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Même Canon, leader mondial du matériel photo, y a désormais recours. Il s'agissait certes de lancer un produit aux allures de gadget. Mais peut-être cette initiative sera-t-elle suivie par d'autres ?
« Les chercheurs ont réussi à mettre au point un polymère ayant la capacité de séparer l'or du reste d'une carte électronique lors d'un passage dans un bain d'acide spécifique. À la sortie de ce bain, l'or est de nouveau prêt à être utilisé sans avoir de trace de son usage précédent.[…] Une opération bien plus rentable que l'extraction de l'or dans les mines et qui, de plus, permet de créer de nouveaux appareils en recyclant l'or des anciens. »
Les ordinateurs portables vendus par Apple ont la réputation d'être de bonne facture. Mais sans doute leur finesse et leur légèreté présentent-elles quelque revers. C'est ce que l'on croit comprendre en découvrant l'avertissement lancé par la marque à la Pomme :
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
« Cette décision serait motivée par la volonté de conserver les mêmes tarifs d'une génération à l'autre, malgré des coûts de production plus élevés (en raison des composants liés à la 5G). […] Si Apple supprime le chargeur et en fait une option payante […], alors la firme de Cupertino risque encore une fois d'être pointée du doigt. Surtout quand on voit le prix des accessoires. […] Mais il y a une logique d'usage qui a du sens. […] Supprimer le chargeur permet de ne plus avoir à les accumuler. […] La donnée économique sous-entend aussi un bénéfice écologique : les mensurations du packaging seraient réduites, ce qui coûterait moins cher (pour la production et la logistique) et aurait un impact positif sur l'environnement. Sans parler de la production moindre d'un accessoire que la plupart des gens possèdent déjà. »
« Les Airpods et Airpods Pro vont bénéficier d'une fonctionnalité qui optimisera la recharge pour lutter contre le vieillissement de la batterie », annonce Numerama : « concrètement, les Airpods et Airpods Pro se rechargeront de manière plus intelligente » ; « en fonction des habitudes d'usage, ils ne feront le plein que jusque 80 % et maintiendront ce niveau de charge longtemps pour éviter que la batterie ne soit à 100 % pendant une durée prolongée ». Une fonctionnalité déjà vue sur les ordinateurs et les smartphone de la marque. De quoi offrir un sursis à des écouteurs condamnés une fois leur batterie arrivée elle-même en fin de vie, faute de pouvoir la remplacer.
« Les clients d'Intel pourront demander à ce dernier de leur ajouter de la mémoire vive directement par dessus ce processeur, dans son usine. […] Le résultat est une puce qui intégrera de 4 à 8 Go de mémoire vive directement au dessus de son processeur et une épaisseur qui passe à 1,5 mm pour la puce entière. Encore une manière de gagner en compacité avec, bien sûr, comme désavantage l'impossibilité de faire évoluer le montant de la mémoire vive après l'achat… Même si sur le type de machines visées, il est très rare de voir un composant vraiment accessible pour le client final. À noter que le constructeur pourra très bien choisir d'intégrer la mémoire vive de manière classique avec des slots SO-DIMM si il le désire. »
Le Luxman D-10X n'est pas un lecteur CD ordinaire. Il se distingue par sa « conception jusqu'au-boutiste » selon le titre choisi par On-Topaudio pour annoncer sa commercialisation. « Le point le plus fascinant reste sa structure tout en petits modules », est-il rapporté dans cet article : « ainsi les différents étages et circuits dédiés sont-ils séparés par des parois en aluminium, cela sur deux niveaux eux aussi dissociés par une paroi » ; « il y a fort à parier que le Luxman D-10X présente alors une grande réparabilité ». Mais cela a un prix : 17 000 euros.
« Les produits Wemo Netcam seront arrêtés le 30 Juin 2020, car la plate-forme de service vidéo que nous utilisons pour prendre en charge ces produits est en cours de fermeture », annonce Belkin. « Si vous utilisez votre Wemo Netcam comme détecteur de mouvement pour votre gamme de produits Wemo », précise-t-il, « elle ne fournira plus cette fonctionnalité et sera supprimée en option de votre application Wemo ». « La Wemo Netcam [...] ne peut pas s'interfacer avec des applications logicielles tierces », prévient le fabricant ; tout le problème est là ! « Nous proposerons donc le remboursement des caméras Wemo Netcams qui sont sous garantie », précise-t-il. Preuve, selon lui, que « la marque Wemo se distingue […] par une expérience client exceptionnelle ». Pas très convaincant !
« Une page se tourne pour Olympus, grand nom de la photographie: le groupe japonais a annoncé mercredi un accord préliminaire avec un fonds d'investissement nippon pour lui céder son activité d'appareils photo, déficitaire et devenue marginale pour le groupe. […] Société centenaire qui a d'abord démarré en tant que fabricant de microscopes et thermomètres, Olympus avait sorti son premier appareil photographique en 1936. Cela deviendra par la suite le segment phare du groupe pendant des décennies. […] Ce segment ne représente plus que 5 % du total des ventes annuelles d'Olympus, qui est surtout présent dans les endoscopes et autres équipements médicaux. »
« Selon ses concepteurs, cela fait de lui "un des rares smartphones sortis en 2015 à toujours bénéficier d’une assistance logicielle continue". »
« Cela veut dire que, non seulement les machines pourront être achetées sans licence de Windows et leur coût additionnel, mais aussi et surtout que Lenovo va assumer un support complet et certifié pour Ubuntu comme pour Red Hat. Cela se traduira sûrement par un choix de composants adaptés pour une compatibilité Linux maximale dès la conception de l'engin. Une très bonne nouvelle qui assurera aux acquéreurs la possibilité de basculer d'une licence Windows à un système libre dans le temps en cas de fin de support par exemple. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
Les nouveaux PC portables Thinkpad P15 et P17, proposés par Lenovo, bénéficient d'une conception plus modulaire que leurs prédécesseurs. Concrètement, leur GPU ne sera pas soudé à la carte-mère. Reste à savoir si, dans la pratique, cela les rendra vraiment évolutifs.
« Le marché est saturé de smartphones entre 5,5 et 6,5 pouces malgré des appels très clairs du public cherchant des engins de plus petite diagonale. Qui dans les grands constructeurs est à l'écoute de ces demandes ? Personne. Tout le monde se bat pour le même bout de gros gâteau, la plus grosse part, et délaisse les éventuels autres marchés qui, pourtant, se portent bien. »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
« L'obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. […] Des solutions existent déjà pour permettre du stockage sur le très long terme. Les disques Milleniata (M-DISC) existent depuis 2009. Ces disques optiques permettent de conserver des données sur de très longues durées (au moins cent ans et jusqu'à mille ans selon les concepteurs) en raison de l'utilisation d'un matériau spécifique pour créer la couche de stockage des données. La solidité de ces disques a été testée avec succès par le Ministère américain de la Défense. Ces supports nécessitent de posséder un graveur spécifique, mais peuvent être lus sur un simple lecteur DVD. L'accès aux données reste soumis à l'existence de tels lecteurs sur le long terme. » Ainsi qu'à la capacité de décrypter, le moment venu, le format de fichier utilisé !
D'un côté, on nous explique, avec une orthographe négligée, que « les produits d'informatiques font partis des appareils étant les plus soumis à l'obsolescence programmée » et que « beaucoup de fabricants conçoivent leurs appareils de sorte que la durée de vie ou l'expérience utilisateur se trouve impactée peu de temps après la fin de garantie ». Mais de l'autre, on nous dit que « peu de personnes entretiennent leur ordinateur, tablette ou smartphone » et que « c'est pour cela qu'après quelques années vos appareils informatiques deviennent plus long, mettent plus de temps à s'allumer ». Allez comprendre !
Voici un smartphone « étonnamment réparable au regard des standards actuels ». C'est en tout cas ce qu'affirme Notebookcheck à propos du Sony Xperia 10 II. « La prise casque et le port USB type C sont tous les deux remplaçables, par exemple », souligne Alex Alderson. « Pour accéder aux composants internes », précise-t-il, « il faut retirer le panneau arrière, mais PBK Reviews affirme qu'il n'est pas nécessaire de démonter l'appareil entier pour remplacer l'écran ». Par ailleurs, l'appareil dispose d'une languette pour faciliter le retrait de la batterie. Un exemple à suivre.
Le propriétaire malheureux d'une imprimante Canon MP640, âgée vraisemblablement d'une dizaine d'années, fait part de son désarroi sur Twitter le 29 mai 2020. Le fabricant vient de le lui confirmer : son appareil n'est plus utilisable avec un ordinateur Apple. Faut-il blâmer ce dernier, qui n'assure pas la rétrocompatibilité des périphériques ? Ou bien Canon, qui n'a plus mis à jour le pilote Mac OS depuis 2015 et la sortie de la version 10.11 ? En tout cas, le résultat est là, et il est navrant, même si, en toute rigueur, il ne s'agit pas d'un cas d'obsolescence programmée, chacun de ces acteurs péchant ici par passivité. Reste à savoir s'il existe une solution pour pallier leur insuffisance, via l'utilisation d'un pilote générique ou celle d'un serveur d'impression.
La bataille aura duré trois ans. C'était celle de David contre Goliath, selon certains commentaires relevés sur la Toile. Henrik Huseby était accusé par Apple d'importer des pièces contrefaites pour réparer des Iphone.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
Visiblement, tout l'enjeu était de savoir si, ce faisant, il portait atteinte à la propriété intellectuelle de la marque à la Pomme. Or, c'est bien le cas selon le verdict définitif de la Justice norvégienne. Aussi Henrik Huseby devra-t-il verser 23 000 euros au géant de Cupertino.
« C'est une grande victoire pour les entreprises comme Apple qui veulent fermer des petites entreprises comme la mienne et contrôler les prix des réparations », a-t-il réagi ; « elles peuvent décréter que le coût du changement d'un écran sera le même que celui de l'achat d'un nouvel appareil, et que la réparation n'a donc aucun intérêt ». De fait, il proposait de changer l'écran d'un Iphone 6S pour trois fois mins cher qu'un réparateur agréé.
De son point de vue, on comprend que la politique d'Apple s'inscrirait donc dans une stratégie d'obsolescence programmée. Une hypothèse à mettre en balance avec la volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de l'"expérience utilisateur", comme ont dit aujourd'hui.
Amazon l'a annoncé aux utilisateurs de cet appareil : "à partir du 24 juillet 2020, Echo Look et son application ne fonctionneront plus". Commercialisée depuis trois ans, au prix de 200 dollars, cette caméra connectée était censée prodiguer des conseils en matière vestimentaire. On ignore combien d'exemplaires ont été vendus. Mais les derniers n'auraient été progressivement retirés des rayons que depuis décembre 2019. Certains n'auront donc vécu que quelques mois… Est-il possible de leur trouver un autre usage ? Cela n'est pas très clair. Amazon fait savoir que l'appareil peut être renvoyée pour être recyclé, en échange d'un bon de réduction pour l'achat d'un gadget du même genre. Maigre consolation ?
La version 2020 du Dell XPS 15 pouces (référence 9500) dispose visiblement d'une batterie d'une qualité limitée. Celle-ci a été conçue pour supporter trois cents cycles de charge et décharge – contre un millier pour celle équipant les Macbook d'Apple. Cela ne préjuge pas nécessairement de la durée de vie de la batterie, mais indique néanmoins au bout de combien de temps on peut craindre de voir sa capacité chuter sous les 80 % d'origine. « Certains considèrent cette durée de vie comme une "norme industrielle" », précise Notebookcheck ; la politique de Dell n'en est pas moins jugée regrettable, « surtout lorsqu'il s'agit de choisir une machine qui devra peut-être fonctionner pendant plusieurs années ».
« La justice italienne a confirmé en appel l'amende de 10 millions d'euros initialement infligée au constructeur en 2018 », rapporte Clubic. « La firme de Cupertino avait contesté la décision et fait appel mais la cour a confirmé l'amende en expliquant qu'Apple avait "mis en œuvre des pratiques commerciales déloyales" », est-il précisé. Rappelons toutefois que les conclusions initiales de l'Autorité de la concurrence et du marché italienne (AGCM) ne permettaient pas d'identifier sans ambiguïté un cas d'obsolescence programmée.
« Yamaha intègre désormais les fonctionnalités Google Home à toute sa gamme Music Cast », annonce Clubic ; en effet, « jusqu'ici réservée à certains de ses modèles, la compatibilité Google Assistant sera étendue à l'ensemble des produits de la gamme sortis à partir de 2015 ». Selon Guillaume Fourcadier, qui rapporte cette information, la gamme Music Cast de Yamaha constituerait un « écosystème assez complet mais surtout bien tenu à jour ». À vérifier dans la durée !
En cause : « des problèmes de "drift" (mouvement fantôme) » ; « le souci viendrait d'un défaut de fabrication du potentiomètre, un composant qui sert à traduire l'inclinaison du joystick en une impulsion électrique » ; « la partie mobile de ce dernier s'userait à force d'utilisation, entraînant parfois un contact électrique qui se traduit à l'écran par un mouvement non souhaité par le joueur, d'après la plainte ». Celle-ci a été déposé le 28 avril dans l'État de Washington.
« En juillet dernier, Nintendo a été visé par une action en justice similaire aux États-Unis concernant les Joy-Con de la Switch » ; « la firme a ensuite proposé des réparations gratuites hors garantie au pays de l'Oncle Sam, avant d'en faire de même dans l'Hexagone ». Reste à savoir si son concurrent réagira de la même façon.
« En juillet dernier, Nintendo a été visé par une action en justice similaire aux États-Unis concernant les Joy-Con de la Switch » ; « la firme a ensuite proposé des réparations gratuites hors garantie au pays de l'Oncle Sam, avant d'en faire de même dans l'Hexagone ». Reste à savoir si son concurrent réagira de la même façon.
Apple vient d'accoler l'étiquette "vintage" à six nouveaux produits.
« Cela veut dire que le support technique dépendra des stocks de pièces détachées officielles, disponibles en Genius Bar et chez les réparateurs agréés », explique Phonandroid ; « une fois les stocks épuisés, le produit vintage ou obsolète ne peut plus y être réparé » ; « il faut alors passer par des réparateurs tiers avec des pièces non officielles ».
De là à parler d'obsolescence programmée, il y a un pas que nous ne franchirons pas, contrairement à Sam Azzemou, qui parle également, et plus justement, d'une « politique d'obsolescence graduée ».
En effet, rappelle-t-il, « les étapes de la vie d'un produit Apple sont l'arrêt de sa commercialisation, l'arrêt des mises à jour, l'arrêt partiel de la prise en charge en Genius Bar et le refus systématique des produits en Genius Bar ». « La troisième étape concerne les produits dits "vintages" », considérés comme tels par leur fabricant « cinq à sept ans » après la fin de leur commercialisation, précise-t-il ; et « la dernière concerne les produits dits "obsolètes" » – une appellation à laquelle Apple n'a pas renoncé en dépit des connotations négatives.
La marque à la Pomme se distinguerait-elle surtout par sa transparence ?
« Cela veut dire que le support technique dépendra des stocks de pièces détachées officielles, disponibles en Genius Bar et chez les réparateurs agréés », explique Phonandroid ; « une fois les stocks épuisés, le produit vintage ou obsolète ne peut plus y être réparé » ; « il faut alors passer par des réparateurs tiers avec des pièces non officielles ».
De là à parler d'obsolescence programmée, il y a un pas que nous ne franchirons pas, contrairement à Sam Azzemou, qui parle également, et plus justement, d'une « politique d'obsolescence graduée ».
En effet, rappelle-t-il, « les étapes de la vie d'un produit Apple sont l'arrêt de sa commercialisation, l'arrêt des mises à jour, l'arrêt partiel de la prise en charge en Genius Bar et le refus systématique des produits en Genius Bar ». « La troisième étape concerne les produits dits "vintages" », considérés comme tels par leur fabricant « cinq à sept ans » après la fin de leur commercialisation, précise-t-il ; et « la dernière concerne les produits dits "obsolètes" » – une appellation à laquelle Apple n'a pas renoncé en dépit des connotations négatives.
La marque à la Pomme se distinguerait-elle surtout par sa transparence ?
Les conducteurs d'une Jaguar produite dans les années soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt-dix peuvent désormais installer à bord de leur voiture les derniers gadgets à la mode : « les alertes trafic, le micro embarqué, la radio DAB +, le Bluetooth, le streaming musical, la navigation, l'intégration smartphone, l'écran 3,5 pouces et l'amplificateur 4 x 45 watts ». « Il faut compter 1200 livres sterling, soit 1350 euros au taux de change actuel pour équiper votre ancienne », précise Caradisiac. C'est le prix à payer pour une intégration parfaite dans le tableau de bord.
« C'est une autre optique de l'informatique qui est visée ici » : « celle d'un outil totalement réapproprié par son utilisateur », annonce Mini Machines.
« La machine pourra […] être démontée, modifiée et l'ensemble des éléments qui la constitue sont totalement documentés » ; « les schémas de conception et les pilotes sont accessibles, ce qui permettra de se servir de l'engin comme d'une base évolutive vers d'autres composants. Si à l'avenir vous voulez changer la batterie, faire évoluer son stockage ou augmenter ses performances, cela sera donc parfaitement possible ».
La batterie ? Elle est « constituée de huit modules standardisés 18650 que l'on pourra modifier ». « Autre point fort » : « le duo mémoire et processeur sont montés sur un port SO-DIMM deux cents broches totalement documenté » ; « puisque le cœur de la machine n'est pas soudé à sa carte mère, il sera possible de le faire évoluer avec un nouveau module d'extension de son choix ».
En revanche, les performances ne seront pas de premier ordre : « on découvre […] une solution […] identique à ce que l'on peut trouver dans des TV-Box entrée de gamme » ; « des choix qui s'expliquent par la volonté de pouvoir partager les ressources et documentations des composants », « ce qui exclut des solutions plus haut de gamme pour le moment ».
De plus, cet appareil présente « des dimensions et un poids assez élevés pour un 12.5 pouces » ; « mais c'est la première conséquence de l'ouverture du dispositif ».
Quant au prix – 1300 dollars pour un PC quasiment prêt à l'emploi –, même si c'est « un résultat logique au vu de la confidentialité de l'objet et des choix internes », il fera fuir bien des acheteurs potentiels.
Cette initiative n'en est pas moins prometteuse. Selon Mini Mahciens, « Il en faut peu – et il s'agit probablement plus d'une question de financement que de compétences – pour proposer un engin totalement abouti et plus abordable ».
« La machine pourra […] être démontée, modifiée et l'ensemble des éléments qui la constitue sont totalement documentés » ; « les schémas de conception et les pilotes sont accessibles, ce qui permettra de se servir de l'engin comme d'une base évolutive vers d'autres composants. Si à l'avenir vous voulez changer la batterie, faire évoluer son stockage ou augmenter ses performances, cela sera donc parfaitement possible ».
La batterie ? Elle est « constituée de huit modules standardisés 18650 que l'on pourra modifier ». « Autre point fort » : « le duo mémoire et processeur sont montés sur un port SO-DIMM deux cents broches totalement documenté » ; « puisque le cœur de la machine n'est pas soudé à sa carte mère, il sera possible de le faire évoluer avec un nouveau module d'extension de son choix ».
En revanche, les performances ne seront pas de premier ordre : « on découvre […] une solution […] identique à ce que l'on peut trouver dans des TV-Box entrée de gamme » ; « des choix qui s'expliquent par la volonté de pouvoir partager les ressources et documentations des composants », « ce qui exclut des solutions plus haut de gamme pour le moment ».
De plus, cet appareil présente « des dimensions et un poids assez élevés pour un 12.5 pouces » ; « mais c'est la première conséquence de l'ouverture du dispositif ».
Quant au prix – 1300 dollars pour un PC quasiment prêt à l'emploi –, même si c'est « un résultat logique au vu de la confidentialité de l'objet et des choix internes », il fera fuir bien des acheteurs potentiels.
Cette initiative n'en est pas moins prometteuse. Selon Mini Mahciens, « Il en faut peu – et il s'agit probablement plus d'une question de financement que de compétences – pour proposer un engin totalement abouti et plus abordable ».
La gamme Mmydlink comprend des caméras, des capteurs de mouvement, des alarmes et d'autres appareils avec lesquels il était possible d'interagir jusqu'à présent via le service IFTTT. Ce qui ne sera plus la cas à partir du 1er décembre 2020. « La sanction est visiblement sans appel », constate Next Inpact. Le fabricant a publié la liste des produits affectés sans donner d'autre explication. Sans doute l'Internet des objets nous réservera-t-il régulièrement de telles déconvenues.
« Le bannissement de Huawei des États-Unis a privé le pays de voix dans le concert international des instances de normalisation – dans lesquelles des protocoles et spécifications techniques sont arrêtés pour rendre les produits des différents équipementiers interopérables. Depuis le mois de mai 2019, les représentants du pays n'ont plus le droit de prendre part aux réunions auxquelles la marque au lotus assiste. La firme de Shenzhen s'est vue renforcée, au détriment des intérêts américains. Une situation à laquelle devrait remédier la règle sur laquelle planche l'administration Trump. »
« Pour le moment, c'est un modèle où l'utilisateur n'est pas totalement libre de ses choix qui domine. Comme nous le clamions il y a deux ans, le lien profond entre matériel et logiciel dans ces écosystèmes est l'un des problèmes. La dépendance aux comptes un autre. Et les acteurs locaux, qui ont la critique facile vis-à-vis des acteurs américains, feraient sans doute mieux de balayer devant leur porte sur le sujet, tant ils montrent qu'eux aussi trouver rapidement des intérêts à ne pas laisser leurs clients totalement libres de leurs choix. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
À la faveur d'une mise à jour logicielle, il est parfois possible d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires sans changer son matériel. Ainsi Canon propose-t-il de nouvelles possibilités aux amateurs d'animation image par image déjà équipés d'un appareil photo EOS R. Pour en profiter, il faut toutefois débourser une centaine de dollars. Une option facturée au même tarif en cas d'achat d'un appareil neuf. Et réservée de toute façon à un public très averti.
L'I-Phone SE ressemble beaucoup à l'I-Phone 8, et c'est une bonne chose selon I-Fixit : « la plupart des composants sont modulaires et se remplacent individuellement » ; « ils sont en grande partie interchangeables avec les composants de l'iPhone 8 ». En revanche, même si « l'agencement général est plutôt favorable à la réparation », « il est toujours nécessaire d'avoir jusqu'à quatre tournevis différents » ; de plus, « la fragile coque arrière en verre n'est pas pratique du tout à remplacer ». Verdict : 6/10.
Le Fairphone 3 est désormais disponible avec E-OS, pour une trentaine d'euros de plus que la version standard. « Ce système d'exploitation alternatif permet une maîtrise très fine des données personnelles que l'on choisit de partager avec des tiers », précise Clubic ; « il permet par ailleurs un suivi logiciel à long terme, avec des mises à jour possibles même sur des smartphones anciens, à l'image de ce que propose par exemple Lineage OS ».
En résumé : « il apparaît que dans la plupart des cas votre smartphone sera vraisemblablement capable de faire fonctionner la solution de contact-tracing conçue par Google et Apple » ; « c'est une certitude si votre smartphone a moins de cinq ans, ce qui est certainement le cas d'une majorité d'individus, au regard du rythme de remplacement des appareils que l'on observe dans le marché des téléphones intelligents ».
« Il n'y a rien à dire sur le développement en lui-même : il y a des questions techniques, mais la technologie mise sur la table est la moins intrusive possible, cela rentre dans les clous du RGPD, la méthode de développement est transparente, open source et intègre les communautés… donc ce stade est difficilement critiquable. À la limite, le seul débat se situe entre DP3T et Robert, la centralisation ou la décentralisation du protocole : fait-on confiance à l'état ou au smartphone de son voisin ? Mais cela masque la question initiale : pourquoi fait-on une application comme cela ? »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
Entre autres limites inhérentes à cette technologie, il y a « l'impossibilité de savoir à quelle distance se déclenche une transmission Bluetooth » ; celle-ci « est indépendante de la géolocalisation mais varie en fonction de critères tels l'état du smartphone, sa position, la physiologie de la personne ». Plus gênant encore : « elle peut aussi passer à travers les murs », si bien que « deux personnes séparées par une cloison ou dans deux appartements voisins peuvent potentiellement s'échanger leurs identifiants de smartphones alors qu'elles ne sont pas en contact » ; concrètement, « si l'une est malade du Covid-19, l'autre recevra une notification alors qu'il n'y a pas besoin ».
« Cédric O souhaiterait que la France ait un passe-droit que personne au monde ne peut avoir, pour utiliser une fonctionnalité qui a été coupée, car dangereuse pour la vie privée des utilisateurs. Difficile de croire qu'Apple acceptera : l'entreprise joue ses promesses commerciales sur la protection de ses utilisateurs. […] Techniquement, avant même sa naissance, Stopcovid est dans une impasse. La France, en refusant d'utiliser les outils mis à sa disposition pour accéder à des fonctions critiques des smartphones dans un cadre bien défini et limité, se coupe la possibilité de faire une application fonctionnelle. Ses raisons ne sont pas mauvaises et la politisation du sujet par Cédric O cache la prudence des chercheurs de l'Inria, qui prennent toutes les précautions quand ils évoquent leur protocole : il ne s'agit pas d'une méthode absolument parfaite. […] Dans tous les cas, le chantier numérique qui s'annonce n'est pas près d'être terminé. Le tout nous ramenant perpétuellement à l'interrogation initiale : est-ce que cette application va servir à quelque chose ? »
« Prolonger la vie des smartphones, c'est possible », clame l'association Hop. Assurément ! Reste à savoir comment s'y prendre.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
Objectif affiché : augmenter la durée de vie des batteries. Par défaut, à l'occasion d'une mise à jour de Mac OS (version 10.15.5), leur chargement sera limité, à peut-être 80 % de leur capacité, « Apple recommandant de désactiver l'option si l'utilisateur doit profiter de l'intégralité de sa batterie pour des déplacements réguliers ». Cependant, précise Nextimapct, « cette fonction ne sera proposée qu’à l'ensemble des Macbook ayant des ports Thunderbolt 3 ». Par ailleurs, « la machine peut indiquer par erreur que la batterie a besoin d’être vérifiée », mais « le message disparaît alors durant la seconde phase de recharge ».
Lenovo vient de lancer en Chine son modèle A7. Peut-être d'autres initiatives de ce genre suivront-elles !
Loin s'en faut ! Ifixit épingle le Huawei Mate XS, dont le démontage semble particulièrement délicat.
Alors qu'un grave dysfonctionnement affecte toute une série de SSD, cela ne fait aucun doute pour Green IT : c'est un « nouveau cas d'obsolescence programmée ». Il y a pourtant des raisons d'en douter : HPE, notamment, a lui-même publié un communiqué pour avertir ses clients et les appeler à télécharger un correctif ; de quoi prévenir la panne, y compris dans son propre intérêt (risque de réputation, voire de poursuite en cas de perte de données essentielles au fonctionnement d'une entreprise). Ces éléments-là, l'auteur du billet ne les prend pas en considération. Il semble sûr de ses accusations… même s'il avoue ne pas pouvoir les étayer. Sa conclusion est significative : « Il est quasiment impossible de démontrer l'intentionnalité de la démarche de Western Digital. Cependant, lorsque le fabricant a racheté la branche disque dur de Samsung en 2011, il en avait déjà profité pour diviser par deux la durée de garantie, passant à l'époque de cinq à trois ans pour les disques professionnels et de deux à un ans pour les disques grand public. Rien de tel qu'un petit "bug" pour en remettre une couche ! » Inversion de la charge de la preuve ?
« Samsung a tenu sa promesse et remplit sa part du contrat. Le constructeur sud-coréen garantit en effet quatre ans de support logiciel sur ses smartphones. Quatre ans qui, dans le cas du Galaxy S7, sont désormais échus. Mais il faut dire que le Galaxy S7 ne reçoit déjà plus les nouvelles versions d'Android depuis 2018. En effet, seuls Google et OnePlus mettent à jour leurs smartphones vers les nouvelles versions majeures d'Android pendant trois ans. Samsung est limité à deux ans. S'ensuivent des mises à jour moins régulières, destinées à combler d'éventuelles failles de sécurité ou dysfonctionnements divers. Mais tout n'est pas perdu pour les utilisateurs de Galaxy S7. Si Samsung ne daignera plus à l'avenir les maintenir à jour, la communauté Android le fera pour lui. Les forums de XDA sont pleins à craquer de ROM alternatives et, notamment de versions de Lineage OS qui peuvent vous permettre de passer votre Galaxy S7 sur la dernière version d'Android. »
Un problème sur Facetime, pour communiquer avec les utilisateurs d'un ancien appareil ? La piste du sabotage n'est pas exclue selon l'édition suisse de 20 Minutes (3 avril 2020) : « S'agit-il d'un bug ou Apple a-t-il introduit ce dysfonctionnement intentionnellement afin de rendre ses anciens appareils encore plus obsolètes ? » Le journaliste s'interroge. Selon lui, « la question reste ouverte ». Visiblement, tel n'est pas l'avis de Jean Tourloup, auteur du commentaire suivant : « Intéressant tous ces gens qui critiquent sur l'évolution voient partout de l'obsolescence programmée alors que le bug concerne une fonction sur des appareils datant de 2013 et avant. En sept ans, il y a eu énormément d'évolutions sur I-OS et Android. N'importe quel constructeur ou développeur ne peut pas garantir toutes les fonctions et interoperabilités, encore plus sur des OS mobiles ou tout évolue très vite au début. » On n'en a pas fini avec la controverse.
MAJ 08/04/2020 – Apple annonce avoir corrigé ce bug.
MAJ 08/04/2020 – Apple annonce avoir corrigé ce bug.
Sans attendre, Capital fait l'éloge de Crosscall, une marque française qui « s'est déjà taillé une belle place dans l'univers des appareils résistants et étanches ». On se plaint de la fragilité des appareils, mais on oublie qu'il existe d'ores et déjà des modèles "durcis".
Des ordinateurs portables équipés d'un SSD soudé ? Dell l'a déjà fait. Apple n'est pas en reste avec son nouveau Macbook Pro 13 pouces. Les clients seront-ils au rendez-vous ? Il faut le craindre, car la mémoire vive du même acabit ne les avait pas rebutés jusqu'à présent.
Les PC portables équipés d'une batterie externe sont de plus en plus rares. Lenovo vient de renoncer à en proposer dans sa gamme Thinkpad. Visiblement, c'est la finesse qui prime, y compris sur les modèles destinés aux professionnels. Et tant pis s'il faut sacrifier certaines fonctionnalités ! Étonnant.