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« Les chiffres montrent des différences parfois fortes dans la façon dont les femmes et les hommes se déplacent. Les femmes se déplacent davantage à pied (20 % de plus que les hommes) et en transport en commun (28 % de plus). En revanche les hommes se déplacent davantage en voiture (3 % de plus que les femmes). La différence devient très importante pour le vélo et les deux-roues motorisés : les hommes se déplacent 2,7 fois plus que les femmes à vélo, et 6,2 fois plus en deux-roues motorisés ! Ce décalage s'expliquerait par la moindre aversion au risque de la part des hommes. Pour le vélo, il a été démontré que moins une ville est bien aménagée pour ce moyen de déplacement et plus la proportion d'hommes parmi les cyclistes est importante. Au contraire, dans les pays ou la pratique est très développée et sûre (Pays-Bas, Danemark, Belgique flamande…), les cyclistes femmes sont majoritaires. Des comptages effectués à Paris suggéraient que 92% des utilisateurs de deux-roues motorisés étaient des hommes. On retrouve ici des chiffres similaires quoique légèrement moindres : il y aurait environ 86 % d'hommes parmi les utilisateurs de deux-roues motorisés contre 14 % de femmes. »
« Voilà ce qu'aura fait de nous cette épidémie. Le président de la République peut affirmer que sa politique a pour objet d'"emmerder" une partie de la population. Mais ne nous y trompons pas. Si Emmanuel Macron, à trois mois de l'élection présidentielle, fait ce genre de déclaration, c'est parce qu'il sait que ce sera payant. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »
« Sébastien Lecornu écrit à Delphine Ernotte. […] Le ministre des Outre-Mer n'a que peu goûté les choix éditoriaux de l'émission "Regards croisés". Diffusé le 9 décembre dernier sur la chaîne publique Guadeloupe la Première, qui appartient au groupe France Télévisions, le magazine, présenté par Lise Dolmare, s'intéressait aux "effets indésirables de la vaccination" contre le Covid-19. »
« "Doit-on réduire au silence ceux qui disent avoir un autre vécu que le nôtre ? Dans Regards croisés, à cette questions, nous répondons non", lançait, ce jour-là en introduction, Lise Dolmare. Avant de donner la parole à Priscilla Loferne, une personne vaccinée qui depuis sa première injection "traîne une fatigue" comme elle n'en a "jamais connue". "A cause de mes symptômes et de ma fatigue, dorénavant, toute activité est pénible", déplorait-elle, dénonçant "un fossé entre les chiffres et la réalité". Une allégation accréditée par l'avocate Ellen Bessis qui réagissait en duplex. »
« Face à cette [sic] témoin, la journaliste avait pourtant convié le docteur Antoine Talarmin, directeur de l'Institut Pasteur en Guadeloupe parce que, justifiait-elle, "considérer toutes les paroles" est "notre farouche volonté". Si ce dernier a confirmé que "le vaccin anti-Covid, comme tout vaccin ou comme tout médicament, peut présenter des effets secondaires", il a attesté que "l'important en santé publique est de considérer le bénéfice-risque". Le docteur a par ailleurs constaté : "Il semblerait qu'il y ait à peu près 1 pour 1.000 effets secondaires recensés" et que "2 (vaccinés) pour 10 000" ont des effets secondaires graves "sans mortalité pour la plupart". »
Réaction de Sébastien Lecornu : « Aussi bien l'intitulé de l'émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s'installer dans l'opinion l'idée que les vaccins n'étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l'inverse." »
« Le ministre n'en démord pas : "Ce type de diffusion ne peut qu'alimenter les doutes et je le regrette", écrit […] Sébastien Lecornu. […] Delphine Ernotte a rappelé "vingt mois de sensibilisation quotidienne" aux gestes barrière, à la vaccination, la diffusion de "conférences publiques" sur le sujet, en partenariat avec les instances hospitalières et de gouvernance locale. Par ailleurs, "l'ampleur de la très forte réticence à l'encontre de la vaccination d'une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique", a-t-elle estimé. À l'heure actuelle, moins de 50 % de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans est primo-vaccinée. »
« "Doit-on réduire au silence ceux qui disent avoir un autre vécu que le nôtre ? Dans Regards croisés, à cette questions, nous répondons non", lançait, ce jour-là en introduction, Lise Dolmare. Avant de donner la parole à Priscilla Loferne, une personne vaccinée qui depuis sa première injection "traîne une fatigue" comme elle n'en a "jamais connue". "A cause de mes symptômes et de ma fatigue, dorénavant, toute activité est pénible", déplorait-elle, dénonçant "un fossé entre les chiffres et la réalité". Une allégation accréditée par l'avocate Ellen Bessis qui réagissait en duplex. »
« Face à cette [sic] témoin, la journaliste avait pourtant convié le docteur Antoine Talarmin, directeur de l'Institut Pasteur en Guadeloupe parce que, justifiait-elle, "considérer toutes les paroles" est "notre farouche volonté". Si ce dernier a confirmé que "le vaccin anti-Covid, comme tout vaccin ou comme tout médicament, peut présenter des effets secondaires", il a attesté que "l'important en santé publique est de considérer le bénéfice-risque". Le docteur a par ailleurs constaté : "Il semblerait qu'il y ait à peu près 1 pour 1.000 effets secondaires recensés" et que "2 (vaccinés) pour 10 000" ont des effets secondaires graves "sans mortalité pour la plupart". »
Réaction de Sébastien Lecornu : « Aussi bien l'intitulé de l'émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s'installer dans l'opinion l'idée que les vaccins n'étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l'inverse." »
« Le ministre n'en démord pas : "Ce type de diffusion ne peut qu'alimenter les doutes et je le regrette", écrit […] Sébastien Lecornu. […] Delphine Ernotte a rappelé "vingt mois de sensibilisation quotidienne" aux gestes barrière, à la vaccination, la diffusion de "conférences publiques" sur le sujet, en partenariat avec les instances hospitalières et de gouvernance locale. Par ailleurs, "l'ampleur de la très forte réticence à l'encontre de la vaccination d'une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique", a-t-elle estimé. À l'heure actuelle, moins de 50 % de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans est primo-vaccinée. »
« La pression autour du Covid pousse parfois certains à commettre des gestes totalement fous ! Au Texas […], une femme pourrait devoir comparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfant parce qu'elle a transporté son fils de treize ans, infecté par le coronavirus, dans le coffre de sa voiture. En agissant ainsi, elle voulait éviter d'être infectée, selon les médias américains. Cette femme de quarante et un ans […] a emmené son fils, qui avait déjà été testé positif, en voiture vers un site de dépistage pour un nouveau test. Sur place, elle a dit que son fils était dans le coffre, ce qui a permis d'informer la police. Le garçon n'a pas été blessé. La femme travaillait comme enseignante dans une école secondaire. L'école l'a, pour l'heure, suspendue. »
« Qui garde le chien ou le chat en cas de divorce? Une loi espagnole clarifie ce type de contentieux et accorde le droit à une garde alternée pour les animaux de compagnie, désormais considérés comme des "êtres vivants dotés de sensibilité" et non plus de simples "choses". En cas de divorce litigieux, le juge doit désormais considérer "l'avenir des animaux de compagnie, en prenant en compte l'intérêt des membres de la famille et le bien-être de l'animal, la répartition des temps de garde et de soins", indique ce texte, défendu par la coalition au pouvoir comprenant les socialistes et Podemos (gauche radicale) et entré en vigueur mercredi. […] Jusqu'ici, la garde des animaux de compagnie en cas de divorce avait "fait l'objet de controverse devant les tribunaux", ce qui a motivé cette modification du Code civil espagnol, poursuit le texte. »
Un documentaire consacré à l'amiral Darlan sera diffusé le dimanche 13 mars 2022 au Mémorial de la Shoah (Paris 4e). Et cela en présence du réalisateur, Jérôme Prieur.
Les quelques lignes qui annoncent l'événement sont étonnantes.
« Chef prestigieux d'une armée invaincue, la Marine française, Darlan se rallie pourtant à Pétain dès juin 1940 », est-il d'abord souligné. « Pourtant » ? À l'époque, n'est-ce pas le contraire qui aurait surpris ?
La suite insiste sur l'antisémitisme, ce qui est comprhénesible étant donné le contexte de la publication :
« Vice- président du Conseil de février 1941 à avril 1942, Darlan obtient quasiment les pleins pouvoirs. Il va tout faire pour mettre la France, y compris sur le plan militaire, dans le camp de la Collaboration, avec en ligne de mire la perspective de la nouvelle Europe. Artisan délibéré de la persécution des Juifs, de la répression des communistes et des résistants, et de la centralisation de l'État, il accélère la collaboration engagée et prépare ce qui va se jouer en 1942. »
En revanche, pas un mot sur le rôle qu'il a joué à Alger !
Les quelques lignes qui annoncent l'événement sont étonnantes.
« Chef prestigieux d'une armée invaincue, la Marine française, Darlan se rallie pourtant à Pétain dès juin 1940 », est-il d'abord souligné. « Pourtant » ? À l'époque, n'est-ce pas le contraire qui aurait surpris ?
La suite insiste sur l'antisémitisme, ce qui est comprhénesible étant donné le contexte de la publication :
« Vice- président du Conseil de février 1941 à avril 1942, Darlan obtient quasiment les pleins pouvoirs. Il va tout faire pour mettre la France, y compris sur le plan militaire, dans le camp de la Collaboration, avec en ligne de mire la perspective de la nouvelle Europe. Artisan délibéré de la persécution des Juifs, de la répression des communistes et des résistants, et de la centralisation de l'État, il accélère la collaboration engagée et prépare ce qui va se jouer en 1942. »
En revanche, pas un mot sur le rôle qu'il a joué à Alger !
« Un internaute âgé de dix-neuf ans […] a été condamné le 5 janvier 2022 à quatre mois de prison ferme – qu'il purgera chez lui avec un bracelet électronique – rapporte France Bleu. Il a été reconnu coupable de menace de mort pour avoir menacé de tuer des députés, sans citer de parlementaires en particulier. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
Sophie Lebrun nous convie « à la découverte de l'ampoule qui ne s'éteint jamais ». Cela dans les colonnes de La Vie (4 janvier 2022). Non seulement elle évite l'écueil du complotisme, mais en plus, elle livre des détails intéressants, méconnus, sur la conception de ce vestige érigé en fétiche. C'est assez rare pour être souligné !
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Le meilleur moyen de lutter contre l'obsolescence programmée est d'opérer une transition vers un modèle d'économie circulaire », est-il affirmé dans ce média intitulé Chut (28 décembre 2021).
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
« Plus que quelques petits détails pratiques à régler, et ça y est : la mention de notre sexe disparaîtra enfin de nos cartes d'identité ! Dans un arrêt de 2019, la Cour constitutionnelle a estimé que cette mention était contraire au droit à l'autodétermination des individus, tout particulièrement si leur identité de genre est "non binaire" : "Partant du principe de l'autodétermination, le législateur vise à permettre aux individus de mettre le sexe enregistré dans leur acte de naissance en adéquation avec leur vécu personnel. Dans cette perspective, il n'est pas raisonnablement justifié que des personnes dont l'identité de genre est non binaire soient obligées d'accepter, dans leur acte de naissance, un enregistrement du sexe sur la base du choix entre femme et homme qui ne correspond pas à leur identité de genre vécue intimement". […] L'accord de gouvernement conclu en septembre prévoit la mise en conformité de la législation avec cette décision. […] La professeure de droit Isabelle Rorive considère ainsi que "le genre est une donnée à caractère personnel que les autres n'ont pas besoin de connaître, tout comme les informations à caractère ethnique ou religieux ne figurent pas sur les cartes d'identité". »
« Samsung est bien décidé à en finir avec les piles jetables dans les télécommandes », rapporte I-Génération (3 janvier 2022). Plus précisément, le fabricant prévoit de « collecter les ondes radio des routeurs et les convertir en énergie ». Pourquoi pas ? Ce qui retient notre attention, c'est le calcul suivant proposé par Samsung : « En supposant qu'un téléviseur soit utilisé pendant environ sept ans, changer les piles de sa télécommande une seule fois par an signifierait que quatorze piles seraient utilisées et jetées. » Sept ans ? Telle serait donc, visiblement, la durée normale d'utilisation d'un téléviseur selon le géant coréen de l'électronique.
conseil en stratégie ». Mais bien que cela semble sérieux, on y parle, le 27 décembre 2021, d'« une obsolescence programmée imaginée par le dirigeant de l'entreprise Dupont, à l’origine dans les années quarante des bas en nylon, très solides, qui a demandé à ses ingénieurs de revoir leur copie afin de les rendre plus fragiles et de booster les ventes ». Accusation courante, vraisemblablement nourrie par le film L'Homme au complet blanc (1951), qui, toutefois, n'a jamais été été étayée. Évitons de confondre réalité et fiction !
Extrait d'un communiqué diffusé le 19 octobre 2021 :
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« En l'état actuel du droit, c'est […] au juge qu'il revient, dans certains cas, de décider, en son âme et conscience, sous réserve de l'exercice par la personne condamnée de ses voies de recours, de la rendre ou non inéligible. Alors qu'en prononçant l'inéligibilité il prive de fait les électeurs de la possibilité de la voir candidater, en s'abstenant de le faire il ménage au contraire leur faculté de choix, à charge pour eux de l'éliminer de la course électorale ou au contraire de l'investir du mandat. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
Extrait d'un article signé Benoît Franquebalme, publié dans Marianne le 1erjanvier 2022.
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
Détail remarquable dans cette vidéo publiée sur le site Internet de France Culture le 26 novembre 2021 : tandis qu'il est rapporté que Charles Maurras « soutient les lois discriminatoires sur le statut des juifs », ce rappel historique est illustré par une étoile jaune. Un symbole de l'horreur vécue par les Juifs à cette époque, mais qui ne saurait être directement associé au statut des Juifs sans induire le public en erreur sur la réalité de l'histoire...
On sait quelles polémiques sont survenues quand Éric Zemmour ou le sénateur Étienne Blancont ont soutenu un point de vue "iconoclaste" sur ces événements. L'Observateur suscitera-t-il la même indignation, lui qui affirme ce 1er janvier 2022 qu'en « 1944, Pétain et le gouvernement de Vichy se réfugient à Sigmaringen » ? Il est pourtant admis que le Maréchal avait quitté la France contre son gré… On voit bien que c'est moins la vérité historique que son instrumentalisation à des fins politiques qui motive les réactions.
« Accompagnée d'un sous-préfet du Rhône, la police a mené une opération de contrôle des mesures sanitaires ce jeudi soir [30 décembre 2021] à Lyon. Une dizaine d'agents se sont regroupés à la Guillotière, dans le 7e arrondissement, pour rendre visite à plusieurs établissements du quartier. Résultat, la Police nationale a dressé un total de quatre verbalisations sur la cinquantaine de contrôles de pass sanitaire, révèle Le Progrès. Aussi, deux gérants d'établissement recevant du public (ERP) ont été mis en demeure pour non-respect des consignes sanitaires. L'un d'entre eux n'avait pas affiché les affiches réglementaires indiquant aux clients qu'ils doivent respecter les gestes barrières et présenter leur pass sanitaire pour consommer. »
« C'est une bien triste nouvelle pour les quatre derniers utilisateurs de Blackberry 10 dans le monde. L'entreprise canadienne rappelle qu'à partir du 4 janvier 2022, les services de connexion ne seront plus disponibles : cela signifie qu'à compter de mardi prochain, les appareils fonctionnant sous BB10, mais aussi BB 7.1 et PlayBook OS 2.11, ne fonctionneront plus convenablement qu'ils soient connectés à un réseau cellulaire ou Wi-Fi. […] Néanmoins, peu d'utilisateurs devraient être touchés. La version 10 de Blackberry OS remonte en effet à 2013, mais trois ans plus tard le constructeur opérait son virage vers Android. »
Extrait d'un entretien avec le professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, diffusée sur Europe 1 le 21 décembre 2021 :
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
Il y a quelques semaines, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) a bénéficié d'une exposition sur plusieurs antennes de Radio France (France Bleu, France Info et France Inter), où elle a pu diffuser gratuitement une publicité, au même titre que quelques autres organisations censées contribuer à la "transition écologique". « Un choix qui s'est opéré par un comité d'experts indépendants spécialisés dans les domaines de l'environnement, du monde associatif et de l'économie sociale et solidaire, parmi 51 dossiers déposés », selon les informations rapportées par CB News le 21 octobre 2021.
« Dans leur grand entrepôt à Auxonne, Christophe et Évelyne Naveau, patrons d'un magasin de matériel de motoculture, conservent 180 000 pièces de toutes sortes afin de réparer les tondeuses, tronçonneuses, motoculteurs et autres appareils de jardinage »
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
« Les téléviseurs un peu anciens de LG ne sont pas les seuls modèles à accueillir une application d'Apple uniquement dédiée aux programmes du service de streaming de la Pomme. Panasonic monte aussi dans ce train, avec une app Apple TV+ qui doit apparaître comme par magie dans le menu aux applications des postes compatibles. En l'occurrence, le constructeur précise que les modèles 4K (OLED et LCD) équipés du système d'exploitation My Home Screen (certains remontent à 2017) peuvent désormais offrir aux abonnés d'Apple TV + tout le catalogue de leurs séries et films préférés. »
« Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Telle est l'ambition de la start-up Stockpro créée en 2018. Ce spécialiste de la gestion de stocks et du réemploi des invendus et des retours-chantiers vient de lever 4 millions d'euros pour accélérer sa croissance. »
« E. Leclerc qui a ouvert et testé son premier espace Occasion pendant l'été 2018 à Roques-sur-Garonne, non loin de Toulouse, revendique un peu plus de trois ans après cinquante espaces de ce type dans son réseau qui compte plus de sept cents magasins au total. Dans un communiqué l'enseigne […] indique viser une vingtaine d'ouvertures l'an prochain. […] Les produits achetés et vendus dans les E.Leclerc Occasion sont : les produits culturels, le multimédia, les consoles et jeux vidéo, l'électroménager, les articles de sport, les outils de bricolage, la bijouterie, l'or et la maroquinerie. »
À garder en tête quand on parle d'obsolescence programmée, même si l'article en lien traite d'un sujet qui n'a rien à voir.
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans le cadre du projet Re-Factory de Flins (Yvelines), Renault a inauguré la Factory VO dédiée au reconditionnement de véhicules d'occasion le 30 novembre 2021. Ivan Segal, directeur du commerce France, évoque pour L'Argus le rôle de ce nouveau centre dans la stratégie du groupe automobile. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Parmi les entreprises en quête de fonds citées le mois dernier (novembre 2021) par Les Horizons, il y en a deux qui retiennent notre attention : d'une part, Olover, qui « récupère […] les équipements électriques et électroniques invendus des fabricants afin de les réparer, les reconditionner et les remettre en circuit via sa plate-forme ou des revendeurs partenaires » ; et d'autre part, Patine, qui « se veut l'étendard "d'une mode à porter longtemps" ».
« Hiro Onoda, qui a inspiré Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est une figure historique légendaire de ces soldats nippons "perdus" qui ont poursuivi la guerre au-delà de la fin du conflit. Envoyé sur l'île de Lubang aux Philippines avec ordre de combattre jusqu'à ce qu'on vienne le chercher, il va continuer à se battre dans la jungle, d'abord en compagnie de trois autres soldats, puis seul, jusqu'en 1974, soit presque trente ans après la reddition du Japon en 1945. Il ne déposera les armes que sur ordre de son supérieur (entre temps il refusera toute injonction de la police et tuera près de trente paysans sur l'île). Gracié, il publiera ses mémoires dans la foulée en 1974 et sera cité dans divers œuvres culturelles (roman, musique, film). »
« Le cinéaste Arthur Harari, qui désirait faire un film d’aventure, explique (cf. bonus) que c'est son père qui lui a parlé de ce "héros" extraordinaire au patriotisme exacerbé. […] Si le cinéaste s'est documenté sur le personnage et a bénéficié des recherches de Bernard Cendron, il précise ne pas avoir voulu tomber dans la reconstitution historique irréprochable au profit d'une intrigue plus universaliste […] Fascinant par son esthétique et intrigant par son histoire et la richesse de sa thématique, Onoda - 10 000 nuits dans la jungle réussit, sans jamais appliquer les codes du biopic édifiant, à conjuguer la simplicité d'un portrait nuancé et limpide, mais guère chargé d'émotion, et la grandeur de l'Histoire abordée par ce fait inconcevable. Assurément, la mise en scène sophistiquée de Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est bien le signe d'un cinéaste avec qui il faudra compter. »
« Le cinéaste Arthur Harari, qui désirait faire un film d’aventure, explique (cf. bonus) que c'est son père qui lui a parlé de ce "héros" extraordinaire au patriotisme exacerbé. […] Si le cinéaste s'est documenté sur le personnage et a bénéficié des recherches de Bernard Cendron, il précise ne pas avoir voulu tomber dans la reconstitution historique irréprochable au profit d'une intrigue plus universaliste […] Fascinant par son esthétique et intrigant par son histoire et la richesse de sa thématique, Onoda - 10 000 nuits dans la jungle réussit, sans jamais appliquer les codes du biopic édifiant, à conjuguer la simplicité d'un portrait nuancé et limpide, mais guère chargé d'émotion, et la grandeur de l'Histoire abordée par ce fait inconcevable. Assurément, la mise en scène sophistiquée de Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est bien le signe d'un cinéaste avec qui il faudra compter. »
« Oui, "La Meilleure Version de moi-même", la série de Blanche Gardin diffusée sur Canal Plus depuis le 6 décembre, est une machine de guerre contre le féminisme. Précisons : contre le féminisme militant, contre le féminisme radical, le féminisme d'aujourd'hui. Une machine de guerre subtile, talentueuse et souvent drôle, mais une machine de guerre. Perverse. » élogie du vice à la vertu ? Cela donne envie de regarder !
C'est peut-être un peu léger, mais on est d'accord sur l'essentiel.
« Petit à petit, cette maladie est en train de devenir endémique, c'est-à-dire que le virus ne va pas disparaître et que nous allons donc devoir vivre avec, comme nous le faisons depuis des siècles avec d'autres maladies respiratoires telle que la grippe. Cela signifie que les mesures que nous prenons maintenant contre le virus doivent être des mesures que nous sommes prêts à voir devenir pérennes. »
« Dans ce contexte, entretenir un climat de peur est une faute politique majeure. C'est même pire que cela : j'accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d'instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd'hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu'il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. Rarement un tel niveau de cynisme n'aura été atteint par un président de la République. »
Effectivement, le chef de l'État et son gouvernement nous ont donné l'impression de provoquer à dessein les plus réticents à se faire vacciner. Comment expliquer autrement les railleries d'Emmanul Macron qui ne croit pas « qu'il y ait grande efficacité à manifester contre le virus » ? Ou le chantage au vaccin obligatoire, fatalement contre-productif, mis en scène par Olivier Véran avant de l'imposer au personnel soignant ? Visiblement, leur objectif n'est pas de convaincre les hésitants, mais de radicaliser les réfractaires – dont Jean Castex, désormais, fait explicitement des boucs-émissaires. Ce qui permettra de flatter une partie de l'électorat. Mais à quel prix ?
« Petit à petit, cette maladie est en train de devenir endémique, c'est-à-dire que le virus ne va pas disparaître et que nous allons donc devoir vivre avec, comme nous le faisons depuis des siècles avec d'autres maladies respiratoires telle que la grippe. Cela signifie que les mesures que nous prenons maintenant contre le virus doivent être des mesures que nous sommes prêts à voir devenir pérennes. »
« Dans ce contexte, entretenir un climat de peur est une faute politique majeure. C'est même pire que cela : j'accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d'instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd'hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu'il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. Rarement un tel niveau de cynisme n'aura été atteint par un président de la République. »
Effectivement, le chef de l'État et son gouvernement nous ont donné l'impression de provoquer à dessein les plus réticents à se faire vacciner. Comment expliquer autrement les railleries d'Emmanul Macron qui ne croit pas « qu'il y ait grande efficacité à manifester contre le virus » ? Ou le chantage au vaccin obligatoire, fatalement contre-productif, mis en scène par Olivier Véran avant de l'imposer au personnel soignant ? Visiblement, leur objectif n'est pas de convaincre les hésitants, mais de radicaliser les réfractaires – dont Jean Castex, désormais, fait explicitement des boucs-émissaires. Ce qui permettra de flatter une partie de l'électorat. Mais à quel prix ?
« Colonialisme, oppression, racisme… La Californie est le premier État américain à rendre obligatoires les ethnic studies pour l'obtention du diplôme de fin d'études secondaires, à l'horizon 2030. Dans certains lycées, les cours ont déjà commencé. »
« Thémis est la déesse grecque de la Justice et de "l'ordre établi". Mais c'est aussi maintenant le nom (orthographié Themis) d'un objet très laid qui ressemble à deux champignons non comestibles. Ce sont eux qui vont nous cueillir si on a le malheur de prononcer un gros mot devant eux. Le système est doté de capteurs de sons, des micros donc, capables de reconnaître le langage et surtout ses écarts. Ainsi, si quelqu'un s'avise de prononcer un mot interdit par la morale de Themis, mais aussi des propos racistes ou des "plaisanteries offensantes", voilà ce qu'il se passe, selon sa conceptrice, Zinah Issa, interrogée par The Telegraph : "Une alarme très agaçante retentit pendant à peu près deux minutes, après quoi Themis s'éteint, permettant une discussion ouverte et intelligible entre les gens pour se demander pourquoi Themis s'est activé." Oooooh ! Merci Themis. Et va bien te faire foutre aussi. Bip, bip, bip ! »
« Ce mercredi [15 décembre 2021], c'est le centre commercial Westfield La Part-Dieu qui a reçu la visite de policiers nationaux. Ces derniers avaient comme consigne de cibler les boutiques et les restaurants du site du 3e arrondissement de Lyon. Les clients attablés ont donc dû s'interrompre pour brandir leur pass. Selon la préfecture du Rhône, 351 personnes ont été contrôlées et 11 ont été verbalisées. Dans le détail, cinq l'ont été pour non-port du masque et six pour défaut de pass sanitaire. […] À noter également qu'une enseigne a été mise en demeure car un employé ne portait pas le masque, et qu'un restaurant a eu droit au même traitement car le pass sanitaire n'y était pas correctement appliqué. »
« "Même si nous dépensions tout notre argent dans la prévention, cela n'empêcherait quand même pas les gens de voir des choses qu'ils n'aiment pas. Cela n'éliminerait pas toutes les possibilités que les gens ont d'utiliser la plateforme de manière mal intentionnée". La phrase vient d'Andrew Bosworth, le vice-président de Facebook en charge de la réalité virtuelle, qui prendra en janvier le poste de CTO de Meta, la maison-mère de Facebook. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Je tiens beaucoup à l'unité de la nation. […] Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l'utiliser. Comme il en va de nos libertés publiques, le Parlement se saisira de la question. Le débat doit être ouvert. » (Entretien avec la presse locale, 29 avril 2021)
« Portant l'absurdité pandémique à son comble, cette association allemande exige la preuve de vaccination avant de pouvoir bénéficier d'un suicide assisté. »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
En complément de deux autres partages sur l'euthanasie, signalons ce film, réalisé par Alexandre Aja, avec Mélanie Laurent, un production Netflix sortie en mai 2021. Où la bienveillance humaine a conduit à programmer la machine de telle sorte qu'elle s'acharne à faire mourir l'héroïne bien davantage qu'à la sauver. On n'en dira pas plus pour éviter le divulgâchis !
« Le docteur Philip Nitschke est une figure controversée du monde de l'euthanasie, tant par ses positions sur la question que ses innovations en la matière. L'Australien a ainsi contribué à créer Sarco, une capsule dédiée à la fin de vie. Celui-ci en fait notamment la promotion dans un entretien accordé à SwissInfo.ch : "C'est une capsule imprimée en 3D, activée de l'intérieur par la personne ayant l'intention de mourir. La machine peut être remorquée n'importe où pour la mort. Cela peut être dans un cadre extérieur idyllique ou dans les locaux d'une organisation d'aide au suicide par exemple". »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« C'est un trolleybus de la ligne C3 un peu particulier qui sillonne les rues de Lyon depuis ce lundi [13 décembre 2021]. Le Sytral a déployé un nouveau projet artistique d'envergure sur le réseau TCL, en lançant un trolleybus "reconnaissable entre mille" sur la ligne qui relie Saint-Paul à Vaulx-en-Velin. "Premier d'une longue série, le véhicule sera habillé d'une œuvre de street(art créée par l'artiste local Besss, représentant un décor de jungle, peuplé d'animaux exotiques", explique l'autorité qui gère les TCL. »
« "Le déploiement de ce projet artistique répond à la volonté du Sytral de pouvoir mettre la culture à la portée de tous en saisissant l'opportunité d'utiliser les bus et les tramways comme véritables supports d'art et d'expression. En s'engageant dans cette démarche culturelle que nous souhaitons pérenne, il s'agit d'offrir une pause culturelle dans le parcours du voyageur mais aussi à l'ensemble des habitants qui croiseront ces œuvres mobiles modernes et innovantes", a notamment déclaré Bruno Bernard, le président du Sytral. »
« Pour mener à bien ces projets artistiques, le Sytral a retenu, dans le cadre d'un marché public, le collectif Zoo Art Show composé de 350 street artistes. Est désormais prévu le covering de plusieurs véhicules chaque année, tous réalisés par des artistes différents. En 2022, ce sont ainsi plusieurs rames de tramway qui deviendront à leur tour des œuvres mobiles, faisant du réseau TCL "le premier réseau de France support d'une collection éphémère de street-art". »
« "Le déploiement de ce projet artistique répond à la volonté du Sytral de pouvoir mettre la culture à la portée de tous en saisissant l'opportunité d'utiliser les bus et les tramways comme véritables supports d'art et d'expression. En s'engageant dans cette démarche culturelle que nous souhaitons pérenne, il s'agit d'offrir une pause culturelle dans le parcours du voyageur mais aussi à l'ensemble des habitants qui croiseront ces œuvres mobiles modernes et innovantes", a notamment déclaré Bruno Bernard, le président du Sytral. »
« Pour mener à bien ces projets artistiques, le Sytral a retenu, dans le cadre d'un marché public, le collectif Zoo Art Show composé de 350 street artistes. Est désormais prévu le covering de plusieurs véhicules chaque année, tous réalisés par des artistes différents. En 2022, ce sont ainsi plusieurs rames de tramway qui deviendront à leur tour des œuvres mobiles, faisant du réseau TCL "le premier réseau de France support d'une collection éphémère de street-art". »
Ce concept Luna peut sembler séduisant : « Dell met […] l'accent sur le recours à un assemblage simple de ses composants, batterie comprise. Des vis classiques permettent de monter ou de démonter la machine. Pas de recours à de la colle pour fixer certains composants. […] Clavier, pavé tactile, batterie, écran, haut-parleurs et autres peuvent être remplacés. L'idée étant également de pouvoir employer à nouveau les pièces dans d'autres machines en cas de pépin. […] Il ne faut qu'une heure trente à un technicien pour désassembler totalement l'engin.
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
« Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, a présenté ce jeudi 16 décembre un nouveau formulaire Cerfa pour les cartes d’identité et les passeports qui comportera la double mention "père-mère". Ce nouveau formulaire permet de "prendre en compte la diversité des familles en France". "Il y a des familles dans lesquelles il y a deux mamans ou deux papas qui élèvent des enfants, soit parce qu'il y a eu des PMA, soit parce qu'il y a eu des adoptions", a expliqué Marlène Schiappa. Concrètement, ce nouveau formulaire offre la possibilité de cocher père ou mère à deux reprises, permettant ainsi aux familles composées de deux hommes ou deux femmes de s'identifier dans ces formulaires. Ils seront mis en circulation à partir du printemps 2022. »
Faut-il fuir les pneus rechapés ? C'est en tout cas le conseil relayé par Caradisiac.
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« La pire des choses face aux peurs, c'est de jouer sur les ressentiments et de les exalter » Ainsi le président de la République a-t-il parlé, à l'occasion d'un entretien diffusé le 15 décembre 2021. Et il a bien parlé. Dommage, simplement, qu'il agisse à l'inverse – allusion à la désignation explicite d'un bouc-émissaire dans la crise du Covid, en la persienne des non-vaccinés.
« Sciences Po Lyon condamne avec la plus grande fermeté l'intimidation et les violences verbales dont ont été victimes les participant.e.s, les étudiant.e.s de Volonterre ainsi que leurs invités, Julien Bayou et des membres de Youth for Climate Lyon. »
« Depuis dix ans, Johan Martens, professeur de chimie à la faculté de bio-ingénierie de la KUL ou Katholieke Universiteit Leuven (Université catholique de Louvain), travaille avec son équipe sur le développement d'un panneau solaire novateur. »
« Celui-ci peut en effet générer de l'hydrogène à partir de la vapeur d'eau présente dans l'air. Selon ses concepteurs, le dispositif produit environ 250 litres d'hydrogène par jour. En utilisant vingt panneaux similaires, une famille composée de quatre personnes peut donc bénéficier de 12 mois d'autonomie électrique et thermique. »
« "L'air pénètre dans le panneau et l'énergie solaire est simultanément captée par celui-ci. Il convertit ensuite l'eau contenue dans l'air en hydrogène", explique Tom Bosserez, bio-ingénieur à la KUL. "L'avantage de ce système, c'est qu'on peut l'utiliser même dans des pays où il y a très peu d'eau." "La vapeur d'eau présente dans l'air existe partout sur la planète, même dans ses régions les plus désertiques", complète Johan Martens, l'initiateur et le chef du projet. »
« Celui-ci peut en effet générer de l'hydrogène à partir de la vapeur d'eau présente dans l'air. Selon ses concepteurs, le dispositif produit environ 250 litres d'hydrogène par jour. En utilisant vingt panneaux similaires, une famille composée de quatre personnes peut donc bénéficier de 12 mois d'autonomie électrique et thermique. »
« "L'air pénètre dans le panneau et l'énergie solaire est simultanément captée par celui-ci. Il convertit ensuite l'eau contenue dans l'air en hydrogène", explique Tom Bosserez, bio-ingénieur à la KUL. "L'avantage de ce système, c'est qu'on peut l'utiliser même dans des pays où il y a très peu d'eau." "La vapeur d'eau présente dans l'air existe partout sur la planète, même dans ses régions les plus désertiques", complète Johan Martens, l'initiateur et le chef du projet. »
Dernièrement, nous signalions que la Justice avait minimisé la responsabilité d'une passagère : une personne gravement blessée après être descendue d'un train qui avait déjà quitté la gare. Cette décision(là va dans un sens très différent.
« Après avoir abandonné son véhicule accidenté pour se mettre à l'abri sur le bas-côté, le conducteur est retourné à son auto pour récupérer son chat. C'est alors qu'il a été blessé par le choc avec un véhicule arrivé à ce moment-là. Son assureur a estimé qu'il a commis une faute en revenant sur le lieu de l'accident non sécurisé au lieu de rester à l'abri. Pour l'assureur, le conducteur a augmenté le risque d'être percuté, ce qui est arrivé ici. Si la victime a contesté, la Cour de Cassation "a jugé qu'il existait bien une faute en relation avec le dommage subi. Elle a confirmé que cette imprudence est susceptible de réduire ou de supprimer l'indemnisation du conducteur par son assurance". »
« Après avoir abandonné son véhicule accidenté pour se mettre à l'abri sur le bas-côté, le conducteur est retourné à son auto pour récupérer son chat. C'est alors qu'il a été blessé par le choc avec un véhicule arrivé à ce moment-là. Son assureur a estimé qu'il a commis une faute en revenant sur le lieu de l'accident non sécurisé au lieu de rester à l'abri. Pour l'assureur, le conducteur a augmenté le risque d'être percuté, ce qui est arrivé ici. Si la victime a contesté, la Cour de Cassation "a jugé qu'il existait bien une faute en relation avec le dommage subi. Elle a confirmé que cette imprudence est susceptible de réduire ou de supprimer l'indemnisation du conducteur par son assurance". »
« Petite institution atypique du casque audio, la marque danoise Aiaiai a créé, avec le TMA-2, un concept de casque modulaire particulièrement ingénieux », aux yeux de Guillaume Fourcadier. « Tout ici, des transducteurs aux coussinets, est remplaçable et améliorable au gré des envies de l'utilisateur », explique-t-il sur On-Mag. Concrètement, « il existe différents arceaux (plus ou moins larges, avec ou sans Bluetooth intégré), plusieurs coques-transducteurs, ou encore différents coussinets (circum et supra, dans différents matériaux), qu'il est normalement possible de commander pièce par pièce ». Cela méritait d'être signalé !
Entretien avec Pascal Gygax, directeur de l'équipe de psycholinguistique et psychologie sociale appliquée de l'université de Fribourg (Suisse).
«Le fait que la forme masculine génère des représentations masculines fait consensus en psychologie expérimentale », affirme-t-il. « Nos travaux en psycholinguistique – comme ceux menés en Angleterre et aux États-Unis dès les années 1970 – montrent que le cerveau va au plus simple, au plus fréquent et au premier sens appris, c'est-à-dire le masculin dit spécifique », par opposition au masculin générique, explique-t-il. « D'ailleurs », précise-t-il, « les filles, à qui l'on s'adresse dès la naissance en utilisant le féminin, vont invariablement et plus rapidement assimiler le masculin à l'autre, c'est-à-dire à l'homme » ; « l'inverse, le neutre donc, est tellement complexe et contre-intuitif que le cerveau ne valide pas spontanément cette version ».
On a quand même du mal à croire que la réalité ne soit pas un peu plus complexe. Selon qu'on parle des professeurs des écoles ou des chauffeurs de bus, est-ce qu'on ne pensera pas plus ou moins facilement à des femmes, du fait de l'expérience ou des clichés ? De plus, ne pense-on pas le plus souvent à des hommes à l'évocation des élites qui gouvernent le monde des affaires, ou des sentinelles qui surveillent une enceinte militaire – bien que les termes qui les désignent ici soient féminins ? On rappellera, pour finir, qu'en allemand, le mot "fille" est… neutre, preuve que l'association entre le sexe des individus et le genre grammatical n'a rien d'évident.
Peut-être ces nuances apparaissent-elles dans le livre publié par ce chercheur. Mais il n'en est rien dans cette interview. Et pour cause : sa démarche semble avant tout militante. « Nous sommes des scientifiques et n'avons pas de recommandations à émettre », se défend-il. « En revanche », poursuit-il aussitôt, « nous pouvons dire que si l'on souhaite sortir du prisme masculin, il faut envisager des changements de pratiques et démasculiniser le langage en utilisant les différents outils que propose l'écriture inclusive ». De son point de vue, « le langage est un outil quotidien et concret de lutte contre les inégalités » ; « on pourrait même imaginer que le féminin devienne universel ! L'université de Neuchâtel (Suisse) rédige ainsi tous ses règlements au féminin avec une note précisant qu'il s'applique aussi aux hommes » ! « Mais si les formulations androcentrées demeurent malgré tout », conclut-il, « c'est parce qu'elles plaisent probablement encore à certaines personnes ».
De là à dénoncer un complot du patriarcat, il n'y a qu'un pas. N'est-ce pas se méprendre sur la nature même de la langue, et sur les ressorts de son évolution, que de suggérer qu'ils soient le fruit d'une volontés conscientes et délibérées, même si celles-ci ne sont pas sans influence bien sûr, comme on l'observe ces temps-ci, avec la prolifération des doublets du type "celles-et-ceux" ?
«Le fait que la forme masculine génère des représentations masculines fait consensus en psychologie expérimentale », affirme-t-il. « Nos travaux en psycholinguistique – comme ceux menés en Angleterre et aux États-Unis dès les années 1970 – montrent que le cerveau va au plus simple, au plus fréquent et au premier sens appris, c'est-à-dire le masculin dit spécifique », par opposition au masculin générique, explique-t-il. « D'ailleurs », précise-t-il, « les filles, à qui l'on s'adresse dès la naissance en utilisant le féminin, vont invariablement et plus rapidement assimiler le masculin à l'autre, c'est-à-dire à l'homme » ; « l'inverse, le neutre donc, est tellement complexe et contre-intuitif que le cerveau ne valide pas spontanément cette version ».
On a quand même du mal à croire que la réalité ne soit pas un peu plus complexe. Selon qu'on parle des professeurs des écoles ou des chauffeurs de bus, est-ce qu'on ne pensera pas plus ou moins facilement à des femmes, du fait de l'expérience ou des clichés ? De plus, ne pense-on pas le plus souvent à des hommes à l'évocation des élites qui gouvernent le monde des affaires, ou des sentinelles qui surveillent une enceinte militaire – bien que les termes qui les désignent ici soient féminins ? On rappellera, pour finir, qu'en allemand, le mot "fille" est… neutre, preuve que l'association entre le sexe des individus et le genre grammatical n'a rien d'évident.
Peut-être ces nuances apparaissent-elles dans le livre publié par ce chercheur. Mais il n'en est rien dans cette interview. Et pour cause : sa démarche semble avant tout militante. « Nous sommes des scientifiques et n'avons pas de recommandations à émettre », se défend-il. « En revanche », poursuit-il aussitôt, « nous pouvons dire que si l'on souhaite sortir du prisme masculin, il faut envisager des changements de pratiques et démasculiniser le langage en utilisant les différents outils que propose l'écriture inclusive ». De son point de vue, « le langage est un outil quotidien et concret de lutte contre les inégalités » ; « on pourrait même imaginer que le féminin devienne universel ! L'université de Neuchâtel (Suisse) rédige ainsi tous ses règlements au féminin avec une note précisant qu'il s'applique aussi aux hommes » ! « Mais si les formulations androcentrées demeurent malgré tout », conclut-il, « c'est parce qu'elles plaisent probablement encore à certaines personnes ».
De là à dénoncer un complot du patriarcat, il n'y a qu'un pas. N'est-ce pas se méprendre sur la nature même de la langue, et sur les ressorts de son évolution, que de suggérer qu'ils soient le fruit d'une volontés conscientes et délibérées, même si celles-ci ne sont pas sans influence bien sûr, comme on l'observe ces temps-ci, avec la prolifération des doublets du type "celles-et-ceux" ?
« D'ici fin janvier, on saura si les boutons dédiés aux services de streaming des télécommandes pourront être réglementés en France. C'est dans deux mois qu'une commission d'enquête parlementaire […] rendra ses conclusions sur ce sujet brûlant. »
« Il s'agit de statuer sur la "nuisance" que représenteraient ces boutons, qui permettent aux constructeurs de box et de télés connectées de mettre un peu de beurre dans leurs épinards (les plates-formes s'arrachent ces espaces privilégiés à grands coups de dollars).
« Ces histoires de gros sous désavantagent les chaînes et les plateformes françaises. Un tout petit acteur comme Salto n'a pas les moyens de jouer des coudes pour occuper un bouton de la télécommande d'une télé Samsung ou LG. Pourtant, l'enjeu est de taille à l'heure où ces périphériques n'ont même plus de pavé numérique. »
« On peut néanmoins se demander si c'est bien la place du législateur de s'intéresser à ces questions et, le cas échéant, d'aller jusqu'à réglementer les boutons des télécommandes. »
« Mais on ne plaisante pas avec la visibilité des services français, qui ont déjà obtenu un ajout à la loi de 1986 sur l'audiovisuel : à partir du 1er janvier, les "services d'intérêt général" devront figurer en bonne place ("visibilité appropriée") sur les interfaces des téléviseurs connectés et les magasins d'applications. La loi prévoit une mise en avant sur l'écran d'accueil, les résultats d'une recherche ou encore dans les recommandations. Des sanctions sont prévues contre les récalcitrants. »
« Il s'agit de statuer sur la "nuisance" que représenteraient ces boutons, qui permettent aux constructeurs de box et de télés connectées de mettre un peu de beurre dans leurs épinards (les plates-formes s'arrachent ces espaces privilégiés à grands coups de dollars).
« Ces histoires de gros sous désavantagent les chaînes et les plateformes françaises. Un tout petit acteur comme Salto n'a pas les moyens de jouer des coudes pour occuper un bouton de la télécommande d'une télé Samsung ou LG. Pourtant, l'enjeu est de taille à l'heure où ces périphériques n'ont même plus de pavé numérique. »
« On peut néanmoins se demander si c'est bien la place du législateur de s'intéresser à ces questions et, le cas échéant, d'aller jusqu'à réglementer les boutons des télécommandes. »
« Mais on ne plaisante pas avec la visibilité des services français, qui ont déjà obtenu un ajout à la loi de 1986 sur l'audiovisuel : à partir du 1er janvier, les "services d'intérêt général" devront figurer en bonne place ("visibilité appropriée") sur les interfaces des téléviseurs connectés et les magasins d'applications. La loi prévoit une mise en avant sur l'écran d'accueil, les résultats d'une recherche ou encore dans les recommandations. Des sanctions sont prévues contre les récalcitrants. »