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« Plus de mise en bière immédiate et un dernier adieu possible: la prise en charge des défunts du Covid-19 a été récemment modifiée pour pouvoir "permettre aux familles et aux proches d'accomplir leur deuil", selon un nouveau protocole consulté par l'AFP. […] D'après ce protocole, l'obligation de mise en bière "immédiate" est supprimée. En raison d'une possible contagiosité due au virus, le corps du défunt devra toutefois être mis en bière et le cercueil définitivement fermé avant la sortie du lieu où le décès est survenu, est-il précisé. Auparavant, les défunts étaient placés immédiatement après le décès dans une housse mortuaire qui devait rester fermée et ils n'étaient ni habillés, ni toilettés, ni maquillés. »
« Longtemps considéré comme un phénomène marginal pour le commerce, le marché de l'occasion prend du poids chaque jour. Et intéresse au plus haut point un nombre grandissant d'enseignes. Mais ne s'improvise pas marchand d’occasion qui veut, tant le secteur est spécifique. »
« Le gouvernement britannique entend éviter que des universitaires ne perdent leur emploi pour avoir exprimé des positions controversées ou que certains orateurs invités à des conférences, et décriés pour ces mêmes raisons, ne soient déprogrammés face aux pressions étudiantes. "Je suis profondément inquiet de l'effet paralysant sur les campus d'une censure et d'un silence inacceptables, a déclaré mardi le ministre de l'Éducation, Gavin Williamson. Nous devons renforcer la liberté d'expression dans l'enseignement supérieur, en renforçant les obligations légales existantes et en veillant à ce que des mesures énergiques soient prises en cas de violation." Le gouvernement envisage donc de nommer un "champion de la liberté d'expression" pour enquêter sur les cas où cette liberté a été violée, mais aussi de permettre aux universitaires qui ont perdu leur emploi dans des litiges similaires d'éventuellement réclamer une indemnisation. »
« A minima, la symbolique est discutable. Alors que le gouvernement ne cesse d'appeler à la souveraineté numérique, c'est sur le cloud de l'américain Amazon que la banque publique d'investissement BPI-Ffrance a décidé d'héberger la plate-forme délivrant des attestations aux entreprises qui souhaitaient contracter un prêt garanti par l'État (PGE), un soutien exceptionnel lié à la crise du Covid. Mais au-delà du message contradictoire que ce choix renvoie, comporte-t-il de réels risques ? Sans aucun doute, répond Nathalie Goulet, sénatrice UDI. […] "Les données liées au PGE sont des données financières d'entreprises en difficulté, s'est-elle inquiétée. Or parmi ces entreprises, il y a des pépites intellectuelles, dont certaine détiennent des technologies de très haute valeur ajoutée." »
« La vérité n'est peut-être pas toujours bonne à dire, et dans beaucoup de cas, les médias la cachent. […] Il y a une dimension de manipulation dans la transmission de l'information qui est permanente. »
« La municipalité de Marseille a supprimé du site Internet de la ville les interventions de l'historien Franck Ferrand, "Je ne souhaite pas que la ville soit associée à ce personnage, qui porte des valeurs qui divisent", a déclaré l'adjoint à la culture. […] Fustigeant les "dérives de Franck Ferrand depuis quelques semaines et quelques mois", l'élu communiste, en charge de la culture, Jean-Marc Coppola […], a confirmé avoir pris cette décision après avoir été interpellé par des internautes sur Twitter. »
« Ces derniers reprochaient notamment à l'historien, qui intervenait déjà sur Radio Classique, d'avoir désormais une chronique dans l'hebdomadaire, classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, Valeurs Actuelles et d'intervenir dans le cadre d'une émission historique sur CNews. […] "Si Franck Ferrand veut se rapprocher de ce que pense Eric Zemmour, c'est son problème", a rajouté Jean-Marc Coppol. »
« "Il n'y avait aucune dimension politique à cette série de podcasts...Cela va dans le sens d'un grand raidissement de tous les points de vue. l'amplitude d'esprit se restreint", a répondu Franck Ferrand, regrettant cette décision. La série de podcasts en question, intitulée "Marseille sans galéjade!", lui avait été commandée par l'ancienne municipalité de droite et avait été publiée sur le site internet de la ville à l'automne, sous la nouvelle municipalité de gauche donc. Ces dix épisodes s'étaient notamment penchés sur l'écrivain et réalisateur Marcel Pagnol, sur l'invention du savon de Marseille, ou encore sur la peste de 1720 qui avait touché la ville. »
« Ces derniers reprochaient notamment à l'historien, qui intervenait déjà sur Radio Classique, d'avoir désormais une chronique dans l'hebdomadaire, classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, Valeurs Actuelles et d'intervenir dans le cadre d'une émission historique sur CNews. […] "Si Franck Ferrand veut se rapprocher de ce que pense Eric Zemmour, c'est son problème", a rajouté Jean-Marc Coppol. »
« "Il n'y avait aucune dimension politique à cette série de podcasts...Cela va dans le sens d'un grand raidissement de tous les points de vue. l'amplitude d'esprit se restreint", a répondu Franck Ferrand, regrettant cette décision. La série de podcasts en question, intitulée "Marseille sans galéjade!", lui avait été commandée par l'ancienne municipalité de droite et avait été publiée sur le site internet de la ville à l'automne, sous la nouvelle municipalité de gauche donc. Ces dix épisodes s'étaient notamment penchés sur l'écrivain et réalisateur Marcel Pagnol, sur l'invention du savon de Marseille, ou encore sur la peste de 1720 qui avait touché la ville. »
« Twitter a, de manière discrétionnaire et infondée, bloqué, le 30 janvier dernier, l'accès aux comptes Twitter de Continent, l'un des hebdomadaires les plus réputés d'Afrique du Sud, officiellement pour avoir diffusé "des informations trompeuses et potentiellement dangereuses en lien avec la Covid-19". Le post du Continent à l'origine de ce blocage n'était qu'un rappel des titres du jour du magazine. L'un des articles traitait notamment du fait que Bill Gates n'était pas favorable à la levée des brevets concernant les vaccins contre la Covid-19 afin d'augmenter leur production et leur accès, notamment pour les pays du Sud, une position exprimée au cours d'une interview du milliardaire par l'un des auteurs de l'article. »
« "Cette série de blocages visant un média réputé pour son sérieux et plusieurs journalistes est aussi inédite que dangereuse, dénonce Arnaud Froger, le responsable du bureau Afrique de RSF. Elle témoigne à la fois du manque total de transparence de Twitter sur sa politique de modération et des risques bien réels que le réseau social peut faire peser sur la liberté d'informer, en se plaçant en apprenti régulateur de l'information sans en avoir la légitimité, y compris vis-à-vis des journalistes et des médias qui en assurent la production de manière professionnelle." »
« "Cette série de blocages visant un média réputé pour son sérieux et plusieurs journalistes est aussi inédite que dangereuse, dénonce Arnaud Froger, le responsable du bureau Afrique de RSF. Elle témoigne à la fois du manque total de transparence de Twitter sur sa politique de modération et des risques bien réels que le réseau social peut faire peser sur la liberté d'informer, en se plaçant en apprenti régulateur de l'information sans en avoir la légitimité, y compris vis-à-vis des journalistes et des médias qui en assurent la production de manière professionnelle." »
« Des acteurs de la mode (Galeries Lafayette, Groupe Etam, Petit Bateau...), réunis en collectif, ont annoncé jeudi souscrire à douze engagements pour une mode plus responsable, à l'issue d'une consultation citoyenne organisée avec l'association Paris Good Fashion. » Entre autres promesses à concrétiser d'ici 2024 : promouvoir la seconde main.
« Il est prêté à Berlin le souhait de mettre la main sur certaines technologies développées par les industriels français (à commencer par Dassault Aviation). Pas question d'avoir des "boîtes noires" technologiques sur lesquelles "on ne pourrait pas avoir accès", a même prévenu le général Ingo Gerhartz, le chef d'état-major de la Luftwaffe. Ainsi, après avoir accepté de financer la phase 1A du programme, les députés allemands ont la possibilité de bloquer toute nouvelle évolution s'ils estiment que le compte n'y est pas. C'est d'ailleurs le message qu'a fait passer Angela Merkel, la chancelière allemande, à l'issue d'un conseil de défense franco-allemand, le 5 février dernier. »
« Sur le plan sanitaire, tout le monde s'accordera à dire que se rassembler, sans masque et dans un lieu clos, est la situation parfaite pour transmettre le Covid-19. C'est donc à éviter. Mais sur le plan du droit, ces contrôles sont-ils fondés ? Dans beaucoup de cas, la réponse est non. »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« "Il y a des recommandations de ne pas être plus de six, mais pas d'interdiction", souligne Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l'université de Lille. […] "On peut être soixante dans un appartement de 20 mètres carrés. C'est déconseillé pour plein de raisons, mais ce n'est pas illégal" confirme Evan Raschel, professeur de droit pénal à l'université de Clermont-Auvergne. Il rappelle qu'"il y a une sanctuarisation du domicile, de 21 heures à 6 heures du matin, sauf dans certains cas très particuliers, type terrorisme". »
« Conséquence : les policiers n'ont tout simplement pas le droit de venir chez vous, comme bon leur semble. "Une des libertés fondamentales, c'est le respect de la vie privée qui est garanti par la Constitution et l'article 9 du Code civil. C'est l'une des bases de l'État de droit, sinon n'importe quel policier rentrerait chez vous. On ne serait plus du tout en État de droit", indique Maître Avner Doukhan, avocat au barreau de Paris. […] "Ce n'est absolument pas légal pour un policier de venir contrôler, verbaliser ou interpeller des personnes qui font une fête chez eux en soirée. Les personnes ont absolument le droit d'être ensemble. Le couvre-feu n'interdit pas d'aller dormir chez une autre personne", recadre Evan Raschel. En revanche, précise le professeur de droit, les policiers peuvent agir sur le fondement du droit commun, en cas de "tapage nocturne ou d'usage de stupéfiant". La fête devra donc être calme et évidemment sans drogue illégale.
« "On peut refuser l'entrée aux policiers. Et s'ils rentrent quand même, c'est une violation de domicile et c'est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l'ordre", explique Evan Raschel. Les forces de l'ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? "Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c'est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir". À partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même "bluff" sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l'intérieur d'un domicile. "Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n'auront pas le courage de contester ou ne savent pas", ajoute le professeur de l'université de Clermont-Auvergne. »
« Malgré cette absence de cadre juridique pour empêcher les fêtes clandestines, les forces de l'ordre agissent. […] Pour mise en danger de la vie d'autrui. […] Problème : ce délit est très loin d'être constitué. Et l'exécutif le sait bien. Une note de la direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, daté du 23 mars 2020, et révélée samedi par Le Monde, "recommande formellement d'écarter la qualification de "mise en danger délibérée de la vie d'autrui", en cas de non-respect des mesures de confinement. Raison invoquée : ce délit implique un "risque immédiat de mort ou de blessures graves", une condition qui "ne paraît pas remplie au regard des données épidémiologiques connues", relate le quotidien. Les policiers, appuyés par les procureurs, ont pourtant recours à ce fondement pour justifier leurs interventions dans les fêtes. Un nouveau coup de bluff, qui permet d'ouvrir les portes, raconte Le Monde. […] "Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l'article 223-1 du Code pénal, qui n'a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d'autrui. Mais pour l'instant, sans succès", souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l'échec. En résumé, comme rien "ne permet aux forces de l'ordre d'empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s'il est constaté, pas mal de procédures ont fait l'objet d'un classement sans suite", explique Avner Doukhan. »
« Plus généralement, Jean-Yves Leconte voit dans ce sujet "une question de responsabilité du pouvoir politique. Quand […] on prend des décisions dont on sait parfaitement qu'elles ne sont pas conformes au droit, il y a derrière un problème de responsabilité. Ce n'est pas correct en démocratie". Le risque est alors d'avoir une forme de glissement, par petites touches, de l'état de droit vers quelque chose d'autre. "Ça fait presque un an qu'on a des dispositions dérogatoires à tous les niveaux et on s'y habitue. Des personnes ont été verbalisées chez elles pour avoir fait une petite fête, alors que ces verbalisations pouvaient être illégales. On est tellement dans une logique d'état d'exception, que ça leur a semblé comme une atteinte aux libertés comme une autre. Et c'est ça qui est inquiétant. Là, il y a une dérive", pointe du doigt Evan Raschel. "On voit que la sécurité prend le pas sur la liberté", constate Avner Doukhan, "le Covid-19 chamboule beaucoup l'état de droit". »
« C'est qui le patron va changer d'échelle. L'initiative […] va s'ouvrir aux industriels qui le souhaitent. […] Pour résumer les débats interne (parce que CQLP est une coopérative) en une “accroche”, l'idée est de proposer beaucoup plus de produits pour engager beaucoup plus de consommateurs à soutenir beaucoup plus d'agriculteurs. Comment ? Pour comprendre le principe : “Intel Inside”. OK, c'est ambitieux, mais c'est l'idée. Des brioches pourront être élaborées avec des œufs respectant le cahier des charges CQLP (à commencer évidemment par la rémunération de l'aviculteur), des desserts avec le lait, des plats cuisinés avec le bœuf, etc. L'industriel pourrait alors le revendiquer on-pack et donner ainsi une valeur supplémentaire à son produit et donc à l'ingrédient équitable. »
« Le projet de loi "Séparatisme" réserve chaque jour de nouvelles surprises. […] En l'occurrence, la notion d'"identité de genre" s'invite à l'occasion d'une réforme de l'article L212-1 du Code de Sécurité intérieure qui encadre la dissolution en Conseil des ministres de certaines associations. […] L'article 8 du projet de loi "Séparatisme" met à jour et étend les caractéristiques des associations susceptibles d'être dissoutes. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« Pourront ainsi désormais l'être celles qui "provoquent à des manifestations armées ou à des agissements violents à l'encontre des personnes ou des biens", "qui présentent, par leur forme ou leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées", ou qui "tendent" à porter atteinte ("ont pour but" dans la législation actuelle) à "[par la force] à la forme républicaine du Gouvernement". Pour les associations qui provoquent "à la discrimination, à la haine ou à la violence", il suffira maintenant qu'elles y "contribuent" pour se voir dissoutes. C'est là que s'invite la notion d'"identité de genre". »
« Selon le projet de loi, pourront ainsi être dissoutes en Conseil des ministres les associations qui "soit contribuent par leurs agissements, à la discrimination, à la haine ou à la violence envers les personnes" en raison de "leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre", "soit propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence". Le texte ajoute donc "l'orientation sexuelle" et "l'identité de genre" aux autres motifs déjà présents dans la législation : l'origine, l'appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »
« Faut-il remplacer sa chaudière au seul prétexte que des pièces de remplacement ne sont plus disponibles, ou seulement en quantité limitée ? » La question est posée ici par un média suisse.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
« Les collisions entre un sous-marin et un navire de surface ne sont pas aussi rares qu'on pourrait le penser. En vingt ans, on compte au moins six incidents de ce type et une suspicion (naufrage du Bugaled Breizh, en 2004). Et un autre est venu s'ajouter à la liste. En effet, le 8 février, l'un des onze sous-marin japonais appartenant à la classe Sōryū est entré en collision avec un navire commercial, alors qu'il naviguait à vingt-sept nautiques au sud-est du cap Ashizuri, au large de l'île de Shikoku. »
« Selon les autorités nippones, trois sous-mariniers ont été légèrement blessé. Quant au sous-marin, il a apparemment subi des dégâts au niveau de son massif, son aileron tribord ayant été brisé. Ses systèmes de communication ont également été endommagés… Ce qui explique la raison pour laquelle il a fallu plus de trois heures à l'équipage pour alerter les secours. […] L'hypothèse d'une erreur humaine est pour le moment privilégiée. Les investigations devront permettre de vérifier si le commandant du sous-marin a respecté les procédures avant de faire surface. »
« Pour connaître la situation à la surface, un sous-marin pourrait utiliser un sonar actif. Sauf que, dans ce cas, il trahirait sa position, ce qui n'est évidemment pas le but recherché. En revanche, un sonar passif, qui ne fait qu'écouter sans rien émettre, peut permettre de repérer un navire de surface. Mais cette solution n'est pas garantie à 100%. Un autre moyen est de faire une vérification périscopique. C'est sans doute ce qu'a voulu faire le commandant du le JS Sōryū SS 501, selon des sources du ministère japonais de la Défense. Le sous-marin "n'a pas pu détecter le navire avec son sonar et il n'a remarqué le navire que lorsqu'il a sorti son périscope. À ce moment-là, il ne pouvait pas changer de vitesse et a fini par toucher la coque du vraquier," ont-elles expliqué. »
« Quoi qu'il en soit, faire surface est l'une des manœuvres les plus délicates pour un sous-marin. Le nombre de collisions ayant eu lieu ces dernières années tendent à le montrer. C'est d'ailleurs l'une des explications avancées pour expliquer le naufrage de la Minerve, dont l'équipage a été retrouvée en juillet 2019, plus de cinquante ans après sa disparition. »
« Selon les autorités nippones, trois sous-mariniers ont été légèrement blessé. Quant au sous-marin, il a apparemment subi des dégâts au niveau de son massif, son aileron tribord ayant été brisé. Ses systèmes de communication ont également été endommagés… Ce qui explique la raison pour laquelle il a fallu plus de trois heures à l'équipage pour alerter les secours. […] L'hypothèse d'une erreur humaine est pour le moment privilégiée. Les investigations devront permettre de vérifier si le commandant du sous-marin a respecté les procédures avant de faire surface. »
« Pour connaître la situation à la surface, un sous-marin pourrait utiliser un sonar actif. Sauf que, dans ce cas, il trahirait sa position, ce qui n'est évidemment pas le but recherché. En revanche, un sonar passif, qui ne fait qu'écouter sans rien émettre, peut permettre de repérer un navire de surface. Mais cette solution n'est pas garantie à 100%. Un autre moyen est de faire une vérification périscopique. C'est sans doute ce qu'a voulu faire le commandant du le JS Sōryū SS 501, selon des sources du ministère japonais de la Défense. Le sous-marin "n'a pas pu détecter le navire avec son sonar et il n'a remarqué le navire que lorsqu'il a sorti son périscope. À ce moment-là, il ne pouvait pas changer de vitesse et a fini par toucher la coque du vraquier," ont-elles expliqué. »
« Quoi qu'il en soit, faire surface est l'une des manœuvres les plus délicates pour un sous-marin. Le nombre de collisions ayant eu lieu ces dernières années tendent à le montrer. C'est d'ailleurs l'une des explications avancées pour expliquer le naufrage de la Minerve, dont l'équipage a été retrouvée en juillet 2019, plus de cinquante ans après sa disparition. »
« La Formule 1 reconduit en 2021 un moment de recueillement avant les Grands Prix, comme en 2020 contre le racisme, a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi. […] En 2021, par contre, les monoplaces et le paddock ne seront plus ornés de l'arc-en-ciel en hommage aux luttes contre le racisme et le Covid-19. L'instance dirigeante de la catégorie assure tout de même demeurer engagée autour des problématiques environnementales (hybridation des moteurs, biocarburants, usage de plastiques...) et de diversité (stages et bourses à destination des minorités...). »
« C'est avec amertume que les usagers du réseau urbain d'Amiens ont découvert que les bus électriques Irizar Ie-Tram ne circulaient pas hier. La raison de l'arrêt de la quasi-totalité du réseau est la vague de froid qui a gagné le nord de la France. […] En cause, des pompes à chaleur trop peu efficaces et des bouteilles d'air gelées. »
« Si la température à bord des bus électriques peinait à atteindre les 10 °C à cause des températures très basses, le vrai problème se situe au niveau du circuit pneumatique des véhicules. Fonctionnant à l'aide de bouteilles d'air comprimé, de la condensation s'est formée à l'intérieur. Le gel a ensuite fait son effet. Les circuits d'air permettant de libérer le système de freinage sont restés coincés. »
« Finalement, ce sont 37 véhicules sur 43 qui sont restés coincés sur le parc du réseau Ametis. Certains ont pu être remplacés par des véhicules de réserve d'ancienne génération. […] Les techniciens du constructeur Irizar devaient se rendre sur place […] pour tenter de remédier aux différents problèmes rencontrés. La Métropole d'Amiens a investi plus de 40 millions d'euros dans ses 43 véhicules mis en service au printemps 2019. Son représentant, Alain Gest, a déclaré à France Bleu Picardie qu'il n'avait que très rarement vu les quarante-trois véhicules fonctionner tous en même temps. »
« Sur les véhicules de type poids-lourd, fonctionnant avec un circuit pneumatique pour le freinage, il existait des systèmes de purge de la condensation pour éviter ce problème. Le conducteur ou un mécanicien devait régulièrement tirer sur une languette sous le véhicule qui libérait un orifice en bas des bouteilles d'air prévues pour évacuer l'eau qui avait pu se former à l'intérieur. Reste à savoir si les véhicules d'Irizar en sont encore pourvus de nos jours et si le système n'a pas été automatisé pour éviter aux conducteurs ou aux services techniques des transporteurs de devoir le faire. Quoi qu'il en soit, la motorisation électrique n'a rien à voir avec le fond du problème. Du moins pour la partie freinage. »
« Le système de pompe à chaleur équipant ce type de véhicule montre néanmoins ses limites dans des conditions hivernales. Certains constructeurs d'autobus, tels que MAN, proposent en option des systèmes de chauffage auxiliaire fonctionnant au gasoil sur ces véhicules pour les journées les plus froides. »
« Si la température à bord des bus électriques peinait à atteindre les 10 °C à cause des températures très basses, le vrai problème se situe au niveau du circuit pneumatique des véhicules. Fonctionnant à l'aide de bouteilles d'air comprimé, de la condensation s'est formée à l'intérieur. Le gel a ensuite fait son effet. Les circuits d'air permettant de libérer le système de freinage sont restés coincés. »
« Finalement, ce sont 37 véhicules sur 43 qui sont restés coincés sur le parc du réseau Ametis. Certains ont pu être remplacés par des véhicules de réserve d'ancienne génération. […] Les techniciens du constructeur Irizar devaient se rendre sur place […] pour tenter de remédier aux différents problèmes rencontrés. La Métropole d'Amiens a investi plus de 40 millions d'euros dans ses 43 véhicules mis en service au printemps 2019. Son représentant, Alain Gest, a déclaré à France Bleu Picardie qu'il n'avait que très rarement vu les quarante-trois véhicules fonctionner tous en même temps. »
« Sur les véhicules de type poids-lourd, fonctionnant avec un circuit pneumatique pour le freinage, il existait des systèmes de purge de la condensation pour éviter ce problème. Le conducteur ou un mécanicien devait régulièrement tirer sur une languette sous le véhicule qui libérait un orifice en bas des bouteilles d'air prévues pour évacuer l'eau qui avait pu se former à l'intérieur. Reste à savoir si les véhicules d'Irizar en sont encore pourvus de nos jours et si le système n'a pas été automatisé pour éviter aux conducteurs ou aux services techniques des transporteurs de devoir le faire. Quoi qu'il en soit, la motorisation électrique n'a rien à voir avec le fond du problème. Du moins pour la partie freinage. »
« Le système de pompe à chaleur équipant ce type de véhicule montre néanmoins ses limites dans des conditions hivernales. Certains constructeurs d'autobus, tels que MAN, proposent en option des systèmes de chauffage auxiliaire fonctionnant au gasoil sur ces véhicules pour les journées les plus froides. »
« Yoshiro Mori va quitter la présidence du comité d'organisation des JO de Tokyo (Tocog). […] Révélée jeudi 11 février par la presse nippone, la démission de M. Mori, quatre-vingt-trois ans, devrait être actée le vendredi, lors d'une réunion du comité d'organisation décidée dans l'urgence, en présence du président du Comité international olympique, Thomas Bach, de la ministre des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, et de la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, qui avait annoncé qu'elle n'y participerait pas si la situation autour de l'affaire Mori "ne s'améliorait pas". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Les participants vont discuter de la succession de M. Mori, avec l'espoir qu'elle calme la tempête déclenchée par les propos du démissionnaire, qui avait déploré le 3 février que "les conseils d'administration avec beaucoup de femmes prennent beaucoup de temps", car elles ont, selon lui, "du mal à finir" leurs interventions. Ses excuses formulées du bout des lèvres le lendemain n'avaient fait qu'exacerber la colère provoquée. »
« Une pétition lancée le 4 février et appelant à des "sanctions appropriées" a réuni en une semaine près de cent cinquante mille signatures. Le 7 février, 60 % des Japonais estimaient dans un sondage que M. Mori n'avait plus sa place à la tête du Tocog, et quelque quatre cent quarante bénévoles ont décidé de renoncer à leur mission. A l'international, les critiques se sont multipliées. »
« Du côté du gouvernement japonais, l'idée du départ de M. Mori semblait inenvisageable en raison de son influence et de son rôle central dans la préparation des JO. […] M. Mori reste l'artisan du succès de la coupe du monde de rugby organisée en 2019 dans l'archipel. […] Le Premier ministre, Yoshihide Suga a considéré ainsi ses propos comme "s'écartant complètement de l'importante philosophie olympique en faveur de l'égalité des genres". Mais il n'a pas appelé à sa démission. Idem du côté du Keidanren, la puissante confédération patronale nippone. "S'il démissionne, il n'y aura pas de Jeux olympiques. Nous avons besoin de lui. Il faut qu'il continue, quel qu'en soit le prix", déclarait le 8 février une source gouvernementale. »
« C'était sans compter la colère des sponsors nippons. […] "Nous sommes déçus par les récents commentaires du président du Tocog, qui sont contraires aux valeurs que Toyota respecte et soutient", a déclaré, le 10 février, Akio Toyoda, patron du tout-puissant constructeur automobile. […] Plus tôt, le brasseur Asahi avait trouvé les propos de M. Mori "décevants et inappropriés, alors que les JO promeuvent l'égalité des genres". Le groupe pétrolier Eneos a, lui, "déploré les propos sexistes" du président du comité. L'évolution de la situation a aussi poussé le Comité international olympique à revoir son positionnement : ayant initialement déclaré que l'affaire était close après les excuses de M. Mori, il a finalement qualifié le 9 septembre ses commentaires d'"absolument inappropriés". »
« Le conseil académique de San Francisco a voté en faveur de la destitution de Lincoln, de sept autres présidents des États-Unis, de trois anciens maires de la ville et d'une vingtaine d'autres notables et pour que leurs noms soient retirés d'écoles publiques parce qu'il s'agissait soit de racistes, soit de conquistadors, ou parce qu'ils avaient un lien avec l'esclavage, le racisme ou l'oppression. »
« Le lycée Mission et le collège Presidio se sont également retrouvés sur la liste. Le couperet n'a même pas épargné ce qui est le nom d'un mythe : El Dorado. Quant à Alamo, mieux vaut l'oublier. Washington, Jefferson, Daniel Webster, Paul Revere, John Muir, Robert Louis Stevenson, Francis Scott Key et James Marshall, dont la découverte a déclenché la ruée vers l'or qui a transformé la Californie, tous sont désormais exclus. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein est la seule personne vivante sur la liste. Quand elle était maire, elle avait ordonné qu'un drapeau confédéré arraché par des manifestants soit remis à sa place dans une salle de la mairie. C'était il y a trente-six ans. »
« Le lycée Mission et le collège Presidio se sont également retrouvés sur la liste. Le couperet n'a même pas épargné ce qui est le nom d'un mythe : El Dorado. Quant à Alamo, mieux vaut l'oublier. Washington, Jefferson, Daniel Webster, Paul Revere, John Muir, Robert Louis Stevenson, Francis Scott Key et James Marshall, dont la découverte a déclenché la ruée vers l'or qui a transformé la Californie, tous sont désormais exclus. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein est la seule personne vivante sur la liste. Quand elle était maire, elle avait ordonné qu'un drapeau confédéré arraché par des manifestants soit remis à sa place dans une salle de la mairie. C'était il y a trente-six ans. »
On a vu passer des messages d'indignation à ce sujet. Aussi cette mise au point n'est-elle pas inutile. Une fois les faits connus, chacun pourra se faire son idée.
« Elle a trente ans cette année mais elle n'a pas attendu d'être une ancienne pour voir ses prix grimper. Et pour le coup cela ne s'arrête pas. Pourtant cela fait quelques années que l'Alpine A610 n'est plus la dernière Alpine, mais cela n'a pas entamé le fait qu'elle soit recherchée. Ah, le fait qu'elle soit plutôt rare aide également. »
« Selon un sondage Opinion Way pour Contrepoints […], 37 % des Français estiment que les barrières commerciales devraient être baissées au moins si les autres pays le font (et 13 % de manière unilatérale), 31 % pensent qu'il faudrait les maintenir ou les augmenter et 29 % sont sans opinion. »
« Ainsi, 3 Français sur 10 pensent que le pays "devrait maintenir ou augmenter ses barrières commerciales, car cela protégerait les entreprises françaises contre l'importation de produits de concurrents étrangers, même si cela a un effet négatif sur les consommateurs français et les producteurs français des secteurs d'exportation". »
« Presque 4 Français sur dix estiment au contraire que la France devrait baisser ses barrières commerciales. Parmi eux, ils sont 24 % à répondre que "la France ne devrait abaisser ses barrières commerciales que si d'autres pays le font, car c'est la seule façon de les inciter à ouvrir leurs marchés" et 13 % à préférer que la pays baisse "ses barrières commerciales même si les autres pays ne le font pas, car les consommateurs pourraient acheter des produits importés moins chers et la concurrence étrangère inciterait les entreprises françaises à améliorer la qualité et les prix de leurs produits." »
« Contrairement aux idées reçues, ce sondage révèle donc que les Français sont plus enclins au libre-échange qu'au protectionnisme.[…] On dit que les plus modestes seraient opposés au libre-échange ? C’est faux : les employés et ouvriers sont les plus susceptibles de vouloir un libre-échange unilatéral. »
« Ainsi, 3 Français sur 10 pensent que le pays "devrait maintenir ou augmenter ses barrières commerciales, car cela protégerait les entreprises françaises contre l'importation de produits de concurrents étrangers, même si cela a un effet négatif sur les consommateurs français et les producteurs français des secteurs d'exportation". »
« Presque 4 Français sur dix estiment au contraire que la France devrait baisser ses barrières commerciales. Parmi eux, ils sont 24 % à répondre que "la France ne devrait abaisser ses barrières commerciales que si d'autres pays le font, car c'est la seule façon de les inciter à ouvrir leurs marchés" et 13 % à préférer que la pays baisse "ses barrières commerciales même si les autres pays ne le font pas, car les consommateurs pourraient acheter des produits importés moins chers et la concurrence étrangère inciterait les entreprises françaises à améliorer la qualité et les prix de leurs produits." »
« Contrairement aux idées reçues, ce sondage révèle donc que les Français sont plus enclins au libre-échange qu'au protectionnisme.[…] On dit que les plus modestes seraient opposés au libre-échange ? C’est faux : les employés et ouvriers sont les plus susceptibles de vouloir un libre-échange unilatéral. »
« Désormais, les ateliers indépendants vont pouvoir réparer les véhicules Tesla. […] Ainsi, ils peuvent consulter le site web de Tesla délivrant les informations sur la réparation. Ils ont également accès au logiciel de diagnostic et de programmation du constructeur américain. Là où le bât blesse, c'est sur les modalités de cet accès. Tesla facture la consultation du site web 30 euros de l'heure. Pour le logiciel de diagnostic et de programmation, l'entreprise demande pas moins de 125 euros de l'heure. […] S'ils souhaitent rentrer dans leurs frais, les réparateurs indépendants devront forcément répercuter ce surcoût à leurs clients. D'après l'association industrielle allemande ZDK, une telle tarification rend impossible un "service comparable aux ateliers Tesla agréés". Elle compte prendre à nouveau contact avec la Commission européenne "afin d'obtenir une amélioration". »
« Tout ne s'est pas passé comme prévu, raconte un des fondateurs du projet. […] Le manque de soleil à l'endroit où ils ont été installés a empêché la pompe d'évacuer l'urine dans le réservoir prévu à cet effet. Un problème d'emplacement donc… "On a décidé de l'emplacement des urinoirs en février. Il n'y avait alors pas une feuille sur les arbres. Maintenant, il y a un platane et c'est beaucoup moins ensoleillé", concède Benjamin Clouet de la société Ecosec. Résultat : des traces d'urine sur le trottoir, des odeurs incommodantes, des plantes vertes asséchées et le bois qui entoure les urinoirs qui se détériore de jour en jour. Dans un premier temps, Benjamin Clouet espérait solutionner la question en changeant son emplacement sur le trottoir d'en face, mais rien n'y a fait. »
« La révolution néopuritaine qui fait rage dans les universités américaines serait-elle en train de gagner la France ? On peut le craindre. Déjà, les annulations et les tentatives d'annulation de conférences sont légion. […] L'an dernier, l'enseignante de la Sorbonne Yana Grinshpun s'est fait refuser la publication d'un texte sous prétexte qu'il ne respectait pas les règles de l'"écriture inclusive", ce code impraticable devenu le nouveau drapeau rouge des militantes féministes les plus radicales. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »
« Ce que Grinshpun nomme la "radicalisation progressive de l'espace universitaire" a déjà atteint aux États-Unis des sommets stratosphériques. En 2018, les chercheurs américains Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian en avaient fait la démonstration par l'absurde. Ils rédigèrent une vingtaine d'articles truffés d'enquêtes bidon et de statistiques bidouillées flattant tous dans le sens du poil les nouvelles idéologies radicales à la mode. L'un d'eux affirmait démontrer qu'une "rampante culture du viol" sévissait chez les chiens, dont certaines races souffraient d'une "oppression systémique". Un autre dénonçait l'astrologie comme une pratique masculiniste et sexiste afin de lui opposer "une astrologie féministe, queer et indigéniste". Au moment où le canular fut révélé, sept de ces articles avaient été acceptés, sept autres étaient à l'étape du comité de lecture et six seulement avaient été refusés. »
« Un dernier, mais non le moindre, reproduisait un extrait de Mein Kampf où l'on avait simplement remplacé les Juifs par les Blancs. Il fut refusé, mais reçut les éloges de plusieurs universitaires chevronnés. Les auteurs de ce coup fumant entendaient ainsi démontrer à quel point ce qu'ils nomment les "grievance studies" – que l'on pourrait traduire par "facultés de la récrimination" ou des "doléances" – a substitué l'idéologie à l'étude des faits. »
« Dans une nouvelle page de support, Apple explique que certains utilisateurs sont affectés par un problème : la batterie ne se recharge pas au-delà de 1 %. Sans plus de précision, l'entreprise précise que le nombre de personnes concernées est limité. Les modèles présentant ce problème ont été produits en 2016 et 2017. »
Ce réfrigérateur – un General Electric DE30 – est apparemment devenu célèbre outre-Manche. Acheté en 1954, il fonctionnerait toujours aujourd'hui… même si son propriétaire « a fini par acquérir un engin plus récent pour économiser sur sa facture d'électricité », comme le rapporte Marion Lagardère sur France Info le 8 février 2021.
De son point de vue, cependant, « le frigo d'Edmund Garrod est devenu non pas l'archétype du vieux tas de ferraille vorace à éliminer, mais au contraire, un modèle de longévité comme on n'en fait plus, un symbole de résistance à l'obsolescence programmée ». Vraiment ?
« Le Daily Mail a reçu des dizaines et des dizaines de courriers de lecteurs accompagnés de photos où ils posent fièrement à côté de leurs appareils encore en état de marche », poursuit-elle : « Brenda, quatre-vingt quatorze ans, avec son réfrigérateur acheté en 1960, Steve et la tondeuse en bakélite acquise par sa mère en 1941 » ; « on a aussi un sèche-cheveux de 1968, un micro-ondes de 1985, ou encore un sèche-linge reçu en cadeau de mariage en 1969 ». « Tous fonctionnent », souligne-t-elle, opposant leur longévité à la faible espérance de vie attribuée aux produits d'aujourd'hui.
Ce faisant, elle élude une question (très) importante : où sont passés tous les autres appareils produits à la même époque ? Méfions nous du "biais du survivant" !
De son point de vue, cependant, « le frigo d'Edmund Garrod est devenu non pas l'archétype du vieux tas de ferraille vorace à éliminer, mais au contraire, un modèle de longévité comme on n'en fait plus, un symbole de résistance à l'obsolescence programmée ». Vraiment ?
« Le Daily Mail a reçu des dizaines et des dizaines de courriers de lecteurs accompagnés de photos où ils posent fièrement à côté de leurs appareils encore en état de marche », poursuit-elle : « Brenda, quatre-vingt quatorze ans, avec son réfrigérateur acheté en 1960, Steve et la tondeuse en bakélite acquise par sa mère en 1941 » ; « on a aussi un sèche-cheveux de 1968, un micro-ondes de 1985, ou encore un sèche-linge reçu en cadeau de mariage en 1969 ». « Tous fonctionnent », souligne-t-elle, opposant leur longévité à la faible espérance de vie attribuée aux produits d'aujourd'hui.
Ce faisant, elle élude une question (très) importante : où sont passés tous les autres appareils produits à la même époque ? Méfions nous du "biais du survivant" !
« Mon dernier souvenir, c'est un baiser qu'il a fait de sa main avant que la porte de l'ambulance se referme. J'ai pu avoir de ses nouvelles car il avait son téléphone. Mais le corps médical ne m'en a jamais donné, je suis donc restée quatre jours sans savoir ce qui se passait. Et, bien sûr, interdiction de le voir. Après quatre jours, j'ai enfin un médecin qui m'a dit que son état était grave mais qu'on ne le mettait pas en réanimation parce qu'il n'avait pas de pathologie particulière. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« Mon père est mort seul, sans qu'on puisse le visiter, le soutenir, et je l'ai vu juste quelques minutes une fois décédé. On m'a appelée, le médecin m'a dit qu'il était désolé mais que cela avait été très vite, il n'avait pas eu le temps de me prévenir. On m'a dit d'apporter des vêtements, je l'ai aperçu sur son lit de mort quelques instants. Finalement, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin des habits. Je suis redescendue, dans un état second, les déposer dans ma voiture. Quand je suis revenue, mon père avait été mis dans une housse, avec les vêtements qu'il avait en arrivant à l'hôpital pliés sur la housse. Ils ne l'avaient pas habillé. Plus de possibilité, ensuite, malgré mon insistance, pour le voir. Même pas dans le cercueil. La famille n'assiste pas à la mise en bière. J ai insisté auprès du personnel pour qu'il me prenne au moins une photo, pour être sûr que ce soit bien lui… refus total. »
« Il est resté quinze jours au dépositoire ou dans les camions frigorifiques qui étaient à l'extérieur (par manque de place,) et j ai dû payer 45 euros par jour (les trois premiers jours sont offerts). Voilà l'état de nos hôpitaux publics : plus d'humanité, de l'argent récupéré sur la souffrance des familles. Ceci s'est passé à Marseille mais, hélas, ce n'est pas un cas isolé. »
« L'un des avantages majeurs de ce produit et non des moindres, est sa promesse de non obsolescence. La batterie est facilement amovible, ce qui est très rare, même sur des appareils haut de gamme. Ce n'est pas tout, puisque la carte réseau peut également être retirée, ce qui permettra de la remplacer ou de l'upgrader si à l'avenir certains protocoles évoluaient. Il ne s'agit pas d'un système modulaire total, mais l'initiative mérite déjà d'être soulignée et gagnerait à se démocratiser. »
« Poignées de portes arrachées, fenêtres cassées, électroménager dérobé. Voici l'état dans lequel Emmanuelle vient de récupérer son studio. Un petit appartement situé dans le 9e arrondissement qu'elle avait intégralement refait à neuf avant de le mettre sur le marché locatif. En mars 2019, une famille avait profité du déménagement d'un locataire pour forcer la porte et s'y installer. […] En novembre 2019, le tribunal avait ordonné l'expulsion immédiate des squatteurs mais la police n'est jamais intervenue pour les déloger. La préfecture affirme n'avoir eu connaissance du dossier qu'à l'été dernier à cause d'une erreur administrative d'un huissier. Aujourd'hui, Emmanuelle est ruinée et aucune indemnisation ne lui est proposée. »
« Vroomly a annoncé mardi 2 février 2021 avoir levé 5 millions d'euros pour numériser l'achat B2B de pièces de rechange dans l'automobile. […] Vroomly veut désormais renforcer son activité en proposant aux garagistes une marketplace sur laquelle ils puissent chercher la bonne pièce au meilleur prix. Son service, lancé à la fin de l'année 2020 sous le nom Vroomly Parts, a déjà séduit six cents garages clients. […] Vroomly veut presque doubler ses effectifs pour passer de trente-cinq à soixante salariés d'ici la fin de l'année. […] Ensuite, Vroomly entend lancer sa plateforme dans de nouveaux pays européens pour s'approprier une partie du marché de la pièce de rechange automobile. »
« L'entreprise basée dans l'Essonne est une pure réussite de l'investissement français en matière de pharmaceutique. La société est devenue le premier industriel français dédiée à la création de médicaments de thérapie génique et cellulaire concernant les maladies rares. […] L'entreprise se voulait leader européen en matière de thérapie génique et cellulaire. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
« Pourtant, malgré les investissements futurs pour la société française et les espoirs placés en elle, c'est bien vers un rachat que l'on se dirigerait d'après Médiapart. […] Ce potentiel rachat est un nouvel exemple des échecs successifs dans le domaine pharmaceutique mais aussi de la confusion ambiante sur la politique à mener concernant les investissements étrangers vis à vis des actifs stratégiques de notre pays. […] Après le refus de cession de Carrefour au groupe canadien Couche Tard, celle de Yposkesi questionnerait la cohérence stratégique de l'État français concernant le contrôle des investissements étrangers. »
Extrait d'un entretien accordé à BFM le 24 janvier 2021 :
« Brutalement, on a des virus qui, pour l'instant, sont caractérisés par une transmission qui est nettement plus importante. Ces mutations ne se font pas au hasard. Ces mutations, elles portent sur la protéine Spike, qui est la protéine qui s'accroche au récepteur du virus. Elles sont souvent partagées. Il y a de petites modifications entre le britannique, le sud-africain, le brésilien, mais il y a des parties communes. »
« Est-ce que c'est le hasard ? Est-ce que c'est au bout d'un an qu'on a cette série de mutations. Je pense que ce n'est pas le hasard. Et qu'on a affaire à un virus qui est diabolique et qui est beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense – entre guillemets –, et qui trouve […] finalement […] des formes d'échappement par rapport à la pression de sélection qu'on exerce en face. Qu'est-ce que ça veut dire ? […] On a les anticorps monoclonaux […] qui pour certains mutants – le sud-africain et le brésilien – sont peu efficaces. Et puis on a des pressions de sélection qui s'exercent par l'immunité qui a été acquise en population. Ce qui me frappe c'est qu'on a deux très grande villes mondiales, Manaos au Brésil, Le Cap en Afrique du Sud, qui étaient considérées comme des villes ayant atteint un niveau d'immunité collective. […] Et les mutants surviennent dans ces deux villes, comme s'il 'y a avait une sorte de forme d'échappement par rapport à une pression de sélection. »
« Brutalement, on a des virus qui, pour l'instant, sont caractérisés par une transmission qui est nettement plus importante. Ces mutations ne se font pas au hasard. Ces mutations, elles portent sur la protéine Spike, qui est la protéine qui s'accroche au récepteur du virus. Elles sont souvent partagées. Il y a de petites modifications entre le britannique, le sud-africain, le brésilien, mais il y a des parties communes. »
« Est-ce que c'est le hasard ? Est-ce que c'est au bout d'un an qu'on a cette série de mutations. Je pense que ce n'est pas le hasard. Et qu'on a affaire à un virus qui est diabolique et qui est beaucoup plus intelligent qu'on ne le pense – entre guillemets –, et qui trouve […] finalement […] des formes d'échappement par rapport à la pression de sélection qu'on exerce en face. Qu'est-ce que ça veut dire ? […] On a les anticorps monoclonaux […] qui pour certains mutants – le sud-africain et le brésilien – sont peu efficaces. Et puis on a des pressions de sélection qui s'exercent par l'immunité qui a été acquise en population. Ce qui me frappe c'est qu'on a deux très grande villes mondiales, Manaos au Brésil, Le Cap en Afrique du Sud, qui étaient considérées comme des villes ayant atteint un niveau d'immunité collective. […] Et les mutants surviennent dans ces deux villes, comme s'il 'y a avait une sorte de forme d'échappement par rapport à une pression de sélection. »
« Quand je dis que je veux vendre des Renault à un prix moyen à 26-27 000 euros, ça choque tout le monde. Mais il faut savoir que les voitures vont coûter de plus en plus cher. D'ici 2025, si vous voulez faire 25-30 % d'hybride et autant d'électrique, les tarifs vont augmenter. C'est aussi pourquoi dans le plan on ne mise pas sur l'explosion des volumes. On ne pense pas que le marché européen reviendra à niveau avant quatre-cinq ans. Les voitures électriques ont beau être plus simples techniquement, elles ne sont pas plus cheap pour autant. Même avec des batteries dont les coûts baissent de 7 à 8 % par an, il faut dix ans pour réduire ceux-ci de moitié, comme on a pu le voir avec la Zoé. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
« La réception a été organisée le 21 janvier dernier. Depuis, la polémique enfle autour de cette réception organisée en pleine épidémie de coronavirus. »
« Une polémique qui a passablement agacé le maire de Rethel, à l'origine du pot de départ. "N'y a-t-il donc rien d'autre à commenter en ce moment ? Vive la délation, je n'aimerais pas être en temps de guerre", s'est-il ainsi emporté auprès de L'Ardennais. Il affirme ainsi que les règles sanitaires ont été parfaitement respectées : "Certains ont même été surpris de ces règles. On arrive, on s'assoit, on ne bouge plus. Les tables prévues pour douze n'ont compté que cinq personnes, avec deux mètres de distance entre chacun". »
Il n'a pas tort… Mais il semble oublier que le corps préfectorale qu'il honore appelle lui-même les Français à déconner leurs voisins. Et de même qu'il y a sans doute autre chose à commenter, il y a mieux à faire que de traquer et verbaliser des gens sans histoire.
« De son côté, le préfet des Ardennes a estimé que le pot de départ était une tradition importante : "On se doit d'être respectueux envers la représentante de l'État qui nous a épaulés pendant trois ans. Nous n'étions pas toujours d'accord, mais c'est normal de se dire au revoir. Ce n'était pas un boum à trois cents invités". »
Une justification qui apparaît d'autant plus indécence quand on pense, par exemple, aux citoyens ordinaires auxquels on a interdit de se rendre au cimetière pour l'enterrement d'un proche. Encore un bel exemple de suffisance !
« Une polémique qui a passablement agacé le maire de Rethel, à l'origine du pot de départ. "N'y a-t-il donc rien d'autre à commenter en ce moment ? Vive la délation, je n'aimerais pas être en temps de guerre", s'est-il ainsi emporté auprès de L'Ardennais. Il affirme ainsi que les règles sanitaires ont été parfaitement respectées : "Certains ont même été surpris de ces règles. On arrive, on s'assoit, on ne bouge plus. Les tables prévues pour douze n'ont compté que cinq personnes, avec deux mètres de distance entre chacun". »
Il n'a pas tort… Mais il semble oublier que le corps préfectorale qu'il honore appelle lui-même les Français à déconner leurs voisins. Et de même qu'il y a sans doute autre chose à commenter, il y a mieux à faire que de traquer et verbaliser des gens sans histoire.
« De son côté, le préfet des Ardennes a estimé que le pot de départ était une tradition importante : "On se doit d'être respectueux envers la représentante de l'État qui nous a épaulés pendant trois ans. Nous n'étions pas toujours d'accord, mais c'est normal de se dire au revoir. Ce n'était pas un boum à trois cents invités". »
Une justification qui apparaît d'autant plus indécence quand on pense, par exemple, aux citoyens ordinaires auxquels on a interdit de se rendre au cimetière pour l'enterrement d'un proche. Encore un bel exemple de suffisance !
L'indice de réparabilité ? Selon le Gouvernement, « il constitue un outil de lutte contre l'obsolescence – programmée ou non – pour éviter la mise au rebut trop précoce des produits et préserver les ressources naturelles nécessaires à leur production ». Voilà qui tranche avec le discours qui fut, notamment, celui de Brune Poirson : en tant que secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, elle avait régulièrement cautionné l'idée selon laquelle la production industrielle serait délibérément sabotée par les fabricants.
« Le maire LR de Nice Christian Estrosi a annoncé mercredi avoir pris un arrêté interdisant les locations saisonnières dans sa ville du 6 au 20 février. […] "Cet arrêté sera reconductible", a précisé M. Estrosi […], en appelant le préfet des Alpes-Maritimes à prendre un arrêté similaire s'appliquant au-delà de la seule ville de Nice. "J'ai d'abord à protéger les Niçois, c'est ma responsabilité", a insisté le maire de Nice, en annonçant cette interdiction qui couvre pour l'instant les deux premières semaines de la période des vacances scolaires d'hiver en France. […] Avec un taux d'incidence de 438 pour 100 000 habitants, contre 205 en moyenne nationale, le département des Alpes-Maritimes est l'un des plus touchés par l'épidémie de Covid-19 en ce mois de janvier, a insisté M. Estrosi, en mettant cette flambée notamment sur le compte de la forte augmentation des rotations à l'aéroport Nice-Côte-d'Azur entre Noël et Nouvel An. »
Sa méthode pour l'éviter ? « Il faut produire et distribuer d'urgence en masse les protections attribuées aujourd'hui au seul personnel médical et les distribuer aux ouvriers, aux ingénieurs, aux commerçants, aux enseignants ; puis, même, aux personnels du tourisme, de la culture, du transport. Le coût pour la collectivité serait plus élevé que les masques et le gel, mais l'impact énorme sur l'économie et les rentrées fiscales le compensera vite ; et bien des secteurs y trouveront des débouchés. Pourra-t-on vivre durablement dans ce monde de scaphandriers ? Je ne sais. C'est en tout cas une stratégie à préparer, si on veut penser plus loin que les deux prochains mois. »
Extrait du communiqué diffusé le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), après le lancement d'une procédure judiciaire par Valeurs Actuelles.
« Comme chacun peut le lire sur son site, le CDJM estime que l'article est contraire aux règles déontologiques qui précisent que les journalistes doivent "respecter la dignité des personnes citées et/ou représentées". »
« Plus d'un mois après la publication de cet avis, la direction de Valeurs actuelles prend la responsabilité d'une procédure liberticide en assignant le CDJM en référé, au motif qu'il "porte atteinte à la présomption d'innocence" de son directeur de la publication. En tentant de semer la confusion entre ce qui relève de l'éthique journalistique et ce qui relève du droit pénal, Valeurs actuelles vise clairement à faire taire le CDJM dans un "procès bâillon". Il exige des dommages et intérêts, et tente d'interdire toute expression concernant le respect de la déontologie du journalisme dans ses publications. »
« Valeurs actuelles a obtenu le soutien de responsables de magazines regroupés au sein du Syndicat des éditeurs de presse magazine (SEPM) pour l'accompagner dans cette procédure liberticide. Paradoxalement, on trouve parmi ses membres des titres qui ont violemment condamné l'article sur la députée Danièle Obono. »
« L'audience aura lieu le 2 février. C'est un rendez-vous majeur pour la liberté d'expression et le droit de chaque citoyen à une information de qualité. »
« Comme chacun peut le lire sur son site, le CDJM estime que l'article est contraire aux règles déontologiques qui précisent que les journalistes doivent "respecter la dignité des personnes citées et/ou représentées". »
« Plus d'un mois après la publication de cet avis, la direction de Valeurs actuelles prend la responsabilité d'une procédure liberticide en assignant le CDJM en référé, au motif qu'il "porte atteinte à la présomption d'innocence" de son directeur de la publication. En tentant de semer la confusion entre ce qui relève de l'éthique journalistique et ce qui relève du droit pénal, Valeurs actuelles vise clairement à faire taire le CDJM dans un "procès bâillon". Il exige des dommages et intérêts, et tente d'interdire toute expression concernant le respect de la déontologie du journalisme dans ses publications. »
« Valeurs actuelles a obtenu le soutien de responsables de magazines regroupés au sein du Syndicat des éditeurs de presse magazine (SEPM) pour l'accompagner dans cette procédure liberticide. Paradoxalement, on trouve parmi ses membres des titres qui ont violemment condamné l'article sur la députée Danièle Obono. »
« L'audience aura lieu le 2 février. C'est un rendez-vous majeur pour la liberté d'expression et le droit de chaque citoyen à une information de qualité. »
« Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) a été assigné en référé par le magazine Valeurs actuelles pour "atteinte à la présomption d'innocence" après la publication d'un avis défavorable concernant l'article représentant la députée LFI Danièle Obono en esclave, indique l'instance. Ce conseil, indépendant de l'État, avait publié en novembre un avis dans lequel il estimait que l'article de Valeurs actuelles, publié en août dernier, bafouait les règles journalistiques devant "respecter la dignité des personnes citées […] ou représentées". »
« Valeurs actuelles "rend des comptes comme la loi le prévoit, devant les tribunaux si besoin" voire "dans les médias s'il faut se défendre ou argumenter" mais "à aucun moment devant une commission d'experts auto-proclamés", répond Geoffroy Lejeune, directeur de la publication, sollicité par l'AFP. […] Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a apporté son soutien officiel à l'hebdomadaire, qu'il compte parmi ses membres, dans ce litige. Le SEPM "s'opposera désormais systématiquement à toute condamnation publique d'article ou de responsable de publication du SEPM par cette entité à laquelle le syndicat ne reconnait pas de légitimité", prévient-il. »
NB – Si l'on suit la logique invoqué par Valeurs Actuelles, nul ne devrait être autorisé à exprimer un avis sur une quelconque initiative, dès lors que celle-ci fait l'objet d'une procédure judiciaire. Cela semble délirant ! Et il serait étonnant que la Justice donne raison à l'hebdomadaire. Tout au plus peut-on considérer que le nom du CDJM peut prêter à confusion. Mais ce n'est pas le seul à se donner des airs plus ou moins officiels sans en avoir la légitimité.
« Valeurs actuelles "rend des comptes comme la loi le prévoit, devant les tribunaux si besoin" voire "dans les médias s'il faut se défendre ou argumenter" mais "à aucun moment devant une commission d'experts auto-proclamés", répond Geoffroy Lejeune, directeur de la publication, sollicité par l'AFP. […] Le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a apporté son soutien officiel à l'hebdomadaire, qu'il compte parmi ses membres, dans ce litige. Le SEPM "s'opposera désormais systématiquement à toute condamnation publique d'article ou de responsable de publication du SEPM par cette entité à laquelle le syndicat ne reconnait pas de légitimité", prévient-il. »
NB – Si l'on suit la logique invoqué par Valeurs Actuelles, nul ne devrait être autorisé à exprimer un avis sur une quelconque initiative, dès lors que celle-ci fait l'objet d'une procédure judiciaire. Cela semble délirant ! Et il serait étonnant que la Justice donne raison à l'hebdomadaire. Tout au plus peut-on considérer que le nom du CDJM peut prêter à confusion. Mais ce n'est pas le seul à se donner des airs plus ou moins officiels sans en avoir la légitimité.
« Le monde de la Culture lorgne avec appétit les téléphones reconditionnés. L’idée ? Faire tomber ces secondes vies commerciales dans le périmètre de la redevance pour copie privée. […] Le Sénat tente de freiner ce rêve doré, soutenu par Cédric O. »
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
« Cette ponction, que prélèvent les sociétés de gestion collective comme la Sacem, vient compenser un préjudice : la possibilité pour chacun de réaliser des copies à titre privé d’œuvres protégées, sans le sacro-saint accord des titulaires de droits. L’acheteur paye donc une redevance lors de l'acquisition de ces supports, en contrepartie d'une liberté de copie. C’est une commission administrative, hébergée par le ministère de la Culture, qui décide des barèmes. Les ayants-droit y sont en force (douze représentants, face à six industriels et six autres consommateurs) pour voter les montants qu’ils vont donc percevoir. En 2019, les barèmes appliqués aux clés USB, tablettes, disques durs externes, cartes mémoire ou autres smartphones leur ont rapporté la bagatelle de près de 270 millions d’euros. Souci : le secteur sait ce trésor annuel menacé. » D'où l'idée de mettre à contribution les acheteurs de produits reconditionnés…
Les joies de l'électrification ! « On en sait désormais un peu plus sur Vinfast, le constructeur automobile vietnamien qui prévoit de débarquer en Europe dans les prochains mois. Cela se fera avec deux voitures électriques, bien distinctes en matière de performances et de gabarit. […] L'ouverture des commandes est prévue pour le mois de novembre, avec des livraisons à la mi-2022 en Europe. »
« Le journaliste William Audureau a fait paraître dans Le Monde une série de trois articles sous le titre "Sortir du complotisme". Le premier volet pose la question de la séduction opérée par les thèses complotistes et la difficulté de s’en éloigner. Le second rapporte les témoignages de ceux qui, parfois sur la base d’un simple détail, y sont parvenus, dans un processus toutefois lent et incertain. Le troisième volet évoque le moment qui suit l’écroulement de la croyance, une "période longue et douloureuse [qui] requiert de la bienveillance de la part des proches". La même thématique a été abordée sur France Inter par la psychothérapeute Hélène Romano, le sociologue Gérald Bronner et le psychosociologue Sylvain Delouvée, qui ont débattu des moyens de rompre avec le complotisme (source : France Inter, 21 janvier 2021). »
Tout cela n'est pas forcément inintéressant. Mais cette façon d'invoquer la psychologie participe d'une condescendance déplacée. Surtout qu'en réalité, le complotisme est loin d'être circonscrit à cette frange marginale de la population dont la fragilité mentale expliquerait les errements idéologiques…
Tout cela n'est pas forcément inintéressant. Mais cette façon d'invoquer la psychologie participe d'une condescendance déplacée. Surtout qu'en réalité, le complotisme est loin d'être circonscrit à cette frange marginale de la population dont la fragilité mentale expliquerait les errements idéologiques…
« La petite enceinte connectée d'Orange a tenu moins d'un an avant que l'opérateur ne la débranche en octobre dernier. Aujourd'hui, l'entreprise donne quelques précisions sur la fin de carrière prématurée de l'appareil et surtout, annonce un remboursement intégral pour tous les possesseurs de Djingo. Les clients Livebox ou Open pouvaient acheter l'appareil à 99 euros. Pour tous les autres, il était facturé 149 euros. Pour bénéficier de ce remboursement, il faut avoir acheté l'enceinte dans une boutique Orange ou sur le site de l'opérateur. […] Les enceintes retournées seront intégralement recyclées. L'arrêt du service est programmé pour le 31 mars 2021. À partir de cette date, on ne pourra plus rien demander ni à l'assistant maison, ni à Alexa qui était l'autre assistant intégré. De fait, les derniers Djingo ne pourront guère servir que de presse-papiers. »
C'était mieux avant. Surtout dans les années quatre-vingt-dix ! La Série 5 E34 reste l'une de nos BMW préférées. Mais face à elle, la 605 ne démérite pas.
« La mode actuelle voudrait que la BMW, eu égard à son image en béton armé, remporte ce duel. Elle peut aussi compter sur son moteur plus agréable que celui de la Peugeot, son habitacle superbe et sa grande qualité générale. Oui, mais voilà, après trente ans, l'état d'une auto est aussi et surtout fonction des soins qui lui ont été prodigués, de sorte qu'on peut trouver une 605 SV-24 en meilleure condition qu'une 525i pour un prix inférieur. La Française domine aussi l'Allemande par son comportement routier, son habitabilité, et ses performances.[…] En tout cas, le match était bien plus serré qu'on aurait pu l'imaginer ! »
« La mode actuelle voudrait que la BMW, eu égard à son image en béton armé, remporte ce duel. Elle peut aussi compter sur son moteur plus agréable que celui de la Peugeot, son habitacle superbe et sa grande qualité générale. Oui, mais voilà, après trente ans, l'état d'une auto est aussi et surtout fonction des soins qui lui ont été prodigués, de sorte qu'on peut trouver une 605 SV-24 en meilleure condition qu'une 525i pour un prix inférieur. La Française domine aussi l'Allemande par son comportement routier, son habitabilité, et ses performances.[…] En tout cas, le match était bien plus serré qu'on aurait pu l'imaginer ! »
Plusieurs syndicats avaient appelé à la grève dans l'Éducation nationale le mardi 26 janvier 2021. À cette occasion, comme le rapporte Arnaud Laurenti sur le site Alouette (25 janvier 2021), « reprenant les codes de la célèbre saga Star Wars, le SNES-FSU compare Jean-Michel Blanquer au grand méchant Dark Vador et prend le rôle de la Rébellion ». On s'y croirait, assurément.
Voilà que Le Parisien titre sur le bilan des « catastrophes climatiques ». Il n'est pas le seul à désigner de cette façon ce qu'on appelait jusqu'à présent des « catastrophes naturelles ». Consciemment ou pas, les journalistes renient la rigueur qui devrait être la leur, car attribuer au réchauffement climatique l'origine de tel ou tel événement n'a assurément rien d'évident.
« Selon le site internet de statistiques écologiques Planetoscope, 2,5 millions d'ordinateurs seraient mis au rebut, chaque année, par les entreprises et organismes français , alors que la grande majorité peut encore servir. "Il s'agit d'obsolescence comptable ou des logiciels. Les ordinateurs sont amortis au bout de trois ou cinq ans. Alors, ils partent à la déchetterie", dénonce Martial Morvan, gérant de Samu Informatique, à Montigny-lès-Metz. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
« Avec le collectif Ecomédiance qui met en relation les acteurs de l'économie solidaire , il imagine un modèle : récupérer des ordinateurs donnés par des particuliers ou des entreprises et les reconditionner. […] Sur dix machines, deux ne peuvent être réparées et intègrent un circuit de recyclage, quatre ordinateurs sont vendus et les quatre restants sont donnés à des enfants de quartiers prioritaires ou des associations. »
Le jeu de cartes se prête à toutes déclinaisons. En voici une parmi beaucoup d'autres ! Plus de roi, de reine ni de valet, mais, à la place, de l'or, de l'argent et du bronze. Ce qui frappe, c'est quand même le degré de médiatisation auquel donne lieu une initiative aussi banale. Car si l'initiatrice du projet fait preuve d'imagination, c'est seulement dans ses explications : « ce jeu de cartes a été conçu avec la passion de lutter pour l'égalité des sexes et des races », affirme-t-elle ; « notre objectif est que tout le monde se sente à l'aise en jouant aux cartes ». Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui se sentent insultés par des cartes ? De toute façon, c'est raté : à partir du moment où l'on politise les cartes, comme on le fait en tenant un discours pareil, on exclue bien davantage qu'en conservant passivement un héritage. C'est l'un des drames inhérents aux démarches prétendument inclusives.
Défaillance précoce des manettes : la Commission européenne appelée à se pencher sur le cas Nintendo
« Au nom de l'UFC-Que Choisir et des autres associations participantes, le BEUC [Bureau européen des unions de consommateurs] lance une alerte auprès de la Commission européenne et des autorités nationales de protection des consommateurs (DGCCRF pour la France), via le mécanisme d'alerte externe, pour pratiques commerciales trompeuses, agressives et déloyales. Cette action européenne entend […] qu'une décision contraignante et commune soit prise par les autorités de protection de consommateurs concernées, notamment celles d'imposer à Nintendo de remédier aux défaillances prématurées de ces manettes, de réparer gratuitement les manettes défectueuses et d'informer les consommateurs sur la durée de vie limitée des manettes. »
« Les députés ont voté à l'unanimité la création d'un certificat détaillant les devoirs et les responsabilités des propriétaires d'animaux domestiques. Si le contenu de ce certificat n'a pas encore été détaillé, sa signature sera obligatoire pour quiconque souhaite acheter ou adopter un animal de compagnie. Le but ? Limiter le nombre d'abandons d'animaux en "responsabilisant les Français sur les difficultés qu'ils peuvent rencontrer en les élevant". Une fois de plus, l'État veut éduquer nos concitoyens par la création d'une nouvelle règle. Pas sûr cependant que ce bout de papier évite les abandons et les maltraitances. »