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C'est ce que propose désormais Continental. Ces pneumatiques sont destinés à des vélos. Ils sont fabriqués en Allemagne, à partir d'un caoutchouc à base de pissenlits cultivés en Russie.
Gruau aménage des véhicules pour les transformer selon les besoins de ses clients. L'entreprise se porte bien mais il y a des freins à son internationalisation. Comme l'explique son président, Patrick Gruau : « Les coûts logistiques élevés rendent difficiles les exportations. Et chaque pays a ses spécificités : vous ne vendrez pas un véhicule funéraire basé sur un utilitaire au Royaume-Uni alors que c’est la majorité du marché en France. De même, les bennes en Italie et en Allemagne doivent pouvoir se déverser sur le côté, alors que le marché en France pour ces tri-bennes est d’à peine 250 unités par an. »
Étonnement, le Rassemblement national accueille favorablement le projet d'une fusion de Renault avec FCA : « je suis pour l'Europe des projets entre États lorsqu'on y a intérêt », a expliqué Jordan Bardella ; « si c'est du 50-50 et que l'État s'engage, s'il maintient cette minorité de blocage, qu'il s'engage à maintenir les emplois en France et les conditions de travail de nos usines, à ce moment-là banco ».
C'est au programme des Ateliers du magazine Le Pneumatique organisés le 19 juin 2019. « Alors que le seuil maximal d'usure des pneus est actuellement fixé à 1,6 mm, dans la pratique, manufacturiers et réseaux sont nombreux à préconiser un changement plus précoce (vers 3 mm). Un sujet sur lequel Michelin se fait entendre depuis quelques mois en militant pour l'introduction de tests sur des gommes usées, plus révélateurs à l'en croire du potentiel réel des pneumatiques. »
« Si le nettoyage a été la première des priorités, la durabilité se situe désormais au cœur de nos attentions. Nos emballages 2.0 devront maintenir l'esthétisme du produit, pour au moins cent utilisations. Le verre, en l'état actuel, ne le permet pas. Les bouteilles gardent bien souvent les marques de leur passage sur les lignes de remplissage. Elles se rayent. Pour éviter cela, nous envisageons des emballages multi-matériaux, qui associent le verre et le métal. Ce dernier servira à solidifier et à protéger les points de contact. Nous imaginons une bouteille sans étiquette avec un embossage et le logo Lesieur gravé, ou encore une bouteille sérigraphiée. […] Loop nous donne aussi l'occasion de nous réapproprier un peu de notre histoire. Nos bouteilles d'huile étaient consignées de 1924 à 1970 environ. Aujourd'hui, on réapprend à gérer ce type de système, aussi bien d'un point de vue informatique que financier. Et ce n'est pas simple. On paie 40 ans d'usage unique depuis l'essor du tout jetable. »
Jusqu'à présent, les constructeurs partageaient une seule plate-forme avec plusieurs carrosseries. Voilà que Renault fait l'inverse ! Dans le cas présent, il s'agit de varier les déclinaisons à destination des marchés russe et asiatique. « 100% de la superstructure sera commune », précise Bruno Ancelin, ex-directeur plan produits programmes de Renault ; « sur l'ensemble du véhicule, 35 % des composants au total seront conjoints ».
Des Citroën Jumpy et Peugeot Expert sont assemblés en Uruguay, en Russie, au Vietnam… « Nous localisons les productions afin de nous rapprocher de nos clients, mais aussi pour être plus compétitifs en termes de coûts. Transporter un VUL, cela coûte cher. Il vaut mieux transporter des pièces et assembler localement. »
Une batterie, combien ça dure ? Pas facile à dire ! Jusqu'à présent, leur obsolescence était loin d'être programmée en toute connaissance de cause. Des travaux conjoints menés par Toyota et le MIT en témoignent.
Ces qualités ne vont pas toujours de pair : « Le recyclage des panneaux à couche mince serait plus rentable que celui des autres types de panneaux, car ils contiennent des métaux rares. En revanche, les panneaux en silicium cristallin, dont le recyclage est peu rentable, sont dotés d'une durée de vie bien plus longue parce que leurs composants se dégradent moins rapidement. »
Entre 2001 et 2010, l'équivalent new-yorkais de la RATP a immergé d'anciennes rames de métro dans l'Atlantique. De quoi offrir un refuge au poisson ? Avec 30 millions de dollars d'économies à la clef. Un ferry a subi le même sort en juin 2018.
Un coup de gueule signé Jean Savary. Qui cite le témoignage d'un concessionnaire atterré : « Il ne se passe pas une semaine sans que je reprenne une voiture de 100 000 ou 150 000 kilomètres destinée à la casse. Des voitures qui pourraient encore en faire largement le double. »
Quand Dell fait du recyclage, c'est pour récupérer de l'or sur des cartes-mères et du plastique dans les océans. Mais étant donné la montagne de déchets accumulés régulièrement, il est vrai que cela ne doit pas encore peser grand-chose.
L'UFS ? C'est « un format de stockage électronique moins gourmand en énergie et capable d’atteindre des débits supérieurs aux EMMC de base ». Les premières puces au standard 3.0 commercialisées par Toshiba s'annoncent prometteuses. Mais « le gros défaut » de cette solution, c'est « son intégration directement à une carte mère, au même titre qu’un EMMC, et donc l’impossibilité de le remplacer ».
Dans l’industrie automobile, des gains de productivité sont réalisés à l'initiative des employés. Audi s'est distingué en communiquant à ce sujet : parmi les vingt-cinq mille idées récoltées dans ses usines en 2018, treize mille cinq cents ont été mises en œuvre ; avec, à la clef, une économie de près de 110 millions d'euros au cours de l'année.
« Il existe aujourd'hui cinq constructeurs automobiles mondiaux où les familles sont présentes. […] À l'exception de la famille Agnelli dont les volontés de vente ne sont pas camouflées, les Peugeot, Toyoda, Ford et Quandt ne semblent pas avoir la moindre intention de sortir d'une industrie où ils figurent parmi les fondateurs. Certains voient leur présence comme du conservatisme, d'autres comme une forme de stabilité et l'assurance d'une vision à long terme. Ce qui est certain c'est que peu d'industries de cette taille ont encore des fondateurs à leur board. »
La charbon n'a pas la cote. Les pouvoirs publics prétendent s'en débarrasser. Autant quitter le navire ! Les deux centrales françaises d'Uniper, un groupe allemand, vont donc être cédées à EPH, une entreprise tchèque. « Ce n'est pas forcément une bonne nouvelle », commente L'Usine nouvelle . À noter : il reste trois autres sites où l'on produit encore de l'électricité à partir du charbon dans l'Hexagone, tous sous le contrôle d'EDF.
C'est John Krafcik, le patron de Waymo, qui l'affirme : « Il faudra des décennies avant que les voitures autonomes ne sillonnent les routes — et même dans ce cas, elles ne pourront pas, dans certaines conditions, se conduire seules. »
« Les trains seront construits à partir de rames déjà existantes. Alstom et Eversholt Rail, qui travaillent ensemble depuis quinze ans sur du matériel roulant, proposent de reconfigurer des Class 321 (le modèle de train circulant actuellement sur les rails britanniques) en UMH (Unité Multiple à Hydrogène). »
Remade est une entreprise française en forte croissance qui revend des Iphone après les avoir remis à neuf. La clef du succès : le prix élevé des produits Apple, qui confère une valeur résiduelle suffisante aux appareils de seconde main ; et leur diffusion massive, qui permet une relative industrialisation du processus. Peut-être faudra-t-il bientôt compter avec le réveil de la concurrence. Mais en gardant l'avantage de la TVA sur marge : « seule la marge réalisée par l'entreprise est taxée et non pas le prix de vente intégral du produit ».
« Alors que la Commission européenne a proposé le maintien d'un droit de douane de 25 % sur les importations d'acier dans l'Union européenne, les constructeurs dénoncent cette mesure selon eux nuisible à l'industrie automobile. »
Pour l'anecdote,ce constructeur s'honore de simuler la sueur du fessier… Peut-être cela donne-t-il surtout un indice quant aux objectifs de "durabilité" poursuivis dans la conception des automobiles : « selon Ford, Robutt permet de simuler dix ans de conduite en s'asseyant et se levant vingt-cinq mille fois du siège pendant trois semaines ».
C'est un matériau original que l'on découvre avec la nouvelle Porsche 718 Cayman GT4 Clubsport : ses portières et son aileron sont constitués de fibres naturelles, produites à partir de lin et de chanvre. C'est plus cher que du PRFC (polymère renforcé de fibres de carbone). C'est aussi un tout petit peu plus lourd. Mais c'est, paraît-il, plus écologique. Et cela permet de mieux amortir les vibrations.
Elles portent surtout sur le recours à l'aluminium : « Quand je suis allé voir la structure de l'Alpine la première fois, avec ses énormes longerons, je n'ai pas compris ce choix. Le résultat, c'est qu'on a peu de place. Le moteur et la boîte rentrent ric-rac. Pour moi, c'est rédhibitoire. Je serais parti sur du composite, du carbone. On le dit plus cher, mais je serais curieux de savoir ce que leur coûte l'aluminium. »
« Premier avantage, des délais d'approvisionnement raccourcis. Ainsi, produire en Europe prend quatre à cinq semaines, contre neuf à dix en Asie. […] L'après-vente constitue aussi un enjeu important. […] Dans le cas d'une production en Asie, le renvoi, le traitement et le retour du bijou, pour mise à taille, malfaçon ou nettoyage, peut durer trois mois. Un délai inacceptable. Avec une production en Europe, le délai est ramené à trois semaines. La stratégie de Mauboussin permet également de gérer au plus près les stocks, tout en amortissant les à-coups des ventes. »
« Le 20 novembre, le Parlement, la Commission et le Conseil ont validé les derniers détails techniques du projet de filtrage des investissements étrangers. […] Le contrôle reste uniquement du ressort des États. L'Europe se limite à faire circuler l'information et à alerter les autres États membres. » En résumé : « L'idée est d'encourager un maximum d'États à se doter de leur propre système. »
L'affaire n'est pas facile à suivre. Mais selon Le Journal de l'automobile, une décision de justice semble remettre en cause « l'interdiction de revendre des pièces d'origine aux revendeurs indépendants ». Il s'agit toutefois d'une ordonnance de référé. À suivre.
Peut-être que certains transporteurs routiers vont déchanter. Mais cela fera les affaires des manufacturiers européens – et surtout celles des spécialistes du rechapage : ils étaient d'autant plus touchés par l'importation de pneumatiques à bas coûts que ceux-ci ne se prêtaient pas au renouvellement de leur bande de roulement.
Des fabricants d'électroménager viennent d'être sanctionnés par l'Autorité de la concurrence. En cause : une entente sur les prix. En revanche, c'est l'occasion de le rappeler, aucun cas d'obsolescence programmée n'a jamais été identifié par la Justice, que ce soit en France ou ailleurs… Les faits sont têtus ! Chacun pourra en trier la conclusion qu'il convient.
Le directeur du programme Barracuda l'a assuré aux journalistes de L'Usine nouvelle : « Le sous-marin est l'objet le plus complexe à développer et à réaliser par l'homme. » Plongée au cœur du chantier où le Suffren, tête de série des nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de la Marine nationale, est en cours d'assemblage.
Carlos Ghosn ? « Il a un atout considérable qui est la longévité. C'est ce dont on est en train de se priver. […] C'est un homme qui sait parler à l'oreille des politiques. Or, l'industrie automobile est une industrie politique. » L'Alliance ? « C'est improbable, compliqué, instable mais c'est finalement la seule solution opérationnelle. J'ai coutume de dire que ça ne rentre pas dans une copie de MBA, mais qu'en même temps c'est plus convaincant que tout ce qu'on a pu observer dans l'automobile depuis vingt ans ! » Quant à la préparation de la succession… « C'est comme si on avait demandé à un autocrate de concevoir une constitution ! » C'est oublier que Franco avait lui-même installé Juan Carlos sur le trône d'Espagne !
Voilà un produit original, susceptible d'équiper des logements exigus. Cela n'a pas l'air beaucoup plus gros qu'un four à micro-ondes. Et c'est fabriqué en France ! En tout cas, les initiateurs de ce projet ont réussi leur com' : ils bénéficient d'une forte exposition médiatique.
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Michel Favre, directeur financier de Faurecia, se dit « très prudent sur les opportunités de cette activité de retrofit » ; « nous considérons que l'opportunité est très faible et qu'elle ne se concrétisera probablement pas », a-t-il prévenu.
On les croyait cantonnés à l'intégration des composants ou au développement des logiciels. Mais Apple, Amazon, Google et Cie ont entrepris de fabriquer leurs propres puces. Hardware et software sont-ils appelés à n'être plus conçus que pour fonctionner l'un pour l'autre ? Affaire à suivre.
Il y a deux ans, Renault avait annoncé une alliance avec Microsoft. Curieusement, cela ne semble pas avoir été beaucoup rappelé alors qu'il vient de faire de même avec Google. Que va-t-il advenir de Tom-Tom, partenaire de longue date du constructeur au losange ? Dans l'immédiat, son cours de bourse est violemment chahuté.
« Les constructeurs ont des budgets importants de R&D mais les trois quarts sont imposés par les normes », explique Rémi Cornubert. « La force de frappe des géants de la Tech vient de leurs niveaux de marge beaucoup plus élevés », poursuit-il. Par conséquent, « sur le véhicule connecté, les Tech réalisent 50 % des opérations et la part des constructeurs n'est que de 13 % alors que ce domaine est clé pour eux. »
« L'un des principaux problèmes de Tesla est l'absence d'un plan intégré. Trop d'actions sont menées ici et là pour corriger des problèmes ponctuels sans qu'aucune stratégie industrielle claire ne se dégage. L'édification des tentes de production est l'exemple le plus évident de l'échec du système de production de Tesla. Avec plus de machines et plus de personnes, Tesla peine à produire le tiers de ce que GM et Toyota produisaient dans les mêmes locaux douze ans auparavant. »
Priorité donnée au cœur de métier, recours à des compétences en rupture avec la monoculture d'entreprise, moindre coût : les constructeurs trouvent de multiples intérêts à sous-traiter leur activité de recherche et développement. L'ingénierie française semble en tirer profit.
« Pour originale qu'elle soit », prévient Bernard Jullien, « la stratégie très claire et sélective de Suzuki en matière de politique produit comme en matière de choix de développement à l'international pourrait inspirer d'autres constructeurs ».
Les temps changent. « Ce qui est inédit, c'est que Ford va proposer pour la première fois sous son nom un modèle conçu et fabriqué par un constructeur chinois. C'est une première mondiale, aucun constructeur "historique" n'ayant jusqu'ici osé faire de même. »
Le Redoutable survivra ; on peut le voir à Cherbourg. Mais d'ici 2027 au plus tard, les cinq autres SNLE de première générations devraient avoir été "déconstruits". Pour le ministère des Armées, c'est l'occasion de saluer un savoir-faire « rare au monde et unique en Europe ».
« Cette culture du développement 100 % maison semble avoir atteint ses limites. Honda est à la recherche d'un nouveau mode de fonctionnement, entre le fait maison et l'achat de produits de sous-traitants, comme c'est le cas pour les caméras. »
La Centrale électrique de l'Ouest guyanais (CEOG) stockera sous forme d'hydrogène l'énergie emmagasinée via des panneaux solaires. Ce serait, paraît-il, une première mondiale. Rendez-vous à l'automne 2020.
En résumé : « En juillet 2018, l'ensemble des constructeurs français présents en Chine totalisaient 15 860 ventes ou 1 % de part de marché importations inclues, malgré une implantation (et donc reconnaissance de marque) qui remonte à près de trente-cinq ans dans les cas de Peugeot et Citroën. »
Cinq mille véhicules pourraient y être assemblés chaque années (en CKD). Selon Volkswagen, « le Rwanda est un pays jeune, moderne et digital, et, de ce fait, il convient parfaitement aux nouveaux services de mobilité connectés ».
Renault ne s'en désintéresse certes pas totalement. Mais « nous ne mettons pas le paquet dessus », a déclaré son P-DG. De toute façon, s'est-il justifié, « il reste beaucoup de progrès à réaliser en termes de coût et de sécurité ».
Des machines destinées à produire des munitions de petit calibre sont fabriquées à Mulhouse par Manurhin. Mais cette entreprise vient d'être placée en redressement judiciaire. Elle souffre apparemment d'un actionnariat jugé opaque.
Faudra-t-il former des informaticiens à la plongée – ou inversement ? Bien sûr que non : « la cuve est conçue pour une durée de vie de cinq ans, sans maintenance »,. C'est, paraît-il, annonciateur de l'industrie du futur.
« Demain, pour avoir la maîtrise totale de leur système, en termes de sécurité et de facturation des flux », le constructeurs « deviendront de véritables opérateurs mobiles, avec […] leur propre cœur de réseau partout dans le monde ».
On va continuer à fabriquer des roues en France. Mais sous le contrôle de la perfide Albion, puisque AR Industries est finalement repris par Gupta Family Group (GFG). La plupart des emplois en jeu devraient être maintenus.
Francis Bartholomé, président du CNPA (Conseil national des professions de l'automobile : « Ce que nous demandons, c'est surtout la neutralité technologique. » En cause : la foi affiché en faveur du tout-électrique.
Tianqi, le géant chinois du lithium, va monter au capital du Chilien SQM, sur lequel il se défend toutefois de vouloir exercer un contrôle.
Alors que le Gouvernement vient de proclamer son intérêt pour ces technologies, L'Usine nouvelle rend compte des perspectives ouvertes par le recours à l'hydrogène. La France n'est pas dénuée d'atouts en la matière !
La technologie utilisée permet de fabriquer un objet d'un seul bloc plutôt que couche par couche. Bientôt, les clients pourront faire scanner leurs pieds en magasin afin de recevoir des chaussures adaptées à leur morphologie.
Florent Menegaux, nouveau patron de Michelin : « Lorsque nous avons lancé le pneu radial, on a crié au fou ! Les gens pensaient qu'en créant un pneu deux fois plus résistant, on allait diviser le marché par deux. Mais non ! »
L'EOS-1V, dernier boîtier argentique de la marque, avait été lancé en 2000. Il était toujours en vente, quoique sa production ait cessé depuis 2010. Chez Nikon, le grand concurrent, le F6 demeure toutefois au catalogue.
Tandis que certains croient les ingénieurs capables de programmer avec précision la panne des appareils, d'autres déploient des efforts pour en prédire effectivement la durée de vie.
En dépit du poids croissant de l'électronique dans nos boîtiers, des acteurs traditionnels continuent finalement de dominer le marché. On peut se demander si le même sort sera réservé aux constructeurs automobiles…
« Nous allons abaisser de 30 % notre taux horaire en R&D [en] délocalisant nos effectifs, en particulier en Inde, et nous allons réduire [e poids de] nos effectifs dans les pays à coûts élevés de 65 % à 45 %. »
Le constructeur automobile a créé à Cologne un centre de tests environnementaux. Température, humidité, précipitations, vent et pression atmosphérique y sont ajustés à la demande pour évaluer la qualité des véhicules.
Rien d'extraordinaire dans ce reportage. Mais cela donne une idée des outils utilisés pour mettre à l'épreuve la durabilité des produits. Un sujet d'actualité !
Ce qui est intéressant, c'est que, selon Caradisiac, cela s'expliquerait par la moindre automatisation des chaînes de production implantées dans l'empire du Milieu. Voilà une information qu'il faudrait vérifier.
« Michelin a adopté depuis plus d'un siècle le statut rare de société en commandite par actions qui interdit dans les faits toute OPA hostile. En contrepartie, les dirigeants commandités sont responsables sur leurs biens propres. »
Selon Maxime Lemerle, économiste chargé de l'automobile pour Euler Hermes, « tout a effectivement été fait pour que les acteurs locaux soient les principaux bénéficiaires de cette évolution ».
C'est donc Arquus qui va lui succéder. Les marques Acmat et Panhard vont disparaître elles aussi. L'entreprise demeure toutefois une filiale du Suédois AB Vovlo, dont le Chinois Geely est actionnaire.
Certains industriels se désintéressent du Vieux-Continentà l'image de General Motros. Peut-être parce qu'ils seraient « découragés par l'incertitude et des coûts liés au manque d'harmonisation d'un État membre à l'autre ».
Sharp semblait moribond. Mais sous le contrôle de Foxconn, une entreprise taïwanaise, il semble avoir entamé un redressement spectaculaire. Cela « à la grande surprise des Japonais », si l'on en croit L'Usine nouvelle.
L'objectif semble ambitieux : « PSA souhaiterait un approvisionnement en pièces locales à 90 %, et chercherait à réduire les coûts de production d'au moins un tiers par rapport à son meilleur standard mondial. »
« Les véhicules lourds […] ont un rôle à jouer dans la rentabilisation des stations de recharge car un nombre moyen de ces véhicules peut suffire à assurer un taux de charge initial de la station satisfaisant. »
C'est en tout cas l'inquiétude exprimée par Carlos Tavares. Selon lui, les normes européennes constitueraient même un « cheval de Troie » préparant l'invasion du Vieux-Continent par l'empire du Milieu.
Éloge d'Elon Musk : « A rebours du toyotisme, il veut donc remonter à l'amont de la chaîne de valeur et briser les doctrines logistiques qui ont prévalu au temps du moteur thermique. » En jeu : l'approvisionnement en matières premières.
« C'est désormais la base équipementière qui s'est déportée vers les nouveaux États membres et-ou vers les anciens États membres comme l'Allemagne ou l'Espagne dont la dynamique et les volumes produits surclassent le site France. »
Sur le blog du Gerpisa, Bernard Jullien présente « la drôle de feuille de route des quatre dernières années de Carlos Ghosn comme P-DG de Renault ».
Mise à jour matérielle : sur le marché de l'occasion, l'offre ne correspond pas tout à fait à la demande ; aussi Renault Trucks a-t-il entrepris de transformer des tracteurs en porteurs et d'autres camions en véhicules de chantier.
Lu dans L'Usine nouvelle : « L'acier […] mériterait de meilleures politiques publiques que celles préconisées par l’administration américaine et imitées par un certain nombre de pays européens. »
Matijn Ten Brink (Mazda) : « Nous ne pouvons nous permettre de régler les décisions de nos bureaux d'études sur des décisions politiques qui peuvent varier du jour au lendemain. » À noter aussi le choix du 24 V – encore une originalité !
Les constructeurs nous ont habitués à concevoir plusieurs véhicules sur une même base. Voilà que Renault s'apprête à faire l'inverse ! Selon que ce modèle soit vendu en Chine ou en Russie, ses dessous ne seront pas les mêmes. Étonnant.
Cet appendice disgracieux équipe désormais les Formule 1 afin de protéger la tête des pilotes. Le prix ? « Une quinzaine de milliers d’euros par pièce », rapporte l'Usine nouvelle.
C'est bien connu, mais c'est dit très clairement ici : « Si le diesel baisse, il y aura une problématique d'emploi que nous n'allons pas pouvoir compenser. […] L'essence est moins générateur d'emploi et l'électrique encore moins. »
Tout laisse à penser que Mazda tiendra ses promesses. C'est l'occasion de dire encore une fois l'admiration que nous inspire le constructeur d'Hiroshima !
Dans l'automobile, Tesla semble faire cavalier seul… Mais l'externalisation à tout va n'a plus la cote dans l'aéronautique. Chez Boeing, en tout cas, on fait machine arrière. Tout en mettant le paquet sur les services.
Les Renault Clio de cinquième génération seront fabriquées en Turquie dans des proportions plus grande encore que les précédentes. La tradition risque de bientôt se perdre dans l'usine de Flins !
Les Renault Koleos vendus en France sont assemblés en Corée du Sud, où il reçoivent notamment un moteur… produit dans l'Hexagone !
Toyota avait-il anticipé le déclin du Diesel dès 2011 ? Le constructeur japonais avait alors décidé d'acheter des moteurs à BMW, préférant réorienter ses investissements. Cela en application d'une stratégie à long terme.
« Le capital chinois est très patient », affirme le président du syndicat. Selon lui, ses représentants « investissent sur le long terme » sans beaucoup interférer dans la gestion opérationnelle ni porter atteinte aux droits des employés.
BMW, Mercedes et Volkswagen sont très présents outre-Atlantique. C'est pourquoi Berlin « pourrait bien sacrifier les intérêts de ses sidérurgistes et producteurs d'aluminium en freinant les ardeurs de la Commission sur la riposte ».
Quelques pièces n'auraient été reprises des blocs précédents que pour faciliter la maintenance. D'un niveau de puissance à l'autre, le moteur est identique, mais pas la boîte de vitesses ni le système de freinage associés.
Pékin conforte sa mainmise sur les métaux rares. En prenant même le contrôle d'une filière étrangère. Cela afin de satisfaire en premier lieu ses propres besoins, selon notre confère Guillaume Pitron de L'Usine nouvelle.
Lu dans Les Échos : « Cette année, les constructeurs étrangers fabriqueront […] davantage de véhicules aux États-Unis que les "Big Three" de Detroit - General Motors, Fiat-Chrysler, et Ford. »
On ne fabrique plus de roues en France. Sauf dans l'Indre, où est implantée l'entreprise AR Industries. Mais celle-ci vient d'être placée en redressement judiciaire.
SpaceX semble avoir pris une longueur d'avance. Mais la France et l'Europe ne sont pas en reste ! Peut-être l'industrie spatiale du Vieux-Continent travaille-t-elle surtout sans faire d'esbroufe.
Renault l'a prouvé avec les Logan et autres Sandero, dont le succès n'a pas nui au reste de la gamme, à la croissance moindre cependant. Aujourd'hui, la méfiance des investisseurs ne serait donc plus de mise.
Si Apple avait prévenu ses utilisateurs, voire offert aux plus avertis la possibilité de désactiver la fonctionnalité controversée, la polémique n'aurait pas lieu d'être. D'autant qu'il s'agit de prolonger la durée de vie du produit.
Selon Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime, l'entrée en production de cette voiture traduirait la réussite de « l'association de l'intelligence ouvrière, la stratégie industrielle et la volonté politique ».
La Plate-forme de la filière automobile (PFA) monte en puissance. Avec à sa tête un ancien ministre. Entre autres questions posées, il y a celle de la place accordée aux industriels étrangers, laissés sur la touche jusqu'à présent.
Quel étonnant projet ! Faut-il parler d'artisanat ou d'industrie ? En tout cas, il est tout à fait remarquable qu'un si petit constructeur s'essaie à produire une voiture bon marché. Souhaitons-lui bonne chance.
D'un continent à l'autre, certaines marques ne sont pas la propriété du même groupe… Pas facile de s'y retrouver ! Partage pour archivage.
Lu dans L'Usine nouvelle : « La part française de l'iPhone X est estimée […] à 8,5 dollars pour le matériel, auxquels s'ajoute 1,5 dollar de redevances de brevets. » Quelques détails en suivant le lien.
Délocalisation ? Le Viêt Nam ne s'approprie que le tout dernier maillon de la chaîne de valeur. Reste à savoir si cela profitera vraiment à son développement. Il faudrait analyser les expériences similaires, qui furent nombreuses.
Alexandre Corjon, vice-président des systèmes d'ingénierie de Renault-Nissan : « La part des logiciels dans la valeur d'une voiture passera de 15 à 35 % aujourd'hui à 50 % en 2020. »