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« Plus que quelques petits détails pratiques à régler, et ça y est : la mention de notre sexe disparaîtra enfin de nos cartes d'identité ! Dans un arrêt de 2019, la Cour constitutionnelle a estimé que cette mention était contraire au droit à l'autodétermination des individus, tout particulièrement si leur identité de genre est "non binaire" : "Partant du principe de l'autodétermination, le législateur vise à permettre aux individus de mettre le sexe enregistré dans leur acte de naissance en adéquation avec leur vécu personnel. Dans cette perspective, il n'est pas raisonnablement justifié que des personnes dont l'identité de genre est non binaire soient obligées d'accepter, dans leur acte de naissance, un enregistrement du sexe sur la base du choix entre femme et homme qui ne correspond pas à leur identité de genre vécue intimement". […] L'accord de gouvernement conclu en septembre prévoit la mise en conformité de la législation avec cette décision. […] La professeure de droit Isabelle Rorive considère ainsi que "le genre est une donnée à caractère personnel que les autres n'ont pas besoin de connaître, tout comme les informations à caractère ethnique ou religieux ne figurent pas sur les cartes d'identité". »
Extrait d'un entretien avec le professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, diffusée sur Europe 1 le 21 décembre 2021 :
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Thémis est la déesse grecque de la Justice et de "l'ordre établi". Mais c'est aussi maintenant le nom (orthographié Themis) d'un objet très laid qui ressemble à deux champignons non comestibles. Ce sont eux qui vont nous cueillir si on a le malheur de prononcer un gros mot devant eux. Le système est doté de capteurs de sons, des micros donc, capables de reconnaître le langage et surtout ses écarts. Ainsi, si quelqu'un s'avise de prononcer un mot interdit par la morale de Themis, mais aussi des propos racistes ou des "plaisanteries offensantes", voilà ce qu'il se passe, selon sa conceptrice, Zinah Issa, interrogée par The Telegraph : "Une alarme très agaçante retentit pendant à peu près deux minutes, après quoi Themis s'éteint, permettant une discussion ouverte et intelligible entre les gens pour se demander pourquoi Themis s'est activé." Oooooh ! Merci Themis. Et va bien te faire foutre aussi. Bip, bip, bip ! »
« Portant l'absurdité pandémique à son comble, cette association allemande exige la preuve de vaccination avant de pouvoir bénéficier d'un suicide assisté. »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
En complément de deux autres partages sur l'euthanasie, signalons ce film, réalisé par Alexandre Aja, avec Mélanie Laurent, un production Netflix sortie en mai 2021. Où la bienveillance humaine a conduit à programmer la machine de telle sorte qu'elle s'acharne à faire mourir l'héroïne bien davantage qu'à la sauver. On n'en dira pas plus pour éviter le divulgâchis !
« Le docteur Philip Nitschke est une figure controversée du monde de l'euthanasie, tant par ses positions sur la question que ses innovations en la matière. L'Australien a ainsi contribué à créer Sarco, une capsule dédiée à la fin de vie. Celui-ci en fait notamment la promotion dans un entretien accordé à SwissInfo.ch : "C'est une capsule imprimée en 3D, activée de l'intérieur par la personne ayant l'intention de mourir. La machine peut être remorquée n'importe où pour la mort. Cela peut être dans un cadre extérieur idyllique ou dans les locaux d'une organisation d'aide au suicide par exemple". »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, a présenté ce jeudi 16 décembre un nouveau formulaire Cerfa pour les cartes d’identité et les passeports qui comportera la double mention "père-mère". Ce nouveau formulaire permet de "prendre en compte la diversité des familles en France". "Il y a des familles dans lesquelles il y a deux mamans ou deux papas qui élèvent des enfants, soit parce qu'il y a eu des PMA, soit parce qu'il y a eu des adoptions", a expliqué Marlène Schiappa. Concrètement, ce nouveau formulaire offre la possibilité de cocher père ou mère à deux reprises, permettant ainsi aux familles composées de deux hommes ou deux femmes de s'identifier dans ces formulaires. Ils seront mis en circulation à partir du printemps 2022. »
« Nicolas Hulot incarne une catégorie d'hommes : ce petit pourcentage de grands séducteurs un peu prédateurs sur les bords. Ce sont des psychologies paradoxales, des hommes à femmes qui bénéficient en général d'un physique avantageux dont ils usent et abusent […] pour obtenir tout ce qu'ils veulent, parce que la plupart du temps, ça paie, et ça paie même très bien. Grisés par cette facilité […], ils prennent alors ce pli, à la moindre occasion, de recharger leurs batteries avec du sexe facile et sans lendemain – jusqu'à en devenir plus ou moins sex-addicts. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Car ce sont également des profils psychologiques beaucoup plus fragiles qu'il n'y paraît. […] Autant le succès qui vous tombe dessus soudainement peut vous faire prendre la grosse tête ou vous faire basculer dans le "syndrome de l'imposteur", autant les craintes qu'il génère peuvent déstabiliser et installer en vous une profonde perte de repères et un rapport plus ou moins distendu avec la réalité. »
« Ceci pour dire […] que Nicolas Hulot représente une catégorie d'hommes particulière. Il n'est pas Monsieur tout le monde, il n'a pas le rapport aux femmes de Monsieur tout le monde, car quand lui a cinquante femmes autour de lui en permanence, Monsieur tout le monde en a une ou deux, voire zéro – et rarement une armada de filles énamourées qui l'attendent à chaque sortie de studio TV. »
« C'est toujours le même profil. Des jeunes filles en fleur, des groupies, des fans, toujours des oies blanches, plus ou moins sincères et inexpérimentées, qui peuvent n'avoir aucune idée des pulsions sexuelles qui peuvent traverser un Don Juan habitué à se servir à pleines mains – on parle ici de trois filles qui se plaignent mais on ne parlera jamais des mille autres qui se sont bien amusées ou ont juste passé un bon moment avec lui. »
« Il est tout à fait vrai qu'entre seize et dix-huit ans, on n'a pas forcément conscience de l'intérêt sexuel qu'on peut présenter pour un homme. C'est ce qu'on appelle le "biais de sous-perception" dont sont affligées les jeunes femmes : elles n'ont parfois aucune conscience des signaux sexuels qu'elles peuvent envoyer involontairement. Quant aux hommes, ils souffrent inversement d'un "biais de sur-perception" : ils vont interpréter comme des avances sexuelles, du consentement ou une ouverture à un rapport sexuel ce qui n'en est pas forcément, voire pas du tout. »
« Il existe donc réellement un quiproquo fondamental entre les sexes, et tout particulièrement entre les deux protagonistes de ce type d'affaires, fatalement faits pour se rencontrer : la jeune fille en fleur attire le séducteur comme un aimant et réciproquement, le séducteur attire les jeunes filles en fleur comme le fromage attire les mouches. Celles-ci tapissent les murs de leur chambre des photos de leur idole qu'elles cherchent parfois à tout prix à rencontrer, inconscientes de la situation dans laquelle elles vont se mettre ou des expériences qu'elles risquent de croiser et qu'elles ne seront pas toujours en mesure d'assumer. Maureen Dor en parle avec des mots assez justes. Elle a aussi l'honnêteté de reconnaître que cela ne l'a jamais traumatisée ni empêchée de poursuivre sa vie et sa carrière. »
« Il y a donc deux profils de filles : la traumatisée à vie qui ne se remettra jamais d'une petite pression sur la nuque et d'un "suce-moi" dans une voiture et celle qui haussera les épaules et repensera toujours avec indifférence (et plus de pitié qu'autre chose) aux hommes qui lui ont montré leur sexe quand elle faisait du stop ou aux expériences de bad sex qu'elle a traversées au même âge. C'est mon cas et c'est ce que j'écris sur ce site depuis le début : on peut choisir d'être traumatisée à vie par une bite – ou pas. On peut choisir de passer sa vie à se lamenter d'avoir excité involontairement un homme quand on était jeune et fraîche, ou s'en foutre et en rire. On peut se complaire dans la victimisation et apporter de l'eau au moulin de l'armada des féministes aigries qui extorquent les témoignages qu'elles ont envie d'entendre pour régler leurs comptes avec la gent masculine – ou bien refuser de se prêter à ce jeu malsain et cette chasse à l'homme en meute. »
« Le féminisme occidental a produit des générations de femmes fragiles qui restent dans leur tête des adolescentes de seize ans traumatisées à vie parce qu'elles auront un jour croisé une bite ou un mufle qui n'aura pas mis les formes. Bien sûr que ces méthodes – pour autant qu'elles soient avérées dans l'affaire qui nous occupe – sont grossières et inappropriées, mais il est FAUX, comme le prétendait Laurence Rossignol sur le plateau d'Envoyé Spécial, qu'on ne puisse s'en remettre et que c'est un profond traumatisme. C'est faux : je suis passée par ce genre d'expériences et je n'ai jamais été traumatisée. »
« Parce qu'on peut choisir de vouloir vivre avec un chaperon juridico-féministe et un ordre moral victorien sur le dos, comme une petite chose fragile et impressionnable, terrorisée et démolie pour toujours par des avances cavalières, ou au contraire d'assumer sa liberté et de faire la part des choses. On peut passer sa vie à se construire un profil de malheureuse victime et ressortir à point nommé de vieilles histoires qui ne nous ont en réalité jamais empêché de dormir pour aller grossir le troupeau des hyènes qui chassent en bande – ou pas. »
« Quant à la justice sauvage qui se rend sur les plateaux TV pour pousser sans autre forme de procès un homme au suicide sur des accusations invérifiables – alors que ces femmes, contrairement à ce qu'elles prétendent, ont eu des années pour en parler et déposer plainte –, il faut souhaiter que les procès en diffamation se succèdent pour arrêter ces lynchages. L'opportunisme et la quête du quart d'heure de gloire médiatique sont ici flagrants. La plupart des séducteurs qui ont eu une gloire publique, artistique ou politique, vont désormais devoir rendre des comptes à la foule de leurs coups d'un soir tapis dans l'ombre, qui pourront raconter tout et n'importe quoi, du moment qu'il y a le mot "sexe" dedans. Notre société qui ne baise déjà plus pourra ainsi se venger et se délecter, à travers ce voyeurisme revanchard, de ses passions tristes. »
« Combien de délateurs ? 27 personnes, en 2017, ont pris contact avec l'administration fiscale ; ils étaient 56, en 2018, et 71, en 2020. Selon Christine Pirès-Beaune, rapporteur socialiste, "le dispositif bénéficie d'une plus grande acceptabilité sociale". [...] En échange des informations ayant permis au fisc de récupérer cette somme de 110 millions, ils ont reçu l'équivalent de 1,5 % des droits et pénalités d'indemnité, soit 1,83 million d'euros. […] Pour attirer encore plus d'aviseurs, l'élue préconise de porter leur indemnisation "jusqu'à 15 % des droits recouvrés dans le cas d'affaires de grande importante" [...] et précise que "les éléments d'identification de l'identité de l'aviseur (fiche biographique) seront classés secret". »
« Un couple d'hommes parents d'un enfant né par GPA aux États-Unis s'était vu refuser la prime de naissance par la CAF, ne pouvant présenter de certificat de grossesse. Ils avaient ainsi porté l'affaire devant la Justice du Haut-Rhin en septembre dernier, s'estimant discriminés. Cette dernière n'a cependant pas été sensible aux arguments du couple, qui a été débouté ce 15 novembre par le tribunal de Mulhouse. »
« La ville de Bordeaux vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles, une "mesure de protection" que le maire écologiste Pierre Hurmic souhaite étendre autour des crèches, collèges et lycées dans un deuxième temps. […] L'arrêté municipal signé mercredi prévoit l'interdiction de la cigarette dans un périmètre de 50 mètres autour de l'entrée des écoles de la ville, de 7 heures à 19 heures. […] Dans un deuxième temps, la municipalité souhaite étendre la mesure aux crêches et aux établissements de petite enfance, puis aux collèges et lycées, en concertation avec le Département et la Région. […] Pour les parents et autres adultes contrevenants, il leur en coûtera théoriquement 11 euros, mais dans un premier temps, le maire "espère éviter les amendes". "C'est une mesure à visée surtout pédagogique", a-t-il ajouté. » Un mesure « pédagogique » ? On ne compte plus les fois o ce terme est galvaudé.
« Dans un tweet, Jim Banks a mégenré Rachel Levine, secrétaire adjointe à la santé de l'administration Biden depuis le mois de mars. […] En début de semaine dernière, Rachel Levine a été nommée au titre "d'amiral" du service de santé publique des États-Unis, dont les membres portent des uniformes sans être militaires. Il s'agit de la plus haute fonction jamais atteinte par une personne transgenre dans l'administration américaine. »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« L'étoile montante de la frange la plus conservatrice du Parti républicain, le député de l'Indiana Jim Banks a réagi à cette nomination en tweetant : "Le titre de première femme officier quatre étoiles est pris par un homme", ce qui a entraîné la suspension de son compte Twitter, qui a depuis été rétabli. »
« Un porte-parole du réseau social a expliqué à USA Today que le compte du député était suspendu "jusqu'à ce qu'il supprime le tweet concerné", qui aurait enfreint les conditions d'utilisations de la plateforme. Ces règles proscrivent "de cibler autrui avec des insultes répétées ou d'autres contenus qui ont l'intention de déshumaniser, de dégrader ou de renforcer les stéréotypes négatifs ou préjudiciables à propos d'une catégorie protégée", ce qui inclut le fait de désigner une personne par un genre qui ne lui correspond pas. »
« "Mon tweet était une déclaration de fait. Les grandes plateformes du numérique n'ont pas à être d'accord avec moi, mais elles ne devraient pas pouvoir me censurer", a réagi Jim Banks, au média IndyStar. De son côté, Rachel Levine s'est félicitée de la suspension de ce compte Twitter, en espérant que ce soit "le premier d'une longue liste pour créer un futur plus divers et plus inclusif". »
« Certains parents d'élèves ne l'ont pas vu d'un bon œil : une école d'Édimbourg a demandé à ses élèves, garçons et filles, de venir en jupe "pour promouvoir l'égalité". L'affaire a été révélée par le Daily Mail, qui a notamment cité des réactions de parents d'élèves choqués. […] 'école s'est quant à elle défendue en affirmant vouloir être une "école inclusive" et "promouvoir l'égalité". "Nous tenons à dire que les vêtements n'ont pas de genre et que nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous l'entendons", ont quant à eux écrit les professeurs aux parents d'élèves. De son côté, le conseil municipal d'Édimbourg a déclaré que les élèves qui ne voulaient pas se soumettre à cette injonction étaient libres de l'ignorer. »
« Et de quatre. Après le Lavoir moderne parisien, La Flèche d'or et le Bataclan, la Ville de Paris s'apprête à mettre la main sur un nouveau lieu culturel en péril : le Tango, une boîte de nuit gay du Marais. Le projet a été validé, lundi 8 novembre, par le conseil de l'arrondissement du centre et devrait obtenir l'ultime feu vert des élus de la capitale lors du conseil municipal prévu du 16 au 19 novembre. C'est la première fois qu'une boîte de nuit parisienne passe ainsi sous contrôle public. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« La Ville ne reprend pas seulement l'un des plus anciens bals de la capitale. Elle achète tout le petit immeuble situé 13, rue au Maire, dans le 3e arrondissement. […] Sur le papier, l'opération vise avant tout à développer le logement social. Les huit appartements seront confiés à l'un des bailleurs sociaux dépendant de la ville. […] Si les élus de gauche se sont intéressés à ce dossier, cependant, c'est avant tout pour le Tango, ces 200 mètres carrés à l'histoire chargée de frissons.
« Le lieu s'est transformé en dancing gay et lesbien à la fin des années 1990. Une boîte de nuit comme il n'en existe guère d'autres à Paris. Pas de musique techno surpuissante, de débauche de lasers, ni de "carré VIP". Un plancher en chêne. Un décor un peu kitsch. Des thés dansants associatifs, le dimanche. "Quand vous êtes un jeune LGBT, que vous arrivez à Paris, et que vous ne voulez pas aller dans un des grands lieux de clubbing, on vous conseille vite le Tango", souligne Gauthier Caron-Thibault, l'un des élus à l'origine du projet de rachat par la Mairie. »
« Pendant que le Gouvernement […] commémorait la mort du professeur Samuel Paty […], se déroulait, le 18 octobre dernier, devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, le procès de Jean-Pierre Maugendre, directeur de publication du site Internet Renaissance catholique. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
« Poursuivi par trois associations, Stop Homophobie, Mousse et Adheos, le prévenu était accusé de "provocation à la discrimination à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle" pour avoir publié, le 13 juin 2019, un article intitulé "L'Église du Dieu vivant : la colonne et l'appui de la vérité", extrait d'un texte publié le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, placée à l'époque sous l'autorité du cardinal Josef Ratzinger, futur pape Benoît XVI. »
« L'incrimination visait les propos suivants : "Les autorités civiles ne doivent pas établir d'unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe qui clairement imitent l'union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d'un grave scandale pour d'autres." »
« Quand bien même, au grand étonnement d'ailleurs de la défense, la représentante du ministère public a requis la relaxe de Jean-Pierre Maugendre, arguant que les propos incriminés se limitaient à l'affirmation de la doctrine de l'Église catholique et qu'à ce titre, ils relevaient de la liberté d'expression et ne pouvaient être considérés comme une exhortation aux autorités civiles de ne pas unir des personnes de même sexe, la plainte déposée par les associations précitées a été déclarée recevable par le parquet, estimant que l'action engagée était donc susceptible de conduire à la condamnation du prévenu. Nos tribunaux peuvent-ils censurer le pape ? Il est temps d'en finir avec cette hypocrisie et de s'interroger sur la l'état des libertés dans la patrie des droits de l'homme. »
Visiblement, DS en raffole ! C'est d'autant plus regrettable que cette DS 4 semble, par ailleurs, pétrie de qualités.
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
« L'intérieur se veut épuré et huppé. Ça en jette. DS cède à l'idéologie dominante de l'écran concentrant tout avec très peu de boutons. Saluons la parfaite intégration dudit écran, ce qui est rare. Tous cela flatte la rétine. Mais, on déchante vite à l'usage. Car le résultat de cette mode "digitale" est hélas aussi peu probant que chez les constructeurs germaniques. Tout réglage usuel requiert désormais des sous-sous clics longs, aléatoires, dans des sous-menus brouillons et contre-intuitifs. Tous les marketo-designers se plagient les uns les autres, sans que personne ne se pose la question de bon sens: est-ce fonctionnel ? Appliquer les recettes du smartphone dans un véhicule qui bouge et requiert de se concentrer sur la conduite est une hérésie. Car on passe son temps à tapoter sur ce foutu écran… en quittant longuement la route des yeux. Dangereux. »
« Mettre ainsi hors d'état de nuire l'insupportable alerte de changement de ligne réclamait, sur une DS7 par exemple, un seul geste. Désormais, il faut, à chaque remise en route, aller dans les raccourcis, dont la commande est bizarrement placée en bas à droite à côté des clignotants d'urgence (!), puis essayer de taper juste sur l'icône et retapoter pour confirmer. Pas fini. Ensuite, il faut revenir au programme générique du menu à travers une commande située, elle, en haut à gauche, et ensuite réinitialiser ses menus préférés. Bref, cinq clics au minimum quand on ne rate pas l'opération. Progrès? Notons aussi que l'écran est inopérant tant que l'on n'a pas accepté ou refusé la proposition d'aide sur le système (!). Agaçant. Le résultat global paraît certes moins exaspérant que chez Volkswagen, qui détient la palme du pire. Mais quand même… »
« À noter que les poignées affleurantes des portières à l'extérieur sont également peu pratiques. Le mécanisme est lent et on se pince les doigts en les saisissant, car elles ont aussi un côté tranchant… En outre, le bip-bip de fermeture, tonitruant, réveillera les voisins si vous stationnez tard. Quant à l'accès au coffre, c'est une caricature. Il faut glisser la main entre le bas du hayon et le haut du pare-chocs, dans une fente minuscule et généralement sale. Certes, on nous objectera qu'il existe un accès mains libre pour le hayon… Mais celui-ci fonctionnait épisodiquement sur notre modèle d'essai. »
« Retour au tableau de bord : l'affichage tête haute, lorsque l'on suit un véhicule la nuit, ne sert à rien. Car les indications deviennent illisibles, les feux avant se réfléchissant dans l'arrière du véhicule précédent et effaçant quasiment les chiffres de la vitesse à laquelle on roule. Dommage, ce parti-pris bling-bling, aux dépens de la praticité. Une vision étrange du "luxe à la française" revendiqué par la marque ! »
« Enfin, terminons par de nombreux bugs. DS a d'ailleurs décidé de rappeler tous les véhicules de son parc presse pour plusieurs semaines, afin d'y remédier. Heureusement, les clients n'ont pas été encore livrés. Nous avons pâti d'une jauge d'essence qui, sporadiquement, cessait toute indication, d'une caméra de stationnement qui a soudain refusé de s'afficher, de fonctions qui disparaissaient à l'écran, d'une impossibilité angoissante de pénétrer dans la voiture, le système mains libres refusant de nous laisser entrer. Certes, DS jure que tout cela sera prochainement réglé. On s'interroge toutefois sur le bon vieillissement de tant de fonctions aussi sophistiquées. »
La vision des femmes propre à Éric Zemmour est-elle le signe d'un défaut d'assimilation ? On laisse à Henry de Lesquen la responsabilité d'une si radicale conclusion ! Lles citations qu'il met en exergue n'en sont pas moins dérangeantes.
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« On pourrait négliger le fait que Zemmour soit visiblement un obsédé sexuel qui ne nous épargne pas ses sous-entendus graveleux – il parle à toutes les pages des "jambes" des jolies femmes. […] Mais sa complaisance pour les prédateurs sexuels est impardonnable. »
« "Ce qu'on considérait naguère avec horreur comme d'odieuses habitudes américaines était entré dans la culture française. Le retentissement de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn avait été un détonateur. On avait alors reproché aux journalistes français d'avoir caché le libertinage de l'ancien ministre des finances. Ce qui était à leur honneur était devenu leur honte." On remarquera au passage l'amalgame entre le viol et le libertinage. »
« Et encore, toujours à propos de l'affaire du Sofitel : "Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx, qui, lui, avait engrossé la bonne. Autre temps, autre mœurs. J'y vois la confirmation de cette "féminisation de la société" contre laquelle je m'étais élevé dans un de mes livres… Dans une société traditionnelle, l'appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société (sic). Les femmes le reconnaissent, l'élisent, le chérissent…" »
« Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient ravies d'être tenues pour le "butin" du sieur Zemmour, qui, dans sa fatuité, se considère à l'évidence lui-même comme l'archétype de "tout homme doué qui aspire à s'élever dans la société". Mais il y a mieux encore que ce cynisme odieux, que cet exhibitionnisme subliminal, que cette frénésie lubrique, et on le trouve à la page suivante : "DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c'est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française (sic !). C'est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable." »
« Ici, on n'est plus dans l'anecdote. Le fourbe Zemmour révèle son imposture dans toute son horreur, en même temps que sa véritable identité. Car c'est la courtoisie, laquelle a mis la femme sur un piédestal, qui a fait l'identité de la France depuis mille ans. »
« Même le fanatique musulman Tariq Ramadan a droit à la faveur de Zemmour. […] Zemmour revient sans cesse sur la question, c'est pour lui une obsession. C'est même le seul fil conducteur de son interminable récit. Évoquant la mort de Sean Connery, qui avait créé le personnage de James Bond au cinéma, Zemmour écrit avec nostalgie que l'acteur avait vécu à "une époque où la virilité n'était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée ; une époque où un séducteur, 'un homme qui aimait les femmes', n'était pas considéré comme un violeur en puissance". »
« La place éminente qu'a toujours occupée la femme dans les sociétés occidentales est la marque la plus sûre de la grandeur de notre civilisation. […] La galanterie est déjà un beau mot, en dépit d'une certaine équivoque, mais la courtoisie, dont les codes ont été forgés à l'apogée du moyen âge, a une tout autre portée. Or, la courtoisie ne se conçoit pas sans la femme ; elle n'existe à vrai dire que par et pour la femme, car c'est celle-ci qui l'inspire. C'est grâce à la courtoisie, en raison donc de ces principes que la femme a su imposer à l'homme pour qu'il se civilisât en dominant ses instincts, que nous pouvons espérer échapper à un monde de brutes. »
« La plus importante chaîne de radiodiffusion britannique a annoncé le 10 novembre 2021 […] qu'elle mettait fin à sa participation au programme "Champions de la diversité" et à l'index "Égalité au travail" pilotés par la très influente association caritative LGBT Stonewall. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« Dans le cadre de ces programmes, la BBC payait l'organisation pour conseiller et évaluer la mise en place de "lieux de travail inclusifs", notamment en édictant des guides pratiques pour "transformer un environnement de travail en un lieu où chaque employé s'épanouit". »
« Le directeur général du diffuseur national, Tim Davie, a déclaré qu'il était "incontestable" que la participation continue à ces programmes "a conduit certains à se demander si la BBC peut être impartiale lors de ses reportages sur les débats de politiques publiques où Stonewall jour un rôle actif". »
« Stonewall se gargarise sur son site du fait que plus de neuf cents organisations adhèrent au programme "Champions de la diversité" à travers le Royaume-Uni. Mais depuis quelques mois maintenant, le poids de l'association est remis en cause et son influence controversée. Certains, comme la journaliste Sonia Sodha, dénoncent le fait que "l'association a le pouvoir de faire taire les femmes critiques en matière de genre de peur d'être accusées à tort de discours de haine".
« Des organismes tels l'Ofcom, la Commission pour l'égalité des droits de l'homme, le Bureau de l'égalité, le ministère de la Justice du gouvernement ou encore la chaîne de télévision Channel 4, ont également exprimé leur volonté de se retirer des programmes proposés par Stonewall. »
« L'affaire avait commencé à agiter l'actualité après la publication d'une enquête en podcast réalisée par la BBC d'Irlande du nord et publiée mi-octobre 2021. Cette investigation, menée par le journaliste Stephen Nolan, pointait notamment l'influence prépondérante de Stonewall et la pression que ses programmes auraient pu exercer sur le travail des organismes. Sur les questions de genre et de sexe, le podcast révèle notamment qu'un guide signé par BBC News, établit une norme de langage à adopter dans ses contenus, comme la définition que fait Stonewall de l'homosexualité . »
« Après un travail de dix-huit mois, le podcast a été mis en ligne sur Spotify et il dénonce les possibles conflits d'intérêts et la partialité des médias faisant appel aux programmes de Stonewall. »
« Selon le journal The Guardian, la question de la couverture des droits trans divise également la rédaction de la BBC depuis un certain temps. De nombreux membres du personnel, souvent plus jeunes, pensent que le débat sur le sujet n'a pas lieu d'être, alors que les plus âgés estiment que des opinions critiques en matière de genre doivent pouvoir être exprimées pour répondre aux exigences d'impartialité. »
« La SNCF a été condamnée par la cour d'appel de Paris à verser plus d'un million d'euros à une voyageuse amputée d'une jambe en 2008 après un accident ferroviaire, une indemnisation record. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Montée par erreur à la gare du Nord à Paris à bord d'un train à destination de Boulogne-sur-Mer, alors qu'elle voulait se rendre à Creil, la voyageuse a ouvert les portes pour en descendre "lors d'un arrêt technique inopiné". Lorsque le train a redémarré, elle a "subi de graves lésions au niveau de la jambe droite ayant nécessité une amputation en urgence au niveau du tiers inférieur de la cuisse". Son état de santé s'était ensuite aggravé en raison d'une infection. »
« La SNCF devra payer 1,13 million d'euros à cette victime et rembourser environ 600 000 euros à l'assurance maladie de l'Oise, qui l'avait indemnisée. […] En première instance, en juin 2019, le tribunal de grande instance de Bobigny avait même fixé des indemnisations plus lourdes. »
« SNCF Voyageurs avait fait appel, faisant notamment valoir que la plaignante avait "délibérément quitté le train après le signal de départ et alors que les portes étaient fermées, que cette démarche était imprudente et dangereuse". Pour cette raison, elle demandait à la cour d'appel de la juger "responsable à 50 % de l'accident".La cour d'appel a partiellement retenu cet argument en relevant que la voyageuse avait "commis une faute" qui exonère la SNCF de 20 % de sa responsabilité. »
« Jack S. vient d'être condamné à huit ans de réclusion pour "viol par surprise grâce à l'utilisation d'un réseau de communication électronique" : déclaré coupable d'avoir trompé des femmes sur son physique et son âge, il a été incarcéré le 29 octobre [2021] à l'issue du jugement rendu par la cour criminelle de l'Hérault, où siègent des magistrats professionnels. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »
« Jack S. entrait en contact avec des femmes sur des sites de rencontres. Il se faisait appeler Anthony Laroche, prétendait être décorateur à Monaco, avoir trente-huit ans et sa photo de profil était celle d'un mannequin d'une pub Marlboro. Les échanges commençaient. SMS coquins, conversations érotiques, vidéos de masturbation. […] L'enquête dénombrera 342 femmes contactées. L'écrasante majorité ne donnera pas suite. Quand il refuse de continuer la discussion par webcam, beaucoup le soupçonnent d'être un faux playboy et le dénoncent même sur le site de rencontres. D'autres persistent. Le jeu érotique, l'envie de "pimenter leur vie". Anthony Laroche, ou plutôt Jack S. qui leur parle la nuit au téléphone, les fait rêver. »
« Lorsqu'une femme demandait à le rencontrer "en vrai", Jack S. posait ses conditions : un rendez-vous chez lui pour un rapport sexuel pendant lequel elle aurait les yeux bandés et serait attachée. Interdiction de le voir. Les femmes acceptaient. Trois d'entre elles ont porté plainte pour viol après avoir découvert à la fin du rapport sexuel que Jack S. n'était pas l'Apollon de son profil et qu'il s'agissait en fait d'un sexagénaire bedonnant aux cheveux teints. »
« Jack S. méritait d'être rappelé à l'ordre par la Justice. Il a indéniablement abusé de la confiance de ces femmes, à qui il a vendu un mauvais remake de 50 nuances de gris. Il n'est pas le playboy qu'il prétendait être, c'est clair. Mais ces femmes, qui étaient consentantes pour une relation sexuelle avec un inconnu les yeux bandés, peuvent-elles légitimement se plaindre d'un "viol par surprise" parce que le physique n'était pas au rendez-vous ? L'avocat général a qualifié l'accusé de "violeur en série, menteur, manipulateur, prédateur particulièrement cynique" jouant sur la situation "d'emprise" imposée à ses "proies" ; elles étaient trop "vulnérables" pour appréhender la situation. »
« Jack S. les recevait dans un appartement "qui sentait le vieux et le rance", "poussiéreux", avec des chiens en faïence sur des "napperons en dentelles". Pas vraiment le cadre d'un riche décorateur monégasque… Certaines, revenues à la raison, "dégoutées", "effrayées" ou "honteuses" de s'être fait avoir, prenaient leurs jambes à leur cou. D'autres acceptaient de rentrer dans la chambre, de se prêter malgré tout à la mise en scène. Et elles ont déposé plainte après avoir découvert la supercherie. Leur ressentiment pour avoir été trompées sur la marchandise justifie-t-il que le procureur requiert douze ans de réclusion ? Condamné à huit ans, Jack S. a fait appel. »
« Cette affaire est le symptôme d'une époque. Celle de la soumission à l'air du temps de la justice post #Metoo. Le préalable n'est plus le droit contradictoire et la présomption d'innocence. Le préalable est qu'une femme qui se plaint est dans la vérité, que sa plainte ne peut pas être remise en question. […] Le meilleur exemple de cette incroyable transgression aux règles du droit est donné par le président du tribunal lui-même : il parle de "victimes" en désignant les plaignantes et de "plaignantes" en désignant les femmes témoins qui justement n'ont pas porté plainte ! Le compte rendu détaillé des audiences par Pascale Robert-Diard dans Le Monde est glaçant. L'avocat général s'autorise à lancer au prévenu : "Combien de femmes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." »
« Imaginons un instant l'inverse. Une femme de soixante ans, accusée d'avoir séduit, en mentant sur son âge, des partenaires sexuels dont elle aurait bandé les yeux. Et l'avocat général lui déclarant : "Combien d'hommes auraient envie de faire l'amour avec vous en vous voyant ? Moi, j'ai ma petite idée : proche de zéro." Le tollé serait général , à juste titre. Jack S., soixante-quatorze ans aujourd'hui, reconnaît tous les faits mais ne comprend pas ce qu'on lui reproche. "C'étaient des rendez-vous érotiques qui étaient gentils. Et qui se sont très bien passés de nombreuses fois. Ce n'est peut-être pas très moral. Mais est-ce réprimable ?" Et encore : "Je n'ai absolument pas la notion d'avoir fait quelque chose d'illégal. Je n'ai forcé, ni menacé, ni obligé jamais personne. Où est la 'surprise' quand quelqu'un vient spontanément faire quelque chose dont elle a envie ? Aller chez un inconnu, porter une tenue sexy, se bander elle-même les yeux… Vous vous rendez compte du risque ? J'aurais pu être un psychopathe ou un tordu qui fait du mal !" »
« La sexualité est le lieu de l'imaginaire et du fantasme : jusqu'à présent, tout était permis entre deux adultes consentants. Époque révolue. Pourra-t-on porter plainte un jour pour viol par surprise si un homme ment sur sa fortune personnelle ? Ou s'il se vante de ses performances sexuelles qui s'avèrent médiocres ? Le viol par surprise qualifiait souvent des crimes commis quand la victime était ivre, inconsciente. Jusqu'où la notion de surprise peut-elle désormais s'étendre ? Tout homme décevant est-il un futur coupable ? »
« Cette affaire, surtout, est la consécration de l'infantilisation des femmes. […] Briser le rêve est devenu un crime contre l'innocence supposée des femmes qu'on essentialise plus que jamais. Les voilà redevenues des êtres fragiles, des poupées sans défense, incapables de bon sens et d'intelligence. Des sous-êtres humains en proie à leurs hormones, à leurs "émotions". Vulnérables, forcément vulnérables. Pénalement irresponsables à vie. Une conception profondément rétrograde et réactionnaire. La négation de leur liberté. Que la Justice puisse dévoyer le droit et trahir ses principes en entérinant une telle vision des femmes, c'est proprement consternant. »