4242 shaares
« La police judiciaire a fait vendredi une descente dans un restaurant de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) proposant des repas clandestins. [...] Les policiers, qui enquêtaient sur l'établissement depuis trois semaines à l'aide, notamment, d'écoutes et de filatures, ont relevé l'identité des clients sur place. »
« Fin mars 2021, la Haute Autorité de Santé (HAS) a décidé de limiter le vaccin d'Astrazeneca aux personnes de plus de 55 ans, puisque les effets secondaires graves, qui restent rares, ont prioritairement lieu chez cette population plus jeune. Restait alors en suspend la question des primovaccinés de moins de 55 ans : comment leur vaccination allait-elle se poursuivre ? L'autorité a finalement pris sa décision, ce 9 avril, en estimant que ces personnes primovaccinées de moins de 55 ans avec le vaccin AstraZeneca devraient recevoir celui de Pfizer ou de Moderna (à ARN messager) en deuxième dose. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Que sait-on sur l'efficacité et la sécurité d'un tel schéma […] ? […] Il n'y a […] pas d'étude clinique complète sur le sujet. […] Si les vaccins d'AstraZeneca et ceux de Pfizer-Moderna ne reposent pas sur la même technique, ils ciblent tous deux la protéine Spike du coronavirus. […] La façon de produire cette réaction est différente, mais la mécanique comme le résultat sont similaires, ce qui ne crée pas d'incompatibilité et ne rend pas la combinaison illogique. »
« D'ailleurs, l'option de combiner deux vaccins différents est possiblement une voie qui permettrait de créer un plus grand "boost" immunitaire. […] Cette piste vaccinale est étudiée depuis quelques années pour vacciner contre Ebola ou pour le VIH. "Nous ne savons pas exactement pourquoi une approche mixte peut être plus efficace. Mais il est possible que la combinaison de deux vaccins différents – qui présentent la même cible antigénique, mais stimulent le système immunitaire de manière différente – puisse mieux concentrer l'attention de nos cellules immunitaires sur la bonne cible", explique la biologiste médicale Kylie Quinn. »
« Depuis ce mercredi 7 avril, il faut obligatoirement porter un masque sur le littoral (plages), précise l'arrêté préfectoral pris le 6 avril par le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzales. La mesure est applicable jusqu'au lundi 3 mai inclus. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
« Il est ainsi mentionné que "le port du masque est de nature à limiter le risque de circulation du virus dans l'espace public caractérisé par une concentration de personnes" et qu'il "y a lieu d'imposer, par souci de lisibilité et de cohérence, le port du masque sur la totalité de l'espace public […] où il existe plusieurs zones à fort risque de contamination". »
« Il faut toutefois préciser que l'obligation du port du masque ne s'applique pas aux personnes pratiquant des activités physiques ou sportives. Ces dernières doivent néanmoins être en possession d'un masque afin de le porter systématiquement dès qu'elles cessent leurs activités et se trouvent à l'arrêt à proximité de piétons. »
ette information remonte au mois de janvier, mais elle nous avait échappé, en dépit de sa gravité :
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« L'immense fête sauvage organisée à Lieuron, en Ille-et-Vilaine, au moment du Nouvel An, connaît ses premiers rebonds judiciaires. L'un de ses organisateurs a été mis en examen […], a annoncé lundi [4 janvier 2021] le procureur de Rennes. »
« Cet homme de 22 ans avait communiqué le lieu de rendez-vous de la rave-party à plus de mille personnes jeudi dernier, en pleine pandémie de Covid-19. […] Devant la presse, le magistrat a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen notamment pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d'autrui ou encore tenue illicite d'un débit de boissons. Le procureur a annoncé dans la soirée son placement en détention provisoire. »
« L'organisateur a été interpellé samedi, à 15 heures, à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une perquisition a permis de saisir une somme d'argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, ainsi que des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce week-end. »
« Le petit avion à hélice traînant une banderole de supermarché au-dessus des plages appartiendra sans doute bientôt au passé. L'Assemblée nationale a voté vendredi l'interdiction de cette forme de publicité à l'horizon 2022. La mort programmée de cette activité a été approuvée en première lecture par les députés qui examinent le projet de loi "climat et résilience". »
« Le parquet de Paris a classé sans suite une enquête ouverte fin janvier contre le chanteur Francis Lalanne […], a-t-on appris auprès de son avocat. À la suite d'une tribune publiée sur le site en ligne France Soir le 22 janvier, le parquet avait ouvert une enquête pour "provocation à la commission d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation", confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) qui avait entendu le chanteur le 5 février. Dans cette tribune intitulée "J'appelle", ce dernier assurait qu'"il faut à présent mettre l'État hors d'état de nuire au peuple français" et demandait la "destitution" du chef de l'État, Emmanuel Macron. […] Le parquet a jugé l'infraction insuffisamment caractérisée, selon Me Emmanuel Ludot, pour qui "cette décision est logique". »
« Le ministère de l'Intérieur l'avait annoncé : si les déplacements interrégionaux n'étaient pas interdits, les forces de l'ordre étaient néanmoins mobilisées pour veiller au respect des règles sanitaires durant ce week-end de Pâques. Une famille en a fait les frais sur une plage de La Grande-Motte (Hérault) ce dimanche lorsqu'elle s'est vue infliger trois amendes de 135 euros, et donc un total de 405 euros, pour avoir consommé une bouteille de rosé alors que la consommation d'alcool est désormais interdite sur la voie publique. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« Mais au-delà de l'amende, de nombreux internautes se sont interrogés sur l'armement de ces gendarmes. Sur les images diffusées par la presse régionale, on voit en effet distinctement un membre des forces de l'ordre portant un impressionnant fusil, en présence d'enfants et sur un lieu de plaisance. Le gendarme en question porte en effet un HK G36, un fusil d'assaut qui équipe certaines unités de police et de gendarmerie, depuis le passage de Bernard Cazeneuve au ministère de l'Intérieur afin de faire face à la menace terroriste. »
« À la Gendarmerie nationale, on nous explique que le gendarme est issu d'un peloton de surveillance et intervention de la Gendarmerie (PSIG) et qu'il s'agit de son armement habituel : « Ce gendarme issu du PSIG vient prêter renfort au gendarme départemental qui dresse le PV, il n'y a rien d'anormal à cela. Nous sommes en période de vigilance haute concernant le terrorisme et, lorsque l'on part en intervention, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : il ne fait que porter son arme habituelle qu'il n'aurait certainement pas pu laisser dans le véhicule. En cas d'appel, ce gendarme doit pouvoir intervenir immédiatement dans une église attaquée ou pour faire face à une agression. Et même dans une intervention sur un lieu de plaisance, on ne sait jamais sur qui on tombe. »
« L'Agence France-Presse a fait part de son mécontentement concernant un canular de la marque Volkswagen, qu'elle a qualifié d'"abus de confiance très grave". Mardi, la branche américaine du constructeur avait annoncé officiellement que la marque était rebaptisée "Voltswagen" afin d'enclencher son virage vers l'énergie électrique. De nombreux médias, dont l'AFP, avaient repris cette information. »
« "Nous comprenons quand un porte-parole n'est pas en mesure de confirmer ou de commenter une information. Mais nous n'avons jamais pensé qu'ils puissent faire de fausses déclarations", a déclaré l'AFP dans une lettre destinée au groupe Volkswagen. Et d'ajouter dans le courrier : "Nous pensons fermement que des journalistes et médias rigoureux ne devraient pas être utilisés par des entreprises comme Volkswagen à des fins de marketing et de publicité. Pour nous, il s'agit d'un abus de confiance très grave qui ne doit pas se reproduire". »
Des médias « rigoureux » ne devraient-ils pas surtout se poser plus de questions ? Tout le monde n'es n'est pas tombé dans le piège aussi facilement que l'AFP. Dans Challenges, par exemple, Éric Bergerolle est toujours resté méfiant.
« "Nous comprenons quand un porte-parole n'est pas en mesure de confirmer ou de commenter une information. Mais nous n'avons jamais pensé qu'ils puissent faire de fausses déclarations", a déclaré l'AFP dans une lettre destinée au groupe Volkswagen. Et d'ajouter dans le courrier : "Nous pensons fermement que des journalistes et médias rigoureux ne devraient pas être utilisés par des entreprises comme Volkswagen à des fins de marketing et de publicité. Pour nous, il s'agit d'un abus de confiance très grave qui ne doit pas se reproduire". »
Des médias « rigoureux » ne devraient-ils pas surtout se poser plus de questions ? Tout le monde n'es n'est pas tombé dans le piège aussi facilement que l'AFP. Dans Challenges, par exemple, Éric Bergerolle est toujours resté méfiant.
« Samedi 3 avril, une messe de Pâques de quatre heures, célébrée en l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris (9e), s'est tenue sans aucun respect des règles sanitaires. […] Étienne, 31 ans et Parisien, venu ce jour-là pour le baptême de son frère, se retrouve au milieu d'une église "pleine à craquer". Horrifié, il a tenu à alerter Le Parisien en nous envoyant le lien de la vidéo de la cérémonie. […] Sur la vidéo, on assiste aussi à une série de baptêmes où les personnes se plongent la tête dans l'eau d'un même baptistaire, les uns après les autres. "Je suis encore sous le choc. À un un moment où la situation sanitaire en France est grave, où on en est à fermer les écoles… Voir de tels comportements… C'est tout simplement criminel ! C'est dangereux !", s'insurge notre témoin. »
« Les enquêteurs ont conclu qu'Erna Solberg avait été la co-organisatrice et avait dépassé le nombre d'invités autorisés. Ils lui ont infligée 20 000 couronnes d'amendes soit un peu plus de 2 000 euros. Dans un communiqué, le commissaire a rappelé que "la loi était la même pour tous" et surtout que la Première ministre avait une image publique à faire respecter : "Madame Solberg est la plus importante élue du pays, et a, à plusieurs occasions, été la figure de proue des décisions du gouvernement sur les mesures visant à enrayer la pandémie. Il est donc jugé justifié de donner une sanction pour maintenir la confiance du public dans les règles sanitaires." Une sanction qu'avait déjà acquiescé la Première ministre puisque après les révélations de ces épisodes de dîners, elle s'était excusée publiquement et s'était dite prête à recevoir une amende. »
C'est l'Académie de Médecine qui le dit : « Si la plupart sont bénins, "désagrément, douleur ou saignement, de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l'étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite", poursuit le collège scientifique, en citant plusieurs études récemment parues.L'Académie préconise donc de réserver la réalisation de ces tests "aux professionnels de santé formés" et leur recommande de s'enquérir d'éventuels antécédents ORL avant d'y procéder. Elle préconise également de privilégier des prélèvements salivaires pour les enfants. »
« Pour le Sell, Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, il n'y avait pas de doute : le décret révisé le 19 mars autorisait bien la vente de jeux vidéos en supermarché. Pourtant, le ministère de l'Économie avait un discours différent : dans un tableau récapitulatif des rayons ouverts ou non fourni à Capital, on pouvait lire dans la colonne "fermés" les "jouets et jeux vidéo". […] "Je ne vois pas pourquoi les magasins Fnac-Darty pourraient vendre des jeux vidéo quand les autres grandes surfaces ne le pourraient pas", confiait alors le porte-parole de Système U, Thierry Desouches, à Capital. […] En ce qui concerne les consignes gouvernementales, le cadre de la chaîne de magasins ne cachait pas son désarroi : "c’est le grand flou". Des incertitudes maintenant dissipées par le gouvernement. »
« Avec le déploiement de la version 14.5 d'I-OS […], Apple proposera d'effectuer une recalibration des batteries d'I-Phone 11, 11 Pro et 11 Pro Max pour éviter un bug qui peut provoquer "une décharge inhabituelle de la batterie ou, dans de très rares cas, une réduction de la capacité de performance optimale". »
« Si votre I-Phone échoue à recalibrer correctement sa batterie, un message vous invitera à la changer gratuitement auprès d'un réparateur Apple agréé. Et pour celles et ceux qui ont déjà changé leur batterie hors garantie, la marque conseille de contacter l'assistance Apple. »
« Le lancement de cette fonctionnalité s'inscrit dans le sillon des très nombreuses polémiques en 2017, ou Apple était accusé à travers le monde de brider ses I-Phone dans une supposée logique d'obsolescence programmée. Il s'agissait de l'inverse : la démonstration technique montrait que le léger ralentissement du processeur des I-Phone était mis en place pour les faire durer dans le temps et donc moins les changer. En France, l'affaire s'est réglée par des amendes infligées à Apple pour défaut de communication, pas pour obsolescence programmée. »
« Apple tente donc de corriger le tir en étant le plus transparent possible sur l'état des batteries, des performances et sur les mises à jour à venir en plus de dédier une page de leur site au processus et des options très claires sur les I-Phone. »
« Si votre I-Phone échoue à recalibrer correctement sa batterie, un message vous invitera à la changer gratuitement auprès d'un réparateur Apple agréé. Et pour celles et ceux qui ont déjà changé leur batterie hors garantie, la marque conseille de contacter l'assistance Apple. »
« Le lancement de cette fonctionnalité s'inscrit dans le sillon des très nombreuses polémiques en 2017, ou Apple était accusé à travers le monde de brider ses I-Phone dans une supposée logique d'obsolescence programmée. Il s'agissait de l'inverse : la démonstration technique montrait que le léger ralentissement du processeur des I-Phone était mis en place pour les faire durer dans le temps et donc moins les changer. En France, l'affaire s'est réglée par des amendes infligées à Apple pour défaut de communication, pas pour obsolescence programmée. »
« Apple tente donc de corriger le tir en étant le plus transparent possible sur l'état des batteries, des performances et sur les mises à jour à venir en plus de dédier une page de leur site au processus et des options très claires sur les I-Phone. »
« Un dirigeant doit-il s'excuser ? Si on le pense, c'est qu'on confond la politique avec la politesse. En dépit de leur ressemblance, elles n'ont rien à voir : la seconde concerne le "lisse" (politus en latin), puisqu'elle vise à polir les mœurs ; la première désigne la cité (polis en grec) et recherche, pour elle, la paix, la puissance et la prospérité. Sans doute est-il bon que le politique soit poli, mais il n'est certainement pas élu pour l'être. Sans doute la pratique de l'excuse rend-t-elle le gouvernant plus proche, plus accessible, plus humain – ce qui va bien avec l'esprit des temps démocratiques – , mais qu'est-ce qu'un élu qui s'excuse, sinon un élu qui a failli ? Et s'il a failli pourquoi resterait-il en poste ? La seule manière pour lui de s'excuser, c'est de démissionner. »
« Je ne veux pas dire qu'un responsable politique ne doit pas admettre des erreurs ou des mauvais choix : il doit le faire si cela apaise et renforce, bref si c'est un acte de politique et non de contrition – ; mais je veux surtout dire qu'un citoyen a le devoir de comprendre que la décision politique ne se fait jamais entre une bonne et une mauvaise option : elle tranche entre une mauvaise et une pire. C'est pour cela qu'elle déçoit toujours. "Rien ne marque tant le jugement solide d'un homme que de savoir choisir entre les grands inconvénients", écrivait le Cardinal de Retz dans ses Mémoires. Et Churchill ajoutait : "Le plus dur c'est de prendre des décisions quand un tiers des informations dont vous disposez sont incomplètes, un tiers sont contradictoires, un tiers sont fausses". Alors à qui faudrait-il demander pardon ? Au réel ? »
« Je ne veux pas dire qu'un responsable politique ne doit pas admettre des erreurs ou des mauvais choix : il doit le faire si cela apaise et renforce, bref si c'est un acte de politique et non de contrition – ; mais je veux surtout dire qu'un citoyen a le devoir de comprendre que la décision politique ne se fait jamais entre une bonne et une mauvaise option : elle tranche entre une mauvaise et une pire. C'est pour cela qu'elle déçoit toujours. "Rien ne marque tant le jugement solide d'un homme que de savoir choisir entre les grands inconvénients", écrivait le Cardinal de Retz dans ses Mémoires. Et Churchill ajoutait : "Le plus dur c'est de prendre des décisions quand un tiers des informations dont vous disposez sont incomplètes, un tiers sont contradictoires, un tiers sont fausses". Alors à qui faudrait-il demander pardon ? Au réel ? »
Alors que trois cents Lyonnais venaient de se rassembler au bord de la Saône, Xavier Martinage a affirmé dans Capital ( 31/03/2021) que « tous les participants étaient en situation de délit puisque […] ils ne respectaient pas la limite de rassemblement de six personnes, ils consommaient également de l'alcool sur la voie publique et ceux qui sont restés après 19 heures, violaient le couvre-feu ». C'était certes illégal, mais de là à ériger leur action en délit, il y a un pas que le pouvoir n'a pas encore osé franchir ! Du moins au regard du droit, car en pratique, il est vrai que c'est d'ores et déjà une autre affaire. C'est affligeant de constater à quel point les journalistes peuvent être complices de cette confusion.
« En Seine-Saint-Denis, la situation serait très critique : dans un lycée à Drancy, on dénombrerait même pas moins de vingt parents d'élèves morts du Covid-19. C'est, en tout cas, ce que titraient de très nombreux médias, lundi matin [29 mars 2021], la nouvelle dramatique s'étant répandue comme traînée de poudre : "Seine-Saint-Denis : vingt parents d'élèves d'un même lycée sont morts du Covid-19" (Paris Match), "Coronavirus à Drancy : au lycée Eugène-Delacroix où vingt parents d'élèves sont décédés et 22 classes seront fermées dès lundi" (20 Minutes), "Le cas hors normes du lycée de Drancy, où le Covid-19 a tué 20 parents d'élèves, la fermeture demandée" (La Dépêche), etc. […] 1 % des deux mille adolescents qui fréquentent l'établissement auraient perdu leur père ou leur mère, des adultes pourtant sans doute pour la plupart à peine quadragénaires ? Sauve qui peut ! Il y a, en effet, de quoi se claquemurer chez soi. »
« Sauf que la vérité est un peu différente : d'abord parce que, contrairement à ce que laissent supposer les titres lapidaires, il ne s'agit pas du bilan de ces derniers jours mais de celui de l'épidémie depuis l'an dernier. Et ce ne sont pas vingt "parents d'élèves" stricto sensu, comme on le lit dans la lettre ouverte des enseignants – soutenue par le syndicat SNES-FSU, relayée par les ténors de La France insoumise, puis par quasiment toute la presse réunie –, mais de parents au sens large, très large… ce qui, même sans remonter jusqu'à Adam et Ève, peut emmener loin. »
« "Au total, vingt parents ou proches d'élèves sont décédés depuis le début de la pandémie et le premier confinement", précise l'organe de fact-checking de Libération, qui avait aussi relayé l'information sans précaution. Une imprécision curieuse, venant du corps professoral, car quand celui-ci fait une réunion de "parents d'élèves", il n'y a pas l'ombre d'un doute : n'est pas conviée toute la parentèle à la mode de Bretagne. "Comment, et par qui, ce décompte a-t-il été fait ?", s'interroge encore Checknews". "Le rectorat de Créteil et le lycée, qui semble donc être à l'origine du chiffre, se renvoient la balle." »
« Curieusement, Facebook et Twitter, si prompts à griser, barrer d'une mise en garde les titres rassuristes "ambigus" ou "partiellement faux", selon la formule consacrée, font preuve d'une infinie mansuétude envers les contenus alarmistes biaisés qui, sauf erreur de ma part, n'ont pas été invisibilisés. »
Quant à la chaîne BFM TV, dont le patron, Marc-Oivier Fogiel revendique ouvertement la censure des "rassuristes", elle relaie toujours cette infox, sur son site Internet, au moment où nous partageons ce lien, sans avoir jugé nécessaire d'y apporter la moindre nuance.
« Sauf que la vérité est un peu différente : d'abord parce que, contrairement à ce que laissent supposer les titres lapidaires, il ne s'agit pas du bilan de ces derniers jours mais de celui de l'épidémie depuis l'an dernier. Et ce ne sont pas vingt "parents d'élèves" stricto sensu, comme on le lit dans la lettre ouverte des enseignants – soutenue par le syndicat SNES-FSU, relayée par les ténors de La France insoumise, puis par quasiment toute la presse réunie –, mais de parents au sens large, très large… ce qui, même sans remonter jusqu'à Adam et Ève, peut emmener loin. »
« "Au total, vingt parents ou proches d'élèves sont décédés depuis le début de la pandémie et le premier confinement", précise l'organe de fact-checking de Libération, qui avait aussi relayé l'information sans précaution. Une imprécision curieuse, venant du corps professoral, car quand celui-ci fait une réunion de "parents d'élèves", il n'y a pas l'ombre d'un doute : n'est pas conviée toute la parentèle à la mode de Bretagne. "Comment, et par qui, ce décompte a-t-il été fait ?", s'interroge encore Checknews". "Le rectorat de Créteil et le lycée, qui semble donc être à l'origine du chiffre, se renvoient la balle." »
« Curieusement, Facebook et Twitter, si prompts à griser, barrer d'une mise en garde les titres rassuristes "ambigus" ou "partiellement faux", selon la formule consacrée, font preuve d'une infinie mansuétude envers les contenus alarmistes biaisés qui, sauf erreur de ma part, n'ont pas été invisibilisés. »
Quant à la chaîne BFM TV, dont le patron, Marc-Oivier Fogiel revendique ouvertement la censure des "rassuristes", elle relaie toujours cette infox, sur son site Internet, au moment où nous partageons ce lien, sans avoir jugé nécessaire d'y apporter la moindre nuance.
« Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de la réparation automobile sont obligés de proposer à leurs clients des pièces de rechange de seconde main. […] Problème : dans les faits, il est finalement très rare que les particuliers se voient ouvertement proposés des pièces de rechange d'occasion. […] Selon le SRA (Sécurité et réparation automobile), cité par nos confrères de Décisionatelier : "L'an passé, sur un marché de la carrosserie en recul, 3 % des pièces remplacées, réglées par les assureurs, sont des pièces de réemploi. C'était 2,7 % en 2017 et 2018 et 2,9 en 2019." »
« En 1971, 343 femmes affirment avoir avorté illégalement par le manifeste des 343. Cinquante ans plus tard, nous sommes 343 femmes et personnes pouvant vivre une grossesse à déclarer avoir avorté au-delà des délais légaux français. » Parmi les signataires figurent les chanteuses Vanessa Paradis et Yael Naim, les actrices Laure Calamy et Isabelle Carré ou encore l'ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem.
« Le blocage de la page, qui empêche ses administrateurs de poster de nouveaux messages pendant un mois sans pour autant la rendre invisible, a suivi la suppression d'une vidéo de M. Maduro sur le médicament Carvativir, dont l'efficacité n'a pas encore été démontrée par des études médicales, précise Facebook. »
« "La Murcie sera la première région autonome à autoriser le veto éducatif parental", titre le journal de centre-gauche El Pais, samedi 20 mars. Le gouvernement de la région autonome située dans le Sud-Est de l'Espagne veut adopter une mesure qui permette aux parents de censurer les activités éducatives de leurs enfants à l'école, en particulier sur des questions morales ou liées à la sexualité. […] Cette mesure incluant le veto parental "prévoit notamment le consentement tacite (…) des parents, qui devront s'opposer expressément à ce que leurs enfants assistent à tel ou tel débat ou atelier sur le temps scolaire", dévoile le quotidien le plus lu du pays. »
« Le veto parental est "l'une des promesses électorales de Santiago Abascal", le leader de Vox en Espagne. "Vox justifie le veto parental au nom du combat contre ce qu'il appelle l'endoctrinement dans les classes par des collectifs féministes et LGBTI", rapporte le journal. Les deux présidents des régions autonomes de Madrid et de Murcie ont dans un premier temps démenti un quelconque "endoctrinement" dans les classes et avoir reçu des plaintes de parents dans leur territoire respectif, rendant la mise en place d'un veto parental caduque. Cependant, ils se sont finalement dits ouverts à une telle mesure pour conserver le soutien de Vox en vue de leurs scrutins régionaux à venir, souligne El Pais. »
« Le quotidien conclut : "La solution retenue en Murcie, celle du consentement tacite, fera sans doute que peu de parents auront recours à cette possibilité, mais les établissements scolaires devront prévoir d'autres activités pour leurs enfants. D'après les sources que nous avons consultées, cette question sera portée devant les tribunaux, qui auront le dernier mot." »
« Le veto parental est "l'une des promesses électorales de Santiago Abascal", le leader de Vox en Espagne. "Vox justifie le veto parental au nom du combat contre ce qu'il appelle l'endoctrinement dans les classes par des collectifs féministes et LGBTI", rapporte le journal. Les deux présidents des régions autonomes de Madrid et de Murcie ont dans un premier temps démenti un quelconque "endoctrinement" dans les classes et avoir reçu des plaintes de parents dans leur territoire respectif, rendant la mise en place d'un veto parental caduque. Cependant, ils se sont finalement dits ouverts à une telle mesure pour conserver le soutien de Vox en vue de leurs scrutins régionaux à venir, souligne El Pais. »
« Le quotidien conclut : "La solution retenue en Murcie, celle du consentement tacite, fera sans doute que peu de parents auront recours à cette possibilité, mais les établissements scolaires devront prévoir d'autres activités pour leurs enfants. D'après les sources que nous avons consultées, cette question sera portée devant les tribunaux, qui auront le dernier mot." »