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On n'a pas tout compris, mais cela semble important. « Interrogé sur ce qui se passerait en cas de départ d'un pays de la zone euro, voire de sa dissolution, Mario Draghi reconnut que le problème était difficile avant de se retrancher sur une ligne de défense bien connue : la question d'un éclatement de la zone euro ne se posant pas, le problème n'est pas pertinent. Mais à moins de considérer que l'Union monétaire est aussi irréversible que l'augmentation de l'entropie des systèmes physiques, on ne peut s'abriter derrière ce sophisme, car, à la différence des particules de matière, les peuples votent. »
C'est en tout cas ce que croit Sylvie Goulard : « L'euro est une monnaie aussi stable que le mark, ce qui n'était pas gagné d'avance. […] Le débat public fait rarement apparaître que, malgré la crise, le nombre de pays participants s'est accru (dix-neuf) et que tous les États membres de l'UE, sauf le Danemark, se sont engagés à l'adopter. À ce jour, la perspective unitaire paraît peut-être fantaisiste, mais la force d'attraction existe. Déjà, Copenhague a lié sa monnaie à l'euro tandis qu'une grande banque nordique (Nordea) a déplacé son siège à Helsinki pour être supervisée par la Banque centrale européenne. Les enjeux géopolitiques comme l'intérêt des entreprises poussent à l'unité. »
L'Union européenne tarde à ratifier l'accord qu'elle avait conclu avec le Vietnam il y a bientôt trois ans, en décembre 2015. Bruxelles invoque les lenteurs du processus administratif. Mais le fait est que le sujet est devenu politiquement très sensible.
« À l'usine Toyota de Burnaston, le stock de composants qu'alimentent une rotation quotidienne de cinquante camions en provenance d'Europe ne permet d'assurer que quatre heures d'activité. » C'est pareil chez BMW : « Le simple retour des contrôles aux frontières, avec un arrêt de cinq minutes seulement, pourrait suffire à désorganiser l'usine Mini d'Oxford. Laquelle accueille cent cinquante camions de composants chaque jour et renvoie cent dix-huit camions en retour. »
Que vont devenir les voitures Diesel chassées de Paris et d'autres grandes villes de France ou d'Europe ? Peut-être seront-elles vendues à l'étranger. En tout cas, la Bulgarie, la Pologne et la Slovaquie s'inquiètent d'ores et déjà du flot de véhicules d'occasion qui inonde leur territoire. « Une approche équitable exige que celui qui fausse le marché assume la responsabilité de telles actions », ont-elles notamment expliqué.
Marc Roche : « À court terme, le Royaume-Uni va voir son économie souffrir du Brexit, et ce quelle que soit l'issue des négociations avec Bruxelles. Mais dans cinq ou dix ans […] ? Ma thèse est qu'il rebondira grâce à ses atouts traditionnels, qu'il va pouvoir pousser à leur maximum car il n'aura plus à respecter les limites que lui impose aujourd'hui Bruxelles. » Dans cette perspective, le Royaume-Uni pourrait tirer profit de… « son absence de patriotisme économique ».
« En échange de l'achat d'obligations souveraines pour une valeur entre 250 et 300 000 euros, des non-Européens ont reçu un permis de résidence qui leur permettait de voyager dans toute la zone Schengen. Ils ont été jusqu'à vingt mille à bénéficier du programme, principalement des citoyens chinois, russes et des pays arabes. »
C'est tout à fait plausible, car l'Élysée profiterait vraisemblablement d'une recomposition des partis européens transnationaux. D'où l'embarras des eurodéputés LR : « Le choix iconoclaste de la droite française serait motivé par le souci de ne pas affaiblir le PPE à l'approche des élections européennes, ce qui aurait pour effet mathématique de favoriser les chances des centristes rassemblés autour d'Emmanuel Macron. »
« Si l'effort de pêche pour la coquille Saint-Jacques […] est régi par l'Union européenne, sa gestion ne l'est pas, à commencer par la question des dates de pêche. » Des règles communes seraient pourtant les bienvenues… « Ironie de l'histoire, c'est aux Français que les Anglais vendent l'essentiel de leurs coquilles. »
Cet eurodéputé allemand peut sans doute compter sur le soutien du PPE. Moins sur celui des chefs d'État ou de gouvernement, dont il n'a jamais été l'homologue. Le commentaire de Nicolas Gros-Verheyde.
Commentaire ironique dans la presse britannique : « Theresa May a enfin assuré la signature de son premier accord commercial – qui reprend les conditions actuelles de l'accord de l'Union européenne. » Tout ça pour ça ?
Il s'agit, paraît-il, de transcender les clivages face au péril populiste. Plus fondamentalement, c'est l'influence de la France au Parlement européen qui est en jeu. À Strasbourg, en effet, Républicains et Socialistes ont toujours leur mot à dire. Aux dépens du Gouvernement et de sa majorité.
Selon François Meunier, « il faut interroger cette chronologie qui voudrait que la souveraineté ne puisse résulter que de la légitimité politique ». En effet, explique-t-il, « l'expérience historique enseignerait plutôt l'inverse : souveraineté d'abord, démocratie (parfois) ensuite ».
Commentaire pertinent du Polonais Konrad Szymański : « Chaque État européen lutte pour ses propres intérêts. Ce qui est unique avec la France, c'est qu'elle prétend souvent ne pas le faire. »
Un entretien avec Bernard Bruneteau diffusé au printemps 2018. L'intérêt de l'émission tient surtout à l'illustration du propos par des archives sonores. On entend Pierre Boutang, Georges Marchais, Jacques Chirac, Jean-Pierre Chevènement…
Tandis que l'UE s'interroge sur l'encadrement des investissements étrangers, « au Portugal, les rachats chinois opérés depuis 2011 pourraient donner le contrôle total des réseaux électriques du pays à Pékin ».
L'ouverture des négociations en vue d'un nouvel élargissement a été reportée à la demande de la France, soutenue par les Pays-Bas. Selon Euractiv, « Paris serait avant tout préoccupé par le risque d'une montée du sentiment anti-migrants ».
Le président américain aurait posé cette question à son homologue français : « Pourquoi ne quittez-vous pas l'Union européenne ? » Le cas échéant, a-t-il prétendu, Washington proposerait à Paris un accord commercial plus avantageux.
« À la menace du Frexit, je préfère la désobéissance », explique Julien Bayou, porte-parole d'EELV. Nous ne souscrivons pas à ses propositions, mais le rejoignons plus ou moins sur ce point : la balle est dans notre camp !
C'est le Gouvernement qui le dit ! Enfin, presque : Paris prétend encourager l'Union européenne « à défendre ses intérêts face aux pratiques déloyales » ; ce serait « un impératif économique autant que politique ».