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« Le constructeur au losange va créer une coentreprise avec Plug Power, pionnier américain de la pile à combustible. Les partenaires vont concevoir et développer en France des véhicules utilitaires propulsés à l'hydrogène, à commencer par le Renault Master dès la fin 2021 puis le Renault Trafic. Renault et Plug Power ont signé en décembre un protocole d'accord pour la création d'une joint venture à 50-50 d'ici la fin du premier semestre 2021, pour un investissement de "plusieurs dizaines de millions d'euros", a précisé Gilles Le Borgne, directeur de l'ingénierie du groupe Renault. »
« Renault a l'ambition de devenir "le leader européen des véhicules légers à hydrogène", a-t-il souligné, sur un marché des utilitaires légers dominé par PSA, qui s'est associé de son côté avec Symbio (Faurecia-Michelin). Le partenariat existant de Renault avec Symbio, qui concernait notamment des Kangoo à hydrogène, "va se poursuivre sur la flotte en exploitation", a précisé Gilles Le Borgne, mais "les nouveaux projets vont basculer dans le cadre de la joint venture avec Plug Power". »
« Renault a l'ambition de devenir "le leader européen des véhicules légers à hydrogène", a-t-il souligné, sur un marché des utilitaires légers dominé par PSA, qui s'est associé de son côté avec Symbio (Faurecia-Michelin). Le partenariat existant de Renault avec Symbio, qui concernait notamment des Kangoo à hydrogène, "va se poursuivre sur la flotte en exploitation", a précisé Gilles Le Borgne, mais "les nouveaux projets vont basculer dans le cadre de la joint venture avec Plug Power". »
« Les véhicules électriques légers, à faible autonomie, rejettent entre 11 et 13 % de PM 2.5 de moins que les véhicules thermiques de même catégorie. En revanche, les véhicules électriques chargés de lourdes batteries qui leur donnent une grande autonomie affichent des émissions de PM 2.5 de 3 à 8 % plus élevées que les véhicules classiques. »
« Le Japon est-il raciste ? C'est le débat qu'une publicité de Nike, publiée le 28 novembre sur la chaîne Youtube japonaise de la marque, soulève dans l'archipel. Dans cette courte vidéo de deux minutes […], la marque américaine aborde frontalement les questions identitaires qui secouent la société japonaise : la misogynie, les discriminations que subissent les Zainichi, les descendants des Coréens immigrés au Japon, ou le racisme envers les Japonais métissés comme la joueuse de tennis Naomi Osaka. "À quand un monde où tout le monde pourra vivre comme il est ? Nous ne pouvons plus attendre que cela se réalise. Nous allons continuer d'agir. Et changer l'avenir. Vous ne nous arrêterez pas", martèle la vidéo. »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
« Dans un pays où peu d'entreprises osent publier des publicités à caractère politique, ce contenu choque. De vives réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé une vidéo "anti-japonaise". […] La marque a diffusé un court communiqué en réponse au débat provoqué par sa vidéo : "Nous considérons que le sport a la capacité de montrer au monde en quoi consiste une meilleure société. Il peut être un moteur pour déclencher des changements positifs pour faire avancer le monde. Pour cela, nous continuons d'appeler à l'inclusion de toutes les personnes, au respect et à la justice." »
Aujourd'hui, on se focalise sur le rachat hypothétique de Carrefour par des Canadiens. Mais ce dossier-là n'aurait-il pas mérité davantage d'attention, jusqu'à sa conclusion le mois dernier ?
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
« Le groupe taïwanais de production électronique USI finalise le rachat du français Asteelflash. Une opération qui vise à assurer la pérennité de l'entreprise au prix de faire perdre à la France son champion de la sous-traitance électronique. »
Numerama a passé en revue les différents exemples invoqués par le ministre de l'Intérieur pour justifier l'adoption de cette fameuse disposition, censée encadrer la diffusion d'images montrant des policiers. Autant le dire clairement : ils ne sont pas convaincants.
« Il ne faut pas oublier qu'Artémis est devenu un instrument bien plus insidieux et déterminant qu'il n'y paraît. En effet, derrière le prestige d'un programme lunaire, il existe un mouvement de fond qui déterminera la lutte future pour les ressources issues de l'espace. Avec les "Artemis Accords" (signés à ce jour avec l'Australie, le Canada, le Japon, le Luxembourg, l'Italie, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis), les États-Unis ont établi un nouveau standard juridique d'accords bilatéraux qui viennent outrepasser un droit international spatial de plus en plus proche de la désuétude sur la question de l'appropriation des ressources dans l'espace. Plus que de prestige, il est bien ici question de guerre économique. »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
Extrait de la décision n° 2020-974 du 16 décembre 2020 mettant en demeure RMC :
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« Il ressort du compte-rendu de visionnage de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août 2020 que durant ce programme de débat d'actualité, consacré ce jour-là à la pandémie de Covid-19, l'invité du Grand Oral de l'émission s'est exprimé à plusieurs reprises sur cette pandémie, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme notamment, en répondant aux questions de deux journalistes et en dialoguant avec les personnalités présentes en plateau.
« Cet invité du Grand Oral a notamment déclaré : "Aujourd'hui nous faire croire que l'épidémie progresse partout dans le monde alors que c'est faux. […] À moins de dix décès par jour en France, c'est pas plus que n'importe quel virus respiratoire chaque année". […] Ultérieurement, ce dernier a aussi évoqué, à propos de la Covid-19, "un virus qui ne tue plus". »
« Or, le point épidémiologique hebdomadaire du 27 août 2020 de Santé publique France indiquait une progression exponentielle de la transmission du virus (+ 58 %). […] Il faisait également état d'une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation. […] De la même façon, les statistiques relatives à la situation épidémique à l'échelle internationale disponibles à la fin du mois d'août, en particulier celles de l'Université Johns-Hopkins de Baltimore, témoignaient d'une reprise de l'épidémie depuis le mois de juillet 2020. »
« Dans ces conditions, les déclarations de l'invité sur le recul de l'épidémie et de la mortalité ne reflétaient manifestement pas, en l'état des informations alors disponibles, la situation épidémique en France et dans le monde. Or, d'une part, cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau et, d'autre part, ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante par les autres participants, ni par les journalistes. Ces derniers se sont en effet limités à réinterroger l'invité et à rappeler l'existence de points de vue opposés au sein du corps médical. Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie. »
« Il ressort également du compte-rendu de visionnage que l'invité s'est exprimé sur différents sujets d'ordre médical prêtant à controverse. S'agissant tout d'abord de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre la Covid-19, l'invité a affirmé à plusieurs reprises que l'efficacité de ce traitement était démontrée. […] Seule une journaliste a fait référence à de récents travaux tendant à établir le contraire, sans qu'il n'y ait eu d'échange sur ce point. »
« S'agissant ensuite du traitement antipaludéen avec des tisanes d'artemisia, l'invité a déclaré qu'une étude avait démontré son efficacité, ce qui aurait suscité selon lui "une colère monstre de Bill Gates, de l'OMS, parce qu'ils voulaient absolument promouvoir un vaccin pour le paludisme qu'ils n'arrivent pas à fabriquer depuis vingt ans, et on a été victime, vous pouvez pas savoir, d'une cabale terrible". S'agissant, enfin, de la théorie selon laquelle la maladie de Lyme aurait été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi", l'invité, interrogé à son sujet, est venu au soutien de cette thèse". »
« Ainsi, l'invité de l'émission s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance – ayant au demeurant donné publiquement lieu à de nombreux débats publics – n'aient été véritablement discutées. Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets, alors que le caractère controversé de ceux-ci nécessitait l'expression de différents points de vue. […] Il ressort également du compte-rendu de visionnage que les propos de l'invité n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne. »
« L'autorité de contrôle des médias a mis en demeure le groupe RMC de respecter ses obligations en matière de traitement de l'information. En cause, les propos controversés qu'a tenus l'infectiologue sur la pandémie de Covid-19, mais aussi sur la maladie de Lyme et le paludisme, durant le Grand Oral de l'émission Les Grandes Gueules du 31 août.
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
Le professeur Perronne […] avait notamment nié la reprise de l'épidémie. Or les données publiées quatre jours auparavant par Santé publique France attestaient sa reprise avec une hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en réanimation, explique le CSA. "Cet invité était le seul membre du corps médical présent en plateau" et "ces déclarations n'ont pas fait l'objet d'une contradiction suffisante", relève le CSA. "Dès lors, l'éditeur ne peut être regardé comme ayant fait preuve d'honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information sur la pandémie", estime le gendarme des médias. »
« Le CSA répertorie d'autres propos contestables sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 et sur la supposée efficacité d'un traitement antipaludéen à base de tisanes d'artemisia. Christian Perronne a également apporté son soutien à une théorie sur la maladie de Lyme, avançant qu'elle a été "créé[e] en laboratoire [par l'armée américaine] par un ancien nazi". »
« Le Pr Perronne "s'est exprimé de façon extrêmement péremptoire sur l'ensemble de ces questions, sans que les thèses qu'il avance […] n'aient été véritablement discutées", affirme le CSA. "Seules ses opinions ont été présentées, aboutissant à un déséquilibre marqué dans le traitement de ces sujets". Ces propos "n'ont suscité aucune réaction suffisamment marquée de la part des personnes présentes en plateau durant la séquence, ce qui caractérise un défaut de maîtrise de l'antenne", conclut le CSA. »
« Les deux héritières de l'Alfa Romeo 33 étaient basées sur la plate-forme Tipo 2 de Fiat. […] Cette plate-forme offrait l'avantage de positionner les moteurs de manière longitudinale ou transversale. La première disposition a permis de loger les moteurs Boxer dans la même configuration que les Alfa 33 et Alfasud. La seconde a été utilisée pour monter des moteurs diesel ou essence Twin Spark. »
Selon Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement : « Bannir une personne, c'est à dire la réduire au silence sur les réseaux sociaux qui sont devenus une forme d'espace public, ça me semble compliqué en l'absence de critères spécifiquement établis. Il faut que les choses soient dites clairement et qu'il y ait des critères. Cette décision me semble assez facile. Donald Trump est au bout de son mandat. S'il avait été réélu, je ne sais pas si les Gafa auraient pris une telle décision. Une publication qui appelle à la haine ou à la violence doit évidemment être modérée le plus rapidement possible. Mais il y a une différence entre modérer un contenu et empêcher une personne de s'exprimer sur les réseaux sociaux. »
Et de reconnaître à demi-mot les travers de la loi Avia : « Il faut trouver un autre chemin, peut-être plus respectueux de l'institution judiciaire sur ce point-là. C'est une problématique qui a émergé ces dernières années au niveau mondial. Tous les pays sont concernés. On essaie de trouver des solutions, on y travaille. »
Et de reconnaître à demi-mot les travers de la loi Avia : « Il faut trouver un autre chemin, peut-être plus respectueux de l'institution judiciaire sur ce point-là. C'est une problématique qui a émergé ces dernières années au niveau mondial. Tous les pays sont concernés. On essaie de trouver des solutions, on y travaille. »
« Le magasin Carrefour City de Beaupassage, dans le centre de Paris, a reçu […] la visite de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Elle venait soutenir l'initiative développée par Carrefour et la start-up Loop, via leur projet […] qui repose sur la vente de produits de grandes marques dans les emballages consignés et réutilisables. […] Les produits concernés (boissons, produits frais, épicerie) peuvent être achetés depuis un an et demi en ligne, mais la nouveauté – on peut même parler de première mondiale – est que ces références sont désormais proposées en magasin, dans ce City du 7e arrondissement ainsi que dans le Carrefour Express Michel Bizot, dans le 12e arrondissement. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
« Concrètement, le prix de vente de chaque produit (une trentaine de références disponibles en magasin) inclut le montant de la consigne, qui s'échelonne de 10 centimes sur une bouteille de Fanta en verre jusqu'à 4 euros sur une boîte de Chocapic durable en métal. Celle-ci est remboursée après remise des emballages dans une borne de récupération située dans le magasin. Comment ? Le client doit être préalablement inscrit auprès de ce service. Il scanne un QR code disponible sur le sac de retour des contenants (ou sur un autocollant distribué par la borne), et il est remboursé dans les sept jours sur son application. Le dispositif sera déployé dans dix points de vente d'ici la fin de l'année, incluant des magasins City, au moins un Market, et un Carrefour Contact selon nos informations. "En fonction des enseignements de ce projet pilote, cette initiative sera déployée plus largement en 2021" précise le distributeur. »
« À ce jour, vingt et une marques partenaires sont engagées à date dans le projet Loop par Carrefour : Nivea Men (Beiersdorf), Brâam, Coca-Cola, Fanta, Sprite et Fuze Tea (Coca-Cola European Partners), Danone, Evian et Badoit (Danone), Nutella (Ferrero), La Petite Fabrique Provençale (Biscuiterie de Provence), Puget et Lesieur (Lesieur), Chocapic, Nesquik, Ricoré, Vittel et San Pellegrino (Nestlé), Tropicana (PepsiCo), Herbal Essences (Procter & Gamble), Maison Verte (Swania). Loop travaille en exclusivité avec Carrefour en France jusqu'à la mi 2021, et pourrait pourquoi pas étendre son périmètre de collaboration avec d'autres distributeurs dans le pays. […] Loop travaille aussi en Grande Bretagne (avec Tesco), aux États-Unis (Kroger et Walgreens), en Australie et au Japon. »
« Selon Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l'Université libre de Bruxelles : « Le complotisme a des conséquences politiques. Pour fonctionner dans une démocratie comme la nôtre, il faut avoir une réalité partagée, il faut qu'on s'entende sur un certain nombre de principes, de croyances de base. […] Avec la division de l'espace médiatique, accentuée par les réseaux sociaux, il y a vraiment un danger que les gens n'aient plus aucune référence commune. À ce moment-là, il n'y a plus moyen de discuter » De ce point de vue, une théorie conspirationniste ne poserait donc donc problème que si elle est insuffisamment partagée… ce qui n'est pas toujours le cas, loin s'en faut. Cela en dit long sur ce que recouvre, au fond, la critique du complotisme. »
« Sur le compte Facebook de Petit Bateau, Pauline et Sarah posent en brassière et T-shirt en coton, les yeux rivés sur leur bébé habillé du célèbre body. […] Au passage, la griffe nous sert une louche de conditionnement en nous abreuvant de sa conception sirupeuse de la famille : "Une famille, c'est quoi ? C'est elles. Ce sont des cœurs qui battent à l'unisson et qui vibrent ensemble." »
La marque iconique […] avait déjà pris le parti de l'impertinence dans ses campagnes publicitaires en montrant des sales gosses vêtus de marinières en train de faire des bêtises. […] Là, Petit Bateau change de cap et vogue fièrement sur les eaux subversives en surfant sur la vague LGBT. Sa petite chanson n'a plus rien d'innocent. Sous des airs prônant "l'amour", "la douceur", "la confiance" et la "bienveillance", elle se fait l'écho de l'idéologie des lobbies LGBT avec l'ouverture de la PMA aux couples de femmes. »
« Le message va plus loin encore, il valorise (avec un cœur à la fin du message) la lactation induite : "Avec Pauline et Sarah, on a appris qu'il n'était pas nécessaire de porter son bébé et le mettre au monde pour l'allaiter. Nos yeux se sont mouillés, et on s'est dit que c'était ça aussi, la magie de l'amour. La lactation induite est le fait de déclencher la lactation chez une femme n'ayant jamais été enceinte et elle permet de nourrir un bébé né d'une autre femme. Aussi fou que ça puisse paraître d'ailleurs, il existe également au sein d'un peuple pygmée nomade, les Akas, des pères qui allaitent leurs enfants." Or, contrairement à ce qu'on essayerait de nous faire croire, la lactation induite est un abus de langage, selon l'OMS. Il convient de parler de relactation, et ce phénomène n'a rien de naturel, ce n'est pas la magie de l'amour maternel mais bien le résultat d'un traitement hormonal. Quant à l'allusion bien trouvée au peuple pygmée, dont certains papas allaiteraient leurs enfants, Petit Bateau espère, cette fois, s'adresser aux couples de pères. »
La marque iconique […] avait déjà pris le parti de l'impertinence dans ses campagnes publicitaires en montrant des sales gosses vêtus de marinières en train de faire des bêtises. […] Là, Petit Bateau change de cap et vogue fièrement sur les eaux subversives en surfant sur la vague LGBT. Sa petite chanson n'a plus rien d'innocent. Sous des airs prônant "l'amour", "la douceur", "la confiance" et la "bienveillance", elle se fait l'écho de l'idéologie des lobbies LGBT avec l'ouverture de la PMA aux couples de femmes. »
« Le message va plus loin encore, il valorise (avec un cœur à la fin du message) la lactation induite : "Avec Pauline et Sarah, on a appris qu'il n'était pas nécessaire de porter son bébé et le mettre au monde pour l'allaiter. Nos yeux se sont mouillés, et on s'est dit que c'était ça aussi, la magie de l'amour. La lactation induite est le fait de déclencher la lactation chez une femme n'ayant jamais été enceinte et elle permet de nourrir un bébé né d'une autre femme. Aussi fou que ça puisse paraître d'ailleurs, il existe également au sein d'un peuple pygmée nomade, les Akas, des pères qui allaitent leurs enfants." Or, contrairement à ce qu'on essayerait de nous faire croire, la lactation induite est un abus de langage, selon l'OMS. Il convient de parler de relactation, et ce phénomène n'a rien de naturel, ce n'est pas la magie de l'amour maternel mais bien le résultat d'un traitement hormonal. Quant à l'allusion bien trouvée au peuple pygmée, dont certains papas allaiteraient leurs enfants, Petit Bateau espère, cette fois, s'adresser aux couples de pères. »
« Mastercard et Visa ont annoncé que leurs cartes de crédit ne pourraient plus être utilisées dans l'immédiat pour effectuer des paiements sur le site Pornhub, accusé de diffuser des vidéos pédopornographiques et de viols. Un récent article du New York Times affirme que, parmi les 6,8 millions de nouvelles vidéos publiées sur le site chaque année, "beaucoup montrent des abus perpétrés sur des enfants et de la violence non consentie". »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Pour Mastercard, la décision est définitive. "Notre enquête au cours des derniers jours a confirmé le fait que le site enfreignait nos normes interdisant les contenus illicites", a expliqué un porte-parole du groupe jeudi. En conséquence, Mastercard a demandé aux établissements financiers faisant le lien entre le site Pornhub et son réseau de ne plus effectuer les connections. Visa de son côté a "suspendu" ses liens avec Pornhub "en attendant la fin d'une enquête en cours". "Nous nous efforçons avec vigilance d'éradiquer les activités illégales sur notre réseau, et nous encourageons les établissements financiers avec qui nous coopérons à vérifier régulièrement que les commerçants avec qui ils travaillent respectent nos normes", a souligné une porte-parole. »
« Pornhub […] réfute les accusations du quotidien et a qualifié jeudi les décisions de Mastercard et Visa "d'extrêmement décevantes" puisqu'elles interviennent deux jours après la présentation d'une série de mesures destinées à lutter contre les contenus illégaux. »
« Cette apparition de Netscape Communicator, ainsi que de Mozilla Mail, lui-aussi disparu, est très probablement liée à un copier-coller d’un vieux document officiel. […] Plus grave, encore, l’accord du Brexit évoque des protocoles de chiffrage et des algorithmes qui sont, aujourd’hui, obsolètes et vulnérables à des cyberattaques. […] Si cette erreur n’est pas gravissime, elle pose forcément question pour le reste du document rassemblant 1 200 pages, notamment au niveau des enjeux technologiques qui pèsent sur les sociétés modernes. »
« Pour éviter les débordements survenus en 2019 dans le centre-ville du Mans sur ce même thème, le préfet de la Sarthe, Patrick Dallennes, a décidé d'interdire toute manifestation ou tout rassemblement qui serait en lien avec la commémoration de la "bataille du Mans" de 1793. Pour rappel, en marge de ce temps d'hommage l'an passé, des violences avaient éclaté et des dégradations avaient eu lieu, secteur de la place de la Sirène, devant plusieurs bars. La préfecture indique qu'une déclaration a été déposée le 7 décembre pour commémorer le souvenir vendéen le 12 décembre place du Cardinal-Grente au Mans, de 19 heures à 21 heures, appel qui a été relayé sur le site de l'Action française. En réponse, des militants du collectif "anti-fasciste 72" veulent de leur côté organiser une contre-manifestation ce même jour place des Jacobins, précise-t-on. Par ailleurs, ce samedi toujours, une nouvelle manifestation contre le projet de loi "sécurité globale" est prévue au Mans devant la préfecture à 15 heures. »
Son objectif ? « Rendre visibles et accessibles toutes les notes de réparabilité des appareils qui sont sur le marché » et « stocker et conserver les indices de réparabilité par modèle et par marque, dans le but de pouvoir s'y référer dans plusieurs années, par exemple au moment de la première panne ». C'est une initiative de Spareka, qui se présente comme le « leader de l'auto-réparation en France ».
« Lorsque l'on évoque les vulnérabilités du monde numérique, on pense souvent aux cyberattaques. Mais le côté matériel est lui aussi vulnérable, et il est assez facile de s'en rendre compte. En octobre 2015, l'Algérie s'est retrouvée privée de 80 % de ses capacités d'accès à Internet pendant près d'une semaine. La cause ? La simple bévue de l'équipage d'un navire qui avait jeté puis relevé son ancre là où passait un câble stratégique pour cet usage. Deux ans plus tard, en juillet 2017, le même scénario se reproduit au large de la Somalie, où un porte-conteneurs a privé accidentellement la Somalie d'Internet trois semaines durant. Ces deux exemples ne sont que les cas les plus récents, puisque l'on compte bien d'autres coupures accidentelles d'Internet par rupture de câble depuis le début des années 2000. La fragilité est réelle. […] Le CNES soutient un projet de câble sous-marin qui lui permettrait de communiquer de la Guyane vers la Métropole sans passer par les États-Unis, pays de son concurrent direct Space X. »
Politiquement correct oblige, le commissariat du Havre annonce fièrement l'acquisition d'un véhicule électrique, photographie à l'appui. Mais voilà : « En observant attentivement la photo, on constate que la ZOE flambant neuve est stationnée sur… une piste cyclable ! Une infraction sanctionnée d'une amende de quatrième classe (135 euros) que de nombreux cyclistes engagés n'ont pas manqué de relever. » « Notre intention n'était pas de créer une quelconque polémique », s'est justifié le commissariat. Mais comme le remarque un commentateur, « il n'y a rien de polémique concernant l'interdiction de se garer sur une piste cyclable, respecter le Code de la route – et par dessus tout respecter tous les usagers ».
Les bons sentiments et la volonté d'employer un langage prétendument inclusif produisent régulièrement des résultats grotesques. Si grotesques qu'ils conduisent parfois à des reculades. Comme ici avec le Planning familial des Bouches-du-Rhône, qui a finalement retiré sa publication mise en ligne sur Facebook.
« L'objectif de cette publication (retirée depuis) est sans doute louable : donner accès en ligne à quelques informations essentielles sur la survenance des premières règles à des jeunes filles. […] Mais cette publication ne désigne pas comme femmes ou comme jeune filles les personnes à qui ces règles arrivent. Non, ce sont des "personnes qui ont un utérus". […] Bien sûr, ce document est rédigé en écriture inclusive. Ainsi est-il indiqué à ces personnes qui ont un utérus qu'à partir de leurs règles, elles peuvent devenir "enceint.e". Donc, au choix, enceint ou enceinte. C'est à dire que rien ne s'oppose à ce que ces personnes avec un utérus soient, en fait, de sexe masculin et que l'on puisse en toute orthodoxie grammaticale accorder en genre un adjectif qui les qualifierait avec le masculin. C'est subtil, mais c'est très respectueux des désirs profonds de chacun, le politiquement correct. »
« L'objectif de cette publication (retirée depuis) est sans doute louable : donner accès en ligne à quelques informations essentielles sur la survenance des premières règles à des jeunes filles. […] Mais cette publication ne désigne pas comme femmes ou comme jeune filles les personnes à qui ces règles arrivent. Non, ce sont des "personnes qui ont un utérus". […] Bien sûr, ce document est rédigé en écriture inclusive. Ainsi est-il indiqué à ces personnes qui ont un utérus qu'à partir de leurs règles, elles peuvent devenir "enceint.e". Donc, au choix, enceint ou enceinte. C'est à dire que rien ne s'oppose à ce que ces personnes avec un utérus soient, en fait, de sexe masculin et que l'on puisse en toute orthodoxie grammaticale accorder en genre un adjectif qui les qualifierait avec le masculin. C'est subtil, mais c'est très respectueux des désirs profonds de chacun, le politiquement correct. »
« Ce qui est sur c'est que les Lyonnais et la Vierge Marie se souviendront longtemps de ce 8 décembre 2020. La clameur qui est montée des rues à la fin du spectacle en témoignent ! Dans la pure tradition populaire de cette fête centenaire, sans touristes sans sponsors et sans artifices commerciaux, des Gones (et peut être aussi des Fenottes) ont rendu hommage à la protectrice de la ville et ont paré cette dernière de ses plus beaux atours ! »
Novembre 2020 : « l'Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato (AGCM), l'autorité de la concurrence italienne, vient de condamner Apple au paiement d'une amende de 10 millions d'euros pour "pratiques commerciales trompeuses" » ; en cause : les propriétés d'étanchéité de plusieurs modèles d'Iphone.
« D'après la fiche technique des smartphones, ils seraient étanches pour une profondeur maximale comprise entre un et quatre mètres selon le modèle et jusqu'à trente minutes. […] Or, l'AGCM note qu'Apple n'indiquait pas clairement que cette caractéristique ne se vérifiait qu'en présence de certaines conditions bien spécifiques mais ne s'appliquaient pas à des conditions normales d'utilisation des appareils. En effet, les tests d'étanchéité sont menés dans un laboratoire avec de l'eau pure et statique. De plus, l'autorité […] estime que le refus d'Apple, dans la phase d'après-vente, de fournir une assistance lorsqu'un Iphone est endommagé par de l'eau ou un liquide entrave le droit des consommateurs. »
« D'après la fiche technique des smartphones, ils seraient étanches pour une profondeur maximale comprise entre un et quatre mètres selon le modèle et jusqu'à trente minutes. […] Or, l'AGCM note qu'Apple n'indiquait pas clairement que cette caractéristique ne se vérifiait qu'en présence de certaines conditions bien spécifiques mais ne s'appliquaient pas à des conditions normales d'utilisation des appareils. En effet, les tests d'étanchéité sont menés dans un laboratoire avec de l'eau pure et statique. De plus, l'autorité […] estime que le refus d'Apple, dans la phase d'après-vente, de fournir une assistance lorsqu'un Iphone est endommagé par de l'eau ou un liquide entrave le droit des consommateurs. »
« Les autorités US en matière de sécurité routière s'alarment du fait que 159 000 modèles Tesla devraient très prochainement voir leurs fonctionnalités réduites, les puces les équipant arrivant bientôt à bout de souffle. Les puces de stockage NAND […] qui équipent le système d'info-divertissement des véhicules, arrivent en effet bientôt en fin de vie, ce qui devrait engendrer de nombreux dysfonctionnements. Ces équipements ont en effet atteint leurs limites et sont incapables de stocker des données de manière fiable. »
« Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration, organisation US en charge de la sécurité routière), cette panne de stockage peut entraîner la perte de la caméra de recul, la perte des commandes de réglage HVAC (désembuage). […] Plus grave, des dysfonctionnements de l'Autopilot et de la conduite assistée sont également constatés. De même que des perturbations sur les fonctionnalités de clignotant – en raison de la perte potentielle des avertisseurs sonores – des erreurs du système de détection et des alertes associées. D'après la NHTSA, ce problème de puce est responsable de l'obsolescence de 30 % des systèmes d'infodivertissement de ces modèles Tesla après trois à quatre ans. »
« Tesla a récemment déployé une mise à jour de son logiciel pour tenter de remédier au problème. Selon la NHTSA, le correctif "réduit la mémoire utilisée, améliore la gestion du stockage des données, change la méthode de contrôle des clignotants et règle automatiquement le système HVAC à 22°C en cas de givre". Néanmoins, le constructeur a confirmé que les puces de stockages pourraient ne plus fonctionner à terme et devront donc être remplacées. Tesla assure que le changement du composant est gratuit pour les véhicules de moins de huit ans ou ceux qui ont parcouru moins de 160 000 kilomètres depuis la date initiale de livraison. »
« Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration, organisation US en charge de la sécurité routière), cette panne de stockage peut entraîner la perte de la caméra de recul, la perte des commandes de réglage HVAC (désembuage). […] Plus grave, des dysfonctionnements de l'Autopilot et de la conduite assistée sont également constatés. De même que des perturbations sur les fonctionnalités de clignotant – en raison de la perte potentielle des avertisseurs sonores – des erreurs du système de détection et des alertes associées. D'après la NHTSA, ce problème de puce est responsable de l'obsolescence de 30 % des systèmes d'infodivertissement de ces modèles Tesla après trois à quatre ans. »
« Tesla a récemment déployé une mise à jour de son logiciel pour tenter de remédier au problème. Selon la NHTSA, le correctif "réduit la mémoire utilisée, améliore la gestion du stockage des données, change la méthode de contrôle des clignotants et règle automatiquement le système HVAC à 22°C en cas de givre". Néanmoins, le constructeur a confirmé que les puces de stockages pourraient ne plus fonctionner à terme et devront donc être remplacées. Tesla assure que le changement du composant est gratuit pour les véhicules de moins de huit ans ou ceux qui ont parcouru moins de 160 000 kilomètres depuis la date initiale de livraison. »
À l'occasion du dernier conseil municipal de l'année 2020, la ville de Lyon devait adhérer à l'Association nationale des Villes et Territoires accueillants (ANVITA). Une association dont les membres jugent les arrivées de migrants en Europe « inéluctables en raison des conflits, de la pauvreté et du changement climatique » ; « nous refusons toute politique remettant en cause l’accueil inconditionnel, entravant les libertés fondamentales et constituant une forme de violence institutionnelle », proclament-ils dans la charte de l'association.
« Ce feu d'artifice part d'une quinzaine de postes de tir distants. Il est surtout composé de pièces de feu d'artifice compacts F2 et F3 homologués, qui nécessitent une vingtaine de mètres de sécurité. On notera la présence de fusées de détresse nautiques. Celles-ci ne sont pas utilisées par les artificiers parce qu'elles peuvent dévier avec le sens du vent et devenir, de fait, potentiellement dangereuses. Ces pièces de feu d'artifice sont accessibles légalement et ne nécessitent pas d'autorisation particulière pour l'utilisation. Toutes personnes au-dessus de dix-huit ans peuvent s'en procurer. »
« Avec quinze postes de tir, il faut quinze personnes et un cerveau qui donne le top départ via Whatsapp, un peu comme à l'époque où on le faisait avec les talkies-walkies. Ils n'ont pas dû utiliser des boîtiers numériques de déclenchement automatique, car ceux-ci coûtent bien trop chers. Il faut quinze secondes pour allumer les compacts, quinze secondes pour partir vite, et le feu d'artifice est lancé simultanément. Pour l'allumeur, il ne reste plus qu'à faire semblant d'être ébahi du spectacle et le tour est joué. »
« Il est […] tout à fait normal que les autorités politiques se saisissent de cet événement et agissent en conséquence. Ils prennent leurs responsabilités. Cependant, l'anecdote reste amusante. C'est bien la preuve qu'il est possible d'organiser des feux d'artifice sur plusieurs points distants et sans attroupement. Les Lyonnais semblent très satisfaits de ce tir, le rendu est très réussi, il n'y a pas eu d'accidents, cela montre que le but est rempli. C'est ce que nous avions proposé, et cela nous a été refusé plusieurs fois par les préfets. Cette année, il n'y a pas eu de 14 Juillet. Si, au mois d'avril, nous ne remplissons pas nos carnets de commande, c'est toute notre filière qui risque de disparaître.
« Je perds 1 500 euros par jour, le stockage coûte très cher. J'ai perdu 80 % de mon chiffre d'affaires. Si je n'ai pas de commande pour le 14 Juillet, je ne peux pas m'endetter sur dix ans, je vais devoir déposer le bilan. On ne s'improvise pas artificier, la sécurité est un enjeu qu'il faut savoir maîtriser et qui ne s'apprend pas du jour au lendemain. Aujourd'hui, c'est toute une filière qui est menacée alors que nous pouvons remplir les commandes tout en nous adaptant aux règles sanitaires. »
« Avec quinze postes de tir, il faut quinze personnes et un cerveau qui donne le top départ via Whatsapp, un peu comme à l'époque où on le faisait avec les talkies-walkies. Ils n'ont pas dû utiliser des boîtiers numériques de déclenchement automatique, car ceux-ci coûtent bien trop chers. Il faut quinze secondes pour allumer les compacts, quinze secondes pour partir vite, et le feu d'artifice est lancé simultanément. Pour l'allumeur, il ne reste plus qu'à faire semblant d'être ébahi du spectacle et le tour est joué. »
« Il est […] tout à fait normal que les autorités politiques se saisissent de cet événement et agissent en conséquence. Ils prennent leurs responsabilités. Cependant, l'anecdote reste amusante. C'est bien la preuve qu'il est possible d'organiser des feux d'artifice sur plusieurs points distants et sans attroupement. Les Lyonnais semblent très satisfaits de ce tir, le rendu est très réussi, il n'y a pas eu d'accidents, cela montre que le but est rempli. C'est ce que nous avions proposé, et cela nous a été refusé plusieurs fois par les préfets. Cette année, il n'y a pas eu de 14 Juillet. Si, au mois d'avril, nous ne remplissons pas nos carnets de commande, c'est toute notre filière qui risque de disparaître.
« Je perds 1 500 euros par jour, le stockage coûte très cher. J'ai perdu 80 % de mon chiffre d'affaires. Si je n'ai pas de commande pour le 14 Juillet, je ne peux pas m'endetter sur dix ans, je vais devoir déposer le bilan. On ne s'improvise pas artificier, la sécurité est un enjeu qu'il faut savoir maîtriser et qui ne s'apprend pas du jour au lendemain. Aujourd'hui, c'est toute une filière qui est menacée alors que nous pouvons remplir les commandes tout en nous adaptant aux règles sanitaires. »
Visiblement, les restaurants végétariens chers à Nicky Larson (substitut francophone aux love-hotels) n'ont pas totalement fermé… Aujourd'hui, ce sont les Pokemon qui sont frappés par la censure : « Dans cet épisode, Sacha, Ondine […] et Pierre rencontrent un jeune garçon appelé Tommy, qui vit seul dans la forêt. La petite troupe de dresseurs va alors tout faire pour le convaincre de rejoindre sa famille. Sauf que la rencontre entre Tommy et Ondine ne va pas se passer comme prévu. […] Dans la version originale de l'épisode, Tommy devient obnubilé par la poitrine d'Ondine. La caméra effectue alors un zoom sur la poitrine de la dresseuse durant un temps. Tommy lui demande alors si la jeune femme peut l’allaiter, ce qui ne manquera pas d'énerver Ondine, qui va alors décider de le frapper. Dans la version occidentale, le zoom est supprimé et la question remplacée par "Vous humains ou Pokémon ?". […] Une autre scène de cet épisode a été supprimée ! Cette fois-ci, elle concerne le père de Tommy. Dans la version originale de l'épisode, son père, visiblement ravi de voir son fils se réveiller après avoir été assommé, ouvre sa chemise pour demander s'il se souvient avoir été allaité dans son enfance. Pour la version occidentale, la remarque du père a été modifiée, remplacée : "Hey Tommy, tu te souviens de papa ?". Voilà voilà... »
« En cause, une course organisée en septembre 2019 par des étudiants du campus de Saint-Etienne, épinglée par nos confrères de Médiapart. […] Ce jour-là, une bombe de peinture corporelle aurait été remise à chaque équipe, afin d'identifier les différentes teams. Les "Extrem" avaient la couleur noire, et se sont donc grimés, certains allant jusqu'à en mettre sur le visage. Un "blackface" pour certains, surtout quand un participant à la course a imité un singe durant "quelques secondes". […] Une enquête interne a été ouverte assure la direction de l'EM Lyon au média dirigé par Edwy Plenel. »
Extraits d'une tribune signée Gilles Antonowicz, avocat, historien, François Garçon, historien, enseignant-chercheur, et Limore Yagil, historienne, professeur d'histoire contemporaine :
« N'ayons pas peur des mots : plus les jours passent, plus la police de la pensée fait des ravages. Dernier épisode en date, la comparution d'Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d'un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l'humanité. »
« On se frotte les yeux. On se pince. Car Zemmour ne fait que reprendre – de manière certes abrupte, lapidaire et caricaturale dans la forme – ce qu'ont soutenu et soutiennent encore, non sans raisons, quantités d'historiens, dont, entre autres, Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d'Europe, l'académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014). »
« Le parquet a requis 10 000 euros d'amende. Mais quelle est la légitimité du parquet pour réclamer une telle peine ? Que connaît-il du sujet ? Les tribunaux sont manifestement incompétents, à tous les sens du terme, pour juger la complexité des débats historiques. »
« On aurait pourtant pu croire la question réglée depuis longtemps. Le 13 juillet 1984, Le Monde assura la publicité d'un texte dont Jacques Isorni, l'avocat historique de Pétain, était l'auteur. […] Plainte avait alors été déposée. […] Au mois de juin 1986, le siège du parquet était occupé par le jeune substitut Philippe Bilger qui, avec sagesse, requit la relaxe. […] Une semaine plus tard, le tribunal rendit son jugement. Tous les prévenus furent relaxés. Les associations résistantes firent appel. Considérant que le manifeste litigieux contenait "implicitement et nécessairement" l'apologie des crimes de collaboration, quand bien même y étaient évoquées les atrocités et persécutions nazies, Isorni fut condamné à verser un franc de dommages et intérêts. La Cour de cassation confirma cette décision. Isorni saisit alors la Cour européenne des droits de l'homme. Le 23 septembre 1998 – trois ans après la mort d'Isorni – les juges européens condamnèrent la France à verser 100 000 francs de dommages et intérêts à ses héritiers de manière à compenser le préjudice né de sa condamnation, jugée "disproportionnée dans une société démocratique". […] La Cour constatait qu'Isorni n’avait jamais tenu de propos négationnistes, ni voulu minimiser l'Holocauste. […] Que si les autorités nationales pouvaient sanctionner des paroles racistes ou négationnistes émises lors de tels débats, elles ne pouvaient pas purement et simplement interdire le débat. Heureux temps. Quelle régression ! »
« N'ayons pas peur des mots : plus les jours passent, plus la police de la pensée fait des ravages. Dernier épisode en date, la comparution d'Éric Zemmour le mercredi 9 décembre devant le tribunal correctionnel. Son délit ? Avoir soutenu lors d'un débat télévisé que le maréchal Pétain aurait joué un rôle dans le (relatif) sauvetage des juifs de nationalité française. Ce faisant, il se serait rendu coupable de contestation de crime contre l'humanité. »
« On se frotte les yeux. On se pince. Car Zemmour ne fait que reprendre – de manière certes abrupte, lapidaire et caricaturale dans la forme – ce qu'ont soutenu et soutiennent encore, non sans raisons, quantités d'historiens, dont, entre autres, Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d'Europe, l'académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014). »
« Le parquet a requis 10 000 euros d'amende. Mais quelle est la légitimité du parquet pour réclamer une telle peine ? Que connaît-il du sujet ? Les tribunaux sont manifestement incompétents, à tous les sens du terme, pour juger la complexité des débats historiques. »
« On aurait pourtant pu croire la question réglée depuis longtemps. Le 13 juillet 1984, Le Monde assura la publicité d'un texte dont Jacques Isorni, l'avocat historique de Pétain, était l'auteur. […] Plainte avait alors été déposée. […] Au mois de juin 1986, le siège du parquet était occupé par le jeune substitut Philippe Bilger qui, avec sagesse, requit la relaxe. […] Une semaine plus tard, le tribunal rendit son jugement. Tous les prévenus furent relaxés. Les associations résistantes firent appel. Considérant que le manifeste litigieux contenait "implicitement et nécessairement" l'apologie des crimes de collaboration, quand bien même y étaient évoquées les atrocités et persécutions nazies, Isorni fut condamné à verser un franc de dommages et intérêts. La Cour de cassation confirma cette décision. Isorni saisit alors la Cour européenne des droits de l'homme. Le 23 septembre 1998 – trois ans après la mort d'Isorni – les juges européens condamnèrent la France à verser 100 000 francs de dommages et intérêts à ses héritiers de manière à compenser le préjudice né de sa condamnation, jugée "disproportionnée dans une société démocratique". […] La Cour constatait qu'Isorni n’avait jamais tenu de propos négationnistes, ni voulu minimiser l'Holocauste. […] Que si les autorités nationales pouvaient sanctionner des paroles racistes ou négationnistes émises lors de tels débats, elles ne pouvaient pas purement et simplement interdire le débat. Heureux temps. Quelle régression ! »
C'est un spécialiste qui vous parle ! Rien à voir, donc, avec des propos de comptoir. Au café du commerce, on n'est rarement confronté à un tel étalage de mièvrerie, certes teintée de suffisance : « L'idée c'est de voir ce proche, non pas comme un adversaire, mais comme une victime. […] il faut essayer de trouver un terrain d'entente, en insistant sur les choses qu'on partage. Et pourquoi pas, lui dire qu'on l'aime, qu'on s'inquiète. Rappeler les bons souvenirs qu'on avait avant qu'il ne bascule. L'important c'est de garder un lien. Parce qu'on est encore une opportunité de retour au réel. » Visiblement, sombrer dans le complotisme, c'est plus grave encore que de basculer du côté obscur de la Force.
Et c'est une maladie contagieuse dont il faut absolument de prémunir : « Parfois, il faut savoir mettre un pas de côté. Et lâcher prise. Pour essayer de ne pas briser ce qui reste de lien entre vous. Et surtout ne pas oublier, que dans ce type de situation, il faut aussi prendre soin de vous, parce que vous êtes, vous aussi, une victime collatérale de ces dérives complotistes. » Affligeant.
Et c'est une maladie contagieuse dont il faut absolument de prémunir : « Parfois, il faut savoir mettre un pas de côté. Et lâcher prise. Pour essayer de ne pas briser ce qui reste de lien entre vous. Et surtout ne pas oublier, que dans ce type de situation, il faut aussi prendre soin de vous, parce que vous êtes, vous aussi, une victime collatérale de ces dérives complotistes. » Affligeant.
« Dans ces appels à une régulation des réseaux sociaux, un thème prend une place de plus en plus importante : celui de l'anonymat, derrière lequel peuvent se cacher les multiples intervenants sur ces réseaux. De nombreuses voix s'élèvent en effet pour dénoncer cet anonymat, qui favoriserait de multiples méfaits et porterait gravement atteinte à la démocratie et aux principes fondamentaux de transparence, d'engagement et de responsabilité citoyenne. Il démontrerait une absence de courage et une forme d'irresponsabilité citoyenne de la part des internautes, qui seraient ainsi naturellement portés à ne pas assumer leurs propos et à en négliger les possibles conséquences. Ainsi, l'anonymat favoriserait l'agressivité, l'expression de la haine, le harcèlement en ligne et l'apologie du terrorisme. »
« Pour la députée française Laetitia Avia, initiatrice de la proposition de loi contre la haine en ligne, "l'anonymat sur les réseaux sociaux encourage un sentiment d'impunité pour ceux qui s'autorisent à harceler, humilier et insulter". Linus Torwalds, le créateur de Linux, va même jusqu'à considérer les réseaux sociaux comme une "poubelle" dans laquelle les internautes peuvent, en se retranchant derrière l'anonymat, déverser leurs ordures. Ce rôle néfaste de l'anonymat semble d'ailleurs confirmé par plusieurs recherches, comme l'étude de 2017 du Pew Research Center, selon laquelle 89 % des adultes américains estiment que l'anonymat facilite la cruauté et le harcèlement en ligne. »
« C'est pourquoi nombreux sont ceux qui demandent que soit mis fin à ce statut d'anonymat des utilisateurs des réseaux sociaux. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron n'a pas hésité à affirmer, dès 2018, qu'il fallait "aller vers une levée progressive de toute forme d'anonymat". On ne peut certes qu'approuver les appels à la responsabilité citoyenne de chacun, responsabilité qui exige transparence et courage. Toutefois, est-ce bien l'anonymat qui est ici en question ? Le doute s'impose à ce sujet. »
« Tout d'abord, ceux qui appellent à la disparition de l'anonymat semblent confondre anonymat et pseudonymat. En effet, les utilisateurs des réseaux sociaux numériques y interviennent non pas de manière totalement anonyme, mais en utilisant un pseudonyme. Or, ceux qui souhaitent s'exprimer sous un pseudonyme sur des plateformes telles que Twitter, Instagram ou Whatsapp doivent préalablement s'enregistrer sur la plateforme avec leur identité civile. Il est donc possible de remonter à l'utilisateur en cas de violation de la loi. En outre, chaque utilisateur d'internet est identifiable grâce à son adresse IP, soit le numéro d'identification attribué automatiquement à tout périphérique relié à internet. Sauf cas exceptionnels, il est donc possible d'identifier celui qui se trouve derrière un pseudonyme. »
« Pseudonymat ne signifie donc pas impunité, cela pour autant, bien évidemment, que les États mettent en place les moyens technologiques et judiciaires nécessaires au repérage des contenus illicites, à leur retrait rapide par les plateformes ainsi qu'à l'identification et à la poursuite de leurs auteurs. Bien que d'importants efforts doivent encore être entrepris en ce sens, de nombreuses condamnations pénales sont d'ores et déjà intervenues contre des internautes s'étant exprimés de manière délictueuse sur les réseaux sociaux. »
« Par ailleurs, une interdiction pure et simple de tout anonymat ou pseudonymat ne porterait-elle pas atteinte à la liberté d'expression ? Ne favoriserait-elle pas l'autocensure des internautes et ne réduirait-elle pas l'espace de liberté que constitue internet ? Ne deviendrait-il pas plus difficile d'exprimer des opinions contraires à la pensée dominante, sous peine de s'exposer à des agressions ? Interdire l'anonymat ne pourrait-il pas favoriser le harcèlement de ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux et prennent position sur des sujets clivants (orientation politique, sexuelle, religieuse) ? En outre, une telle interdiction ne pourrait-elle pas mettre en danger les lanceurs d'alerte ? »
« Pour la députée française Laetitia Avia, initiatrice de la proposition de loi contre la haine en ligne, "l'anonymat sur les réseaux sociaux encourage un sentiment d'impunité pour ceux qui s'autorisent à harceler, humilier et insulter". Linus Torwalds, le créateur de Linux, va même jusqu'à considérer les réseaux sociaux comme une "poubelle" dans laquelle les internautes peuvent, en se retranchant derrière l'anonymat, déverser leurs ordures. Ce rôle néfaste de l'anonymat semble d'ailleurs confirmé par plusieurs recherches, comme l'étude de 2017 du Pew Research Center, selon laquelle 89 % des adultes américains estiment que l'anonymat facilite la cruauté et le harcèlement en ligne. »
« C'est pourquoi nombreux sont ceux qui demandent que soit mis fin à ce statut d'anonymat des utilisateurs des réseaux sociaux. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron n'a pas hésité à affirmer, dès 2018, qu'il fallait "aller vers une levée progressive de toute forme d'anonymat". On ne peut certes qu'approuver les appels à la responsabilité citoyenne de chacun, responsabilité qui exige transparence et courage. Toutefois, est-ce bien l'anonymat qui est ici en question ? Le doute s'impose à ce sujet. »
« Tout d'abord, ceux qui appellent à la disparition de l'anonymat semblent confondre anonymat et pseudonymat. En effet, les utilisateurs des réseaux sociaux numériques y interviennent non pas de manière totalement anonyme, mais en utilisant un pseudonyme. Or, ceux qui souhaitent s'exprimer sous un pseudonyme sur des plateformes telles que Twitter, Instagram ou Whatsapp doivent préalablement s'enregistrer sur la plateforme avec leur identité civile. Il est donc possible de remonter à l'utilisateur en cas de violation de la loi. En outre, chaque utilisateur d'internet est identifiable grâce à son adresse IP, soit le numéro d'identification attribué automatiquement à tout périphérique relié à internet. Sauf cas exceptionnels, il est donc possible d'identifier celui qui se trouve derrière un pseudonyme. »
« Pseudonymat ne signifie donc pas impunité, cela pour autant, bien évidemment, que les États mettent en place les moyens technologiques et judiciaires nécessaires au repérage des contenus illicites, à leur retrait rapide par les plateformes ainsi qu'à l'identification et à la poursuite de leurs auteurs. Bien que d'importants efforts doivent encore être entrepris en ce sens, de nombreuses condamnations pénales sont d'ores et déjà intervenues contre des internautes s'étant exprimés de manière délictueuse sur les réseaux sociaux. »
« Par ailleurs, une interdiction pure et simple de tout anonymat ou pseudonymat ne porterait-elle pas atteinte à la liberté d'expression ? Ne favoriserait-elle pas l'autocensure des internautes et ne réduirait-elle pas l'espace de liberté que constitue internet ? Ne deviendrait-il pas plus difficile d'exprimer des opinions contraires à la pensée dominante, sous peine de s'exposer à des agressions ? Interdire l'anonymat ne pourrait-il pas favoriser le harcèlement de ceux qui s'expriment sur les réseaux sociaux et prennent position sur des sujets clivants (orientation politique, sexuelle, religieuse) ? En outre, une telle interdiction ne pourrait-elle pas mettre en danger les lanceurs d'alerte ? »
« "On a vu ces derniers mois une certaine dérive de chaînes d'information qui se sont transformées en chaînes de débat, où opinion valait un fait, et où un fait était présenté comme une opinion. Des prises de parole se sont avérées désastreuses pour la santé publique", a ainsi reproché le sénateur EELV de Lyon Thomas Dossus. "Quels outils y a-t-il pour faire revenir un peu de raison sur ces chaînes d'information ?" »
« Roch-Olivier Maistre, qui a d'ailleurs consulté le professeur Delfraissy (président du Conseil scientifique) pour avoir sa lecture sur la couverture médiatique de la crise sanitaire […], a rappelé que les chaînes étaient tenues de délivrer "une information honnête, avec des points de vue équilibre". […] Roch-Olivier Maistre a rappelé que la loi posait le principe d'un "respect du pluralisme des courants de pensée et d'opinion". Il a considéré que les émissions de débat, avec la présence d'éditorialistes, aux opinions très marquées, posaient un "sujet plus délicat". "On est en droit de rappeler à ces chaînes, à ces éditeurs – et le CSA ne manquera pas de le faire – [qu'on] doit retrouver une pluralité de points de vue", a-t-il prévenu. »
« Roch-Olivier Maistre, qui a d'ailleurs consulté le professeur Delfraissy (président du Conseil scientifique) pour avoir sa lecture sur la couverture médiatique de la crise sanitaire […], a rappelé que les chaînes étaient tenues de délivrer "une information honnête, avec des points de vue équilibre". […] Roch-Olivier Maistre a rappelé que la loi posait le principe d'un "respect du pluralisme des courants de pensée et d'opinion". Il a considéré que les émissions de débat, avec la présence d'éditorialistes, aux opinions très marquées, posaient un "sujet plus délicat". "On est en droit de rappeler à ces chaînes, à ces éditeurs – et le CSA ne manquera pas de le faire – [qu'on] doit retrouver une pluralité de points de vue", a-t-il prévenu. »
128 000 euros : c'est le prix de ce téléviseur Samsung qui étrenne une nouvelle technologie, les micro-LED. Si vous êtes prêt à faire un tel investissement, pourrez-vous le conserver pendant longtemps ? « D'après le fabricant, le téléviseur aurait […] une durée de vie de 100 000 heures, soit plus de onze ans à raison d'un fonctionnement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« J'ai interpellé le CSA, qui, je vous le rappelle, a un rôle de régulation, et j'ai interpelé également les deux commissions d'enquête au niveau du Sénat et de l'Assemblée nationale. J'en suis à ma vingtième audition de commission d'enquête. […] Il me semble qu'on pourrait aussi entendre des patrons de chaînes, et en particulier de certaines chaînes […] qui font non plus de l'information mais qui créent du débat. Du débat pour faire du buzz ; du buzz pour faire du fric. Il y a un moment donné où il faut savoir s'arrêter. Donc j'ai interpellé le CSA, en disant : moi, cela ne me regarde pas, mais il y a probablement une façon pour le CSA d'avoir un effet de régulation. Je ne sais pas ce qu'il se passera. »
« Vendredi 18 décembre, les élus de Périgueux (Dordogne) ont voté à la majorité pour la mise en place d'un nouveau règlement intérieur du Conseil municipal. Si de nombreux articles du texte ont été discutés, l'opposition a d'abord critiqué le passage à l'écriture inclusive. "Compte tenu de la complexité réelle de notre langue, quel est l'intérêt de cet usage militant de la pratique inclusive qui déconstruit les savoirs, complexifie les pratiques, est inaudible à l'oral, s'affranchit des faits scientifiques et exclut les locuteurs en difficulté au nom de l'idéologie", a notamment fustigé Michel Cadet, du groupe J'aime Périgueux. Précédant les prises de parole, la maire Delphine Labails avait annoncé que sa municipalité était "très attachée" à l'écriture inclusive et qu'elle la conserverait. »
« Le nombre d'appels pour dénoncer des personnes qui ne respectent pas les règles du confinement pendant l'épidémie de coronavirus sont en augmentation et peuvent atteindre jusqu'à 70 % de la totalité des appels reçus par la police dans les grandes agglomérations. »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« Le référent adjoint d'Alternative police dans le Grand-Est, Sylvain André, estime sur France Info que c'est dû à "ce système de jalousie qui se met en place" entre les personnes qui n'ont pas les mêmes conditions de confinement. Pour Sylvain André, "dire que la personne a sorti quatre ou cinq fois son chien, que la personne s'est rendue à plusieurs reprises dans un magasin pour faire ses courses, ou dénoncer des jeunes enfants qui sont en train de s'adonner à des pratiques sportives, c'est effectivement un petit peu excessif" et "il n'y a aucune utilité". »
« À Paris, la maire du 20e arrondissement demande aux habitants de cesser les messages de délation pour non respect du confinement. Les appels encombrent le 17, réservé aux appels d'urgence, rapporte France Bleu Paris. Frédérique Calandra dénonce notamment des "appels fantaisistes" de dénonciation : "Des habitants qui prennent des photos, depuis leur fenêtre, de parents avec enfants en bas âges sortis pour se dégourdir les jambes. Et ils les envoient à la police". »
« Toutes les idées, même abjectes, doivent-elles pouvoir s'exprimer librement ? La traduction d'un obscur pamphlet antisémite met l'Islande en émoi. Pour la première fois, ce pays réputé consensuel s'interroge sur la liberté d'expression. Une mystérieuse personne du nom de Björn Jónsson a traduit en islandais The Hoax of the Twentieth Century [La Mystification du XXe siècle] et a acheté un encart publicitaire dans le Bókatídindi, un catalogue de livres distribué chaque année à tous les ménages. Publié en 1976 par l'Américain antisémite Arthur R. Butz , l'ouvrage a pour sous-titre The Case Against the Presumed Extermination of European Jewry [Pourquoi l'extermination présumée des Juifs européens n'a pas eu lieu]. [La traduction de] ce livre négationniste fait beaucoup de bruit dans la société islandaise. »
« Les résultats montrent une baisse de près de 25 %, bien qu'au premier semestre 80 % des expéditeurs habituels continuaient à transférer des fonds, envoyant en moyenne plus de 1 300 euros par an. "La situation sanitaire a ainsi accentué la fragilité d'une partie de ces travailleurs, pris en étau entre la baisse de leurs revenus et les sollicitations fortes de la famille au pays", résume-t-on à l'AFD. Les envois de fonds des diasporas, poursuit-elle, représentent des "sources de revenus essentielles pour de nombreux pays en Afrique", comme au Sénégal où ils représentent 12,8 % du PIB. "Ces montants sont d'ailleurs plus élevés que l'aide publique au développement, même lorsqu'on ne prend pas en compte les transferts informels, eux aussi conséquents." »
« Gratuit pour un usage personnel, Cloud Ready de Neverware offre [….] la possibilité de transformer une machine classique en un PC sous Chrome OS. Dans l’idée, il est ainsi possible de profiter d’un système léger et rapide même sur un engin assez ancien. Évidemment, il ne permettra pas les mêmes choses et la solution sera entièrement dépendante de Google mais… Mais si vous avez un engin particulièrement lent et ancien, cela peut être une solution. Neverware vivant de ce système non pas grâce aux installations gratuites mais plutôt aux versions pro qui servent à transformer un parc complet de machines en Chromebooks et Chromebox. »
« Google avait déjà investi dans la startup en 2017, conscient qu’à chaque fois qu’une de ces machines évoluait vers son système, c’était positif pour son développement. […] Désormais, Neverware est une entité à part entière de Google, sans que l’on ait les détails de cette acquisition. […] Pour rappel, il existe des alternatives libres et tout aussi efficaces que ChromeOS sur des machines anciennes avec des distributions Linux variées et légères. »
« Google avait déjà investi dans la startup en 2017, conscient qu’à chaque fois qu’une de ces machines évoluait vers son système, c’était positif pour son développement. […] Désormais, Neverware est une entité à part entière de Google, sans que l’on ait les détails de cette acquisition. […] Pour rappel, il existe des alternatives libres et tout aussi efficaces que ChromeOS sur des machines anciennes avec des distributions Linux variées et légères. »
« À Grabels, dans l'Hérault, un enfant de sept ans n'a plus le droit d'aller dans son établissement scolaire. […] Le petit garçon est atteint de la maladie de cœliaque. Il s'agit d'une pathologie auto-immune liée à l'intolérance au gluten. Ce n'est pas directement à cause de cette maladie qu'il ne supporte pas le masque. Mais elle a causé chez l'enfant une fragilité psychologique, rendant la situation intolérable. […] Sa mère a tenté, depuis, d'obtenir une dérogation, appuyée par un certificat médical. Elle souhaitait en effet que son enfant puisse continuer à aller à l'école. Mais, l'inspection d'académie s'est opposée à cet aménagement. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
« "Hugo a tout le temps chaud. C'est tout juste s'il supporte un manteau, quel que soit le temps... alors le masque ! Un enfant, cela doit jouer, cela doit respirer normalement. Ce ne sont pas aux enfants de prendre soin de l'adulte, mais aux adultes d'être dans la bienveillance. J'en ai marre de voir souffrir les enfants parce que je pense que cette crise les fait souffrir", dénonce ainsi la mère de famille. »
Installer un V8 sous le capot d'une Model S ? C'est le projet fantasque de Rich Rebuilds. Qui dénonce incidemment la difficulté d'entretenir sa Tesla sans passer par le réseau officiel du constructeur de Palo Alto. C'est en tout cas ce que rapporte Caradisiac : « Cet homme […] peste toutefois depuis déjà un bout de temps contre le verrouillage de Tesla sur les pièces détachées. Comme il l'explique dans cette vidéo-résumé : vous avez un moteur en panne, allez chez Tesla, ou... rachetez simplement une voiture. Aucun réparateur indépendant ne pourra faire quoi que ce soit pour votre auto, puisque la marque californienne a le contrôle total sur ses pièces. En tout cas aux États-Unis, a minima. » Un nouveau combat en perspective pour Right to Repair ?
« Alors, la dernière connerie qu'ils ont trouvée pour essayer de lutter contre le racisme, c'est dans le prochain James Bond qu'ils sont en train de tourner en ce moment au cinéma. Le prochain personnage de James Bond, enfin, Agent 007, sera incarné par une femme renoi. Est-ce qu'on n'est pas en train d'aller trop loin dans la lutte contre le racisme ? "My name is Bond, Fatoumata Bond." Non ça ne va pas du tout, je ne suis pas d'accord. James Bond, c'est un personnage, on l'aime comme ça, vous l'aimez comme ça, on ne va pas le changer du jour au lendemain pour un quota. Ou alors OK. On dit que James Bond est une femme renoi. Mais dans ce cas-là, le jour où on tournera le biopic de Michael Jordan au cinéma, je veux que ce soit joué par Thierry Lhermitte, et que tout le monde valide ça normal. »
Peut-être l'auteur de ces propos aurait-il dû s'excuser, mais pas pour les raisons qu'il invoque. Le problème, c'est qu'il propage une infox à propos du prochain James Bond… Pourtant, les exemples ne manquent pas pour dénoncer les dérives de l'antiracisme !
Peut-être l'auteur de ces propos aurait-il dû s'excuser, mais pas pour les raisons qu'il invoque. Le problème, c'est qu'il propage une infox à propos du prochain James Bond… Pourtant, les exemples ne manquent pas pour dénoncer les dérives de l'antiracisme !
« Un représentant des pêcheurs britanniques s'est estimé lundi "trahi", après l'accord commercial post-Brexit entre le gouvernement britannique et l'Union européenne annoncé à la veille de Noël. Andrew Locker, président de la Fédération nationale des organisations de pêcheurs, a déclaré que ceux-ci se trouveraient dans une situation "pire" qu'avant. "Je suis en colère, déçu et trahi. Boris Johnson nous a promis les droits (de pêche) sur tous les poissons qui nagent dans notre zone économique exclusive et nous n'en avons qu'une fraction", a-t-il déclaré à la BBC, dénonçant l'engagement non tenu du chef du gouvernement de reprendre le plein contrôle des eaux britanniques. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
« Au final, cet accord prévoit une période de transition jusqu'en juin 2026, à l'issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises, bien moins que ce qu'espéraient les Britanniques. »
« Michael Gove, ministre chargé de coordonner l'action du gouvernement britannique, a assuré pour sa part que le Royaume-Uni se trouverait dans une "position plus forte" que lorsqu'il appartenait à l'Union européenne. "Dans le cadre de la politique commune de la pêche, nous ne pouvions accéder qu'à environ 50 % des poissons de nos eaux. Nous allons désormais augmenter significativement ce chiffre, et nous aurons d'ici 2026 environ les deux tiers des prises dans nos eaux", a déclaré M. Gove lundi à la BBC. »
Rappel du Gouvernement : « À partir du 1er janvier 2021, il sera en effet interdit de commercialiser les pailles et couverts jetables, touillettes et couvercles de gobelets à emporter, ainsi que les boîtes en polystyrène (type kebab), piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique et tous les objets en plastique oxodégradable. »
« Responsables politiques, journalistes et commentateurs déplorent régulièrement la passivité des plateformes en matière de coopération judiciaire ou policière. 68 % des officiers interrogés par Europol se disent, a contrario "satisfaits", "très satisfaits" ou "extrêmement satisfaits" de leurs relations avec elles. »
« Concrètement, peut-on interdire une publicité pour un site de rencontres encourageant l'adultère ? […] Avant toute chose, il est important de procéder à un rappel de jurisprudence : la Cour de cassation, par un arrêt rendu en assemblée plénière le 29 octobre 2004, et conformément aux conclusions de l'avocat général, juge que n'est pas nulle comme ayant une cause contraire aux bonnes mœurs la libéralité consentie à l'occasion d'une relation adultère. L'une des conséquences directes de cette jurisprudence se trouve dans l'abandon pur et simple du caractère d'ordre public du devoir de fidélité. »
« De l'aveu même de M. Bizot, conseiller rapporteur dans cette affaire, l'adultère "s'est banalisé, est devenu quasiment une composante possible, sinon admise et tolérée, de l'histoire d'un couple marié, et en tous cas objet d'une très faible réprobation sociale à l'égard de celui qui le commet ; sa sanction relève désormais d'une décision individuelle du conjoint trompé, sans pour autant constituer un obstacle inévitable à la pérennité du mariage, voire à sa coexistence plus ou moins pacifiée avec le partenaire de l'époux infidèle. […] le devoir de fidélité n'est plus d'ordre public, et, s'il demeure entre époux une obligation pouvant être sanctionnée sous l'angle d'une simple faute civile, celle-ci est de force variable et relative, car dépendant désormais presque exclusivement des parcours individuels des conjoints et de leur morale personnelle". »
« Toutefois, la première chambre civile de la Cour de cassation opère une réponse des plus troublantes. Le communiqué de la juridiction est lapidaire : "Le devoir de fidélité est considéré comme étant d'ordre public, les époux ne pouvant s'en délier par un pacte ou une convention de liberté mutuelle. Ainsi, l'adultère constitue une faute civile, qui peut conduire au prononcé du divorce pour faute. Cependant, cette faute ne peut plus aujourd'hui être utilement invoquée que par un époux contre l'autre, à l'occasion d'une procédure de divorce. Dès lors, en l'absence de sanction civile de l'adultère en dehors de la sphère des relations entre époux, le devoir de fidélité ne peut justifier une interdiction légale de la publicité pour des rencontres extra-conjugales à des fins commerciales." »
« En résumé, la Cour de Cassation admet qu'une obligation d'ordre public soit vidée de sa substance et de son efficacité, que l'exercice du dit moyen aille même à l'encontre de l'essence même d'un moyen dit d'ordre public. […] Cette contradiction flagrante dans la solution de la Cour combinée à la faiblesse des argumentations présentées par les parties s'explique d'abord par la lente mais certaine déconstruction dans la jurisprudence judiciaire du devoir de fidélité. […] n fine, ce cas d'espèce nous renvoie simplement aux fondamentaux de la théorie du Droit et de la légistique : sans efficacité, sans aucune sanction, une norme, une règle de droit perd son essence et ne peut plus à terme être une norme. »
« De l'aveu même de M. Bizot, conseiller rapporteur dans cette affaire, l'adultère "s'est banalisé, est devenu quasiment une composante possible, sinon admise et tolérée, de l'histoire d'un couple marié, et en tous cas objet d'une très faible réprobation sociale à l'égard de celui qui le commet ; sa sanction relève désormais d'une décision individuelle du conjoint trompé, sans pour autant constituer un obstacle inévitable à la pérennité du mariage, voire à sa coexistence plus ou moins pacifiée avec le partenaire de l'époux infidèle. […] le devoir de fidélité n'est plus d'ordre public, et, s'il demeure entre époux une obligation pouvant être sanctionnée sous l'angle d'une simple faute civile, celle-ci est de force variable et relative, car dépendant désormais presque exclusivement des parcours individuels des conjoints et de leur morale personnelle". »
« Toutefois, la première chambre civile de la Cour de cassation opère une réponse des plus troublantes. Le communiqué de la juridiction est lapidaire : "Le devoir de fidélité est considéré comme étant d'ordre public, les époux ne pouvant s'en délier par un pacte ou une convention de liberté mutuelle. Ainsi, l'adultère constitue une faute civile, qui peut conduire au prononcé du divorce pour faute. Cependant, cette faute ne peut plus aujourd'hui être utilement invoquée que par un époux contre l'autre, à l'occasion d'une procédure de divorce. Dès lors, en l'absence de sanction civile de l'adultère en dehors de la sphère des relations entre époux, le devoir de fidélité ne peut justifier une interdiction légale de la publicité pour des rencontres extra-conjugales à des fins commerciales." »
« En résumé, la Cour de Cassation admet qu'une obligation d'ordre public soit vidée de sa substance et de son efficacité, que l'exercice du dit moyen aille même à l'encontre de l'essence même d'un moyen dit d'ordre public. […] Cette contradiction flagrante dans la solution de la Cour combinée à la faiblesse des argumentations présentées par les parties s'explique d'abord par la lente mais certaine déconstruction dans la jurisprudence judiciaire du devoir de fidélité. […] n fine, ce cas d'espèce nous renvoie simplement aux fondamentaux de la théorie du Droit et de la légistique : sans efficacité, sans aucune sanction, une norme, une règle de droit perd son essence et ne peut plus à terme être une norme. »
« Des photos venues de Pologne ont indigné de nombreux internautes. La raison des ces indignations : on y voit des gens poser à l'entrée de leur ville, devant des panneaux jaunes portant l'inscription "zone sans LGBT". Même l'ancien Premier ministre belge et eurodéputé libéral Guy Verhofstadt a réagi à ces photos indiquant : "Cela me fait mal à l'estomac. Je demande instamment à la Commission européenne de prendre des mesures immédiates contre ces pratiques dégoûtantes et contre les autorités polonaises qui ont affiché ces signes anti-LGBTI+." »
« Le député européen, qui a supprimé son tweet depuis, partageait alors un message de Bart Staszewski, un artiste polonais qui explique que ces photos partagées sont en réalité le résultat d'un projet photographique. Et la performance ne consiste pas seulement dans le fait de photographier des personnes LGBT+ devant ces panneaux. En réalité, il a lui-même créé ces pancartes jaunes, comme il l'a expliqué aux journalistes espagnols de Newtral. Il les a réalisées dans le but de dénoncer "les récentes déclarations qui ont été approuvées dans différentes régions et villes du Sud-Ouest du pays, qui se déclarent 'libres' de l'idéologie LGBT". »
« Le député européen, qui a supprimé son tweet depuis, partageait alors un message de Bart Staszewski, un artiste polonais qui explique que ces photos partagées sont en réalité le résultat d'un projet photographique. Et la performance ne consiste pas seulement dans le fait de photographier des personnes LGBT+ devant ces panneaux. En réalité, il a lui-même créé ces pancartes jaunes, comme il l'a expliqué aux journalistes espagnols de Newtral. Il les a réalisées dans le but de dénoncer "les récentes déclarations qui ont été approuvées dans différentes régions et villes du Sud-Ouest du pays, qui se déclarent 'libres' de l'idéologie LGBT". »
« À peine nommé, Clément Beaune a dénoncé sur France Inter les zones "sans LGBT" en Pologne, après des mois de silence de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. À Têtu, en kiosques ce mercredi, il annonce son intention de se rendre dans une de ces zones début 2021. "J'irai soutenir une des associations qui défendent le droit à l'avortement", ajoute-t-il. "Je viens d'une famille dans laquelle des personnes ont été déportées parce que juives, il y a seulement deux générations. Cela fait écho en moi. Pour autant, je n'aimerais pas qu'on dise que je me démène contre les zones 'sans LGBT' parce que je suis gay. Ce serait insultant de dire que je mène ce combat pour moi-même", dit-il. »
« Les responsables de la ville de San Francisco ont pris la décision d'interdire la cigarette à l'intérieur des appartements. [….] Fait étonnant : alors que la proposition originale interdisait également le cannabis, les élus ont finalement décidé de retirer ce volet. Les militants étaient montés au créneau affirmant qu'un tel texte leur retirerait le seul endroit légal qu'ils ont pour consommer de la marijuana. […] […] San Francisco est désormais la soixante-troisième ville de Californie à interdire la cigarette à l'intérieur. […] L'ordonnance doit passer par un deuxième vote du conseil la semaine prochaine avant que le maire ne la signe. La nouvelle loi entrera ensuite en vigueur trente jours plus tard. »
« Vendredi 4 décembre, une retraitée, âgée de soixante-treize ans, a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul pour ne pas avoir présenté une attestation dérogatoire de déplacement valide lors du premier confinement. […] Or, cette septuagénaire est atteinte d'Alzheimer. Les faits remontent au 28 avril dernier, à Luxeuil en Haute-Saône. La retraitée était sortie faire ses courses, à huit cents mètres de son domicile. Elle avait bien en sa possession son attestation, mais l'avait malheureusement mal datée. Contrôlée par la police, qui ne s'est pas aperçue de sa maladie, elle a été verbalisée. »
« Depuis, sa fille se démène pour tenter de faire annuler l'amende. […] Le maire de Luxeuil, Frédéric Burghard, a quant à lui demandé à la police municipale de ne plus verbaliser cette dame en cas de défaut d'attestation, en raison de sa désorientation. […] À l'audience vendredi, sa fille a tenté de demander la clémence du tribunal, tout comme le procureur, en vain. La retraitée a été reconnue coupable de défaut d'attestation. Néanmoins, une dispense de peine, et la dispense des frais de justice ont été prononcées. Un jugement qui laisse un goût amer à la fille de la septuagénaire qui avait fait part de son émotion et son incompréhension à la barre. »
« Depuis, sa fille se démène pour tenter de faire annuler l'amende. […] Le maire de Luxeuil, Frédéric Burghard, a quant à lui demandé à la police municipale de ne plus verbaliser cette dame en cas de défaut d'attestation, en raison de sa désorientation. […] À l'audience vendredi, sa fille a tenté de demander la clémence du tribunal, tout comme le procureur, en vain. La retraitée a été reconnue coupable de défaut d'attestation. Néanmoins, une dispense de peine, et la dispense des frais de justice ont été prononcées. Un jugement qui laisse un goût amer à la fille de la septuagénaire qui avait fait part de son émotion et son incompréhension à la barre. »
À vrai dire, de notre point de vue, la liberté d'expression des enseignants n'avait pas lieu d'être sacralisée. Du moins, pas dans le secondaire. Mais à l'université, pourquoi pas ? Hélas, on passe d'un extrême à l'autre.
« Une enquête va être ouverte après une plainte de la Ligue des droits de l'Homme qui dénonce des propos "antisémites et islamophobes" d'une professeure de droit de l'université d'Aix-Marseille. L'enquête sera ouverte pour "injures publiques en raison d'appartenance à des religions", a précisé à l'AFP le parquet. Dans un court extrait diffusé par Mediapart de son cours enregistré sur Zoom le 27 octobre, cette professeure de droit assure notamment qu'"on n'a aucune liberté de conscience en islam". "Si on naît d'un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n'ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c'est pareil, c'est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible", ajoute-t-elle. […] On n'a pas communiqué à l'extérieur étant donné le contexte sécuritaire", après l'assassinat de Samuel Paty qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a expliqué le président de l'établissement Éric Berton. "Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés", a-t-il ajouté. »
« Une enquête va être ouverte après une plainte de la Ligue des droits de l'Homme qui dénonce des propos "antisémites et islamophobes" d'une professeure de droit de l'université d'Aix-Marseille. L'enquête sera ouverte pour "injures publiques en raison d'appartenance à des religions", a précisé à l'AFP le parquet. Dans un court extrait diffusé par Mediapart de son cours enregistré sur Zoom le 27 octobre, cette professeure de droit assure notamment qu'"on n'a aucune liberté de conscience en islam". "Si on naît d'un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n'ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c'est pareil, c'est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible", ajoute-t-elle. […] On n'a pas communiqué à l'extérieur étant donné le contexte sécuritaire", après l'assassinat de Samuel Paty qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a expliqué le président de l'établissement Éric Berton. "Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés", a-t-il ajouté. »