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« La France a besoin d'immigration », assure Daniel Cohn-Bendit. Tout le le monde n'est pas de cet avis ? C'est à cause « des fake-news », rétorque-t-il (sans préciser lesquelles). Cette rhétorique illustre la façon dont la désinformation et sa critiques sont instrumentalisées à des fins politiques. Considérer qu'il y a trop d'immigration, ou bien qu'il n'y en a pas assez, cela ne peut résulter des faits bruts, c'est un jugement. Au pire, bien sûr, cela ne sera qu'une opinion sans fondement ; au mieux, ce sera la conclusion d'une analyse, étayée sans doute, mais nécessairement sujette à discussion.
Interview édifiante de Benoit Dulac par Stephane Soumier : l'État prétend développer la rénovation énergétique, et se met à déverser des subventions ; une filière commence à se constituer, mais (surprise) des escrocs en profitent aussi… si bien qu'on décide de tout bazarder. Sont mentionnés également les décrets d'importance vitale pour tel ou tel secteur publiés quelques jours seulement avant leur application. Lamentable.
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
Bnoit Dulac, entrepreneur, fondateur de la société Les Éco-isolateurs, brosse effectivement un tableau accablant sur le plateau de Be Smart (12 janvier 2023) .
« L'objectif », rappelle-t-il, « c'est rénover 700 000 logements par an à un niveau "BBC" (bâtiment basse consommation énergétique) – « de la rénovation globale performante ». Mais « aujourd'hui il s'en rénove à peu près entre 30 et 50 000 à niveau là, et encore dans le meilleur des cas ».
Dans ce contexte, précise-t-il, « Ma Prime rénov' finance quasi exclusivement ce qu'on appelle les travaux en mono-geste » – « très majoritairement le remplacement de systèmes d'appareils de chauffage » ; « ce n'est pas de la rénovation globale », « on ne travaille pas sur la sobriété du logement ». De fait, déplore-t-il, « il y a extrêmement peu de subventions délivrées sur l'isolation de ce qu'on appelle l'enveloppe – la toiture, les façades, les fenêtres et les sols – dans le cadre de Ma Prime rénov' ».
Combien faut-il compter pour rénover son logement ? « Aujourd'hui, une rénovation globale sur une maison individuelle type années soixante-dix, va coûter environ 45 000 euros. En fonction du profil social du propriétaire, il peut toucher aujourd'hui entre entre 5 et 20 000 euros de subventions. […] Si on isole cette mémé maison de 100 m², on isole les façades, on isole les combles, on isole les sols, il y en a environ pour 25 000 euros aujourd'hui. Il y a deux ans, un particulier modeste avait un reste à charge inférieur à 2 000 euros ; le même aujourd'hui doit sortir entre 12 et 14 000 euros, et donc il en est incapable […] En fait les ménages les plus pauvres ont été sortis de la rénovation énergétique depuis deux ans grosso modo. Et ça on n'en parle absolument jamais. »
La politique menée est manifestement erratique. « La rénovation énergétique, c'est deux filières : la filière de isolation et la filière du chauffage. La filière du chauffage est assez structurée depuis des années, puisque c'est un marché de remplacement – tous les dix-quinze ans on remplace sa chaudière. […] L'isolation […] s'est beaucoup développée en partant un peu dans tous les sens avec les offres à 1 euro, mais il y avait quand même des d'ETI qui s'étaient structurées… et là, depuis deux ans, pour des problèmes de fraude, l'État a mis le couvercle sur l'isolation, ce qui fait que grosso modo 80 % des entreprises d'isolation en France ont mis la clef sous la prote dur les deux dernières années. […] Combattre la fraude en éteignant une filière, ce n'est pas la bonne solution […] Le marché d'isolation des combles a baissé de 85 %. […] Parce qu'il y a eu un serrage de vis extrêmement brutal. […] Ils n'ont laissé que trois mois. […] La filière est exsangue. […] La filière d'isolation est une filière très jeune, qui avait besoin d'être structurée , ça commençait à être le cas, et aujourd'hui la filière est par terre, il va falloir tout reconstruire. »
Enjeu décisif pour la suite : « La rénovation énergétique, ça nécessite de maîtriser plusieurs savoirs qui aujourd'hui […] son silotés. Quelqu'un qui travaille en isolation ne connaît rien au chauffage et ne connaît rien à la ventilation. […] Or, pour une rénovation performante, il faut maîtriser les trois composantes. Le très gros travail, c'est de créer toute cette capacité d'encadrement des artisans et des entreprises qui sont encore beaucoup organisées par corps de métier. »
Le procès instruit contre les hommes politiques est sans appel : « Ce qui manque le plus dans la rénovation énergétique […], c'est d'abord un planification […] et de la stabilité. On est sur de grands coup de barre à droite , de grands coups de barres à à gauche… Le temps politique ne concorde pas avec le temps de la constitution d filière de rénovation énergétique. Un politique arrive, il veut faire un coup d'éclat ; deux ans après, on arrête tout…. Non ! »
L'État brille par son inconséquence : « À partir du moment où il y a des subventions […], il y a des fraudes. […] Et là où je trouve que l'état et défaillant, c'est dans le fait qu'il anticipe très mal la fraude. Et de ce fait là, dès qu'il y a de la fraude, il met le pied sur le frein et ça bloque tout. […] Ca fait quinze ans qu'on a les même mécanismes qui reviennent, et d'ailleurs souvent les mêmes entreprises qui fraudent, […] et on ne voit pas beaucoup d'entreprises pénalisées ni de dirigeants mis en prison, et pourtant,il y en a quelques-uns qui le mériteraient. » Dont acte !
La Librairie de l'éco est une excellente émission… mais ce passage-là n'en est pas le meilleur exemple. Ne parler de Bainville que pour faire un parallèle avec Zemmour, c'est réducteur. D'autant que le propos est un peu confus.
La Fondation Stargardt a publié un entretien avec Olivier Ducruix, parrain du bateau éponyme, et porteur lui même d'une maladie de Stargardt.
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
« Malheureusement, j'ai une forme sévère », explique-t-il : « c'est-à-dire qu'elle a été détectée quand j'étais à l'école maternelle » ; « à l'époque j'avais un dixième de vue et aujourd'hui, au fil des années, je suis quasiment en situation de cécité ».
Cela ne l'a pas empêché de devenir ingénieur en informatique. « Le fait qu'on ait subi cette affection depuis le jeune âge », cela « nous a fait quand même développer des capacités pour compenser le handicap », assure-t-il. « Par exemple », poursuit-il, « j'ai toujours pris tous mes cours à l'oreille, c'est-à-dire, que j'ai développé une capacité de concentration au niveau de la mémoire ».
Et si la vue continue à se dégrader ? « Quand il y a des choses que tu ne peux plus faire », rétorque-t-il, « une façon de rebondir est de faire de nouvelles choses aussi ».
Céline de Laurens, adjointe au maire de Lyon chargée de la Santé, le dit explicitement : elle veut « créer une nouvelle norme sociale de comportement ». C'est la raison pour laquelle la mairie écologiste vient d'interdire la cigarette aux abords des écoles. Cela confirme le dévoiement de la politique, plus prononcé encore sous l'impulsion des écologistes : elle ne consiste plus à fixer des règles communes, mais à à s'immiscer dans chaque aspect de sa vie, non pas seulement pour vous imposer des obligations, mais pour façonner vos inclinations, vos aspirations… Cela devrait nous inquiéter.
Les équipes de BFM ont visité la Laverie des Sneakers située à La Valette (Var). Une boutique sœur est présente également à Six-Four-les-Plages (même département). Les clients y sont accueillis avec la promesse qu'une « seconde vie » sera donnée à leurs baskets et sacs à main. En pratique, visiblement, il s'agit surtout de rafraîchir les couleurs. En revanche, aucun ressemelage n'est apparemment proposé ; sans doute ces chaussures-là s'y prêtent-elles trop difficilement.
Simple gêne pour les uns, véritable handicap pour les autres, chacun peut vivre différemment la défaillance de sa vue, selon la gravité de la maladie, son tempérament, la réaction de son entourage…
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
Dans le magazine Être (n° 171), Caroline Pilastre évoque « le regard porté sur le handicap invisible ». « À l'âge de treize ans et demi », raconte-t-elle, « j'ai été diagnostiquée malvoyante à 80 % ». Cependant, déplore-t-elle, « beaucoup de personnes mettent en doute mon invalidité et ne me croient pas » ; « ces mises en doute et ses propos méprisants nous blessent » poursuit-elle. Et de relater « un exemple parmi tant d'autres » : « lorsque je suis véhiculée par un de mes aidants et que la carte mobilité inclusion (CMI) est mise en évidence sur le tableau de bord », « en descendant de voiture, certains osent me demander de prouver mon handicap et parfois m'insultent ». En conclusion elle assure qu'« un peu plus de compréhension permettrait de vivre plus légèrement ». Dont acte !
C'est un conseil donné par Caradisiac : « Pour la bonne santé de votre voiture, mieux vaut faire fonctionner la clim le plus souvent possible et au minimum […] dix minutes tous les mois, été comme hiver afin d'éviter que le système en entier ne finisse par en pâtir. »
« Depuis le 1er janvier, les réparateurs ont la possibilité de remplacer une pièce endommagée sans passer obligatoirement par le constructeur du véhicule. Cette loi s'applique aux pièces détachées appelées "visibles", comme les phares, les pièces de carrosserie, les rétroviseurs, les vitres ou encore le pare-brise. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
« Concernant les pièces de vitrage comme les pare-brises ou les vitres, la fin du monopole est totale, puisque dans ce cas, n'importe quel équipementier fera l'affaire. […] Pour les rétroviseurs, les phares et les autres pièces de carrosserie, seuls les équipementiers qui ont fabriqué les pièces d'origine pour les constructeurs seront autorisés à les vendre. »
« "Les pièces détachées qui ne sont pas fabriquées par des constructeurs peuvent être entre 15 et 30 % moins chères en moyenne", selon Mathieu Séguran, délégué général de la Fédération de la distribution automobile. »
On prête parfois aux industriels des talents qu'ils n'ont pas, au point de croire que toute défaillance de leurs produits est forcément voulue. Régulièrement, des rappels effectués à leurs frais confirment pourtant qu'ils sont loin de tout maîtriser. Un exemple parmi d'autres.
« C'est […] la plus "verte" des Wrangler qui est concernée par l'opération que le constructeur a référencé Z71. Comme tout système électrique, la batterie de traction de cette Jeep est protégée par un fusible. Dans le cas présent, celui-ci est d'une intensité de 200 Ampères. Sur une partie de la production des millésimes 2022 et 2023, cet élément peut avoir été incorrectement fixé. Les vibrations peuvent alors le faire monter en température et provoquer une baisse brutale de puissance alors que le véhicule roule. »
« Jeep indique que sont touchées par ce défaut les Wrangler assemblées entre les 13 janvier et 18 mai 2022. […] Dans un premier temps, les concessionnaires seront chargés de fixer correctement le fusible de la batterie de traction. Toutefois, si celle-ci présente des éléments laissant penser qu'elle a été soumise à des températures élevées (traces de brûlure ou décoloration), elle sera intégralement remplacée. »
« C'est […] la plus "verte" des Wrangler qui est concernée par l'opération que le constructeur a référencé Z71. Comme tout système électrique, la batterie de traction de cette Jeep est protégée par un fusible. Dans le cas présent, celui-ci est d'une intensité de 200 Ampères. Sur une partie de la production des millésimes 2022 et 2023, cet élément peut avoir été incorrectement fixé. Les vibrations peuvent alors le faire monter en température et provoquer une baisse brutale de puissance alors que le véhicule roule. »
« Jeep indique que sont touchées par ce défaut les Wrangler assemblées entre les 13 janvier et 18 mai 2022. […] Dans un premier temps, les concessionnaires seront chargés de fixer correctement le fusible de la batterie de traction. Toutefois, si celle-ci présente des éléments laissant penser qu'elle a été soumise à des températures élevées (traces de brûlure ou décoloration), elle sera intégralement remplacée. »
« L'isolation des combles et des murs creux du parc de logements existant au Royaume-Uni ne réduit la consommation de gaz que pendant la première ou la deuxième année. Toutes les économies d'énergie disparaissent la quatrième année après une rénovation, selon une étude de chercheuses en politiques publiques et environnement de l'Université de Cambridge parue en janvier 2023. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« L'étude britannique a suivi en détail les données de consommation de gaz de 55 000 ménages en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017. Pendant au moins cinq ans avant et après l'installation de l'isolation. Les deux chercheuses ont découvert que l'isolation des murs creux entraînait une baisse moyenne de 7 % de la consommation de gaz au cours de la première année. Un effet intéressant, donc. Las, le chiffre tombait à 2,7 % la deuxième année. La quatrième année, les économies d'énergie devenaient négligeables. Encore moins efficace, l'isolation des combles avec une baisse de la consommation de gaz qui chutait à 1,8 % au bout d'un an devient carrément insignifiante dès la deuxième année. »
« Les résultats de l'étude suggèrent qu'il peut y avoir un "effet de rebond" significatif. Les consommateurs changent très vite de comportement et l'économie réalisée grâce à la rénovation est rapidement annulée par une augmentation de la consommation d'énergie. En clair, les gens préfèrent dépenser autant qu'avant voire plus pour obtenir toujours plus de confort. Surtout, l'installation d'une isolation s'accompagne souvent parallèlement d'extensions des maisons, ajouts de nouvelles pièces, d'une nouvelle salle de bains, de constructions de vérandas qui consomment de l'énergie supplémentaire. »
« Autre explication : après deux, trois ou quatre ans, les ménages anglais ont moins fait attention à limiter leur chauffage car ils estimaient avoir rentabilisé leurs travaux. Ils peuvent aussi… laisser leurs fenêtres ouvertes car ils ont trop chaud depuis la rénovation de leur logement ! Enfin, l'étude pointe que certains professionnels du BTP ne travaillent pas avec la rigueur nécessaire. Sans parler des matières isolantes dont l'effet peut s'amoindrir avec le temps. L'Allemagne a observé le même phénomène déprimant : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement germanique est restée stable. »
« Une fois la rénovation effectuée, les 20 % les plus pauvres vont même avoir tendance à davantage consommer pour profiter d'une maison plus chaude, plus agréable. Ces travaux permettent, certes, de réduire la précarité énergétique des ménages en difficulté mais force est de constater que cela n'aidera en rien les objectifs de réduction d'énergie du Royaume-Uni, observent les chercheuses qui rappellent que les politiques d'aides publiques des rénovations sont orientées vers les plus vulnérables. »
« Une personne a demandé à la paroisse Saint-Roch de Paris de dire une messe, le 16 novembre dernier à l'intention de Charles Maurras, sans doute pour les soixante-dix ans de sa mort. L'abbé Thierry Laurent, curé de la paroisse, a dit cette messe. »
« Le 10 décembre, une réprimande était adressée à l'abbé Thierry Laurent par Mgr Michel Gueguen, vicaire général. Le prélat acte d'un désaccord : il affirme que cette messe avait "un contenu politique déplacé et provoquant", ce que le curé conteste. Il relève, en outre, que cette messe aurait suscité l'étonnement, voire le scandale, chez des fidèles. »
« Si Charles Maurras a beaucoup péché, comme il est une créature aimée de Dieu, il convient que ses frères en humanité prient beaucoup et sincèrement pour lui. »
« Peut-être s'est-il dit pendant la prédication lors de cette messe quelque chose de scandaleux. Si c'est le cas, c'est pour ces propos scandaleux identifiés comme tels de façon explicite dans des attendus que l'abbé Thierry Laurent pourrait être sanctionné. Il me semble qu'infliger une sanction parce que le défunt aurait l'heur de déplaire à des fidèles ou à l'épiscopat, c'est instituer une discrimination au sein de l'Église. Encore une fois, la gouvernance de l'Église est piètre et pitoyable. Sa cohérence peut elle aussi être battue en brèche : deux mitres pour célébrer les obsèques de Valéry Giscard d'Estaing, n'est-ce pas faire beaucoup d'honneur au responsable de la dépénalisation de l'avortement ? »
« Quant au scandale qui ferait se pâmer d'émotion les hypocrites qui ne sont pas dans l'Église mais tentent de lui dicter son magistère et sa conduite, il me semble opportun de les envoyer gentiment se faire rôtir le fessier, mais non sans leur rappeler que des catholiques prient pour eux et pour leur salut, ainsi que pour les nocifs qui nous imposent de vivre dans ce siècle où toute vie spirituelle est honnie. »
« Le 10 décembre, une réprimande était adressée à l'abbé Thierry Laurent par Mgr Michel Gueguen, vicaire général. Le prélat acte d'un désaccord : il affirme que cette messe avait "un contenu politique déplacé et provoquant", ce que le curé conteste. Il relève, en outre, que cette messe aurait suscité l'étonnement, voire le scandale, chez des fidèles. »
« Si Charles Maurras a beaucoup péché, comme il est une créature aimée de Dieu, il convient que ses frères en humanité prient beaucoup et sincèrement pour lui. »
« Peut-être s'est-il dit pendant la prédication lors de cette messe quelque chose de scandaleux. Si c'est le cas, c'est pour ces propos scandaleux identifiés comme tels de façon explicite dans des attendus que l'abbé Thierry Laurent pourrait être sanctionné. Il me semble qu'infliger une sanction parce que le défunt aurait l'heur de déplaire à des fidèles ou à l'épiscopat, c'est instituer une discrimination au sein de l'Église. Encore une fois, la gouvernance de l'Église est piètre et pitoyable. Sa cohérence peut elle aussi être battue en brèche : deux mitres pour célébrer les obsèques de Valéry Giscard d'Estaing, n'est-ce pas faire beaucoup d'honneur au responsable de la dépénalisation de l'avortement ? »
« Quant au scandale qui ferait se pâmer d'émotion les hypocrites qui ne sont pas dans l'Église mais tentent de lui dicter son magistère et sa conduite, il me semble opportun de les envoyer gentiment se faire rôtir le fessier, mais non sans leur rappeler que des catholiques prient pour eux et pour leur salut, ainsi que pour les nocifs qui nous imposent de vivre dans ce siècle où toute vie spirituelle est honnie. »
Rendre potentiellement dangereuses voire inopérantes des caméras de surveillance quatre ans seulement après la fin de leur fabrication (alors que certains clients les auront peut-être achetées un peu pus tard), c'est navrant, et cela mérite d'être dénoncé. Mais s'agit-il pour autant d'un cas d'« obsolescence programmée », comme l'affirme Clubic, en titre d'un article signé Mallory Delicourt ? Au sens strict, cela suppose un sabotage délibéré. Dans le cas présent, le fabricant pêche plutôt par passivité. Il n'en reste pas moins essentiel d'exiger un meilleur support. Que les clients se montrent vigilants !
« La toute première Arlo ainsi que la version Pro ne seront plus suivies dès le mois d'avril 2023. En janvier 2024, le couperet tombera sur la Arlo Baby, la Arlo Pro 2, les Arlo Q et Q+ ainsi que la Arlo Lights et la sonnette connectée Audio Doorbell. Tous ces produits seront à ces dates considérés comme en fin de vie par la marque qui a décidé de ne plus supporter les produits quatre années après la date de fin de fabrication. Si on prend l'exemple de la toute première Arlo, elle est sortie en 2014 mais a été fabriquée jusqu'en 2019. Quatre ans plus tard donc, en 2023, elle n'est plus considérée comme un produit ayant droit à un support.
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La fin de vie signifie la fin du support de mises à jour. Si en quatre ans on peut espérer une correction de tous les éventuels bugs de ce type d'outil, la partie sécurité est plus problématique. […] La fin de ce support signifiera donc, au mieux, la peur de vivre avec un espion, au pire, le remplacement d'un matériel fonctionnel. »
« Ce support qui disparaît signifie également la fin de nombreux services qui distinguent les caméra Arlo des modèles noname. Les alertes par email en cas de détection d'un mouvement, par exemple, ne seront plus supportées. À terme, le stockage de vos vidéos dans les nuages sera également supprimé. Ce qui faisait tout l'intérêt de ces outils passe à la trappe. »
« La licorne française souhaite réduire ses effectifs globaux de 13 %. […] Sont concernés un total de 93 salariés sur un effectif global de 715 salariés. […] Back Market a confirmé l'information auprès de l'AFP, en précisant que le plan de départs volontaires en France concerne 63 salariés. La licorne a ajouté bien se porter mais vouloir mettre l'accent sur la rentabilité. »
« Médiamétrie nous indique tout d'abord que les sites d'occasion attirent 63 % de visiteurs en plus par rapport à il y a seulement quatre ans. […] La catégorie la plus scrutée par les consommateurs reste la mode. […] Bien évidemment, c'est le site d'occasion Vinted qui remporte la palme. […] Deuxième marché de l'occasion le plus en vogue : l'ameublement. […] Sans surprise, Le Bon Coin domine le secteur de la tête et des épaules. […] La dernière catégorie à monter sur le podium est le high-tech reconditionné, avec les très célèbres Backmarket et Certideal. »
« Avant la démocratisation de la bande FM dans les années quatre-vingt, la norme était la diffusion en modulation d'amplitude (AM) dans les grandes ondes (entre environ 150 et 300 kHz). Ces grandes ondes possèdent un avantage intéressant, une portée élevée : un émetteur peut être reçu jusqu'à 500 à 1 000 km, en fonction de la puissance. Mais cette portée a un désavantage évident actuellement : la puissance nécessaire est élevée, de l'ordre de plusieurs centaines de kW en fonction des stations. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
« Si les stations émises en grandes ondes étaient reçues sur une bonne partie du territoire, la qualité audio était nettement en retrait par rapport à la diffusion en FM, ce qui explique l'abandon progressif. »
« La fin des grandes ondes modernes a commencé en janvier 2017 avec l'arrêt de la diffusion de France Inter sur l'émetteur d'Allouis (en France). Il n'a pas été arrêté totalement mais la puissance est passée de 2 MW à 800 kW : il est en effet encore utilisé pour les signaux horaires. La station diffuse notamment le Temps Légal Français, et sert aussi de référence pour les horloges dans les gares SNCF. »
« Europe 1, qui diffusait sur la fréquence 183 kHz, a arrêté son émetteur de Feslberg (en Allemagne) à la fin de l'année 2019, et Radio Monte Carlo (RMC) a coupé son émetteur de Roumoules (France) le 28 mars 2020. Enfin, RTL va couper son émetteur de Beidweiler le 31 décembre 2022. Situé au Luxembourg, il possède une puissance de 750 kW et c'est évidemment une des raisons de son arrêt. La station diffuse un message qui indique la fermeture, et Ydun's Medium Wave Info propose un enregistrement que nous reproduisons ici. »
« Un des points parfois mis en avant pour garder cette diffusion en grandes ondes est le fait que les grandes ondes sont moins sensibles aux catastrophes (qu'il s'agisse de catastrophes naturelles ou de guerre) étant donnée la couverture, mais en pratique les récepteurs compatibles avec les grandes ondes sont de plus en plus rares dans les foyers et l'emplacement des émetteurs est connu. »
« Comme toujours, la question ne se résume pas à ce qui est représenté, mais porte sur comment on le représente. Plutôt que de simples motifs, ce que retient le lecteur d'une production culturelle, ce sont des comportements, des intrigues, et surtout un jugement implicite sur les personnages et les situations. […] En réalité, chaque histoire propose ses valeurs et déploie sa propre morale. Les œuvres pornographiques de Vivès ne se limitent pas à la représentation d'actes sexuels, mais y ajoutent systématiquement des ingrédients bien particuliers, comme le viol, les relations à caractère incestueux, mais aussi des situations de jeu qui dédramatisent les situations les plus scabreuses. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Dans la culture populaire, il arrive que des situations répréhensibles soient représentées – mais à condition que celles-ci fassent l'objet d'une réprobation symbolique, qui se manifeste souvent à travers le destin des personnages. Femme adultère, Madame Bovary est condamnée par le récit au suicide, indication claire du caractère socialement blâmable de sa conduite. La morale des histoires de Vivès est tout aussi limpide. Non seulement les violences sexuelles sont présentées comme séduisantes, mais elles interviennent dans des situations d'initiation dont l'instigatrice est le plus souvent une femme, qui exempte le sujet masculin de toute culpabilité ou responsabilité. L'exemple le plus accablant de ce principe est incarné par la fillette de la famille de La Décharge mentale, âgée de dix ans, qui accueille en riant une éjaculation faciale du visiteur de passage. Comme le souligne ce personnage en ouvrant sa braguette dans la vignette finale de l'album: "Bon… Bah, si tout le monde est consentant…" »
« Nul ne prétend que la lecture d'un album de Vivès provoquera mécaniquement le viol d'un enfant – pas plus que la vision d'une caricature antisémite ne suscitera fatalement une violence raciste. En revanche, il serait ridicule de nier que dans les deux cas, le jeu avec le fantasme et la légitimation symbolique que représente sa figuration sont bien ce que recherche le public de ces productions. Dans un de ces registres, après débat, la collectivité a décidé qu'il était préférable de prohiber ce jeu dangereux. »
« Cette réforme ne traite pas le sujet de fond qui est celui des conséquences de la baisse de la natalité dans un pays qui finance ses retraites au jour le jour. Travailler quelques trimestres de plus, c'est un sujet anecdotique par rapport aux problèmes auxquels on fait face. Cela ne résorbera pas significativement les déficits publics. Dans le privé, où les retraites complémentaires sont bien gérées, cela n'empêchera pas une baisse du taux de remplacement. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
« Toutes les caisses ont le même problème, à l'exception de la CAVP, les pharmaciens ayant eu la clairvoyance de généraliser une dose de capitalisation collective. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cet aspect car ils ne sont pas dans la répartition. En 1853, l'État a fermé les caisses des ministères et a choisi de s'appuyer sur le Budget pour les retraites des fonctionnaires. Il a fait une promesse à prestation définie. L'employeur État s'engage, quoi qu'il advienne, à servir une prestation exprimée en pourcentage du traitement indiciaire des six derniers mois. Les employés d'État sont protégés de la baisse de la natalité. Ils ne seront pas confrontés à la baisse du taux de remplacement du privé. »
« La répartition a un capital sympathie historique, notamment à gauche. De même, parler de la fin des régimes spéciaux permet de se positionner à droite. Le gouvernement fait une communication qui relève du saupoudrage politique, en espérant rassurer en même temps les uns et les autres. »
« La promesse des retraites pour ses personnels en activité ou en retraite représente 2 770 milliards d'euros. L'État a besoin de casser cette spirale car, à la différence d'autres institutions ou d'autres États, il n'a pas provisionné les retraites des fonctionnaires. En reculant l'âge de la retraite, il peut ainsi desserrer légèrement la contrainte qui pèse sur les finances de l'État. Des fonctionnaires qui travaillent plus longtemps, c'est moins de dépenses publiques et de déficits. »
« Selon nos calculs, cela [les retraites des fonctionnaires] représente 36 % des déficits publics depuis 2002. Les retraites, c'est à peu près 60 milliards pour l'État chaque année. Cette question traverse l'histoire française. Jusqu'en 1853, il y avait des caisses de retraite dans les ministères. Dès 1825, Villèle (ministre sous la Restauration) avait commencé à vider certaines caisses notamment celles du ministère des Finances pour en récupérer les réserves et réduire les déficits. Sous Napoléon III, l'État a fermé toutes ces caisses ministérielles. Tous les ministres des Finances depuis s'interrogent sur les risques liés à ce choix. Mais sans prendre de décision. »
« La bombe est dégoupillée depuis le contre-choc du baby-boom. On n'en parle jamais. L'État employeur a été doublement imprévoyant en France. Il aurait d'abord pu créer en son sein une gouvernance paritaire avec les organisations représentatives pour cogérer les retraites. Hormis l'Erafp (retraites complémentaires des fonctionnaires), l'État n'a aucune structure de cogestion permettant d'arriver au moins mauvais accord. A contrario, l'Agirc-Arrco, qui réunit de la CGT au Medef, arrive à trouver des accords en bonne intelligence. L'État n'a, par ailleurs, jamais considéré l'enjeu finances publiques, alors que provisionner les capitaux permet de faire des économies. Il y a un défaut d'anticipation qui coûte cher. Si vous financez au jour le jour, comme le fait l'État, cela revient à trouver 60 milliards d'euros chaque année. Et comme on n'y arrive pas, on s'endette. »
« Un tiers du déficit depuis 2002 est lié aux retraites des fonctionnaires. On n'a aucun équilibre des comptes depuis le contre-choc du baby-boom. Les finances publiques ne reviendront pas dans le vert tant qu'on n'aura pas réglé cette question des retraites de la fonction publique, en provisionnant. »
« Toute une série de pays ou d'institutions ont su relever ce défi. La Banque de France a, par exemple, plus de 15 milliards d'euros placés pour honorer ses 14 milliards d'euros de promesses au titre des retraites. Elle paye ses retraites grâce à ses revenus financiers. Une approche bien plus économe que l'État qui n'a rien mis de côté, alors qu'il a promis 2 770 milliards d'euros. À l'étranger, le provisionnement est fréquent. Dans les années 1990, le Québec a pris acte du recul des naissances et du fait que les retraites allaient devenir un fardeau. Les nouvelles cotisations des fonctionnaires ont été placées dans un fonds de réserves à la Caisse de dépôts et de placement du Québec (CDPQ). L'ancien système a été financé en faisant appel à l'emprunt pour une période de transition qui arrivera à son terme en 2026. Les nouvelles retraites seront autofinancées par les placements. »
« Avec l'Erafp, les fonctionnaires sont, en effet, dans une capitalisation collective avec une gestion paritaire. Elle fonctionne très bien avec 5,6 % de rendement depuis la création. À ce stade, ils ont accumulé 46 milliards d'euros. Ça reste tout petit mais c'est très encourageant. […] Pour certains, les cotisations sont significatives, pour d'autres, c'est moins important, notamment à l'Éducation nationale où les primes sont moins développées. »
« Nos échecs industriels récents sont le produit d'une société sans épargne et capital. Il nous manque une épargne retraite française. C'est un manque à gagner économique et aussi social. Quand Jaurès défendait, dans les années 1910, la capitalisation collective, il pensait aussi rééquilibrer le pouvoir en faveur des travailleurs avec des retraites ouvrières et paysannes provisionnées. Le vrai dividende salarié, au-delà de la participation et de l'intéressement, c'est la capitalisation collective comme à l'ERAFP. Il faudrait la généraliser à tous les salariés du privé. »
« Malheureusement, notre État a perdu la capacité de penser le long terme. Le Fonds de réserve pour les retraites devrait pouvoir compter sur 150 milliards d'euros. C'est ce qu'anticipait Lionel Jospin pour 2020. Et aujourd'hui, il détient moins de 25 milliards parce que l'État ne l'a pas assez alimenté et l'a dépouillé de façon prématurée. »
Cette association propose à des déficients visuels de prendre le volant. Sur circuit bien sûr, en suivant les consignes d'un moniteur pour appliquer le bon angle à la direction ou doser correctement le freinage.