4243 shaares
« Dimanche soir, un habitant de Villeurbanne regardait par la fenêtre lorsqu'il a vu un passant promener son chien sans muselière. Il décida alors de l'interpeller verbalement, avant de descendre pour en découdre, armé d'un couteau et accompagné de son propre chien. Une bagarre s'était alors engagée entre les deux individus, et le Villeurbannais portait un coup de couteau au visage de son adversaire. L'homme, un ancien militaire âgé de cinquante-six ans, était jugé ce mardi. Il s'est excusé, et a expliqué que l'alcool ingéré en quantité avait guidé sa rage. Il a écopé de six mois de prison avec sursis et devra verser 2000 euros de dommages et intérêts à sa victime balafrée et qui aurait pu perdre son œil. »
Depuis 2015, l'obsolescence programmée constitue explicitement un délit en France. Mais en cinq ans, bien que cette pratique soit prétendument très répandue, seules deux plaintes avaient été déposées pour ce motif… sans qu'aucune n'aboutisse jusqu'à présent à une condamnation sur ce fondement.
Cela sera-t-il différent cette fois-ci ? L'UFC Que Choisir a pris pour cible Nintendo. En cause : les dysfonctionnements des manettes de la Switch. « Ce problème était connu », rappelle, à juste titre, Laëtitia Vasseur, de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée). De son point de vue, cependant, « toute la difficulté était de réussir à le prouver selon les termes de la justice ». Or, assure-t-elle, « l'UFC a réussi ce tour de force ». On se demande bien comment, à lire son communiqué de presse (nous y reviendrons).
En outre, poursuit en substance Laëtitia Vasseur, même « si les procédures sont longues et n'aboutissent pas toujours, elles peuvent malgré tout avoir un impact sur la réputation des marques ». C'est incontestable, mais n'est-il pas malvenu de s'en féliciter ? Aucun soupçon ne devrait valoir condamnation.
Cela sera-t-il différent cette fois-ci ? L'UFC Que Choisir a pris pour cible Nintendo. En cause : les dysfonctionnements des manettes de la Switch. « Ce problème était connu », rappelle, à juste titre, Laëtitia Vasseur, de l'association HOP (Halte à l'obsolescence programmée). De son point de vue, cependant, « toute la difficulté était de réussir à le prouver selon les termes de la justice ». Or, assure-t-elle, « l'UFC a réussi ce tour de force ». On se demande bien comment, à lire son communiqué de presse (nous y reviendrons).
En outre, poursuit en substance Laëtitia Vasseur, même « si les procédures sont longues et n'aboutissent pas toujours, elles peuvent malgré tout avoir un impact sur la réputation des marques ». C'est incontestable, mais n'est-il pas malvenu de s'en féliciter ? Aucun soupçon ne devrait valoir condamnation.
« Vers une proposition de loi "visant à encadrer la modération des contenus sur Internet" ? Selon nos informations, un tel texte est en préparation. […] Son dépôt n'est pas acté pour l'instant, le gouvernement évaluant son opportunité. »
« "La lutte contre la haine, la lutte contre le terrorisme, la création au fond d'un ordre public commun de l'internet sont aussi importants que l'innovation technologique et que la liberté, car il n'y a pas de liberté sans ordre public", a exposé le 22 septembre dernier Emmanuel Macron devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "C'est à nous de le créer par un engagement international et je ne crois pas que la protection de la liberté d'expression puisse s'accommoder du discours terroriste, des discours de haine, de l'anonymat qui couvre en quelque sorte la désinhibition de la violence. Cet agenda est essentiel pour nous tous et toutes. Nous continuerons d'y agir avec force" a insisté le chef de l'État. »
« "La lutte contre la haine, la lutte contre le terrorisme, la création au fond d'un ordre public commun de l'internet sont aussi importants que l'innovation technologique et que la liberté, car il n'y a pas de liberté sans ordre public", a exposé le 22 septembre dernier Emmanuel Macron devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "C'est à nous de le créer par un engagement international et je ne crois pas que la protection de la liberté d'expression puisse s'accommoder du discours terroriste, des discours de haine, de l'anonymat qui couvre en quelque sorte la désinhibition de la violence. Cet agenda est essentiel pour nous tous et toutes. Nous continuerons d'y agir avec force" a insisté le chef de l'État. »
« Une première en France. Jeudi, Mediapart a annoncé la création d'un poste de "gender editor" ou responsable éditorial aux questions de genre. […] "L'objectif est de veiller de manière transversale à ce que le journal soit inclusif dans son traitement éditorial et dans son fonctionnement interne. En lien avec l'ensemble des services, et en concertation avec les journalistes, il s'agit que les sujets traités dans le journal ''n'oublient pas' la moitié de la population, s'emparent des problématiques spécifiques aux femmes et ne les invisibilisent pas dans l'ensemble de la couverture", a expliqué le site d'information fondé par Edwy Plenel. »
« En Angleterre, du côté du parc naturel reculé de Lake District », comme le rapporte Clubic (29/09/2020), « les services d'ambulanciers s'essayent à un nouveau moyen de transport : le réacteur dorsal, plus communément appelé jet-pack ». « Une façon de se rendre sur les lieux d'accidents bien plus rapidement qu'en voiture, à pied ou en hélicoptère », explique Benjamin Bruel.
« Le jet pack qu'ils utilisent est le fruit du travail de Richard Browing et de son entreprise Gravity Industries », précise-t-il ; « ingénieur de son état et ancien de la marine britannique, l'inventeur a créé le "Jet-Suit", une combinaison équipée d'un sac à dos et de cinq réacteurs ». Ce dispositif el « peut atteindre une vitesse moyenne d'environ 51 kilomètres à l'heure et peut voler à un maximum de 3 658 mètres de haut » , « il utilise du kérosène comme carburant, qui alimente cinq turbines à gaz reliées à un exosquelette qui pèse 27 kilos à sec ».
Boba Fett n'a plus qu'a enfiler sa blouse blanche !
« Le jet pack qu'ils utilisent est le fruit du travail de Richard Browing et de son entreprise Gravity Industries », précise-t-il ; « ingénieur de son état et ancien de la marine britannique, l'inventeur a créé le "Jet-Suit", une combinaison équipée d'un sac à dos et de cinq réacteurs ». Ce dispositif el « peut atteindre une vitesse moyenne d'environ 51 kilomètres à l'heure et peut voler à un maximum de 3 658 mètres de haut » , « il utilise du kérosène comme carburant, qui alimente cinq turbines à gaz reliées à un exosquelette qui pèse 27 kilos à sec ».
Boba Fett n'a plus qu'a enfiler sa blouse blanche !
« Harry said he has only recently recognized the full extent of racism in everyday life, telling the UK's Evening Standard newspaper: "I've had an awakening as such of my own, because I wasn't aware of so many of the issues and so many of the problems within the UK, but also globally as well. I thought I did but I didn't." »
Concrètement ?
« "When you go into a shop with your children and you only see White dolls, do you even think, 'that's weird, there is not a Black doll there?'" Harry said. "I use that as just one example of where we as White people don't always have the awareness of what it must be like for someone else of a different colored skin, of a Black skin, to be in the same situation as we are, where the world that we know has been created by White people for White people," he added. »
Sans commentaire.
Concrètement ?
« "When you go into a shop with your children and you only see White dolls, do you even think, 'that's weird, there is not a Black doll there?'" Harry said. "I use that as just one example of where we as White people don't always have the awareness of what it must be like for someone else of a different colored skin, of a Black skin, to be in the same situation as we are, where the world that we know has been created by White people for White people," he added. »
Sans commentaire.
« Chez Alice Coffin, la différence, pourtant revendiquée, est vue comme une menace quand elle est masculine. Elle demande l'inclusion et pourtant ne cesse d'exclure. Les stéréotypes de genre affluent. […] Dans un condensé simpliste et intransigeant, la militante met dans un même sac tous les hommes, renvoyés à une masse informe et indistincte, "des assaillants", écrit-elle. "Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer." Tout en nuances, Alice Coffin précise qu'elle ne lit plus de livres écrits par des hommes, qu'elle ne regarde plus de films réalisés par des hommes, qu'elle n'écoute plus de musique composée par des hommes. […] Censé être une apologie du droit à la différence, son argumentaire dévoile au contraire une idéologie rétractée, communautariste, teintée de sectarisme. »
Le titre de son livre : "Le Génie lesbien". Commentaire de Caroline Fourest : « Le féminisme a du génie, le lesbianisme politique aussi. Mais on n'est pas géniale parce qu'on est lesbienne. Et je crains que ce livre ne le démontre. »
Le titre de son livre : "Le Génie lesbien". Commentaire de Caroline Fourest : « Le féminisme a du génie, le lesbianisme politique aussi. Mais on n'est pas géniale parce qu'on est lesbienne. Et je crains que ce livre ne le démontre. »
« À l'origine, les véhicules de Tesla sont bridés. Le Model Y a, par exemple, la capacité de passer du 0 à 100 km/h en 3,5 secondes, mais cette performance n'est pas accessible sur tous les modèles, notamment les moins chers. C'est d'ailleurs pour cette raison que cette option est si facile à débloquer : il suffit d'une mise à jour logicielle pour libérer les capacités réelles de l'engin. »
« L'ancienne ministre allemande de la Défense, pourtant "vendue" comme francophone par Emmanuel Macron, a parlé durant une heure vingt presque uniquement en anglais (ou plutôt en globish, sa version abâtardie). Pire : plusieurs chefs de groupe politique lui ont répondu dans la langue de Shakespeare, y compris l'Allemand Manfred Weber, le patron du Parti populaire européen (PPE, conservateur) dont l'anglais est tout sauf courant. »
« Une vraie rupture avec tous les usages : tous ses prédécesseurs ont toujours veillé à respecter un certain équilibre linguistique entre les trois langues de travail de l'Union que sont l'anglais, l'allemand et le français, Jean-Claude Juncker (2014-2019) étant sans aucun doute l'un des orfèvres en la matière. »
« Si la présidente de la Commission avait parlé quasi uniquement en allemand, personne n'aurait été choqué : il y a une armée d'interprètes et de traducteurs au service des institutions et il est normal que l'on parle sa propre langue dans l'enceinte où siègent les représentants des peuples européens qui sont très loin de parler tous anglais. »
« Comment expliquer une telle dérive ? La raison en est simple : von der Leyen se repose sur deux hommes de confiance et deux seulement: Björn Seibert, son chef de cabinet, et Jens Flosdorff, son conseiller "communication". Or ces deux Allemands ne parlent pas un mot de français et exigent que tout leur remonte en anglais, rares étant les fonctionnaires européens maîtrisant suffisamment la langue de Goethe… »
« Reste que ses deux conseilleurs auraient au moins pu lui préparer son discours en allemand, ce qu'ils n'ont pas fait, sans doute parce qu'il y a un tabou persistant sur cette langue. Rappelons qu'en 1958, les premiers mots du premier président de la Commission, l'Allemand Walter Hallstein furent : "et naturellement, messieurs, nous parlerons français". Ce basculement vers l'anglais langue unique est d'autant plus sidérant alors que le Royaume-Uni a quitté l'Union le 31 janvier et qu'il y a moins de vingt députés sur sept cent cinq dont la langue natale est l'anglais… »
« Une vraie rupture avec tous les usages : tous ses prédécesseurs ont toujours veillé à respecter un certain équilibre linguistique entre les trois langues de travail de l'Union que sont l'anglais, l'allemand et le français, Jean-Claude Juncker (2014-2019) étant sans aucun doute l'un des orfèvres en la matière. »
« Si la présidente de la Commission avait parlé quasi uniquement en allemand, personne n'aurait été choqué : il y a une armée d'interprètes et de traducteurs au service des institutions et il est normal que l'on parle sa propre langue dans l'enceinte où siègent les représentants des peuples européens qui sont très loin de parler tous anglais. »
« Comment expliquer une telle dérive ? La raison en est simple : von der Leyen se repose sur deux hommes de confiance et deux seulement: Björn Seibert, son chef de cabinet, et Jens Flosdorff, son conseiller "communication". Or ces deux Allemands ne parlent pas un mot de français et exigent que tout leur remonte en anglais, rares étant les fonctionnaires européens maîtrisant suffisamment la langue de Goethe… »
« Reste que ses deux conseilleurs auraient au moins pu lui préparer son discours en allemand, ce qu'ils n'ont pas fait, sans doute parce qu'il y a un tabou persistant sur cette langue. Rappelons qu'en 1958, les premiers mots du premier président de la Commission, l'Allemand Walter Hallstein furent : "et naturellement, messieurs, nous parlerons français". Ce basculement vers l'anglais langue unique est d'autant plus sidérant alors que le Royaume-Uni a quitté l'Union le 31 janvier et qu'il y a moins de vingt députés sur sept cent cinq dont la langue natale est l'anglais… »
Parmi les nouvelles fonctionnalités apportées par une prochaine mise à jour de Windows : « un système de surveillance de la santé des espaces de stockage » : « uniquement compatible (pour le moment ?) avec les SSD NVME, ce système se propose tout simplement d'envoyer une notification à l'utilisateur lorsque la santé d'un disque est jugée critique » ; « cliquer sur cette notification […] permet alors d'afficher un message d'avertissement en rouge ainsi que plus d'informations : espace disponible, température et surtout pourcentage de vie restant estimé ». Bien que « la plupart des constructeurs proposent déjà ce genre de fonctionnalité », Clubic juge « toujours agréable qu'elle soit directement intégrée à l'OS ».
« La grande nouveauté, c'est […] la possibilité de changer l'écran soi-même en quelques minutes. Si elle reste délicate compte tenu de la taille des vis et de la fragilité de l'écran, l'opération peut être réalisée par le commun des mortels. Fairphone fournit même le tournevis adapté. L'écran de rechange coûte 89 euros. »
« De prime abord, on ne retrouve aucun de ses repères habituels. Pas de clé ni de bouton de démarrage. Mais comment peut-on bien mettre en route ? Il faut en fait appuyer sur un satellite de l'instrumentation ! Ces satellites font penser à ceux d'une Citroën Visa des années soixante-dix. Le futur est parfois à retour à de fausses bonnes idées du passé. »
Exemple avec la nouvelle Dacia Sandero : « Car les coûts sont toujours au cœur des débats. Il s'agit en effet du principal critère d'achat de ces modèles, même si le succès, assuré au regard des générations précédentes, permet maintenant quelques fantaisies. Ainsi, la version Stepway est différenciée de manière plus marquée qu'auparavant : elle bénéficie d'un capot spécifique, plus sculpté… Sans que cela ne coûte plus cher comme nous l'explique Michel Bensoussan, chez de projet. "Étant donné les cadences de production, nous sommes de toutes manières obligés d'avoir deux presses différentes pour les capots. Autant en profiter pour donner des personnalités plus distinctes". »
« Alors qu'il se rendait à son travail dans le 8e arrondissement, David, trente-sept ans, décide de s'arrêter dans une boulangerie pour s'acheter un pain au chocolat. En sortant du commerce, situé près de la gare Saint-Lazare, le trentenaire décide de vite l'engloutir et baisse donc légèrement son masque. "Je finis vite de manger et je me dirige vers une poubelle pour y jeter le papier. C'est alors qu'un policier me regarde, droit dans les yeux, et s'approche de moi. J'avais le masque sous le menton", raconte-t-il au quotidien régional. Le policier lui demande alors ses papiers et lui lance que le moment et le lieu étaient mal choisis pour manger sa viennoiserie. Une réflexion qui va mettre David hors de lui. "Je m'agace… La situation me met en colère et je lui dis trois fois qu'il est fou. À ce moment-là, c'est parti en vrille. »
« Selon le site Actu 17 qui affirme avoir pu consulter le compte-rendu de l'intervention, les faits se seraient passés d'une façon quelque peu différente. Ainsi, David aurait réagi très vivement à leur demande de porter le masque, pour attirer l'attention des autres passants, selon les forces de l'ordre. "A aucun moment nous n'avons vu ce monsieur manger", précisent encore les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) du VIIIe arrondissement. Ils expliquent aussi lui avoir demandé de remettre son masque puisqu'il avait fini de manger et d'adopter "un comportement courtois à (leur) égard". C'est parce qu'il n'avait pas ses papiers sur lui qu'il aurait été conduit au commissariat, afin de procéder à une vérification d‘identité.
Ce qui, finalement, n'est pas très différent.
« Selon le site Actu 17 qui affirme avoir pu consulter le compte-rendu de l'intervention, les faits se seraient passés d'une façon quelque peu différente. Ainsi, David aurait réagi très vivement à leur demande de porter le masque, pour attirer l'attention des autres passants, selon les forces de l'ordre. "A aucun moment nous n'avons vu ce monsieur manger", précisent encore les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) du VIIIe arrondissement. Ils expliquent aussi lui avoir demandé de remettre son masque puisqu'il avait fini de manger et d'adopter "un comportement courtois à (leur) égard". C'est parce qu'il n'avait pas ses papiers sur lui qu'il aurait été conduit au commissariat, afin de procéder à une vérification d‘identité.
Ce qui, finalement, n'est pas très différent.
Des gens signent une pétition pour demander le maintien de Noël ?
« "Qui sont-ils ? Où habitent-ils ? Lyon ? Toulouse ? Combien sont bordelais ? Par qui sont-ils manipulés ?", se demande M. Hurmic. "Céder à cette agitation n'est pas ma façon de concevoir la politique municipale. Cela ne me fera pas changer de position et ne modifiera pas mes choix". »
« "Qui sont-ils ? Où habitent-ils ? Lyon ? Toulouse ? Combien sont bordelais ? Par qui sont-ils manipulés ?", se demande M. Hurmic. "Céder à cette agitation n'est pas ma façon de concevoir la politique municipale. Cela ne me fera pas changer de position et ne modifiera pas mes choix". »
En théorie, non. Mais en pratique, oui, comme on l'a encore vu récemment. C'est d'autant plus scandaleux que la Préfecture de Police n'y trouve visiblement rien à redire.
« Détenir un tract, a fortiori dans sa poche, dans une zone de manifestation interdite peut-il être un motif d'infraction ? En aucun cas, juge Serge Slama, professeur de droit public à l'université de Grenoble, qui qualifie cette verbalisation "d'arbitraire". Selon lui, pour qu'il y ait infraction, "il aurait fallu arrêter la jeune femme en action, dans le cortège interdit de manifestants. Car on peut tracter, détenir des tracts et ne pas participer à une manifestation." »
« "Toute personne verbalisée peut contester le procès-verbal devant les instances compétentes", indique à Checknews la préfecture de police de Paris, sans donner de détail sur le motif de la verbalisation en question. Néanmoins, Serge Slama considère que cette démarche est "quasiment impossible puisque le contestataire devra saisir le ministère public", "une procédure souvent longue qui, in fine, entraîne la majoration de l'amende qui peut aller jusqu'à 750 euros". »
« Détenir un tract, a fortiori dans sa poche, dans une zone de manifestation interdite peut-il être un motif d'infraction ? En aucun cas, juge Serge Slama, professeur de droit public à l'université de Grenoble, qui qualifie cette verbalisation "d'arbitraire". Selon lui, pour qu'il y ait infraction, "il aurait fallu arrêter la jeune femme en action, dans le cortège interdit de manifestants. Car on peut tracter, détenir des tracts et ne pas participer à une manifestation." »
« "Toute personne verbalisée peut contester le procès-verbal devant les instances compétentes", indique à Checknews la préfecture de police de Paris, sans donner de détail sur le motif de la verbalisation en question. Néanmoins, Serge Slama considère que cette démarche est "quasiment impossible puisque le contestataire devra saisir le ministère public", "une procédure souvent longue qui, in fine, entraîne la majoration de l'amende qui peut aller jusqu'à 750 euros". »
« Seules une dizaine de familles ont emménagé dans le quartier, selon le quotidien semi-officiel Global Times. Le faible taux d'occupation serait dû à la présence de nombreux moustiques, qui prolifèrent en raison de la végétation, ont déclaré des locataires au journal. »
« Dans son arrêt, la Cour de cassation a finalement argué que plusieurs dispositions du Code civil "s'opposent à ce que deux filiations maternelles soient établies à l'égard d'un même enfant, hors adoption." Elle estime aussi que Claire "n'est pas privée du droit de faire reconnaître un lien de filiation biologique avec l'enfant, mais ne peut le faire qu'en ayant recours aux modes d'établissement de la filiation réservés au père." »
« La juridiction, qui a renvoyé l'affaire devant la cour d'appel de Toulouse, reconnaît toutefois un vide juridique, en indiquant qu'"aucun texte ne règle le mode d'établissement de la filiation des enfants engendrés" après une modification de sexe à l'état civil. »
« Jusqu'ici, seule deux solutions s'offraient aux parents se trouvant dans une situation similaire : garder le statut de père, ou adopter son propre enfant en tant que seconde maman, ce que Claire s'est toujours refusée à faire. »
« En 2018, la Cour d'appel de Montpellier qu'elle avait sollicitée a tranché de façon inédite pour un compromis qui déplaisait à la quinquagénaire : faire exister la mention de "parent biologique" à l'état civil. C'est ce jugement qui fait l'objet d'un pourvoi et que la Cour de cassation a décidé de casser ce mercredi, en estimant que l'instance "ne pouvait créer une nouvelle catégorie à l'état civil". »
« La juridiction, qui a renvoyé l'affaire devant la cour d'appel de Toulouse, reconnaît toutefois un vide juridique, en indiquant qu'"aucun texte ne règle le mode d'établissement de la filiation des enfants engendrés" après une modification de sexe à l'état civil. »
« Jusqu'ici, seule deux solutions s'offraient aux parents se trouvant dans une situation similaire : garder le statut de père, ou adopter son propre enfant en tant que seconde maman, ce que Claire s'est toujours refusée à faire. »
« En 2018, la Cour d'appel de Montpellier qu'elle avait sollicitée a tranché de façon inédite pour un compromis qui déplaisait à la quinquagénaire : faire exister la mention de "parent biologique" à l'état civil. C'est ce jugement qui fait l'objet d'un pourvoi et que la Cour de cassation a décidé de casser ce mercredi, en estimant que l'instance "ne pouvait créer une nouvelle catégorie à l'état civil". »
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays », prévient Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners. « Nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés », explique-t-il. « En revanche », poursuit-il, « il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive ». Selon lui, « il faut jouer sur deux leviers ». Lesquels ? « Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. » Autrement dit, « pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler » car « quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles ». Pas sûr que cela rende les produits plus faciles à réparer.
« Nous n'avons pas manqué de masques à cause de la mondialisation mais en raison d'un déséquilibre entre l'offre et la demande : cette dernière a explosé alors que les fournisseurs ne pouvaient accroître la cadence du jour au lendemain. Même si les fabricants avaient été français, ils auraient rencontré la même incapacité à suivre l'augmentation de la demande mondiale… » (Isabelle Méjéan, économiste, professeur à Polytechnique)
Plus une production intègre un travail manuel, plus le différentiel est fort, comme pour un smartphone. Parfois, les coûts de transport réduisent ce fossé. Prenez les lave-linge. Comme vous pouvez caser peu d'unités sur un conteneur, les expédier en France revient cher : plus de 17 euros par pièce contre 20 centimes pour un jean. Pour certains produits, le shampoing par exemple, la France est même plus compétitive, car la production est automatisée : quand vous intégrez les frais de transport et de douane, fabriquer localement s'avère plus rentable ! Mais ce n'est pas si fréquent… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays : nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés. En revanche, il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive. Il faut jouer sur deux leviers. Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. Pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler : quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
Plus une production intègre un travail manuel, plus le différentiel est fort, comme pour un smartphone. Parfois, les coûts de transport réduisent ce fossé. Prenez les lave-linge. Comme vous pouvez caser peu d'unités sur un conteneur, les expédier en France revient cher : plus de 17 euros par pièce contre 20 centimes pour un jean. Pour certains produits, le shampoing par exemple, la France est même plus compétitive, car la production est automatisée : quand vous intégrez les frais de transport et de douane, fabriquer localement s'avère plus rentable ! Mais ce n'est pas si fréquent… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays : nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés. En revanche, il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive. Il faut jouer sur deux leviers. Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. Pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler : quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
C'était un projet abandonné, dont une bonne partie du design fut toutefois repris sur la Visa, conçue sur une base technique complètement différente. Un projet qui fut toutefois ressorti des cartons pour une concrétisation en Roumanie, avec l'engagement du constructeur français d'écouler lui-même une partie de la production.
L'occasion, c'est tendance ! « Le géant allemand du prêt-à-porter en ligne Zalando va proposer la vente et l'échange d'articles de seconde main, dans un premier temps en Allemagne et Espagne avant de la généraliser en octobre en France, Belgique, Pays-Bas et Pologne. […] Cette annonce intervient alors que le site d'achat spécialisé en vêtements de seconde main Vinted connaît lui aussi un engouement important. […] Plus généralement, de nombreuses enseignes se mettent à proposer des articles de seconde main. »
C'est la conclusion d'une expérience menée par Microsoft (projet Natick). « Au début de l'été, des spécialistes en milieu marin ont remonté le data center depuis le fond marin au large de l'archipel des Orcades en Écosse. […] Seuls huit des huit cent cinquante-cinq serveurs à bord étaient défaillants. "Notre taux de défaillance dans l'eau est un huitième de ce que nous voyons sur terre", conclut Ben Cutler, directeur du projet Natick. Cette absence de détérioration serait due au gaz qui a été utilisé pour pressuriser le conteneur de douze mètres : l'azote. D'après les chercheurs, ce gaz incolore et indolore qui constitue un peu plus des trois quarts du volume de l'atmosphère a permis de sauvegarder le matériel sans l'abîmer. L'oxygène, au contraire, est beaucoup plus corrosif. »
Même Canon, leader mondial du matériel photo, y a désormais recours. Il s'agissait certes de lancer un produit aux allures de gadget. Mais peut-être cette initiative sera-t-elle suivie par d'autres ?
« Tous les matins à 7 heures, les habitants de la commune d'Aberhosan, au Pays de Galles, n'avaient plus accès à Internet. Après dix-huit mois d'enquête, des ingénieurs ont réussi à découvrir d'où venait le problème : une vieille télévision, rapporte la BBC. Le signal de l'ancien appareil interférait avec le haut-débit du village. »
Un malaise survient sous vos yeux ? Si vous savez administrer les premiers secours, surtout n'en faites rien ! Voilà, en substance, les recommandations de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité). Si « la victime ne répond pas », mais qu'elle respire néanmoins, vous êtes prié de la « laisser […] allongée sur le dos » et de « ne pas la mettre en position latérale de sécurité » (PLS). Si elle ne respire plus, la consigne est très claire : « ne pas faire de bouche à bouche ». Il est conseillé, au contraire… « de placer un tissu, une serviette ou un masque sur la bouche et le nez de la victime » ! Cela, malgré tout, « avant de procéder aux compressions thoraciques et à la défibrillation ». En fait, comme l'explique l'INRS, « dans le contexte de pandémie Covid-19, les organisations internationales, européennes et françaises en charge du secourisme recommandent d'adapter provisoirement certains gestes de secours et conduites à tenir ». Preuve est ainsi faite que le coronavirus est-il moins à craindre que la hantise qu'il suscite.
Preuve est ainsi faite que le principe même des aides publique menace bien l'indépendance des rédactions…
Une mission avait été « sollicitée en avril après le tollé suscité par le quotidien Le Parisien, qui avait mis à sa Une quatre hommes pour "imaginer le monde d'après" » ; « « son rapport final formule une vingtaine de préconisations pour changer la donne, parmi lesquelles la mise en place d'un bonus-malus "sur une partie de l'aide publique à la presse" ».
Concrètement, « le bonus récompenserait la première année "les entreprises de médias se dotant d'outils de comptage et de mesure de la place des femmes tant au niveau des organisations que des contenus", mais aussi d'une "charte d'engagement" en matière de parité ou encore d'"outils de formation" pour "sensibiliser" leurs équipes à cette problématique » ; « au bout d'un an, les entreprises n'ayant pas mis en place ces outils seraient sanctionnées d'une partie de leurs aides. Le malus, quant à lui, s'appliquerait à celles ne respectant pas les "obligations légales, notamment en termes d'égalité salariale" et pourrait être "progressif au fil du temps" en l'absence d'"action corrective" ».
Une mission avait été « sollicitée en avril après le tollé suscité par le quotidien Le Parisien, qui avait mis à sa Une quatre hommes pour "imaginer le monde d'après" » ; « « son rapport final formule une vingtaine de préconisations pour changer la donne, parmi lesquelles la mise en place d'un bonus-malus "sur une partie de l'aide publique à la presse" ».
Concrètement, « le bonus récompenserait la première année "les entreprises de médias se dotant d'outils de comptage et de mesure de la place des femmes tant au niveau des organisations que des contenus", mais aussi d'une "charte d'engagement" en matière de parité ou encore d'"outils de formation" pour "sensibiliser" leurs équipes à cette problématique » ; « au bout d'un an, les entreprises n'ayant pas mis en place ces outils seraient sanctionnées d'une partie de leurs aides. Le malus, quant à lui, s'appliquerait à celles ne respectant pas les "obligations légales, notamment en termes d'égalité salariale" et pourrait être "progressif au fil du temps" en l'absence d'"action corrective" ».
« La sagesse nous répète depuis toujours que rien ne sert de fuir la mort, sauf à mourir de peur avant l'heure, et que le roi lui-même est nu devant la faux. Il est assez remarquable que nous ayons dû attendre le "coup de gueule" public d'un philosophe, André Comte-Sponville, pour récupérer un peu de jugeote face à l'hystérie collective actuelle entretenue par les scientifiques : "Ne pas attraper le Covid-19 n'est pas un but suffisant dans l'existence" ; "il vaut mieux se préoccuper de l'avenir de nos enfants que pour notre santé de septuagénaire" nous dit en résumé le philosophe. Trivial, et pourtant curieusement intempestif, frisant le scandaleux. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
La Justice et l'employeur auraient-ils chacun leur version des faits ? C'est une affaire à éclaircir.
« Ce jeudi matin, effectivement, une douzaine de personnes environ écoperont d'une amende de 135 euros. Certains avaient été repérés en amont, grâce à des policiers en civil voyageant avec les autres usagers du tramway. »
« À Ouistreham, cité balnéaire de la Côte de Nacre en Normandie, le port du masque est obligatoire depuis le 13 août 2020 dans l'avenue la Mer, la principale artère commerçante de la commune. Le week-end du 15 août, une femme a eu la mauvaise surprise de se faire verbaliser par la gendarmerie, alors qu'elle… mangeait une gaufre dans une zone réglementée. […] "Nos consignes sont claires, répond la gendarmerie. Nous faisons avant tout de la pédagogie et agissons avec discernement." »
Après sa mise en scène décriée dans l'Afrique du XVIIIe siècle, où elle se trouve réduite en esclavage, Danièle Obono a fait part des souffrances physiques endurées à cause de l'imagination à l'œuvre dans les colonnes de Valeur actuelles : « je n'ai jamais autant ressenti dans ma chair la violence du racisme et du sexisme », a-t-elle déclaré sur LCI le 29 août 2020. Voilà un cas tout à fait remarquable de somatisation.
Message de Valeurs actuelles, publiée en réponse à Danièle Obono, indignée des aventures que lui a fait vivre l'hebdomadaire : « Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIe siècle... Terrible vérité que les indigénistes ne veulent pas voir » Lecture de ce message faite sur LCI le 29 août 2010, par l'animateur de l'émission "On ne s'est pas tout dit" : « Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIe siècle… Terrible vérité que les indigènes. » Point final. Les invité présents en plateau corrigent : « indigénistes », et non « indigènes » ! Mais l'animateur ne juge pas nécessaire de terminer la phrase. Visiblement, il n'a rien compris au tweet de VA, ni aux controverses sur la responsabilité de l'esclavage ayant inspiré la publication tant décriée.
Le Parisien ne traite cette affaire qu'à travers le prisme du féminisme. En résumé : le quotidien dénonce un recul potentiel des droits des femmes. À la radio ou à la télévision, on a même entendu un représentant des forces de l'ordre admettre que le topless à la plage, c'était… « un droit fondamental » ! Ce qui donne à réfléchir, plus sérieusement, c'est la méconnaissance du droit par ceux qui sont censés veiller à son respect quitte à faire usage de la force. Incidemment, cela renvoie aux débats sur la loi Avia, qui visait à réprimer non pas des propos illicites, mais des propos supposés tels…
Pour mémoire : « Ce matin à l'aube, les cyclistes et joggeurs parisiens devaient fournir leur effort sportif en étant masqués, ils y échappent finalement ; pendant quelques heures, il fût interdit de fumer ou de manger un sandwich dans les rues, finalement ce n'est pas le cas mais quid d'avaler un bonbon ? – on se le demande ; tandis que le spectacle des piétons dorénavant masqués passant à quelques centimètres des convives attablés dans les restaurants dehors surprend pour le moins… »
« Ce jeudi 27 août 2020, le conseil municipal de Barcelone s'est réuni pour un débat critique sur la monarchie espagnole et plus particulièrement sur la fuite de l'ancien roi Juan Carlos du royaume, le 3 août dernier. […] En brillant par son absence, l’époux de la riche héritière Susana Gallardo a laissé la ville catalane décider du sort de Juan Carlos qui se voit désormais destitué de ses honneurs. En plus du retrait de la Médaille d'or de la ville et de ses titres honorifiques et reconnaissances personnelles, L'Opinion rapporte que "les conseillers municipaux voulaient faire voter le constat que la monarchie espagnole est la succession du régime franquiste", mais aussi "la condamnation du gouvernement de Pedro Sanchez pour avoir aidé sa fuite" et enfin "l'initiation d'une enquête sur la corruption de la monarchie". Ainsi, l'absence de Manuel Valls a fait pencher la balance en faveur des partis indépendantistes (Gauche républicaine de Catalogne et JxCat) contre les trois autres partis (PP, Parti socialiste catalan et Ciudadinos) ayant apporté leur soutien à l'ancien roi. »
« À sa décharge le gouvernement adapte sa réponse à l'évolution de la situation sanitaire et de l'épidémie, que personne n'est capable d'anticiper à moyen terme. […] Un argument qui ne tient pas quand les autorités donnent le sentiment de changer d'avis en seulement vingt-quatre heures en annonçant une mesure puis son contraire. Comme pour la question du masque dans les cours de récréation. Mardi, Jean-Michel Blanquer avait indiqué dans une interview au Parisien, publiée le lendemain, que "la récréation [pouvait] se passer assez librement, puisque les élèves ne sont plus en espace fermé". Pas question de généraliser l'obligation du port du masque sous le préau, donc. Une position réitérée mercredi lors de sa conférence de presse de rentrée. Finalement, jeudi matin, le ministre de l'Éducation nationale annonce sur France Inter que "le port du masque grand public est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs. C'est ce qu'on a fixé comme règle". Il s'appuie alors sur le nouveau protocole sanitaire, attendu dans la journée de mercredi mais mis en ligne seulement dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans que l'on connaisse ni les éléments ni les interlocuteurs qui l'ont contraint à modifier sa position. »
« "Tous les deux mois, on traite l'intégralité du cinéma, les fauteuils, la moquette. C'est la fréquence la plus courte proposée sur ce genre de contrat de maintenance, on ne peut pas faire plus", explique Patrice Le Marchand. En plus de la désinfection, qui est effectuée la nuit et s'étale sur une semaine, six chiens passent ensuite dans toutes les salles, à la recherche d'éventuelles punaises de lit. "Ce sont des chiens dressés pour ça. Ils passent au milieu de tous les rangs. Quand ils sentent quelque chose, ils s'arrêtent et lèvent la tête, détaille le directeur du cinéma. »
« Le conducteur d'un TGV reliant Toulouse à Lyon mercredi soir a oublié de s'arrêter en gare de Nîmes Pont-du-Gard. […] France Bleu rapporte que cette gare est réputée pour ce genre d'oubli puisqu'elle "ne dispose pas de point de repère de freinage comme c'est le cas habituellement". […] Ce genre d'incident est loin d'être inédit. Cela se produit généralement au moins une fois chaque année comme, en 2018, dans le Bas-Rhin. Mais le TGV ne peut pas toujours rebrousser chemin. »
Régis de Castelnau :
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
Armée jusqu'aux dents, comme l'illustre la photo accompagnant cet article, la Police envahit les cafés et les restaurants. Pour exiger des responsables de ces établissements qu'ils fassent respecter des règles par ailleurs difficilement compréhensibles. Incidemment, on les place dans une situation infernale, ce qui ne manquera pas de susciter des tensions et de nuire à la concorde sociale. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
« Est-il bien raisonnable que l'on instaure un climat de méfiance et que l'on enseigne aux enfants de respecter des consignes de distanciations sociales sans réfléchir aux conséquences psychologiques que cela engendre ? Est-il bien raisonnable d'empêcher une famille de rendre visite à la maternité à un nouveau né bien réel, pour des logiques de prudence concernant une deuxième vague hypothétique ? »
« Est-il bien raisonnable de s'habituer à ne plus apercevoir le visage de nos voisins, élément essentiel à toute relation sociale, et à supporter les inconvénients physiques du port prolongé du masque ? »
« Est-il bien raisonnable, au moment où la mortalité du Covid-19 se stabilise à une dizaine de décès par jour depuis plusieurs mois (mais est-ce vraiment plus que les autres causes d'infections respiratoires ?), d'imposer les mêmes masques qu'on déconseillait de porter au moment où le virus faisait régulièrement plus de mille décès par jour ? La sévérité des mesures semble inversement proportionnelle à la gravité de la maladie. »
« Je ne comprends pas les raisons qui justifient l'imposition par la force de ces mesures, et je ne pense pas être le seul. Il faut que la majorité silencieuse des médecins besogneux, ceux-là même qui n'ont pas la possibilité de le faire, puissent exprimer les doutes légitimes qui les tracassent. […] La France doit savoir que ce n'est pas une majorité de médecins qui a demandé l'instauration du masque obligatoire, mais que c'est une décision imposée par une technostructure et cautionnée par une poignée de médecins qui semblent plus à l'aise avec la politique et les médias qu'avec le soin au patient. »
« Si beaucoup de mes collègues anonymes ne s'expriment pas ainsi, c'est par peur d'être ostracisés, d'être traité de nazis (comme le sous-entend le terme "négationniste du virus"), d'être jugé et condamné par leurs pairs. Nombreux sont ceux qui taisent leurs doutes en se justifiant par une obéissance aveugle aux recommandations. Peut-être même certains ont-ils peur d'y penser, dérive ô combien totalitaire, explicable par la peur des représailles, et la difficulté à s'opposer à un discours médiatique porté par des journalistes et des hommes politiques incompétents dans le domaine. Je m'insurge contre cette absence de débat et cette "terreur idéologique" qui empêche toute critique justifiée. »
« Est-il bien raisonnable de s'habituer à ne plus apercevoir le visage de nos voisins, élément essentiel à toute relation sociale, et à supporter les inconvénients physiques du port prolongé du masque ? »
« Est-il bien raisonnable, au moment où la mortalité du Covid-19 se stabilise à une dizaine de décès par jour depuis plusieurs mois (mais est-ce vraiment plus que les autres causes d'infections respiratoires ?), d'imposer les mêmes masques qu'on déconseillait de porter au moment où le virus faisait régulièrement plus de mille décès par jour ? La sévérité des mesures semble inversement proportionnelle à la gravité de la maladie. »
« Je ne comprends pas les raisons qui justifient l'imposition par la force de ces mesures, et je ne pense pas être le seul. Il faut que la majorité silencieuse des médecins besogneux, ceux-là même qui n'ont pas la possibilité de le faire, puissent exprimer les doutes légitimes qui les tracassent. […] La France doit savoir que ce n'est pas une majorité de médecins qui a demandé l'instauration du masque obligatoire, mais que c'est une décision imposée par une technostructure et cautionnée par une poignée de médecins qui semblent plus à l'aise avec la politique et les médias qu'avec le soin au patient. »
« Si beaucoup de mes collègues anonymes ne s'expriment pas ainsi, c'est par peur d'être ostracisés, d'être traité de nazis (comme le sous-entend le terme "négationniste du virus"), d'être jugé et condamné par leurs pairs. Nombreux sont ceux qui taisent leurs doutes en se justifiant par une obéissance aveugle aux recommandations. Peut-être même certains ont-ils peur d'y penser, dérive ô combien totalitaire, explicable par la peur des représailles, et la difficulté à s'opposer à un discours médiatique porté par des journalistes et des hommes politiques incompétents dans le domaine. Je m'insurge contre cette absence de débat et cette "terreur idéologique" qui empêche toute critique justifiée. »
« Je suis l'ennemi, parce que je pense, parce que j'aime lire, parce que je suis pour la liberté d'expression et la liberté de choix. Je suis le genre de mec qui aime aller dans un bon resto et qui se demande s'il va prendre une côte de bœuf ou un pave de rumsteck géant avec ses frites-mayonnaise. Je veux faire du cholestérol, je veux bouffer du bacon, du beurre, des montagnes de fromage. Je veux fumer un bon cigare de la taille de la tour Eiffel dans un coin non fumeur. Je veux courir nu dans les rues le corps couvert de ketchup en lisant Playboy. Pourquoi ? Parce que j'en aurai envie tout d'un coup, ouais mec ! »
Pour lutter, paraît-il, contre la propagation du coronavirus, non seulement on interdit à certains visiteurs de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle de pénétrer dans les bâtiments… mais en plus, on les empêche de prendre le train pour rentrer chez eux : « montez dans un taxi, sinon j'appelle la Police », clame, en substance, un agent de sécurité. Merci à Paris-Dépêches pour la publication de notre article !
À la recherche d'un arrêté – en application duquel l'accès aux trains à Roissy est manifestement interdit aux visiteurs qui ne descendent pas d'un avion – on découvre combien est archaïque le site Internet de la préfecture du Val-d'Oise : il est apparemment impossible d'y faire une requête pour extraire un arrêté d'une base de données ; les actes administratifs n'y sont présentés que dans des PDF, visiblement scannées à partir de documents papier, et regroupés en petit nombre au fur et à mesure de leur adoption. Voilà où l'on en est, dans la start-up nation.
« Les autorités ont décidé d'autoriser l'augmentation de la vitesse sur les autoroutes, qui va passer de 100 à 120 km/h. Mais cela se fera sous conditions. Seuls certains tronçons (déjà annoncés), qui présentent un faible taux d'accident et qui sont "conçus pour être sûrs même avec une vitesse de 120 km/h", seront concernés. […] Jamais la vitesse maximale autorisée […] n'avait été augmentée depuis que les autoroutes existent au Japon, soit soixante ans. Sur les routes "classiques", cette vitesse est limitée à 60 km/h. […] L'agence nationale de police a pris cette décision alors que des tests menés depuis 2017 ont révélé que le nombre d'accidents n'avait pas beaucoup augmenté malgré une vitesse maximale autorisée plus élevée. »
À Cassis, un atelier massacre des 2CV : on leur retire leur un bicylindre à plat, au bruit si caractéristique, pour le remplacer par un moteur électrique. Ce faisant, nous explique-t-on, il s'agirait de « donner une seconde vie aux modèles anciens qui sont condamnés à ne plus rouler en ville ». Vraiment ? Les voitures de collection, immatriculées comme telles, sont épargnées par les restrictions de circulation de toute façon.
« Dès 2026, les bébés naissent neutres. Comme le déclarera Louise II de Bourbon, reine de France, lors de sa seconde grossesse : "Si tu es intéressé par les parties génitales de mon enfant, il faut peut-être te demander si tu es pédophile" (note historique : la France réembrasse la monarchie en 2029, suite au second mandat du banquier Emmanuel Macron). »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »
« Linus Torvalds, le créateur de Linux, vient d'approuver une liste de termes plus inclusifs [sic] dans le langage informatique. […] Depuis quelques semaines, la terminologie "maître / esclave", qui est couramment utilisée par les développeurs et codeurs, est remise en cause pour ses références à un système raciste d'oppression violente des personnes noires. Le patron de Git Hub, Nat Friedman, a par exemple annoncé le mois dernier que son entreprise était en train de travailler à une réévaluation des termes "maître" et "esclave". »
« Pour Linux, de nombreuses alternatives à ce vocabulaire lié à l'esclavagisme ont été proposées. […] Les termes "blacklist / whitelist" (que l'on traduit parfois en "liste noire / liste blanche" en français) ont également été revus afin de conseiller l'utilisation d'autres terminologies comme "liste de refus / liste d'acceptation" ou "liste de blocage / liste d'acceptation". Cette demande de changement a été initiée par Dan Williams le 4 juillet, et acceptée par Linus Torvalds le 10 juillet. Dans une publication, on peut lire que Linux n'interdit pas l'usage de ces mots mais demande "d'éviter de nouveaux ajouts" des terminologies "maître / esclave". »
« Dan Williams a d'ailleurs répondu aux critiques qui se demandaient si le terme de liste noire était raciste : "Alors que le terme d'esclave est directement relié à la souffrance humaine, l'étymologie de ‘liste noire' n'a pas de connexion raciale dans l'histoire. Cependant, pour comprendre le problème, il suffit de penser à la possibilité de remplacer 'liste noire' / 'liste blanche' par 'liste rouge' / 'liste verte'. Vous comprenez que ce remplacement ne vous semble cohérent uniquement parce que vous avez été sociabilisés pour comprendre que 'rouge' / 'vert' signifie 'stop' / 'avancer'. La socialisation des termes blanc et noir, qui ont une connotation d'‘admissible' / 'inadmissible', n'est pas inclusive." »
« Pour Linux, de nombreuses alternatives à ce vocabulaire lié à l'esclavagisme ont été proposées. […] Les termes "blacklist / whitelist" (que l'on traduit parfois en "liste noire / liste blanche" en français) ont également été revus afin de conseiller l'utilisation d'autres terminologies comme "liste de refus / liste d'acceptation" ou "liste de blocage / liste d'acceptation". Cette demande de changement a été initiée par Dan Williams le 4 juillet, et acceptée par Linus Torvalds le 10 juillet. Dans une publication, on peut lire que Linux n'interdit pas l'usage de ces mots mais demande "d'éviter de nouveaux ajouts" des terminologies "maître / esclave". »
« Dan Williams a d'ailleurs répondu aux critiques qui se demandaient si le terme de liste noire était raciste : "Alors que le terme d'esclave est directement relié à la souffrance humaine, l'étymologie de ‘liste noire' n'a pas de connexion raciale dans l'histoire. Cependant, pour comprendre le problème, il suffit de penser à la possibilité de remplacer 'liste noire' / 'liste blanche' par 'liste rouge' / 'liste verte'. Vous comprenez que ce remplacement ne vous semble cohérent uniquement parce que vous avez été sociabilisés pour comprendre que 'rouge' / 'vert' signifie 'stop' / 'avancer'. La socialisation des termes blanc et noir, qui ont une connotation d'‘admissible' / 'inadmissible', n'est pas inclusive." »
Une proposition de loi « interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne » a été enregistré à la présidence de l'Assemblée nationale le 2 juin 2020. Elle a a été déposée par Laurence Vanceunebrock, députée de l'Allier, élue sous le couleurs de la République en marche. S'agit-il de réprimer des pratiques dignes d'Orange mécanique ? En partie seulement, car son texte vise beaucoup plus large.
« Ces "thérapies" […] peuvent prendre la forme d'entretiens, de stages, d'exorcisme ou encore de traitements par électrochocs et injection d'hormones », explique-t-elle dans l'exposé des motifs ; « elles peuvent être menées discrètement par des thérapeutes autoproclamés "experts" de cette question, ou bien par certains représentants ou fidèles de cultes ou de croyances, qui se proposent de "guérir" les homosexuels et les transgenres sous couvert d'une lecture dévoyée de leur religion ou de leurs croyances », précise-t-elle.
Incidemment, Mme Vanceunebrock semble s'ériger en théologienne. Sans doute la "bonne lecture" des évangiles et autres textes religieux lui aura-t-elle été inspirée par les personnalités auditionnées à l'Assemblée nationale. Parmi celles-ci : Marina Zuccon, présidente du Carrefour des chrétiens inclusifs, ou Marie-Hélène Nouvion et Anthony Favier, coprésidents de David et Jonathan.
Après les avoir entendues, Laurence Vanceunebrock avait mis en cause, en décembre dernier, les retraites spirituelles : « À l'occasion de ces événements, des temps de prière et d'adoration succèdent à des moments d'échanges particuliers avec un "père spirituel", dont les propos mêlent souvent des éléments de psychologie et de spiritualité, et invitent les participants à se dévoiler, avouer et expliciter leurs péchés, parfois jusqu'aux confins de l'intime. Ces groupes peuvent également proposer un accompagnement récurrent avec pour objectif de mener une vie chaste, qui s'assimile grandement, pour les personnes homosexuelles, à une vie continente, c'est-à-dire sans sexualité. Ainsi, Torrents de vie propose un programme calqué sur les douze étapes des Alcooliques anonymes pour atteindre ce but, que beaucoup de personnes auditionnées jugent irréalisable. »
De fait, selon la députée, « toute allégation visant à induire intentionnellement en erreur, sur le potentiel succès de ces pratiques, doit être prohibée ». C'est pourquoi sa loi « crée une infraction spécifique dans le code pénal pour condamner les pratiques, comportements et propos répétés visant à modifier ou à réprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre vraie ou supposée d'une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». À la clef : deux ou trois ans d'emprisonnement, et 30 000 ou 45 000 euros d'amende.
Pire : « lorsque l'infraction est commise par une personne titulaire de l'autorité parentale sur le mineur, la juridiction de jugement se prononce sur le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ». De quoi retirer la garde d'un enfant à des parents qui refuseraient d'acheter des robes à leur garçon, ou bien qui s'obstineraient à appeler leur fille par son prénom de baptême, malgré son choix de revendiquer sa masculinité ?
Cependant, évidemment, les « pratiques, comportements ou propos » pris pour cible « ne comprennent pas » ceux « visant au libre développement ou à l'affirmation de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre d'une personne » ; ni ceux « visant le changement de sexe ou tout service qui s'y rapporte ».
Enfin, selon Laurence Vanceunebrock, « c'est à l'école et tout au long de leur parcours scolaire que nos enfants doivent être mis en confiance, notamment dans le cadre des enseignements portant sur la sexualité, pour s'interroger sans crainte sur leur orientation sexuelle ou sur leur identité de genre ». D'où cette disposition inscrite également dans sa loi : « Une information consacrée au respect de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre et de leurs expressions est dispensée à tous les stades de la scolarité. Les établissements scolaires, y compris les établissements français d'enseignement scolaire à l'étranger, peuvent s'associer à cette fin avec des associations de lutte contre les discriminations à caractère homophobe ou transphobe. »
Reste à savoir quel accueil sera réservé à ce texte par l'Assemblée ou le Gouvernement, maître de l'essentiel du calendrier parlementaire. Affaire à suivre.
« Ces "thérapies" […] peuvent prendre la forme d'entretiens, de stages, d'exorcisme ou encore de traitements par électrochocs et injection d'hormones », explique-t-elle dans l'exposé des motifs ; « elles peuvent être menées discrètement par des thérapeutes autoproclamés "experts" de cette question, ou bien par certains représentants ou fidèles de cultes ou de croyances, qui se proposent de "guérir" les homosexuels et les transgenres sous couvert d'une lecture dévoyée de leur religion ou de leurs croyances », précise-t-elle.
Incidemment, Mme Vanceunebrock semble s'ériger en théologienne. Sans doute la "bonne lecture" des évangiles et autres textes religieux lui aura-t-elle été inspirée par les personnalités auditionnées à l'Assemblée nationale. Parmi celles-ci : Marina Zuccon, présidente du Carrefour des chrétiens inclusifs, ou Marie-Hélène Nouvion et Anthony Favier, coprésidents de David et Jonathan.
Après les avoir entendues, Laurence Vanceunebrock avait mis en cause, en décembre dernier, les retraites spirituelles : « À l'occasion de ces événements, des temps de prière et d'adoration succèdent à des moments d'échanges particuliers avec un "père spirituel", dont les propos mêlent souvent des éléments de psychologie et de spiritualité, et invitent les participants à se dévoiler, avouer et expliciter leurs péchés, parfois jusqu'aux confins de l'intime. Ces groupes peuvent également proposer un accompagnement récurrent avec pour objectif de mener une vie chaste, qui s'assimile grandement, pour les personnes homosexuelles, à une vie continente, c'est-à-dire sans sexualité. Ainsi, Torrents de vie propose un programme calqué sur les douze étapes des Alcooliques anonymes pour atteindre ce but, que beaucoup de personnes auditionnées jugent irréalisable. »
De fait, selon la députée, « toute allégation visant à induire intentionnellement en erreur, sur le potentiel succès de ces pratiques, doit être prohibée ». C'est pourquoi sa loi « crée une infraction spécifique dans le code pénal pour condamner les pratiques, comportements et propos répétés visant à modifier ou à réprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre vraie ou supposée d'une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». À la clef : deux ou trois ans d'emprisonnement, et 30 000 ou 45 000 euros d'amende.
Pire : « lorsque l'infraction est commise par une personne titulaire de l'autorité parentale sur le mineur, la juridiction de jugement se prononce sur le retrait total ou partiel de l'autorité parentale ». De quoi retirer la garde d'un enfant à des parents qui refuseraient d'acheter des robes à leur garçon, ou bien qui s'obstineraient à appeler leur fille par son prénom de baptême, malgré son choix de revendiquer sa masculinité ?
Cependant, évidemment, les « pratiques, comportements ou propos » pris pour cible « ne comprennent pas » ceux « visant au libre développement ou à l'affirmation de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre d'une personne » ; ni ceux « visant le changement de sexe ou tout service qui s'y rapporte ».
Enfin, selon Laurence Vanceunebrock, « c'est à l'école et tout au long de leur parcours scolaire que nos enfants doivent être mis en confiance, notamment dans le cadre des enseignements portant sur la sexualité, pour s'interroger sans crainte sur leur orientation sexuelle ou sur leur identité de genre ». D'où cette disposition inscrite également dans sa loi : « Une information consacrée au respect de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre et de leurs expressions est dispensée à tous les stades de la scolarité. Les établissements scolaires, y compris les établissements français d'enseignement scolaire à l'étranger, peuvent s'associer à cette fin avec des associations de lutte contre les discriminations à caractère homophobe ou transphobe. »
Reste à savoir quel accueil sera réservé à ce texte par l'Assemblée ou le Gouvernement, maître de l'essentiel du calendrier parlementaire. Affaire à suivre.