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« À l'attention des commentateurs et du public : on dit "la" Covid comme "la" variole ou "la" tuberculose car ce sont des maladies », proclame Bruno Bonnell, député du Rhône ( LREM).
Ah bon ? Ce sont certes des maladies… mais est-ce que ce ne sont pas aussi des maux et des malheurs ? Et qu'en est-il de l'asthme, du glaucome, du lupus ou du mélanome, toutes ces maladies affublées d'un nom masculin ? Le genre des mots ne procède pas de leur sens ni de la nature de qu'ils désignent. C'est précisément ce que les promoteurs de l'écriture dite inclusive font semblant de ne pas comprendre.
Ah bon ? Ce sont certes des maladies… mais est-ce que ce ne sont pas aussi des maux et des malheurs ? Et qu'en est-il de l'asthme, du glaucome, du lupus ou du mélanome, toutes ces maladies affublées d'un nom masculin ? Le genre des mots ne procède pas de leur sens ni de la nature de qu'ils désignent. C'est précisément ce que les promoteurs de l'écriture dite inclusive font semblant de ne pas comprendre.
Combien de temps faut-il passer avec une personne porteuse du coronavirus pour risquer d'être contaminé ? Un quart d'heure ? C'est ce que le gouvernement avait décrété en lançant son application Stop Covid. Peut-être cette durée sera-t-elle abaissée bientôt à cinq minutes. Quoi qu'il en soit, c'est bien peu cohérent avec la volonté d'imposer le port du masque partout et tout le temps, même à l'extérieur, comme si croiser un passant dans la rue était dangereux.
« Le Dr David Nabarro, l'un des six envoyés spéciaux de l'Organisation mondiale de la Santé pour le COVID-19 […] a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d'utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du coronavirus. "Nous, à l'Organisation mondiale de la Santé, ne préconisons pas le confinement comme principal moyen de contrôle de ce virus", a déclaré David Nabarro dans une interview diffusée le 8 octobre au quotidien britannique The Spectator."La seule fois où nous pensons qu'un confinement est justifié, c'est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l'ensemble, nous préférons ne pas le faire". »
« Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu'entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres."Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu'il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d'ici l'année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l'école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre", a déclaré David Nabarro. »
« "Il s'agit en fait d'une terrible et épouvantable catastrophe mondiale", a-t-il déclaré."Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : cessez d'utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres". »
« Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu'entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres."Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu'il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d'ici l'année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l'école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre", a déclaré David Nabarro. »
« "Il s'agit en fait d'une terrible et épouvantable catastrophe mondiale", a-t-il déclaré."Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : cessez d'utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres". »
« Alors qu'il se rendait à son travail dans le 8e arrondissement, David, trente-sept ans, décide de s'arrêter dans une boulangerie pour s'acheter un pain au chocolat. En sortant du commerce, situé près de la gare Saint-Lazare, le trentenaire décide de vite l'engloutir et baisse donc légèrement son masque. "Je finis vite de manger et je me dirige vers une poubelle pour y jeter le papier. C'est alors qu'un policier me regarde, droit dans les yeux, et s'approche de moi. J'avais le masque sous le menton", raconte-t-il au quotidien régional. Le policier lui demande alors ses papiers et lui lance que le moment et le lieu étaient mal choisis pour manger sa viennoiserie. Une réflexion qui va mettre David hors de lui. "Je m'agace… La situation me met en colère et je lui dis trois fois qu'il est fou. À ce moment-là, c'est parti en vrille. »
« Selon le site Actu 17 qui affirme avoir pu consulter le compte-rendu de l'intervention, les faits se seraient passés d'une façon quelque peu différente. Ainsi, David aurait réagi très vivement à leur demande de porter le masque, pour attirer l'attention des autres passants, selon les forces de l'ordre. "A aucun moment nous n'avons vu ce monsieur manger", précisent encore les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) du VIIIe arrondissement. Ils expliquent aussi lui avoir demandé de remettre son masque puisqu'il avait fini de manger et d'adopter "un comportement courtois à (leur) égard". C'est parce qu'il n'avait pas ses papiers sur lui qu'il aurait été conduit au commissariat, afin de procéder à une vérification d‘identité.
Ce qui, finalement, n'est pas très différent.
« Selon le site Actu 17 qui affirme avoir pu consulter le compte-rendu de l'intervention, les faits se seraient passés d'une façon quelque peu différente. Ainsi, David aurait réagi très vivement à leur demande de porter le masque, pour attirer l'attention des autres passants, selon les forces de l'ordre. "A aucun moment nous n'avons vu ce monsieur manger", précisent encore les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) du VIIIe arrondissement. Ils expliquent aussi lui avoir demandé de remettre son masque puisqu'il avait fini de manger et d'adopter "un comportement courtois à (leur) égard". C'est parce qu'il n'avait pas ses papiers sur lui qu'il aurait été conduit au commissariat, afin de procéder à une vérification d‘identité.
Ce qui, finalement, n'est pas très différent.
« Nous n'avons pas manqué de masques à cause de la mondialisation mais en raison d'un déséquilibre entre l'offre et la demande : cette dernière a explosé alors que les fournisseurs ne pouvaient accroître la cadence du jour au lendemain. Même si les fabricants avaient été français, ils auraient rencontré la même incapacité à suivre l'augmentation de la demande mondiale… » (Isabelle Méjéan, économiste, professeur à Polytechnique)
Plus une production intègre un travail manuel, plus le différentiel est fort, comme pour un smartphone. Parfois, les coûts de transport réduisent ce fossé. Prenez les lave-linge. Comme vous pouvez caser peu d'unités sur un conteneur, les expédier en France revient cher : plus de 17 euros par pièce contre 20 centimes pour un jean. Pour certains produits, le shampoing par exemple, la France est même plus compétitive, car la production est automatisée : quand vous intégrez les frais de transport et de douane, fabriquer localement s'avère plus rentable ! Mais ce n'est pas si fréquent… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays : nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés. En revanche, il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive. Il faut jouer sur deux leviers. Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. Pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler : quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
Plus une production intègre un travail manuel, plus le différentiel est fort, comme pour un smartphone. Parfois, les coûts de transport réduisent ce fossé. Prenez les lave-linge. Comme vous pouvez caser peu d'unités sur un conteneur, les expédier en France revient cher : plus de 17 euros par pièce contre 20 centimes pour un jean. Pour certains produits, le shampoing par exemple, la France est même plus compétitive, car la production est automatisée : quand vous intégrez les frais de transport et de douane, fabriquer localement s'avère plus rentable ! Mais ce n'est pas si fréquent… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
« Il est difficile d'imaginer que des filières comme le textile ou l'électronique soient reconstituées dans le pays : nous n'avons même plus les compétences ni les outils, ce sont des industries gourmandes en main-d'œuvre ou qui demanderaient des investissements démesurés. En revanche, il y a beaucoup d'articles pour lesquels on peut imaginer une production en France, mais adaptée de manière à rester compétitive. Il faut jouer sur deux leviers. Le coût matière, d'abord : il s'agit de réduire la quantité de matière nécessaire à chaque pièce, tout en en garantissant la fonction. Et le coût lié à la main-d'œuvre ensuite : le process de production doit être repensé, automatisé ou simplifié, pour qu'il demande moins de travail. Pour pouvoir fabriquer un mixeur en France à coût raisonnable, il faut ainsi réduire le nombre de pièces à assembler : quelques vis en moins, c'est plusieurs secondes gagnées sur des milliers d'articles… » (Jean-Baptiste Guillaume, associé chez IAC Partners)
Un malaise survient sous vos yeux ? Si vous savez administrer les premiers secours, surtout n'en faites rien ! Voilà, en substance, les recommandations de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité). Si « la victime ne répond pas », mais qu'elle respire néanmoins, vous êtes prié de la « laisser […] allongée sur le dos » et de « ne pas la mettre en position latérale de sécurité » (PLS). Si elle ne respire plus, la consigne est très claire : « ne pas faire de bouche à bouche ». Il est conseillé, au contraire… « de placer un tissu, une serviette ou un masque sur la bouche et le nez de la victime » ! Cela, malgré tout, « avant de procéder aux compressions thoraciques et à la défibrillation ». En fait, comme l'explique l'INRS, « dans le contexte de pandémie Covid-19, les organisations internationales, européennes et françaises en charge du secourisme recommandent d'adapter provisoirement certains gestes de secours et conduites à tenir ». Preuve est ainsi faite que le coronavirus est-il moins à craindre que la hantise qu'il suscite.
« La sagesse nous répète depuis toujours que rien ne sert de fuir la mort, sauf à mourir de peur avant l'heure, et que le roi lui-même est nu devant la faux. Il est assez remarquable que nous ayons dû attendre le "coup de gueule" public d'un philosophe, André Comte-Sponville, pour récupérer un peu de jugeote face à l'hystérie collective actuelle entretenue par les scientifiques : "Ne pas attraper le Covid-19 n'est pas un but suffisant dans l'existence" ; "il vaut mieux se préoccuper de l'avenir de nos enfants que pour notre santé de septuagénaire" nous dit en résumé le philosophe. Trivial, et pourtant curieusement intempestif, frisant le scandaleux. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
« Ce jeudi matin, effectivement, une douzaine de personnes environ écoperont d'une amende de 135 euros. Certains avaient été repérés en amont, grâce à des policiers en civil voyageant avec les autres usagers du tramway. »
« À Ouistreham, cité balnéaire de la Côte de Nacre en Normandie, le port du masque est obligatoire depuis le 13 août 2020 dans l'avenue la Mer, la principale artère commerçante de la commune. Le week-end du 15 août, une femme a eu la mauvaise surprise de se faire verbaliser par la gendarmerie, alors qu'elle… mangeait une gaufre dans une zone réglementée. […] "Nos consignes sont claires, répond la gendarmerie. Nous faisons avant tout de la pédagogie et agissons avec discernement." »
Pour mémoire : « Ce matin à l'aube, les cyclistes et joggeurs parisiens devaient fournir leur effort sportif en étant masqués, ils y échappent finalement ; pendant quelques heures, il fût interdit de fumer ou de manger un sandwich dans les rues, finalement ce n'est pas le cas mais quid d'avaler un bonbon ? – on se le demande ; tandis que le spectacle des piétons dorénavant masqués passant à quelques centimètres des convives attablés dans les restaurants dehors surprend pour le moins… »
« À sa décharge le gouvernement adapte sa réponse à l'évolution de la situation sanitaire et de l'épidémie, que personne n'est capable d'anticiper à moyen terme. […] Un argument qui ne tient pas quand les autorités donnent le sentiment de changer d'avis en seulement vingt-quatre heures en annonçant une mesure puis son contraire. Comme pour la question du masque dans les cours de récréation. Mardi, Jean-Michel Blanquer avait indiqué dans une interview au Parisien, publiée le lendemain, que "la récréation [pouvait] se passer assez librement, puisque les élèves ne sont plus en espace fermé". Pas question de généraliser l'obligation du port du masque sous le préau, donc. Une position réitérée mercredi lors de sa conférence de presse de rentrée. Finalement, jeudi matin, le ministre de l'Éducation nationale annonce sur France Inter que "le port du masque grand public est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs. C'est ce qu'on a fixé comme règle". Il s'appuie alors sur le nouveau protocole sanitaire, attendu dans la journée de mercredi mais mis en ligne seulement dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans que l'on connaisse ni les éléments ni les interlocuteurs qui l'ont contraint à modifier sa position. »
Régis de Castelnau :
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
Armée jusqu'aux dents, comme l'illustre la photo accompagnant cet article, la Police envahit les cafés et les restaurants. Pour exiger des responsables de ces établissements qu'ils fassent respecter des règles par ailleurs difficilement compréhensibles. Incidemment, on les place dans une situation infernale, ce qui ne manquera pas de susciter des tensions et de nuire à la concorde sociale. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
« Est-il bien raisonnable que l'on instaure un climat de méfiance et que l'on enseigne aux enfants de respecter des consignes de distanciations sociales sans réfléchir aux conséquences psychologiques que cela engendre ? Est-il bien raisonnable d'empêcher une famille de rendre visite à la maternité à un nouveau né bien réel, pour des logiques de prudence concernant une deuxième vague hypothétique ? »
« Est-il bien raisonnable de s'habituer à ne plus apercevoir le visage de nos voisins, élément essentiel à toute relation sociale, et à supporter les inconvénients physiques du port prolongé du masque ? »
« Est-il bien raisonnable, au moment où la mortalité du Covid-19 se stabilise à une dizaine de décès par jour depuis plusieurs mois (mais est-ce vraiment plus que les autres causes d'infections respiratoires ?), d'imposer les mêmes masques qu'on déconseillait de porter au moment où le virus faisait régulièrement plus de mille décès par jour ? La sévérité des mesures semble inversement proportionnelle à la gravité de la maladie. »
« Je ne comprends pas les raisons qui justifient l'imposition par la force de ces mesures, et je ne pense pas être le seul. Il faut que la majorité silencieuse des médecins besogneux, ceux-là même qui n'ont pas la possibilité de le faire, puissent exprimer les doutes légitimes qui les tracassent. […] La France doit savoir que ce n'est pas une majorité de médecins qui a demandé l'instauration du masque obligatoire, mais que c'est une décision imposée par une technostructure et cautionnée par une poignée de médecins qui semblent plus à l'aise avec la politique et les médias qu'avec le soin au patient. »
« Si beaucoup de mes collègues anonymes ne s'expriment pas ainsi, c'est par peur d'être ostracisés, d'être traité de nazis (comme le sous-entend le terme "négationniste du virus"), d'être jugé et condamné par leurs pairs. Nombreux sont ceux qui taisent leurs doutes en se justifiant par une obéissance aveugle aux recommandations. Peut-être même certains ont-ils peur d'y penser, dérive ô combien totalitaire, explicable par la peur des représailles, et la difficulté à s'opposer à un discours médiatique porté par des journalistes et des hommes politiques incompétents dans le domaine. Je m'insurge contre cette absence de débat et cette "terreur idéologique" qui empêche toute critique justifiée. »
« Est-il bien raisonnable de s'habituer à ne plus apercevoir le visage de nos voisins, élément essentiel à toute relation sociale, et à supporter les inconvénients physiques du port prolongé du masque ? »
« Est-il bien raisonnable, au moment où la mortalité du Covid-19 se stabilise à une dizaine de décès par jour depuis plusieurs mois (mais est-ce vraiment plus que les autres causes d'infections respiratoires ?), d'imposer les mêmes masques qu'on déconseillait de porter au moment où le virus faisait régulièrement plus de mille décès par jour ? La sévérité des mesures semble inversement proportionnelle à la gravité de la maladie. »
« Je ne comprends pas les raisons qui justifient l'imposition par la force de ces mesures, et je ne pense pas être le seul. Il faut que la majorité silencieuse des médecins besogneux, ceux-là même qui n'ont pas la possibilité de le faire, puissent exprimer les doutes légitimes qui les tracassent. […] La France doit savoir que ce n'est pas une majorité de médecins qui a demandé l'instauration du masque obligatoire, mais que c'est une décision imposée par une technostructure et cautionnée par une poignée de médecins qui semblent plus à l'aise avec la politique et les médias qu'avec le soin au patient. »
« Si beaucoup de mes collègues anonymes ne s'expriment pas ainsi, c'est par peur d'être ostracisés, d'être traité de nazis (comme le sous-entend le terme "négationniste du virus"), d'être jugé et condamné par leurs pairs. Nombreux sont ceux qui taisent leurs doutes en se justifiant par une obéissance aveugle aux recommandations. Peut-être même certains ont-ils peur d'y penser, dérive ô combien totalitaire, explicable par la peur des représailles, et la difficulté à s'opposer à un discours médiatique porté par des journalistes et des hommes politiques incompétents dans le domaine. Je m'insurge contre cette absence de débat et cette "terreur idéologique" qui empêche toute critique justifiée. »
Pour lutter, paraît-il, contre la propagation du coronavirus, non seulement on interdit à certains visiteurs de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle de pénétrer dans les bâtiments… mais en plus, on les empêche de prendre le train pour rentrer chez eux : « montez dans un taxi, sinon j'appelle la Police », clame, en substance, un agent de sécurité. Merci à Paris-Dépêches pour la publication de notre article !
Frédéric Oudéa : « Un des risques de cette crise, c'est qu on reste dans une forme de renationalsiaiton du financement des économies. Parce que Les gouvernements vont être très attentifs, évidemment, à ce que leurs banques financent d'abord leurs économies. » (B Smart, 30 juin 2020)
Entretien édifiant avec Vincent Balouet, sur le plateau de Stéphane Soumier, diffusé sur B Smart le 9 juillet 2020.
Sur une hypothétique crue de la Seine : « L'accès aux informations de préparation pour les entreprises, c'est-à-dire le matériel, les datas dont les entreprises ont besoin pour comprendre, anticiper, se préparer et éventuellement faire des choix stratégiques en disant "je pars tout de suite"… ces informations sont classifiées par l'État. C'est-à-dire que les plus graves et les plus importantes sont hors d'accès des entreprises. Il est interdit de les avoir. […] Il est interdit en France de se préparer aux risques les plus graves sur la crue majeure de Paris. […] C'est un truc absolument hallucinant. Le sketch dure depuis 2001. Ça fait dix-neuf ans que les entreprises demandent à avoir les informations dites de préparation. On ne les a pas. Et donc on anticipe quand même. […] On fait des exercices, on fait des cartes un peu au doit mouillé, en disant voilà comment ça devrait se passer, on fait des projections, on imagine... – c'est mon boulot, c'est là que j'interviens. Mais on n'a pas l'information de base. »
Sur l'inconséquence générale de l'État : « L'administration entretient un rapport au risque qui est complètement différent de celui que les entrepreneurs entretiennent au risque. […] Le logiciel "continuité économique" n'est même pas installé. […] Ce n'est pas qu'il y a un bug, un problème, un trou dans la raquette. Il n'y est pas ! Il n'a jamais été installé au niveau des pouvoirs publics. […] La cellule de continuité économique de Bercy, c'est une cellule qui intervient après la crise. En réinjectant, en demandant aux assureurs de faire leur boulot, en demandant à BPI France de sortir son carnet de chèques. Bref toute une mécanique après crise. Mais […] je ne demande pas mieux de trouver des mesures de préparation avant – on a droit de se préparer quand même ! Eh bien non. Le logiciel d'anticipation de la crise côté entreprises n'est même pas installé. »
Sur une hypothétique crue de la Seine : « L'accès aux informations de préparation pour les entreprises, c'est-à-dire le matériel, les datas dont les entreprises ont besoin pour comprendre, anticiper, se préparer et éventuellement faire des choix stratégiques en disant "je pars tout de suite"… ces informations sont classifiées par l'État. C'est-à-dire que les plus graves et les plus importantes sont hors d'accès des entreprises. Il est interdit de les avoir. […] Il est interdit en France de se préparer aux risques les plus graves sur la crue majeure de Paris. […] C'est un truc absolument hallucinant. Le sketch dure depuis 2001. Ça fait dix-neuf ans que les entreprises demandent à avoir les informations dites de préparation. On ne les a pas. Et donc on anticipe quand même. […] On fait des exercices, on fait des cartes un peu au doit mouillé, en disant voilà comment ça devrait se passer, on fait des projections, on imagine... – c'est mon boulot, c'est là que j'interviens. Mais on n'a pas l'information de base. »
Sur l'inconséquence générale de l'État : « L'administration entretient un rapport au risque qui est complètement différent de celui que les entrepreneurs entretiennent au risque. […] Le logiciel "continuité économique" n'est même pas installé. […] Ce n'est pas qu'il y a un bug, un problème, un trou dans la raquette. Il n'y est pas ! Il n'a jamais été installé au niveau des pouvoirs publics. […] La cellule de continuité économique de Bercy, c'est une cellule qui intervient après la crise. En réinjectant, en demandant aux assureurs de faire leur boulot, en demandant à BPI France de sortir son carnet de chèques. Bref toute une mécanique après crise. Mais […] je ne demande pas mieux de trouver des mesures de préparation avant – on a droit de se préparer quand même ! Eh bien non. Le logiciel d'anticipation de la crise côté entreprises n'est même pas installé. »
« Le confinement a été un échec sur le plan médical, et une catastrophe sur le plan économique. Maintenant je le répète, je ne fais qu'un constat, négatif, mais sans juger de la décision prise, critique trop facile a posteriori. Par contre je critiquerai vertement le fait de faire croire aux Français que cela a été une grande victoire qui a triomphé du virus, en occultant la très grande carence des mesures d'accompagnement gérées en dépit du bon sens et qui n'ont fait qu'aggraver les choses. Cette erreur s'est ajoutée à beaucoup trop d'autres. Résultat : un confinement "réussi" , nous mettant dans le peloton de queue du classement mondial des résultats face au Covid. Mais dans le gigantesque cafouillage politico-médical, au milieu des multiples mensonges d'État indignes de notre nation et de ses valeurs, il semble qu'il y ait quand même un bon résultat, bien caché. Ces dernières semaines la maladie est quatre fois moins grave que les premières semaines. Explications au prochain numéro, avec les mêmes courbes. »
« Il faut absolument rappeler que si le coronavirus est chez nous, comme sur le reste de la planète, c'est que les frontières n'ont pas pu l'arrêter », clame Anne-Laure Amilhat-Szary, géographe. « Pas plus qu'elles n'avaient pu quelque chose contre le nuage de Tchernobyl », poursuit-elle. Cette comparaison déplacée jette le discrédit sur une analyse par ailleurs intéressante.
Peut-être n'est-il d'ailleurs pas le seul. « Agissons ensemble », lit-on en accroche d'une annonce dans l'un de ses magasins. Commentaire d'Olivier Dauvers, sur son blog consacré à la distribution : « Il y a quelques mois, "agir ensemble", c'était accompagner le client dans une consommation plus responsable. La chasse au plastique par exemple. Désormais, c'est l'inverse. Vive le jetable. Autre temps, autres mœurs ! »