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« Même chez Europe-Écologie-Les Verts, personne n'est à l'abri d'être accusé de ne pas être assez "conscientisé". Le secrétaire général du parti, Julien Bayou, en a fait l'amère expérience ce dimanche 29 novembre, repris de volée par la réalisatrice Amandine Gay après avoir désigné comme tel le "lynchage" de policiers à Bastille lors de la manifestation de la veille. Selon elle, l'emploi de ce terme devrait en effet être réservé aux lynchages de personnes noires. Loin de se rebiffer contre la tentative d'OPA langagière de la militante afroféministe, le leader écolo a au contraire battu sa coulpe, allant jusqu'à réclamer un "échange" pour choisir le lexique adéquat et non offensant. »
« Vous ne voyez pas le problème ? Amandine Gay se charge d'éclairer votre lanterne : "Voilà pourquoi la banalisation du terme 'lynchage' et son usage par les personnes blanches […] conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes noires, mais aussi à inverser la réalité", annonce la militante. Notons qu'outre le terme lui-même, c'est "son usage par les personnes blanches" qui est désigné comme "problématique", pour employer un terme cher à l'orthodoxie antiraciste. »
« La démonstration s'appuie sur l'idée que des lynchages de personnes noires ont toujours lieu aux États-Unis. Fait dont Amandine Gay tire cette conclusion : "Il ne s’agit donc pas d’étendre un terme décrivant une pratique révolue. Ce terme concerne toujours spécifiquement les Noir.e.s." Outre le fait que la langue, ses extensions et ses analogies, n'aient jamais réglé leurs pas sur la marche de l'Histoire, les définitions des termes "lyncher" et de son substantif "lynchage", tout comme leur étymologie, n'expriment en rien l'idée qu'ils concerneraient "toujours spécifiquement les Noir.e.s". »
« Par ailleurs, faut-il exclure du langage courant, dans lequel ils sont passés, tous les mots se référant de près ou de loin à l'Histoire, sous prétexte qu'ils pourraient offenser quelqu'un ? Le mot "vendetta" offense-t-il les Corses ? "Razzia" offense-t-il les peuples arabes ? "Schisme" est-il une insulte aux catholiques ? Faut-il bannir les mots "synode", "balkanisation", "krach", "croisade" et autres "oukase", parce qu'ils voleraient à quiconque, victime ou pas, une part de son identité ? »
« Ces objections linguistiques n'empêchent pas Amandine Gay de poursuivre son sermon, selon lequel Julien Bayou participe "à un système de déshumanisation des Noir.e.s" et invalide "le continuum négrophobe à l’origine de l’agression de Michel" – prénom du producteur Michel Zecler, dont l'agression par des policiers a été révélée la semaine dernière par des vidéos de Loopsider. "Utiliser l’expression 'lynchage de policiers', la semaine où la vidéo d’un passage à tabac d’un homme noir par des policiers blancs vous a soi-disant ému, c’est prouver, s’il en était encore besoin, qu’il n’y aura pas de convergences des luttes de sitôt", continue la militante, pour qui "la suprématie blanche est un continuum auquel vous [Julien Bayou] appartenez". »
« Mais le meilleur reste à venir : comme évoqué plus haut, Julien Bayou [….] a en effet préféré tendre l'autre joue à Amandine Gay, au lieu de l'inviter à ouvrir un dictionnaire. Et c'est tremblant de reconnaissance et de contrition mêlées que le patron des Verts fait son mea culpa : "Merci d’avoir pris le temps d’une explication de texte argumentée. Je vous présente mes excuses, je ne souhaitais surtout pas générer cette réaction, effacer les souffrances des personnes noires et encore moins inverser l'histoire", assure-t-il sur Twitter. […] Pétrifié, semble-t-il, à l'idée d'être la cible d'une infamante accusation de racisme, le secrétaire général d'EELV souscrit complètement. » au propos de la militante afroféministe, affirmant que "le terme lynchage n’est pas adapté pour une personne blanche, a fortiori dépositaire de l’autorité publique". »
« Vous ne voyez pas le problème ? Amandine Gay se charge d'éclairer votre lanterne : "Voilà pourquoi la banalisation du terme 'lynchage' et son usage par les personnes blanches […] conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes noires, mais aussi à inverser la réalité", annonce la militante. Notons qu'outre le terme lui-même, c'est "son usage par les personnes blanches" qui est désigné comme "problématique", pour employer un terme cher à l'orthodoxie antiraciste. »
« La démonstration s'appuie sur l'idée que des lynchages de personnes noires ont toujours lieu aux États-Unis. Fait dont Amandine Gay tire cette conclusion : "Il ne s’agit donc pas d’étendre un terme décrivant une pratique révolue. Ce terme concerne toujours spécifiquement les Noir.e.s." Outre le fait que la langue, ses extensions et ses analogies, n'aient jamais réglé leurs pas sur la marche de l'Histoire, les définitions des termes "lyncher" et de son substantif "lynchage", tout comme leur étymologie, n'expriment en rien l'idée qu'ils concerneraient "toujours spécifiquement les Noir.e.s". »
« Par ailleurs, faut-il exclure du langage courant, dans lequel ils sont passés, tous les mots se référant de près ou de loin à l'Histoire, sous prétexte qu'ils pourraient offenser quelqu'un ? Le mot "vendetta" offense-t-il les Corses ? "Razzia" offense-t-il les peuples arabes ? "Schisme" est-il une insulte aux catholiques ? Faut-il bannir les mots "synode", "balkanisation", "krach", "croisade" et autres "oukase", parce qu'ils voleraient à quiconque, victime ou pas, une part de son identité ? »
« Ces objections linguistiques n'empêchent pas Amandine Gay de poursuivre son sermon, selon lequel Julien Bayou participe "à un système de déshumanisation des Noir.e.s" et invalide "le continuum négrophobe à l’origine de l’agression de Michel" – prénom du producteur Michel Zecler, dont l'agression par des policiers a été révélée la semaine dernière par des vidéos de Loopsider. "Utiliser l’expression 'lynchage de policiers', la semaine où la vidéo d’un passage à tabac d’un homme noir par des policiers blancs vous a soi-disant ému, c’est prouver, s’il en était encore besoin, qu’il n’y aura pas de convergences des luttes de sitôt", continue la militante, pour qui "la suprématie blanche est un continuum auquel vous [Julien Bayou] appartenez". »
« Mais le meilleur reste à venir : comme évoqué plus haut, Julien Bayou [….] a en effet préféré tendre l'autre joue à Amandine Gay, au lieu de l'inviter à ouvrir un dictionnaire. Et c'est tremblant de reconnaissance et de contrition mêlées que le patron des Verts fait son mea culpa : "Merci d’avoir pris le temps d’une explication de texte argumentée. Je vous présente mes excuses, je ne souhaitais surtout pas générer cette réaction, effacer les souffrances des personnes noires et encore moins inverser l'histoire", assure-t-il sur Twitter. […] Pétrifié, semble-t-il, à l'idée d'être la cible d'une infamante accusation de racisme, le secrétaire général d'EELV souscrit complètement. » au propos de la militante afroféministe, affirmant que "le terme lynchage n’est pas adapté pour une personne blanche, a fortiori dépositaire de l’autorité publique". »
« Deux ans de prison avec sursis et dont un an de geôle ferme ! Les juges du tribunal d'instance de Mbour ont fait tonner le maillet. Ils ont suivi les réquisitions du procureur. Les trois pères qui ont encouragé puis poussé la bancale embarcation de leurs enfants, dont le jeune Doudou Faye, au large du Sénégal en direction de l'Espagne, sont ainsi sanctionnés pour "mise en danger de la vie d'autrui". Mise en danger qui a coûté la vie à l'adolescent Doudou, qui s'éteindra sans jamais illuminer son rêve de devenir footballeur international, à l'image d'un Samuel Eto'o ou d'un Sadio Mané. »
Une seule visite par demi-journée ! De quoi obliger les malheureux agents à courir d'un bout à l'autre de la ville… Sans parler des conflits qui en résulteront quand ils sont plusieurs sur le coup. Et pas plus d'un visiteur à chaque fois : un mari et sa femme ne pourront pas faire la moindre visite ensemble ! Alors qu'une famille compte pour une seule personne dans les commerces, soit dit en passant… Autre exigence imposée aux agents immobiliers : obligation de délivrer des bons de visite, à présenter en cas de contrôle policier. Enfin, cerise sur le gâteau : le Gouvernement en fait carrément ses supplétifs, en les priant d'inciter chaque visiteur à télécharger son application Tous Anti-Covid.
« Ce matin, Linda Kebbab était l'invitée de "L'Heure des Pros" sur CNews. Sur le plateau de Pascal Praud, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO s'en est pris à BFM TV. "Quand on dit que la presse et les médias sont le quatrième pouvoir, moi j'ai le sentiment qu'ils en sont les premiers. Ils ont le pouvoir de faire basculer une opinion. Quand un article 24 est écrit, il est bon aussi de ne pas ajouter du feu au feu et de ne pas réinterpréter cet article en disant qu'il restreindrait la liberté de filmer, car ce n'est pas le cas", a-t-elle débuté. Et d'ajouter : "Hier matin, j'étais sur BFM TV […] et j'ai accusé la chaîne, bande son à l'appui, d'avoir lors d'un reportage dit : 'Un article qui restreindrait la liberté de filmer. Une loi liberticide selon les manifestants'. Ce qui est faux !". »
« Linda Kebbab continue en précisant qu'en sortant du studio, après son interview dans Bourdin Direct, elle croise Bruce Toussaint, qui présente la tranche info 9 heures – 12 heures. "Il se garde bien le droit de me dire qu'il me réserve. Il aurait pu me laisser un droit de parole et même un droit de débat sur le plateau. Ce monsieur prend beaucoup parti pour un journaliste. […] Vingt minutes plus tard, j'apprends qu'il me raille, il me moque en disant que j'ai déformé les propos de BFM TV. Sauf que je les ai pris la main dans le sac dans le mensonge", ajoute la syndicaliste. »
« Quelques heures après son interview chez Jean-Jacques Bourdin, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO explique avoir reçu un appel du patron de la chaîne info, Marc-Olivier Fogiel. "Je pensais qu'il appelait pour s'excuser. Il m'a appelé pour me fustiger comme si j'étais son employée. Durant l'appel, j'ai maintenu mordicus ma position. J'ai dit : 'vous avez une responsabilité. Vous n'avez pas le droit de dire que cet article restreint la possibilité de filmer.' C'est ce mot-là qui donne l'impression que cet article est liberticide", rétorque la syndicaliste. Et de conclure : "Il m'a dit : 'C'est comme ça qu'on l'a interprété.' Je lui ai dit : 'Monsieur, vous êtes journaliste et vous n'avez pas à interpréter. Vous devez citer les mots tels qu'ils sont et laisser l'opinion faire sa propre interprétation.'" »
« Linda Kebbab continue en précisant qu'en sortant du studio, après son interview dans Bourdin Direct, elle croise Bruce Toussaint, qui présente la tranche info 9 heures – 12 heures. "Il se garde bien le droit de me dire qu'il me réserve. Il aurait pu me laisser un droit de parole et même un droit de débat sur le plateau. Ce monsieur prend beaucoup parti pour un journaliste. […] Vingt minutes plus tard, j'apprends qu'il me raille, il me moque en disant que j'ai déformé les propos de BFM TV. Sauf que je les ai pris la main dans le sac dans le mensonge", ajoute la syndicaliste. »
« Quelques heures après son interview chez Jean-Jacques Bourdin, la déléguée nationale de l'Unité SGP Police-FO explique avoir reçu un appel du patron de la chaîne info, Marc-Olivier Fogiel. "Je pensais qu'il appelait pour s'excuser. Il m'a appelé pour me fustiger comme si j'étais son employée. Durant l'appel, j'ai maintenu mordicus ma position. J'ai dit : 'vous avez une responsabilité. Vous n'avez pas le droit de dire que cet article restreint la possibilité de filmer.' C'est ce mot-là qui donne l'impression que cet article est liberticide", rétorque la syndicaliste. Et de conclure : "Il m'a dit : 'C'est comme ça qu'on l'a interprété.' Je lui ai dit : 'Monsieur, vous êtes journaliste et vous n'avez pas à interpréter. Vous devez citer les mots tels qu'ils sont et laisser l'opinion faire sa propre interprétation.'" »
Selon le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, « il ne résulte pas des dispositions en vigueur qu'une manifestation sur la voie publique puisse être interdite, au seul motif qu’elle pourrait être regardée comme la manifestation extérieure d’un culte ». Dans un État prétendument laîc, cela devrait sembler évident ! Mais tel n'est pas l'avis des autorités préfectorales… Soit dit en passant, c'est précisément le scandale mis en lumière par une reportage controversé de Quotidien.
Extrait d'un article publié en 2018, exhumé après la diffusion d'un documentaire sur Arte :
« Les thérapies qui cherchent à aider les enfants atteints de dysphorie de genre à se sentir à l'aise avec leur sexe de naissance (on parle souvent d'"approche thérapeutique" dans la littérature scientifique) ont été assimilées à des thérapies de conversion, mais cette confusion est inexacte. En l'état actuel des connaissances, toutes les études longitudinales menées sur des enfants dysphoriques montrent que la majorité cesse de l'être au cours de leur développement : à la puberté, ils dépassent progressivement leur impression d'être dysphorique et, à l'âge adulte, deviennent des personnes homosexuelles et non pas transgenres. »
« Si des enfants disent qu'ils "sont" du sexe opposé, c'est parce que c'est la seule façon qu'ils ont de faire comprendre à des adultes qu'ils veulent faire des choses que l'autre sexe fait. Chez les hommes, les comportements inter-sexués dans l'enfance sont de très solides prédicteurs d'homosexualité à l'âge adulte. Et des études ont aussi montré que même les enfants à la dysphorie de genre très marquée finissent par ne plus la ressentir. »
« Une méta-analyse de vingt-huit études montre que la transition est effectivement bénéfique chez certains adultes, mais si un enfant peut finalement dépasser son malaise par rapport à son sexe de naissance, considérer que l'homosexualité est préférable à une vie de supplémentation hormonale, d'opérations chirurgicales et de risques de stérilité ne devrait rien avoir de polémique. »
« Depuis que j'ai commencé à écrire sur ce sujet, voici déjà plusieurs années, beaucoup de mes amis m'ont exprimé leur soulagement de n'avoir pas grandi à l'époque et dans le climat politique actuels. Enfants, ils ont souvent dit qu'ils ne se sentaient pas bien dans leur corps et qu'ils s'identifiaient au sexe opposé, pour finalement devenir des hommes homosexuels parfaitement heureux et équilibrés. Et, rétrospectivement, ils redoutent d'avoir pu subir une transition, aujourd'hui considérée comme un moyen viable et quasiment banal de résoudre ce "problème". »
« Reste que concernant les enfants manifestant une dysphorie de genre, nous ne sommes pas encore capables de déterminer dans quelle catégorie ils se situeront après la puberté : la majorité qui dépassera cet état ou la minorité qui y restera et pour laquelle la transition est une procédure effectivement bénéfique. Avant d'avoir la réponse, nous devons suivre les données scientifiques et ne jamais oublier que les personnes homosexuelles méritent, elles aussi, d'être aimées et acceptées telles qu'elles sont. »
« Les thérapies qui cherchent à aider les enfants atteints de dysphorie de genre à se sentir à l'aise avec leur sexe de naissance (on parle souvent d'"approche thérapeutique" dans la littérature scientifique) ont été assimilées à des thérapies de conversion, mais cette confusion est inexacte. En l'état actuel des connaissances, toutes les études longitudinales menées sur des enfants dysphoriques montrent que la majorité cesse de l'être au cours de leur développement : à la puberté, ils dépassent progressivement leur impression d'être dysphorique et, à l'âge adulte, deviennent des personnes homosexuelles et non pas transgenres. »
« Si des enfants disent qu'ils "sont" du sexe opposé, c'est parce que c'est la seule façon qu'ils ont de faire comprendre à des adultes qu'ils veulent faire des choses que l'autre sexe fait. Chez les hommes, les comportements inter-sexués dans l'enfance sont de très solides prédicteurs d'homosexualité à l'âge adulte. Et des études ont aussi montré que même les enfants à la dysphorie de genre très marquée finissent par ne plus la ressentir. »
« Une méta-analyse de vingt-huit études montre que la transition est effectivement bénéfique chez certains adultes, mais si un enfant peut finalement dépasser son malaise par rapport à son sexe de naissance, considérer que l'homosexualité est préférable à une vie de supplémentation hormonale, d'opérations chirurgicales et de risques de stérilité ne devrait rien avoir de polémique. »
« Depuis que j'ai commencé à écrire sur ce sujet, voici déjà plusieurs années, beaucoup de mes amis m'ont exprimé leur soulagement de n'avoir pas grandi à l'époque et dans le climat politique actuels. Enfants, ils ont souvent dit qu'ils ne se sentaient pas bien dans leur corps et qu'ils s'identifiaient au sexe opposé, pour finalement devenir des hommes homosexuels parfaitement heureux et équilibrés. Et, rétrospectivement, ils redoutent d'avoir pu subir une transition, aujourd'hui considérée comme un moyen viable et quasiment banal de résoudre ce "problème". »
« Reste que concernant les enfants manifestant une dysphorie de genre, nous ne sommes pas encore capables de déterminer dans quelle catégorie ils se situeront après la puberté : la majorité qui dépassera cet état ou la minorité qui y restera et pour laquelle la transition est une procédure effectivement bénéfique. Avant d'avoir la réponse, nous devons suivre les données scientifiques et ne jamais oublier que les personnes homosexuelles méritent, elles aussi, d'être aimées et acceptées telles qu'elles sont. »
Peut-être certains trouveront-ils cela incongru : « Depuis fin octobre, un corner dédié à cette offre a été installé dans le magasin rénové de Montparnasse dans le 14e arrondissement de Paris. Sextoys, huiles de massage, lubrifiants, bougies, jeux coquins… une trentaine de produits ont été référencés. L'offre de Passage du désir sera aussi prochainement proposée sur le site e-commerce de Monoprix et au Monop' Beauty des Abbesses. »
« Des chercheurs de l'Institut de Science des matériaux de Mulhouse (IS2M) et de l'Institut de Chimie radicalaire (ICR) d'Aix-en-Provence ont mis au point un additif qui permet aux matériaux thermoplastiques de s'auto-réparer avec de la lumière. Ces travaux ont été publiés en novembre dans la revue Advanced Functional Materials. Pour accroître la durée de vie des pièces en matière plastique, la recherche explore depuis quelques années la piste des polymères capables de réparer les fissures qui peuvent apparaître avec le vieillissement du matériau. »
Une actrice revendique un changement de sexe ? 20 Minutes le signale… mais sans dire clairement de qui il s'agit. Tout en s'en justifiant : « Cet article a été rédigé en respectant les pronoms avec lesquels Elliot Page a annoncé vouloir être identifié. Dans le même souci du respect de l'identité de cet acteur, nous ne mentionnons pas le "deadname", ou "morinom", c'est-à-dire son ancien prénom. » Surtout au moment où il s'agit, précisément, de rendre public le passage d'un prénom à l'autre", cette pudeur bien-pensante procède d'un ridicule confondant.
« Le tribunal correctionnel de Toulon a considéré que le fait de tousser ostensiblement vers le visage d’un policier, en pleine épidémie de la Covid-19, constituait une "violence sur personne dépositaire de l’autorité publique". Jean-Daniel L., quarante-quatre ans, a été condamné ce mardi à quatre mois de prison ferme. Cet habitant de Saint-Mandrier avait tenté de se soustraire à un contrôle de police du côté des Sablettes, à La Seyne-sur-Mer, le 20 avril 2020. "De toute façon, je n’ai aucune maladie", s’est-il justifié. Le préjudice moral de la victime a été évalué à 400 euros. »
Fait beaucoup plus grave, dont on se demande dans quelle mesure il explique la sévérité du jugement : « Le prévenu avait déjà comparu la semaine passée, devant la même juridiction, pour avoir donné un coup de couteau à un policier lors d’un contrôle routier, alors qu’il avait pris le volant sans permis de conduire. Il avait alors écopé de trois ans de prison et avait été placé en détention à La Farlède. »
Fait beaucoup plus grave, dont on se demande dans quelle mesure il explique la sévérité du jugement : « Le prévenu avait déjà comparu la semaine passée, devant la même juridiction, pour avoir donné un coup de couteau à un policier lors d’un contrôle routier, alors qu’il avait pris le volant sans permis de conduire. Il avait alors écopé de trois ans de prison et avait été placé en détention à La Farlède. »
« Avec les normes bruxelloises draconiennes sur le CO2 et l'anti-pollution, il n'y a pas de place en Europe pour les véhicules simples et costauds », déplore Alain-Gabriel Verdevoye ; de son point de vue, « on préfère multiplier au nom de l’écologie les fragiles micro-voitures et les dispendieuses électriques à l’autonomie archi limitée ». Le débat est ouvert.
« Notre enquête est édifiante. Au début, nous étions assez incrédules. Je dois le reconnaître. Cela nous paraissait une bonne grosse blague. […] Nous avons appris, incidemment, que le chef de mission de EUAM Iraq, Christoph Buik, un policier allemand venu de la police spéciale de Cologne, pourtant rodé aux missions internationales de l'ONU en particulier, est aux abonnés absents depuis fin mars. Rentré chez lui, en Allemagne, au moment de la première vague du Covid-19, dans le cadre du rapatriement des personnes jugées "vulnérables", il n'est pas revenu depuis. Il n'est pas le seul. Sur les quelque soixante personnels, onze seulement sont restés sur place. Suivant l'exemple du chef, les autres sont rentrés et télétravaillent. La mission n'est donc plus que l'ombre d'elle-même. »
« Aucun problème, nous a-t-on répondu officiellement. Le chef de mission peut fort bien "exercer ses fonctions à distance, y compris participer aux réunions virtuelles avec les partenaires irakiens ainsi qu'avec les partenaires internationaux" a indiqué un responsable européen à B2. Il peut ainsi "maintenir un contact permanent avec le chef de la mission de l'OTAN, avec le PNUD, l'UNAMI (la mission de l'ONU en Iraq) et le commandement de la coalition" contre Daech. De même, il "est en contact permanent avec le chef de la délégation de l'UE", resté sur place, lui, à Bagdad ! Notre chef d'EUAM Iraq bosse, nous assure-t-on. Le chef de mission "peut utiliser les plateformes virtuelles de coopération et dialogue avec les partenaires". Et "il l'a constamment fait avec une présence très active dans les réunions de la mission". Cela "prouve que ses fonctions ont été assurées d'une manière adéquate ces derniers mois". Et, en même temps, il se soigne. "Depuis plusieurs mois déjà, le chef de mission s'est efforcé, en concertation avec des médecins spécialistes, d'améliorer sa condition médicale pour pouvoir être redéployé." »
« L'idée européenne est ainsi tournée en dérision par ceux-là même sensés la mettre en application. [….] Heureusement, la plupart des autres missions et opérations de la PSDC (en Géorgie, en Centrafrique, en Méditerranée…) n'ont pas une telle attitude et ont, malgré la crise du coronavirus, tenu bon. […] Le laxisme en cours doit cesser. Soit la mission EUAM est fermée. Son inutilité a, en effet, été démontrée au cours des mois. Un bon chef de délégation de l'UE avec quelques experts suffit alors largement. Nul besoin d'une mission PSDC. Soit le fonctionnement de cette mission est repris d'une main ferme. La mission est réorientée. Et ses cadres changés. Une enquête de l'OLAF, l'office européen de lutte anti-fraude, doit aussi être saisie pour faire la lumière sur ce qui apparait, au mieux, comme un gaspillage de fonds européen. »
« La PSDC n'a pas vraiment été conçue pour être un outil de gestion intellectuelle, à distance. Au contraire, elle permettait aux gens de Bruxelles d'avoir des jambes, des yeux et des oreilles sur le terrain. C'est précisé dans l'article 42 du Traité : la PSDC vise à "assurer à l'Union une capacité opérationnelle s'appuyant sur des moyens civils et militaires". Dans l'architecture européenne des missions de la PSDC, il y a un commandant d'opération, le commandant d'opération civile, basé à Bruxelles, et un chef de mission sur le terrain. Ce schéma, somme toute assez classique dans la gestion de crises, distingue le niveau "politique et stratégique" du niveau "technique et tactique". C'est d'ailleurs expressément décrit dans la décision mettant en place EUAM Iraq. "Le chef de mission est responsable de l'EUAM Iraq et en exerce le commandement et le contrôle sur le théâtre d'opérations" (article 6.2). Il "représente l'EUAM Iraq dans sa zone de compétence". »
« Aucun problème, nous a-t-on répondu officiellement. Le chef de mission peut fort bien "exercer ses fonctions à distance, y compris participer aux réunions virtuelles avec les partenaires irakiens ainsi qu'avec les partenaires internationaux" a indiqué un responsable européen à B2. Il peut ainsi "maintenir un contact permanent avec le chef de la mission de l'OTAN, avec le PNUD, l'UNAMI (la mission de l'ONU en Iraq) et le commandement de la coalition" contre Daech. De même, il "est en contact permanent avec le chef de la délégation de l'UE", resté sur place, lui, à Bagdad ! Notre chef d'EUAM Iraq bosse, nous assure-t-on. Le chef de mission "peut utiliser les plateformes virtuelles de coopération et dialogue avec les partenaires". Et "il l'a constamment fait avec une présence très active dans les réunions de la mission". Cela "prouve que ses fonctions ont été assurées d'une manière adéquate ces derniers mois". Et, en même temps, il se soigne. "Depuis plusieurs mois déjà, le chef de mission s'est efforcé, en concertation avec des médecins spécialistes, d'améliorer sa condition médicale pour pouvoir être redéployé." »
« L'idée européenne est ainsi tournée en dérision par ceux-là même sensés la mettre en application. [….] Heureusement, la plupart des autres missions et opérations de la PSDC (en Géorgie, en Centrafrique, en Méditerranée…) n'ont pas une telle attitude et ont, malgré la crise du coronavirus, tenu bon. […] Le laxisme en cours doit cesser. Soit la mission EUAM est fermée. Son inutilité a, en effet, été démontrée au cours des mois. Un bon chef de délégation de l'UE avec quelques experts suffit alors largement. Nul besoin d'une mission PSDC. Soit le fonctionnement de cette mission est repris d'une main ferme. La mission est réorientée. Et ses cadres changés. Une enquête de l'OLAF, l'office européen de lutte anti-fraude, doit aussi être saisie pour faire la lumière sur ce qui apparait, au mieux, comme un gaspillage de fonds européen. »
« La PSDC n'a pas vraiment été conçue pour être un outil de gestion intellectuelle, à distance. Au contraire, elle permettait aux gens de Bruxelles d'avoir des jambes, des yeux et des oreilles sur le terrain. C'est précisé dans l'article 42 du Traité : la PSDC vise à "assurer à l'Union une capacité opérationnelle s'appuyant sur des moyens civils et militaires". Dans l'architecture européenne des missions de la PSDC, il y a un commandant d'opération, le commandant d'opération civile, basé à Bruxelles, et un chef de mission sur le terrain. Ce schéma, somme toute assez classique dans la gestion de crises, distingue le niveau "politique et stratégique" du niveau "technique et tactique". C'est d'ailleurs expressément décrit dans la décision mettant en place EUAM Iraq. "Le chef de mission est responsable de l'EUAM Iraq et en exerce le commandement et le contrôle sur le théâtre d'opérations" (article 6.2). Il "représente l'EUAM Iraq dans sa zone de compétence". »
« Jusqu'à présent, un utilisateur de Tous Anti-Covid était enregistré comme "cas contact" d'une autre personne s'il était resté pendant plus de quinze minutes à moins d'un mètre d'un autre utilisateur déclaré positif au Covid-19. Dorénavant, les critères de distance changent. Tous Anti-Covid préviendra : les personnes restées "à une distance inférieure ou égale à un mètre pendant cinq minutes" d'un utilisateur de l'application déclaré positif au Covid-19 ; les personnes restées "à une distance supérieure à un mètre et inférieure ou égale à deux mètres pendant quinze minutes" d'un utilisateur de Tous Anti-Covid positif au Covid-19. »
Et pendant ce temps, on continue de traquer comme des délinquants les gens réticents à porter un masque dans des rues peu fréquentées, où l'on se croise en seulement quelques secondes, à souvent plusieurs mètres de distance… Logique, non ?
Et pendant ce temps, on continue de traquer comme des délinquants les gens réticents à porter un masque dans des rues peu fréquentées, où l'on se croise en seulement quelques secondes, à souvent plusieurs mètres de distance… Logique, non ?
Une telle négligence, c'est à peine croyable ! « Tout commence avec une bourde monumentale. Sur son compte Twitter, la ministre néerlandaise de la Défense Anlk Bijleveld – ou un membre de son équipe selon le gouvernement néerlandais – publie une photo où l'on peut voir cinq des six chiffres du code PIN permettant d'entrer dans la réunion Zoom. Un "accident" assure le ministère de la Défense. La photo a d'ailleurs été retirée entre temps. Mais Daniël Verlan, journaliste spécialisé dans le ‘tech' pour le média néerlandais RTL News, a eu le temps de voir l'info… […] "J'ai moi-même été un peu choqué que cela fonctionne. Je ne m'attendais pas à ce qu'il n'y ait aucune autre forme de sécurité ou de validation", affirme le journaliste sur Twitter. »
Restreindre au minimum les contacts physiques ne suffit pas ; certains réclament qu'on retire aux échanges à distance le peu de chaleur humaine qu'on pouvait encore leur conférer. Franchement, à quoi bon "sauver la planète" dans ces conditions ?
« L'équipe chargée de la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni s'intéresse à une nouvelle menace : les millions de courriels non nécessaires qui sont envoyés chaque jour, parfois rien que pour dire "merci". [….] L'équipe a été particulièrement intéressée par une étude selon laquelle l'énergie consommée par les plus de 64 millions de courriels non nécessaires envoyés chaque jour par les Britanniques rejette des milliers de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. »
« L'équipe chargée de la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni s'intéresse à une nouvelle menace : les millions de courriels non nécessaires qui sont envoyés chaque jour, parfois rien que pour dire "merci". [….] L'équipe a été particulièrement intéressée par une étude selon laquelle l'énergie consommée par les plus de 64 millions de courriels non nécessaires envoyés chaque jour par les Britanniques rejette des milliers de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. »
« Les tensions se sont notamment déroulées sur le pont de la Guillotière, entre les 2e et 7e arrondissements. Sur place, durant près d'une demi-heure, les policiers ont été la cible de nombreux projectiles, et tout particulièrement des bouteilles. Une véritable pluie de verre s'abattait par moments sur les forces de l'ordre. Et quand un émeutier faisait mouche, en percutant de plein fouet le casque d'un fonctionnaire, la foule exultait. »
« Du carrousel de la Guillotière, en passant par la place Antonin Poncet ou Bellecour, un parterre de débris scintillait après les heurts, entre débris de gaz lacrymogènes et de fumigènes. De quoi interroger sur l'origine de ces munitions de fortune qui ont armé les agitateurs tout au long de l'après-midi. Pas besoin de chercher très loin, les manifestants qui ont participé aux violences n'ont eu qu'à renverser de nombreux silos à verre puis à puiser dans les tas déversés sur la chaussée. […] La préfecture du Rhône, redoutant des débordements, comptait pourtant bien faire enlever les silos sur le tracé de la manifestation.
« Selon nos informations, le préfet du Rhône Pascal Mailhos avait ainsi demandé à la Métropole de Lyon, compétente en la matière, de faire le nécessaire pour au moins retirer le contenu des containers. […] Mais le représentant de l'État dans le Rhône s'est, cette fois, heurté à la maladresse des services du président de la collectivité, l'écologiste Bruno Bernard. En effet, certains silos précisément placés sur le parcours du cortège ont bien été vidés…mais le vendredi après-midi. Une journée plus tard, de nombreux Lyonnais étaient venus déposer leurs stocks de bouteilles vides dans les silos. Pire, d'autres conteneurs pourtant dans le tracé à sécuriser n'ont tout simplement pas été délestés de leurs bouteilles, sauf par les casseurs quand il était trop tard. […] "La demande a évidemment été prise en compte par la Métropole mais il semblerait que le prestataire ait oublié quelques conteneurs", reconnaît la collectivité. »
« Du carrousel de la Guillotière, en passant par la place Antonin Poncet ou Bellecour, un parterre de débris scintillait après les heurts, entre débris de gaz lacrymogènes et de fumigènes. De quoi interroger sur l'origine de ces munitions de fortune qui ont armé les agitateurs tout au long de l'après-midi. Pas besoin de chercher très loin, les manifestants qui ont participé aux violences n'ont eu qu'à renverser de nombreux silos à verre puis à puiser dans les tas déversés sur la chaussée. […] La préfecture du Rhône, redoutant des débordements, comptait pourtant bien faire enlever les silos sur le tracé de la manifestation.
« Selon nos informations, le préfet du Rhône Pascal Mailhos avait ainsi demandé à la Métropole de Lyon, compétente en la matière, de faire le nécessaire pour au moins retirer le contenu des containers. […] Mais le représentant de l'État dans le Rhône s'est, cette fois, heurté à la maladresse des services du président de la collectivité, l'écologiste Bruno Bernard. En effet, certains silos précisément placés sur le parcours du cortège ont bien été vidés…mais le vendredi après-midi. Une journée plus tard, de nombreux Lyonnais étaient venus déposer leurs stocks de bouteilles vides dans les silos. Pire, d'autres conteneurs pourtant dans le tracé à sécuriser n'ont tout simplement pas été délestés de leurs bouteilles, sauf par les casseurs quand il était trop tard. […] "La demande a évidemment été prise en compte par la Métropole mais il semblerait que le prestataire ait oublié quelques conteneurs", reconnaît la collectivité. »
« Publié au Journal officiel le 18 octobre 2020, le décret portant sur les pneus neige était attendu depuis plusieurs années et deviendra effectif à compter du 1er novembre 2020. Cette mesure, qui s'appliquera aux automobiles circulant dans 48 départements de l'Hexagone, a suscité l'interrogation des collectionneurs de véhicules. Devront-ils, eux-aussi, utiliser des équipements hivernaux, pour se mettre en conformité avec la loi ? »
« La réponse est oui, comme la confirmé le Syndicat des professionnels du pneumatique (SPP), qui rappelle que "au même titre que les véhicules modernes, les véhicules anciens sont concernés par cette obligation". Si le doute sur cette initiative est désormais levé, une problématique demeure pour des collectionneurs qui doivent composer avec une offre dédiée extrêmement réduite où les gammes Michelin Collection et Vredestein Classic font figure de rareté. »
« "Pour les Youngtimers, il est encore possible de trouver des pneus hiver mais il faut chercher parfois chez des manufacturiers exotiques pour trouver la bonne dimension, ajoute le SPP. Il est également possible de trouver des alternatives en se référant au tableau d’équivalence dimensionnelle : www.tnpf.fr." A défaut de trouver les bonnes références, le syndicat note que la solution consiste alors à miser sur des chaînes à neige, comme la loi l'autorise, pour un usage très ponctuel. »
« La réponse est oui, comme la confirmé le Syndicat des professionnels du pneumatique (SPP), qui rappelle que "au même titre que les véhicules modernes, les véhicules anciens sont concernés par cette obligation". Si le doute sur cette initiative est désormais levé, une problématique demeure pour des collectionneurs qui doivent composer avec une offre dédiée extrêmement réduite où les gammes Michelin Collection et Vredestein Classic font figure de rareté. »
« "Pour les Youngtimers, il est encore possible de trouver des pneus hiver mais il faut chercher parfois chez des manufacturiers exotiques pour trouver la bonne dimension, ajoute le SPP. Il est également possible de trouver des alternatives en se référant au tableau d’équivalence dimensionnelle : www.tnpf.fr." A défaut de trouver les bonnes références, le syndicat note que la solution consiste alors à miser sur des chaînes à neige, comme la loi l'autorise, pour un usage très ponctuel. »
« Dans un communiqué de presse […], le parti Europe Écologie - Les Verts a annoncé qu'il boycottait la chaîne d'information du groupe Canal Plus. Le mouvement […] explique ce choix en raison de "la dérive de la ligne éditoriale choisie par la chaîne", "qui a notamment choisi Eric Zemmour comme chroniqueur régulier". "Nous défendons la liberté de la presse, la liberté pour les journalistes d'exercer leur métier, notamment quand celle-ci est menacée par le vote de l'article 24 sur la Sécurité globale. Nous témoignons toute notre solidarité aux journalistes de CNews qui se sont démarqués de la politique conduite par leur employeur", a déclaré EELV, qui a déploré "une carence manifeste de la part du CSA à qui la loi confie la mission de veiller au respect de la dignité de la personne humaine". Ainsi, le parti ne souhaite pas "continuer à cautionner", "par la présence des écologistes sur cette chaîne d'information", "des propos racistes, misogynes, homophobes ou climatosceptiques". "Notre absence de ces débats nous permettra de porter les propositions des écologistes loin des caricatures et de la polarisation du débat public dans lequel cette ligne éditoriale voudrait nous conduire", a ajouté EELV, appelant les autres partis à faire de même et aux annonceurs à se retirer. »
« En Mayenne, une fleuriste devait mettre des bouquets en dépôt vente dans plusieurs commerces voisins. Mais un habitant s'est étonné auprès de la gendarmerie de trouver des fleurs dans une boulangerie. »
« Un restaurant KFC offre depuis le début du mois de novembre une promotion de 15 % sur les commandes des utilisateurs de l'app de traçage des contacts Tous Anti-Covid. La Cnil ne s'oppose pas à cette pratique commerciale. »
« Après près d'un mois de confinement, les commerces sont enfin autorisés à ouvrir leurs portes et accueillir leurs clients à compter de ce vendredi 28 novembre. Une autorisation toutefois assortie de nombreuses règles édictées par le gouvernement, en termes notamment de capacité d'accueil, d'agencement des magasins, de prévention et d'information. […] Concessions et magasins doivent aussi s'engager à inviter les clients, au moyen d'un affichage, à télécharger Tous AntiCovid et encourager son activation. »
Certains bus, parmi les plus modernes que vous pouvez emprunter aujourd'hui, en 2020, ne sont en fait qu'une version remaniée d'un modèle dont la conception remonte… à la fin des années soixante-dix, il y a quarante ans ! Ce documentaire, sans cachet professionnel mais pas inintéressant, retrace l'histoire des quatre ou cinq générations qui se sont ainsi succédé sur une base commune. En conclusion, son auteur met en exergue la citation suivante, tirée d'un argumentaire commercial de 1985 : « R312 donnera naissance à toute une gamme d'autobus standards ou articulés et de soubassements qui formera le support de base des transports urbains de surface français jusqu'aux années 2010-2020. » Chez RVI (Renault Véhicules Industriels), on ne croyait pas si bien dire !
« S'engageant pour une "publicité plus verte sur ses antennes", le groupe Radio France a annoncé mardi la mise en place dès janvier de nouveaux "espaces publicitaires responsables", gratuits ou à tarifs préférentiels, en faveur des acteurs mobilisés pour la transition écologique. Un premier espace dit "solidaire" accordera ainsi plus de dix heures d'antenne gratuite par an à des ONG, associations voire acteurs du privé en pointe sur la question, explique le groupe public dans un communiqué. »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
« Les organisations et messages éligibles seront identifiés au terme "d'une procédure juste et équitable", une "réflexion" étant engagée "en ce sens avec différents acteurs" à "l'expertise reconnue" telle que l'Ademe (Agence de la transition écologique), est-il précisé. Un second espace dit "éco-responsable" offrira des écrans publicitaires à des heures de grande écoute (comme les matinales) aux "produits éco-responsables à un tarif de - 40%", après sélection des annonces éligibles "sur la base des cent labels environnementaux listés et recommandés par l'Ademe". Enfin, un "espace responsable" sera dédié aux spots audio [….] précédant les podcasts ouverts à la publicité "pour inscrire ce tournant" sur "le numérique" et offrir "20 % de contacts supplémentaires aux messages éco-responsables". »
« À l'arrière de cette immense berline de près de cinq mètres, on a […] moins d'espace aux genoux que... dans une Yaris ! […] Mais pour tout dire, c'est à peu près le seul véritable défaut que nous trouvons à la nouvelle Mirai. […] Le prix de la Toyota Mirai est […] 20 % inférieur à celui de la première génération. Cette dernière était affichée à 78 900 euros, on tablera donc sur une nouvelle Mirai à 63 000 euros. Face à cette proposition, s'il y avait aujourd'hui en France plus que les quelque vingt-cinq stations H2 publiques (auxquelles s'ajoutent une douzaine de stations privées), il deviendrait très difficile de justifier l'achat d'une voiture électrique à 100 000 euros, dont les batteries promettent six cents kilomètres dans le meilleur de cas, et dont le "plein" demande plusieurs heures de patience… »
« Les règles du confinement ne sont visiblement pas claires pour tout le monde… pas même les forces de l'ordre. Des habitants d'Eure-et-Loir en ont fait l'amère expérience ces dernières semaines. Comme le raconte le Parisien, en voulant se rendre dans des commerces situés à Angerville, dans l'Essonne, ils ont écopé d'une amende de 135 euros, malgré leur attestation de déplacement. La raison invoquée par les gendarmes ? Le passage de la région Centre-Val de Loire à la région Ile-de-France. Pourtant, c'est bien autorisé par la législation en vigueur.
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
« Comme le relate le quotidien régional, les témoignages se sont rapidement multipliés. Des habitants des communes de Gommerville, Baudreville ou encore Mérouville, qui vivent à proximité d'Angerville se sont vus infliger une amende lors de leurs trajets pour se rendre au supermarché ou encore chez le dentiste. Se rendre dans un supermarché de la région voisine ne prend pour certains que quelques minutes, contre un trajet de plusieurs kilomètres autrement. Face aux récriminations des habitants et même d'élus, les services de l'État ont confirmé que les habitants avaient bien le droit de faire ces déplacements. "La limite de 100 km n'existe plus dans le décret du 29 octobre 2020. Les forces de sécurité du département ont été sensibilisées sur ce point." »
Même France Inter s'est demandé si Sophie Dupont ne jouait pas les « auxiliaire de police ». Mais parler d'un acte de « délation » alors que les faits en cause se passent sous les yeux des forces de l'ordre, cela n'a pas grand sens. Ce qu'il faut retenir de cette affaire, c'est d'abord l'ineptie du laïcisme, qui trahit d'ailleurs la laïcité quand il prétend qu'une manifestation n'en est plus une dès lors qu'on y récite des prières – notion par définition religieuse ; c'est ensuite la portée normative prêtée à la parole d'un ministre, sans fondement juridique établi par ailleurs ; c'est enfin l'embarras des policiers confirmant le ridicule des questions posées par Sophie Dupont. C'était fait à dessein, a-t-elle affirmé par la suite. Qu'elle soit sincère ou pas, c'est bien ce qu'elle a mis en évidence.
« Elle a […] décidé de retracer la construction de son reportage, qui a débuté par des propos de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, au micro de France Info vendredi dernier, précisant être prêt à verbaliser les croyants se rendant à l'église. "Cette déclaration est vraiment inédite. C'est du jamais vu. Un ministre de l'Intérieur qui met en garde les catholiques. On s'était posé deux questions. Un, les catholiques allaient-ils quand même se mobiliser. Deux, la police allait-elle vraiment interpeller des croyants ? Une seule solution pour vérifier : il faut aller sur le terrain", a poursuivi Sophie Dupont. Après avoir rediffusé des extraits de son reportage, dont certaines situations sont jugées "absurdes" par la journaliste, la reporter a tenu à faire une mise au point : "Encore une fois, notre volonté était de montrer l'absurdité de la situation actuelle, et non pas de stigmatiser les catholiques." »
« Elle a […] décidé de retracer la construction de son reportage, qui a débuté par des propos de Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, au micro de France Info vendredi dernier, précisant être prêt à verbaliser les croyants se rendant à l'église. "Cette déclaration est vraiment inédite. C'est du jamais vu. Un ministre de l'Intérieur qui met en garde les catholiques. On s'était posé deux questions. Un, les catholiques allaient-ils quand même se mobiliser. Deux, la police allait-elle vraiment interpeller des croyants ? Une seule solution pour vérifier : il faut aller sur le terrain", a poursuivi Sophie Dupont. Après avoir rediffusé des extraits de son reportage, dont certaines situations sont jugées "absurdes" par la journaliste, la reporter a tenu à faire une mise au point : "Encore une fois, notre volonté était de montrer l'absurdité de la situation actuelle, et non pas de stigmatiser les catholiques." »
En cause : son refus de réécrire sa biographie avec un langage dit inclusif ; son souhait de voir l'élection présidentielle américaine épargnée par la fraude ; et des réserves exprimées au second degré sur le port du masque.
Des opinions somme toute assez convenues, qui lui ont pourtant attiré les foudres des "haters" qui sévissent sur les réseaux sociaux.
Se faisant passer prou « des fans » de Star Wars, et désignés comme tels par nos confrères de Hitek, ceux-ci réclament qu'elle soit exclue du casting de la série.
Affaire à suivre.
Des opinions somme toute assez convenues, qui lui ont pourtant attiré les foudres des "haters" qui sévissent sur les réseaux sociaux.
Se faisant passer prou « des fans » de Star Wars, et désignés comme tels par nos confrères de Hitek, ceux-ci réclament qu'elle soit exclue du casting de la série.
Affaire à suivre.
« Contrôlé le 22 mars par la police, j'ai été jugé et condamné pour déplacement interdit pendant le confinement, sans que je ne le sache. Le motif semble être… ma tenue vestimentaire, pas assez sportive au goût des fonctionnaires. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« J'imagine une résilience sublime, un roman magistral qui commencerait par une prune scélérate et raconterait la rébellion de plus en plus intense du héros contre le système. À la fin, il devient leader des gilets jaunes et prend l'Élysée. Dès demain, je lancerai une grande enquête sur la montée de l'arbitraire dans la société. »
« Au-delà de l'infraction, c'est l'absence de droits de la défense qui m'interroge. Ce qui se comprend pour une infraction routière – un excès de vitesse est factuel sauf improbable détraquage technique – se justifie beaucoup moins pour le remplissage adéquat de l'attestation du confinement, sujet à interprétations. Dans ce cas, le juge n'est-il pas censé vérifier que l'officier de police a appliqué correctement la loi ? Et pourquoi ces six mois entre les faits et le procès ? Faute d'accès au dossier, je ne peux que faire des conjectures, qui m'amènent à me demander, dans un élan poujadiste inédit, si on ne nous prend pas un peu pour des tiroirs-caisses. Au téléphone, mon beau-père, que je sais sensibilisé à la question depuis sa condamnation inique à un PV de 135 euros dans une obscure affaire de stationnement gênant, ricane : "Ça y est, t'es de droite !" »
« Je prends rapidement la décision solennelle de m'opposer à cette décision de justice. Le courrier précise qu'il est possible de le faire "dans un délai de 30 jours à compter de la date d'envoi de la présente lettre". Tic-tac. Je dois me dépêcher de me battre pour mon honneur. Il faut envoyer une lettre au chef du greffe du tribunal, "en indiquant expressément", insiste-t-on : "Je forme opposition". Soit. Je serai dans ce cas "cité à comparaître devant le tribunal de police qui jugera à nouveau l'affaire". L'affaire Girard contre France ne fait que commencer. »
« Je ne suis d'ailleurs sans doute pas le seul dans la panade. Une collègue, à qui je narre ma mésaventure, me signale qu'une de ses amies journalistes lui a raconté la même histoire. Elle rentrait de reportage, a montré sa carte de presse, on lui a dit que c'était bon… et on l'a verbalisée en loucedé, comme elle l'a appris plus tard dans une lettre. Combien sommes-nous à avoir été ainsi sanctionnés sous des prétextes fallacieux ? Peut-on faire valoir nos droits ? Et surtout, combien, parmi nous, de non-journalistes, ou de moins bourgeois, qui ne disposent ni de l'arme des médias pour se défendre, ni des économies pour payer ? Si vous lisez cet article et que vous vous sentez concernés, n'hésitez pas à m'envoyer un email : e.girard@journal-marianne.com. »
« Ces engins sont pensés pour être évolutifs, c'est dans leur ADN. Intel proposera un NUC M15 comme une plate-forme qu'il adaptera aux différentes demandes de ses clients professionnels. Cela veut dire que les machines pourront évoluer dans le temps. Leur mémoire vive et leur stockage pourront être modifiés et ne seront, à priori, pas soudés à la carte mère. Une autre bonne habitude qui pourrait déteindre sur des concurrents ayant pris le mauvais pli de trop intégrer leurs machines. »
Pourquoi François Mitterand a-t-il accepté la privatisation de Renault ? « Je ne suis pas loin de penser que cela répond à un vieux souvenir pétainiste », répond Benjamin Cuq ; « que cela lui a permis de défaire ce que Charles de Gaulle a fait ». Donte acte. Tout l'entretien est du même tonneau. Si la critique de Carlos Ghosn est légitime, celle -ci semble peu crédible.
Propos tenus par Sébastien Couasnon, lors de son émission Tech & Co diffusée sur BFM Business le mercredi 18 novembre 2020 :
« Nous, sur BFM Business, on lutte un peu contre ce concept, qu'on voit beaucoup dans les médias mainstream, de produit jetable voire d'obsolescence programmée ; quand tu fais une machine à laver, que tu t'appelles LG, Samsung, ou un smartphone, etc., on se doute bien que tu ne le programmes pas pour qu'au bout de vingt-quatre mois, le truc s'arrête et ne marche plus. »
« Nous, sur BFM Business, on lutte un peu contre ce concept, qu'on voit beaucoup dans les médias mainstream, de produit jetable voire d'obsolescence programmée ; quand tu fais une machine à laver, que tu t'appelles LG, Samsung, ou un smartphone, etc., on se doute bien que tu ne le programmes pas pour qu'au bout de vingt-quatre mois, le truc s'arrête et ne marche plus. »
« La SNCF fait face à un problème assez peu commun : ses voies sont en effet fragilisées par des terriers de blaireaux. […] L'objectif est de fournir aux blaireaux un habitat plus confortable pour qu'ils délaissent les autres terriers. Ce projet, budgétisé à hauteur de 30.000 euros, consiste à creuser un grand terrier avec des tunnels et des chambres. […] Jusqu'ici, la SNCF a tout essayé pour déloger les blaireaux qui mettent en péril les voies ferrées. Boucher les terriers, chasser les blaireaux, les éliminer… En plus d'être coûteuses, aucune de ces solutions ne s'est avérée efficace à long terme. »
« Le débat sur le mot en n a refait surface dans les écoles secondaires, cette fois dans l'enseignement de l'histoire. Les commissions scolaires Lester-B.-Pearson (CSLBP) et English-Montréal (CSEM) ont retiré cette semaine des salles de classe de 4e secondaire le livre Journeys Through the History of Quebec and Canada, parce que l'ouvrage fait référence à l'essai Nègres blancs d'Amérique, de Pierre Vallières. »
« Les championnats de Formule Europe régionale et l'Eurocup Formule Renault fusionneront pour constituer en 2021 une inédite "Formule Alpine". […] Un maximum de trente-six voitures sera autorisé sur la grille avec des équipes conduisant trois voitures, mais ils seront autorisés à piloter une quatrième voiture s’ils ont une pilote féminine. »
« Le blasphème n'est pas quelque chose qui existe en France », affirme Robert Ménard. Bien sûr, ce que veut dire le maire de Béziers, c'est que le blasphème n'a pas d'existence légale dans notre pays. Mais la formulation est porteuse d'une ambiguïté significative. Prétendre que le blasphème n'existe pas, au fond, c'est méconnaître l'existence des religions. Les mépriser. Et flirter avec le laïcisme qui conduira, demain, à réclamer à nouveau le retrait des crèches installées à Béziers ou ailleurs, par exemple…
« Je suis enseignante et, entre deux cours, je suis sortie pour passer un appel. J'ai baissé mon masque en dessous de ma bouche pour que mon interlocuteur puisse m'entendre. J'étais dans une rue déserte et une voiture banalisée s'est arrêtée et deux policiers en civil sont sortis. […] ils m'ont expliqué qu'ils allaient me verbaliser puisque je portais mon masque sous le menton et que j'étais dangereuse. […] Là où j'ai vraiment été dérangée et où cela a fait naître en moi un sentiment de révolte et d'oppression, c'est le fait que les policiers se dérangent uniquement pour me mettre une amende à moi […] à 100 mètres de mon lieu de travail, alors que nous sommes obligés de travailler actuellement. […] Je veux bien croire que, dans le métro, cela puisse mettre en danger, mais là, en l'occurrence le fait que l'on veuille me faire dire quelque chose avec lequel je n'étais pas d'accord, je n'ai pas apprécié. »
« Apple a lancé un programme d'échange pour les Airpods Pro. Certains peuvent grésiller ou avoir une moins bonne réduction de bruit active. Ils seront échangés gratuitement. »
« Les policiers de Rillieux-la-Pape ont récolté un renseignement anonyme : un individu se serait vanté publiquement de vouloir mettre le feu à la mairie de la commune "à cause des caricatures de Charlie Hebdo". Une menace prise au sérieux par les forces de l'ordre qui ont identifié le jeune homme âgé de vingt-cinq ans, habitant de l'Ain mais souvent présent à Rillieux. |…] Durant son interrogatoire, il a reconnu avoir tenu ces propos pour "épater" une femme rencontrée via un réseau social. Il a également dit avoir été passablement alcoolisé au moment des faits. »
Ce fait divers fait écho aux motivations des femmes qui portent un voile intégral. Comme l'explique Agnès de Féo, sociologue, auteur d'un long travail d'enquête sur le sujet, la majorité d'entre elles « portaient le niqab justement dans l'espoir de rencontrer un homme correspondant à leur idéal salafiste ». Alors, séduit ?
Ce fait divers fait écho aux motivations des femmes qui portent un voile intégral. Comme l'explique Agnès de Féo, sociologue, auteur d'un long travail d'enquête sur le sujet, la majorité d'entre elles « portaient le niqab justement dans l'espoir de rencontrer un homme correspondant à leur idéal salafiste ». Alors, séduit ?
« L'idée que les jeunes ne se protègent pas, c'est un mythe contredit par les données de la recherche. Quels que soient les comportements à risque qu'on mesure, on a certes des différences de quelques points, mais pas une majorité de jeunes qui feraient n'importe quoi et les autres groupes d'âge qui se comporteraient bien […] Là où on observe des différences, c'est dans la fréquence des interactions sociales. Les jeunes ont une vie sociale qui s'est davantage maintenue, même si elle n'est pas aussi intense qu'avant, alors que les personnes âgées font encore très attention, pour une raison très simple, c'est qu'elles ont compris qu'elles ont plus de risques de développer des formes graves de la maladie. »
« D'une manière générale la communication a un effet faible sur les changements de comportement, surtout lorsqu'il s'agit de communication verticale. On sait que les modifications environnementales fonctionnent mieux : si vous mettez des distributeurs de gel hydroalcoolique partout à l'entrée d'établissements, de magasins ou de supermarchés, vous augmentez l'utilisation de ces produits, si dans les cafés vous avez des tables au maximum de six, vous allez mécaniquement favoriser la division des groupes. »
« D'une manière générale la communication a un effet faible sur les changements de comportement, surtout lorsqu'il s'agit de communication verticale. On sait que les modifications environnementales fonctionnent mieux : si vous mettez des distributeurs de gel hydroalcoolique partout à l'entrée d'établissements, de magasins ou de supermarchés, vous augmentez l'utilisation de ces produits, si dans les cafés vous avez des tables au maximum de six, vous allez mécaniquement favoriser la division des groupes. »
Une publicité exhumée par Olivier Dauvers. Comment on n'en verra plus ces jours-ci, effectivement.
« Embarquer un aquarelliste à bord des bâtiments de la Marine, c'est accepter que soit posé un nouveau regard sur ce qui nous semble banal à force d'habitude. Travail de poète, au sens de "créateur",les aquarelles de Philippe Gloaguen nous obligent à retrouver l'univers des bateaux gris avec l'émerveillement d'un enfant qui les découvrirait pour la première fois. »
Contribution au débat : « Si celui qui décide librement de protéger les autres sans y être moralement ou légalement obligé peut être félicité pour sa bonté, il n'en est rien de celui qui use de la violence (ou simplement, qui collabore avec lui) pour imposer une contrainte inique aux autres, aussi bonnes que soient ses intentions. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »
Illustration commentée dans l'article : « Vous vous réveillez un matin alité aux côtés d'un célèbre violoniste inconscient. Il souffre d'une maladie rénale mortelle. La Society of Music Lovers a examiné tous les dossiers médicaux disponibles et a conclu que vous seul aviez un groupe sanguin compatible avec le sien. Vous avez donc été kidnappé, et hier soir vos deux systèmes circulatoires ont été reliés afin que vos reins puissent éliminer les déchets toxiques de son sang. Le directeur de l'hôpital vous dit : "Écoutez, nous sommes désolés que la Society of Music Lovers vous ait fait subir ça – nous ne l'aurions jamais permis si nous l'avions su. Mais c'est fait, et le violoniste est maintenant branché sur vous. Débrancher le tuerait. Mais tant pis, ce n'est que pour neuf mois. D'ici là, il sera guéri et pourra être débranché de vous en toute sécurité." Thomson avance qu'il serait indéniablement très aimable de consentir à rester branché neuf mois au violoniste… Mais qu'il ne s'agit pas pour autant d'un devoir moral. »
« Un hommage à Samuel Paty, l'enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine vendredi dernier, sera rendu en Occitanie, ce mercredi. Carole Delga, la présidente de la Région, a décidé de projeter sur les façades des deux hôtels de Région, à Toulouse et Montpellier, les caricatures de Charlie Hebdo entre 17 heures et 21 heures. "Un acte fort qui rejoint la décision de régions de France de publier, avec l'Éducation nationale, un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques de la presse régionale et nationale", explique la présidente de tégion par le biais d'un communiqué de presse. […] "Au-delà de cette action symbolique, c'est ma volonté d'exprimer un message à nos concitoyens : dans notre République, il ne peut y avoir d'arrangement avec la laïcité, la liberté d'expression et la liberté de conscience qui sont au cœur de notre modèle républicain. Il ne doit y avoir aucune faiblesse face aux ennemis de la démocratie, face à ceux qui dévoient la religion pour la transformer en arme de guerre, face à ceux qui frayent, par calculs ou renoncements, avec celles et ceux qui ont l'objectif politique de détruire la République", ajoute encore Carole Delga. »
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
Par ce geste, Carole Delga s'attaque aux croyants (et pas les autres). Elle insulte leur religion. Elle Prend parti contre elles. Et donc, ce faisant, elle transige avec la neutralité dont elle devrait faire preuve, en tant que présidente d'une région. C'est peut-être contraire au droit. Et cela dessert assurément la concorde sociale. Si bien qu'afin de lutter contre le "séparatisme islamiste", c'est vraisemblablement contre-productif.
« Jugé en comparution immédiate, un jeune Toulousain de vingt ans a été condamné à douze mois de prison dont dix mois avec sursis probatoire avec mandat de dépôt et obligation de soins, pour avoir diffusé une image de la décapitation de Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine. »
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
Dans un cas pareil, où le pays est sous le coup de l'émotion, la comparution immédiate ne peut-elle pas s'apparenter à un déni de justice ? Quand on sait, par ailleurs, qu'un coup de couteau porté au visage ne vous coûte que six mois avec sursis, force est de constater que nos institutions ont le sens de la mesure.
« Y a-t-il eu 527 morts du Covid en vingt-quatre heures comme l'a affirmé Macron ? En réalité, les données officielles déclarent 288 morts à l'hôpital en vingt-quatre heures et 235 décès en Ehpad et maisons de santé sur quatre jours. »
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Encore une gaffe incompréhensible. Comment prétendre inspirer la confiance dans ces conditions ?
Choqué par des « messages haineux, racistes, incitant à la violence » qui, selon lui, « n'ont pas leur place sur les réseaux sociaux », le député Buon Tan (LREM) affirme que « c'est la responsabilité des plates-formes comme Twitter France que de faire respecter la loi, de toute urgence ».
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
De notre point de vue, Twitter se doit simplement de respecter la loi. Et non de la « faire respecter ». Nuance subtile mais essentielle. Au moins la volonté de déléguer des fonctions régaliennes au Gafam est-elle désormais clairement assumée…
Soit dit en passant : c'était bien la peine de développer une application anti-Covid dysfonctionnelle sous prétexte, précisément, d'échapper à leur influence !
« Dénoncée sur Pharos, elle a regretté son commentaire et présenté des excuses. Elle avait, d'elle-même, effacé son propos écrit trop vite, sous le coup de la colère. Le ministère public avait requis une peine de six mois avec sursis et cent quatre-vingts heures de travail d'intérêt général, arguant d'un "nous sommes dans un contexte où on ne peut pas écrire, dire n'importe quoi". Qu'il est choquant de lire, surtout quand l'auteur est un magistrat, qu'un contexte devrait moduler la liberté d'expression. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Que l'émotion suscitée par l'attentat terroriste de Conflans soit grande, on peut le comprendre. Elle est peut-être même salutaire quand elle fait vaciller les présupposés « bisounoursiques » de la bien-pensance. […] Cette même émotion ne devrait-elle pas interdire de juger en comparution immédiate des affaires trop liées à sa source ? L'équilibre de la balance des avantages (ne pas encombrer la Justice, la rendre rapidement, et le montrer) et des inconvénients (laisser le jugement être pollué par le contexte et l'émotion qu'il suscite, ne pas prendre assez de recul) est complexe à trouver, mais je crois que le droit du justiciable à un procès équitable pourrait y être menacé. […] Reste qu'avec le terrorisme islamique, je demeure persuadé que la voie judiciaire est une impasse où notre pays se fourvoie. »
« Père de City Hunter (alias Nicky Larson), Cat's Eye ou encore Family Compo, Tsukasa Hojo est "un mangaka qui porte des messages universels, bien loin des préjugés dont il fait l'objet. […] Il s'est fait la voix des délaissés, celles et ceux qu'on rejette sans même un regard". C'est par ces mots que Pierre-William Fregonese, dans son nouvel ouvrage, rend hommage à l'un des mangakas les plus influents de ces trente dernières années. Intitulé Forever Tsukasa Hojo, le dernier livre du journaliste nous donne à lire une biographie mais surtout un véritable essai autour de son œuvre. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
« Un homme, âgé de soixante et un ans cette année, qui n'a finalement jamais été vraiment starifié en France, contrairement à son pays natal où son talent a su transcender les générations. Et pour cause, la plupart de ses œuvres ont su (parfois en avance) questionner les lecteurs sur de nombreuses thématiques, à l'image de la place de la femme ou encore la reconnaissance de la communauté LBGT. Avec force détails, Forever Tsukasa Hojo est aussi une enquête particulièrement précise autour d'un auteur qui a toujours su mettre son génie créatif au service de sa liberté d'opinion. »
Le design remis à plat ? « Je suis entré le 1er juillet, je suis allé le 2 au centre de style. Nous avons cassé sept-huit projets et nous en avons remonté cin ou six ou 6. »
Le retour des voitures iconiques ? « Nous allons essayer de reconnecter Renault avec l'histoire et les produits iconiques. »
Et surtout, quel avenir pour Alpine ? « Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte qu'il y avait des ingénieurs très performants chez Renault Sport, une usine qui est capable comme une marque allemande de faire du travail sur-mesure, une marque historique en F1 avec beaucoup de potentiel. Les gens voyaient cela individuellement comme un centre de coût. Je vois cela combiné comme une mini Ferrari. C'est ce que l'on fait avec les ressources qui existent dans la boîte. C'est une marque qui donne de la crédibilité et tire le système vers le haut. Alpine avec dix modèles on ne peut pas se le permettre et ce n'est pas nécessaire. »
Le retour des voitures iconiques ? « Nous allons essayer de reconnecter Renault avec l'histoire et les produits iconiques. »
Et surtout, quel avenir pour Alpine ? « Quand je suis arrivé, je me suis rendu compte qu'il y avait des ingénieurs très performants chez Renault Sport, une usine qui est capable comme une marque allemande de faire du travail sur-mesure, une marque historique en F1 avec beaucoup de potentiel. Les gens voyaient cela individuellement comme un centre de coût. Je vois cela combiné comme une mini Ferrari. C'est ce que l'on fait avec les ressources qui existent dans la boîte. C'est une marque qui donne de la crédibilité et tire le système vers le haut. Alpine avec dix modèles on ne peut pas se le permettre et ce n'est pas nécessaire. »
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »