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La réponse de Samuel Fitoussi :
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
« Le viol est […] perçu comme une affaire de "domination" : si des hommes violent, ce serait pour asseoir la domination du sexe masculin sur le sexe féminin plutôt que, plus banalement, pour avoir un rapport sexuel. Une idée devenue courante dans les mouvements féministes depuis 1975 et la parution du livre de la militante américaine Susan Brownmiller, Against Our Will: Men, Women and Rape. Elle y écrit : "L’homme a découvert que ses organes génitaux pouvaient servir d’arme pour susciter la peur […]. De la préhistoire à nos jours, le viol a joué un rôle essentiel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un processus conscient d’intimidation par lequel tous les hommes maintiennent toutes les femmes dans un état de peur." Pour combattre les féminicides et les viols, il faudrait donc lutter contre le patriarcat. Déconstruire les stéréotypes, défaire les préjugés, augmenter les subventions à des associations (autoproclamées) féministes, rendre obligatoires les formations contre les biais sexistes inconscients, modifier le rapport des hommes aux femmes. »
« Lorsque, en revanche, on ne superpose pas nos schémas généraux sur le particulier, chaque cas, singulier, n’a en commun que l’usage de la violence par un barbare. La violence faite aux femmes serait une composante (la plus tragique) de la violence dans la société. Plus les habitants d’une société ont recours à la violence (par exemple en braquant des banques) pour parvenir à leurs fins (obtenir de l’argent)… plus ils ont recours à la violence sur des femmes (par exemple en violant) pour parvenir à d’autres fins (obtenir des rapports sexuels). On aboutit ainsi à la conclusion que la solution la plus efficace pour combattre les violences faites aux femmes n’est pas de déconstruire les stéréotypes mais de combattre la violence. C’est plutôt cette hypothèse que les données empiriques semblent confirmer, puisque au sein d’une société, la fréquence des viols est étroitement corrélée au taux de violence. »
« Le nombre de viols par habitant est bien plus faible au Japon – où les rôles sociaux restent genrés – qu’en Occident. Aux États-Unis, les femmes étaient plus en sécurité pendant les années 1950 (avant la libération féministe) que pendant les années 1970 et 1980 (après la libération). »
« Comprendre le phénomène des meurtres de femmes comme la réplique d’un combat du sexe masculin contre le sexe féminin mène à des solutions inefficaces. »
« Le chercheur Steve Stewart-Williams rappelle que chez les humains, les hommes commettent en moyenne 95 % des homicides et représentent 79 % des victimes tandis que chez les chimpanzés – qui ne possèdent pas de culture de masse permettant de propager des stéréotypes de genre ou de conditionner socialement les mâles – les chiffres sont très proches : les mâles commettent 92 % des meurtres et représentent 73 % des victimes. Plutôt que de chercher à modifier les ratios hommes/femmes parmi les auteurs et les victimes, une entreprise qui semble vaine, nous ferions sans doute mieux, pour aider les femmes, de chercher à réduire le dénominateur, c’est-à-dire de combattre la violence. Malheureusement, parce que certaines féministes oublient que les individus sont des individus avant d’être les membres d’une équipe, elles voient un continuum entre les blagues sexistes et les violences faites aux femmes, sans voir de continuum entre les violences en général et les violences faites aux femmes. »
Jean-Marc Daniel sur France Inter le 24 octobre 2023 : « Le gros problème, c’est le déficit extérieur. […] La France vit au dessus de ses moyens. […] Pour financer tout ça, nous sommes obligés de nous vendre. […] Comme on ne vend pas assez à l’étranger pour compenser nos importations, on vend notre patrimoine. Nous sommes le pays au monde où l’immobilier est le plus détenu par des étrangers. […] Dont la dette publique est détenue par des étrangers. […] Où la bourse est détenue par des étrangers. Et donc, concrètement, au nom de notre pouvoir d’achat, nous générons sur la génération d’après des besoins, des nécessités… Il va falloir rémunérer sous forme de loyers cet immobilier qui est détenu par des étrangers, sous forme d’intérêts cette dette publique qui est détenue par des étrangers. […] La conséquence de ça, c’est que notre pouvoir d’achat actuel est construit sur la baisse du pouvoir d’achat de la génération d’après. »
« L’ordonnance de référé du 11 août 2023 du tribunal judiciaire de Paris vient préciser, de manière très motivée, le cadre dans lequel les hébergeurs doivent communiquer les données d’identification qu’ils détiennent. […] Dans cette affaire, une cadre d’une société avait été la cible depuis plus d’un an de messages s’en prenant à sa personne ou à son apparence physique, publiés sous pseudonyme, sur son compte professionnel LinkedIn, en mode public, en commentaire de ses publications, ou en mode privé. Elle avait donc sollicité le tribunal pour qu’il ordonne à LinkedIn de livrer les données permettant d’identifier les titulaires des comptes à l’origine de ces messages. […] Après analyse des douze messages malveillants envers une personne en un an, le tribunal a estimé que ces éléments étaient crédibles et démontraient que le litige potentiel n’était manifestement pas voué à l’échec. »
« Le rapport parlementaire, qui doit être voté jeudi (14 septembre) […] encourage notamment les pays de l’UE à adopter le modèle actuellement mis en œuvre en Suède, en France et en Irlande. »
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
Dans une lettre adressée au Parlement européen, l’Alliance européenne des travailleurs du sexe (European Sex Workers Alliance, ESWA), Human Rights Watch, Amnesty International et dix autres organisations ont appelé les députés européens à voter contre le rapport, le qualifiant de "partial et nuisible". »
« "La criminalisation de tout aspect du travail du sexe, proposée par ce rapport, ne protège pas les droits des femmes et des autres personnes engagées dans le travail du sexe", peut-on lire dans la lettre. […] Selon les organisations, la criminalisation des clients pourrait conduire à la clandestinité et à une moindre sécurité pour les travailleurs du sexe. La lettre reproche également au rapport de ne pas faire de distinction entre les tiers qui abusent ou exploitent les travailleurs du sexe et ceux qui leur apportent soutien et sécurité. Cette approche pourrait également finir par cibler les travailleurs du sexe qui partagent des locaux pour des raisons de sécurité, prévient la lettre, qui critique globalement l’approche du rapport en ce qui concerne le droit à l’autonomie corporelle. "La criminalisation de l’achat de services sexuels prive tout un groupe de personnes (dont la plupart sont des femmes) du droit de prendre des décisions concernant leur vie", peut-on lire dans la lettre. »
« Selon un rapport d’Amnesty International sur l’Irlande, l’un des pays qui criminalisent les acheteurs, cette approche réglementaire a non seulement augmenté l’exposition à des comportements à risque de la part des clients, mais a également accru la crainte des travailleurs du sexe qui travaillent ensemble d’être accusés de tenir un bordel. »
« Toutefois, selon Mme Noichl, le rapport aborde les expériences de la majorité des femmes impliquées dans la prostitution, qui ne choisissent pas de vendre des services sexuels, mais y sont contraintes. "Je sais que certaines personnes choisissent de se prostituer et veulent être considérées comme des travailleuses du sexe. Je comprends cela, mais il s’agit d’un petit groupe", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’"en tant que personne politique, mon travail consiste à élaborer des politiques pour la majorité, et non pour un petit groupe". »
Un argument qu’on aura peut-être l’occasion de lui retourner...
« "La prostitution n’est pas un choix, mais plutôt un manque d’opportunités", a déclaré Saga Brodersen, experte auprès de la fondation suédoise Child X, ajoutant que "l’achat de services sexuels est un acte de violence". […] L’activiste espagnole Amelia Tiganus a également appelé à l’abolition de la prostitution par la criminalisation des proxénètes et des acheteurs de services sexuels. "Si nous parlons de progrès, nous ne pouvons pas continuer à supposer que les femmes existent pour le plaisir sexuel des hommes", a-t-elle déclaré, appelant les législateurs de l’UE à soutenir le rapport. »
Le Progrès étant une religion, il n’est pas étonnant de voir son clergé jouer les inquisiteurs !
Extrait d’un entretien avec Jean Szlamowicz, professeur de linguistique
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« L'écriture inclusive n'existe que par la bonne volonté de certains décideurs convaincus qu'il faut adopter cette mode pour ne pas être ringardisé. […] On la trouve essentiellement dans certains milieux sociaux qui s'imaginent être "progressistes" : c'est avant tout une image de soi que l'on propage avec l'écriture inclusive. Ce narcissisme idéologique consiste à montrer que l'on est une bonne personne et que l'on est au courant des dernières tendances du conformisme idéologique. »
« L'écriture inclusive pose une question de fond : si on l'accepte, alors cela signifie qu'il n'y a plus de référence commune. Chacun peut alors introduire sa préférence comme norme et imposer sa pratique au nom de la cause qu'il défend. C'est introduire une forme de séparatisme dans les usages collectifs, ce que l'institution ne peut accepter sans faire exploser ses propres cadres. Par ailleurs, l'écriture inclusive signale une opinion idéologique, ce qui est discriminatoire – qu'on songe au signalement politique que cela représente sur une copie d'examen. La conventionalité et l'arbitraire de l'orthographe protègent justement des interprétations idéologiques sauvages et de l'interventionnisme militant. »
« Et que penser des langues sans genre comme le persan ou le finnois, le turc ou le vietnamien? Leurs locuteurs auraient-ils du mal à distinguer les femmes des hommes ? […] L'inclusivisme décrète que l'on devrait aligner les formes grammaticales sur l'identité sexuelle, mais les langues ne fonctionnent pas ainsi. C'est pareil pour le pluriel : on renvoie à une pluralité de personnes, il s'accorde pourtant au singulier et personne n'en tire une interprétation psycho-idéologique. De la même manière que le nombre grammatical n'est pas le nombre mathématique, le "genre" grammatical n'est pas le genre sexuel. »
« Entre le pont Bonaparte qui relie le Vieux-Lyon à Bellecour, et la passerelle Saint-Vincent à hauteur de la Fresque des Lyonnais, le coût de nettoyage d'environ 700 mères carrés de tags a été estimé par la collectivité à 55 000 euros. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
« La Métropole de Lyon ne compte pas mettre la main au portefeuille. […] La crainte non dévoilée serait de remettre en état les quais pour finalement devoir recommencer quelques semaines plus tard. Pour contrer cette spirale qu’ils ont eux-mêmes créés, les écologistes envisagent de détaguer puis ensuite d’occuper l’espace en faisant réaliser à des artistes une grande fresque murale le long de la rivière. Sauf que les architectes des Bâtîments de France sont très pointilleux sur ce genre de rajout dans un secteur classé à l’Unesco. »
« Alors en attendant de trouver la solution miracle, ou le chemin jusqu’à son portefeuille, la Métropole laissera les quais dans un état qui ne va faire qu’empirer. De son côté, la Ville de Lyon met en avant l'argent dépensé depuis des mois, car à chaque passage de manifestations anti-réforme des retraites, des dizaines de tags revendicatifs ou insultants apparaissaient sur le parcours. »
Le centre pénitencerie de La Farlède (Var) propose aux détenus depuis deux ans de cultiver un potager. « L’initiative vise notamment à favoriser la réinsertion des détenus », commente BFM TV. Ironie ?
« On ne peut pas simultanément envier l'actionnaire et empêcher le travailleur de le devenir à travers la capitalisation. Sauf si le but est de le maintenir dans la sujétion à des fins politiques. »
« Via un nouveau rapport paru ce 26 janvier [2023], la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat entend bien alerter les autorités concernées. Sa présidente (UDI) Françoise Gatel et son premier vice-président (LR) Rémy Pointereau chargé de la simplification, s'alarment d'une "addiction" et plaident pour une "thérapie de choc". »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« "Les élus locaux n'en peuvent plus et nous parlent de ' harcèlement textuel' !", s'exclament-ils auprès de La Tribune, d'une même voix. »
« Le constat est unanime : l'ordre juridique doit bâtir des équilibres toujours "plus subtils" et "plus complexes" entre des demandes "toutes légitimes" mais "souvent contradictoires". "Les pouvoirs publics cèdent volontiers à la création de la norme ''magique'' afin de donner l'impression, voire l'illusion, qu'ils ont réglé la question dans l'intérêt général", écrivent la sénatrice d'Ille-et-Vilaine et le sénateur du Cher. »
« D'autant qu'une norme peut rimer avec "judiciarisation excessive de la société". Les parlementaires, imaginent-ils, ne sont pas à l'abri d'un projet de loi qui viendrait protéger les maires contre les recours abusifs de leurs habitants qui les attaqueraient suite à des accidents voire à des agressions en-dehors des horaires d'éclairage public. »
« Tant est si bien que l'inflation normative "complexifie" les projets locaux et "augmente significativement le coût". "La multiplication des normes constitue donc indéniablement un frein au développement des territoires (...) Or la loi doit avant tout permettre et non entraver", ajoutent les deux membres de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat. »
« La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné lundi [23 janvier 2023] la Lituanie pour violation de la liberté d'expression après l'apposition d'un avertissement présentant comme "nuisible pour les enfants" un recueil de contes mettant en scène des personnages LGBTI. »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La Grande Chambre, formation suprême de la CEDH, estime que "la restriction de l'accès des enfants à ces contenus ne visait aucun but qu'elle pourrait considérer comme légitime", et note que "les mesures appliquées au livre avaient pour but de limiter l'accès des enfants à des contenus représentant des relations homosexuelles comme essentiellement équivalentes aux relations hétérosexuelles". »
« L'affaire avait été portée en 2019 devant la CEDH par Neringa Dangvyde Macate, auteure lituanienne de littérature pour enfants. En 2013, l'Université lituanienne des sciences de l'éducation publia l'un de ses recueils de contes, avec le soutien financier du ministère de la Culture. Deux des six contes du livre portaient sur des relations et des mariages entre personnes du même sexe, indique la CEDH. Après plusieurs plaintes adressées au ministère et à l'université, reprochant notamment à l'ouvrage d'"encourager les perversions", l'université avait décidé de suspendre la diffusion du livre et de rappeler les exemplaires en librairie. Sa distribution n'avait repris qu'un an plus tard, tandis que l'ouvrage, destiné aux enfants de neuf à dix ans, était marqué d'un avertissement le présentant comme "nuisible pour les enfants de moins de quatorze ans". »
« La Grande Chambre a estimé que le recueil de contes incitait au contraire "au respect et à l'acceptation de tous les membres de la société", et écarté la position du gouvernement lituanien : celui-ci assurait que le livre promouvait les familles homoparentales "au détriment des autres formes de famille". »
« La rhétorique implicite du spot est très perverse : elle suggère un continuum logique entre la vision patriarcale du couple et la violence. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Le continuum logique s'applique de même au chef d'entreprise qui préfère favoriser une candidature (homme ou femme, on ne saura pas) moins risquée pour son entreprise que l'embauche d'une jeune mère fatiguée et peu disponible. […] Qu'y a-t-il de choquant, pire, qu'y a-t- il de potentiellement violent dans ce choix, exprimé d'ailleurs fort poliment par un chef d'entreprise qui prend le temps de rappeler la candidate et de la rassurer sur ses compétences ? »
« Enfin, doit-on vraiment penser que tous les gamins mal élevés nourris au porno sont des meurtriers potentiels ? »
« Non seulement je ne vois pas où commence le sexisme dans ce spot, mais je ne vois pas pourquoi il se terminerait plus mal en tant que tel. Sexisme, féminicide: on croirait que la liste traditionnelle des péché capitaux était incomplète; ou plutôt, on a l'impression qu'il faut lui en substituer un nouvelle, où la relation aux femmes devient critère déterminant. Pour ma part, je ne crois pas que quiconque tuerait une femme parce qu'elle est femme, sauf peut-être dans les pays où on noie les nouveau-nés de sexe féminin ; mais je sais que le meurtre est au bout de la colère, de la luxure, de l'orgueil et de l'envie. Et que l'on tue un homme ou que l'on tue une femme, ce qui me révulse, c'est que l'on tue un être humain. »
« Plusieurs milliers de jeunes scandaient qu'ils avaient "peur de la réforme" et qu'ils voulaient "profiter de la vie". À plus de quarante ans de la retraite, alors que personne ne peut vraiment prédire à quoi ressemblera alors le marché du travail et encore moins le système qui prévaudra, ces jeunes […] revendiquent de pouvoir enfin "profiter" […] après avoir "travaillé toute leur vie", ce qui naturellement va les "crever". Ce qui les motive, ce n'est pas trouver une voie qui leur convienne, de se prendre en main, de s'assurer eux-mêmes pour avoir une retraite confortable. Non, la seule assurance qu'ils réclament, c'est celle d'être pris en charge. »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La passivité de ces jeunes laisse perplexe. Ne sont-ils nés que pour subir ? Leur ambition n'est-elle que de "profiter" le plus tôt possible d'un temps libre qu'ils ne veulent pas payer ? N'y a-t-il pas parmi eux des ambitieux productifs, de futurs réorganisateurs de la société, des entrepreneurs, des politiques qui pourraient imaginer une réforme des retraites beaucoup plus audacieuse ? »
« Ceux qui hurlent dans les micros des radios et des télés ne savent que protester contre tout ce qu'on leur propose. On n'en a entendu aucun essayer de se projeter dans un avenir lointain, dans un monde remodelé par les innovations qui se bousculent de tous les côtés ; aucun esquisser de possibles solutions. Parce qu'un système unifié pour tous est obligatoirement un système qui étouffe les individualités. Allons les jeunes, manifestez pour avoir plus de liberté pas pour pouvoir profiter ! »
« La cour d'appel de Metz a condamné un homme de vingt ans à deux ans d'emprisonnement, dont huit mois ferme, pour avoir tué un chat et l'avoir dépecé en se filmant avant de diffuser les vidéos sur Snapchat, a-t-on appris auprès des parties civiles. Début novembre, le jeune homme avait posté plusieurs vidéos sur le réseau social Snapchat, se montrant en train de dépecer un chat. Dans plusieurs messages, il expliquait avoir tué le chat en lui tirant une balle de plomb dans la tête. En première instance, au tribunal de Sarreguemines (Moselle), le prévenu avait été condamné à dix mois d'emprisonnement, dont quatre mois ferme, mais le parquet avait fait appel de cette décision. »
« Dans les heures qui ont suivi le saccage des bâtiments gouvernementaux par des insurgés d'extrême droite dans la capitale brésilienne le 8 janvier dernier, un nouveau compte est apparu sur Instagram. Dénommé Contragolpe Brasil – un jeu de mots astucieux qui signifie à la fois "Contre le coup d'Etat au Brésil" et "Contre-souffle au Brésil" –, ce compte a rapidement commencé à publier des photos de participants présumés aux émeutes. L'idée était de recueillir des informations auprès de la population afin d'identifier "les personnes qui attaquent la démocratie au Brésil", ce qui permettrait aux autorités de retrouver et de punir plus facilement ceux qui ont échappé à une arrestation ce jour-là. »
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
« Les personnes derrière le compte Contragolpe Brasil, qui restent anonymes (nos demandes d'interview sont restées lettre morte), ont lancé un appel pour que les gens commencent à leur envoyer, en message privé, des photos et des informations sur les personnes ayant participé aux saccages. Ils ont également demandé aux gens de transmettre ces informations aux autorités. »
« Ce compte Instagram n'est qu'un exemple des efforts réalisés actuellement en matière de crowdsourcing pour identifier les émeutiers. Agência Lupa, une agence de vérification des faits, a créé une base de données générée à partir de textes, de photos et de vidéos postés le jour de l'insurrection. Toutes les informations étaient envoyées de manière anonyme et privée. »
« Cette méthode d'identification des participants à des événements criminels de masse en parcourant les réseaux sociaux à la recherche d'indices n'est pas nouvelle. Des citoyens américains ont fait de même pour aider à identifier les responsables de l'insurrection du 6 janvier 2021. Certains ont même formé des groupes, comme The Deep State Dogs, afin d'identifier ceux qui ont vandalisé le Capitole ou qui qui ont agressé les forces de l'ordre et la presse. Les membres de ces groupes venaient d'horizons divers mais avaient un objectif commun : la responsabilité. »
Attiser les tensions qui minent leur pays, nourrir la suspicion réciproque, c'est ça leur conception de la "responsabilité" ?
Replika ? C'est paraît-il un chatbot susceptible de faire office ami virtuel. « Contre un abonnement payant, on peut choisir que le logiciel agisse de manière romantique, voire érotique », précise Numerama. Mais pour certains utilisateurs, l'expérience aurait « viré au harcèlement sexuel de la part d'un logiciel aux propos beaucoup plus agressifs qu'attendus ».
« Selon la BBC, au Royaume-Uni, le nombre de femmes pédocriminelles connaît une importante augmentation. Il serait pour l'instant impossible de savoir si cela est dû à une réelle augmentation de la criminalité féminine, ou bien à l'augmentation du nombre de pédocriminels se déclarants femmes, car le sexe de naissance n'est plus pris en compte par les autorités. »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
« Au moins seize unités régionales de la police établissent leurs statistiques prenants en compte le ressenti des personnes. Ainsi, un homme qui se déclare femme sera comptabilisé parmi les femmes.
« Entre 2015 et 2019, la pédocriminalité féminine aurait connu une augmentation de 84 %, passant de 1 249 cas annuels à 2 297 (BBC). Dans son article datant de 2021, la BBC explore davantage la piste d'une prise de conscience de la population, ou d'une meilleure capacité à dénoncer ces crimes, que la possibilité d'un gonflement artificiel de ces statistiques dû à la montée de l'idéologie transgenre. »
« Si certains pédocriminels se ressentent peut-être réellement femmes, il est aussi probable que certains se déclarent femmes après leur arrestation uniquement dans le but d'être incarcérés dans les prisons pour femmes. »
« En plus de mettre en danger la sécurité des femmes incarcérées, le Royaume-Uni se retrouve dans une situation où les statistiques sur la criminalité basés sur le sexe se retrouvent faussés, ce qui rend impossible la description de la réalité des faits et l'accès à des statistiques correctes. Or, si nous ne sommes plus en mesure de savoir qui commet les crimes, alors comment mettre en place des politiques de prévention ? »
Cela à l'occasion des Jeux Olympiques de 2024. En invoquant même parfois des prétextes relativement futiles.
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Dans ce premier amendement, défendu par Philippe Tabarot (LR), il s'agit d'autoriser la captation du son par les caméras. […] Un autre amendement vise cette fois à mobiliser la vidéosurveillance pour "lutter efficacement contre la multiplication des infractions de prise en charge illégale de clients par des transporteurs publics particuliers, VTC ou taxis clandestins". Une situation qui "porte atteinte à l'image de la France auprès des voyageurs", lit-on dans l'exposé des motifs. Quant au dernier amendement du genre déposé par la droite, il souhaite ouvrir la possibilité "mettre en œuvre un traitement algorithmique destiné à identifier, sur la base de leurs caractéristiques biométriques, des personnes limitativement et préalablement énumérées faisant peser une menace grave et immédiate sur l'ordre public". […] Il s'agit de recourir "à des traitements de données biométriques en temps réel dans l'espace public". »
« Pour David Belliard, maire adjoint écolo à la "transformation de l'espace public et mobilités", la série qui fait de la capitale une sorte de bonbon sucré instagrammable ne fait pas que véhiculer une image "conservatrice" de la capitale, elle vit sur le "déni climatique". […] Vous l'aurez compris, le déclassement de la capitale n'est donc pas seulement le résultat de la négligence de sa mairie socialiste mais un projet idéologique qui promet de la redessiner pour en chasser les touristes qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par l'intermittence des transports publics, la pénurie de chauffeurs de bus, les rats ou encore le saccage du mobilier urbain au nom de l'enchevêtrement de planifications locales. »
Un « plan anti-avortement » ? « Une initiative controversée du parti d’extrême droite Vox visant à empêcher les avortements dans la région espagnole de Castille-et-León » ? À la lecture du titre puis du chapeau cet article d'Euractiv, on s'imagine qu'il s'agit de restreindre sévèrement le droit à l'avortement. Ce qui s'avère trompeur, étant donné les précisions apportées par la suite : « Le "protocole du battement de cœur du fœtus" sera proposé aux femmes enceintes de six à neuf semaines, a expliqué M. Garcia Gallardo, dans le but de permettre aux parents de créer un lien émotionnel avec leur bébé. "Les médecins ne seront pas forcés de faire quoi que ce soit, les femmes enceintes ne seront pas forcées de faire quoi que ce soit", a déclaré M. Fernández Mañueco lundi. »
Réaction exemplaire, mais défaillance lamentable de l'État. « À Marseille (Bouches-du-Rhône), les habitants de la cité HLM des Campanules, située dans le 11e arrondissement de la ville, se mobilisent contre l'installation d'un trafic de stupéfiants. Des dealers occupent en effet l'entrée de la résidence. Face à cette situation, des habitants se relaient jour et nuit pour éviter de voir ce trafic s'implanter dans leur immeuble. "On est à peu près une quarantaine chaque jour", explique une résidente rencontrée par C-News en précisant "on espère donner l'exemple dans d'autres cités". »