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écologisme
« Le Collectif des Guides Rhône Saône, qui regroupe soixante-dix guides-conférenciers, alerte depuis deux ans sur les dangers que représente la traversée de la voie verte par les croisiéristes débarquant au quai Claude Bernard. Les seniors, souvent étrangers et peu familiers des lieux, doivent traverser une bande cyclable très fréquentée pour rejoindre ou quitter leurs autocars stationnés à proximité. Selon eux, cette voie est devenue "une véritable autoroute cyclable, où jamais un cycliste ne s'arrête pour laisser traverser les piétons, déplorent les guides dans leur dernier communiqué. »
« Malgré une amélioration de la signalisation au printemps 2024, avec des pictogrammes au sol et des panneaux supplémentaires entre les ponts de la Guillotière et de l’Université, la situation reste préoccupante pour ces derniers, "nous n’avons pas vu de changement dans l’attitude des cyclistes". Le 12 septembre dernier, un nouvel accident a impliqué une cycliste et un piéton, aboutissant à l’hospitalisation de la cycliste. Depuis octobre 2022, le collectif a interpellé la Ville et la Métropole de Lyon. Toutefois, leurs derniers courriers de juillet et septembre 2024 sont restés sans réponse. »
« Le collectif demande, par ailleurs, la création de passages piétons, l’installation de panneaux rappelant la priorité aux piétons et des dos d’âne. »
« Malgré une amélioration de la signalisation au printemps 2024, avec des pictogrammes au sol et des panneaux supplémentaires entre les ponts de la Guillotière et de l’Université, la situation reste préoccupante pour ces derniers, "nous n’avons pas vu de changement dans l’attitude des cyclistes". Le 12 septembre dernier, un nouvel accident a impliqué une cycliste et un piéton, aboutissant à l’hospitalisation de la cycliste. Depuis octobre 2022, le collectif a interpellé la Ville et la Métropole de Lyon. Toutefois, leurs derniers courriers de juillet et septembre 2024 sont restés sans réponse. »
« Le collectif demande, par ailleurs, la création de passages piétons, l’installation de panneaux rappelant la priorité aux piétons et des dos d’âne. »
« Si une chaussée lisse émet moins de bruit, elle oppose aussi une résistance moindre au roulement des pneus. Bruitparif, l’Observatoire du Bruit pour la Région Île-de-France a ainsi calculé qu’un euro investi sur la route représente 17 à 20 euros économisés sur le coût social du bruit. Selon ses estimations, la réfection du périphérique parisien — la route la plus empruntée d’Europe — diviserait le niveau sonore par quatre environ et deviendrait une opération "blanche" en carbone après 3,5 années, du fait d’une économie annuelle de 1 600 tonnes de CO2. »
« Après les petites surfaces, la prochaine révision du diagnostic de performance énergétique (DPE) concernera-t-elle le bâti patrimonial d'avant 1948 ? Parmi les logements existants, environ un tiers (soit plus de 10 millions) relève de ce bâti ancien, qui, aujourd'hui, se retrouve souvent affublé d'une étiquette E, F ou G. »
« Or, selon la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fédération nationale de l'immobilier (CDI-Fnaim) et le réseau des Sites et cités remarquables de France, ces biens ne sont pas forcément plus énergivores. Selon eux, l'explication viendrait de la méthode de calcul 3CL du DPE, réformé en juillet 2021, qui ne restituerait pas correctement les qualités intrinsèques de la construction ancienne. Son système constructif est souvent composé de matériaux traditionnels tels que la pierre et la terre crue, ou de matériaux semi-industriels tels que la brique et la chaux. Des matériaux dont les propriétés hygrothermiques présentent notamment des qualités d'isolation. Pour Yannick Ainouche, président de la CDI-Fnaim, des aménagements au DPE seraient possibles "pour une meilleure prise en compte des espaces tampons, de la réalité des ponts thermiques, du confort d'été ainsi que pour des isolants bio-sourcés et géo-sourcés, comme le torchis des murs ou les toitures de chaume, les enduits isolants…", recommandait-il en juin 2023. »
« Un récent rapport du ministère de la Culture , sur les patrimoines et l'architecture dans la transition écologique, plaide aussi pour adapter la méthode 3CL du DPE aux particularités du bâti patrimonial, en ajustant les critères de confort d'été ou d'inertie thermique. Cette solution est présentée par les auteurs comme "la plus facile à mettre en œuvre, avec un faible effort de développement assuré par des mises à jour régulières, comme c'est le cas actuellement pour la [réglementation environnementale] RE 2020 dans le neuf". À l'initiative de ce rapport, publié le 18 juillet 2024, le Comité de la prospective et de l'innovation (CPI) du ministère de la Culture préconise cette solution qui pourrait répondre au souci du DPE dans l'ancien, sans déstabiliser davantage le diagnostic. »
« En revanche, le CPI évoque plusieurs difficultés qui compromettraient l'élaboration d'une nouvelle méthode ex-nihilo du DPE pour le bâti ancien ou le retour à l'ancien DPE sur factures (avant 2021). À savoir : l'absence d'égalité de traitement entre tous les logements, qui est promue par la directive européenne sur la performance énergétique, l'absence de comparaison possible si deux méthodes différentes étaient utilisées, mais aussi "la nécessité d'un effort de développement informatique important et l'introduction d'une jurisprudence pour d'autres typologies de bâtiments", explique le rapport. »
« Or, selon la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fédération nationale de l'immobilier (CDI-Fnaim) et le réseau des Sites et cités remarquables de France, ces biens ne sont pas forcément plus énergivores. Selon eux, l'explication viendrait de la méthode de calcul 3CL du DPE, réformé en juillet 2021, qui ne restituerait pas correctement les qualités intrinsèques de la construction ancienne. Son système constructif est souvent composé de matériaux traditionnels tels que la pierre et la terre crue, ou de matériaux semi-industriels tels que la brique et la chaux. Des matériaux dont les propriétés hygrothermiques présentent notamment des qualités d'isolation. Pour Yannick Ainouche, président de la CDI-Fnaim, des aménagements au DPE seraient possibles "pour une meilleure prise en compte des espaces tampons, de la réalité des ponts thermiques, du confort d'été ainsi que pour des isolants bio-sourcés et géo-sourcés, comme le torchis des murs ou les toitures de chaume, les enduits isolants…", recommandait-il en juin 2023. »
« Un récent rapport du ministère de la Culture , sur les patrimoines et l'architecture dans la transition écologique, plaide aussi pour adapter la méthode 3CL du DPE aux particularités du bâti patrimonial, en ajustant les critères de confort d'été ou d'inertie thermique. Cette solution est présentée par les auteurs comme "la plus facile à mettre en œuvre, avec un faible effort de développement assuré par des mises à jour régulières, comme c'est le cas actuellement pour la [réglementation environnementale] RE 2020 dans le neuf". À l'initiative de ce rapport, publié le 18 juillet 2024, le Comité de la prospective et de l'innovation (CPI) du ministère de la Culture préconise cette solution qui pourrait répondre au souci du DPE dans l'ancien, sans déstabiliser davantage le diagnostic. »
« En revanche, le CPI évoque plusieurs difficultés qui compromettraient l'élaboration d'une nouvelle méthode ex-nihilo du DPE pour le bâti ancien ou le retour à l'ancien DPE sur factures (avant 2021). À savoir : l'absence d'égalité de traitement entre tous les logements, qui est promue par la directive européenne sur la performance énergétique, l'absence de comparaison possible si deux méthodes différentes étaient utilisées, mais aussi "la nécessité d'un effort de développement informatique important et l'introduction d'une jurisprudence pour d'autres typologies de bâtiments", explique le rapport. »
Une bonne chronique signée Stéphane Schlesinger.
« Commençons en signalant que la marque de Sochaux avait, dans un passé très récent, produit d’énormes et louables efforts dans l’allègement de ses modèles. Je pense notamment à la première 208, qui, en 2012, parvenait à perdre près de 200 kg face à la 207 qu’elle remplaçait. Idem pour la 308 de deuxième génération, en 2013, quelque 150 kg moins lourde que sa devancière. Et rebelote avec le second 3008, en 2016, économisant une cinquantaine de kg par rapport au premier. à motorisation équivalente. Réduire le poids des véhicules, c’est la marche à suivre car cela contribue à limiter l’empreinte carbone à la fabrication et à réduire la consommation d’énergie, donc à abaisser les émissions de CO2. Un cercle vertueux. »
« Mais, depuis, Peugeot a inversé la vapeur, ou plutôt les watts, et cela se manifeste de façon éclatante avec le tout dernier e-3008, électrique. […] Le surpoids monstrueux du dernier-né s’explique notamment par la masse des accumulateurs : 574 kg avec 98 kWh. Mais, sans sa batterie, le SUV sochalien pèse déjà 1 600 kg, soit 170 kg de plus que l’ancien modèle. Cela se justifie par la structure très robuste dans laquelle se fixent les cellules lithium-ion, afin de les protéger en cas de choc. Il ne s’agirait pas qu’elles fuient ou prennent feu ! Eh oui, c'est ça aussi, l'électrique… »
« Nuançons toutefois. Peut-on reprocher à un constructeur, Peugeot en l'occurrence, de chercher un maximum de profit en vendant des voitures ? Absolument pas, c’est même là sa raison d’être. Peut-on lui reprocher de se lancer à fond dans l’électrique, donc de fabriquer des voitures plus lourdes qu'avant ? Encore moins, car c’est ce que veut le législateur dans sa guerre contre le réchauffement climatique. Et c’est là qu’on touche à l’absurde. En forçant une transition énergétique vers l’électrique, en interdisant la vente des véhicules thermiques dès 2035, les autorités agissent de façon anti-écologique. »
« Car la fabrication des voitures électriques émet bien plus de CO2 que celle des thermiques, donc dans l’immédiat, en l'augmentant, on contribue à accélérer le réchauffement climatique. Ce, dans l’espoir de le limiter une fois que le surcroît de dioxyde de carbone à la construction sera compensé au bout de plusieurs années par une utilisation ne faisant pas directement appel aux énergies fossiles. »
« Un pari risqué, car cela donne des modèles à la batterie obèse comme l’e-3008 Long Range, dont la fabrication polluante sera très difficile à amortir écologiquement parlant ! En effet, l’Ademe stipule fin 2022 que dans le cas d'une voiture électrique dotée d'une batterie dépassant les 60 kWh, "l'intérêt environnemental n'est pas garanti". Alors, avec près de 100 kWh… Sans même parler de sa recharge dans des pays où la production d’électricité émet beaucoup de CO2 car elle se fait largement à partir de lignite, au hasard en Allemagne, le plus gros marché européen. De là à penser que Bruxelles nous emmène nous fracasser contre le mur de l'absurde, il n'y a qu'un tour de roue... »
« Commençons en signalant que la marque de Sochaux avait, dans un passé très récent, produit d’énormes et louables efforts dans l’allègement de ses modèles. Je pense notamment à la première 208, qui, en 2012, parvenait à perdre près de 200 kg face à la 207 qu’elle remplaçait. Idem pour la 308 de deuxième génération, en 2013, quelque 150 kg moins lourde que sa devancière. Et rebelote avec le second 3008, en 2016, économisant une cinquantaine de kg par rapport au premier. à motorisation équivalente. Réduire le poids des véhicules, c’est la marche à suivre car cela contribue à limiter l’empreinte carbone à la fabrication et à réduire la consommation d’énergie, donc à abaisser les émissions de CO2. Un cercle vertueux. »
« Mais, depuis, Peugeot a inversé la vapeur, ou plutôt les watts, et cela se manifeste de façon éclatante avec le tout dernier e-3008, électrique. […] Le surpoids monstrueux du dernier-né s’explique notamment par la masse des accumulateurs : 574 kg avec 98 kWh. Mais, sans sa batterie, le SUV sochalien pèse déjà 1 600 kg, soit 170 kg de plus que l’ancien modèle. Cela se justifie par la structure très robuste dans laquelle se fixent les cellules lithium-ion, afin de les protéger en cas de choc. Il ne s’agirait pas qu’elles fuient ou prennent feu ! Eh oui, c'est ça aussi, l'électrique… »
« Nuançons toutefois. Peut-on reprocher à un constructeur, Peugeot en l'occurrence, de chercher un maximum de profit en vendant des voitures ? Absolument pas, c’est même là sa raison d’être. Peut-on lui reprocher de se lancer à fond dans l’électrique, donc de fabriquer des voitures plus lourdes qu'avant ? Encore moins, car c’est ce que veut le législateur dans sa guerre contre le réchauffement climatique. Et c’est là qu’on touche à l’absurde. En forçant une transition énergétique vers l’électrique, en interdisant la vente des véhicules thermiques dès 2035, les autorités agissent de façon anti-écologique. »
« Car la fabrication des voitures électriques émet bien plus de CO2 que celle des thermiques, donc dans l’immédiat, en l'augmentant, on contribue à accélérer le réchauffement climatique. Ce, dans l’espoir de le limiter une fois que le surcroît de dioxyde de carbone à la construction sera compensé au bout de plusieurs années par une utilisation ne faisant pas directement appel aux énergies fossiles. »
« Un pari risqué, car cela donne des modèles à la batterie obèse comme l’e-3008 Long Range, dont la fabrication polluante sera très difficile à amortir écologiquement parlant ! En effet, l’Ademe stipule fin 2022 que dans le cas d'une voiture électrique dotée d'une batterie dépassant les 60 kWh, "l'intérêt environnemental n'est pas garanti". Alors, avec près de 100 kWh… Sans même parler de sa recharge dans des pays où la production d’électricité émet beaucoup de CO2 car elle se fait largement à partir de lignite, au hasard en Allemagne, le plus gros marché européen. De là à penser que Bruxelles nous emmène nous fracasser contre le mur de l'absurde, il n'y a qu'un tour de roue... »
« Neuf militants de Greenpeace ont été relaxés à Paris, après une action devant l'Élysée en 2020 dénonçant "l'inaction" du chef de l'État face à la déforestation en Amazonie. Le 10 septembre 2020, juchés sur un camion de pompiers, les militants s'étaient arrêtés à un carrefour à quelques mètres de l'entrée de l'Élysée. »
« Ils y avaient déployé une échelle de pompiers sur laquelle était accrochée une banderole "Amazonie en feu, Macron toujours complice". Plusieurs s'étaient enchaînés au camion. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour couper leurs chaînes et 12 militants avaient été interpellés, selon Greenpeace. Neuf ont été renvoyés pour participation à une manifestation interdite et entrave à la circulation. »
« Lors de l'audience le 15 février, le parquet avait requis 300 euros d'amende contre chacun d'eux mais seulement pour la seconde infraction, demandant d'abandonner les poursuites pour la première. Mardi, le tribunal correctionnel a estimé que l'infraction de participation à une manifestation interdite n'était "pas constituée" et il a prononcé une relaxe pour l'entrave à la circulation, dans la mesure où "l'action n'avait pas été menée dans (ce) but". »
« Ils y avaient déployé une échelle de pompiers sur laquelle était accrochée une banderole "Amazonie en feu, Macron toujours complice". Plusieurs s'étaient enchaînés au camion. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour couper leurs chaînes et 12 militants avaient été interpellés, selon Greenpeace. Neuf ont été renvoyés pour participation à une manifestation interdite et entrave à la circulation. »
« Lors de l'audience le 15 février, le parquet avait requis 300 euros d'amende contre chacun d'eux mais seulement pour la seconde infraction, demandant d'abandonner les poursuites pour la première. Mardi, le tribunal correctionnel a estimé que l'infraction de participation à une manifestation interdite n'était "pas constituée" et il a prononcé une relaxe pour l'entrave à la circulation, dans la mesure où "l'action n'avait pas été menée dans (ce) but". »
« Les sénateurs ont désigné, le 17 janvier, les dix-neuf membres de leur commission d'enquête qui évaluera l'efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique des bâtiments. […] Pour Guillaume Gontard, "il nous faut comprendre pourquoi, depuis quinze ans, notre pays ne parvient pas à atteindre les objectifs ambitieux qu'il se fixe en matière de rénovation énergétique. Il nous faut cerner ce qui ressort du manque de moyens, du défaut des outils mis en place, des fraudes, des difficultés de la filière et des acteurs pour relever le défi. Il nous faut aussi définir le chemin qui nous permettra de massifier enfin les rénovations pour tous les Français". »
Entre les diagnostics à la fiabilité douteuse, les effets rebond consécutifs aux travaux d'isolation, les directives erratiques de l'État, il y aura sas doute beaucoup à dire…
Entre les diagnostics à la fiabilité douteuse, les effets rebond consécutifs aux travaux d'isolation, les directives erratiques de l'État, il y aura sas doute beaucoup à dire…
« La société Hello Watt, qui analyse de facture et de conseil en économie d'énergie, a publié mercredi une étude comparant les données de consommation énergétique de 221 logements avec les résultats des diagnostics de performance énergétiques (DPE). Résultat : pour la majorité (71 %) des habitations, l'évaluation est dans les choux et ne correspond pas à la consommation réelle du logement sur un an. Pour un peu plus de la moitié d'entre eux, l'écart n'est que d'une classe, mais peut aller jusqu'à cinq classes pour certains. »
« Hello Watt a même été jusqu’à comparer la justesse des notes des DPE actuels avec celles de diagnostics qui auraient été attribués au hasard, avec, seul biais, une chance un peu plus importante de se voir attribuer les classes les plus fréquentes (C, D ou E). Les performances choisies aléatoirement ne sont alors que légèrement inférieures à celles des DPE : 25 % de probabilité de sélectionner une classe correcte de manière aléatoire, contre 29 % pour les diagnostics. Le hasard fait donc presque aussi bien que le diagnostic pour prédire la consommation d’un logement. »
« Ce résultat peut signifier trois choses : soit la méthodologie de calcul des diagnostics de performance énergétiques est mauvaise, soit la plupart des diagnostiqueurs ne font pas bien leur travail, soit les différences de comportement de consommation des occupants des logements sont telles qu'un diagnostic, même fiable, ne peut pas prédire le niveau de consommation. Soit les trois à la fois. La société ne s'est pourtant basée que sur des DPE effectués avec la méthodologie la plus récente (juin 2021, méthode 3CL), censée être la plus fiable. »
« L'échantillon sur lequel porte l'étude pourrait ne pas être représentatif de la totalité du parc de logement actuel. Mais l'étude corrobore les enquêtes menées par les associations UFC-Que choisir et 60 millions de consommateurs, respectivement publiés en septembre et mai 2022, pointant le manque de fiabilité de ces diagnostics. »
« Hello Watt a même été jusqu’à comparer la justesse des notes des DPE actuels avec celles de diagnostics qui auraient été attribués au hasard, avec, seul biais, une chance un peu plus importante de se voir attribuer les classes les plus fréquentes (C, D ou E). Les performances choisies aléatoirement ne sont alors que légèrement inférieures à celles des DPE : 25 % de probabilité de sélectionner une classe correcte de manière aléatoire, contre 29 % pour les diagnostics. Le hasard fait donc presque aussi bien que le diagnostic pour prédire la consommation d’un logement. »
« Ce résultat peut signifier trois choses : soit la méthodologie de calcul des diagnostics de performance énergétiques est mauvaise, soit la plupart des diagnostiqueurs ne font pas bien leur travail, soit les différences de comportement de consommation des occupants des logements sont telles qu'un diagnostic, même fiable, ne peut pas prédire le niveau de consommation. Soit les trois à la fois. La société ne s'est pourtant basée que sur des DPE effectués avec la méthodologie la plus récente (juin 2021, méthode 3CL), censée être la plus fiable. »
« L'échantillon sur lequel porte l'étude pourrait ne pas être représentatif de la totalité du parc de logement actuel. Mais l'étude corrobore les enquêtes menées par les associations UFC-Que choisir et 60 millions de consommateurs, respectivement publiés en septembre et mai 2022, pointant le manque de fiabilité de ces diagnostics. »
« Le dernier livre de Daniel Chirot montre brillamment, à travers de multiples exemples historiques – la Révolution française comme cas archétypal, mais aussi les révolutions marxistes russe et chinoise, la montée du nazisme, la révolution iranienne et quelques autres –, que les utopies politiques radicales mènent presque inexorablement à des catastrophes, à la dictature et à des massacres de masse. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Céline de Laurens, adjointe au maire de Lyon chargée de la Santé, le dit explicitement : elle veut « créer une nouvelle norme sociale de comportement ». C'est la raison pour laquelle la mairie écologiste vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles. Cela confirme le dévoiement de la politique, plus prononcé encore sous l'impulsion des écologistes : elle ne consiste plus à fixer des règles communes, mais à à s'immiscer dans chaque aspect de sa vie, non pas seulement pour vous imposer des obligations, mais pour façonner vos inclinations, vos aspirations… Cela devrait nous inquiéter.
Cela s'en s'en cacher, et même en toute impunité jusqu'à présent.
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »
« Vinci Airports crée un puits carbone forestier local », annonce Lyon Mag (19 juillet 2022). Plus précisément, « l’opérateur aéroportuaire annonce ce mardi la mise en place d’un second puits carbone forestier local pour les aéroports de Lyon ». En réalité, il s'agit tout simplement d'« un nouveau programme local de reboisement ». Certes « éligible au Label bas Carbone » puisque « les essences seront sélectionnées selon leur capacité d’adaptation au stress hydrique et d’absorption du CO2 ». Impressionnant !
Voilà ce qu'affirme Bruno Bernard, le président écolo de la Métropole de Lyon. Mais il le fait pour justifier que des vélos soient mis à disposition des personnes en fauteuil roulant. Et certainement pas pour dénoncer les politiques anti-voitures qui vont directement à l'encontre de ce droit à se déplacer librement, en toute autonomie.
« Le Sri Lanka a en effet interdit l'usage des produits phytosanitaires et des engrais dans les champs de ses agriculteurs mi-2021 afin de devenir le premier producteur mondial d'aliments 100 % biologiques. Cette décision, combinée à une crise économique sans précédent causée à la fois par le Covid-19 et de très mauvais choix politiques, a mis le pays en état d'urgence alimentaire et économique. Si quelques mois plus tard le secrétaire du ministère de l'Agriculture, Udith Jayasinghe, a annoncé […] que les intrants chimiques seraient à nouveau autorisés, le mal était déjà fait. Et en avril 2022, le peuple […] manifeste, violemment, pour sa survie. »
Écologisme : voilà qu'on parle d'imposer à chacun une limitation draconienne des surfaces habitables
« Le Bureau européen de l'environnement (BEE) a organisé mercredi (29 avril), un webinaire autour du thème "Construire dans un monde qui voit au-delà de la croissance". Ce webinaire, présenté par Frédéric Simon, journaliste à Euractiv, fait suite à la publication d'un rapport du BEE intitulé "Un plan d'action pour offrir un environnement bâti sain, abordable et durable pour tous". »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Dans son rapport, le BEE prône l'idée selon laquelle, il faudrait, en plus de la rénovation énergétique, tenir compte des ressources naturelles de notre planète afin de créer un habitat plus durable et plus écologique. L'occasion pour les intervenants de proposer une autre approche, plus globale, pour tenter de limiter l'empreinte carbone lié à l'habitat. »
« Parmi eux, Pia Mamut, chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l'université de Münster et qui intervenait au nom de sa supérieure Doris Fuchs. Durant sa présentation, Pia Mamut a proposé plusieurs solutions pour un habitat bas carbone, dont la limitation du nombre de mètres carrés par personne. »
« "Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ?", s'interroge la chargée de recherche. "14 mètres carrées minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes", déclare-t-elle. »
« Pour Stefan Moser, membre de la Commission européenne, l'idée de réduire la surface habitable par personne n'est pas à exclure : "les gens seront plus mobiles à l'avenir, ce qui conduira à une attribution plus efficace des logements en fonction des besoins changeants des habitants". »
« Selon lui, il faut changer les mentalités afin que les citoyens prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer pour limiter l'empreinte carbone des bâtiments : "le cas typique est celui d'une personne célibataire, puis d'une famille, avec des enfants, qui doit déménager dans une maison plus grande. Une fois que les enfants ont quitté la maison, de nombreuses personnes restent bloquées. C'est un phénomène psychologique. La plupart des gens ne veulent pas déménager". En revanche, le système présenté par Pia Mamut et Doris Fuchs ne saurait être imposé aux citoyens : "cela va trop loin", a-t-il déclaré. »
« Ce Kango III n'est au départ commercialisé que dans un nombre restreint de versions. […] Le diesel est en tous points préférable. Il consomme moins et, par l'un des paradoxes politico-bureaucratiques dont notre pays est friand, doit s'acquitter d'un malus écologique plus faible (330 euros contre 1 074). Logique: consommant moins, il rejette moins de CO2. Seulement voilà, tout en étant privilégié par la fiscalité verte, le Kangoo diesel devrait être interdit de circulation à Paris pour des raisons… écologiques dès 2024. À moins qu'Anne Hidalgo ne soit plus maire de la capitale. Comment les Français peuvent-ils comprendre de telles contradictions écologico-politiciennes ? »
« Le petit avion à hélice traînant une banderole de supermarché au-dessus des plages appartiendra sans doute bientôt au passé. L'Assemblée nationale a voté vendredi l'interdiction de cette forme de publicité à l'horizon 2022. La mort programmée de cette activité a été approuvée en première lecture par les députés qui examinent le projet de loi "climat et résilience". »
« Si McLaren a déjà évoqué la solution, c'est au tour de Porsche de s'exprimer sur le sujet. […] Le Dr. Frank Walliser, le patron de la division Motorsport et GT, estime que les moteurs thermiques carburant à l'E-Fuel se montreront aussi propres, si ce n'est plus, que les alternatives électriques : "Le carburant synthétique est plus propre. Nous nous attendons à une réduction de CO2 de 85 %. […] Vous devez prendre en compte l'ensemble de la chaîne pour tous les véhicules, il s'agira du même niveau de CO2 produit dans la fabrication et l'utilisation d'un véhicule électrique." »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
« Tout ne s'est pas passé comme prévu, raconte un des fondateurs du projet. […] Le manque de soleil à l'endroit où ils ont été installés a empêché la pompe d'évacuer l'urine dans le réservoir prévu à cet effet. Un problème d'emplacement donc… "On a décidé de l'emplacement des urinoirs en février. Il n'y avait alors pas une feuille sur les arbres. Maintenant, il y a un platane et c'est beaucoup moins ensoleillé", concède Benjamin Clouet de la société Ecosec. Résultat : des traces d'urine sur le trottoir, des odeurs incommodantes, des plantes vertes asséchées et le bois qui entoure les urinoirs qui se détériore de jour en jour. Dans un premier temps, Benjamin Clouet espérait solutionner la question en changeant son emplacement sur le trottoir d'en face, mais rien n'y a fait. »
« Quand je dis que je veux vendre des Renault à un prix moyen à 26-27 000 euros, ça choque tout le monde. Mais il faut savoir que les voitures vont coûter de plus en plus cher. D'ici 2025, si vous voulez faire 25-30 % d'hybride et autant d'électrique, les tarifs vont augmenter. C'est aussi pourquoi dans le plan on ne mise pas sur l'explosion des volumes. On ne pense pas que le marché européen reviendra à niveau avant quatre-cinq ans. Les voitures électriques ont beau être plus simples techniquement, elles ne sont pas plus cheap pour autant. Même avec des batteries dont les coûts baissent de 7 à 8 % par an, il faut dix ans pour réduire ceux-ci de moitié, comme on a pu le voir avec la Zoé. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
« Quand on vend des voitures chères, on nous dit qu'elles sont trop chères. Quand on vend des voitures accessibles on nous demande pourquoi on vend des voitures peu chères. Là on avait dans les mains un produit à un coût intéressant, et qui nous permettait de satisfaire aux contraintes en termes d'émissions de CO2. Dans le calcul de l'équation économique d'une voiture comme la Spring, il faut aussi tenir compte des amendes que tu peux éviter avec de gros volumes électriques. Et en même temps, on peut offrir à des gens qui n'ont pas beaucoup d'argent la possibilité de rouler en électrique. On n'est pas là pour perdre de l'argent, mais il est clair que ce n'est pas avec Spring qu'on en gagnera beaucoup. »
Voilà que Le Parisien titre sur le bilan des « catastrophes climatiques ». Il n'est pas le seul à désigner de cette façon ce qu'on appelait jusqu'à présent des « catastrophes naturelles ». Consciemment ou pas, les journalistes renient la rigueur qui devrait être la leur, car attribuer au réchauffement climatique l'origine de tel ou tel événement n'a assurément rien d'évident.
Le réchauffement climatique, prétexte à l'exploitation optimale du « potentiel fiscal » des Lyonnais
« Une dette maîtrisée n'est pas dangereuse », soutient Audrey Hénocque, adjointe aux Finances ; et d'affirmer « qu'il existe un risque plus grave qu'un endettement de dix ou onze ans pour une ville de cinq cent mille habitants avec un bon potentiel fiscal » ; « je veux parler du dérèglement climatique », précise-t-elle. Dont acte.
« À la moindre publication de photo de voiture, une palanquée de "procureurs" sortent du bois pour traquer la moindre entorse à un quelconque règlement. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
« Déjà, depuis des années, lorsque l'on publie une vidéo d'une voiture qui "attaque" un peu, il faut préciser (rien de légal…) "tourné sur route fermée", ou "réalisé sur autoroute allemande" ou autres niaiseries. »
« Fin 2019, le constructeur Kia s'attirait déjà les foudres du Parc nationale des Calanques de Marseille en publiant des photos officielles du X-Ceed en balade dans la nature. La voiture avait parfaitement le droit d'être là et les journalistes qui ont fait l'essai de la Kia XCeed n'ont pas été inquiétés pour cela. Non, ici, ce qui péchait est que le Parc national a décidé de contrôler totalement son image. Désormais, il est interdit de faire des photos à but commercial, mais aussi toute une liste à la Prévert : "reportage d'actualité, journal télévisé ou magazine, documentaire, didactique, pédagogique, illustration presse" ou même "acquisition de données, protocole scientifique, action de gestion". Ouf ! Et le parc a demandé alors le retrait à tout le monde, Kia comme les médias qui auraient eu l'outrecuidance de prendre la voiture avec les calanques en arrière-plan. Pour pouvoir publier quelque chose, il faut un accord (payant) du Parc. L'excuse du parc derrière tout cela ? Cela donne une image dégradé de la nature et une "mise en scène surannée de l'homme tout-puissant dans sa machine qui domine la nature" selon François Bland, directeur du parc. »
« Il y a quelques jours, Vincent Salimon, président du directoire de BMW France, a provoqué l'ire de zélés internautes. En effet, il a eu l'outrecuidance de relayer une photo du concessionnaire BMW de Nice où une BMW Série 4 pose (sans doute durant à peine 5 minutes) devant l'oeuvre géante de la Promenade des Anglais "#ILoveNice". […] Le tort de cette photo ? L'endroit où est arrêtée […] la voiture est un trottoir. Certes, il est large comme un parking, mais c'est un trottoir. »
« Un peu plus tôt ce mois, Peugeot est mis à l'index pour une publicité très officielle réalisée à Marseille. […] Ceux qui connaissent ont reconnu une partie piétonnisée de la Canebière. Et de dénoncer aux élus de la ville. La Maire du premier secteur de la ville, Sophie Camard, a même repris à son compte cette interpellation "sociale" et a demandé avec ironie à quelle adresse envoyer l'amende. Et de parler de "gros SUV" (pour un 3008 ?). Visiblement un tort de plus. Sauf que…selon France Bleu, Peugeot affirme avoir toutes les autorisations de tournage, dûment signées par…la mairie. On imagine mal un constructeur réaliser un tournage et des prises de vues sans autorisation. Pour autant, la Maire déclare ne pas se souvenir avoir autorisé une telle chose. »
Restreindre au minimum les contacts physiques ne suffit pas ; certains réclament qu'on retire aux échanges à distance le peu de chaleur humaine qu'on pouvait encore leur conférer. Franchement, à quoi bon "sauver la planète" dans ces conditions ?
« L'équipe chargée de la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni s'intéresse à une nouvelle menace : les millions de courriels non nécessaires qui sont envoyés chaque jour, parfois rien que pour dire "merci". [….] L'équipe a été particulièrement intéressée par une étude selon laquelle l'énergie consommée par les plus de 64 millions de courriels non nécessaires envoyés chaque jour par les Britanniques rejette des milliers de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. »
« L'équipe chargée de la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni s'intéresse à une nouvelle menace : les millions de courriels non nécessaires qui sont envoyés chaque jour, parfois rien que pour dire "merci". [….] L'équipe a été particulièrement intéressée par une étude selon laquelle l'énergie consommée par les plus de 64 millions de courriels non nécessaires envoyés chaque jour par les Britanniques rejette des milliers de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. »
« Dans un communiqué de presse […], le parti Europe Écologie - Les Verts a annoncé qu'il boycottait la chaîne d'information du groupe Canal Plus. Le mouvement […] explique ce choix en raison de "la dérive de la ligne éditoriale choisie par la chaîne", "qui a notamment choisi Eric Zemmour comme chroniqueur régulier". "Nous défendons la liberté de la presse, la liberté pour les journalistes d'exercer leur métier, notamment quand celle-ci est menacée par le vote de l'article 24 sur la Sécurité globale. Nous témoignons toute notre solidarité aux journalistes de CNews qui se sont démarqués de la politique conduite par leur employeur", a déclaré EELV, qui a déploré "une carence manifeste de la part du CSA à qui la loi confie la mission de veiller au respect de la dignité de la personne humaine". Ainsi, le parti ne souhaite pas "continuer à cautionner", "par la présence des écologistes sur cette chaîne d'information", "des propos racistes, misogynes, homophobes ou climatosceptiques". "Notre absence de ces débats nous permettra de porter les propositions des écologistes loin des caricatures et de la polarisation du débat public dans lequel cette ligne éditoriale voudrait nous conduire", a ajouté EELV, appelant les autres partis à faire de même et aux annonceurs à se retirer. »
« S'engageant pour une "publicité plus verte sur ses antennes", le groupe Radio France a annoncé mardi la mise en place dès janvier de nouveaux "espaces publicitaires responsables", gratuits ou à tarifs préférentiels, en faveur des acteurs mobilisés pour la transition écologique. Un premier espace dit "solidaire" accordera ainsi plus de dix heures d'antenne gratuite par an à des ONG, associations voire acteurs du privé en pointe sur la question, explique le groupe public dans un communiqué. »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
Des gens signent une pétition pour demander le maintien de Noël ?
« "Qui sont-ils ? Où habitent-ils ? Lyon ? Toulouse ? Combien sont bordelais ? Par qui sont-ils manipulés ?", se demande M. Hurmic. "Céder à cette agitation n'est pas ma façon de concevoir la politique municipale. Cela ne me fera pas changer de position et ne modifiera pas mes choix". »
« "Qui sont-ils ? Où habitent-ils ? Lyon ? Toulouse ? Combien sont bordelais ? Par qui sont-ils manipulés ?", se demande M. Hurmic. "Céder à cette agitation n'est pas ma façon de concevoir la politique municipale. Cela ne me fera pas changer de position et ne modifiera pas mes choix". »
À Cassis, un atelier massacre des 2CV : on leur retire leur un bicylindre à plat, au bruit si caractéristique, pour le remplacer par un moteur électrique. Ce faisant, nous explique-t-on, il s'agirait de « donner une seconde vie aux modèles anciens qui sont condamnés à ne plus rouler en ville ». Vraiment ? Les voitures de collection, immatriculées comme telles, sont épargnées par les restrictions de circulation de toute façon.
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Zero Waste France tient à témoigner tout son soutien au mouvement #BlackLivesMatter ainsi qu’aux victimes du racisme et des violences policières. […] Il est indispensable de tenir compte, dans les luttes écologiques dont celle pour la réduction des déchets et du gaspillage, des rapports de domination, dont le racisme systémique fait partie. On ne peut pas lutter contre le changement climatique sans remettre en cause les inégalités et injustices raciales. Pourquoi ? Parce que les impacts du changement climatique et de la pollution ne sont pas ressentis de manière uniforme : ils renforcent les inégalités structurelles existantes. Autrement dit, les populations racisées se retrouvent souvent en première ligne des risques liés la crise climatique. Ainsi, 79 % des incinérateurs aux États-Unis sont situés dans les quartiers où vivent les personnes précarisées et-ou racisées, qui sont donc les plus exposées aux pollutions et aux risques sanitaires liés à ce mode de traitement des déchets. »
« C'est devenu hype d'avoir des ruches sur son toit d'immeuble et même sur ceux des grandes agences et sociétés parisiennes. […] Sauf que Paris c'est majoritairement du béton et la ville est loin d'être réputée pour ses nombreux espaces verts. Le rapport surface et nectars à obtenir n'est pas bon. […] Si tu aimes la planète et veux avoir un geste plus éco-responsable. Arrête tout de suite ton futur projet de Ruche sur le toit de ton immeuble ou de ton entreprise et concentre toi sur le pollen. Plante des fleurs à tes fenêtres et si tu peux sur les toits comme de la lavande, le romarin, ou encore le tilleul. »
« Le plastique végétal produit par Avantium a des qualités de durabilité très intéressantes, assure Tom van Aken, le P-DG de la société », cité par le Courrier international. La preuve : « des essais ont montré que ce nouveau plastique végétal "se décomposerait en un an en utilisant un composteur", et en quelques années de plus "dans des conditions extérieures normales" ». Autrement dit, ce qui est « durable », aujourd'hui, selon la novlangue écologiste, ce n'est pas ce qui résiste à l'épreuve du temps, ce que l'on transmet de génération en génération… C'est, au contraire, l'éphémère, l'effaçable, l'oubliable… C'est un renversement remarquable !
Un article publié sur Boulevard Voltaire en janvier dernier, relativisant la responsabilité du réchauffement climatique dans les incendies en Australie, a été censuré sur Facebook, après avoir été jugé « partiellement faux » par les Décodeurs du Monde. Rappelons que le même sort a été réserve à une photographie prise à Venise en plein confinement, par crainte, sans doute, que la vision d'une eau claire rende les discours catastrophistes moins convaincants. Avec le risque, d'ailleurs, de produire l'effet inverse…
Le Gouvernement s'érige en ami des cyclistes, et il tient à le faire savoir. Cette nouvelle initiative en témoigne. De quoi redonner vie à des bicyclettes abandonnées ? Peut-être. Mais une telle initiative présente des coût multiples : celui des chèques distribués, du personnel mobilisé pour le faire… et des achats précipités par l'effet d'aubaine. SI c'est gratuit, pourquoi s'en priver ? Autant changer ses pneus ou sa chaîne, même si cela n'est pas indispensable à court terme ! Ou comment gaspiller des ressources sous prétexte de servir l'écologie.
« Bientôt des machines à laver qui se bouchent plus vite » ? C'est ce à quoi il faut s'attendre, prévient Proteos, un utilisateur de Twitter (18 février 2020). En cause : le projet de faire installer obligatoirement sur les nouveaux lave-linge un filtre censé retenir les microfibres plastiques. « Cela montre aussi que le Gouvernement est une source d'"obsolescence programmée" », commente-t-il notamment, en veillant à utiliser des guillemets.
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».
Le protocole choisi biaise […] les résultats. Transport & Environment a choisi d'exprimer les émissions de CO2 du puits à la roue, en grammes par kilomètre (g/km). C'est certes immédiatement lisible mais les durées de vie choisies pour les modèles semblent exagérées : 170 000 km pour une citadine, 225 000 km pour une compacte, 280 000 km pour une berline familiale et 335 000 km pour une grande berline routière. […] En tablant sur un kilométrage si élevé, Transport & Environment réduit, sur la durée de vie totale de la voiture, la proportion de CO2 émise lors de la production, qui est le point le plus sensible sur une voiture électrique. C'est donc un moyen statistique d'avantager cette dernière, pour réduire son bilan au kilomètre. »
« Également, Transport & Environment mise sur le fait que, dans le futur, les sources d'approvisionnement de l'électricité seront de plus en plus décarbonées. Et d'inclure cette prévision dans ses statistiques : étant donné la durée de vie prévue par l'association, une voiture électrique vendue aujourd'hui fonctionnerait donc encore en 2030, mais en émettant moins de CO2 puisque l'énergie proviendrait en plus grande partie de sources renouvelables. Or, ces plans de transition énergétique reposent encore sur de grandes incertitudes et limitent clairement la précision des conclusions. »
« L'association se félicite de voir que, en deux ans, la production des batteries est devenue beaucoup plus propre, avec des émissions de CO2 diminuées de moitié, pour chaque kWh. Mais, dans le même temps, le rapport oublie de préciser que la taille moyenne des batteries a largement augmenté, pour faire face à la demande de la clientèle, de toujours plus d'autonomie. Également, l'hypothèse est faite que la taille des batteries n'augmentera pas d'ici 2030… Ce qui semble fort peu probable et avantage, là encore le bilan de la voiture électrique. »
« Mais attention à ne pas se focaliser que sur le CO2. Car une voiture émet d'autres polluants. Et, dans le cas de la fabrication des, c'est bien l'extraction des minerais qui semble la plus problématique, même si elle est concentrée dans des régions restreintes. »
« Également, Transport & Environment mise sur le fait que, dans le futur, les sources d'approvisionnement de l'électricité seront de plus en plus décarbonées. Et d'inclure cette prévision dans ses statistiques : étant donné la durée de vie prévue par l'association, une voiture électrique vendue aujourd'hui fonctionnerait donc encore en 2030, mais en émettant moins de CO2 puisque l'énergie proviendrait en plus grande partie de sources renouvelables. Or, ces plans de transition énergétique reposent encore sur de grandes incertitudes et limitent clairement la précision des conclusions. »
« L'association se félicite de voir que, en deux ans, la production des batteries est devenue beaucoup plus propre, avec des émissions de CO2 diminuées de moitié, pour chaque kWh. Mais, dans le même temps, le rapport oublie de préciser que la taille moyenne des batteries a largement augmenté, pour faire face à la demande de la clientèle, de toujours plus d'autonomie. Également, l'hypothèse est faite que la taille des batteries n'augmentera pas d'ici 2030… Ce qui semble fort peu probable et avantage, là encore le bilan de la voiture électrique. »
« Mais attention à ne pas se focaliser que sur le CO2. Car une voiture émet d'autres polluants. Et, dans le cas de la fabrication des, c'est bien l'extraction des minerais qui semble la plus problématique, même si elle est concentrée dans des régions restreintes. »
« Dimanche après-midi, les négociants d'électricité sur les marchés de gros en France pouvaient recevoir du courant et se voir verser de l'argent pour cela ! […] La croissance des énergies renouvelables dans les mix énergétiques des pays européens accroît le déséquilibre du marché. Appelés en priorité par le réseau de transport d'électricité, les producteurs d'énergie solaire et éolienne bénéficient en effet de tarifs de rachat garanti de leur électricité. Ils n'ont donc aucun intérêt à débrancher leurs centrales, quelle que soit la demande. […] "Plus on déploiera d'éoliennes, plus les prix négatifs seront fréquents. Cela révèle une faille du marché qui n'arrive pas à gérer les creux de consommations", estime Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting. »