des thermiques, qui peuvent rouler sans escale sur 600 à 1000 kilomètres à vive allure. Une différence moins marquée qui ferait perdre de la crédibilité à l'un des arguments récurrents contre la voiture zéro-émission. Sur un trajet théorique de 600 kilomètres à 110 km/h, un véhicule électrique réaliserait un temps de parcours de sept heures (recharges comprises) alors qu'un modèle thermique le bouclerait en environ six heures (incluant deux pauses réglementaires de quinze minutes). Une petite heure supplémentaire bien plus acceptable au regard des avantages offerts par la voiture électrique. »
« Des chercheurs ont passé en revue une quinzaine d'études , réalisées aux États-Unis, en Allemagne et en Espagne notamment. Ils en concluent que les primes à l'achat permettent de relancer les ventes à court terme, mais qu'elles sont généralement suivies d'une période de fort ralentissement. Ce phénomène a pu être observé en France où les ventes avaient rebondi après la crise de 2008 grâce à une prime à l'achat, avant de s'effondrer en 2010. "Après la fête vient la gueule de bois", résument les chercheurs de l'Ifo. Certains consommateurs qui avaient déjà l'intention d'acheter une voiture bénéficient d'un effet d'aubaine. D'autres avancent simplement leur décision d'achat. Une prime automobile pourrait par ailleurs avoir un effet négatif sur d'autres secteurs de l'économie. Des personnes ayant décidé de s'acheter une voiture rechigneraient ainsi à acheter des produits électroniques ou des meubles. »
Voilà un terme familier des fans de Star Wars, qui s'impose désormais dans le monde industriel.
Valeo est un équipementier automobile de premier plan. Depuis quelque temps, il investit particulièrement dans l'électrification des véhicules et le développements des aides à la conduite. Mais « la mobilité, ce n'est pas seulement la voiture », a prévenu Jacques Aschenbroich, le patron de l'entreprise, lors de sa dernière assemblée générale, comme le rapporte le Journal de l'automobile le 26 juin 2020.
Selon lui, « l'usage de droïdes, pour la livraison, le nettoyage ou la désinfection, va se renforcer dans les années qui viennent » ; c'est pourquoi il lui semble « essentiel […] que Valeo, grâce à ses technologies, se positionne sur ces autres types de mobilité ». Y compris les vaisseaux spatiaux ?
Pour le moment, seul le vocabulaire est emprunté à La Guerre des étoiles, mais ce n'est sans doute qu'un début !
Valeo est un équipementier automobile de premier plan. Depuis quelque temps, il investit particulièrement dans l'électrification des véhicules et le développements des aides à la conduite. Mais « la mobilité, ce n'est pas seulement la voiture », a prévenu Jacques Aschenbroich, le patron de l'entreprise, lors de sa dernière assemblée générale, comme le rapporte le Journal de l'automobile le 26 juin 2020.
Selon lui, « l'usage de droïdes, pour la livraison, le nettoyage ou la désinfection, va se renforcer dans les années qui viennent » ; c'est pourquoi il lui semble « essentiel […] que Valeo, grâce à ses technologies, se positionne sur ces autres types de mobilité ». Y compris les vaisseaux spatiaux ?
Pour le moment, seul le vocabulaire est emprunté à La Guerre des étoiles, mais ce n'est sans doute qu'un début !
« Comme le suggèrent les solutions originales que, malgré l'Alliance et les solutions clés en main qu'elle offrait pour structurer une offre hybride et hybrides rechargeable, Renault a développé pour réduire le prix de revient de fabrication de ces nouvelles motorisation et proposer des Clio 5, Captur et Mégane hybride et hybride rechargeables, Guyancourt et les autres composantes de l'ingénierie du groupe sont encore à même de "faire différemment". »
« Ne pas chercher à courir derrière VW ou PSA et exiger des équipes qu'elles exploitent la plateforme conçue avec Nissan pour proposer aux clientèles une gamme électrique ou électrifiée qui définisse ce que sera demain ce segment et en faire la base du redécollage de l'assemblage de véhicules particuliers en France, voici un projet qui pourrait mettre du baume au cœur aux équipes et redonner à la marque le rôle qu'elle a tenu dans l'automobile européenne. »
« D'une certaine manière, cette génétique Renault a continué de vivre sous l'ère Ghosn en n'étant que partiellement reconnue par celui qui aurait un jour dit qu'il voulait des voitures à vendre plus que des voitures à vivre. Elle mériterait aujourd'hui d'être mieux assumée et favorisée par le top management. Le plan que tout le monde attend nous dira si c'est cette voie qui a été choisie ou si la nécessité de rationnaliser prévaudra et obligera les innovateurs à continuer de bricoler dans les marges. »
« Ne pas chercher à courir derrière VW ou PSA et exiger des équipes qu'elles exploitent la plateforme conçue avec Nissan pour proposer aux clientèles une gamme électrique ou électrifiée qui définisse ce que sera demain ce segment et en faire la base du redécollage de l'assemblage de véhicules particuliers en France, voici un projet qui pourrait mettre du baume au cœur aux équipes et redonner à la marque le rôle qu'elle a tenu dans l'automobile européenne. »
« D'une certaine manière, cette génétique Renault a continué de vivre sous l'ère Ghosn en n'étant que partiellement reconnue par celui qui aurait un jour dit qu'il voulait des voitures à vendre plus que des voitures à vivre. Elle mériterait aujourd'hui d'être mieux assumée et favorisée par le top management. Le plan que tout le monde attend nous dira si c'est cette voie qui a été choisie ou si la nécessité de rationnaliser prévaudra et obligera les innovateurs à continuer de bricoler dans les marges. »
« Je n'ai pas attendu que le président "irremplaçable" de Renault soit en garde à vue à Tokyo pour clamer haut et fort tout le mal que je pense de sa gestion. […] Il n'a cessé d'avantager Nissan au détriment de Renault. »
« La gestion financière de Renault par Monsieur Ghosn a toujours été très court-termiste. […] Il a fait réduire au maximum les stocks à tous les niveaux de l'entreprise, ce qui fait prendre beaucoup de risques et empêche d'exploiter les retournements positifs de marchés, par manque de voitures à vendre quand une opportunité se présente : ce fut le cas en 2009. »
« En outre, il a décidé plusieurs fois de reculer des programmes d'investissements notamment dans le produit haut de gamme. […] Résultat, le haut de gamme de Renault est devenu en volume, le dernier de la classe derrière Volkswagen, Opel, Ford et même Peugeot. »
« La pénétration VP de la marque Renault en Europe en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, était de 10,99 %. En 2005, quand Ghosn a pris les commandes, elle était encore de 9,79 %. À fin octobre 2018, elle n'est plus que de 7,1 %. […] Pour Renault une baisse de pénétration de 3,89 points en Europe représente une perte annuelle de l'ordre de 600 000 véhicules, l'équivalent de la capacité de trois usines. »
« À première vue, cette faiblesse européenne est maintenant compensée à l'export puisque les ventes s'équilibrent autour de 50 %. À cette réserve près que le marché européen dévolu par nature à Renault est un des marchés les plus disputés au monde et donc peu rémunérateur, surtout pour des généralistes. On remarque par ailleurs qu'à l'export c'est à Renault qu'ont été assignées les régions politiquement risquées, avec des économies très volatiles : Inde, Russie, Turquie, Iran, Argentine, Brésil, Corée. Alors que Nissan naturellement implanté au Japon s'est développé assez confortablement aux USA, au Mexique, en Chine et dans les pays de l'ASEAN, tous marchés beaucoup plus stables et rémunérateurs. C'est surtout la Chine que l'on peut reprocher à M. Ghosn : en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, l'un des arguments présentés à la presse était que ce partenariat aiderait Renault à s'implanter en Chine… Mais il a été décidé que ce serait Nissan, malgré le contentieux historique qui reste pesant entre Chine et Japon et elle y réussit très bien ! »
« Notre président Visionnaire ne voit que le VE pour satisfaire les futures normes environnementales et déclare ne pas croire à l'hybride : mais depuis le lancement de la Prius en 1997, Toyota a vendu 12 millions d'hybrides quand l'Alliance est encore loin de passer son premier million de V.E. ! Et ce n'est pas Renault qui a l'image du constructeur écologique mais bien Toyota ! »
« Comment un patron peut-il se tromper aussi lourdement sans que des collaborateurs compétents ne le ramènent à la raison ? Probablement parce qu'il est entouré de courtisans et qu'il gouverne par la terreur ! »
« La gestion financière de Renault par Monsieur Ghosn a toujours été très court-termiste. […] Il a fait réduire au maximum les stocks à tous les niveaux de l'entreprise, ce qui fait prendre beaucoup de risques et empêche d'exploiter les retournements positifs de marchés, par manque de voitures à vendre quand une opportunité se présente : ce fut le cas en 2009. »
« En outre, il a décidé plusieurs fois de reculer des programmes d'investissements notamment dans le produit haut de gamme. […] Résultat, le haut de gamme de Renault est devenu en volume, le dernier de la classe derrière Volkswagen, Opel, Ford et même Peugeot. »
« La pénétration VP de la marque Renault en Europe en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, était de 10,99 %. En 2005, quand Ghosn a pris les commandes, elle était encore de 9,79 %. À fin octobre 2018, elle n'est plus que de 7,1 %. […] Pour Renault une baisse de pénétration de 3,89 points en Europe représente une perte annuelle de l'ordre de 600 000 véhicules, l'équivalent de la capacité de trois usines. »
« À première vue, cette faiblesse européenne est maintenant compensée à l'export puisque les ventes s'équilibrent autour de 50 %. À cette réserve près que le marché européen dévolu par nature à Renault est un des marchés les plus disputés au monde et donc peu rémunérateur, surtout pour des généralistes. On remarque par ailleurs qu'à l'export c'est à Renault qu'ont été assignées les régions politiquement risquées, avec des économies très volatiles : Inde, Russie, Turquie, Iran, Argentine, Brésil, Corée. Alors que Nissan naturellement implanté au Japon s'est développé assez confortablement aux USA, au Mexique, en Chine et dans les pays de l'ASEAN, tous marchés beaucoup plus stables et rémunérateurs. C'est surtout la Chine que l'on peut reprocher à M. Ghosn : en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, l'un des arguments présentés à la presse était que ce partenariat aiderait Renault à s'implanter en Chine… Mais il a été décidé que ce serait Nissan, malgré le contentieux historique qui reste pesant entre Chine et Japon et elle y réussit très bien ! »
« Notre président Visionnaire ne voit que le VE pour satisfaire les futures normes environnementales et déclare ne pas croire à l'hybride : mais depuis le lancement de la Prius en 1997, Toyota a vendu 12 millions d'hybrides quand l'Alliance est encore loin de passer son premier million de V.E. ! Et ce n'est pas Renault qui a l'image du constructeur écologique mais bien Toyota ! »
« Comment un patron peut-il se tromper aussi lourdement sans que des collaborateurs compétents ne le ramènent à la raison ? Probablement parce qu'il est entouré de courtisans et qu'il gouverne par la terreur ! »
« Tout l'intérêt des carburants alternatifs qu'on appelle GPL (gaz de pétrole liquéfié) et GNV (gaz naturel véhicule) est d'offrir non seulement une combustion plus propre (moins de gaz polluants) mais aussi moins de CO2. Le bilan est encore plus favorable lorsque le gaz est issu de sources non plus fossiles mais renouvelables, comme dans le cas du biométhane que génèrent les boues des stations d'épuration de l'eau ou bien les déchets ménagers. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Concernant Volkswagen, on peut considérer que sa conversion au VE après le Dieselgate a correspondu à l'intégration dans sa stratégie mondiale du fait qu'il fallait impérativement rester à la fois un acteur majeur en Chine et l'acteur dominant dans l'UE. Puisque le VE était un objectif prioritaire de Made in China 2025 et que les pressions pour réduire les émissions dans l'UE étaient très fortes, défendre à Berlin et à Bruxelles le VE est devenu dans la perspective de VW une manière de soumettre les marchés européens aux règles que Pékin fixait. La réussite de cette entreprise politique qui a conduit aux objectifs d'émission pour 2030 actés par l'UE en octobre 2018 rend l'investissement dans le VE amortissable sur les deux marchés les plus importants pour VW. Pour Renault, parti trop tard en Chine pour y réussir avec ses gammes thermiques, l'enjeu est un peu différent mais la décision prise cette année consiste à se désengager de la production de véhicules thermiques sous marque Renault pour ne plus faire en Chine que des VU sous les marques de ses partenaires et des VE, comme la K-ZE, dotées de technologies Renault va dans le même sens. »
« EV Battery Rebuilds propose aux possesseurs des Nissan Leaf d'anciennes générations de remplacer le pack d'origine par un nouvel assemblage maison supportant mieux la chaleur. […] De quoi passer approximativement de 175 à plus de 425 kilomètres d'autonomie. » Le prix d'une nouvelle batterie ? Entre 7 800 et 14 000 euros. Est-ce que que cela change quoi que ce soit à l'usage ? « L'entreprise espagnole souligne que l'implantation de la passerelle Can Bus est nécessaire pour obtenir sur l'afficheur du tableau de bord les nouvelles valeurs d'autonomie, permettre les recharges rapides selon la meilleure courbe de puissance, éliminer tous les problèmes de communications BMS. Un écran LCD est fourni avec son kit de montage pour l'installer au tableau de bord. »
On s'imagine parfois que les ingénieurs ont une maîtrise parfaite de tout ce que les entreprises industrielles produisent sous leur égide. Au point que les défauts affectant leurs produits seraient introduits à dessein ! Régulièrement, pourtant, les constructeurs automobiles sont contraints d'effectuer des rappels. En voici un nouvel exemple.
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
« La thèse selon laquelle Carlos Ghosn aurait entraîné l'Alliance dans une suicidaire course aux volumes mérite une mise en perspective. »
« D'abord, pour Renault en tout cas, rappelons nous que les premières années Ghosn à la tête de Renault avaient plutôt été placées sous le signe de l'obsession de la marge opérationnelle (les fameux 6 % de 2006) et que ceux qui lui reprochent aujourd'hui d'avoir été trop ambitieux pour Renault et ses parts de marché mondiales lui ont longtemps reproché de ne pas l'être suffisamment ou de l'être pour Nissan et pas pour Renault. C'était, rappelons-nous, la thèse du livre "Renault en danger" que publia la CFDT en 2012. Il était alors en phase avec le sentiment qui dominait chez les Renault. »
« Ensuite, et surtout, souvenons nous que le plan "Drive the Future" a été conçu en d'autres temps : on était au second semestre 2017 et les années qui venaient de s'écouler avaient été pour le marché mondial, pour le marché européen et pour Renault, des années plutôt fastes. […] Ce n'est que dans le courant de l'année 2018 que, progressivement, chez Nissan d'abord et chez Renault ensuite, le plan est apparu problématique. Si tel fut le cas, c'est d'abord parce qu'il pariait sur une croissance européenne et mondiale des marchés qui montra d'importants signes de faiblesses, en Chine en particulier. »
« En deux ans, les marchés avaient changé et les produits Renault et Nissan peinaient à trouver leur place face à la concurrence : le plan qui était cohérent avec les évènements tels qu'ils se déroulaient dans la période passée était, chacun le percevait, à contretemps et, au lieu de procéder rapidement à son réexamen, il fût réaffirmé contre vents et marées avant "l'affaire Ghosn" et, plus encore, après. »
« En cela, plus que le plan lu-même, c'est la gouvernance de Renault (et de Nissan d'ailleurs) qui semble en cause : là où il aurait fallu procéder à un réexamen rapide et profond de l'environnement et des forces et faiblesses de l'entreprise, de ses marques et gammes et-ou de son outil industriel pour redéfinir un plan 2019-2022, ni Carlos Ghosn ni les directions dont il s'était entouré ne voulurent voir l'évidence. Trop occupés à obéir et à ne pas faire de vagues tant qu'ils étaient sous sa tutelle puis à gérer la crise qu'ouvrit son arrestation ensuite, les directions préférèrent trop longtemps pratiquer une politique de l'autruche et se bercer d'illusions sous l'air de "tout va très bien". »
« On dit aujourd'hui aux équipes qu'elles vont souffrir et qu'on leur indiquera demain pourquoi et avec quelles perspectives. Si cela n'indique pas que le problème que vit Renault depuis deux longues années n'est pas d'abord un problème de management, il faudra nous expliquer… »
« D'abord, pour Renault en tout cas, rappelons nous que les premières années Ghosn à la tête de Renault avaient plutôt été placées sous le signe de l'obsession de la marge opérationnelle (les fameux 6 % de 2006) et que ceux qui lui reprochent aujourd'hui d'avoir été trop ambitieux pour Renault et ses parts de marché mondiales lui ont longtemps reproché de ne pas l'être suffisamment ou de l'être pour Nissan et pas pour Renault. C'était, rappelons-nous, la thèse du livre "Renault en danger" que publia la CFDT en 2012. Il était alors en phase avec le sentiment qui dominait chez les Renault. »
« Ensuite, et surtout, souvenons nous que le plan "Drive the Future" a été conçu en d'autres temps : on était au second semestre 2017 et les années qui venaient de s'écouler avaient été pour le marché mondial, pour le marché européen et pour Renault, des années plutôt fastes. […] Ce n'est que dans le courant de l'année 2018 que, progressivement, chez Nissan d'abord et chez Renault ensuite, le plan est apparu problématique. Si tel fut le cas, c'est d'abord parce qu'il pariait sur une croissance européenne et mondiale des marchés qui montra d'importants signes de faiblesses, en Chine en particulier. »
« En deux ans, les marchés avaient changé et les produits Renault et Nissan peinaient à trouver leur place face à la concurrence : le plan qui était cohérent avec les évènements tels qu'ils se déroulaient dans la période passée était, chacun le percevait, à contretemps et, au lieu de procéder rapidement à son réexamen, il fût réaffirmé contre vents et marées avant "l'affaire Ghosn" et, plus encore, après. »
« En cela, plus que le plan lu-même, c'est la gouvernance de Renault (et de Nissan d'ailleurs) qui semble en cause : là où il aurait fallu procéder à un réexamen rapide et profond de l'environnement et des forces et faiblesses de l'entreprise, de ses marques et gammes et-ou de son outil industriel pour redéfinir un plan 2019-2022, ni Carlos Ghosn ni les directions dont il s'était entouré ne voulurent voir l'évidence. Trop occupés à obéir et à ne pas faire de vagues tant qu'ils étaient sous sa tutelle puis à gérer la crise qu'ouvrit son arrestation ensuite, les directions préférèrent trop longtemps pratiquer une politique de l'autruche et se bercer d'illusions sous l'air de "tout va très bien". »
« On dit aujourd'hui aux équipes qu'elles vont souffrir et qu'on leur indiquera demain pourquoi et avec quelles perspectives. Si cela n'indique pas que le problème que vit Renault depuis deux longues années n'est pas d'abord un problème de management, il faudra nous expliquer… »
« Lesage Motors prévoit d'assembler cinquante véhicules par an, avec un haut niveau de personnalisation (couleurs, matériaux intérieur, tout pourra être configuré). […] Lesage Motors proposera deux modèles : la 01E, un modèle électrique empruntant le cœur de la Peugeot E-208. […] L'autre modèle devrait vous plaire : la 01T fait appel au bloc trois cylindres 1.2 PSA de 155 chevaux, avec boîte manuelle à six rapports. L'auto affiche 650 kilos sur la balance et promet un 0 à 100 en 6,5 secondes, ce qui est un temps canon. […] Souhaitons bonne route à Lesage Motors, en espérant retrouver ces autos sur la route. »
« Pourquoi parler d'une plaque minéralogique ? » À l'origine, les automobiles étaient surtout des utilitaires. « Or, ces véhicules étaient très prisés dans les mines qui prospéraient alors. […] Le secteur des mines a donc mis en place un système interne d'identification des véhicules miniers. De plus, les Mines étaient chargées de vérifier les matériels roulants des mines de charbon depuis le XVIIIe siècle, puis les chemins de fer. L'État leur a alors confié la gestion de l'identification de tous les véhicules du territoire, ainsi que la vérification de la conformité au fur et à mesure des règlements. C'est pour cela que l'on parle (parlait) de réception des Mines, ou passage aux Mines. Sur les cartes grises ou certificats d'immatriculation, il y avait même, jusque à tout récemment, le "type Mines" de précisé. C'est donc de là que vient le terme de "plaque minéralogique", du service des Mines qui les délivraient. Depuis le décret n°83-568 du 27 juin 1983, le service des Mines n'existe plus et a été remplacé par les DRIRE (Directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) puis cette dernière par les DREAL (Directions régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement). Les Ingénieurs du corps des Mines y restent très présents. »
« Alain Leboeuf, président du syndicat d'énergie de la Vendée (Sydev), suggère que le blocage constitué par la carte grise collection n'est peut-être pas définitif, évoquant des "discussions en cours sur le sujet". S'il sait que nombre de passionnés d'anciennes "aiment entendre le bruit des moteurs", beaucoup sont aussi "progressistes" et "ouverts" à la conversion électrique. »
« Si les produits actuels de la marque ont perdu en originalité, ils ne sont pas plus moches ni plus mauvais que leurs concurrents directs ; difficile de comprendre pourquoi Ford, par exemple, vend trois fois plus de Mondeo que Renault de Talisman, ou plus grave encore presque deux fois plus de Focus que de Mégane, ancienne "vache à lait" de Billancourt (chiffres ventes Europe 2019). »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Le sous-traitant a rarement le choix quand un donneur d'ordres lui demande de le suivre. Ensuite il y a trois écoles. La japonaise, où aucun contrat n'est signé mais où les deux savent que la collaboration va durer vingt ans. Celle allemande, dans laquelle le donneur d'ordres fait semblant de remettre en concurrence son équipementier à la fin du contrat qui les lie, mais seulement pour négocier les marges et re-signer ensemble. Et il y a l'école française où il y a moins de loyauté. On estime que les acheteurs sont obligés de tourner tous les trois ans, car au-delà on risque de nouer avec ses sous-traitants des liens non professionnels qui vont biaiser la mise en concurrence. Donc, tous les trois ans, on change d'acheteur pour trouver des économies d'achat. Les donneurs d'ordre français ne jouent pas la filière ni le long terme. C'est dommage. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Cette batterie durerait seize ans ou deux millions de kilomètres. C'est ainsi deux fois plus que les garanties actuelles, se limitant à huit ans en moyenne, et un million de kilomètres maximum chez Lexus. Par contre, le prix de ces batteries serait 10 % plus élevé que les actuelles. […] Il faudra toutefois attendre. Le dirigeant de CATL n'a noué aucun partenariat pour sa nouveauté, mais assure "être prêt à produire si quelqu'un commande". Pour l'instant, CATL fournit – entre autres – Volkswagen, Honda, PSA ou BMW et a annoncé récemment un développement avec Toyota. Tesla n'est donc pas impliqué dans cette annonce. Selon un communiqué de Reuters publié en mai dernier, la marque américaine était en lien pour ses batteries à 1,6 million de kilomètres, moins chères à produire. Dans cette course à l'endurance, GM a aussi présenté ses batteries Ultium, annonçant une durée de vie supérieure à un million de kilomètres. »
« C'est un peu le comble de la voiture électrique : plus elle est grande et plus elle est familiale et spacieuse, et plus sa charge utile est faible. Cela est dû à un variable pour l'heure incontournable : plus l'auto est grande et spacieuse (et donc, plus elle est censée être "voyageuse" et couvrir de longues distances), plus les batteries sont généreuses et lourdes, avec des conséquences directes sur le poids. »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
« Peugeot a toujours été salué pour la qualité de ses châssis. Teknikens Värld la prend d'ailleurs en référence dans ses vidéos avec le break Peugeot 508 SW Hybrid qui passe le test à 78 km/h. Malgré des années d’électronique et d'amélioration des pneumatiques, c'est toujours la Citroën Xantia Activa V6 qui détient la vitesse de passage la plus élevée avec 85 km/h. Les supercars modernes passent un peu moins vite. »
Volkswagen fait repentance, après avoir diffusé une publicité d'un goût douteux. « Au nom du comité de direction, je tiens à m'excuser officiellement d'avoir offensé les gens en raison d'un manque de sensibilité interculturelle », a déclaré Hiltrud D. Werner, membre du conseil d'administration du constructeur allemand. « Nous avons constaté un manque de sensibilité et des erreurs de procédure », a-t-elle reconnu. Et cela, a-t-elle précisé, « après avoir analysé environ quatre cents dossiers avec un volume de plus de 16,5 Go et mené des entretiens internes avec les employés et les agences externes concernées ». Des chiffres à l'aune desquels on admettra assurément la sincérité de cette contrition… « Nous prenons maintenant des mesures nécessaires en réponse », a-t-elle ajouté. Ce qui se traduira vraisemblablement par l'embauche de "sensitivity readers" – un métier d'avenir.
« Cette recette, qui tient à la nécessité récurrente de garantir un débouché pour les voitures neuves, ne sert pas à diminuer la pollution. Si, malgré les triches, les bureaux d'études travaillent effectivement sur des moteurs légèrement plus économes et moins polluants, le niveau de pollution dépend d'abord du nombre de voitures en circulation qui, lui, ne cesse d'augmenter. Contrairement à l'idée reçue d'une obsolescence programmée de tous les biens industriels, les voitures durent de plus en plus longtemps… faute de ressources pour en changer. »
« Dans la foulée de l'arrêt du service, les voitures BlueIndy ont été retirées de la circulation pour être rassemblées en plein air, sur le terrain d'une entreprise de remorquage et de recyclage automobile. L'espoir est mince de les voir reprendre du service car elles semblent avoir été empilées sans ménagement les unes sur les autres. À titre de consolation, la société Blue Systems qui exploitait ces autos certifie que leurs batteries ont été démontées pour être affectées au stockage statique de l'énergie électrique en entrepôt (Bluestorage). Mieux, quelques exemplaires des anciennes voitures BlueIndy intégreront la flotte Blue LA à Los Angeles. […] Comme la Mairie de Paris avant elle, la ville d'Indianapolis se voit confrontée à un choix délicat : soit racheter les stations à l'énergéticien local Indianapolis Power and Light pour les exploiter à ses frais ; soit laisser son propriétaire actuel les démanteler pour libérer un espace compté sur la voirie. »
« Dans les colonnes de nos confrères de chez Autocar, Vincent Cobée, le nouveau patron de Citroën, donne quelques indices sur la prochaine berline de la marque. Une berline qui semble avant tout devoir conquérir le marché chinois. Comme l'explique le directeur de la firme aux Chevrons, le véhicule vendu en Chine sera différent par rapport à celui vendu en Europe. »
« "Nous devons trouver le bon équilibre entre la demande mondiale et les adaptations locales. Lorsque vous voulez vous installer en Chine, il faut plus d'équipements électroniques ou encore de chrome sur l'avant de la voiture. En Chine, la face avant doit être statutaire, elle doit être l'assurance que vous avez fait le bon choix. C'est un concept extrêmement difficile à saisir pour les étrangers", explique Vincent Cobée. "Il y a une demande très particulière sur le marché chinois, qui peut paraître un peu trop ostentatoire sur les marchés européens. Vous devez donc modifier les pare-chocs, les optiques ou encore les chromes... De plus, les règles en matière de sécurité, les conditions routières, la taille du moteur et le carburant sont différents. Il y aura un certain nombre de choses liées au réglage de la suspension, aux choix du groupe motopropulseur, à la couleur et au matériau qui varient. Les différentes versions utiliseront la même plate-forme et la même silhouette, il existera plusieurs dimensions pour s'adapter à toutes les attentes." »
« "Nous devons trouver le bon équilibre entre la demande mondiale et les adaptations locales. Lorsque vous voulez vous installer en Chine, il faut plus d'équipements électroniques ou encore de chrome sur l'avant de la voiture. En Chine, la face avant doit être statutaire, elle doit être l'assurance que vous avez fait le bon choix. C'est un concept extrêmement difficile à saisir pour les étrangers", explique Vincent Cobée. "Il y a une demande très particulière sur le marché chinois, qui peut paraître un peu trop ostentatoire sur les marchés européens. Vous devez donc modifier les pare-chocs, les optiques ou encore les chromes... De plus, les règles en matière de sécurité, les conditions routières, la taille du moteur et le carburant sont différents. Il y aura un certain nombre de choses liées au réglage de la suspension, aux choix du groupe motopropulseur, à la couleur et au matériau qui varient. Les différentes versions utiliseront la même plate-forme et la même silhouette, il existera plusieurs dimensions pour s'adapter à toutes les attentes." »
« En conduite vraiment rapide, les réactions deviennent difficilement prévisibles, du fait de l'action conjointe et variable de la direction et du braquage des roues arrière. Le plus déroutant concerne l'entrée en grande courbe rapide : si l'on garde le pied sur le frein, l'arrière peut décrocher de manière assez violente et impromptue. Car la diminution de la vitesse induit une amplification de l'angle de braquage dans la direction active, qui titille un peu trop un arrière au réglage assez vif pour donner de l'agilité à cette lourde et longue auto. Reste que cette BMW est avant tout une voyageuse. Surtout, l'électronique est capable de remettre en ligne sans brutalité tout écart de trajectoire. »
« En France, la nouvelle Série 5 met de côté les six-cylindres essence qui ont pourtant fait la renommée de la marque. Il faut dire qu'il s'agissait d'une des versions les moins demandées : la 540i disparaît, au même titre que la 530i, même si ces modèles seront toujours disponibles sur d'autres marchés. La gamme est coiffée par un V8 de 530 chevaux (M550i xDrive). »
« Dans le cadre du comité stratégique de filière Mines et métallurgie, un groupe de travail s'est penché sur les besoins de recyclage et de seconde vie des batteries, et sur l'organisation d’une filière nationale. […] Aujourd'hui, le recyclage des batteries n'est pas rentable. […] Le recyclage des batteries permet principalement aujourd'hui de produire des métaux d'alliages, "dont la pureté n'est cependant pas celle requise pour la fabrication de nouvelles batteries", note le rapport. À l'avenir, l'enjeu est de développer également un modèle en "boucle fermée", qui permettra de produire des précurseurs de matériaux actifs de cathodes (carbonate de lithium, lithium métal, sulfate de nickel et de cobalt, etc.), qui peuvent être réutilisés dans des batteries. Les acteurs asiatiques se sont déjà positionnés sur ce modèle et annoncent des investissements importants pour pouvoir traiter au minimum 100 000 tonnes par an chacun. »
« Pourquoi cette technologie fait-elle son entrée sur le marché des bus et pas celui des voitures ? Probablement parce que dans ce segment son principal avantage – celui d'utiliser un électrolyte solide ininflammable – est le plus intéressant, et son principal défaut – celui d'être encore relativement volumineuse – est le moins contraignant. Dans les bus électriques, la batterie est en effet disposée sur le toit et la place disponible y est donc suffisante pour des batteries de grand volume. Par contre cette disposition au-dessus de la tête des passagers pose un réel problème de sécurité en cas d'accident ou de choc quand ces batteries sont remplies d'une grande quantité d'un électrolyte liquide inflammable. Problème qui est donc résolu avec les batteries solides. »
« La rumeur court depuis quelque temps : Tesla s'apprêterait à lancer une nouvelle batterie, plus puissante que toutes les précédentes. Reuters vient désormais d'annoncer que celle-ci sera disponible sur les Tesla Model 3 vendues en Chine, pour fin 2020-début 2021, avant d'être par la suite diffusée an Amérique du Nord et en Europe. Sa durée de vie serait spectaculaire : un million de miles (environ 1,6 million de kilomètres) selon Tesla, sachant que la batterie du modèle S est actuellement garantie pour 50 000 miles. »
Plan auto, prime à la casse, électrification : commentaire critique des annonces du président de la République. Un article écrit pour Politique Magazine.
Que dire de la Chiron Pur Sport présentée par Bugatti ?
« C'est la face arrière qui apparaît la plus impressionnante », selon Nicolas Meunier, « avec un aileron arrière large de 1,90 mètres, aux supports en X qui se prolongent dans la grille inférieure ». « Sans détour », précise-t-il dans Challenges (27 mai 2020), « les stylistes de la marque avouent avoir puisé leur inspiration dans les vaisseaux de science-fiction » ; « en l'occurrence, le fameux X-Wing de la saga Star Wars ». Vraiment ? Ces appareils-là sont réputés pour leur agilité. Ce qui n'est sans doute pas la qualité première d'une auto frisant les deux tonnes…
« C'est la face arrière qui apparaît la plus impressionnante », selon Nicolas Meunier, « avec un aileron arrière large de 1,90 mètres, aux supports en X qui se prolongent dans la grille inférieure ». « Sans détour », précise-t-il dans Challenges (27 mai 2020), « les stylistes de la marque avouent avoir puisé leur inspiration dans les vaisseaux de science-fiction » ; « en l'occurrence, le fameux X-Wing de la saga Star Wars ». Vraiment ? Ces appareils-là sont réputés pour leur agilité. Ce qui n'est sans doute pas la qualité première d'une auto frisant les deux tonnes…
« Grâce à de nouveaux modèles hybrides et électriques fabriqués à Dieppe, la marque Alpine pourrait être le porte-drapeau de Renault et l'un des porte-drapeaux de notre industrie automobile », conclut l'auteur de cette pétition. Voilà qui risque de refroidit certains passionnés. Cette réserve mise à part, il serait évidemment bien malheureux de voir cette usine disparaître. Dieppe sans Alpine, ce serait un peu comme Maranello sans Ferrari !
C'est la première Alpine ! Mais toute sa conception n'a pas été dictée par Jean Rédélé : en effet, c'est seulement « le tour de force du cabriolet fabriqué par ses soins lui permettra de reprendre la main sur une auto qui n'était pas de lui » ; « ce que l'on ne peut pas dire des A108 et A110 qui portent bien plus sa marque ». Par ailleurs, « si une légende veut que le numéro 106 soit issu d'un numéro de course de Rédélé, il est en fait issu du type mine des 4CV sportives de l'époque, les 1060, 1062 et 1063 ».
« Sur la voiture, il sera sans doute très compliqué pour les acteurs du rétrofit de parvenir à développer leur business sans aide gouvernementale face à des constructeurs désormais capables de proposer des voitures électriques neuves à moins de 20 000 euros bonus déduit », prévient Michaël Torregrossa. « Sur le scooter, où les prix du neuf deviennent de plus en plus attractifs, le constat est plus ou moins identique » selon lui. En revanche, poursuit-il, « sur l'utilitaire et les véhicules lourds, il y a sans doute davantage de marge de manœuvre » ; en effet, explique-t-il, « sur ces segments, le rétrofit est susceptible de répondre à des besoins non couverts par les grands constructeurs, notamment au niveau des véhicules spéciaux ».
Cet article n'entre pas trop dans les détails techniques. Par exemple, il donne peu d'explications pour comprendre l’origine de cette curiosité propre à la R16, dont l'espacement entre les roues avant et arrière n'était pas le même de chaque côté de la voiture ! Il en recense néanmoins toutes les évolutions esthétiques et mécaniques. Saviez-vous, par exemple, qu'aucun losange n'était présent sur la calandre des premiers modèles ? Ou qu'une version avait été adaptée aux spécificité du marché américain ?
Ces voitures seront destinées en priorité à l'Inde, puis à l'Amérique latine et à l'Afrique du Nord. Le prix : 10 000 euros. C'est « dans la fraction haute du marché indien, où le prix de vente moyen des voitures tourne autour de 5 000 euros », précise Challenges ; « en revanche, ce serait pile dans le créneau des voitures d'entrée de gamme au Brésil ». Qu'en sera-t-il chez nous ? « On pourra utiliser la plate-forme en Europe, mais avec des véhicules différents visuellement », révèle Vincent Cobée, directeur de la marque aux Chevrons. Selon Alain-Gabriel Verdevoye, « la future C3 […] pourrait être a priori développée sur cette plate-forme moins sophistiquée ». Par le passé, Citroën avait déjà annoncé un "retour à l'essentiel", avec le concept Cactus, sans vraiment donner suite, malgré la commercialisation du modèle éponyme. Affaire à suivre.
L'Argus croit savoir qu'un tel modèle sera vraisemblablement commercialisé d'ici trois ou quatre ans. On verra bien. « La marque française [...] ne peut vivre sur un seul modèle », est-il affirmé en introduction. Dans ce cas, pourquoi une petite sportive basé sur la plate-forme de la Twingo – une propulsion ! – ne pourrait-elle pas voir le jour ? À noter, dans cet article, un rappel bienvenu, selon lequel « la Berlinette n'est pas la seule auto du passé d'Alpine ». Aussi est-il suggéré, illustration à l'appui, que ce futur SUV puisse « s'inspirer d'autres modèles, comme l'A310 ou l'A610 ». Lesquelles mériteraient pourtant une descendance plus glorieuse !
Plusieurs centaines de SUV électriques Aiways U5 rejoindront d'ici l'été la flotte de Filippi Auto, qui représente Hertz sur l'île de Beauté. « Pour la marque chinoise créée en 2017, et qui dépend du groupe SAIC également propriétaire de Maxus et MG, il s'agit là de la première commande reçue pour l'Europe », précise Philippe Schwoerer sur Automobile propre. « Les partenaires envisagent ainsi de faire de la Corse "une plaque tournante de la mobilité électrique" », poursuit-il. Et une tête de point pour conquérir l'Hexagone ?
« L'ère des voitures qui restent inchangées une fois qu'elles quittent les concessions semble révolue », annonce Numerama. Dans le cas du Ford Mach-E, est-il précisé dans cet article, « les performances évolueront avec le temps, en plus des fonctionnalités à bord » ; « on pense en premier lieu à l'autonomie ».
« Voir un constructeur historique comme Ford mettre fin à l'obsolescence des voitures est une excellente nouvelle », s'enthousiasme Maxime Claudel. C'est oublier que jusqu'à l'immixtion à bord de tablettes numériques, puis l'introduction des vignettes Crit-Air, les voitures n'étaient confrontés à aucune obsolescence, sinon aux ravages de la rouille et à la disparition de l'essence sans plomb.
« Ce changement prouve que le logiciel a de plus en plus d'emprise sur le hardware », souligne l'auteur. Autrement dit, les automobiles seront de plus en plus soumises aux règles qui régissent l'informatique. Et donc, en réalité, les mises à jour ne sont pas une réponse à une obsolescence auparavant inexistante ; elles participent, au contraire, du phénomène qui va l'accélérer.
« Voir un constructeur historique comme Ford mettre fin à l'obsolescence des voitures est une excellente nouvelle », s'enthousiasme Maxime Claudel. C'est oublier que jusqu'à l'immixtion à bord de tablettes numériques, puis l'introduction des vignettes Crit-Air, les voitures n'étaient confrontés à aucune obsolescence, sinon aux ravages de la rouille et à la disparition de l'essence sans plomb.
« Ce changement prouve que le logiciel a de plus en plus d'emprise sur le hardware », souligne l'auteur. Autrement dit, les automobiles seront de plus en plus soumises aux règles qui régissent l'informatique. Et donc, en réalité, les mises à jour ne sont pas une réponse à une obsolescence auparavant inexistante ; elles participent, au contraire, du phénomène qui va l'accélérer.
L'UX 300e, la première voiture électrique de Lexus (dont on connaissait jusqu'à présent les modèles hybrides) s'appuiera sur un système de refroidissement par air pour limiter la surchauffe de la batterie. Celle-ci tiendra-t-elle le coup à long terme ? Le constructeur japonais promet qu'elle conservera sans problème au moins 70 % de sa capacité d'origine pendant dix ans ou un million de kilomètres, garantie à l'appui.
Les conducteurs d'une Jaguar produite dans les années soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt-dix peuvent désormais installer à bord de leur voiture les derniers gadgets à la mode : « les alertes trafic, le micro embarqué, la radio DAB +, le Bluetooth, le streaming musical, la navigation, l'intégration smartphone, l'écran 3,5 pouces et l'amplificateur 4 x 45 watts ». « Il faut compter 1200 livres sterling, soit 1350 euros au taux de change actuel pour équiper votre ancienne », précise Caradisiac. C'est le prix à payer pour une intégration parfaite dans le tableau de bord.
« Nous avons éplucher les notes techniques confidentielles mises à la disposition des concessionnaires », annoncent les journalistes de L'Argus. « À notre grande surprise », poursuivent-ils, « elles sont peu nombreuses ». « Il faut dire que la fabrication à l’usine de Dieppe ressemble davantage à du fait main qu’à de la production en grande série », expliquent-ils en forçant un peu le trait. « De plus », rappellent-ils, « en septembre 2019, le constructeur avait opéré des modifications sur certains véhicules avant leur livraison : changement de la visière de compteur, du cache moteur, du boîtier de connectivité multimédia, du support de refroidisseur d’air ainsi que reprogrammation de la radio ». Résultat : « l’A110 présente un carnet de santé sain même si quelques points sont à surveiller ». Visiblement, on est loin des déboires rencontrés, par exemple, par la Vel Satis peu après son lancement. Tant mieux !
Depuis deux ans, des kits sont proposés en Allemagne aux possesseurs d'un véhicule diesel pour adapter leur voiture aux normes les plus récentes… et leur permettre ainsi de continuer à circuler librement malgré les restrictions imposées.
« D'emblée, BMW et Volvo s'étaient opposés à cette procédure, estimant qu'elle était inutile et que c'était de l'argent gâché pour rien », rappelle Audric Doche ; « le traitement catalytique sélectif, rajouté dans la procédure sur les vieux diesels, n'aurait pas l'efficacité espérée, et les marques ne voulaient pas non plus avoir à prendre en charge en atelier des véhicules mis à jour par des tiers ».
Malgré tout, poursuit-il sur Caradisiac, « Volkswagen et Daimler, eux, avaient choisi d'adopter ces procédures, en proposant une aide de 3000 euros aux clients souhaitant mettre à jour leur auto ». Mais voilà : « Volkswagen annonce aujourd'hui n'avoir eu "aucune demande" pour ce dispositif ». Il faut dire que ce kit souffrait, entre autres, d'un « problème de durabilité ».
De toute façon, conclut Audric Doche, « les marques préfèrent […] vendre une voiture neuve plutôt qu'un kit de modernisation ». N'oublions pas toutefois qu'il est d'autant plsu facile de changer sa voiture que sa cote est soutenue sur le marché de l'occasion.
« D'emblée, BMW et Volvo s'étaient opposés à cette procédure, estimant qu'elle était inutile et que c'était de l'argent gâché pour rien », rappelle Audric Doche ; « le traitement catalytique sélectif, rajouté dans la procédure sur les vieux diesels, n'aurait pas l'efficacité espérée, et les marques ne voulaient pas non plus avoir à prendre en charge en atelier des véhicules mis à jour par des tiers ».
Malgré tout, poursuit-il sur Caradisiac, « Volkswagen et Daimler, eux, avaient choisi d'adopter ces procédures, en proposant une aide de 3000 euros aux clients souhaitant mettre à jour leur auto ». Mais voilà : « Volkswagen annonce aujourd'hui n'avoir eu "aucune demande" pour ce dispositif ». Il faut dire que ce kit souffrait, entre autres, d'un « problème de durabilité ».
De toute façon, conclut Audric Doche, « les marques préfèrent […] vendre une voiture neuve plutôt qu'un kit de modernisation ». N'oublions pas toutefois qu'il est d'autant plsu facile de changer sa voiture que sa cote est soutenue sur le marché de l'occasion.
« On va passer outre les puristes qui ne jureront que par la mécanique des anciennes ou Jean-Michel Complotiste qui pense que l'obsolescence programmée s'est démocratisée et que Macron est forcément impliqué… Rien ne prouve qu'ils défendent une part de vérité. […] Il y a en réalité deux conséquences fortes qui découlent de l'augmentation de la technologie à bord, et qui touchent les automobilistes directement. »
« Aujourd'hui, impossible ou presque d'entretenir sa voiture "sans dépouiller" cette dernière, sortir son moteur pour changer une pièce avec plus de confort où être en possession d'une valise électronique. Dans un dossier sur les coulisses d'une concession et leurs marges, nous vous disions que l'Atelier est le seul service qui dégage une marge confortable. Il existe une corrélation connue entre la marge dégagée par ces ateliers, et la courbe d'évolution des technologies du marché automobile. Nous ne ferions pas notre travail de journaliste si nous tirions la conclusion que les deux sont liées et que les marques profitent des nouvelles technologies, mais il est indéniable qu'il est de plus en plus difficile d'entretenir sa voiture soi-même (si on n'est pas un professionnel). »
« Bien que le prix moyen d'une voiture depuis 2000 n'a pas autant augmenté qu'on pourrait nous le faire croire, l'arrivée de nouveaux systèmes de sécurité, d'aide à la conduite et de gestion moteur ont conduit à tirer le prix vers le haut. »
« Aujourd'hui, impossible ou presque d'entretenir sa voiture "sans dépouiller" cette dernière, sortir son moteur pour changer une pièce avec plus de confort où être en possession d'une valise électronique. Dans un dossier sur les coulisses d'une concession et leurs marges, nous vous disions que l'Atelier est le seul service qui dégage une marge confortable. Il existe une corrélation connue entre la marge dégagée par ces ateliers, et la courbe d'évolution des technologies du marché automobile. Nous ne ferions pas notre travail de journaliste si nous tirions la conclusion que les deux sont liées et que les marques profitent des nouvelles technologies, mais il est indéniable qu'il est de plus en plus difficile d'entretenir sa voiture soi-même (si on n'est pas un professionnel). »
« Bien que le prix moyen d'une voiture depuis 2000 n'a pas autant augmenté qu'on pourrait nous le faire croire, l'arrivée de nouveaux systèmes de sécurité, d'aide à la conduite et de gestion moteur ont conduit à tirer le prix vers le haut. »
« Ce qui ressemble à un geste de générosité ne l'est pas vraiment en France. En effet, une ordonnance gouvernementale a été prononcée le 25 mars 2020 pour statuer sur cette question. Et les exigences du gouvernement excèdent les dispositions prises par Volkswagen. Toute garantie achevée entre le 12 mars et le 23 juin se voit légalement prolongée jusqu'à la date de 23 août 2020. Mais attention : cela ne concerne que la garantie de conformité légale, qui court sur une période de deux ans, quel que soit le type de produit (voiture mais aussi électroménager, mobilier…). Ce qui est le cas chez Volkswagen. Certains constructeurs sont toutefois plus généreux, et avancent des durées de garantie supérieure à l'exigence légale, de trois ans, cinq ans voire sept ans. […] Dans ce cas, la prolongation de la garantie est au bon vouloir de chaque constructeur. Chez Hyundai et Kia, c'est une prolongation de trois mois qui est prévue (pour les modèles dont le contrat s'achève entre février et mai chez Kia, entre mars et juin chez Hyundai). Mazda et Suzuki ont également annoncé une prolongation de leur garantie, égale à la durée du confinement. »
C'est l'occasion de souligner que « les rappels font partie de la vie trépidante et mouvementée des acteurs de l'industrie automobile ». Même les constructeurs des modèles les plus huppés sont donc concernés. Dans le cas présent, « un coussin anti-bruit et anti-vibration placé sous le réservoir d'essence peut retenir l'humidité et la moisissure, dont l'effet corrosif sur le réservoir pourrait potentiellement entraîner une fuite de carburant ». L'industrie n'est pas toute-puissante ; elle commet régulièrement des erreurs, et cela sans intention malveillante, quoi qu'en disent ses détracteurs convaincus qu'il serait tout à fait possible, sans ça, de concevoir des produits "zéro défaut" qui dureraient toute la vie sans aucun souci.
« Que ce soit pour Volvo comme pour Lotus, les sièges historiques de Göteborg et Hethel sont appelés à devenir une caution pour permettre la production à grande échelle sous ces labels bien connus de modèles de plus en plus conçus et fabriqués en Chine. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
« Nous entendons beaucoup parler du raccourcissement des chaînes de production. Dans l'automobile, je n'y crois pas particulièrement. Parce que les coûts seront toujours le premier vecteur. Le raccourcissement des supply chain ne se fera pas, à moins que le législateur mette en place des formes de barrières douanières et-ou des subventions des industriels pour développer un appareil productif bien plus efficace avec lequel le prix de la main-d'œuvre n'est plus une barrière. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
Gérard Godfroy ? C'est « une philosophie du design, qu'on pourrait résumer à la pureté des lignes », résume Nicolas Laperruque. « On retrouve cette pureté dans l'Alpine V6, la Venturi mais également dans la 205 » – « toutes ces voitures ayant comme dénominateur commun d'avoir vieilli très lentement ». Mais qu'en est-il des designers à l'œuvre sur les voitures contemporaines ? « Ils font tout l'inverse de ce qu'il faut faire pour faire une voiture élégante », déplore Gérard Godfroy ; « c'est torturé, extrêmement chargé, on ajoute des détails inutiles, des appendices dont on se serait bien passés, tout l'inverse de ce que j'aime », regrette-t-il.
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
« Fondée en 2001, la start-up suédoise de vingt personnes a développé une technologie permettant de modifier la composition chimique et la phase physique du matériau pneumatique au cours du processus de pyrolyse, tout en assurant une consommation d'énergie minimale. » ; de quoi « obtenir des produits de haute qualité tels que du noir de carbone régénéré, de l'huile de pyrolyse, de l'acier ou encore du gaz, produits qui peuvent ensuite être réincorporés dans le circuit de production de différents secteurs industriels ».
« Pourquoi les taxis et les voitures de police conservent elles ces rétroviseurs d'ailes ? J'ai posé la question à un Japonais. Et la réponse est pleine de bon sens. Les rétroviseurs posés sur les ailes dépassent moins en largeur que les rétroviseurs classiques, ce qui peut vraiment aider lors des manœuvres sur les routes étroites du Japon ou dans la circulation encombrée. Ces quelques centimètres peuvent tout changer, surtout pour un conducteur amené à aller n'importe où, comme un taxi, ou un policier. Mais il existe également une autre raison pour laquelle les taxis continuent d'utiliser ces rétroviseurs et elle est plus inattendue. En regardant tout le temps devant eux en conduisant, ils offrent à leurs clients une plus grande intimité. En utilisant des rétroviseurs de portière, le conducteur est amené à pencher la tête, ce qui peut être interprété comme une volonté du chauffeur de jeter un œil sur la banquette arrière et porter atteinte à la vie privée du client. La culture Japonaise est décidément unique, parlez en à Carlos, mais magnifiquement attachante. Aujourd'hui, cette petite spécificité renforce le côté exotique des productions Japonaises, et nous on aime ça ! »
« Les primes à la casse […] permettent de dynamiser le marché lorsque la demande est faible. Mais ces programmes de financement sont coûteux et comportent de nombreux défauts puisqu'ils troublent le jeu naturel de l'offre et de la demande. C'est particulièrement le cas avec les primes qui orientent la demande vers des modèles boudés ou peu choyés par les clients pour des questions d'usage pas toujours en phase avec leurs besoins de mobilité. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
Light is right ! La conviction de Colin Chapman sera-t-elle remise en cause par l'électrification des automobiles ? C'est ce que prétend démontrer Manuel Schweizer, étudiant à l'Université technique Hochschule d'Ingolstadt.
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Pour Daimler, cette décision s'inscrit dans le cadre d'une vaste réorganisation de son activité hydrogène. Selon les plans récemment annoncés par le constructeur, celle-ci sera bientôt fusionnée dans une future joint-venture entre Volvo et Daimler qui vise à la commercialisation de systèmes de piles à combustible dans le domaine du transport lourd. Comme Volkswagen avant lui, le groupe allemand se détourne donc de la voiture à hydrogène pour se réorienter vers une offre destinée aux professionnels. »
Les pneumatiques supportent mal l'immobilisation durable d'un véhicule. Pour les préserver, Éric Bergerolle propose d'utiliser des « cales en matière synthétique rigide ou souple à glisser sous chaque roue » – un substitut moderne aux sacs de sable. « A défaut », poursuit-il, « une sage précaution consiste à pousser la voiture pour imprimer un demi-tour aux roues deux fois par mois ». Cela étant, « il suffit généralement de surgonfler les pneumatiques, jusqu'à la pression maximale autorisée, telle qu'inscrite sur le flanc ». À condition de disposer d'un gonfleur, « car il est inconcevable de songer à rallier son domicile depuis la station-service en roulant sur quatre pneus gonflés à 4,5 bars : à cette pression, la tenue de route et la tenue de cap sont très affectés ».
Le protocole choisi biaise […] les résultats. Transport & Environment a choisi d'exprimer les émissions de CO2 du puits à la roue, en grammes par kilomètre (g/km). C'est certes immédiatement lisible mais les durées de vie choisies pour les modèles semblent exagérées : 170 000 km pour une citadine, 225 000 km pour une compacte, 280 000 km pour une berline familiale et 335 000 km pour une grande berline routière. […] En tablant sur un kilométrage si élevé, Transport & Environment réduit, sur la durée de vie totale de la voiture, la proportion de CO2 émise lors de la production, qui est le point le plus sensible sur une voiture électrique. C'est donc un moyen statistique d'avantager cette dernière, pour réduire son bilan au kilomètre. »
« Également, Transport & Environment mise sur le fait que, dans le futur, les sources d'approvisionnement de l'électricité seront de plus en plus décarbonées. Et d'inclure cette prévision dans ses statistiques : étant donné la durée de vie prévue par l'association, une voiture électrique vendue aujourd'hui fonctionnerait donc encore en 2030, mais en émettant moins de CO2 puisque l'énergie proviendrait en plus grande partie de sources renouvelables. Or, ces plans de transition énergétique reposent encore sur de grandes incertitudes et limitent clairement la précision des conclusions. »
« L'association se félicite de voir que, en deux ans, la production des batteries est devenue beaucoup plus propre, avec des émissions de CO2 diminuées de moitié, pour chaque kWh. Mais, dans le même temps, le rapport oublie de préciser que la taille moyenne des batteries a largement augmenté, pour faire face à la demande de la clientèle, de toujours plus d'autonomie. Également, l'hypothèse est faite que la taille des batteries n'augmentera pas d'ici 2030… Ce qui semble fort peu probable et avantage, là encore le bilan de la voiture électrique. »
« Mais attention à ne pas se focaliser que sur le CO2. Car une voiture émet d'autres polluants. Et, dans le cas de la fabrication des, c'est bien l'extraction des minerais qui semble la plus problématique, même si elle est concentrée dans des régions restreintes. »
« Également, Transport & Environment mise sur le fait que, dans le futur, les sources d'approvisionnement de l'électricité seront de plus en plus décarbonées. Et d'inclure cette prévision dans ses statistiques : étant donné la durée de vie prévue par l'association, une voiture électrique vendue aujourd'hui fonctionnerait donc encore en 2030, mais en émettant moins de CO2 puisque l'énergie proviendrait en plus grande partie de sources renouvelables. Or, ces plans de transition énergétique reposent encore sur de grandes incertitudes et limitent clairement la précision des conclusions. »
« L'association se félicite de voir que, en deux ans, la production des batteries est devenue beaucoup plus propre, avec des émissions de CO2 diminuées de moitié, pour chaque kWh. Mais, dans le même temps, le rapport oublie de préciser que la taille moyenne des batteries a largement augmenté, pour faire face à la demande de la clientèle, de toujours plus d'autonomie. Également, l'hypothèse est faite que la taille des batteries n'augmentera pas d'ici 2030… Ce qui semble fort peu probable et avantage, là encore le bilan de la voiture électrique. »
« Mais attention à ne pas se focaliser que sur le CO2. Car une voiture émet d'autres polluants. Et, dans le cas de la fabrication des, c'est bien l'extraction des minerais qui semble la plus problématique, même si elle est concentrée dans des régions restreintes. »
Extrait d'un entretien avec Patrick Marinoff, directeur général d'Alpine :
« Nous pouvons prendre une plate-forme qui existe, si cela a un sens pour nous. Reprendre la plateforme Infiniti est faisable, mais la marque est centrée sur le marché américain, avec des modèles plus grands, plus lourds. Nous pouvons aussi reprendre la base existante et la faire progresser. Elle est déjà bien née. Il n'est pas rare pour une sportive d'avoir une plate-forme au cycle de vie plus long que celui d'une plateforme standard. Par ailleurs, nous avons également l'énergie et le potentiel pour développer quelque chose qui nous est spécifique. »
Et pourquoi pas un petit modèle sur la base de la Twingo, qui présente l'avantage décisif d'être une propulsion ?
« Nous pouvons prendre une plate-forme qui existe, si cela a un sens pour nous. Reprendre la plateforme Infiniti est faisable, mais la marque est centrée sur le marché américain, avec des modèles plus grands, plus lourds. Nous pouvons aussi reprendre la base existante et la faire progresser. Elle est déjà bien née. Il n'est pas rare pour une sportive d'avoir une plate-forme au cycle de vie plus long que celui d'une plateforme standard. Par ailleurs, nous avons également l'énergie et le potentiel pour développer quelque chose qui nous est spécifique. »
Et pourquoi pas un petit modèle sur la base de la Twingo, qui présente l'avantage décisif d'être une propulsion ?
« En plus d'être le résultat d'un modèle vertueux car issu de la valorisation des déchets organiques agricoles, le bio gaz naturel pour véhicule (ou bio-GNV) réduit drastiquement les émissions pour des performances routières équivalentes. Jusqu'à 90 % de CO2 en moins du puits à la roue, 98 % de particules fines et 85% de NOx en moins par rapport au diesel, d'après un étude de la Deutsche Energie Agentur (DENA) de 2007. Des chiffres corroborés par une étude du Cenex (Organisation en charge de la promotion des véhicules bas carbone) menée en 2019 au Royaume-Uni. Le bio-GNV semble ainsi démontrer sa capacité à décarboner massivement le transport routier. Et se pose en alternative crédible et fiable face au diesel, mais aussi face au tout électrique pas si green qu'on le pense si l'intégralité du cycle de vie d'un véhicule est prise en compte. »
« L'attaquant des Bleus s'est rendu à l'entraînement du Bayern Munich en McLaren, alors qu'Audi sponsorise le club. […] Le footballeur, qui risque donc une amende d'un montant de 50 000 euros de la part de son club, a fait son mea culpa […] assurant qu'il ne pouvait conduire sa voiture habituelle en raison d'un rétroviseur abîmé. […] Pour rappel, le constructeur allemand détient 8,33 % du capital du Bayern. »
Était-il le chantre d'un "capitalisme de connivence" ? En tout cas, Bernard Jullien en brosse un portrait plutôt élogieux… qui ne devrait pas déplaire aux souverainistes, aux côtés desquels il récusa d'ailleurs le traité de Maastricht.
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
Et cela, avant de passer au recyclage. Renault et d'autres avaient déjà pris des initiatives en la matière. Le constructeur japonais leur emboîte donc le pas.
C'est la conviction de Jean-Philippe Thery , certes peu argumentée dans ce billet, mais que nous partageons.
« Je me demande si une fois passée, la crise que nous vivons actuellement ne nous fera pas l'effet d'un crash-test, ou de l'accident à côté duquel il nous arrive de passer en voiture. Dans les instants qui suivent, par effet (certains diront biais) de proximité, on s'identifie. Le type en plastoc dans l'auto volontairement jetée sur un mur, ou celui de chair et d'os qu'on a peut-être aperçu subrepticement dans la carcasse accidentée, ç'aurait pu être moi. On ralentit, on fait preuve d'une prudence excessive. Et très vite, on oublie, pour reprendre ses vieilles habitudes (pas forcément si mauvaises d'ailleurs). Bref, je ne suis pas certain que le monde de demain sera fondamentalement différent de celui qui nous attendait avant que la minuscule particule poilue ne vienne contrarier nos projets.
« La période est également propice à l'anticipation de décisions probablement déjà acquises. Ainsi l'annonce de Renault cédant ses parts de la Drac, sa coentreprise chinoise à Dongfeng Motor Corporation pour se concentrer sur le véhicule utilitaire et électrique sur le premier marché du monde provoque-t-elle probablement moins de remous que s'il s'était produite dans un contexte "normal". Dans un autre domaine, que Lufthansa cesse l'activité de sa filiale low-cost German Wings et mette à la retraite une partie non négligeable de sa flotte était sans doute inéluctable. Mais le calendrier de la décision aurait vraisemblablement été différent sans le petit coup de main biologique. Par ailleurs, et de façon plus générale, il n'est pas impossible que la robotisation d'un certain nombre de tâches s'accélère, principalement celles qui permettent d'éviter le contact. »
« Je me demande si une fois passée, la crise que nous vivons actuellement ne nous fera pas l'effet d'un crash-test, ou de l'accident à côté duquel il nous arrive de passer en voiture. Dans les instants qui suivent, par effet (certains diront biais) de proximité, on s'identifie. Le type en plastoc dans l'auto volontairement jetée sur un mur, ou celui de chair et d'os qu'on a peut-être aperçu subrepticement dans la carcasse accidentée, ç'aurait pu être moi. On ralentit, on fait preuve d'une prudence excessive. Et très vite, on oublie, pour reprendre ses vieilles habitudes (pas forcément si mauvaises d'ailleurs). Bref, je ne suis pas certain que le monde de demain sera fondamentalement différent de celui qui nous attendait avant que la minuscule particule poilue ne vienne contrarier nos projets.
« La période est également propice à l'anticipation de décisions probablement déjà acquises. Ainsi l'annonce de Renault cédant ses parts de la Drac, sa coentreprise chinoise à Dongfeng Motor Corporation pour se concentrer sur le véhicule utilitaire et électrique sur le premier marché du monde provoque-t-elle probablement moins de remous que s'il s'était produite dans un contexte "normal". Dans un autre domaine, que Lufthansa cesse l'activité de sa filiale low-cost German Wings et mette à la retraite une partie non négligeable de sa flotte était sans doute inéluctable. Mais le calendrier de la décision aurait vraisemblablement été différent sans le petit coup de main biologique. Par ailleurs, et de façon plus générale, il n'est pas impossible que la robotisation d'un certain nombre de tâches s'accélère, principalement celles qui permettent d'éviter le contact. »
Extrait d'un article publié en 2004 : « Le moteur bi-rotor de son dernier prototype RX-8 Hydrogen Rotary Engine (RE) […] peut fonctionner soit avec du supercarburant, soit avec... de l'hydrogène liquide ! Brûler un mélange d'air et d'hydrogène dans un moteur initialement conçu pour fonctionner à l'essence commande toutefois quelques aménagements. C'est là que Mazda se distingue de BMW, grâce aux vertus de l'architecture de son moteur rotatif RENESIS fondamentalement mieux adapté à ce type de carburant. […] La première contrainte consiste […] à liquéfier sous pression l'hydrogène, afin d'en réduire un peu le volume. D'où l'obligation de concevoir un réservoir capable de résister aux fortes pressions de l'hydrogène porté à 35 MPa (350 bars), et d'encaisser les chocs en cas d'accident. […] C'est une centrale électronique qui décide de l'opportunité de basculer du mode essence au mode H2 selon le caractère de la conduite (de calme à rageur) et la phase d'utilisation (démarrage, vitesse stabilisée, plat ou pente, etc.). En sachant que le bi-rotor de 1 308 cm3 (deux fois 654 cm3) ne fournit que 110 chevaux en mode hydrogène, contre 210 chevaux en mode essence classique. Pour compenser ce rendement inférieur, Mazda met en avant les atouts de l'architecture du moteur rotatif Wankel, fondamentalement mieux adaptée que celle du cycle Otto aux contraintes générées par la combustion de l'hydrogène. […] Le passage d'une source d'énergie à l'autre est totalement transparent pour le conducteur du RX-8 Hydrogen RE. »
« L'essor de ce marché noir est directement lié à la nouvelle réglementation F-Gas II, qui introduit un mécanisme de réduction progressive de la consommation de HFC via la mise en place de quotas alloués aux producteurs et importateurs. Objectif : inciter les professionnels à se tourner vers des gaz de substitution plus propres, les HFO. Seul hic, pour l'automobile, aucune alternative n'est disponible pour entretenir le parc roulant… » Résultat : « ces produits présentent un vrai danger pour la sécurité des utilisateurs car ces gaz ne sont pas contrôlés et leur qualité n'est pas assurée », prévient Mélanie Jourdain, qui représente le Comité technique européen sur le fluorocarbone (EFCTC). C'est malin.
Jean-Philippe Thery n'est pas convaincu : « Les promoteurs du retrofit vous expliqueront que l'opération permet de rouler en voiture électrique pour un moindre coût, puisqu'elle ne vous coûtera "que" 5 000 euros. […] Combien de kilomètres faudra-t-il accomplir pour amortir l'investissement ? […] 77 000 kilomètres. […] C'est vrai qu'en se dépêchant pour accomplir les 77 000 kilomètres lui permettant enfin de justifier son achat, l'heureux propriétaire de l'engin aura économisé l'équivalent de quatre vols aller-retour en classe économique entre Paris et Rio de Janeiro, lesquels lui coûteraient – ça tombe bien – environ 5 000 euros. Par égard pour l'effort louable qu'il fournit, on évitera peut-être d'informer notre courageux militant qu'il faudrait environ 268 000 voitures rétrofitées comme la sienne pour compenser les émissions de CO2 de l'intégralité des vols entre les deux villes sur un an. […] Tout ça bien sûr, sans tenir compte des 268 000 mécaniques en état de marche qu'il conviendrait de recycler ou détruire, ni de la logistique pour les transporter… […] Le tarif de 5 .000 euros s'entend "aide de l'État déduite", sans que l'on comprenne très bien le montant de cette dernière, entre 3 000 et 5 000 euros. Quoiqu'il en soit, notre contribution financière est une fois de plus aimablement sollicité pour financer le rétrofit. […] Je réitère donc que, plutôt que de distribuer des chèques aux acquéreurs de véhicules électriques – qu'ils soient d'usine ou rétrofités – l'État et les collectivités locales devraient en équiper les flottes dont l'usage s'y prête particulièrement, lorsque ceux-ci effectuent des trajets récurrents. En rappelant que le développement durable passe aussi par le tri sélectif, y compris des bonnes et des mauvaises idées. »
« Jens Ludmann, le chef d'exploitation de McLaren, a confirmé à Autocar que la marque était aux prémices du développement des véhicules. Le responsable de la marque de Woking explique que "les technologies autour des carburants synthétiques sont en développement", pointant du doigt le fait que ces carburants seraient une alternative viable à l'électrique dans le cas où la production des batteries était incluse dans le calcul du CO2 global des autos électriques. » Bien !
Ses concepteurs la situent « à mi-chemin entre une Aston Martin Valkyrie et une Pagani Huayra ». Cela promet. Comme l'explique Nicolas Meunier, « le nom de l'auto donne un indice quant à l'impulsion que veulent lui donner ses concepteurs : 1789, soit l'année de la Révolution française » ; « Vision Automobiles entend bousculer la catégorie des hypercars, en misant sur l'innovation ». On aurait préféré 987. D'autant qu'ici, il n'est pas question de faire table rase. Il s'agit plutôt de tradition critique… C'est précisément ce qui nous intéresse dans ce projet : « L'innovation passe d'abord par la motorisation. […] Hybride, avec une machine électrique qui agit en tant que boost, mais aussi et surtout par un moteur thermique qui carbure au biométhane. "Nous voulons montrer qu'il existe autre chose que le tout-électrique. Le biométhane est facile à produire, il y a un vrai impact positif", reprend Thomas Castex. »
« Nous viendrons aux carburants synthétiques », annonce Matthias Rabe, patron du développement technique de Volkswagen. « Si vous regardez l'aviation », souligne-t-il, « il y a une forte demande pour ce type de carburants puisque les avions ne peuvent pas passer à l'électrique, ce qui ne permettrait plus de traverser l'Atlantique ». « Nous prenons la réduction du CO2 très au sérieux », poursuit-il, « mais cela ne signifie pas la mort du moteur à combustion ». Dont acte ! Mais citer l'hydrogène, comme le fait Caradisiac, pour illustrer ces perspectives, n'est pas opportun, celui-ci étant généralement utilisé pour alimenter un moteur électrique (sauf rare exception comme feu le V12 BMW).
« Toyota est une entreprise particulièrement résiliente. Cette résilience repose sur deux fondements : l'autonomie financière et une culture de l'amélioration permanente jusqu'aux plus bas échelons. […] Toyota s'obstine à conserver des liquidités en propre. […] Cette autonomie financière permet à l'entreprise de résister aux pressions extérieures et lui donne le temps d'analyser vraiment la situation afin d'appliquer ses propres solutions. Celles-ci sont lentes et peu visibles puisqu'il n'y a pas de destitution ou de grand plan social mais elles sont inexorables et surtout très efficaces. […] Des dizaines de cercle de qualité […] ont traqué le Muda (gaspillage, même minime). Une équipe du Kentucky a inventé une machine capable de démonter les transrouleurs (ils étaient jusque-là remplacés à chaque changement de modèle) et d'en recycler les éléments. Dans cette même usine du Kentucky, deux millions de dollars ont pu être économisés en 2009 dans une seule des deux chaînes d'assemblage. […] L'immobilisation a été […] transformée en opportunité. […] Cet investissement humain a donné des résultats remarquables lorsque les chaînes ont été réactivées. […] D'une manière générale le taux de défauts dans l'ensemble des usines américaines de Toyota a diminué dans des proportions considérables. Elles ont également appris, en deux ans seulement, à être rentables à partir de 70 % d'emploi des capacités de production (contre 80 % auparavant et contre 85-90 % chez les concurrents). »
Un arrêté vient d'être publié à cet effet au Journal officiel. « Il définit les conditions de transformation des véhicules en service conçus à l'origine pour fonctionner avec une motorisation thermique, en véhicules à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible. Tous les véhicules thermiques de plus de cinq ans sont concernés (voitures, véhicules utilitaires, camions, bus et cars), ainsi que les deux et trois roues motorisés de plus de trois ans, et pourront faire l'objet d'une transformation électrique. » Arnaud Pigounides et Gérard Feldzer, coprésidents de l'association Acteurs de l'industrie du rétrofit électrique (Aire), vantent « une solution vertueuse de recyclage pour éviter de mettre au garage ou au rebut les véhicules thermiques soumis aux nombreux malus, restrictions de circulation, hausse des prix des carburants... ».
Au programme : Speed Racer, « le premier dessin animé nippon se focalisant sur la course automobile à rencontrer un succès considérable en dehors de l'Archipel » ; Goddamn, « un anime se focalisant exclusivement sur l'univers du rallye », mettant en scène notamment des Peugeot 205 T16 ; Grand Prix, qui nous rappelle des souvenirs ; Wangan Midnight, dont le héros pilote une Nissan 280Z ; Capeta, « l'anime qui ravira les mordus de karting », et enfin, bien sûr, Initial D, dont la dernière saison est, paraît-il, la meilleure. Moteur !
« En général, il n'y a pas d'arrestation pour ce genre de situation, et en particulier, pas de Japonais. Aucun responsable de la catastrophe de Fukushima n'a fait un seul jour de prison. Alors que les faits sont plus graves que la non-déclaration de sommes que l'on n'a pas touchées. Saikawa non plus, alors même qu'il a admis avoir trop perçu… […] On ne peut pas comprendre cette affaire, si l'on ne saisit pas l'importance de la fibre nationaliste au Japon. Cette affaire est dans une large mesure marquée par le patriotisme économique et c'est une lutte d'émancipation. Et dans ces moments, tout est permis ! »
Outre-Manche, les routes sont plus sûres que chez nous. Reste à savoir pourquoi. Selon Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, « le réseau routier britannique est en mauvais état, contrairement au nôtre, les conducteurs britanniques ne peuvent donc pas aller vite », ceci étant censé expliquer cela. Mais le trop bon état des routes n'est pas la seule cause des accidents, car le sexisme a lui aussi sa part de responsabilité : « aux Pays-Bas par exemple, qui est une société où la division des rôles sociaux hommes-femmes est faible, les résultats sont meilleurs en matière de sécurité routière », comme l'explique Sandrine Gaymard. Sans commentaire.
La transformation d'une voiture thermique en véhicule électrique devrait devenir légale au début de l'année prochaine. De quoi épargner la casse à des automobiles bannies des villes ?
Avec leur prolifération, « il y a quand même un vrai problème d'usure prématurée des véhicules », dénonce Miss 280 ch ; « même en passant les ralentisseurs en dessous des 30 km/h, l'impact généré par le choc n'est pas neutre » : « suspensions, rotules, pneumatiques, carters et échappements en voient de toutes les couleurs » ! Par ailleurs, peut-être cela contribue-t-il au succès des SUV, des véhicules qui consomment davantage que les berlines équivalentes.
« Emprunter le bus ou le train, c'est le meilleur moyen de ne pas faire de photo. Impossible de s'arrêter, de revenir sur ses pas, de poser son regard, d'attendre… La voiture offre la possibilité du détour, de la maîtrise du trajet. Elle donne le choix. »
« La marque suédoise prévoyait d'importer certains de ses modèles aux États-Unis depuis la Chine. […] Mais Donald Trump en a décidé autrement en appliquant une taxe douanière de 25 % sur les importations auto chinoises. Volvo a donc dû changer de fusil d'épaule : le XC60 produit en Chine ira finalement en Europe, et ce seront les XC60 produits en Suède qui seront exportés vers les USA. La conséquence directe est donc que tous les XC60 neufs qui seront livrés en Europe viendront de Chengdu. »
« On est |…] en train de saper la santé de la filière industrielle pour un bénéfice écologique et/ou sanitaire dont on n'est tout sauf certain », dénonce Bernard Jullien. « Accessoirement », poursuit-il, « le mouvement fait planer sur Renault et PSA le spectre des pénalités européennes et pourrait les contraindre […] à renoncer à leurs velléités de monter en gamme qui, quand elles sont couronnées de succès comme c'est le cas pour PSA, tendent à les éloigner de leurs objectifs CO2 ». Une nouvelle étude commandée par le Gouvernement, pou quoi faire ? « S'il s'agit de montrer que les véhicules diesel Euro 6d Temp ne sont pas "plus polluants" que les véhicules essence Crit'Air 1, l'étude ne pourra pas trancher car faute d'arrêter la liste des critères de comparaison et d'en définir la pondération, la réponse est indéterminable. » Autrement dit : « Ce n'est pas la science qui permettra de sortir de cette impasse mais la politique. »
Le saviez-vous ? « À la différence de l'Europe où chaque modèle doit être validé, les homologations de véhicules aux États-Unis sont déclaratives. Elles peuvent faire l'objet de contrôles mais dépendent avant tout du respect d'un cahier des charges. »
« Côté montage, simple comme bonjour ! "Le moteur transversal est suspendu à un berceau grâce à seulement deux points d’attache, explique Aymeric Libeau, le PDG de l’entreprise. Nous le retirons, puis le remplaçons par un moteur de 96 V et le contrôleur. Les batteries se situent au niveau du réservoir." Même la boîte de vitesses est conservée ! » L'affaire serait conclue en quatre heures seulement !
La durée de vie des batteries dépend des conditions dans lesquelles elles sont chargées. Aussi Bosch propose-t-il d’optimiser le processus… via une connexion généralisée à des serveurs distants. Aucune solution locale n'est-elle donc envisageable ?
C'est un mauvais calcul, plaide Nicolas Meunier. En effet, « en se basant sur l'estimation de Transport & Environment de cinq tonnes de CO2 pour la production d'une voiture, il faudrait parcourir environ 250 000 kilomètres pour effacer les émissions liées à la production d'une voiture qui rejetterait 20 g / km de moins de CO2 que celle qu'elle remplace ». Dans ces conditions, « les interdictions de circulations faites aux véhicules jugés plus polluants apparaissent contre-productives ». En résumé, « prendre soin de sa voiture, l'utiliser seulement quand c'est nécessaire et l'entretenir soigneusement, voilà sans doute une manière de rouler plus écologique que changer de voiture très régulièrement, comme l'encourage le gouvernement ou la multiplication des offres de leasing chez les constructeurs ».
Le 80 km/h ? Selon Philippe Grosvalet, président du conseil départemental de la Loire-Atlantique, c'est « la réponse aux difficultés financières que connaissent nos concitoyens, notamment celles et ceux dépendant au quotidien de l’usage de la voiture ». Les derniers socialistes se distinguent manifestement par la considération qu'ils témoignent à l'égard des Gilets jaunes.
« Qu'est-ce qui caractérise la voiture d'aujourd'hui ? » La réponse de Jean Moindrot, fondateur avec son père de Générale Automobile, la concession Citroën de Bourges : « Les progrès qui ont été faits en terme de fiabilité et de sécurité. On fait des milliers de kilomètres sans soulever le capot, on parle, pour certains camions, de capacité de millions de kilomètres. Je dis bien millions de kilomètres. Et la concurrence est telle qu'il n'y a pas d'obsolescence programmée, ce serait mortel pour les marques. Il y a une telle concurrence que le réflexe durable qualité est essentiel aux yeux des acheteurs. Les règles de perception de la qualité varient tous les deux ans. Les constructeurs n'ont donc d'autre choix que de mondialiser leur production. »
Sur la nouvelle Renault Clio, « le seuil de chargement s'est vu rehaussé, dans un souci de préserver le hayon des petits chocs : jusqu'à une certaine vitesse, c'est le bouclier en plastique qui encaisse ». Un mal pour un bien ?
« Tant que la demande pour ces véhicules ne sera pas en ligne avec les exigences réglementaires, nous utiliserons ces crédits », a déclaré Eric Manley, porte-parole de FCA. Cela renvoie à l'aberration de ces dispositions qui imposent des quotas de ventes aux constructeurs indépendamment des attentes des clients.
« Actuellement, 36 % des foyers parisiens sont motorisés (contre 46 % en 1990) avec des disparités fortes selon les quartiers. Les arrondissements centraux et l'est parisien descendent en dessous de 25 % tandis que les quartiers aisés des 7e et 8e arrondissements sont à 45 %, le 16e à 55 %. Entre 1999 et 2015, le nombre de véhicules a baissé de 17 % et le phénomène s'accélère. La motorisation des ménages a diminué de 9 % depuis 2010. […] en 2025, entre 37 000 et 95 000 autres voitures auront disparu des rues de Paris. On comptera alors 0,32 véhicule par Parisien, loin cependant des records mondiaux actuels de New York (0,25 voiture par habitant) et Hong Kong (0,06). »
Le Gouvernement devrait avoir les mains libres pour encadrer le développement des véhicules autonomes. Élisabeth Borne, ministre des Transports, « a justifié le recours aux ordonnances par la nécessité d'une coordination européenne en la matière, indiquant que la France plaidait pour faire évoluer les conventions internationales ». L'argument est certes recevable, mais il était intéressant de le relever.
Mazda est un constructeur tout à fait remarquable… auquel il arrive toutefois de commettre des impairs : « L'horripilant frein de parking automatique ne se déconnecte pas... sauf si on a bouclé sa ceinture. Manœuvrer ficelé dans un parking souterrain devient vitre agaçant. Dans le concours Lépine de la toute dernière mesure dictatoriale au nom du sécuritairement correct, Mazda se distingue. Pestons aussi contre le freinage d'urgence, trop sensible ! Nous avons même risqué un accident. La voiture a pilé toute seule, alors que nous étions quand même assez loin du véhicule précédent. Il n'y avait aucun vrai danger. La camionnette qui suivait a failli nous emboutir. […] Autre petit détail : ne vous fiez surtout pas au lecteur de panneaux de vitesses, totalement fantaisiste ! Vous pourriez y perdre votre permis. »
En tout cas, pas sur le marché automobile : « Le ratio des ventes de véhicules d'occasion / neufs est de 2,2 pour 1 en France par exemple. […] Or même s'il se développe rapidement, le marché chinois de l'occasion est beaucoup moins important (le ratio d'occasion / neuf est de 0,5 pour 1) et n'est pas près d'atteindre le même ratio que dans les marchés occidentaux. Une des raisons étant culturelle : l'Asie ne favorise pas particulièrement l'achat d'objets ayant déjà servi. »
L'analyse de Bernard Jullien, comme toujours très éclairante. « Cela paraissait être la lettre de mission de Exor à Marchionne : habiller la mariée en scindant les activités […], en désinvestissant tous les "dossiers difficiles" et en désendettant FCA pour permettre aux Agnelli de "réaliser leur actif" au mieux. […] Exor tente aujourd'hui un coup : changer de stratégie en cours de route en feignant d'offrir à un constructeur authentique des actifs et des "complémentarités" qui permettraient de changer de dimension. La vérité est que, mis à part RAM et Jeep, FCA n'a que de grands malades dans sa besace. […] Tout est à reprendre et à redresser chez FCA et, pour y parvenir, il faudrait à l'hypothétique ensemble une gouvernance solide et claire qui permette à la partie la plus solide de dominer l'ensemble. Le modèle de la fusion entre égaux ne permettrait pas cela et risquerait non seulement de ne pas permettre de guérir les malades mais encore de contaminer Renault et l'Alliance. »
C'est e qu'annonce un analyste cité par Les Échos. « Listant les échecs de fusions dans l'automobile (comme Daimler-Chrysler, BMW-Rover, etc.) », Max Warburton « estime que l'idée d'une fusion est "boiteuse" ». Selon lui, ce projet « ignore les sensibilités nationales et les questions humaines » ; « en réalité », poursuit-il, « la société créée serait excessivement complexe à gérer et exploserait en factions régionales et nationales ».
Tandis qu'il finalise le développement d'une nouvelle Corvette, Chevrolet prévoit apparemment de complique la vie à tous les amateurs de préparation moteur. L'idée serait de rendre la voiture inutilisable à la moindre tentative de bidouillage. Cela fait écho aux obstacles déjà dénoncés dans l'électronique grand public par les militants du "droit à la réparation".
Gruau aménage des véhicules pour les transformer selon les besoins de ses clients. L'entreprise se porte bien mais il y a des freins à son internationalisation. Comme l'explique son président, Patrick Gruau : « Les coûts logistiques élevés rendent difficiles les exportations. Et chaque pays a ses spécificités : vous ne vendrez pas un véhicule funéraire basé sur un utilitaire au Royaume-Uni alors que c’est la majorité du marché en France. De même, les bennes en Italie et en Allemagne doivent pouvoir se déverser sur le côté, alors que le marché en France pour ces tri-bennes est d’à peine 250 unités par an. »