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« Tout l'intérêt des carburants alternatifs qu'on appelle GPL (gaz de pétrole liquéfié) et GNV (gaz naturel véhicule) est d'offrir non seulement une combustion plus propre (moins de gaz polluants) mais aussi moins de CO2. Le bilan est encore plus favorable lorsque le gaz est issu de sources non plus fossiles mais renouvelables, comme dans le cas du biométhane que génèrent les boues des stations d'épuration de l'eau ou bien les déchets ménagers. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Pino c'est un robot en bois, en acier moulé et en tôle d'acier à l'intérieur au look volontairement intemporel (ou néo rétro, à vous de juger). Il permet d'effectuer les tâches classiques d'un robot classique (batteur, mélangeur, râpe, mixeur…). Et ce, à l'aide de différentes vitesses et de plusieurs ustensiles. À la différence des robots ménagers auxquels vous êtes déjà habitués, celui-ci convertit l'énergie manuelle en énergie mécanique. En gros, vous ajoutez un peu d'huile de coude à la recette, et c'est tout. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
La malédiction des objets connectés a encore frappé ! Plus aucune mise à jour n'est développée pour la première génération du pont Philips Hue, lancée en 2015, si bien que ses fonctionnalités se réduisent peu à peu.
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
Décision n° 2020-801 DC du 18 juin 2020 : « Tout en réaffirmant que la Constitution permet au législateur de réprimer les abus de la liberté d'expression et de communication, le Conseil constitutionnel censure des dispositions portant à cette liberté des atteintes qui ne sont pas adaptées, nécessaires et proportionnées. »
« Des mesures radicales sont […] nécessaires », selon Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'université de Lausanne : « freiner la consommation et reconvertir l'appareil productif, qui doit sortir des petits objets pour aller vers les infrastructures ». « Dans le futur », prévient-il, « les sociétés devront comporter une gamme de techniques » ; « avec du high-tech pour les usages scientifiques et médicaux, mais absent des techniques courantes » – « ce qui aboutira sans doute à une diminution de la production ». Pour cela, poursuit-il, « il faut une réorientation publique de l'appareil productif, à travers des quotas portant sur la consommation finale, en considérant non seulement la teneur carbone, mais plus largement l'empreinte écologique de chaque consommation ». D'après lui, « cela permettrait d'adresser un signal fort aux producteurs, incités à mettre sur le marché des produits durables, modulables, recyclables et moins lourds en énergie ».
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Après trente ans de tendances déflationnistes, la résurgence de l'inflation a de sérieuses chances de se produire », prévient Pierre Robert, professeur agrégé de sciences économiques et sociales.
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Notre objectif, c'est changer le monde, en commençant par l'électroménager », proclame Kareen Maya Levy, cofondatrice de kippit. Vaste programme.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
« La dynamique de diffusion de l'informatique dans la société a imposé un mécanisme de renouvellement […] tous les trois ou cinq ans des matériels et logiciels », regrette Bruno Devauchelle. Selon lui, « on appelle ça aussi l'obsolescence programmée ». Sans doute serait-il plus rigoureux d'invoquer ici la loi de Moore et son corollaire, la loi de Wirth. On ne rendra pas le matériel informatique plus durable en se méprenant sur les causes de son obsolescence !
« Lilian Thuram […] pense qu'il "est extrêmement important de déconstruire cette notion de racisme anti-blanc parce qu'il vient pour délégitimer le discours sur le racisme". Patrick Simon, sociodémographe à l'Ined, affirme que "ce n'est pas parce qu'on se fait insulter dans la rue que ça relève du racisme dans le sens d'un désavantage qui va se retrouver dans plein de domaines de la vie sociale. Ces personnes insultées ne disent jamais qu'elles ont eu du mal à trouver un emploi parce qu'elles ont la peau blanche". »
Les nouveaux PC portables Thinkpad P15 et P17, proposés par Lenovo, bénéficient d'une conception plus modulaire que leurs prédécesseurs. Concrètement, leur GPU ne sera pas soudé à la carte-mère. Reste à savoir si, dans la pratique, cela les rendra vraiment évolutifs.
Du son surround 7.1 sur n'importe quel casque stéréo ?
C'est la promesse de Razer qui vient de lancer l'application THX Spatial Audio, disponible sur Windows 10 pour 25 euros. De quoi apporter « une précision positionnelle inégalée pour donner vie à vos jeux ». Tout en garantissant « une expérience auditive tellement naturelle qu'elle permet de réduire la fatigue et les problèmes auditifs ». Sans blague ?
De même que Sébastien Gavois, qui rapporte l'information sur Inpact Hardware le 19 juin 2020, on demande à voir.
C'est la promesse de Razer qui vient de lancer l'application THX Spatial Audio, disponible sur Windows 10 pour 25 euros. De quoi apporter « une précision positionnelle inégalée pour donner vie à vos jeux ». Tout en garantissant « une expérience auditive tellement naturelle qu'elle permet de réduire la fatigue et les problèmes auditifs ». Sans blague ?
De même que Sébastien Gavois, qui rapporte l'information sur Inpact Hardware le 19 juin 2020, on demande à voir.
« Le ton du ministère des Armées tranche avec celui qu'il avait adopté ces derniers jours à l'égard de la marine turque. Ainsi, le 5 juin, il avait évoqué une "manœuvre à la mer inédite" pour le Courbet", à l'occasion d'un ravitaillement assuré par le pétrolier-ravitailleur turc Yabray Kudret Güngör (classe Akar). Puis, plus tard, il a salué la "coopération interalliés" lors d'un exercice de type PASSEX réalisé en Méditerranée centrale par le Courbet, la frégate turque TCG Salih Reis et deux frégates italiennes. Mais c'était avant les incident qu'il vient de dénoncer. »
« Le marché est saturé de smartphones entre 5,5 et 6,5 pouces malgré des appels très clairs du public cherchant des engins de plus petite diagonale. Qui dans les grands constructeurs est à l'écoute de ces demandes ? Personne. Tout le monde se bat pour le même bout de gros gâteau, la plus grosse part, et délaisse les éventuels autres marchés qui, pourtant, se portent bien. »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Concernant Volkswagen, on peut considérer que sa conversion au VE après le Dieselgate a correspondu à l'intégration dans sa stratégie mondiale du fait qu'il fallait impérativement rester à la fois un acteur majeur en Chine et l'acteur dominant dans l'UE. Puisque le VE était un objectif prioritaire de Made in China 2025 et que les pressions pour réduire les émissions dans l'UE étaient très fortes, défendre à Berlin et à Bruxelles le VE est devenu dans la perspective de VW une manière de soumettre les marchés européens aux règles que Pékin fixait. La réussite de cette entreprise politique qui a conduit aux objectifs d'émission pour 2030 actés par l'UE en octobre 2018 rend l'investissement dans le VE amortissable sur les deux marchés les plus importants pour VW. Pour Renault, parti trop tard en Chine pour y réussir avec ses gammes thermiques, l'enjeu est un peu différent mais la décision prise cette année consiste à se désengager de la production de véhicules thermiques sous marque Renault pour ne plus faire en Chine que des VU sous les marques de ses partenaires et des VE, comme la K-ZE, dotées de technologies Renault va dans le même sens. »
« EV Battery Rebuilds propose aux possesseurs des Nissan Leaf d'anciennes générations de remplacer le pack d'origine par un nouvel assemblage maison supportant mieux la chaleur. […] De quoi passer approximativement de 175 à plus de 425 kilomètres d'autonomie. » Le prix d'une nouvelle batterie ? Entre 7 800 et 14 000 euros. Est-ce que que cela change quoi que ce soit à l'usage ? « L'entreprise espagnole souligne que l'implantation de la passerelle Can Bus est nécessaire pour obtenir sur l'afficheur du tableau de bord les nouvelles valeurs d'autonomie, permettre les recharges rapides selon la meilleure courbe de puissance, éliminer tous les problèmes de communications BMS. Un écran LCD est fourni avec son kit de montage pour l'installer au tableau de bord. »
« Vendredi 12 juin 2020, depuis la baie d'Audierne (Finistère), le sous-marin nucléaire Le Téméraire […] a réussi son tir du missile balistique stratégique M51. […] L'exercice est loin d'être une formalité. […] En effet, le tir d'un missile balistique depuis un sous-marin est d'une incroyable complexité technologique. Il faut maîtriser les contraintes liées aux trois environnements très différents : le milieu sous-marin, l'atmosphère et le vide spatial. […] "L'enjeu, c'est d'arriver à mettre à bord du sous-marin seize petits lanceurs Ariane avec l'équivalent du pas de tir de Kourou sachant qu'il y a juste à côté un équipage et une propulsion nucléaire", explique le responsable des programmes Défense d'Ariane Group par ailleurs maître d'œuvre industriel d'Ariane 6. Des lanceurs pas si petits en fait. Le missile M51 fait tout de même plus de cinquante tonnes. Il a une portée intercontinentale après avoir assuré un vol pouvant dépasser mille kilomètres d'altitude. De quoi toucher n'importe quelle cible, au moins dans 90 % des terres émergées, selon le ministère des Armées. »
« C'est en fait le cœur de la loi contre la haine en ligne qui a été neutralisé par l'institution en charge de vérifier la conformité de la loi à la Constitution française. Contenu dans l'article 1er du texte, il impose aux grandes plates-formes du Net de retirer en l'espace de vingt-quatre heures, après leur signalement, les contenus manifestement illicites, du fait de leur caractère haineux ou sexuel (propos ou médias racistes, sexistes ou homophobes, harcèlement sexuel, négationnisme, provocation à la haine, etc.). Si elles échouent à retirer ces contenus, leur responsabilité pénale est alors engagée. »
« Mais pour le Conseil constitutionnel, ce délai est beaucoup trop court, surtout lorsque s'il est associé à une menace de sanction. Dans ces conditions, cet échafaudage juridique "ne peut qu'inciter les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu'ils soient ou non manifestement illicites", écrit l'institution. En clair, les sites vont modérer en masse pour avoir la paix. »
« En outre, concernant le retrait de certains contenus particulièrement graves (apologie du terrorisme ou appel à des actes terroristes, contenus pédopornographiques), qui devrait être effectué en moins d'une heure, le Conseil constitutionnel se montre aussi critique. […] L'institution fait observer que le caractère illicite de ces contenus "est soumis à la seule appréciation de l'administration" et qu'un éventuel recours contre une demande de retrait "n'est pas suspensif". Or, le délai d'une heure fixé par la loi ne permet pas à l'hébergeur ou à l'éditeur "d'obtenir une décision du juge avant d'être contraint de le retirer", ce qui le met face à un arbitraire administratif. Il s'agit donc d'une atteinte aux libertés individuelles "qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée". »
« Mais pour le Conseil constitutionnel, ce délai est beaucoup trop court, surtout lorsque s'il est associé à une menace de sanction. Dans ces conditions, cet échafaudage juridique "ne peut qu'inciter les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu'ils soient ou non manifestement illicites", écrit l'institution. En clair, les sites vont modérer en masse pour avoir la paix. »
« En outre, concernant le retrait de certains contenus particulièrement graves (apologie du terrorisme ou appel à des actes terroristes, contenus pédopornographiques), qui devrait être effectué en moins d'une heure, le Conseil constitutionnel se montre aussi critique. […] L'institution fait observer que le caractère illicite de ces contenus "est soumis à la seule appréciation de l'administration" et qu'un éventuel recours contre une demande de retrait "n'est pas suspensif". Or, le délai d'une heure fixé par la loi ne permet pas à l'hébergeur ou à l'éditeur "d'obtenir une décision du juge avant d'être contraint de le retirer", ce qui le met face à un arbitraire administratif. Il s'agit donc d'une atteinte aux libertés individuelles "qui n'est pas nécessaire, adaptée et proportionnée". »
« Benjamin Griveaux, qui vient de retrouver son siège de député à l'Assemblée nationale, va se voir confier une mission sur la "base industrielle et technologique de défense", la BITD, dont seuls les spécialistes des affaires de défense savent que cela se prononce B-I-T-D et non Bitde… Bien conscient du ridicule de la situation, compte tenu du passé récent de l'ancien candidat à la mairie de Paris, la commission de la Défense, dont il est membre, va modifier cette appellation qui deviendra pour l'occasion Base industrielle de souveraineté de la défense. »
« Le 18 septembre 2019, dans un épisode des Marseillais contre le reste du monde sur W9, une candidate de l'émission, Maëva Ghennam avait vivement critiqué la coupe de cheveux afro curly d'une autre participante, Anissa. […] Pour rappel, lors du départ d'Anissa du programme, Maëva Ghennam a fait part de sa joie de voir partir sa concurrente : "En tout cas, c'est toi qui t'en vas, tête de choux-fleur !" »
« Anissa avait […] commenté la séquence de W9 : "Je pense que toutes les filles avec une coupe afro se sentiront concernées (quand je dis les filles, je parle aussi des femmes blanches car il n'y a pas que les métisses ou les noirs qui ont les cheveux bouclés ou frisés...)". […] Et de conclure : "Je ne pense pas du tout que Maëva soit raciste. Elle est seulement stupide !" »
« Saisi par des téléspectateurs, le CSA […] a constaté […] que les participants des Marseillais contre le reste du monde et la présentatrice Catalia Rasami "étaient restés sans réaction face aux multiples agressions verbales visant l'apparence physique d'une candidate". "Par ailleurs, l'émission faisant l'objet d'un enregistrement préalable, la diffusion de cette séquence résultait d'un choix délibéré de l'éditeur", a précisé le Conseil. Ainsi, il a relevé "un manquement de la chaîne à ses obligations conventionnelles" et a demandé à ses responsables de veiller "à la maîtrise de l'antenne" et de ne "pas mettre en avant de manière excessive l'esprit d'exclusion, ni encourager des propos diffamatoires ou injurieux à l'encontre de participants". »
« Anissa avait […] commenté la séquence de W9 : "Je pense que toutes les filles avec une coupe afro se sentiront concernées (quand je dis les filles, je parle aussi des femmes blanches car il n'y a pas que les métisses ou les noirs qui ont les cheveux bouclés ou frisés...)". […] Et de conclure : "Je ne pense pas du tout que Maëva soit raciste. Elle est seulement stupide !" »
« Saisi par des téléspectateurs, le CSA […] a constaté […] que les participants des Marseillais contre le reste du monde et la présentatrice Catalia Rasami "étaient restés sans réaction face aux multiples agressions verbales visant l'apparence physique d'une candidate". "Par ailleurs, l'émission faisant l'objet d'un enregistrement préalable, la diffusion de cette séquence résultait d'un choix délibéré de l'éditeur", a précisé le Conseil. Ainsi, il a relevé "un manquement de la chaîne à ses obligations conventionnelles" et a demandé à ses responsables de veiller "à la maîtrise de l'antenne" et de ne "pas mettre en avant de manière excessive l'esprit d'exclusion, ni encourager des propos diffamatoires ou injurieux à l'encontre de participants". »
« Zero Waste France tient à témoigner tout son soutien au mouvement #BlackLivesMatter ainsi qu’aux victimes du racisme et des violences policières. […] Il est indispensable de tenir compte, dans les luttes écologiques dont celle pour la réduction des déchets et du gaspillage, des rapports de domination, dont le racisme systémique fait partie. On ne peut pas lutter contre le changement climatique sans remettre en cause les inégalités et injustices raciales. Pourquoi ? Parce que les impacts du changement climatique et de la pollution ne sont pas ressentis de manière uniforme : ils renforcent les inégalités structurelles existantes. Autrement dit, les populations racisées se retrouvent souvent en première ligne des risques liés la crise climatique. Ainsi, 79 % des incinérateurs aux États-Unis sont situés dans les quartiers où vivent les personnes précarisées et-ou racisées, qui sont donc les plus exposées aux pollutions et aux risques sanitaires liés à ce mode de traitement des déchets. »
On s'imagine parfois que les ingénieurs ont une maîtrise parfaite de tout ce que les entreprises industrielles produisent sous leur égide. Au point que les défauts affectant leurs produits seraient introduits à dessein ! Régulièrement, pourtant, les constructeurs automobiles sont contraints d'effectuer des rappels. En voici un nouvel exemple.
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
« Bad buzz pour Ford aux États-Unis. Le constructeur automobile est contraint de rappeler près de 2,2 millions de véhicules. […] Ford a reconnu qu'en raison d'un problème, une pièce du système de verrouillage des portes pourrait se fissurer, notamment en cas de forte chaleur. Les portes seraient ainsi difficiles à fermer correctement et pourraient s'ouvrir seules quand le véhicule roule. […] La marque pointe toutefois du doigt des concessionnaires, qui auraient assuré avoir réglé ce problème mais n'auraient pas fait correctement le travail. »
Capucine Mercier, PDG de Plim, déplore les « délais d'homologation de plus en plus longs » imposés par la DGA. « En Nouvelle-Aquitaine, nous avons eu la chance de recevoir les premières évaluation très tôt », raconte-t-elle ; « mais ensuite, mi-avril, nous avons voulu faire certifier nos masques d'un nombre de lavages plus élevé », poursuit-elle : « il fallait cinquante jours pour vingt lavages, encore plus pour cinquante » ; « nous nous sommes donc arrêtés à nos masques certifiés pour vingt lavages », regrette-t-elle.
« Ce qui l'"inquiète, c'est l'enchaînement des phases et la rapidité de décision du Bundestag allemand. Cela me fait plus peur que le COVID", a-t-il expliqué aux sénateurs. C'est effectivement un vrai risque connu mais accepté par le ministère des Armées français. »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« Les parlementaires allemands, qui depuis le début craignent que les industriels français soient trop dominateurs dans le projet, ont posé des conditions. Ils veulent en particulier qu'un autre projet militaire franco-allemand d'envergure, le programme de char MGCS (Main Ground Combat System), dont les Allemands sont chefs de file, progresse au même rythme que celui de l'avion du futur. Les deux projets doivent avancer "en parallèle", indique une résolution également votée mercredi sur le sujet. »
« Le patron de Dassault est également inquiet sur les prochaines élections, qui doivent se tenir en Allemagne et en France. Les prochaines élections fédérales allemandes doivent se tenir en septembre 2021. Selon Éric Trappier, "un nouveau programme de coalition peut prendre beaucoup de temps. Si on est optimiste, cela ne prendra que trois mois, mais si cela dure plus longtemps, on arrive aux élections françaises, ce qui renvoie à post-2022 la phase 1". »
« La thèse selon laquelle Carlos Ghosn aurait entraîné l'Alliance dans une suicidaire course aux volumes mérite une mise en perspective. »
« D'abord, pour Renault en tout cas, rappelons nous que les premières années Ghosn à la tête de Renault avaient plutôt été placées sous le signe de l'obsession de la marge opérationnelle (les fameux 6 % de 2006) et que ceux qui lui reprochent aujourd'hui d'avoir été trop ambitieux pour Renault et ses parts de marché mondiales lui ont longtemps reproché de ne pas l'être suffisamment ou de l'être pour Nissan et pas pour Renault. C'était, rappelons-nous, la thèse du livre "Renault en danger" que publia la CFDT en 2012. Il était alors en phase avec le sentiment qui dominait chez les Renault. »
« Ensuite, et surtout, souvenons nous que le plan "Drive the Future" a été conçu en d'autres temps : on était au second semestre 2017 et les années qui venaient de s'écouler avaient été pour le marché mondial, pour le marché européen et pour Renault, des années plutôt fastes. […] Ce n'est que dans le courant de l'année 2018 que, progressivement, chez Nissan d'abord et chez Renault ensuite, le plan est apparu problématique. Si tel fut le cas, c'est d'abord parce qu'il pariait sur une croissance européenne et mondiale des marchés qui montra d'importants signes de faiblesses, en Chine en particulier. »
« En deux ans, les marchés avaient changé et les produits Renault et Nissan peinaient à trouver leur place face à la concurrence : le plan qui était cohérent avec les évènements tels qu'ils se déroulaient dans la période passée était, chacun le percevait, à contretemps et, au lieu de procéder rapidement à son réexamen, il fût réaffirmé contre vents et marées avant "l'affaire Ghosn" et, plus encore, après. »
« En cela, plus que le plan lu-même, c'est la gouvernance de Renault (et de Nissan d'ailleurs) qui semble en cause : là où il aurait fallu procéder à un réexamen rapide et profond de l'environnement et des forces et faiblesses de l'entreprise, de ses marques et gammes et-ou de son outil industriel pour redéfinir un plan 2019-2022, ni Carlos Ghosn ni les directions dont il s'était entouré ne voulurent voir l'évidence. Trop occupés à obéir et à ne pas faire de vagues tant qu'ils étaient sous sa tutelle puis à gérer la crise qu'ouvrit son arrestation ensuite, les directions préférèrent trop longtemps pratiquer une politique de l'autruche et se bercer d'illusions sous l'air de "tout va très bien". »
« On dit aujourd'hui aux équipes qu'elles vont souffrir et qu'on leur indiquera demain pourquoi et avec quelles perspectives. Si cela n'indique pas que le problème que vit Renault depuis deux longues années n'est pas d'abord un problème de management, il faudra nous expliquer… »
« D'abord, pour Renault en tout cas, rappelons nous que les premières années Ghosn à la tête de Renault avaient plutôt été placées sous le signe de l'obsession de la marge opérationnelle (les fameux 6 % de 2006) et que ceux qui lui reprochent aujourd'hui d'avoir été trop ambitieux pour Renault et ses parts de marché mondiales lui ont longtemps reproché de ne pas l'être suffisamment ou de l'être pour Nissan et pas pour Renault. C'était, rappelons-nous, la thèse du livre "Renault en danger" que publia la CFDT en 2012. Il était alors en phase avec le sentiment qui dominait chez les Renault. »
« Ensuite, et surtout, souvenons nous que le plan "Drive the Future" a été conçu en d'autres temps : on était au second semestre 2017 et les années qui venaient de s'écouler avaient été pour le marché mondial, pour le marché européen et pour Renault, des années plutôt fastes. […] Ce n'est que dans le courant de l'année 2018 que, progressivement, chez Nissan d'abord et chez Renault ensuite, le plan est apparu problématique. Si tel fut le cas, c'est d'abord parce qu'il pariait sur une croissance européenne et mondiale des marchés qui montra d'importants signes de faiblesses, en Chine en particulier. »
« En deux ans, les marchés avaient changé et les produits Renault et Nissan peinaient à trouver leur place face à la concurrence : le plan qui était cohérent avec les évènements tels qu'ils se déroulaient dans la période passée était, chacun le percevait, à contretemps et, au lieu de procéder rapidement à son réexamen, il fût réaffirmé contre vents et marées avant "l'affaire Ghosn" et, plus encore, après. »
« En cela, plus que le plan lu-même, c'est la gouvernance de Renault (et de Nissan d'ailleurs) qui semble en cause : là où il aurait fallu procéder à un réexamen rapide et profond de l'environnement et des forces et faiblesses de l'entreprise, de ses marques et gammes et-ou de son outil industriel pour redéfinir un plan 2019-2022, ni Carlos Ghosn ni les directions dont il s'était entouré ne voulurent voir l'évidence. Trop occupés à obéir et à ne pas faire de vagues tant qu'ils étaient sous sa tutelle puis à gérer la crise qu'ouvrit son arrestation ensuite, les directions préférèrent trop longtemps pratiquer une politique de l'autruche et se bercer d'illusions sous l'air de "tout va très bien". »
« On dit aujourd'hui aux équipes qu'elles vont souffrir et qu'on leur indiquera demain pourquoi et avec quelles perspectives. Si cela n'indique pas que le problème que vit Renault depuis deux longues années n'est pas d'abord un problème de management, il faudra nous expliquer… »
« Peut-être serait il intéressant un jour de se poser les bonnes questions. N'est-ce pas plutôt le système hétérosexuel qui fait souffrir les gens ? Pourquoi la famille est-elle une institution valide et irréprochable ? Pourquoi un homme est-il censé subir un affront parce qu'on ne lui est pas sexuellement exclusif ? Pourquoi le couple monogame est-il un modèle social représenté comme source de bonheur universel quand toutes les statistiques sur les violences faites aux femmes démontrent le contraire ? Pourquoi faut-il considérer comme sain la volonté d'appropriation de l'autre, au point de lui interdire une vie sexuelle libre et autonome? Pourquoi la jalousie, le contrôle et la surveillance sont perçus comme des preuves d'amour et pas un comportement violent ? Pourquoi le fait d'être pénétré sexuellement devrait être synonyme de dégradation et d'humiliation, ou comparé au fait de mettre à disposition son corps, ou d'être réduit à l'état d'objet, comme s'il n'y avait qu'un seul "actif" dans la relation sexuelle ? Pourquoi faut-il "attendre le bon", ou "l'amour", avant de pouvoir baiser sans quoi on ne se respecterait pas ? »
« Il est navrant de devoir revenir à ces bases, et de constater que l'ensemble de la classe politique, l'ensemble de la société, pratique à longueur de temps le slut-shaming et la putophobie. Le seul moyen de s'en sortir est de se revendiquer comme victime, telle Marie-Madeleine, pardonnée pour ses pêchés par le Christ. La bonne pute acceptable doit être malheureuse et souffrir, faire souffrir et faire honte. Seule la repentance pourra l'absoudre. »
« Comment en arrive-t-on au point qu'un métier qui consiste à éborgner et tabasser des gens soit à ce point défendu par tout un système, tandis que celui qui consiste à donner du plaisir soit à ce point diffamant ? »
À la lumière de ces question force est de constater que la société et ses élites ne sont peut-être pas aussi "progressistes" qu'elles le prétendent !
« Il est navrant de devoir revenir à ces bases, et de constater que l'ensemble de la classe politique, l'ensemble de la société, pratique à longueur de temps le slut-shaming et la putophobie. Le seul moyen de s'en sortir est de se revendiquer comme victime, telle Marie-Madeleine, pardonnée pour ses pêchés par le Christ. La bonne pute acceptable doit être malheureuse et souffrir, faire souffrir et faire honte. Seule la repentance pourra l'absoudre. »
« Comment en arrive-t-on au point qu'un métier qui consiste à éborgner et tabasser des gens soit à ce point défendu par tout un système, tandis que celui qui consiste à donner du plaisir soit à ce point diffamant ? »
À la lumière de ces question force est de constater que la société et ses élites ne sont peut-être pas aussi "progressistes" qu'elles le prétendent !
« Lesage Motors prévoit d'assembler cinquante véhicules par an, avec un haut niveau de personnalisation (couleurs, matériaux intérieur, tout pourra être configuré). […] Lesage Motors proposera deux modèles : la 01E, un modèle électrique empruntant le cœur de la Peugeot E-208. […] L'autre modèle devrait vous plaire : la 01T fait appel au bloc trois cylindres 1.2 PSA de 155 chevaux, avec boîte manuelle à six rapports. L'auto affiche 650 kilos sur la balance et promet un 0 à 100 en 6,5 secondes, ce qui est un temps canon. […] Souhaitons bonne route à Lesage Motors, en espérant retrouver ces autos sur la route. »
« Le présent ouvrage […] nous propose une rigoureuse analyse de ces évènements, rendant notamment justice au courage et à l'abnégation des combattants français, qui ont infligé en l'espace de quarante-cinq jours de très lourdes pertes à l'ennemi, en hommes et en matériel : 170 224 hommes hors de combat, destruction de près du tiers de ses chars et de la moitié de son aviation. Il apparaît clairement que ce bilan a pesé lourd dans la suite du conflit : il a permis à l'Angleterre de récupérer la quasi-totalité de son corps expéditionnaire, de résister avec succès aux attaques aériennes allemandes, tout en empêchant Hitler de mettre la main sur l'Afrique du Nord. Notre auteur en revanche se montre sévère à l'égard des politiques et du haut commandement militaire, en particulier les généraux Gamelin, Georges, Huntziger, et même Weygand. […] Cependant, cet ouvrage passionnant, à recommander à la jeunesse, permet aussi de découvrir des grands soldats injustement oubliés comme le général Jacques Prioux, le vainqueur de Gembloux, les exploits des aviateurs français, et l'héroïsme des plus humbles, civils, religieux et militaires. »
« Pourquoi parler d'une plaque minéralogique ? » À l'origine, les automobiles étaient surtout des utilitaires. « Or, ces véhicules étaient très prisés dans les mines qui prospéraient alors. […] Le secteur des mines a donc mis en place un système interne d'identification des véhicules miniers. De plus, les Mines étaient chargées de vérifier les matériels roulants des mines de charbon depuis le XVIIIe siècle, puis les chemins de fer. L'État leur a alors confié la gestion de l'identification de tous les véhicules du territoire, ainsi que la vérification de la conformité au fur et à mesure des règlements. C'est pour cela que l'on parle (parlait) de réception des Mines, ou passage aux Mines. Sur les cartes grises ou certificats d'immatriculation, il y avait même, jusque à tout récemment, le "type Mines" de précisé. C'est donc de là que vient le terme de "plaque minéralogique", du service des Mines qui les délivraient. Depuis le décret n°83-568 du 27 juin 1983, le service des Mines n'existe plus et a été remplacé par les DRIRE (Directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) puis cette dernière par les DREAL (Directions régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement). Les Ingénieurs du corps des Mines y restent très présents. »
À l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, le Gifam a recensé « quinze gestes à adopter pour la planète ». « Je répare ou fais réparer mes appareils », proclame-t-il entre autres. « Si l'un des mes appareils tombe en panne », précise-t-il, « c'est le premier réflexe à adopter ». « Pour connaître le bon réparateur près de chez soi », poursuit-il, « je consulte la plateforme Starsav.fr qui référence l'ensemble des professionnels agréés ». C'est une recommandation sans doute convenue, mais qui émane cette fois-ci d'un lobby au service d'entreprises régulièrement accusées de pratiquer l'obsolescence programmée.
« La crise sanitaire et le déconfinement laissent augurer d'importantes mutations des comportements d'achat en ligne, avec un net recul de la consommation de produits neuf. Tel est l'enseignement d'une récente étude d'Opinion Way pour la place de marché Rakuten. […] 74 % du panel de Français interrogés se disent prêts à renoncer à l'achat de produits neufs, dont un quart pour la moitié de leurs achats. De plus, 66 % des Français acceptent de renoncer à l'achat d'un produit technologique tendance et dernier cri au profit d'un produit d'occasion plus ancien mais moins cher. […] Enfin, un Français sur trois est prêt à se priver de produits neufs pour les vêtements, ce qui souligne une véritable attirance pour le vintage. La revente de produits culturels (DVD, livres, jeux vidéo) convainc quant à elle 58 % des Français. »
« Alain Leboeuf, président du syndicat d'énergie de la Vendée (Sydev), suggère que le blocage constitué par la carte grise collection n'est peut-être pas définitif, évoquant des "discussions en cours sur le sujet". S'il sait que nombre de passionnés d'anciennes "aiment entendre le bruit des moteurs", beaucoup sont aussi "progressistes" et "ouverts" à la conversion électrique. »
« Si les produits actuels de la marque ont perdu en originalité, ils ne sont pas plus moches ni plus mauvais que leurs concurrents directs ; difficile de comprendre pourquoi Ford, par exemple, vend trois fois plus de Mondeo que Renault de Talisman, ou plus grave encore presque deux fois plus de Focus que de Mégane, ancienne "vache à lait" de Billancourt (chiffres ventes Europe 2019). »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
« Après l'écriture inclusive, le code inclusif. […] Un débat est venu susciter de vives prises de position dans la communauté informatique: bannir, ou non, du développement de logiciels et du code des expressions jugées clivantes, à l'image de "whitelist" (liste blanche), "blacklist" (liste noire), mais surtout de "master" (maître) et "slave" (esclave). »
« "Il est clair que certaines personnes sont blessées par ces termes et que leur utilisation suscite chez elles un sentiment de malaise, non pas pour des raisons techniques, mais en raison de leur contexte historique et social", considérait tout récemment Google, en estimant qu'il s'agissait d'arguments suffisants pour les faire disparaître. "Master-slave est une métaphore oppressive qui ne sera et devrait jamais être totalement détachée de notre histoire", soulignait dans la foulée un développeur de Microsoft, qui appelle à leur remplacement. […] Quelques semaines auparavant, l'agence de cybersécurité du gouvernement britannique décidait de cesser d'utiliser ces mêmes notions, perçues comme "racistes". »
« "Cette discussion inexistante chez les développeurs jusqu'ici a pris une ampleur impressionnante ces dernières semaines. J'ai rarement vu les développeurs aussi divisés", confie Mehdi Zed, développeur chez Ubisoft, auprès de BFM Tech. »
« Alex Rock, développeur web et consultant en informatique, voit déjà plus loin et discerne, très sérieusement, d'autres expressions à écarter. "En informatique, un certain nombre de termes violents pourraient en réalité être modifiés : le 'kill' (tuer) qui sert à arrêter un logiciel lancé, l'expression 'violation', qui peut rappeler le viol, ou encore tout ce qui est relatif aux 'contraintes' de validation, ce qui est assez négatif en soi. Je préfère en l'occurrence le terme de 'règles'". De même pour Richard Hanna, développeur au sein de la coopérative Fairness, qui préfèrerait voir disparaître le terme "deadline", mortifère à ses yeux et facilement remplaçable par "date limite". »
« Ce combat m'apparaît secondaire, voire, dans les cas les plus radicaux, potentiellement délétère. Ce n'est en tout cas pas la meilleure manière de défendre la juste cause de la lutte contre le racisme", défend pour sa part Baptiste Mélès, philosophe des sciences chargé de recherche au CNRS. […] Historiquement, les notions de maître et d'esclave, mais aussi les connotations respectives du blanc et du noir dans la culture occidentale ne datent pas du commerce triangulaire : on les trouve dans l'Antiquité et elles n'étaient pas reliées à des questions de couleur de peau. Le statut d'esclave à Rome était un statut politique et les connotations respectives du noir et du blanc étaient liées à la luminosité. C'est donc se tromper sur l'histoire des mots de les interpréter dans le seul contexte du XVIIIe siècle américain." »
« "Il est clair que certaines personnes sont blessées par ces termes et que leur utilisation suscite chez elles un sentiment de malaise, non pas pour des raisons techniques, mais en raison de leur contexte historique et social", considérait tout récemment Google, en estimant qu'il s'agissait d'arguments suffisants pour les faire disparaître. "Master-slave est une métaphore oppressive qui ne sera et devrait jamais être totalement détachée de notre histoire", soulignait dans la foulée un développeur de Microsoft, qui appelle à leur remplacement. […] Quelques semaines auparavant, l'agence de cybersécurité du gouvernement britannique décidait de cesser d'utiliser ces mêmes notions, perçues comme "racistes". »
« "Cette discussion inexistante chez les développeurs jusqu'ici a pris une ampleur impressionnante ces dernières semaines. J'ai rarement vu les développeurs aussi divisés", confie Mehdi Zed, développeur chez Ubisoft, auprès de BFM Tech. »
« Alex Rock, développeur web et consultant en informatique, voit déjà plus loin et discerne, très sérieusement, d'autres expressions à écarter. "En informatique, un certain nombre de termes violents pourraient en réalité être modifiés : le 'kill' (tuer) qui sert à arrêter un logiciel lancé, l'expression 'violation', qui peut rappeler le viol, ou encore tout ce qui est relatif aux 'contraintes' de validation, ce qui est assez négatif en soi. Je préfère en l'occurrence le terme de 'règles'". De même pour Richard Hanna, développeur au sein de la coopérative Fairness, qui préfèrerait voir disparaître le terme "deadline", mortifère à ses yeux et facilement remplaçable par "date limite". »
« Ce combat m'apparaît secondaire, voire, dans les cas les plus radicaux, potentiellement délétère. Ce n'est en tout cas pas la meilleure manière de défendre la juste cause de la lutte contre le racisme", défend pour sa part Baptiste Mélès, philosophe des sciences chargé de recherche au CNRS. […] Historiquement, les notions de maître et d'esclave, mais aussi les connotations respectives du blanc et du noir dans la culture occidentale ne datent pas du commerce triangulaire : on les trouve dans l'Antiquité et elles n'étaient pas reliées à des questions de couleur de peau. Le statut d'esclave à Rome était un statut politique et les connotations respectives du noir et du blanc étaient liées à la luminosité. C'est donc se tromper sur l'histoire des mots de les interpréter dans le seul contexte du XVIIIe siècle américain." »
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Le sous-traitant a rarement le choix quand un donneur d'ordres lui demande de le suivre. Ensuite il y a trois écoles. La japonaise, où aucun contrat n'est signé mais où les deux savent que la collaboration va durer vingt ans. Celle allemande, dans laquelle le donneur d'ordres fait semblant de remettre en concurrence son équipementier à la fin du contrat qui les lie, mais seulement pour négocier les marges et re-signer ensemble. Et il y a l'école française où il y a moins de loyauté. On estime que les acheteurs sont obligés de tourner tous les trois ans, car au-delà on risque de nouer avec ses sous-traitants des liens non professionnels qui vont biaiser la mise en concurrence. Donc, tous les trois ans, on change d'acheteur pour trouver des économies d'achat. Les donneurs d'ordre français ne jouent pas la filière ni le long terme. C'est dommage. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Cette batterie durerait seize ans ou deux millions de kilomètres. C'est ainsi deux fois plus que les garanties actuelles, se limitant à huit ans en moyenne, et un million de kilomètres maximum chez Lexus. Par contre, le prix de ces batteries serait 10 % plus élevé que les actuelles. […] Il faudra toutefois attendre. Le dirigeant de CATL n'a noué aucun partenariat pour sa nouveauté, mais assure "être prêt à produire si quelqu'un commande". Pour l'instant, CATL fournit – entre autres – Volkswagen, Honda, PSA ou BMW et a annoncé récemment un développement avec Toyota. Tesla n'est donc pas impliqué dans cette annonce. Selon un communiqué de Reuters publié en mai dernier, la marque américaine était en lien pour ses batteries à 1,6 million de kilomètres, moins chères à produire. Dans cette course à l'endurance, GM a aussi présenté ses batteries Ultium, annonçant une durée de vie supérieure à un million de kilomètres. »
« C'est un peu le comble de la voiture électrique : plus elle est grande et plus elle est familiale et spacieuse, et plus sa charge utile est faible. Cela est dû à un variable pour l'heure incontournable : plus l'auto est grande et spacieuse (et donc, plus elle est censée être "voyageuse" et couvrir de longues distances), plus les batteries sont généreuses et lourdes, avec des conséquences directes sur le poids. »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
« Des journalistes noir·es [sic] disent avoir reçu des messages de soutien venant de personnes blanches qui n'avaient plus donné signe de vie depuis des années et qui semblaient les contacter avant tout pour se donner bonne conscience. Certaines ont même envoyé de l'argent à des collègues ou connaissances noires, en forme de "réparation" pour les injustices subies par leur communauté. Plusieurs articles de conseils à la population blanche américaine ont été publiés. Sur Instagram, une coach recommande de ne pas "essayer de créer un faux sentiment d'intimité" et de plutôt "envoyer de l'argent". D'autres conseils sont plus radicaux, comme cet auteur afro-américain qui recommande ce comportement dans le New York Times : "Envoyez des textos à vos proches pour leur dire que vous ne leur rendrez pas visite ou ne leur parlerez pas au téléphone tant qu'ils n'auront pas pris des mesures en soutien des vies noires, que ce soit en manifestant ou en donnant de l'argent." »
« La commissaire tchèque a salué l'attitude de Twitter, en conflit ouvert avec le président américain, grand utilisateur du réseau social. Twitter a mis des avertissements "vérifiez les faits" sur plusieurs messages de Donald Trump et masqué un autre sur les affrontements de Minneapolis pour signaler une "apologie de la violence". Une attitude distincte de celle de Facebook qui a décidé de ne pas signaler ou censurer de quelque manière que ce soit les messages du président américain. "Je soutiens la réaction de Twitter aux tweets du président Trump", a déclaré Věra Jourová, soulignant que les messages en question n'avaient pas été supprimés. Le réseau social a "fourni une information vérifiée". "C'est ce que j'appelle le pluralisme", a-t-elle dit. »
« C'est devenu hype d'avoir des ruches sur son toit d'immeuble et même sur ceux des grandes agences et sociétés parisiennes. […] Sauf que Paris c'est majoritairement du béton et la ville est loin d'être réputée pour ses nombreux espaces verts. Le rapport surface et nectars à obtenir n'est pas bon. […] Si tu aimes la planète et veux avoir un geste plus éco-responsable. Arrête tout de suite ton futur projet de Ruche sur le toit de ton immeuble ou de ton entreprise et concentre toi sur le pollen. Plante des fleurs à tes fenêtres et si tu peux sur les toits comme de la lavande, le romarin, ou encore le tilleul. »
« L'obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. […] Des solutions existent déjà pour permettre du stockage sur le très long terme. Les disques Milleniata (M-DISC) existent depuis 2009. Ces disques optiques permettent de conserver des données sur de très longues durées (au moins cent ans et jusqu'à mille ans selon les concepteurs) en raison de l'utilisation d'un matériau spécifique pour créer la couche de stockage des données. La solidité de ces disques a été testée avec succès par le Ministère américain de la Défense. Ces supports nécessitent de posséder un graveur spécifique, mais peuvent être lus sur un simple lecteur DVD. L'accès aux données reste soumis à l'existence de tels lecteurs sur le long terme. » Ainsi qu'à la capacité de décrypter, le moment venu, le format de fichier utilisé !
« Si le ministère de la Culture ne cède pas au tout-répressif, il affirme […] "que ces formes dites 'inclusives' n'ayant pas de parallélisme strict avec l'oral conduisent à éloigner la langue écrite de la langue parlée, nuisent à la lisibilité des textes et complexifient l'écriture, en décalage avec la tendance à la simplification et à la clarté de la langue administrative engagée depuis de longues années". "Ces formes", poursuit la rue de Valois, "dans leur écriture et dans leur prononciation, sont peu accessibles à tous, alors même que la maîtrise d'une langue commune demeure un enjeu majeur de cohésion sociale". »
Le Gouvernement redit ainsi sa réticence à voir se répandre l'usage du point-médian. Mais en même temps, le président de la République et les ministres excluent régulièrement l'emploi du masculin générique, de même que les journalistes. Bref, l'écriture dite inclusive est bel et bien en train de se généraliser. Et tant pis pour la cohésion sociale qu'elle met effectivement à mal.
Le Gouvernement redit ainsi sa réticence à voir se répandre l'usage du point-médian. Mais en même temps, le président de la République et les ministres excluent régulièrement l'emploi du masculin générique, de même que les journalistes. Bref, l'écriture dite inclusive est bel et bien en train de se généraliser. Et tant pis pour la cohésion sociale qu'elle met effectivement à mal.
En peine renaissance, Clubic avait une carte à jouer en évitant la politisation dans laquelle s'est fourvoyée Numerama. Mais voilà qu'il encourage ses lecteurs à participer aux manifestations en cours importées des États-Unis. Bref, c'est raté.
Sur LCI, il avait été rappelé que Yassine Bouzrou avait « été quand même viré trois fois de suite jusqu'à rejoindre une école qui accepte bien de lui ouvrir ses portes ». Aussi avait-il été affublé d'un bonnet d'âne. De quoi mettre en évidence un parcours « assez atypique » qui l'aura conduit jusqu'au Barreau de Paris. Comme il avait été souligné, par ailleurs, que cet avocat était né dans une famille marocaine, le CSA a considéré « qu'une telle présentation, à charge et accompagnée d'une infographie caricaturale, était porteuse de discriminations en raison de l'origine de l'avocat ». On se demande par quel raisonnement tordu il en est arrivé à cette conclusion, mais son communiqué officiel se résume aux quelques lignes citées dans cet article.