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« "Je suis effectivement favorable à ce que les amendes soient de plus en plus dissuasives, si on se rend compte qu'elles ne sont pas respectées. Et si malgré cela, il y a certains propriétaires de réseaux sociaux qui font de l'idéologie à tout prix et qui sont prêts à tout et à ne pas respecter les règles les plus élémentaires qui soient et bien on ferme !", assume Geoffroy Didier. »
Cependant, en quoi Twitter serait-il hors la loi, en l'état actuel des choses ? Ce qui lui est reproché, c'est manifestement d'hésiter à restreindre la liberté d'expression davantage que ne l'exigent la loi et la jurisprudence.
Cependant, en quoi Twitter serait-il hors la loi, en l'état actuel des choses ? Ce qui lui est reproché, c'est manifestement d'hésiter à restreindre la liberté d'expression davantage que ne l'exigent la loi et la jurisprudence.
« Plusieurs milliers de jeunes scandaient qu'ils avaient "peur de la réforme" et qu'ils voulaient "profiter de la vie". À plus de quarante ans de la retraite, alors que personne ne peut vraiment prédire à quoi ressemblera alors le marché du travail et encore moins le système qui prévaudra, ces jeunes […] revendiquent de pouvoir enfin "profiter" […] après avoir "travaillé toute leur vie", ce qui naturellement va les "crever". Ce qui les motive, ce n'est pas trouver une voie qui leur convienne, de se prendre en main, de s'assurer eux-mêmes pour avoir une retraite confortable. Non, la seule assurance qu'ils réclament, c'est celle d'être pris en charge. »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« 69 % des Français sont favorables à la suppression des régimes spéciaux (incluant celui des fonctionnaires) dont 59% parmi les salariés du public » ; par ailleurs, « 47 % des Français estiment que reporter l'âge de départ à la retraite à 64 ans est la meilleure solution pour équilibrer le système de retraite (30 % en baissant les salaires nets et en augmentant les cotisations des salariés, 12 % en baissant le montant des pensions) » (sondage Opinion way pour l'Ifrap).
« Le mythe de la péremption des centrales reste tenace », déplore la rédaction de Transitions et Énergies. « En France », constate-t-elle, « c'est l'un des arguments favoris des anti-nucléaires » : « nos réacteurs auraient été conçus pour quarante ans, pas un de plus, et les prolonger poserait de gros problèmes de sécurité ». Cependant, rappelle-t-elle, « EDF étudie la possibilité de les faire fonctionner quatre-vingts ans, au lieu de soixante ans, avec toutes les garanties de sécurité ». Dans cette perspective, « le point clé est celui de la capacité des cuves (élément non remplaçable soumis à un flux neutronique constant) à supporter plusieurs décennies supplémentaires de fonctionnement » ; « or depuis les années 1990, de très grands progrès ont été réalisés pour réduire le flux neutronique lors de l'exploitation des réacteurs ». Voilà qui ne manquera pas de nourrir un débat passionnel.
« La cour d'appel de Metz a condamné un homme de vingt ans à deux ans d'emprisonnement, dont huit mois ferme, pour avoir tué un chat et l'avoir dépecé en se filmant avant de diffuser les vidéos sur Snapchat, a-t-on appris auprès des parties civiles. Début novembre, le jeune homme avait posté plusieurs vidéos sur le réseau social Snapchat, se montrant en train de dépecer un chat. Dans plusieurs messages, il expliquait avoir tué le chat en lui tirant une balle de plomb dans la tête. En première instance, au tribunal de Sarreguemines (Moselle), le prévenu avait été condamné à dix mois d'emprisonnement, dont quatre mois ferme, mais le parquet avait fait appel de cette décision. »
« Dans les heures qui ont suivi le saccage des bâtiments gouvernementaux par des insurgés d'extrême droite dans la capitale brésilienne le 8 janvier dernier, un nouveau compte est apparu sur Instagram. Dénommé Contragolpe Brasil – un jeu de mots astucieux qui signifie à la fois "Contre le coup d'Etat au Brésil" et "Contre-souffle au Brésil" –, ce compte a rapidement commencé à publier des photos de participants présumés aux émeutes. L'idée était de recueillir des informations auprès de la population afin d'identifier "les personnes qui attaquent la démocratie au Brésil", ce qui permettrait aux autorités de retrouver et de punir plus facilement ceux qui ont échappé à une arrestation ce jour-là. »
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Ringard, le royalisme ? S'il n'était pas rare de croiser des monarchistes au siècle dernier, leur existence aujourd'hui est perçue comme une incongruité par une majorité de Français. Quand ils ne sont pas considérés comme une dangereuse mouvance d'extrême-droite. Pourtant, d'après un sondage BVA paru en 2016, 17 % des Français verraient bien la fonction présidentielle être assurée par un roi. Un chiffre identique à celui d'un autre sondage, datant de 2007, confirmant qu'il existe bien une base royaliste établie et stable. »
« Dans un pays où la culture économique est très faible et souvent détournée au profit de la "lutte des classes", les Français ont du mal à comprendre pourquoi il est nécessaire de combler un déficit des retraites de l'ordre de 12 milliards d'euros par an [quasiment trois fois plus en réalité], alors que depuis le début 2020, la dette publique de la France a flambé de 581,9 milliards d'euros. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
« Les dirigeants français finissent simplement par subir les excès du "quoi qu'il en coûte" et de la distribution de chèques à la moindre contrariété. Des choix court-termistes qui ont pu laisser croire que "l'argent magique" existait vraiment et qu'il "tombait du ciel". À force d'avoir usé à l'envi de la stratégie du "déni de réalité" et de la "fuite en avant" permanente, l'heure du paiement des factures est donc bien arrivée »
« D'ailleurs […], le coût économique d'une journée de grève dure (c'est-à-dire avec blocage des transports et de l'économie nationale) oscille entre 1,5 et 2 milliards d'euros de créations de richesses (ou encore de PIB) en moins. Mais, attention, si les conflits sociaux se multiplient et s'enlisent, le coût économique pourrait rapidement s'amplifier, aggravant la récession qui s'est installée dans l'Hexagone depuis le quatrième trimestre 2022. Une évolution qui ne manquerait évidemment pas de peser à la hausse sur les défaillances d'entreprises, puis sur le chômage. »
« Et tout ça pour quoi ? Pour une réformette qui, même si elle votée, ne permettra pas de sauver définitivement la retraite par répartition à la française. En effet, comme toutes les "réformes" des retraites qui ont été menées en France depuis plus de vingt ans, celle qui nous est proposée aujourd'hui table sur une croissance économique annuelle d'au moins 2 % et un taux de chômage de 5%. Or, la croissance structurelle de l'économie française est d'au mieux 0,9 % et le taux de chômage avoisine les 7,3 % au sens du Bureau international du Travail. Bien plus grave, celui-ci atteint 12,6 % si on intègre le halo du chômage (c'est-à-dire les personnes sans emploi mais qui ne sont pas disponibles et/ou ne font pas de recherche active) et 16,5 % si on inclut les chômeurs à temps partiel. C'est dire l'ampleur des dégâts pour les cotisations retraites et les pensions actuelles et à venir… »
« En d'autres termes, le coup de poker d'une réformette risque de coûter très cher à l'ensemble de l'économie française. En outre, si cette dernière plonge à cause des blocages et que, face à l'ampleur des dégâts, la réforme des retraites est annulée ou vidée de sa maigre substance, la crédibilité du gouvernement français sur sa capacité à moderniser l'économie nationale sera encore fortement affaiblie, ce qui pèsera à la hausse sur les taux d'intérêt des obligations d'État. Déjà douloureuse, la récession s'aggravera alors et une nouvelle crise de la dette publique s'installera en France, puis dans l'ensemble de la zone euro. »
Replika ? C'est paraît-il un chatbot susceptible de faire office ami virtuel. « Contre un abonnement payant, on peut choisir que le logiciel agisse de manière romantique, voire érotique », précise Numerama. Mais pour certains utilisateurs, l'expérience aurait « viré au harcèlement sexuel de la part d'un logiciel aux propos beaucoup plus agressifs qu'attendus ».
« Le dernier livre de Daniel Chirot montre brillamment, à travers de multiples exemples historiques – la Révolution française comme cas archétypal, mais aussi les révolutions marxistes russe et chinoise, la montée du nazisme, la révolution iranienne et quelques autres –, que les utopies politiques radicales mènent presque inexorablement à des catastrophes, à la dictature et à des massacres de masse. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Ces faits sont aujourd'hui bien connus. L'intérêt du livre de Daniel Chirot n'est pas d'en raconter à nouveau l'histoire, mais de montrer que ces errements dramatiques à partir d'un modèle supposément idéal, ne sont pas des dérives mais ont un caractère systémique. »
« Daniel Chirot montre, exemples historiques à l'appui, que les élites révolutionnaires, au moins au début, croient dans leur projet messianique. Elles ne sont pas cyniques et c'est ce qui les rend d'autant plus dangereuses. Les Khmers rouges avaient un projet délirant d'une société agraire idéale et étaient convaincus de sa justesse ce qui les a conduit à mettre en œuvre une émigration forcée des populations urbaines qui a occasionné à peu près de deux millions de morts, un quart de la population totale du pays. »
« Un des enseignements du livre de Chirot est également que les libéraux ou les conservateurs qui ont fait alliance avec les révolutionnaires en pensant pouvoir les contrôler ont toujours fini par être éliminés. »
« Pour se prémunir contre le risque des utopies politiques radicales, il faut, dit Daniel Chirot, lire les ouvrages de leurs promoteurs et les prendre au sérieux. Ces derniers annoncent le plus souvent explicitement ce qu'ils comptent faire, comme l'a fait Hitler dans Mein Kampf publié en 1925. Le tort des démocrates et des modérés est bien souvent de ne pas prendre les extrémistes au sérieux. »
« Le "grand bond en avant" de Mao est un autre exemple de folie révolutionnaire ayant conduit à la mort des millions de personnes. Mao "était convaincu qu'un engagement idéologique indéfectible en faveur de sa propre version de la théorie marxiste pouvait venir à bout […] des obstacles naturels et humains limitant le production agricole". Pour arriver à ce but Mao détruisit les liens familiaux traditionnels – les enfants furent séparés de leurs parents, les familles dispersées – au profit de lieux de vie collectifs, les communes populaires. Comme l'idéologie devait faire plier la réalité, des objectifs de production inatteignables furent assignés aux communes populaires. Les cadres locaux, craignant eux-mêmes pour leur vie, s'efforçaient de satisfaire aux quotas de production, au détriment des populations locales qui mourraient de faim. Le désastre fut complet et se solda par plusieurs dizaines de millions de mort de malnutrition et de famine. »
« Si les idéalistes révolutionnaires ont foi dans leur programme radical, cette foi finit néanmoins par s'éroder et par disparaître complètement, chez eux ou chez leurs successeurs. La corruption finit alors par s'installer tandis que les institutions répressives se maintiennent et se renforcent. »
« Quelles leçons tirer pour aujourd'hui du vaste panorama historique des utopies révolutionnaires que livre Daniel Chirot ? L'auteur en propose lui-même plusieurs dans la conclusion de son ouvrage en mettant notamment en garde contre la tentation "de croire que ce qui nous semble extrémiste n'est guère qu'une exagération opportuniste". "C'est encore vrai aujourd'hui", poursuit-il. "Il suffit de scruter attentivement ce que les leaders politiques du moment écrivent ou déclarent : si leurs propos semblent excessifs, il ne faut jamais y voir une simple gesticulation politique sans conséquence, mais partir au contraire du principe que tout encouragement à la violence laisse entrevoir ce que sera la réalité de leur politique." »
« On peut en évoquer une autre leçon pour aujourd'hui dont il ne parle pas. […] La nouvelle utopie qui émerge est l'utopie écologiste. Elle est séduisante, car comme les doctrines socialistes autrefois avec la question sociale, elle repose sur des faits avérés concernant l'environnement et la nature. […] Pour peu que des prêtres émergent pour célébrer ce culte et faire respecter ses lois, on risque fort de se trouver sous la domination de nouveaux dictateurs ou du moins sous la férule d'une société autoritaire. Il faut donc suivre le conseil de Daniel Chirot et lire attentivement ce que disent et annoncent les nouveaux prêtres les plus fervents de l'écologie profonde, pour au besoin s'en prémunir. »
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Il fut une époque où la Marine nationale était à la pointe de l'exploration des fonds marins. […] Seulement, ces capacités d'exploration des fonds marins déclinèrent à partir de la décennie 1970… Et seule l'Ifremer a, actuellement, les moyens d'envoyer un sous-marin habité – le Nautile – à 6000 mètres de profondeur. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Cependant, d'autres pays, à commencer par les États-Unis et la Russie, ont gardé leurs moyens d'exploration des abysses… mais aussi et surtout leurs capacités d'intervention. Et, étant donné les menaces qui pèsent désormais sur les câbles sous-marins de télécommunication (qui n'est certes pas nouvelle… la premier acte de sabotage ayant été commis durant la guerre entre le Chili et le Pérou, entre 1879 et 1883…) ainsi que sur les gazoducs et autres infrastructures énergétiques, la maîtrise des fonds marins est redevenue une priorité. D'où la stratégie ministérielle dévoilée par la France en février 2022… Et les moyens accrus qui seront alloués à la Marine nationale. »
« Cette stratégie va ainsi se traduire par un nouveau changement d'appellation de la Cephismer [Cellule plongée humaine et intervention sous la mer], qui va prendre de l'ampleur dans les années à venir. En effet, le 10 janvier, elle est officiellement devenue le "Centre expert dans la plongée humaine et l'intervention sous la mer" de la Marine nationale. Si le sigle ne change pas, il en va tout autrement de son organisation. »
« La Marine précise que cette résurrection du Gismer, après une éclipse de trente ans, "incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins", ce qui se traduira par une hausse des effectifs d'ici l'été 2023. Plus généralement, l'effectif du Cephismer – composé d'une cinquantaine de marins – va doubler à l'horizon 2030, afin de lui permettre d'utiliser des moyens nouveaux. Outre les robots sous-marins (ROV) Ulisse et Diomede, aux capacités limitées, qu'il met en œuvre actuellement, le Gismer en disposera de quatre de plus, pouvant plonger à - 3000 et - 6000 mètres. Il sera aussi doté de quatre drones sous-marins (AUV) capables d'atteindre les mêmes profondeurs. »
« À noter que les effectifs et les moyens du Cephismer "seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception", a indiqué la Marine nationale. »
« Auchan se lance sur le Bon Coin. Pour ce faire, l'idée est que chaque magasin dispose d'une page de "vendeur professionnel" et l'alimente. Après un test sur une poignée d'hypers, une vingtaine d'Auchan sont aujourd'hui actifs. […] Pour l'essentiel, les produits concernés sont les fins de série, des modèles d'expo ou encore des produits légèrement endommagés, vendus avec une décote de moitié a calculé Auchan sur les mille premiers produits proposés. »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour parler d'une seule et même, plusieurs acteurs ont décidé de se regrouper en créer "Coalition Rétrofit H2". Présentée comme une "initiative d'entreprises et d'organisations désireuses d'industrialiser le rétrofit à hydrogène pour le transport routier lourd", la jeune entité vise à rassembler l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du domaine du transport : spécialistes du rétrofit mais aussi chargeurs, transporteurs, équipements, sociétés de financements, politiques et administration publique. En rassemblant une diversité d'acteurs aux métiers très complémentaires, la coalition souhaite favoriser l'émergence d'une filière rétrofit "industrielle" capable de convertir plusieurs dizaines de milliers de poids lourds chaque année. »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
« Emily in Paris ne garde de la ville-lumière que ses monuments, sa romance, ses magasins, son architecture. Une ville préservée des idéologies politiques qui défigurent les Champs-Élysées ou la place du Trocadéro, où la porte de la Chapelle et Stalingrad n'existent pas et où l'on ne sait pas ce que sont des élections. Une ville où l'on ne garde que le confort de notre siècle et la beauté de ceux qui l'ont précédé. On ne sait trop s'il faut en vouloir à ladite série car après tout, le but premier de l'art est peut-être, avant d'être engagé, d'être beau, sans compter que nombre de téléspectateurs y cherchent une distraction, non une leçon. La série attire en tout cas les touristes : et si, au lieu d'être fidèle à la ville, elle l'inspirait ? »
« Rechercher par exemple "site officiel de X site pirate" ne donne aucun résultat pertinent. En revanche, cela fait remonter dans les recherches des sites non officiels (et aux intentions souvent bien plus malhonnêtes) empruntant le nom de ceux plus connus. »
« Comment pouvons-nous réduire ensemble les impacts environnementaux du numérique ? » Telle est la question lancée par Orange dans le cadre d'une consultation publique. Parmi les réponses recensées par Alexandre Boero pour Clubic (17 janvier 2023), certaines renvoient directement aux thématiques qui nous intéressent, dans le cadre de notre enquête sur l'obsolescence programmée.
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?
« Il faut proposer aux employés de racheter les équipements (PC, écrans, etc.) et mobiliers (bureaux, chaises) plutôt que de les jeter », propose Évelyne (quarante-neuf ans). Cela se fait déjà ici ou là, et faciliter ce genre d'initiative semble effectivement souhaitable. Si les entreprises y trouvent leur compte, si des associations prennent les choses en main sans leur compliquer la vie par exemple, elles joueront certainement le jeu.
De son côté, Olivier (cinquante-cinq ans) veut « inciter […] les clients à conserver longtemps leurs mobiles », et même les « récompenser » à cet effet, regrettant manifestement qu'ils « renouvellent trop fréquemment » leurs smartphones. Mais suivant quelles modalités cela pourrait-il se faire ? Sans doute peut-on vérifier qu'un appareil a bien été conservé par un client. Cependant, comment s'assurer que vous n'en achetiez pas un autre par ailleurs, sinon au prix d'une surveillance très intrusive (surveillance de vos transactions bancaires, de vos communications, etc.) ? En outre, si les récompenses suggérées incitent les gens à conserver un appareil sans l'utiliser, alors qu'il aurait été donné ou revendu sans ça, on n'aura fait qu'aggraver les choses.
De son côté, Anouk (cinquante-trois ans) affirme qu'« il faut interdire les versions annuelles de nouveaux téléphones et passer à deux ans ». On se demande bien suivent quels critères les autorités pourraient identifier « les versions annuelles » de tel ou tel produit. Suivant leur nom souvent conservé d'une génération à l'autre, comme c'est le cas avec les I-Phone ? Il suffirait alors d'en changer… Les possibilités du marketing sont infinies !
Dernière proposition retenant notre attention : pour Daniel (vingt et un ans), « il faut que le remplacement de la batterie soit à prix accessible (5 % du prix du téléphone) pendant cinq ans ». En pratique, cela conduirait tout simplement à renchérir le prix des téléphones. Tout le monde en a-t-il conscience ?