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« En direct lors de l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Sibeth Ndiaye a confondu la production annuelle de Renault avec sa capacité de production », rapporte Auto Actu. Et cela, à plusieurs reprises. Quelque chose a dû lui échapper pendant qu’elle préparait son interview…
Plan auto, prime à la casse, électrification : commentaire critique des annonces du président de la République. Un article écrit pour Politique Magazine.
« Total lance une étude de faisabilité pour construire une usine de polypropylène recyclé en Europe. Pour ce projet, le Français s'est associé à l'américain Pure Cycle Technologies, détenteur d'une technologie licenciée par Procter & Gamble et qui permettrait de retirer tous les contaminants de déchets à haute teneur en polypropylène pour produire un équivalent de polypropylène vierge. L'étude déterminera la viabilité économique du projet, en particulier à travers l'accès à des filières compétitives de matières premières. »
« Grâce à de nouveaux modèles hybrides et électriques fabriqués à Dieppe, la marque Alpine pourrait être le porte-drapeau de Renault et l'un des porte-drapeaux de notre industrie automobile », conclut l'auteur de cette pétition. Voilà qui risque de refroidit certains passionnés. Cette réserve mise à part, il serait évidemment bien malheureux de voir cette usine disparaître. Dieppe sans Alpine, ce serait un peu comme Maranello sans Ferrari !
« Comment retrouver une souveraineté industrielle ? "En cessant d'être naïfs et lâches", s'agace Christian Saint-Étienne, professeur au Conservatoire national des arts et métiers. Pour lui, cette pandémie montre surtout la faiblesse stratégique du Vieux Continent. "Contrairement à la Chine ou aux États-Unis, l'Europe a été le seul acteur mondial à ne pas être stratège, puisque dominé par la règle de la concurrence inscrite dans le traité de Rome de mars 1957." Sa proposition ? Que la France se dote d'une vraie politique industrielle, quitte à croiser le fer avec la Commission. »
« Mais, selon l'économiste, l'erreur serait de croire que la France peut agir seule : "Elle n'a pas la taille suffisante pour retrouver des capacités stratégiques fortes." Sur tout, on aurait tort de chercher à s'allier à tout prix avec l'Allemagne, "qui nous regarde de haut". C'est plutôt avec les pays du Sud qu'il convient de nouer des partenariats. "L'Espagne est plus robotisée que la France ; l'Italie du Nord dispose d'un véritable tissu industriel ; le Portugal, d'une main-d'œuvre compétente…", assure-t-il. Seules ces alliances permettront à l'Hexagone de créer des filières d'avenir solides et modernes. »
« Mais, selon l'économiste, l'erreur serait de croire que la France peut agir seule : "Elle n'a pas la taille suffisante pour retrouver des capacités stratégiques fortes." Sur tout, on aurait tort de chercher à s'allier à tout prix avec l'Allemagne, "qui nous regarde de haut". C'est plutôt avec les pays du Sud qu'il convient de nouer des partenariats. "L'Espagne est plus robotisée que la France ; l'Italie du Nord dispose d'un véritable tissu industriel ; le Portugal, d'une main-d'œuvre compétente…", assure-t-il. Seules ces alliances permettront à l'Hexagone de créer des filières d'avenir solides et modernes. »
« Nous avons éplucher les notes techniques confidentielles mises à la disposition des concessionnaires », annoncent les journalistes de L'Argus. « À notre grande surprise », poursuivent-ils, « elles sont peu nombreuses ». « Il faut dire que la fabrication à l’usine de Dieppe ressemble davantage à du fait main qu’à de la production en grande série », expliquent-ils en forçant un peu le trait. « De plus », rappellent-ils, « en septembre 2019, le constructeur avait opéré des modifications sur certains véhicules avant leur livraison : changement de la visière de compteur, du cache moteur, du boîtier de connectivité multimédia, du support de refroidisseur d’air ainsi que reprogrammation de la radio ». Résultat : « l’A110 présente un carnet de santé sain même si quelques points sont à surveiller ». Visiblement, on est loin des déboires rencontrés, par exemple, par la Vel Satis peu après son lancement. Tant mieux !
C'est en tout cas ce que laissent entendre le laboratoire Servier : « Intégrer dans les critères d'une AMM européenne le recours à de la chimie verte, avec des solvants davantage biodégradables et facilement recyclables, devrait être pris en compte dans le prix. En Asie, par exemple, certains industriels peuvent réaliser de façon plus compétitive certaines opérations en utilisant des solvants qui ne sont plus acceptés en Europe ! »
« Si l'on veut venir à bout de la pénurie, il faut impérativement fournir du matériel réutilisable », affirme Frédéric Pialot, "Senior Fellow Procédés" chez Michelin. « Nous avons donc choisi de réaliser l'ensemble des pièces du bouclier facial en polycarbonate », précise-t-il. Parce que « ce matériau supporte les protocoles de stérilisation à chaud et le nettoyage à l'IPA (alcool isopropylique) ». « Nous avons également augmenté l'épaisseur de la visière à un millimètre pour apporter plus de solidité à l'ensemble », poursuit-il ; « et opté pour un élastique de qualité chirurgicale ».
« Le meltblown est utilisé pour les filtres des masques sanitaires mais aussi pour les couches pour bébés, les vêtements de protection jetable ou encore les blouses » ; « très efficace pour filtrer les fluides », il est « peu coûteux, car fabriqué à partir de polypropylène, un polymère choisi certes pour son hydrophobie mais surtout car très bon marché ». Sa production requiert toutefois « un processus industriel complexe » et de gros investissements ; « pour faire simple : les machines, en grande majorité fournies par l'Allemand Reifenhäuser, coûtent cher ». Aujourd'hui, « les usines françaises qui produisent du meltblown se comptent sur les doigts d'une main ».
Victime d'une cascade de faillites qui a touché son principal partenaire britannique, le groupe toulonnais CNIM a été contraint d'accepter la "recherche de repreneurs et-ou d'investisseurs pour permettre l'adossement ou la cession de ses activités à des tiers à même de valoriser au mieux ses actifs". […] Fondé en 1856, le groupe est un des principaux contributeurs français du programme de recherche nucléaire ITER et il est équipementier de premier rang de la Direction Générale des Armées. […] Le syndicat FO, majoritaire, voit dans ce protocole le préambule à une vente à la découpe. "Trois conglomérats chinois sont déjà sur les rangs", indique son délégué Jean-Pierre Polidori. »
C'est l'occasion de souligner que « les rappels font partie de la vie trépidante et mouvementée des acteurs de l'industrie automobile ». Même les constructeurs des modèles les plus huppés sont donc concernés. Dans le cas présent, « un coussin anti-bruit et anti-vibration placé sous le réservoir d'essence peut retenir l'humidité et la moisissure, dont l'effet corrosif sur le réservoir pourrait potentiellement entraîner une fuite de carburant ». L'industrie n'est pas toute-puissante ; elle commet régulièrement des erreurs, et cela sans intention malveillante, quoi qu'en disent ses détracteurs convaincus qu'il serait tout à fait possible, sans ça, de concevoir des produits "zéro défaut" qui dureraient toute la vie sans aucun souci.
« Que ce soit pour Volvo comme pour Lotus, les sièges historiques de Göteborg et Hethel sont appelés à devenir une caution pour permettre la production à grande échelle sous ces labels bien connus de modèles de plus en plus conçus et fabriqués en Chine. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
« Il existe bien une tendance de fond à la relocalisation dans le luxe, le textile, les jouets, les skis, l'agroalimentaire… Un mouvement lié aux impératifs de sustainability, à la montée des barrières protectionnistes, à la hausse des coûts de main-d'œuvre en Asie et à la transformation numérique qui booste la productivité. Ce courant pourrait être accentué par le coronavirus qui a mis en évidence le risque de ruptures d'approvisionnement des fournisseurs lointains. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
« Une sélection de portables Lenovo dans la gamme Thinkpad devraient être disponibles sous Fedora Workstation. […] La sortie de ces modèles avec une distribution Fedora pré-installée est un programme pilote destiné à évaluer la pertinence de telles propositions sur le marché. […] Si le programme fonctionne, le constructeur envisagera de proposer plus de modèles dans le futur. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« Nous entendons beaucoup parler du raccourcissement des chaînes de production. Dans l'automobile, je n'y crois pas particulièrement. Parce que les coûts seront toujours le premier vecteur. Le raccourcissement des supply chain ne se fera pas, à moins que le législateur mette en place des formes de barrières douanières et-ou des subventions des industriels pour développer un appareil productif bien plus efficace avec lequel le prix de la main-d'œuvre n'est plus une barrière. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
« Fondée en 2001, la start-up suédoise de vingt personnes a développé une technologie permettant de modifier la composition chimique et la phase physique du matériau pneumatique au cours du processus de pyrolyse, tout en assurant une consommation d'énergie minimale. » ; de quoi « obtenir des produits de haute qualité tels que du noir de carbone régénéré, de l'huile de pyrolyse, de l'acier ou encore du gaz, produits qui peuvent ensuite être réincorporés dans le circuit de production de différents secteurs industriels ».
« Les primes à la casse […] permettent de dynamiser le marché lorsque la demande est faible. Mais ces programmes de financement sont coûteux et comportent de nombreux défauts puisqu'ils troublent le jeu naturel de l'offre et de la demande. C'est particulièrement le cas avec les primes qui orientent la demande vers des modèles boudés ou peu choyés par les clients pour des questions d'usage pas toujours en phase avec leurs besoins de mobilité. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
Était-il le chantre d'un "capitalisme de connivence" ? En tout cas, Bernard Jullien en brosse un portrait plutôt élogieux… qui ne devrait pas déplaire aux souverainistes, aux côtés desquels il récusa d'ailleurs le traité de Maastricht.
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
« Jacques Calvet ressort ainsi comme porteur d'une tradition nationale-libérale qui tente d'acclimater au monde qui se dessine à la fin du XXe siècle une équation plutôt colbertiste. Elle est au fond caractéristique du virage qui s'était dessiné sous VGE où l'on cherchait un compromis consistant à rompre avec les monopoles et les rentes associées sans renoncer à une forme d'interventionnisme et-ou de solidarité entre des administrations compétentes et des champions nationaux dont on voulait promouvoir la compétitivité. »
« C'est aussi ainsi qu'il faut comprendre cet épisode majeur passé un peu inaperçu sans doute dans l'histoire de l'automobile européenne que fût la disparition du CCMC (Comité des constructeurs du marché commun, fondé en 1972) et du CLCA (Comité de liaison de la construction automobile, fondé en 1957) pour fonder l'ACEA. […] Ayant constaté ce qui s'est passé déjà aux Etats-Unis, Jacques Calvet cherche à ce que soient imposés aux constructeurs japonais des quotas d'importation très bas pour une durée très longue. […] Il veut aussi que soient intégrée d'une manière ou d'une autre la production des "transplants" – essentiellement anglais – dans lesdits quotas. […] Il souhaite d'autant moins que l'on accueille les "non européens" - c'est à dire Ford et GM dans un premier temps – que ceux-ci sont de facto "allemands", qu'il y a déjà cinq constructeurs allemands (BMW, Daimler, MAN, VW et Porsche) à la CCMC et que le commissaire chargé de l'industrie à l'époque est allemand (M. Bangemann). »
« Il avait compris alors que, dans une ACEA accueillant ainsi les filiales européennes de constructeurs non européens, dans un contexte où l'Europe n'est plus l‘Europe à six des débuts mais déjà une Europe à quinze avec une majorité de pays non constructeurs, la préservation des intérêts européens et ceux des "champions nationaux" et de leurs sites domestiques serait infiniment plus problématique. »
« Ainsi, alors que en Corée ou au Japon et, dans une moindre mesure peut-être, aux États-Unis, le sort de l'automobile se décide dans une connivence avec la puissance publique qui est celle que J. Calvet connaissait en France et aurait rêvé qu'elle existe en Europe, la fondation de l'ACEA sur fond d'élargissement et d'Acte unique validait de facto une option fort différente : l'Europe de l'automobile est devenu un espace de mise en concurrence des espaces ouverts à tous les constructeurs que les nouveaux États membres cherchent à attirer. »
Extrait d'un article publié en 2004 : « Le moteur bi-rotor de son dernier prototype RX-8 Hydrogen Rotary Engine (RE) […] peut fonctionner soit avec du supercarburant, soit avec... de l'hydrogène liquide ! Brûler un mélange d'air et d'hydrogène dans un moteur initialement conçu pour fonctionner à l'essence commande toutefois quelques aménagements. C'est là que Mazda se distingue de BMW, grâce aux vertus de l'architecture de son moteur rotatif RENESIS fondamentalement mieux adapté à ce type de carburant. […] La première contrainte consiste […] à liquéfier sous pression l'hydrogène, afin d'en réduire un peu le volume. D'où l'obligation de concevoir un réservoir capable de résister aux fortes pressions de l'hydrogène porté à 35 MPa (350 bars), et d'encaisser les chocs en cas d'accident. […] C'est une centrale électronique qui décide de l'opportunité de basculer du mode essence au mode H2 selon le caractère de la conduite (de calme à rageur) et la phase d'utilisation (démarrage, vitesse stabilisée, plat ou pente, etc.). En sachant que le bi-rotor de 1 308 cm3 (deux fois 654 cm3) ne fournit que 110 chevaux en mode hydrogène, contre 210 chevaux en mode essence classique. Pour compenser ce rendement inférieur, Mazda met en avant les atouts de l'architecture du moteur rotatif Wankel, fondamentalement mieux adaptée que celle du cycle Otto aux contraintes générées par la combustion de l'hydrogène. […] Le passage d'une source d'énergie à l'autre est totalement transparent pour le conducteur du RX-8 Hydrogen RE. »
« Alors qu'elle avait déjà fait parlé d'elle, la solution de recyclage enzymatique mise au point par la société française Carbios a figuré, le 8 avril dernier, en une de la prestigieuse revue scientifique Nature. Un coup de projecteur dont les effets se font déjà sentir : en moins d'une semaine, le cours de l'action de la PME auvergnate a plus que doublé pour dépasser les 16 euros à la réouverture de la bourse, mardi 14 avril. […] Concrètement, Carbios a mis au point une enzyme capable de "digérer" les déchets plastiques composés de polytéréphtalate d'éthylène (PET), pour mieux les recycler. Dérivé du pétrole, ce polymère […] se retrouve dans les bouteilles jetables, les barquettes d'emballage ou encore les fibres textiles. Contrairement au recyclage thermomécanique, qui dégrade la qualité du plastique, l'enzyme de Carbios s'attaque à la structure même du polymère pour le réduire à ses composants : les monomères. Qui peuvent ensuite être recombinés pour former du plastique comme neuf, se rapprochant ainsi du rêve d'un recyclage infini. »