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« Vinted facture aux acheteurs 5 % du prix d'achat plus 70 centimes de commission. Cette dernière apparaît sous le nom de "protection acheteurs" lors de la transaction. Un terme tendancieux selon l'UFC-Que Choisir, car elle ne concerne que "les services basiques d'un site de vente en ligne" et en aucun cas "une protection en cas de litige". […] Par ailleurs, Vinted annonce que cette commission est optionnelle. Ce qui est faux, car à aucun moment, il n'est possible de la refuser ni sur le site ni sur l'application. Il s'agit donc en réalité de frais d'utilisation, avance l'association de consommateurs, qui vient de mettre en demeure Vinted, lui demandant de faire preuve de transparence. »
« L'UFC-Que Choisir demande à Vinted de clairement indiquer "qu'il prélève une commission en contrepartie de l'utilisation du service de paiement et d'envoi intégrés", mais également préciser que cette commission "est obligatoire". L'association demande également à ce que le montant de ces frais apparaisse "bien avant le paiement final". »
« La plate-forme Vinted conteste toute ambiguïté et confirme qu'une partie de ses services comportent des frais, pour lesquels l'acheteur bénéficie d'une "protection acheteurs", incluant un système de paiement et d'expédition sécurisé. "Le champ d'application et les frais liés à la protection acheteurs sont décrits dans plusieurs sections de notre site, disponible sur chaque page de notre site et contient des informations claires, transparentes et faciles à comprendre", indique le sixième site marchand en terme de trafic en France. »
« L'UFC-Que Choisir demande à Vinted de clairement indiquer "qu'il prélève une commission en contrepartie de l'utilisation du service de paiement et d'envoi intégrés", mais également préciser que cette commission "est obligatoire". L'association demande également à ce que le montant de ces frais apparaisse "bien avant le paiement final". »
« La plate-forme Vinted conteste toute ambiguïté et confirme qu'une partie de ses services comportent des frais, pour lesquels l'acheteur bénéficie d'une "protection acheteurs", incluant un système de paiement et d'expédition sécurisé. "Le champ d'application et les frais liés à la protection acheteurs sont décrits dans plusieurs sections de notre site, disponible sur chaque page de notre site et contient des informations claires, transparentes et faciles à comprendre", indique le sixième site marchand en terme de trafic en France. »
« Enseigne-phare du paysage belge de l'électroménager, Vanden Borre y a vu une opportunité. La filiale belge du groupe Fnac-Darty vient de lancer une formule d'abonnement proposant au client une réparation illimitée du gros électroménager à domicile. Seule limite: la durée de disponibilité des pièces détachées. »
Pour 12,99 euros par mois, le contrat Vanden Borre Life couvre tout le gros électroménager – sauf les hottes – âgé de moins de sept ans. […] Les appareils achetés ailleurs peuvent aussi être réparés aux mêmes conditions, moyennant paiement, à la première intervention, d'un supplément unique de 79 euros.[…] "Sous réserve de disponibilité des pièces de rechange, le contrat Vanden Borre Life est à durée indéterminée. Si la réparation est trop chère par rapport à la valeur intrinsèque du produit, nous proposons au client un bon d'achat correspondant au prix de la machine à l'état neuf", précise Charles-Henri de Maleissye-Melun, directeur général de Fnac Vanden Borre. »
« Inspiré du service Darty Max, lancé par la société sœur française Darty, ce système d'abonnement est une première en Belgique. L'enseigne low-cost française Electro Dépôt (neuf magasins en Belgique) a lancé une initiative comparable en proposant à ses clients de réparer eux-mêmes leurs appareils en panne. »
« "Nous travaillons avec des marques comme Liebherr ou Electrolux, qui prennent des engagements de disponibilité de pièces détachées allant jusqu'à dix ou douze ans. Et nous allons challenger les marques pour qu'elles nous fournissent des produits à durée de vie plus longue", souligne Charles-Henri de Maleissye. »
« Vanden Borre, qui assure elle-même le service après-vente avec une équipe de quatre-vingts techniciens, prévoit d'en recruter cinquante de plus pour accompagner ce nouveau service. Ce ne sera pas une sinécure. "Nous avons déjà noué des contacts avec des écoles, mais cette main-d'œuvre est aujourd'hui très difficile à trouver." »
Pour 12,99 euros par mois, le contrat Vanden Borre Life couvre tout le gros électroménager – sauf les hottes – âgé de moins de sept ans. […] Les appareils achetés ailleurs peuvent aussi être réparés aux mêmes conditions, moyennant paiement, à la première intervention, d'un supplément unique de 79 euros.[…] "Sous réserve de disponibilité des pièces de rechange, le contrat Vanden Borre Life est à durée indéterminée. Si la réparation est trop chère par rapport à la valeur intrinsèque du produit, nous proposons au client un bon d'achat correspondant au prix de la machine à l'état neuf", précise Charles-Henri de Maleissye-Melun, directeur général de Fnac Vanden Borre. »
« Inspiré du service Darty Max, lancé par la société sœur française Darty, ce système d'abonnement est une première en Belgique. L'enseigne low-cost française Electro Dépôt (neuf magasins en Belgique) a lancé une initiative comparable en proposant à ses clients de réparer eux-mêmes leurs appareils en panne. »
« "Nous travaillons avec des marques comme Liebherr ou Electrolux, qui prennent des engagements de disponibilité de pièces détachées allant jusqu'à dix ou douze ans. Et nous allons challenger les marques pour qu'elles nous fournissent des produits à durée de vie plus longue", souligne Charles-Henri de Maleissye. »
« Vanden Borre, qui assure elle-même le service après-vente avec une équipe de quatre-vingts techniciens, prévoit d'en recruter cinquante de plus pour accompagner ce nouveau service. Ce ne sera pas une sinécure. "Nous avons déjà noué des contacts avec des écoles, mais cette main-d'œuvre est aujourd'hui très difficile à trouver." »
« Il n'y a pas d'obsolescence programmée chez Apple », clame Jean-Baptiste Leheup, dans le titre d'un article réservé aux abonnés du site Internet Mac Génération. « En voilà, un titre provocateur », écrit-il en introduction ; « j'imagine d'ici le nombre de nos lecteurs qui ont manqué de s'étouffer en le lisant, tant le grand public assimile aujourd'hui la marque à ce type de pratique ». « Et pourtant », poursuit-il, « non, il n'y a pas d'obsolescence programmée chez Apple – même si tout n'est pas rose (ou vert) pour autant ». Force est effectivement de le constater, dès lors qu'on étudie sérieusement la question, et qu'on s'attache à éviter les confusions.
Le partenariat entre Loop et Carrefour s'est concrétisé dernièrement dans quelques magasins. Olivier Dauvers a visité l'un d'entre eux : on y trouve vingt-cinq produits différents vendus dans des emballages consignés. Le prix affiché comprend à chaque fois le montant de la consigne. À savoir : 10 centimes pour une petite bouteille de Coca-Cola, 1 euro pour un pot de Nutella, 4 euros pour une boîte de Nesquik. Le retour des emballages peut se faire via l'usage d'un smartphone et d'un automate, ou bien en caisse. Actuellement, leur nettoyage se fait en Angleterre, mais cette opération devrait bientôt être rapatriée en région parisienne. Affaire à suivre.
« Fabrice Brion a créé I-Care en 2004. Il explique comment l'entreprise prend soin des machines industrielles avec de la maintenance prédictive et la fiabilisation de machine. […] Lorsqu'on parle d'obsolescence programmée à Fabrice Brion, il revient sur la conception des machines industrielles. En tant qu'ingénieur mécanicien à la base, il explique que dans un cahier des charges de conception d'une machine, il faut se demander quelle est la durée de vie que l'on souhaite. "Donc par définition, pour concevoir une machine, il faut définir la durée de vie visée. Ce n'est pas programmé, c'est intrinsèque à chaque conception de machine, qu'elle va casser un jour." Le but d'I-Care est donc d'atteindre cette durée de vie de la machine, voire de la dépasser. "Aujourd'hui, il y a moins de 5% des machines industrielles qui atteignent leur durée de vie de conception", selon Fabrice Brion. »
Ce produit tiendra-t-il ses promesses ? Sur le papier, en tout cas, cela semble séduisant.
« Le studio japonais Nendo a dévoilé un ballon de football qui ne ressemble à aucun autre. Livré en kit, ce ballon se monte soi-même et ne nécessite pas d'air. Il est donc increvable pour ne pas dire quasi-indestructible et c'est là toute l'idée. […] Avec My Football Kit, les enfants pourront donc monter à la main leur ballon en imbriquant un à un les cinquante-quatre modules l'un sur l'autre, comme une tresse de bambou dans l'artisanat japonais. Le ballon garde sa forme à l'aide de sa structure résistante et ne nécessite ainsi pas d'air. Si une pièce se casse, elle peut être changée rapidement en prenant les pièces d'un autre kit. […] Le projet a été développé pour la société japonaise de fabrication d'équipement sportif Molten. »
« Le studio japonais Nendo a dévoilé un ballon de football qui ne ressemble à aucun autre. Livré en kit, ce ballon se monte soi-même et ne nécessite pas d'air. Il est donc increvable pour ne pas dire quasi-indestructible et c'est là toute l'idée. […] Avec My Football Kit, les enfants pourront donc monter à la main leur ballon en imbriquant un à un les cinquante-quatre modules l'un sur l'autre, comme une tresse de bambou dans l'artisanat japonais. Le ballon garde sa forme à l'aide de sa structure résistante et ne nécessite ainsi pas d'air. Si une pièce se casse, elle peut être changée rapidement en prenant les pièces d'un autre kit. […] Le projet a été développé pour la société japonaise de fabrication d'équipement sportif Molten. »
C'est la promesse de son fabricant, Bolid'ster, qui le décline en quinze modèles, dont le moins cher est vendu près de 180 euros. Des produits bénéficiant d'une garantie de dix ans. « En cas de défaut lié à la matière ou à la fabrication, ils sont réparés ou remplacés » ; « Bolid'ster propose même à ses clients d'arranger leur jean abîmé si celui-ci n'est plus sous garantie ». Le fabricant assure, par ailleurs, que « la quasi-totalité des pièces qui composent le jean (rivets, puces, fil…) provient de France » ; en outre, souligne-t-il, il « a rapatrié sa production dans les Landes, à l'exception de deux modèles conçus au Portugal ».
C'est ce que vous propose de faire Inpact Hardware…. dans un article toutefois réservé à ses abonnés. Au passage, David Legrand rappelle que « ce connecteur est en place depuis une bonne trentaine d'années » et qu'il « tient le choc, bien que les débits aient été multipliés par 1 000 ». En fait, précise-t-il, « c'est surtout la composition du câble qui a changé passant de deux à quatre paires torsadées exploitées ».
« Un Land Cruiser type 70 va être débarrassé de sa motorisation diesel, remplacée par une architecture électrique. Une opération qui va permettre à l'engin d'évoluer dans les galeries souterraines d'une mine de nickel. […] Aucun détail technique ni date de livraison n'ont été communiqués par les partenaires. Mais Toyota Australie assure diffuser dans les mois à venir des informations plus précises. […] En Australie, l'entreprise Voltra propose depuis 2018 son eCruiser développé sur exactement la même base, c'est-à-dire un Land Cruiser type 70. BHP le sait très bien puisqu'il exploite déjà (ou a déjà exploité) dans ses mines plusieurs exemplaires de ce véhicule rétrofité. Qu'est-ce que la solution mise en avant par Toyota il y a quelques jours apporte de plus ? La filiale australienne du constructeur nippon aurait-elle absorbé Voltra ? Nous aimerions bien le savoir ! »
« Un site dédié […] et vingt-cinq corners ouverts en magasin, en France, Italie, Espagne et Belgique : Kiabi , après des tests menés l'été dernier, accélère sur la seconde main. »
Fin novembre, l'association Hop a publié un "livre blanc" « pour mettre fin à l'obsolescence programmée en Europe ». En effet, elle entend inscrire son action à l'échelle du continent, le Parlement européen ayant lui-même adopté, le 23 novembre 2020, « un rapport d'initiative ambitieux sur la durabilité des produits » ; « mené par David Cormand, ce rapport salué par Hop appelle à un affichage obligatoire de la réparabilité à une définition légale de l'obsolescence programmée ». Affaire à suivre.
« Les avantages de ce type d'éclairage sont nombreux puisqu'il serait moins énergivore et surtout sa durée de vie serait équivalente à celle de la voiture. […] Des avantages que ne [confirme] pas l'ADAC, l'automobile-club allemand qui […] démontre qu'une quinzaine d'années serait suffisante pour arriver à bout de ces projecteurs. […] En réalité, cela dépendrait […] beaucoup des modèles. En effet, certaines optiques seraient plus fragiles face à l'humidité et d'éventuels soucis électroniques. De la même manière, un compartiment moteur mal conçu, ou encore des ajustements de carrosserie mal réalisés, peuvent entraîner des défaillances prématurées, les diodes étant plus sensibles face à la chaleur par exemple. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
« Très attendu, l'indice de réparabilité était annoncé pour le 1er janvier 2021 dans la loi anti gaspillage de février 2020. Un décret et cinq arrêtés précisent désormais ses rouages, en élaborant des barèmes pour des appareils spécifiques. »
« Samsung a donné deux exemples. Le premier est de transformer le téléphone en moniteur de bébé qu'on place dans une chambre pour prévenir ses parents si leur enfant se met à pleurer. […] Dans l'autre exemple, le téléphone sert de capteur de luminosité pour éclairer le foyer lorsque la lumière devient trop basse et qu'un animal est seul à la maison. […] La démarche de Samsung est intéressante dans le sens où c'est l'entreprise elle-même qui va proposer des usages pour ses anciens téléphones et le faire de manière tout à fait officielle. Le Sud-Coréen n'a pas donné plus de détails sur les gammes de smartphones concernées et sur la façon dont va fonctionner cette nouveauté système. La manière dont cela est présenté donne à penser que cette mise à jour apportera plusieurs scénarios types parmi lesquels on pourra choisir. »
« Cdiscount vient de lancer sa plateforme de vente d'articles d'occasion. […] Ll'e-commerçant français a noué un partenariat avec la start-up Place 2 Swap. "Toutes les catégories de produits seront représentées : high-tech, jeux vidéo, jouets, mode, bricolage, livres, décoration... Tout, sauf les gros produits tels que les meubles", explique le P-DG Emmanuel Grenier. Plus concrètement, cette plate-forme s'est clairement inspirée de Vinted. "Le commerce se fait de façon fluide et sécurisée grâce à un porte-monnaie virtuel et la livraison en points relais", poursuit le patron de Cdiscount. Tout comme sur l'application dédiée à la mode, les frais sont à la charge de l'acheteur : 0,70 euro par article et une commission de 5 % du prix. Pour les dépôts et la livraison des colis, tout transite par le réseau Mondial Relay. »
« Belkin procède au rappel d'un chargeur dont le bloc d'alimentation peut entraîner un dysfonctionnement et une surchauffe, ce qui peut présenter des risques d'incendie et d'électrocution. […] Belkin propose le remboursement du produit. Un formulaire est disponible à cette adresse (il faudra aussi fournir la photo du produit montrant son numéro de série). »
Un exemple parmi d'autres de tous les rappels auxquels l'industrie procède régulièrement.
Un exemple parmi d'autres de tous les rappels auxquels l'industrie procède régulièrement.
« Le magasin Carrefour City de Beaupassage, dans le centre de Paris, a reçu […] la visite de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Elle venait soutenir l'initiative développée par Carrefour et la start-up Loop, via leur projet […] qui repose sur la vente de produits de grandes marques dans les emballages consignés et réutilisables. […] Les produits concernés (boissons, produits frais, épicerie) peuvent être achetés depuis un an et demi en ligne, mais la nouveauté – on peut même parler de première mondiale – est que ces références sont désormais proposées en magasin, dans ce City du 7e arrondissement ainsi que dans le Carrefour Express Michel Bizot, dans le 12e arrondissement. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
Son objectif ? « Rendre visibles et accessibles toutes les notes de réparabilité des appareils qui sont sur le marché » et « stocker et conserver les indices de réparabilité par modèle et par marque, dans le but de pouvoir s'y référer dans plusieurs années, par exemple au moment de la première panne ». C'est une initiative de Spareka, qui se présente comme le « leader de l'auto-réparation en France ».
Novembre 2020 : « l'Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato (AGCM), l'autorité de la concurrence italienne, vient de condamner Apple au paiement d'une amende de 10 millions d'euros pour "pratiques commerciales trompeuses" » ; en cause : les propriétés d'étanchéité de plusieurs modèles d'Iphone.
« D'après la fiche technique des smartphones, ils seraient étanches pour une profondeur maximale comprise entre un et quatre mètres selon le modèle et jusqu'à trente minutes. […] Or, l'AGCM note qu'Apple n'indiquait pas clairement que cette caractéristique ne se vérifiait qu'en présence de certaines conditions bien spécifiques mais ne s'appliquaient pas à des conditions normales d'utilisation des appareils. En effet, les tests d'étanchéité sont menés dans un laboratoire avec de l'eau pure et statique. De plus, l'autorité […] estime que le refus d'Apple, dans la phase d'après-vente, de fournir une assistance lorsqu'un Iphone est endommagé par de l'eau ou un liquide entrave le droit des consommateurs. »
« D'après la fiche technique des smartphones, ils seraient étanches pour une profondeur maximale comprise entre un et quatre mètres selon le modèle et jusqu'à trente minutes. […] Or, l'AGCM note qu'Apple n'indiquait pas clairement que cette caractéristique ne se vérifiait qu'en présence de certaines conditions bien spécifiques mais ne s'appliquaient pas à des conditions normales d'utilisation des appareils. En effet, les tests d'étanchéité sont menés dans un laboratoire avec de l'eau pure et statique. De plus, l'autorité […] estime que le refus d'Apple, dans la phase d'après-vente, de fournir une assistance lorsqu'un Iphone est endommagé par de l'eau ou un liquide entrave le droit des consommateurs. »
« Les autorités US en matière de sécurité routière s'alarment du fait que 159 000 modèles Tesla devraient très prochainement voir leurs fonctionnalités réduites, les puces les équipant arrivant bientôt à bout de souffle. Les puces de stockage NAND […] qui équipent le système d'info-divertissement des véhicules, arrivent en effet bientôt en fin de vie, ce qui devrait engendrer de nombreux dysfonctionnements. Ces équipements ont en effet atteint leurs limites et sont incapables de stocker des données de manière fiable. »
« Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration, organisation US en charge de la sécurité routière), cette panne de stockage peut entraîner la perte de la caméra de recul, la perte des commandes de réglage HVAC (désembuage). […] Plus grave, des dysfonctionnements de l'Autopilot et de la conduite assistée sont également constatés. De même que des perturbations sur les fonctionnalités de clignotant – en raison de la perte potentielle des avertisseurs sonores – des erreurs du système de détection et des alertes associées. D'après la NHTSA, ce problème de puce est responsable de l'obsolescence de 30 % des systèmes d'infodivertissement de ces modèles Tesla après trois à quatre ans. »
« Tesla a récemment déployé une mise à jour de son logiciel pour tenter de remédier au problème. Selon la NHTSA, le correctif "réduit la mémoire utilisée, améliore la gestion du stockage des données, change la méthode de contrôle des clignotants et règle automatiquement le système HVAC à 22°C en cas de givre". Néanmoins, le constructeur a confirmé que les puces de stockages pourraient ne plus fonctionner à terme et devront donc être remplacées. Tesla assure que le changement du composant est gratuit pour les véhicules de moins de huit ans ou ceux qui ont parcouru moins de 160 000 kilomètres depuis la date initiale de livraison. »
« Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration, organisation US en charge de la sécurité routière), cette panne de stockage peut entraîner la perte de la caméra de recul, la perte des commandes de réglage HVAC (désembuage). […] Plus grave, des dysfonctionnements de l'Autopilot et de la conduite assistée sont également constatés. De même que des perturbations sur les fonctionnalités de clignotant – en raison de la perte potentielle des avertisseurs sonores – des erreurs du système de détection et des alertes associées. D'après la NHTSA, ce problème de puce est responsable de l'obsolescence de 30 % des systèmes d'infodivertissement de ces modèles Tesla après trois à quatre ans. »
« Tesla a récemment déployé une mise à jour de son logiciel pour tenter de remédier au problème. Selon la NHTSA, le correctif "réduit la mémoire utilisée, améliore la gestion du stockage des données, change la méthode de contrôle des clignotants et règle automatiquement le système HVAC à 22°C en cas de givre". Néanmoins, le constructeur a confirmé que les puces de stockages pourraient ne plus fonctionner à terme et devront donc être remplacées. Tesla assure que le changement du composant est gratuit pour les véhicules de moins de huit ans ou ceux qui ont parcouru moins de 160 000 kilomètres depuis la date initiale de livraison. »
128 000 euros : c'est le prix de ce téléviseur Samsung qui étrenne une nouvelle technologie, les micro-LED. Si vous êtes prêt à faire un tel investissement, pourrez-vous le conserver pendant longtemps ? « D'après le fabricant, le téléviseur aurait […] une durée de vie de 100 000 heures, soit plus de onze ans à raison d'un fonctionnement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Gratuit pour un usage personnel, Cloud Ready de Neverware offre [….] la possibilité de transformer une machine classique en un PC sous Chrome OS. Dans l’idée, il est ainsi possible de profiter d’un système léger et rapide même sur un engin assez ancien. Évidemment, il ne permettra pas les mêmes choses et la solution sera entièrement dépendante de Google mais… Mais si vous avez un engin particulièrement lent et ancien, cela peut être une solution. Neverware vivant de ce système non pas grâce aux installations gratuites mais plutôt aux versions pro qui servent à transformer un parc complet de machines en Chromebooks et Chromebox. »
« Google avait déjà investi dans la startup en 2017, conscient qu’à chaque fois qu’une de ces machines évoluait vers son système, c’était positif pour son développement. […] Désormais, Neverware est une entité à part entière de Google, sans que l’on ait les détails de cette acquisition. […] Pour rappel, il existe des alternatives libres et tout aussi efficaces que ChromeOS sur des machines anciennes avec des distributions Linux variées et légères. »
« Google avait déjà investi dans la startup en 2017, conscient qu’à chaque fois qu’une de ces machines évoluait vers son système, c’était positif pour son développement. […] Désormais, Neverware est une entité à part entière de Google, sans que l’on ait les détails de cette acquisition. […] Pour rappel, il existe des alternatives libres et tout aussi efficaces que ChromeOS sur des machines anciennes avec des distributions Linux variées et légères. »
Installer un V8 sous le capot d'une Model S ? C'est le projet fantasque de Rich Rebuilds. Qui dénonce incidemment la difficulté d'entretenir sa Tesla sans passer par le réseau officiel du constructeur de Palo Alto. C'est en tout cas ce que rapporte Caradisiac : « Cet homme […] peste toutefois depuis déjà un bout de temps contre le verrouillage de Tesla sur les pièces détachées. Comme il l'explique dans cette vidéo-résumé : vous avez un moteur en panne, allez chez Tesla, ou... rachetez simplement une voiture. Aucun réparateur indépendant ne pourra faire quoi que ce soit pour votre auto, puisque la marque californienne a le contrôle total sur ses pièces. En tout cas aux États-Unis, a minima. » Un nouveau combat en perspective pour Right to Repair ?
Rappel du Gouvernement : « À partir du 1er janvier 2021, il sera en effet interdit de commercialiser les pailles et couverts jetables, touillettes et couvercles de gobelets à emporter, ainsi que les boîtes en polystyrène (type kebab), piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique et tous les objets en plastique oxodégradable. »
« Des chercheurs de l'Institut de Science des matériaux de Mulhouse (IS2M) et de l'Institut de Chimie radicalaire (ICR) d'Aix-en-Provence ont mis au point un additif qui permet aux matériaux thermoplastiques de s'auto-réparer avec de la lumière. Ces travaux ont été publiés en novembre dans la revue Advanced Functional Materials. Pour accroître la durée de vie des pièces en matière plastique, la recherche explore depuis quelques années la piste des polymères capables de réparer les fissures qui peuvent apparaître avec le vieillissement du matériau. »
« Avec les normes bruxelloises draconiennes sur le CO2 et l'anti-pollution, il n'y a pas de place en Europe pour les véhicules simples et costauds », déplore Alain-Gabriel Verdevoye ; de son point de vue, « on préfère multiplier au nom de l’écologie les fragiles micro-voitures et les dispendieuses électriques à l’autonomie archi limitée ». Le débat est ouvert.
Certains bus, parmi les plus modernes que vous pouvez emprunter aujourd'hui, en 2020, ne sont en fait qu'une version remaniée d'un modèle dont la conception remonte… à la fin des années soixante-dix, il y a quarante ans ! Ce documentaire, sans cachet professionnel mais pas inintéressant, retrace l'histoire des quatre ou cinq générations qui se sont ainsi succédé sur une base commune. En conclusion, son auteur met en exergue la citation suivante, tirée d'un argumentaire commercial de 1985 : « R312 donnera naissance à toute une gamme d'autobus standards ou articulés et de soubassements qui formera le support de base des transports urbains de surface français jusqu'aux années 2010-2020. » Chez RVI (Renault Véhicules Industriels), on ne croyait pas si bien dire !
« Ces engins sont pensés pour être évolutifs, c'est dans leur ADN. Intel proposera un NUC M15 comme une plate-forme qu'il adaptera aux différentes demandes de ses clients professionnels. Cela veut dire que les machines pourront évoluer dans le temps. Leur mémoire vive et leur stockage pourront être modifiés et ne seront, à priori, pas soudés à la carte mère. Une autre bonne habitude qui pourrait déteindre sur des concurrents ayant pris le mauvais pli de trop intégrer leurs machines. »
Propos tenus par Sébastien Couasnon, lors de son émission Tech & Co diffusée sur BFM Business le mercredi 18 novembre 2020 :
« Nous, sur BFM Business, on lutte un peu contre ce concept, qu'on voit beaucoup dans les médias mainstream, de produit jetable voire d'obsolescence programmée ; quand tu fais une machine à laver, que tu t'appelles LG, Samsung, ou un smartphone, etc., on se doute bien que tu ne le programmes pas pour qu'au bout de vingt-quatre mois, le truc s'arrête et ne marche plus. »
« Nous, sur BFM Business, on lutte un peu contre ce concept, qu'on voit beaucoup dans les médias mainstream, de produit jetable voire d'obsolescence programmée ; quand tu fais une machine à laver, que tu t'appelles LG, Samsung, ou un smartphone, etc., on se doute bien que tu ne le programmes pas pour qu'au bout de vingt-quatre mois, le truc s'arrête et ne marche plus. »
« Apple a lancé un programme d'échange pour les Airpods Pro. Certains peuvent grésiller ou avoir une moins bonne réduction de bruit active. Ils seront échangés gratuitement. »
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »
« Cette nouvelle plainte intervient alors qu'Apple a déjà répondu à un précédent recours collectif en indiquant qu'il allait verser un total de 500 millions de dollars aux utilisateurs concernés. Cela représente environ 25 dollars par personne, un montant hypothétique qui variera selon le nombre total des plaignants. Les personnes concernées avaient jusqu'à hier pour faire une réclamation, à condition qu'elles résident aux USA et qu'elles disposent d'un iPhone 6, 7 ou SE ayant tourné sous iOS 10.2.1 ou une version plus récente. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
« Difficile de savoir si la Justice va décider de clôturer définitivement cette affaire de Batterygate ou si Apple devra encore mettre la main à la poche. On rappelle que la marque avait lancé un vaste programme de remplacement des batteries (beaucoup) moins onéreux pour les utilisateurs concernés. »
Le naufrage de Remade n'a pas découragé ses concurrents. Parmi eux, il y a Again, dont cet article assure visiblement la promotion : « Again est une filiale du groupe français Itancia. Elle s'est spécialisée dans le reconditionnement de produits de mobilité de la marque Apple, ce qui touche aussi bien le marché du smartphone que de la tablette et même des ordinateurs portables de la marque à la pomme. C'est dans son usine du Maine-et-Loire – qui emploie une centaine de techniciens – qu'Again redonne vie à l'ensemble de ces appareils. Le concept n'est pas nouveau, mais chez Again, il se double d'une mesure du DAS (Débit d'absorption spécifique) de chaque appareil. »
Quand on dénonce l'obsolescence programmée, on cultive souvent l’ambiguïté. Aussi n'est-il pas inintéressant de relever régulièrement ce qui est dit à ce sujet.
Le 21 octobre 2020, par exemple, l'association Hop a publié cet appel à rejoindre ses rangs. Ses premières lignes sont les plus significatives : « Ras-le-bol des produits conçus pour tomber en panne ou être irréparables ! Progressivement, tout y passe : nos collants, nos imprimantes, nos lave-linge, nos cafetières, nos TV, nos smartphones… Ce gaspillage n'est tenable ni pour nos bourses, ni pour la planète. Agissons ensemble ! »
Le 21 octobre 2020, par exemple, l'association Hop a publié cet appel à rejoindre ses rangs. Ses premières lignes sont les plus significatives : « Ras-le-bol des produits conçus pour tomber en panne ou être irréparables ! Progressivement, tout y passe : nos collants, nos imprimantes, nos lave-linge, nos cafetières, nos TV, nos smartphones… Ce gaspillage n'est tenable ni pour nos bourses, ni pour la planète. Agissons ensemble ! »
« Le géant suédois du meuble en kit […] a annoncé lancer une campagne inédite de rachat de meubles pour ensuite les revendre, à l'occasion du Black Friday. […] L'opération[…] doit avoir lieu entre le 24 novembre et le 3 décembre. […] "Tout ce qui ne peut pas être revendu sera recyclé ou donné à des initiatives pour aider les personnes les plus touchées par la pandémie de Covid-19", détaille le groupe. D'ici 2021, Ikea prévoit d'installer dans chaque magasin des espaces dédiés à la prise en charge et la revente de meubles d'occasion, ce qui est déjà le cas dans certains de ses établissements. Des pays comme l'Australie ou le Canada sont déjà en train de tester les services de rachat, mais le Buyback Friday sera la première fois que nous le ferons dans vingt-sept pays" a affirmé à l'AFP Paul Mills, un porte-parole d'Ingka. »
Le Gouvernement vient de présenter, le 14 octobre 2020, un projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2020-920 du 29 juillet relative à la prévention et à la gestion des déchets. Un texte dont on nous dit notamment qu'il « simplifie la sortie du statut de déchet des objets qui sont contrôlés ou réparés pour être réutilisés, permettant ainsi de faciliter la seconde vie des produits ».
« Le Gouvernement demande à la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) de mener une enquête sur le fonctionnement du marché de l'après-vente des terminaux (prix des pièces détachées, conditions d'accès des réparateurs…). Une concertation avec les opérateurs télécoms est également lancée pour les encourager à s'engager fermement "en faveur du réemploi et du reconditionnement d'équipements numériques usagés". Les opérateurs sont également invité à lancer une campagne de sensibilisation pour inciter les Français à donner leurs téléphones usagés. »
« On apprend que la boîte automatique EDC des Renault Mégane et Kadjar rencontre quelques soucis. […] Le bouton de déverrouillage pourrait se rompre et entraîner avec lui l'immobilisation du véhicule. […] Cet élément commencerait par se fissurer, puis, avec le temps, se briser. […] Le constructeur français est prêt à remplacer les pommeaux défaillants, encore faut-il le réclamer ! »
« Le cas de Renault n'est franchement pas un cas isolé. À l'été 2019, Porsche avait rappelé 337 000 véhicules à cause du levier de vitesses qui pouvait ne pas se mettre en position parking à cause d'une douille en plastique défaillante située entre le levier et la boîte de vitesses. Aucun constructeur n'est donc à l'abri d'un problème technique survenu après la production et la commercialisation des véhicules. »
« Le cas de Renault n'est franchement pas un cas isolé. À l'été 2019, Porsche avait rappelé 337 000 véhicules à cause du levier de vitesses qui pouvait ne pas se mettre en position parking à cause d'une douille en plastique défaillante située entre le levier et la boîte de vitesses. Aucun constructeur n'est donc à l'abri d'un problème technique survenu après la production et la commercialisation des véhicules. »
Depuis 2015, l'obsolescence programmée constitue explicitement un délit en France. Mais en cinq ans, bien que cette pratique soit prétendument très répandue, seules deux plaintes avaient été déposées pour ce motif… sans qu'aucune n'aboutisse jusqu'à présent à une condamnation sur ce fondement.
Cela sera-t-il différent cette fois-ci ? L'UFC Que Choisir a pris pour cible Nintendo. En cause : les dysfonctionnements des manettes de la Switch. « Ce problème était connu », rappelle, à juste titre, Laëtitia Vasseur, de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée). De son point de vue, cependant, « toute la difficulté était de réussir à le prouver selon les termes de la justice ». Or, assure-t-elle, « l'UFC a réussi ce tour de force ». On se demande bien comment, à lire son communiqué de presse (nous y reviendrons).
En outre, poursuit en substance Laëtitia Vasseur, même « si les procédures sont longues et n'aboutissent pas toujours, elles peuvent malgré tout avoir un impact sur la réputation des marques ». C'est incontestable, mais n'est-il pas malvenu de s'en féliciter ? Aucun soupçon ne devrait valoir condamnation.
Cela sera-t-il différent cette fois-ci ? L'UFC Que Choisir a pris pour cible Nintendo. En cause : les dysfonctionnements des manettes de la Switch. « Ce problème était connu », rappelle, à juste titre, Laëtitia Vasseur, de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée). De son point de vue, cependant, « toute la difficulté était de réussir à le prouver selon les termes de la justice ». Or, assure-t-elle, « l'UFC a réussi ce tour de force ». On se demande bien comment, à lire son communiqué de presse (nous y reviendrons).
En outre, poursuit en substance Laëtitia Vasseur, même « si les procédures sont longues et n'aboutissent pas toujours, elles peuvent malgré tout avoir un impact sur la réputation des marques ». C'est incontestable, mais n'est-il pas malvenu de s'en féliciter ? Aucun soupçon ne devrait valoir condamnation.
« À l'origine, les véhicules de Tesla sont bridés. Le Model Y a, par exemple, la capacité de passer du 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, mais cette performance n'est pas accessible sur tous les modèles, notamment les moins chers. C'est d'ailleurs pour cette raison que cette option est si facile à débloquer : il suffit d'une mise à jour logicielle pour libérer les capacités réelles de l'engin. »
Parmi les nouvelles fonctionnalités apportées par une prochaine mise à jour de Windows : « un système de surveillance de la santé des espaces de stockage » : « uniquement compatible (pour le moment ?) avec les SSD NVME, ce système se propose tout simplement d'envoyer une notification à l'utilisateur lorsque la santé d'un disque est jugée critique » ; « cliquer sur cette notification […] permet alors d'afficher un message d'avertissement en rouge ainsi que plus d'informations : espace disponible, température et surtout pourcentage de vie restant estimé ». Bien que « la plupart des constructeurs proposent déjà ce genre de fonctionnalité », Clubic juge « toujours agréable qu'elle soit directement intégrée à l'OS ».
« La grande nouveauté, c'est […] la possibilité de changer l'écran soi-même en quelques minutes. Si elle reste délicate compte tenu de la taille des vis et de la fragilité de l'écran, l'opération peut être réalisée par le commun des mortels. Fairphone fournit même le tournevis adapté. L'écran de rechange coûte 89 euros. »
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays », prévient Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners. « Nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés », explique-t-il. « En revanche », poursuit-il, « il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive ». Selon lui, « il faut jouer sur deux leviers ». Lesquels ? « Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. » Autrement dit, « pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler » car « quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles ». Pas sûr que cela rende les produits plus faciles à réparer.
L'occasion, c'est tendance ! « Le géant allemand du prêt-à-porter en ligne Zalando va proposer la vente et l'échange d'articles de seconde main, dans un premier temps en Allemagne et Espagne avant de la généraliser en octobre en France, Belgique, Pays-Bas et Pologne. […] Cette annonce intervient alors que le site d'achat spécialisé en vêtements de seconde main Vinted connaît lui aussi un engouement important. […] Plus généralement, de nombreuses enseignes se mettent à proposer des articles de seconde main. »
C'est la conclusion d'une expérience menée par Microsoft (projet Natick). « Au début de l'été, des spécialistes en milieu marin ont remonté le data center depuis le fond marin au large de l'archipel des Orcades en Écosse. […] Seuls huit des huit cent cinquante-cinq serveurs à bord étaient défaillants. "Notre taux de défaillance dans l'eau est un huitième de ce que nous voyons sur terre", conclut Ben Cutler, directeur du projet Natick. Cette absence de détérioration serait due au gaz qui a été utilisé pour pressuriser le conteneur de douze mètres : l'azote. D'après les chercheurs, ce gaz incolore et indolore qui constitue un peu plus des trois quarts du volume de l'atmosphère a permis de sauvegarder le matériel sans l'abîmer. L'oxygène, au contraire, est beaucoup plus corrosif. »
« Les chercheurs ont réussi à mettre au point un polymère ayant la capacité de séparer l'or du reste d'une carte électronique lors d'un passage dans un bain d'acide spécifique. À la sortie de ce bain, l'or est de nouveau prêt à être utilisé sans avoir de trace de son usage précédent.[…] Une opération bien plus rentable que l'extraction de l'or dans les mines et qui, de plus, permet de créer de nouveaux appareils en recyclant l'or des anciens. »
Les ordinateurs portables vendus par Apple ont la réputation d'être de bonne facture. Mais sans doute leur finesse et leur légèreté présentent-elles quelque revers. C'est ce que l'on croit comprendre en découvrant l'avertissement lancé par la marque à la Pomme :
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
« If you close your Mac notebook with a camera cover installed, you might damage your display because the clearance between the display and keyboard is designed to very tight tolerances. »
Vous êtes prévenu !
Parmi les « impacts environnementaux » de la 5G, il y aurait, selon Green IT, l'« obsolescence programmée ». Explication :
« La généralisation de la 5G se traduira inévitablement par le raccourcissement de la durée de vie des smartphones 2G, 3G et 4G. Des dizaines de millions d'utilisateurs en France, et des milliards dans le monde, se laisseront tenter par un "smartphone 5G à 1 euros contre réengagement 24 mois". C'est un fait qui se confirme à chaque nouveau saut technologique : TNT vers TNT HD, 2G vers 3G, 3G vers 4G, ADSL vers fibre, TV HD vers 4K, etc. La 5G va donc contribuer à déclencher l'obsolescence prématurée de dizaines de millions de smartphones, juste pour la France. »
De ce point de vue, l'obsolescence programmée ne serait pas un sabotage ; elle serait inhérente à chaque innovation attisant la convoitise des clients… ce qui est fondamentalement différent et sème une fois de plus la confusion.
« La généralisation de la 5G se traduira inévitablement par le raccourcissement de la durée de vie des smartphones 2G, 3G et 4G. Des dizaines de millions d'utilisateurs en France, et des milliards dans le monde, se laisseront tenter par un "smartphone 5G à 1 euros contre réengagement 24 mois". C'est un fait qui se confirme à chaque nouveau saut technologique : TNT vers TNT HD, 2G vers 3G, 3G vers 4G, ADSL vers fibre, TV HD vers 4K, etc. La 5G va donc contribuer à déclencher l'obsolescence prématurée de dizaines de millions de smartphones, juste pour la France. »
De ce point de vue, l'obsolescence programmée ne serait pas un sabotage ; elle serait inhérente à chaque innovation attisant la convoitise des clients… ce qui est fondamentalement différent et sème une fois de plus la confusion.
« CDD de six mois à temps plein, possibilité de conversion en CDI ; poste à pourvoir à partir de septembre 2020 , basé à Paris 19e, télétravail fréquent possible ; salaire brut annuel : 30 K. »
« Brune Poirson reçoit ce mercredi les représentants de Deliveroo, Uber Eats, Food Chéri, Frichti et autres livreurs. Des entreprises dont le modèle "est quasi exclusivement basé sur le tout-jetable et produit une quantité de déchets notamment plastiques toujours plus importantes", déplore le ministère dans son communiqué. Brune Poirson devrait ainsi leur demander de plancher sur un projet de contenants réutilisables, selon Le Parisien ce mercredi. […] La loi anti-gaspillage prévoit la disparition de tous les plastiques à usages uniques d'ici 2040, et la convention citoyenne pour le climat propose même de ramener l'échéance à 2023. D'où la nécessité de trouver des alternatives pour les entreprises de livraison de repas. Parmi les solutions à l'étude, des systèmes de caution sur des contenants réutilisables qu'il faudrait renvoyer. Une consigne en somme, comme il en existe parfois sur les bouteilles en verre. […] Les entreprises du secteur, elles, affirment de leur côté avoir déjà réfléchi à des livraisons plus écolos. Uber Eats et Deliveroo ont ainsi indiqué au Parisien proposer à leurs clients restaurateurs des contenants en carton, en canne à sucre ou dans un plastique biosourcé qui se recyclent ou se compostent. »
« "Le marché repart", s'enthousiasme ce mercredi sur BFM Business François Roudier, président du CCFA (Comité des constructeurs français automobile). […] Mais si le responsable salue l'efficacité de ces primes, il plaide au nom des constructeurs qu'il représente pour ne pas faire durer la perfusion. "Cette prime à la conversion, c'est une évolution d'une prime qui existait déjà qui est devenue une sorte de prime à la casse. […] On devait résoudre le problème de 400 000 voitures qui étaient en stock dans nos concessions et qu'il fallait sortir pour retrouver un marché normal. […] "Mais ça ne va pas durer tout le temps et nous, on ne le souhaite pas parce qu'on ne peut pas avoir des ventes qui deviendraient non pas des déstockages mais des ventes par anticipation qui fausseraient le marché", insiste le responsable. Et de rappeler l'exemple de 2009 où le maintient des primes avaient provoqué une distorsion "avec un marché 2013 qui avait plongé complètement". "Déstockage oui mais pas anticipation des ventes", résume François Roudier, en ligne avec Jean-Philippe Imparato, directeur de la marque Peugeot qui sur BFM Business comparait ces aides à des drogues. »
« Nous nous excusons auprès de nos joueurs pour tous les désagréments causés par le Joy-Con. Nous sommes perpétuellement en quête d'amélioration de nos produits, mais, comme vous le savez, nous devons affronter la justice américaine sur le cas du Joy-Con, aussi Nintendo ne dira rien de plus à ce sujet. »
Le nouvel accord passé avec le Canada et les États-Unis suscite des inquiétudes au Mexique. Selon cet article – la traduction visiblement approximative d'une publication parue à l'étranger –, « les réformes approuvées impliqueraient que des actions apparemment anodines telles qu'utiliser des fragments d'une œuvre pour créer un mème, diffuser du contenu télévisé sur des supports numériques, modifier le système d'exploitation de votre ordinateur ou même réparer vos propres consoles de jeux vidéo » ; « ainsi, il pourrait […] être puni d'amendes pouvant atteindre 1,7 million de pesos et de six ans de prison pour ceux qui échappent aux serrures numériques pour modifier vos propres téléphones, appareils ou consoles de jeux vidéo, ainsi que les petites et moyennes entreprises dédiées à leur réparation ». Voilà qui mériterait d'être vérifié.
« Les utilisateurs d'Iphone sont nombreux à financer l'achat du prochain modèle en revendant leur ancien Iphone. Durant l'été qui précède la keynote de septembre (présentation des nouveaux Iphone), les prix des anciens modèles ont donc tendance à se stabiliser voire à augmenter parce que leurs possesseurs les revendent tous en même temps. » Dans ces conditions, la marque à la Pomme aurait-elle vraiment intérêt à pratiquer l'obsolescence programmée ?
« Apple a extrêmement mal communiqué dans ce dossier, mais qualifier d'obsolescence programmée le bridage des performances suite à la mise à jour I-OS 10.2.1 est sans doute exagéré. Il s'agissait d'abord et avant tout de protéger les batteries, un composant qui vieillit naturellement. D'ailleurs, si la justice française a condamné Apple à une amende de 25 millions d'euros dans un dossier similaire début février, c'est pour un défaut d'information des consommateurs, pas pour de l'obsolescence programmée. »
Mickaël Bazoge signe ici un rappel opportun, alors que la presse entretient généralement la confusion sur le sujet.
Mickaël Bazoge signe ici un rappel opportun, alors que la presse entretient généralement la confusion sur le sujet.
« Euroconsumers, qui regroupe cinq grandes organisations européennes, a annoncé, le 2 juillet, "avoir envoyé une lettre demandant à Apple de mettre fin la pratique de l'obsolescence programmée et d'indemniser les consommateurs à hauteur de 60 euros chacun". L'organisation de consommateurs insiste sur le fait "qu'en plus d'être une pratique déloyale envers les consommateurs, elle est également irresponsable sur le plan environnemental". […] Cette mise en demeure envoyée à Apple, a pour objectif de faire plier l'inventeur de l'Iphone. La firme à la pomme aurait quinze jours de délai pour répondre à cette missive, "sans quoi, Euroconsumers envisagerait de prochaines étapes juridiques". »
L'économie circulaire, c'est un fétiche qu'on agite à tout va, souvent sans trop réfléchir. Cette réserve mise à part, on approuve l'essentiel des propos tenus ici par Rémy Le Moigne.
Deux passages retiennent plus particulièrement notre attention :
« Si les services hospitaliers et les industriels ont utilisé pendant des années des masques FFP2 à usage unique, il aura fallu attendre la pandémie de la Covid-19 pour concevoir, en seulement quelques semaines, un masque réutilisable dont le coût est moins élevé, l'impact environnemental plus faible et qui est produit localement. Pour faire face à une pénurie d'approvisionnement dans les hôpitaux, les industriels se sont appuyés sur l'économie circulaire pour concevoir des masques réutilisables. Mais ils se sont également appuyés sur l'économie circulaire pour prolonger la durée de vie des masques à usage unique, remettre à neuf des ventilateurs, donner accès à leurs manuels de réparation internes et imprimer des pièces de rechange pour réparer les équipements médicaux. »
« Quelques entreprises parviennent à valoriser leurs stocks de déchets industriels et d'invendus. Le fabricant de produits de consommation P&G par exemple, a réduit ses coûts de 1,8 milliards d'euros en mettant en place une équipe spécifique, chargée de trouver des débouchés à ses déchets industriels et ses invendus. D'autres entreprises se sont appuyées sur des plateformes digitales qui, grâce au big data ou à l'intelligence artificielle, facilitent la mise en relation des entreprises qui possèdent des ressources avec celles qui pourraient les utiliser. »
Deux passages retiennent plus particulièrement notre attention :
« Si les services hospitaliers et les industriels ont utilisé pendant des années des masques FFP2 à usage unique, il aura fallu attendre la pandémie de la Covid-19 pour concevoir, en seulement quelques semaines, un masque réutilisable dont le coût est moins élevé, l'impact environnemental plus faible et qui est produit localement. Pour faire face à une pénurie d'approvisionnement dans les hôpitaux, les industriels se sont appuyés sur l'économie circulaire pour concevoir des masques réutilisables. Mais ils se sont également appuyés sur l'économie circulaire pour prolonger la durée de vie des masques à usage unique, remettre à neuf des ventilateurs, donner accès à leurs manuels de réparation internes et imprimer des pièces de rechange pour réparer les équipements médicaux. »
« Quelques entreprises parviennent à valoriser leurs stocks de déchets industriels et d'invendus. Le fabricant de produits de consommation P&G par exemple, a réduit ses coûts de 1,8 milliards d'euros en mettant en place une équipe spécifique, chargée de trouver des débouchés à ses déchets industriels et ses invendus. D'autres entreprises se sont appuyées sur des plateformes digitales qui, grâce au big data ou à l'intelligence artificielle, facilitent la mise en relation des entreprises qui possèdent des ressources avec celles qui pourraient les utiliser. »
Lequel comporte, entre autres, une dimension… féministe.
Les explications de Gilles Boin, avocat.
« Pendant le confinement, l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a publié la nouvelle version de sa recommandation "développement durable" applicable à compter du 1er août 2020. Ce document est important en France car il rappelle que le développement durable comporte trois piliers : environnemental, économique et social. Ce n'est pas le cas dans d'autre pays. Les allégations "sustainable development" venant de l'étranger ne peuvent donc pas être traduites telles quelles pour la France, si la démarche mise en avant dans la communication ne comporte pas cette triple dimension. Trois nouveautés méritent d'être relevées. »
« La première est que l'ARPP fait désormais référence aux dix-sept principes de développement durable de l'ONUD et non plus à la Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015–2020. Des objectifs comme l'autonomie des femmes et des filles, l'emploi des jeunes, ou les mobilités douces urbaines sont désormais intégrés à la notion de développement durable. La deuxième est que la publicité doit tenir compte des principes de l'économie circulaire et ne pas inciter à la mise au rebut ou à la destruction sans tenir compte de la durabilité du produit, de sa réutilisation ou de sa seconde vie. Le champ d'application de la recommandation a été remanié pour rappeler que le respect du développement durable doit être pris en compte dans la publicité, même si elle n'y fait pas expressément référence. Plus que jamais, la publicité doit être "sustainable by design". La troisième nouveauté concerne la justification des allégations. Il faut être en mesure d'apporter des éléments "objectifs, fiables, véridiques et vérifiables" au soutien de son allégation, et non plus seulement des éléments "sérieux, objectifs et vérifiables". »
« Ces éléments doivent être "transmissibles". Petits changements sémantiques, mais grande portée. Le message est clair : construisez solidement vos allégations écologiques ! »
Les explications de Gilles Boin, avocat.
« Pendant le confinement, l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a publié la nouvelle version de sa recommandation "développement durable" applicable à compter du 1er août 2020. Ce document est important en France car il rappelle que le développement durable comporte trois piliers : environnemental, économique et social. Ce n'est pas le cas dans d'autre pays. Les allégations "sustainable development" venant de l'étranger ne peuvent donc pas être traduites telles quelles pour la France, si la démarche mise en avant dans la communication ne comporte pas cette triple dimension. Trois nouveautés méritent d'être relevées. »
« La première est que l'ARPP fait désormais référence aux dix-sept principes de développement durable de l'ONUD et non plus à la Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015–2020. Des objectifs comme l'autonomie des femmes et des filles, l'emploi des jeunes, ou les mobilités douces urbaines sont désormais intégrés à la notion de développement durable. La deuxième est que la publicité doit tenir compte des principes de l'économie circulaire et ne pas inciter à la mise au rebut ou à la destruction sans tenir compte de la durabilité du produit, de sa réutilisation ou de sa seconde vie. Le champ d'application de la recommandation a été remanié pour rappeler que le respect du développement durable doit être pris en compte dans la publicité, même si elle n'y fait pas expressément référence. Plus que jamais, la publicité doit être "sustainable by design". La troisième nouveauté concerne la justification des allégations. Il faut être en mesure d'apporter des éléments "objectifs, fiables, véridiques et vérifiables" au soutien de son allégation, et non plus seulement des éléments "sérieux, objectifs et vérifiables". »
« Ces éléments doivent être "transmissibles". Petits changements sémantiques, mais grande portée. Le message est clair : construisez solidement vos allégations écologiques ! »
« Cette décision serait motivée par la volonté de conserver les mêmes tarifs d'une génération à l'autre, malgré des coûts de production plus élevés (en raison des composants liés à la 5G). […] Si Apple supprime le chargeur et en fait une option payante […], alors la firme de Cupertino risque encore une fois d'être pointée du doigt. Surtout quand on voit le prix des accessoires. […] Mais il y a une logique d'usage qui a du sens. […] Supprimer le chargeur permet de ne plus avoir à les accumuler. […] La donnée économique sous-entend aussi un bénéfice écologique : les mensurations du packaging seraient réduites, ce qui coûterait moins cher (pour la production et la logistique) et aurait un impact positif sur l'environnement. Sans parler de la production moindre d'un accessoire que la plupart des gens possèdent déjà. »
« Des chercheurs de l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) ont mis au point un piège à CO2 à même de capturer le gaz à effet de serre à l'échappement. Le principe est de le transformer en liquide et de le stocker avant vidange. Ce CO2 liquide peut même être retransformé en…carburant. […] Au final, le système ne laisserait passer que 10% du CO2 émis par un camion conventionnel. Dernier avantage, le système est compatible avec les poids-lourds existants ! On pourrait donc en théorie équiper les PL déjà sur la route, les nouveaux produits, mais également les autobus et autocar, ainsi que les bateaux. En revanche pour nos voitures, le système est encore bien trop encombrant et trop lourd pour être envisagé. […] Pour le moment, l'EPFL va passer de la théorie à la pratique en fabriquant un prototype. »
Défaut sur une moto BMW. Le constructeur fait un rappel. Mais certains clients exigeant un dédommagement. La Justice leur donne tort. Cette décision, susceptible d'appel, est l'une des premières rendues sur le fond depuis l'instauration des "actions de groupe" dans le droit français.
« La Cartouche française, nouvelle division de la société Printerre EA, […] s'attaque au marché du recyclage des cartouches à jet d'encre, jusqu'alors traité quasiment exclusivement par la Chine », annonce Mag'in France. « Avant toute chose », nous explique-t-on, « il faut savoir qu'une cartouche à jet d'encre, quelle que soit sa marque, est protégée par un brevet de fabrication qui empêche toute reproduction ou clonage » ; « les cartouches, dites compatibles, sont donc recyclées à partir d'un original d'une marque connue ». Jusqu'à présent, les cartouches usagées collectées chez nous étaient expédiées dans l'Empire du milieu, avant d'être réimportées après reconditionnement… Mais c'est donc en train de changer !
« Presque la moitié (48 %) des entreprises clientes de NTT dans le monde fonctionne encore avec des équipements réseau vieillissants ou obsolètes. Ce verdict sans appel constaté par l'étude 2020 Global Network Insights Report de NTT, révèle que la situation ne fait qu'empirer. […] "À mesure que les entreprises font migrer leurs applications vers des environnements multicloud, leurs investissements dans les infrastructures sur site diminuent au profit de ceux dans le cloud", peut-on lire dans le rapport. »
« En fait, de nombreuses entreprises préfèrent continuer à exploiter au maximum leur parc réseau existant et freiner leurs investissements dans la réarchitecture de leurs infrastructures de communication et de sécurité sur site. Il en résulte une multiplication des équipements réseau obsolètes et non corrigés présentant des vulnérabilités logicielles, exposant les entreprises à des risques et à des menaces pour la sécurité de ses informations. En Europe, l'obsolescence ou le vieillissement des équipements représente 46 % des équipements des entreprises. »
« Les équipements obsolètes comportent, en moyenne, deux fois plus de vulnérabilités (42,2 %) que les modèles vieillissants (26,8 %) ou à jour (19,4 %). Ces risques sont encore accentués lorsque les entreprises n'installent pas les correctifs ou les mises à jour du système d'exploitation d'un équipement tout au long de sa durée de vie. "Or, elles continuent de négliger cette opération", se lamentent les rédacteurs du rapport. »
« En fait, de nombreuses entreprises préfèrent continuer à exploiter au maximum leur parc réseau existant et freiner leurs investissements dans la réarchitecture de leurs infrastructures de communication et de sécurité sur site. Il en résulte une multiplication des équipements réseau obsolètes et non corrigés présentant des vulnérabilités logicielles, exposant les entreprises à des risques et à des menaces pour la sécurité de ses informations. En Europe, l'obsolescence ou le vieillissement des équipements représente 46 % des équipements des entreprises. »
« Les équipements obsolètes comportent, en moyenne, deux fois plus de vulnérabilités (42,2 %) que les modèles vieillissants (26,8 %) ou à jour (19,4 %). Ces risques sont encore accentués lorsque les entreprises n'installent pas les correctifs ou les mises à jour du système d'exploitation d'un équipement tout au long de sa durée de vie. "Or, elles continuent de négliger cette opération", se lamentent les rédacteurs du rapport. »
« Des chercheurs ont passé en revue une quinzaine d'études , réalisées aux États-Unis, en Allemagne et en Espagne notamment. Ils en concluent que les primes à l'achat permettent de relancer les ventes à court terme, mais qu'elles sont généralement suivies d'une période de fort ralentissement. Ce phénomène a pu être observé en France où les ventes avaient rebondi après la crise de 2008 grâce à une prime à l'achat, avant de s'effondrer en 2010. "Après la fête vient la gueule de bois", résument les chercheurs de l'Ifo. Certains consommateurs qui avaient déjà l'intention d'acheter une voiture bénéficient d'un effet d'aubaine. D'autres avancent simplement leur décision d'achat. Une prime automobile pourrait par ailleurs avoir un effet négatif sur d'autres secteurs de l'économie. Des personnes ayant décidé de s'acheter une voiture rechigneraient ainsi à acheter des produits électroniques ou des meubles. »
« La seconde main, rien que pour la mode, est un marché qui doit se situer, selon les estimations, entre 1,3 et quasi 1,5 milliard d'euros en France, après avoir dépassé le milliard d'euros en 2018. Le marché de l' habillement dans son ensemble, à titre de comparaison, pèse, lui, aux alentours de 25–26 milliards d'euros. »
Un rapport d'information « pour une transition numérique écologique » a été adopté par le Sénat le 24 juin 2020. La chambre haute y exprime notamment sa volonté de « limiter le renouvellement des terminaux […] en luttant contre l'obsolescence programmée et l'obsolescence logicielle » ; ainsi qu'« en favorisant le réemploi et la réparation ». Nous y reviendrons.
« On le sait, l'obsolescence programmée est un fléau pour notre planète mais aussi pour notre porte monnaie. Pour nous faire consommer plus, de nombreux constructeurs limitent la durée de vie de nos objets. Les produits électroniques que l'on achète de nos jours ont une durée de vie bien moindre qu'il y a quelques années. Pour exemple un ordinateur que l'on utilisait pendant dix ans il y a quelques années, celui-ci n'aurait plus qu'une durée de vie de cinq ans en 2020, ce qui oblige l'utilisateur à se débarrasser rapidement du produit et surtout d'en acheter un nouveau. » (Florian Leveque, France Bleu, 5 juin 2020)
« Les Airpods et Airpods Pro vont bénéficier d'une fonctionnalité qui optimisera la recharge pour lutter contre le vieillissement de la batterie », annonce Numerama : « concrètement, les Airpods et Airpods Pro se rechargeront de manière plus intelligente » ; « en fonction des habitudes d'usage, ils ne feront le plein que jusque 80 % et maintiendront ce niveau de charge longtemps pour éviter que la batterie ne soit à 100 % pendant une durée prolongée ». Une fonctionnalité déjà vue sur les ordinateurs et les smartphone de la marque. De quoi offrir un sursis à des écouteurs condamnés une fois leur batterie arrivée elle-même en fin de vie, faute de pouvoir la remplacer.
« Les clients d'Intel pourront demander à ce dernier de leur ajouter de la mémoire vive directement par dessus ce processeur, dans son usine. […] Le résultat est une puce qui intégrera de 4 à 8 Go de mémoire vive directement au dessus de son processeur et une épaisseur qui passe à 1,5 mm pour la puce entière. Encore une manière de gagner en compacité avec, bien sûr, comme désavantage l'impossibilité de faire évoluer le montant de la mémoire vive après l'achat… Même si sur le type de machines visées, il est très rare de voir un composant vraiment accessible pour le client final. À noter que le constructeur pourra très bien choisir d'intégrer la mémoire vive de manière classique avec des slots SO-DIMM si il le désire. »
Le Luxman D-10X n'est pas un lecteur CD ordinaire. Il se distingue par sa « conception jusqu'au-boutiste » selon le titre choisi par On-Topaudio pour annoncer sa commercialisation. « Le point le plus fascinant reste sa structure tout en petits modules », est-il rapporté dans cet article : « ainsi les différents étages et circuits dédiés sont-ils séparés par des parois en aluminium, cela sur deux niveaux eux aussi dissociés par une paroi » ; « il y a fort à parier que le Luxman D-10X présente alors une grande réparabilité ». Mais cela a un prix : 17 000 euros.
« Les produits Wemo Netcam seront arrêtés le 30 Juin 2020, car la plate-forme de service vidéo que nous utilisons pour prendre en charge ces produits est en cours de fermeture », annonce Belkin. « Si vous utilisez votre Wemo Netcam comme détecteur de mouvement pour votre gamme de produits Wemo », précise-t-il, « elle ne fournira plus cette fonctionnalité et sera supprimée en option de votre application Wemo ». « La Wemo Netcam [...] ne peut pas s'interfacer avec des applications logicielles tierces », prévient le fabricant ; tout le problème est là ! « Nous proposerons donc le remboursement des caméras Wemo Netcams qui sont sous garantie », précise-t-il. Preuve, selon lui, que « la marque Wemo se distingue […] par une expérience client exceptionnelle ». Pas très convaincant !
Des milliers de tests sont en cours pour vérifier que les jeux conçus pour la Playstation 4 tourneront bien sur la nouvelle console proposée par Sony. En matière de rétrocompatibilité, cependant, Microsoft fait mieux que son concurrent : comme le rapporte Clubic, « les titres Xbox 360 et même de la toute première Xbox fonctionneront sur la Series X ».
Des actions de groupe vont-elles fleurir partout en Europe ? D'ici deux ans et demi, tous les états membres de l'Union européenne devront les rendre possibles. « Ce sont […] des entités à but non lucratif, c'est-à-dire des associations de consommateurs, qui centraliseront les plaintes et mèneront la bataille juridique », précisent Les Échos ; « leurs sources de financements devront être transparentes pour empêcher qu'elles n'agissent sans le dire pour le compte d'un concurrent d'une entreprise attaquée ». Par ailleurs, « le perdant devra rembourser les frais de justice ». Geoffroy Didier, rapporteur, « estime donc que le compromis constitue "un point d'équilibre entre la légitime protection des intérêts des consommateurs et la nécessaire sécurité juridique des entreprises" ».
« Il explique comment une vieille machine à laver modifiée lui assure une auto-suffisance en électricité depuis seize ans. "Le moteur tourne grâce à une turbine hydraulique Pelton actionnée par l'eau. Elle produit suffisamment d'énergie pour chauffer mon eau et faire fonctionner tous les appareils basse consommation de ma maison ainsi que la plupart des outils de mon atelier", détaille-t-il. On peut vivre en ascète et aimer le confort. Bien sûr, il lui arrive d'avoir quelques soucis avec son générateur de fortune, auquel cas il n'a qu'à descendre au ruisseau où est installé l'engin pour résoudre le problème. Selon ses propres termes, il s'agit d'un "petit prix à payer pour éviter d'avoir à régler des factures d'électricité". »
Un délit d'obsolescence programmée a été introduit dans le droit français en 2015, comme le rappellent Michelle Cumyn, professeur titulaire à la faculté de droit de l'Université Laval, et Anouk Paillet, doctorante en cotutelle à l'université Laval et à l'université Jean Moulin Lyon 3. « Cependant », poursuivent-elles, « il n'est pas suffisant d'établir qu'une pratique a pour effet d'abréger la durée de vie d'un produit : il faut démontrer que telle était l'intention du fabricant ». Or, regrettent-elles, « comme la preuve d'intention est difficile, peu de condamnations ont été obtenues ».
Incidemment, elles semblent déplorer que la charge de la preuve ne soit pas inversée… Et surtout, elles laissent entendre que cette loi a bien donné lieu à des condamnations, ce qui est faux : à ce jour, il n'y en a jamais eu, alors que seules deux plaintes ont été déposées.
Incidemment, elles semblent déplorer que la charge de la preuve ne soit pas inversée… Et surtout, elles laissent entendre que cette loi a bien donné lieu à des condamnations, ce qui est faux : à ce jour, il n'y en a jamais eu, alors que seules deux plaintes ont été déposées.
« Selon ses concepteurs, cela fait de lui "un des rares smartphones sortis en 2015 à toujours bénéficier d’une assistance logicielle continue". »
« Cela veut dire que, non seulement les machines pourront être achetées sans licence de Windows et leur coût additionnel, mais aussi et surtout que Lenovo va assumer un support complet et certifié pour Ubuntu comme pour Red Hat. Cela se traduira sûrement par un choix de composants adaptés pour une compatibilité Linux maximale dès la conception de l'engin. Une très bonne nouvelle qui assurera aux acquéreurs la possibilité de basculer d'une licence Windows à un système libre dans le temps en cas de fin de support par exemple. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« Pino c'est un robot en bois, en acier moulé et en tôle d'acier à l'intérieur au look volontairement intemporel (ou néo rétro, à vous de juger). Il permet d'effectuer les tâches classiques d'un robot classique (batteur, mélangeur, râpe, mixeur…). Et ce, à l'aide de différentes vitesses et de plusieurs ustensiles. À la différence des robots ménagers auxquels vous êtes déjà habitués, celui-ci convertit l'énergie manuelle en énergie mécanique. En gros, vous ajoutez un peu d'huile de coude à la recette, et c'est tout. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
La malédiction des objets connectés a encore frappé ! Plus aucune mise à jour n'est développée pour la première génération du pont Philips Hue, lancée en 2015, si bien que ses fonctionnalités se réduisent peu à peu.
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Des mesures radicales sont […] nécessaires », selon Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'université de Lausanne : « freiner la consommation et reconvertir l'appareil productif, qui doit sortir des petits objets pour aller vers les infrastructures ». « Dans le futur », prévient-il, « les sociétés devront comporter une gamme de techniques » ; « avec du high-tech pour les usages scientifiques et médicaux, mais absent des techniques courantes » – « ce qui aboutira sans doute à une diminution de la production ». Pour cela, poursuit-il, « il faut une réorientation publique de l'appareil productif, à travers des quotas portant sur la consommation finale, en considérant non seulement la teneur carbone, mais plus largement l'empreinte écologique de chaque consommation ». D'après lui, « cela permettrait d'adresser un signal fort aux producteurs, incités à mettre sur le marché des produits durables, modulables, recyclables et moins lourds en énergie ».
« Notre objectif, c'est changer le monde, en commençant par l'électroménager », proclame Kareen Maya Levy, cofondatrice de kippit. Vaste programme.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
« La dynamique de diffusion de l'informatique dans la société a imposé un mécanisme de renouvellement […] tous les trois ou cinq ans des matériels et logiciels », regrette Bruno Devauchelle. Selon lui, « on appelle ça aussi l'obsolescence programmée ». Sans doute serait-il plus rigoureux d'invoquer ici la loi de Moore et son corollaire, la loi de Wirth. On ne rendra pas le matériel informatique plus durable en se méprenant sur les causes de son obsolescence !
Les nouveaux PC portables Thinkpad P15 et P17, proposés par Lenovo, bénéficient d'une conception plus modulaire que leurs prédécesseurs. Concrètement, leur GPU ne sera pas soudé à la carte-mère. Reste à savoir si, dans la pratique, cela les rendra vraiment évolutifs.
« EV Battery Rebuilds propose aux possesseurs des Nissan Leaf d'anciennes générations de remplacer le pack d'origine par un nouvel assemblage maison supportant mieux la chaleur. […] De quoi passer approximativement de 175 à plus de 425 kilomètres d'autonomie. » Le prix d'une nouvelle batterie ? Entre 7 800 et 14 000 euros. Est-ce que que cela change quoi que ce soit à l'usage ? « L'entreprise espagnole souligne que l'implantation de la passerelle Can Bus est nécessaire pour obtenir sur l'afficheur du tableau de bord les nouvelles valeurs d'autonomie, permettre les recharges rapides selon la meilleure courbe de puissance, éliminer tous les problèmes de communications BMS. Un écran LCD est fourni avec son kit de montage pour l'installer au tableau de bord. »
On s'imagine parfois que les ingénieurs ont une maîtrise parfaite de tout ce que les entreprises industrielles produisent sous leur égide. Au point que les défauts affectant leurs produits seraient introduits à dessein ! Régulièrement, pourtant, les constructeurs automobiles sont contraints d'effectuer des rappels. En voici un nouvel exemple.
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
Capucine Mercier, PDG de Plim, déplore les « délais d'homologation de plus en plus longs » imposés par la DGA. « En Nouvelle-Aquitaine, nous avons eu la chance de recevoir les premières évaluation très tôt », raconte-t-elle ; « mais ensuite, mi-avril, nous avons voulu faire certifier nos masques d'un nombre de lavages plus élevé », poursuit-elle : « il fallait cinquante jours pour vingt lavages, encore plus pour cinquante » ; « nous nous sommes donc arrêtés à nos masques certifiés pour vingt lavages », regrette-t-elle.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le Gifam a recensé « quinze gestes à adopter pour la planète ». « Je répare ou fais réparer mes appareils », proclame-t-il entre autres. « Si l'un des mes appareils tombe en panne », précise-t-il, « c'est le premier réflexe à adopter ». « Pour connaître le bon réparateur près de chez soi », poursuit-il, « je consulte la plateforme Starsav.fr qui référence l'ensemble des professionnels agréés ». C'est une recommandation sans doute convenue, mais qui émane cette fois-ci d'un lobby au service d'entreprises régulièrement accusées de pratiquer l'obsolescence programmée.
« La crise sanitaire et le déconfinement laissent augurer d'importantes mutations des comportements d'achat en ligne, avec un net recul de la consommation de produits neuf. Tel est l'enseignement d'une récente étude d'Opinion Way pour la place de marché Rakuten. […] 74 % du panel de Français interrogés se disent prêts à renoncer à l'achat de produits neufs, dont un quart pour la moitié de leurs achats. De plus, 66 % des Français acceptent de renoncer à l'achat d'un produit technologique tendance et dernier cri au profit d'un produit d'occasion plus ancien mais moins cher. […] Enfin, un Français sur trois est prêt à se priver de produits neufs pour les vêtements, ce qui souligne une véritable attirance pour le vintage. La revente de produits culturels (DVD, livres, jeux vidéo) convainc quant à elle 58 % des Français. »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Cette batterie durerait seize ans ou deux millions de kilomètres. C'est ainsi deux fois plus que les garanties actuelles, se limitant à huit ans en moyenne, et un million de kilomètres maximum chez Lexus. Par contre, le prix de ces batteries serait 10 % plus élevé que les actuelles. […] Il faudra toutefois attendre. Le dirigeant de CATL n'a noué aucun partenariat pour sa nouveauté, mais assure "être prêt à produire si quelqu'un commande". Pour l'instant, CATL fournit – entre autres – Volkswagen, Honda, PSA ou BMW et a annoncé récemment un développement avec Toyota. Tesla n'est donc pas impliqué dans cette annonce. Selon un communiqué de Reuters publié en mai dernier, la marque américaine était en lien pour ses batteries à 1,6 million de kilomètres, moins chères à produire. Dans cette course à l'endurance, GM a aussi présenté ses batteries Ultium, annonçant une durée de vie supérieure à un million de kilomètres. »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
« L'obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. […] Des solutions existent déjà pour permettre du stockage sur le très long terme. Les disques Milleniata (M-DISC) existent depuis 2009. Ces disques optiques permettent de conserver des données sur de très longues durées (au moins cent ans et jusqu'à mille ans selon les concepteurs) en raison de l'utilisation d'un matériau spécifique pour créer la couche de stockage des données. La solidité de ces disques a été testée avec succès par le Ministère américain de la Défense. Ces supports nécessitent de posséder un graveur spécifique, mais peuvent être lus sur un simple lecteur DVD. L'accès aux données reste soumis à l'existence de tels lecteurs sur le long terme. » Ainsi qu'à la capacité de décrypter, le moment venu, le format de fichier utilisé !
D'un côté, on nous explique, avec une orthographe négligée, que « les produits d'informatiques font partis des appareils étant les plus soumis à l'obsolescence programmée » et que « beaucoup de fabricants conçoivent leurs appareils de sorte que la durée de vie ou l'expérience utilisateur se trouve impactée peu de temps après la fin de garantie ». Mais de l'autre, on nous dit que « peu de personnes entretiennent leur ordinateur, tablette ou smartphone » et que « c'est pour cela qu'après quelques années vos appareils informatiques deviennent plus long, mettent plus de temps à s'allumer ». Allez comprendre !
Moins on achète, moins on dépense : tel est, en substance, le message martelé par l'Ademe dans son communiqué de presse du 10 juin 2020… Deux informations retiennent néanmoins notre attention.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.
D'une part, l'Ademe soutient « qu'il est toujours économiquement favorable pour le consommateur d'allonger la durée d'usage après une panne »… « quelques équipements » faisant toutefois « exception » ; par exemple : « le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces ».
D'autre part, s'appuyant sur le baromètre Fnac-Darty, l'agence assure que « 50 % des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation » ; preuve que la responsabilité du consommateur est déterminante.
« Cette recette, qui tient à la nécessité récurrente de garantir un débouché pour les voitures neuves, ne sert pas à diminuer la pollution. Si, malgré les triches, les bureaux d'études travaillent effectivement sur des moteurs légèrement plus économes et moins polluants, le niveau de pollution dépend d'abord du nombre de voitures en circulation qui, lui, ne cesse d'augmenter. Contrairement à l'idée reçue d'une obsolescence programmée de tous les biens industriels, les voitures durent de plus en plus longtemps… faute de ressources pour en changer. »
« Dans la foulée de l'arrêt du service, les voitures BlueIndy ont été retirées de la circulation pour être rassemblées en plein air, sur le terrain d'une entreprise de remorquage et de recyclage automobile. L'espoir est mince de les voir reprendre du service car elles semblent avoir été empilées sans ménagement les unes sur les autres. À titre de consolation, la société Blue Systems qui exploitait ces autos certifie que leurs batteries ont été démontées pour être affectées au stockage statique de l'énergie électrique en entrepôt (Bluestorage). Mieux, quelques exemplaires des anciennes voitures BlueIndy intégreront la flotte Blue LA à Los Angeles. […] Comme la Mairie de Paris avant elle, la ville d'Indianapolis se voit confrontée à un choix délicat : soit racheter les stations à l'énergéticien local Indianapolis Power and Light pour les exploiter à ses frais ; soit laisser son propriétaire actuel les démanteler pour libérer un espace compté sur la voirie. »