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Exemple à la Seyne-sur-Mer (Var), où BFM a visité la Ressourcerie du Pont Levant. Un établissement ouvert depuis juin 2022, animé visiblement par des bénévoles, où l'on trouve de la vaisselle, des disques, divers bibelots…
Tout juste promue docteur en égyptologie, Sophie Griselle, utilisatrice de Twitter, a acquis une célébrité inattendue (et vraisemblablement non désirée) en partageant sa joie à la vue de tous. Le 2 décembre 2028, rendant compte de sa mésaventure sur le réseau à l'oiseau bleu, elle mentionne les commentaires qu'elle a suscités, souvent moqueurs et dédaigneux, mais aussi complotistes.
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
Exemple : « Tu as une théorie sur comment ils ont fait pour construire les pyramides parce que, franchement, il y a un truc qui cloche, non ? »
« Ce qui m'attriste le plus », réagit Sophie Griselle, « c'est que toutes les théories complotistes s'appuient sur une sous-estimation des capacités humaines ».
Pourtant, même si c'est le cas de celles-ci, il y en a d'autres, au contraire, qui les surestiment.
En 2018, alors qu'elle accusait les fabricants de collants de fragiliser leurs produits à dessein, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) posait la question suivante : « Au nom de quelle invraisemblable logique, dans un siècle aussi technologique que le nôtre où les voitures sont en passe d'avancer toutes seules et où même les tissus sont intelligents, devrions-nous perdre temps et argent à traiter ce vêtement si quotidien comme un objet rare et précieux ? » Ce faisant, sans doute espérait-elle accréditer ses soupçons, faute d'avoir aucune preuve à présenter…
« Le gouvernement a décidé de repousser d'un an le transfert du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco vers les Urssaf. Mais pour Brigitte Pisa, vice-présidente (CFDT) du conseil d'administration de l'Agirc-Arrco, l'enjeu derrière cette mesure est la captation des finances du régime. »
Extraits :
« Ce qui nous inquiète c'est que l'amendement déposé par le gouvernement au PLFSS (qui prévoit ce report à 2024, ndlr) […] transfère aussi aux Urssaf la fiabilisation des données. […] Le sujet c'est de capter 80 milliards d'euros de ressources annuelles (montant des cotisations versées, ndlr), plus éventuellement les 60 milliards d'euros de réserve de l'Agirc-Arrco. Il n'y a aucun autre argument que celui-là aujourd'hui. »
« Nous avons demandé à l'Urssaf si elle pourrait nous dire, à chaque fin de mois, quelle entreprise a payé ou n'a pas payé les cotisations, afin de fiabiliser les droits des salariés pour leur retraite. Leur réponse ? "Vous n'avez pas besoin de le savoir." En gros, on va nous demander quelle somme est nécessaire pour payer les retraites chaque mois. Et puis, un jour, les Urssaf vont nous dire : "Eh bien non, là, on ne peut pas vous donner la somme totale mais vous avez des réserves, prenez sur vos réserves." »
« Nous pilotons notre régime sur 15 ans et pas sur une année de budget. C'est le casse du siècle en fait. On pique l'argent là où il est pour boucher les trous. […] J'espère qu'à un moment donné, les Français vont se rendre compte que l'on est en train de leur voler leur retraite. »
Extraits :
« Ce qui nous inquiète c'est que l'amendement déposé par le gouvernement au PLFSS (qui prévoit ce report à 2024, ndlr) […] transfère aussi aux Urssaf la fiabilisation des données. […] Le sujet c'est de capter 80 milliards d'euros de ressources annuelles (montant des cotisations versées, ndlr), plus éventuellement les 60 milliards d'euros de réserve de l'Agirc-Arrco. Il n'y a aucun autre argument que celui-là aujourd'hui. »
« Nous avons demandé à l'Urssaf si elle pourrait nous dire, à chaque fin de mois, quelle entreprise a payé ou n'a pas payé les cotisations, afin de fiabiliser les droits des salariés pour leur retraite. Leur réponse ? "Vous n'avez pas besoin de le savoir." En gros, on va nous demander quelle somme est nécessaire pour payer les retraites chaque mois. Et puis, un jour, les Urssaf vont nous dire : "Eh bien non, là, on ne peut pas vous donner la somme totale mais vous avez des réserves, prenez sur vos réserves." »
« Nous pilotons notre régime sur 15 ans et pas sur une année de budget. C'est le casse du siècle en fait. On pique l'argent là où il est pour boucher les trous. […] J'espère qu'à un moment donné, les Français vont se rendre compte que l'on est en train de leur voler leur retraite. »
« Le COR devrait en effet annoncer un peu plus de trois milliards d’euros de bénéfice pour notre régime, après 900 millions d’euros l’année dernière. […] Attention. D’abord, il s’agit d’un excédent de 3 milliards pour des dépenses de 350 milliards. […] Et on l’est après une année où la croissance a été exceptionnelle, près de 7%, ça n’est pas arrivé depuis 50 ans. Celui qui se rassurerait avec les comptes de 2021 ressemble au joueur qui compte gagner sa vie au casino après avoir gagné une fois. Les prévisions sont bien moins favorables. On peut parfois s'y perdre avec ces rapports, qui peuvent être contradictoires. Les rapports du COR, c’est la Samaritaine de la statistique, on y trouve tout, tous les scénarios, optimistes comme pessimistes. À sa décharge, c’est difficile de faire des prévisions à vingt ou trente ans. […] Qui peut prévoir la fécondité des Français en 2050, l’efficacité du travail, qu’on appelle la productivité, en 2060, l’immigration, la croissance, le taux de chômage de 2070 ? »
« Contrairement à une idée reçue, le maintien des séniors en activité n'a pas pénalisé l'emploi des jeunes, qui est resté stable. Plus parlante encore, les pays qui ont le plus de seniors au travail - les Pays-Bas ou la Suisse - sont aussi ceux où le taux de chômage pour les jeunes est le plus faible. Un paradoxe qui s'explique par le fait que le travail crée des revenus qui déclenchent la consommation, laquelle crée des emplois en retour. Un cercle vertueux qu'Alfred Sauvy, un économiste français, avait résumé ainsi : "Le travail des uns crée le travail des autres." » (François Lenglet)
« Seize agences de presse ont lancé, avec le soutien financier de la Commission européenne, une salle de rédaction à Bruxelles afin de partager des ressources et pratiques éditoriales dans le but d'améliorer la couverture de l'actualité européenne. »
« "Nous avons plus que jamais besoin d'information européenne, besoin de rassembler différentes perspectives, car les défis auxquels nous sommes confrontés vont bien au-delà d'un seul pays", devait déclarer Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, lors du lancement dans la soirée.[…] Évoquant différentes formes de pressions sur les médias, allant des menaces physiques aux pressions économiques, elle devait insister sur la nécessité de se doter des outils nécessaires pour qu'aucun média public "ne soit transformé en média de propagande". »
« "La salle de presse européenne offrira un cadre unique pour échanger des informations et des bonnes pratiques éditoriales entre agences de presse de toute l'Europe", a de son côté souligné Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP, qui participe au projet. "Cela devrait les aider à renforcer la crédibilité des médias auprès des citoyens européens", a-t-elle ajouté. La Commission européenne a financé à hauteur de 1,76 million d'euros ce projet sur lequel DPA est chef de file. »
« "Nous avons plus que jamais besoin d'information européenne, besoin de rassembler différentes perspectives, car les défis auxquels nous sommes confrontés vont bien au-delà d'un seul pays", devait déclarer Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, lors du lancement dans la soirée.[…] Évoquant différentes formes de pressions sur les médias, allant des menaces physiques aux pressions économiques, elle devait insister sur la nécessité de se doter des outils nécessaires pour qu'aucun média public "ne soit transformé en média de propagande". »
« "La salle de presse européenne offrira un cadre unique pour échanger des informations et des bonnes pratiques éditoriales entre agences de presse de toute l'Europe", a de son côté souligné Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP, qui participe au projet. "Cela devrait les aider à renforcer la crédibilité des médias auprès des citoyens européens", a-t-elle ajouté. La Commission européenne a financé à hauteur de 1,76 million d'euros ce projet sur lequel DPA est chef de file. »
« Sur Internet les constructeurs choient les collectionneurs », rapporte Caradisiac. Et de citer Renault : « Prendre soin des véhicules de collection, c’est aussi prendre soin du patrimoine national, tout en préservant les ressources grâce au prolongement de la durée de vie de véhicules déjà existants. » Dont acte.
« Avant de se faire peur avec une éventuelle invasion des véhicules assemblés en Chine en Europe ou aux États-Unis qui ne se dessine pas encore très précisément, c'est cette possible éviction des grands constructeurs occidentaux du marché chinois qu'il faut comprendre. »
« On a tendance à se concentrer volontiers sur les challengers chinois de Tesla comme Xpeng, Nio ou Lynk & Co qui viennent attaquer le marché sur les mêmes segments. Ce sont là des mouvements qui sont certes importants mais, fondamentalement, c'est ce qui se passe avec la Hong Guang, la copie de l'Ami et les BYD qui est sans doute le plus important. C'est cette orientation donnée au marché et la capacité de l'occuper avec des ressources technologiques et industrielles qui ne soient plus celles issues des grandes JV mais celle des acteurs locaux qui nous indique que, à l'occasion de ce pan majeur du MIC (Made in China) 2025 qu'était l'électrification, la Chine automobile s'est définitivement éveillée et a décidé de laisser au bord de la route ceux des constructeurs qui se croiraient encore trop indispensables. »
« L'ouvrage récemment paru chez Dunod, cosigné par C. Midler, M. Alochet et C. De Charentenay et retraçant par le menu "l'odyssée de la Spring" permet précisément de comprendre comment un écosystème NEVs abordables s'est structuré et a permis l'émergence de ces alternatives technologiques et productives dans le cadre d'une planification à la fois très déterminée et très souple. »
« Les auteurs appellent cela "le darwinisme administré" et montrent comment en prenant appui sur lui on peut, après moultes péripéties, accoucher d'une vraie voiture électrique abordable comme la Dacia Spring et la fabriquer de manière satisfaisante là-bas. […] Gérard Detourbet, père du projet décédé en décembre 2019, avait coutume de dire qu'un constructeur qui se baladait sur toute la planète avec les mêmes fournisseurs recrutés "à la maison" ou par ses "global sourcers" était certain de se voir imposer des prix pour chaque composant très proches de "standards mondiaux" et perdait ainsi l'essentiel des avantages de coût et de créativité qu'il pouvait retirer de son internationalisation. »
« Ce que montre l'ouvrage est que plus que les bas coûts chinois, ce sont des manières différentes de voir la voiture, le marché, les usines et les batteries qui importent. Ne pas être en Chine ou y être pour faire la même chose qu'à la maison, c'est, nous disent en substance les auteurs, se priver d'un accès à un pan essentiel de l'industrie mondiale et de ses capacités d'innovation. Renault l'a compris tardivement et n'a pas pu l'exploiter en Chine – en partie parce que son partenaire Dongfeng n'a pas complètement adhéré au projet. GM semble avoir réussi, avec SAIC et Wuling, à s'intégrer pleinement à cet écosystème. On peut se demander si Volkswagen – dont le fonctionnement très "global" tombe volontiers sous la critique de G. Detourbet – va savoir prendre le virage de la sinisation. »
« Bien évidemment, cette question ne concerne pas que la Chine et VW. En effet, ce qui met VW en difficulté en Chine est son abord du marché du VE par le haut de gamme qui entre en contradiction avec la politique chinoise et les propositions de la concurrence. On a ainsi […] une expansion du VEB en Europe et aux États-Unis qui s'accompagne bizarrement de prix croissants et qui, du coup, laissent la Chine partir loin devant en termes de volumes. Il en résulte que la capacité des occidentaux anciens (comme VW) ou nouveaux (comme Tesla) à rester au cœur du jeu automobile chinois est entamée alors que leurs capacités à structurer par une offre de masse crédible l'expansion de leurs marchés domestiques ou des autres marchés émergents est très mal assurée. Ainsi, un article consacré à l'offensive chinoise en Europe dans Forbes pointe la responsabilité des normes européennes – très germano-dépendantes ajouterons nous – en soulignant que : "Les réglementations de l'Union européenne (UE) ont été conçues pour aider les constructeurs locaux à vendre des modèles haut de gamme à forte rentabilité en permettant aux véhicules plus lourds d'échapper aux sanctions financières, au détriment des petits véhicules. Jusqu'à présent, les ventes de voitures électriques en Europe ont été dominées par des véhicules chers ou très chers. Pour que la révolution de la voiture électrique réussisse, le marché de masse est essentiel. Jusqu'à présent, les constructeurs européens se sont montrés peu enclins à desservir le segment économique du marché en raison des règles européennes. Les investisseurs craignent que les petits véhicules électriques chinois envahissent bientôt ce secteur, sous le regard des Européens." »
« Effectivement, face à cette difficulté à laquelle VW et les constructeurs et équipementiers allemands ne sont pas complètement étrangers, on peut soit s'acharner dans la défense de la voie de la montée en gamme et des exigences sécuritaires sans cesse croissantes en se convaincant que c'est là la meilleure manière de barrer la route aux velléités expansionnistes chinoises soit s'éloigner un peu plus clairement de la voie allemande et exiger des politiques européennes qu'elles promeuvent un véhicule électrique populaire assemblé en Europe et équipé de batteries européennes. Ce n'est pas forcément ce que VW rêve de voir s'imposer comme standard en Europe mais, pour nous Français, pour l'Italie ou pour les nouveaux États membres, cela mérite examen. »
« On a tendance à se concentrer volontiers sur les challengers chinois de Tesla comme Xpeng, Nio ou Lynk & Co qui viennent attaquer le marché sur les mêmes segments. Ce sont là des mouvements qui sont certes importants mais, fondamentalement, c'est ce qui se passe avec la Hong Guang, la copie de l'Ami et les BYD qui est sans doute le plus important. C'est cette orientation donnée au marché et la capacité de l'occuper avec des ressources technologiques et industrielles qui ne soient plus celles issues des grandes JV mais celle des acteurs locaux qui nous indique que, à l'occasion de ce pan majeur du MIC (Made in China) 2025 qu'était l'électrification, la Chine automobile s'est définitivement éveillée et a décidé de laisser au bord de la route ceux des constructeurs qui se croiraient encore trop indispensables. »
« L'ouvrage récemment paru chez Dunod, cosigné par C. Midler, M. Alochet et C. De Charentenay et retraçant par le menu "l'odyssée de la Spring" permet précisément de comprendre comment un écosystème NEVs abordables s'est structuré et a permis l'émergence de ces alternatives technologiques et productives dans le cadre d'une planification à la fois très déterminée et très souple. »
« Les auteurs appellent cela "le darwinisme administré" et montrent comment en prenant appui sur lui on peut, après moultes péripéties, accoucher d'une vraie voiture électrique abordable comme la Dacia Spring et la fabriquer de manière satisfaisante là-bas. […] Gérard Detourbet, père du projet décédé en décembre 2019, avait coutume de dire qu'un constructeur qui se baladait sur toute la planète avec les mêmes fournisseurs recrutés "à la maison" ou par ses "global sourcers" était certain de se voir imposer des prix pour chaque composant très proches de "standards mondiaux" et perdait ainsi l'essentiel des avantages de coût et de créativité qu'il pouvait retirer de son internationalisation. »
« Ce que montre l'ouvrage est que plus que les bas coûts chinois, ce sont des manières différentes de voir la voiture, le marché, les usines et les batteries qui importent. Ne pas être en Chine ou y être pour faire la même chose qu'à la maison, c'est, nous disent en substance les auteurs, se priver d'un accès à un pan essentiel de l'industrie mondiale et de ses capacités d'innovation. Renault l'a compris tardivement et n'a pas pu l'exploiter en Chine – en partie parce que son partenaire Dongfeng n'a pas complètement adhéré au projet. GM semble avoir réussi, avec SAIC et Wuling, à s'intégrer pleinement à cet écosystème. On peut se demander si Volkswagen – dont le fonctionnement très "global" tombe volontiers sous la critique de G. Detourbet – va savoir prendre le virage de la sinisation. »
« Bien évidemment, cette question ne concerne pas que la Chine et VW. En effet, ce qui met VW en difficulté en Chine est son abord du marché du VE par le haut de gamme qui entre en contradiction avec la politique chinoise et les propositions de la concurrence. On a ainsi […] une expansion du VEB en Europe et aux États-Unis qui s'accompagne bizarrement de prix croissants et qui, du coup, laissent la Chine partir loin devant en termes de volumes. Il en résulte que la capacité des occidentaux anciens (comme VW) ou nouveaux (comme Tesla) à rester au cœur du jeu automobile chinois est entamée alors que leurs capacités à structurer par une offre de masse crédible l'expansion de leurs marchés domestiques ou des autres marchés émergents est très mal assurée. Ainsi, un article consacré à l'offensive chinoise en Europe dans Forbes pointe la responsabilité des normes européennes – très germano-dépendantes ajouterons nous – en soulignant que : "Les réglementations de l'Union européenne (UE) ont été conçues pour aider les constructeurs locaux à vendre des modèles haut de gamme à forte rentabilité en permettant aux véhicules plus lourds d'échapper aux sanctions financières, au détriment des petits véhicules. Jusqu'à présent, les ventes de voitures électriques en Europe ont été dominées par des véhicules chers ou très chers. Pour que la révolution de la voiture électrique réussisse, le marché de masse est essentiel. Jusqu'à présent, les constructeurs européens se sont montrés peu enclins à desservir le segment économique du marché en raison des règles européennes. Les investisseurs craignent que les petits véhicules électriques chinois envahissent bientôt ce secteur, sous le regard des Européens." »
« Effectivement, face à cette difficulté à laquelle VW et les constructeurs et équipementiers allemands ne sont pas complètement étrangers, on peut soit s'acharner dans la défense de la voie de la montée en gamme et des exigences sécuritaires sans cesse croissantes en se convaincant que c'est là la meilleure manière de barrer la route aux velléités expansionnistes chinoises soit s'éloigner un peu plus clairement de la voie allemande et exiger des politiques européennes qu'elles promeuvent un véhicule électrique populaire assemblé en Europe et équipé de batteries européennes. Ce n'est pas forcément ce que VW rêve de voir s'imposer comme standard en Europe mais, pour nous Français, pour l'Italie ou pour les nouveaux États membres, cela mérite examen. »
Cela s'en s'en cacher, et même en toute impunité jusqu'à présent.
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »
« Sur son site internet, la "maison mère" explique comment repérer un SUV et propose un guide doublé d'une démonstration vidéo. […] Une fois l'opération terminée, les dégonfleurs déposent un dépliant, disponible en 10 langues, pour administrer une leçon de morale aux propriétaires de la voiture. […] En ne crevant pas les pneus, les militants ont-ils trouvé l'astuce pour éviter toute poursuite ? Sur Twitter, Les Dégonfleurs de SUVs ont relayé un article de Tendance Ouest expliquant que, dans une affaire jugée en 2018, la procureure avait admis que "dégonfler des pneus ne constitue pas une dégradation". »
« L'Inspection générale des Finances et l'Inspection générale des Affaires culturelles […] ont proposé au gouvernement la création d'une "commission garante de l'indépendance financière" afin de pouvoir faire un état des lieux des besoins de la télévision et de la radio publiques. La mise en place d'une telle commission empêcherait le ministère de l'Économie et des Finances d'imposer des coupes budgétaires arbitraires. De plus, les fonctionnaires ont recommandé un mécanisme ne permettant pas de révisions budgétaires en cours d'année et l'installation d'un "scénario transitoire entre 2022 et 2024", afin d'affecter une "fraction d'un impôt existant (...) dans l'attente d'une situation pérenne". »
Autrement dit, ce qu'on ne fait pas pour garantir le budget des Armées ou de la Justice, on le ferait assurer la production de Plus Belle la vie ou d'autres programmes du même genre ? C'est délirant !
Autrement dit, ce qu'on ne fait pas pour garantir le budget des Armées ou de la Justice, on le ferait assurer la production de Plus Belle la vie ou d'autres programmes du même genre ? C'est délirant !
« Les propriétaires de biens en location saisonnière sont-ils actuellement victimes d'une arnaque de grande ampleur? La question mérite d'être posée. En effet, beaucoup d'entre eux reçoivent des courriers de la Sacem, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, leur réclamant des droits d'auteur, raconte Le Parisien. Un forfait annuel de 198,01 euros hors taxe soit 223,97 euros toutes taxes comprises. »
« Les ménages concernés ne voient pas le rapport entre la location saisonnière d'un bien immobilier et les droits d'auteur. Pourtant, explique la Sacem, si "les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable", les œuvres diffusées doivent être rétribuées. [….] Les propriétaires risquent une amende pouvant aller jusqu'à 300.000 euros. Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, assure au Parisien que "notre démarche est légale, elle répond à une mission d'intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées – de manière directe ou enregistrée – dans des locaux proposés au commerce comme l'est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d'auteur". »
« Et attention car la Sacem peut réaliser des contrôles. Jean-Félix Choukroun affirme au Parisien: "Nos cent cinquante agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l'existence d'un téléviseur ou d'une radio". Pourtant, en principe, personne ne peut entrer dans un logement privé sans l'autorisation d'un juge. BFM Immo a contacté la Sacem sur ce point et nous attendons une réponse de leur part. »
« Mais la Sacem a-t-elle vraiment le droit de récupérer ces droits d'auteur? C'est ce qu'indique l'organisme sur son site. Par ailleurs, deux réponses du ministère de la Culture à deux questions de sénateurs, en 2004 et 2005, semblent également le confirmer. »
« À l'époque, le ministère de la Culture avait précisé que "la Sacem est amenée à réclamer le paiement d'une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l'article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l'autorisation de l'auteur la représentation de son œuvre". Le ministère faisait ici notamment référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et surnommé l'arrêt CNN (car l'affaire concernait un hôtel proposant à ses clients de regarder des chaînes de télévision étrangère). Or dans cet arrêt, les juges estiment que "l'ensemble des clients de l'hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l'établissement transmet les programmes de télévision". La même logique s'appliquerait aux meublés de tourisme et donc aux locations Airbnb, même si les clients ne sont pas dans le logement en même temps. »
« Par ailleurs, la loi précise bien (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle) qu'il n'y a une exception aux droits d'auteur que lors des "représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille". Or, des vacanciers Airbnb ne font pas partie du cercle familial. »
« Par ailleurs, dans sa question datant de 2005, le sénateur Yves Krattinger souligne explicitement que dans "la quasi-totalité des Gîtes de France de Haute-Saône, l'activité d'accueil touristique ne rentre pas dans le champ des activités professionnelles. En aucun cas, ce type de location saisonnière, compte tenu des investissements réalisés et du temps consacré à l'accueil, ne laisse envisager une réalité économique". Ce qui n'empêche pas le ministère de là encore justifier l'action de la Sacem. Celle-ci "est amenée à recouvrir auprès des propriétaires d'hébergements touristiques une rémunération pour la diffusion de programmes de télévision et de radio dans le cadre de leur activité". Là encore, la même logique s'appliquerait aux logements Airbnb, que cette activité soit professionnelle ou non. »
« Pour les chambres d'hôtes, une circulaire ministérielle du 23 mars décembre 2013 allait dans le même sens. "La diffusion des œuvres musicales est soumise à autorisation et au paiement de deux redevances distinctes que doivent acquitter les loueurs de chambres d'hôtes notamment lorsqu'ils mettent des postes de télévision [ou] des chaînes hi-fi à disposition des personnes accueillies", précisait ainsi la circulaire. Nous ne trouvons cependant pas trace d'une décision ou d'une circulaire spécifique concernant les locations Airbnb en meublés de tourisme. »
« Dans une affaire opposant l'équivalent de la Sacem espagnole à un hôtel, la justice européenne avait également donné des précisions sur ce que signifie la communication au public. Dans un arrêt du 7 décembre 2006, la Cour de justice de l'Union européenne indique que "la simple fourniture d'installations physiques, telle que celle d'appareils de télévision installés dans les chambres d'un établissement hôtelier, ne constitue pas, en tant que telle, une communication au public au sens de la directive 2001/29 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information. En revanche, la distribution par l'établissement hôtelier d'un signal permettant la communication d’œuvres, au moyen de ces appareils, aux clients installés dans les chambres de cet établissement, quelle que soit la technique de transmission du signal utilisée, constitue un acte de communication au public". »
« Cependant, dans une autre affaire, opposant cette fois-ci l'équivalent de la Sacem en Suède à une société louant des voitures équipées de postes de radio, la CJUE avait aussi réalisé certaines distinctions sur la notion de communication au public. Et elle avait donné tort aux ayants droits voulant imposer les loueurs de véhicules. Dans son arrêt du 2 avril 2020, la CJUE soulignait notamment que "la fourniture d'un poste de radio intégré à un véhicule automobile de location, qui permet de capter, sans aucune intervention additionnelle de la part de la société de location, la radiodiffusion terrestre accessible dans la zone où le véhicule se trouve" était assimilable à de "la simple fourniture d'installations destinées à permettre ou à réaliser une communication" et non à une communication au public. Un point juridique que pourraient invoquer les propriétaires qui louent leur bien sur Airbnb et qui contesteraient en justice les demandes de la Sacem. »
« Les ménages concernés ne voient pas le rapport entre la location saisonnière d'un bien immobilier et les droits d'auteur. Pourtant, explique la Sacem, si "les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio, lecteur CD… à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable", les œuvres diffusées doivent être rétribuées. [….] Les propriétaires risquent une amende pouvant aller jusqu'à 300.000 euros. Jean-Félix Choukroun, directeur du service clients de la Sacem, assure au Parisien que "notre démarche est légale, elle répond à une mission d'intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle. Dès lors que des œuvres protégées sont diffusées – de manière directe ou enregistrée – dans des locaux proposés au commerce comme l'est une location saisonnière, il y a un acte de communication au public soumis à droits d'auteur". »
« Et attention car la Sacem peut réaliser des contrôles. Jean-Félix Choukroun affirme au Parisien: "Nos cent cinquante agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l'existence d'un téléviseur ou d'une radio". Pourtant, en principe, personne ne peut entrer dans un logement privé sans l'autorisation d'un juge. BFM Immo a contacté la Sacem sur ce point et nous attendons une réponse de leur part. »
« Mais la Sacem a-t-elle vraiment le droit de récupérer ces droits d'auteur? C'est ce qu'indique l'organisme sur son site. Par ailleurs, deux réponses du ministère de la Culture à deux questions de sénateurs, en 2004 et 2005, semblent également le confirmer. »
« À l'époque, le ministère de la Culture avait précisé que "la Sacem est amenée à réclamer le paiement d'une rémunération aux établissements hôteliers diffusant des programmes télévisés dans les chambres de leurs clients. Cette demande est fondée sur l'article L. 122-2 du Code de la propriété intellectuelle, qui soumet à l'autorisation de l'auteur la représentation de son œuvre". Le ministère faisait ici notamment référence à un arrêt de la Cour de cassation datant de 1994 et surnommé l'arrêt CNN (car l'affaire concernait un hôtel proposant à ses clients de regarder des chaînes de télévision étrangère). Or dans cet arrêt, les juges estiment que "l'ensemble des clients de l'hôtel, bien que chacun occupe à titre privé une chambre individuelle, constitue un public à qui la direction de l'établissement transmet les programmes de télévision". La même logique s'appliquerait aux meublés de tourisme et donc aux locations Airbnb, même si les clients ne sont pas dans le logement en même temps. »
« Par ailleurs, la loi précise bien (article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle) qu'il n'y a une exception aux droits d'auteur que lors des "représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille". Or, des vacanciers Airbnb ne font pas partie du cercle familial. »
« Par ailleurs, dans sa question datant de 2005, le sénateur Yves Krattinger souligne explicitement que dans "la quasi-totalité des Gîtes de France de Haute-Saône, l'activité d'accueil touristique ne rentre pas dans le champ des activités professionnelles. En aucun cas, ce type de location saisonnière, compte tenu des investissements réalisés et du temps consacré à l'accueil, ne laisse envisager une réalité économique". Ce qui n'empêche pas le ministère de là encore justifier l'action de la Sacem. Celle-ci "est amenée à recouvrir auprès des propriétaires d'hébergements touristiques une rémunération pour la diffusion de programmes de télévision et de radio dans le cadre de leur activité". Là encore, la même logique s'appliquerait aux logements Airbnb, que cette activité soit professionnelle ou non. »
« Pour les chambres d'hôtes, une circulaire ministérielle du 23 mars décembre 2013 allait dans le même sens. "La diffusion des œuvres musicales est soumise à autorisation et au paiement de deux redevances distinctes que doivent acquitter les loueurs de chambres d'hôtes notamment lorsqu'ils mettent des postes de télévision [ou] des chaînes hi-fi à disposition des personnes accueillies", précisait ainsi la circulaire. Nous ne trouvons cependant pas trace d'une décision ou d'une circulaire spécifique concernant les locations Airbnb en meublés de tourisme. »
« Dans une affaire opposant l'équivalent de la Sacem espagnole à un hôtel, la justice européenne avait également donné des précisions sur ce que signifie la communication au public. Dans un arrêt du 7 décembre 2006, la Cour de justice de l'Union européenne indique que "la simple fourniture d'installations physiques, telle que celle d'appareils de télévision installés dans les chambres d'un établissement hôtelier, ne constitue pas, en tant que telle, une communication au public au sens de la directive 2001/29 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information. En revanche, la distribution par l'établissement hôtelier d'un signal permettant la communication d’œuvres, au moyen de ces appareils, aux clients installés dans les chambres de cet établissement, quelle que soit la technique de transmission du signal utilisée, constitue un acte de communication au public". »
« Cependant, dans une autre affaire, opposant cette fois-ci l'équivalent de la Sacem en Suède à une société louant des voitures équipées de postes de radio, la CJUE avait aussi réalisé certaines distinctions sur la notion de communication au public. Et elle avait donné tort aux ayants droits voulant imposer les loueurs de véhicules. Dans son arrêt du 2 avril 2020, la CJUE soulignait notamment que "la fourniture d'un poste de radio intégré à un véhicule automobile de location, qui permet de capter, sans aucune intervention additionnelle de la part de la société de location, la radiodiffusion terrestre accessible dans la zone où le véhicule se trouve" était assimilable à de "la simple fourniture d'installations destinées à permettre ou à réaliser une communication" et non à une communication au public. Un point juridique que pourraient invoquer les propriétaires qui louent leur bien sur Airbnb et qui contesteraient en justice les demandes de la Sacem. »
« Vinci Airports crée un puits carbone forestier local », annonce Lyon Mag (19 juillet 2022). Plus précisément, « l’opérateur aéroportuaire annonce ce mardi la mise en place d’un second puits carbone forestier local pour les aéroports de Lyon ». En réalité, il s'agit tout simplement d'« un nouveau programme local de reboisement ». Certes « éligible au Label bas Carbone » puisque « les essences seront sélectionnées selon leur capacité d’adaptation au stress hydrique et d’absorption du CO2 ». Impressionnant !
« L'Arcom s'est penchée sur les programmes de dix-neuf chaînes (TNT gratuite et Canal Plus) pendant deux semaines, en janvier et en novembre 2021. […] Résultat, les personnes vues comme "non blanches" ne représentent que 14% des dizaines de milliers d'individus apparus dans les programmes visionnés, un chiffre en baisse de 2 points par rapport à 2020 (16%) et "identique aux années 2014 et 2015", déplore le régulateur dans son rapport remis au Parlement. »
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« En cause, notamment, la "faible proportion" de ces personnes "dans l'information" et sur les chaînes d'info en continu, où leur part s'arrête à 10 %, contre 15 % pour les chaînes généralistes historiques (TF1, France 2, M6, etc.) et 16% pour les chaînes thématiques de la TNT (C8, TMC, W9, etc.). »
« L'Arcom "encourage" donc les chaînes d'info à mieux faire, même si BFMTV fait figure de meilleur élève, avec un taux de 14 %. Dans le détail et par type de programmes, la part de personnes vues comme "non blanches" s'élève à 17 % dans les fictions (- 1 point par rapport à 2020) et 19 % dans les divertissements (+1 point), contre seulement 13 % dans les magazines-documentaires et 11 % (- 3 points) dans les programmes d'information, où elles représentent "43 % des personnes ayant une attitude à connotation négative". Un constat "d'autant plus regrettable" que les éditeurs sont tenus d'apporter une "attention particulière" à "l'actualité française dans les journaux", en prise avec la réalité, rappelle l'Arcom. »
Donc, les médias ne devraient pas chercher à rendre compte de l'actualité aussi fidèlement que possible, mais ils devraient sélectionner les faits à mentionner et les individus à citer selon l'image qu'ils renverront de la « diversité » ?
« "Un dispositif qui garantit le respect des valeurs limites d'émission d'oxyde d'azote" uniquement lorsque la température extérieure se situe en 15 et 33 degrés Celsius "constitue un dispositif d'invalidation interdit", écrit la plus haute juridiction européenne. »
« Le constructeur allemand explique avoir installé ce logiciel pour protéger le moteur, un argument qui "ne le rend pas pour autant licite", souligne encore la Cour. »
« Il faudrait que le groupe puisse justifier de "risques immédiats de dégâts ou d'accident (...), d'une gravité telle qu'ils génèrent un danger concret lors de la conduite" de la voiture. Et même dans ce cas, le logiciel ne saurait "fonctionner durant la majeure partie de l'année". »
« Dans une réaction transmise à l'AFP, Volkswagen a dit remplir de tels critères, affirmant que le système de contrôle des émissions fonctionnait jusqu'à une température de 10 degrés. "L'impact de l'arrêt est donc minime (...) et les actions civiles de demandes de dommages et intérêts vouées à l'échec", conclut le groupe. »
Dans cette affaire, la CJUE nous donne l'impression de réécrire la réglementation a posteriori. En effet, la possibilité de laisser filer les émissions pour préserver la santé du moteur y figurait bel et bien. C'était peut-être aberrant, mais dans ce cas, c'est le législateur qu'il faut mettre en cause. À suivre.
« Le constructeur allemand explique avoir installé ce logiciel pour protéger le moteur, un argument qui "ne le rend pas pour autant licite", souligne encore la Cour. »
« Il faudrait que le groupe puisse justifier de "risques immédiats de dégâts ou d'accident (...), d'une gravité telle qu'ils génèrent un danger concret lors de la conduite" de la voiture. Et même dans ce cas, le logiciel ne saurait "fonctionner durant la majeure partie de l'année". »
« Dans une réaction transmise à l'AFP, Volkswagen a dit remplir de tels critères, affirmant que le système de contrôle des émissions fonctionnait jusqu'à une température de 10 degrés. "L'impact de l'arrêt est donc minime (...) et les actions civiles de demandes de dommages et intérêts vouées à l'échec", conclut le groupe. »
Dans cette affaire, la CJUE nous donne l'impression de réécrire la réglementation a posteriori. En effet, la possibilité de laisser filer les émissions pour préserver la santé du moteur y figurait bel et bien. C'était peut-être aberrant, mais dans ce cas, c'est le législateur qu'il faut mettre en cause. À suivre.
« Selon les chiffres du service du ministère de l'Intérieur […], 93 % des vols sans violence dans les réseaux de transport d'Île-de-France sont commis par des personnes étrangères. En dehors de la région francilienne, 36 % des auteurs de tous les vols et violences sont de nationalité étrangère ; c'est 75 % en Île-de-France. Sur la France entière, "plus de la moitié des mis en cause seraient de nationalité étrangère" selon le déchiffrage du Figaro. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Si l'on affine encore les données et que l'on se concentre sur les nationalités, 47 % des mis en cause pour vol ou violence dans les transports en Île-de-France sont originaires de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. »
« Il est fort probable qu'une part importante de ces délinquants étrangers soient des immigrants illégaux, [ou] des reboutés soumis aux OQTF (obligation de quitter le territoire français). Ces dernières ne sont, à 94 %, pas respectées. Au vu de ces chiffres, le gouvernement et les politiques doivent cesser de faire l'autruche et de laisser ce sujet au RN ou à Éric Zemmour. »
« Italie. “Blackface” aux Arènes de Vérone : la soprano Angel Blue renonce à chanter. […] “Je voudrais être parfaitement claire à ce sujet : l'utilisation d'un blackface se fonde sur des traditions théâtrales archaïques qui n'ont pas de place dans la société moderne. C'est offensant, humiliant et raciste. J'étais impatiente de chanter l'une de mes œuvres préférées aux Arènes, mais je ne peux pas m'associer à une institution qui continue cette pratique.” La soprano Angel Blue […] a ainsi annoncé sa volonté de renoncer à interpréter le rôle de Violetta dans La Traviata. Un opéra auquel elle aurait dû participer les 22 et 30 juillet [2022], aux arènes de Vérone, l'un des temples mythiques de l'opéra italien. »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
Ces protestations et autres indignations surjouées étant devenues banales, c'est la réaction des organisateurs qui apparaît remarquable.
« La Fondation des Arènes elle-même, qui a tenu à fournir son point de vue sur cette question. “Tous les pays ont des racines différentes et des structures culturelles et sociales qui se sont développées à travers des parcours distincts. C'est pourquoi, sur un même argument, les approches peuvent être très différentes selon les pays, et souvent, on ne parvient à une idée partagée qu'après des années de dialogue et de compréhension réciproque.” La fondation transalpine écrit encore : “Nous n'avons aucun motif de blesser qui que ce soit. Pour nous, toutes les personnes sont égales. Nous croyons dans le dialogue et dans l'effort de comprendre le point de vue d'autrui, dans le respect des engagements artistiques qui ont été pris.” »
« Brandy Bottone, trente-deux ans et à sa trente-quatrième semaine de grossesse, a été arrêtée le 29 juin sur une voie rapide par un policier qui lui a infligé une amende, ayant estimé qu'elle circulait seule à bord de sa voiture. Elle se trouvait dans une voie réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, ce qu'elle ne conteste pas. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Mais la jeune femme avait plaidé auprès du policier, en vain, que son enfant à naître était bien une personne aux yeux de la loi étant donné que la Cour suprême des États-Unis était revenue quelques jours plus tôt sur l'arrêt qui garantissait le droit à l'interruption volontaire de grossesse au niveau fédéral, remettant cette décision entre les mains de chaque État. […] Elle a décidé de contester cette amende en justice. »
« Le code pénal du Texas, comme celui de nombreux autres États conservateurs, reconnaît un fœtus ou un enfant à naître comme étant une "personne", ce qui ne semble pas être le cas des lois régulant le transport. »
« Si l'hydrogène figure parmi les sources d'énergie alternatives les plus prometteuses, son stockage et son transport demeurent complexes et dangereux. »
« Des chercheurs de l'université de Deakin en Australie affirment avoir […] résolu ce problème grâce au nitrure de bore. Comme son nom l'indique, ce composé chimique facilement disponible et bon marché est le résultat d'une réaction chimique entre le bore et l'azote. »
« C'est […] sa capacité d'absorption très élevée sous forme poudreuse que les scientifiques australiens ont exploitée dans un broyeur à billes. Celui-ci a été mis en rotation à grande vitesse, afin qu'une réaction mécano-chimique entre les parois de l'appareil, les billes en acier inoxydable et la poudre de nitrure de bore qu'il contenait entraîne l'absorption d'un gaz par cette même poudre. »
« Ce stockage à l'état solide permet le transport des gaz de manière sécurisée à température ambiante. Si besoin est, ces gaz peuvent ensuite être libérés en chauffant simplement sous vide la poudre qui les a absorbés. Une fois l'extraction du gaz terminée, la poudre peut par ailleurs être réutilisée (elle ne perd que 2 % de sa capacité d'absorption à chaque utilisation), ce qui est économiquement avantageux. »
« Cette méthode simplifierait énormément le transport de l'hydrogène. Elle s'avère nettement plus pratique et moins énergivore que les conteneurs à haute pression (700 bars) ou l'ultra-refroidissement (-252,87°C) utilisés actuellement pour le stockage de ce carburant sous forme gazeuse ou liquide. »
« Des chercheurs de l'université de Deakin en Australie affirment avoir […] résolu ce problème grâce au nitrure de bore. Comme son nom l'indique, ce composé chimique facilement disponible et bon marché est le résultat d'une réaction chimique entre le bore et l'azote. »
« C'est […] sa capacité d'absorption très élevée sous forme poudreuse que les scientifiques australiens ont exploitée dans un broyeur à billes. Celui-ci a été mis en rotation à grande vitesse, afin qu'une réaction mécano-chimique entre les parois de l'appareil, les billes en acier inoxydable et la poudre de nitrure de bore qu'il contenait entraîne l'absorption d'un gaz par cette même poudre. »
« Ce stockage à l'état solide permet le transport des gaz de manière sécurisée à température ambiante. Si besoin est, ces gaz peuvent ensuite être libérés en chauffant simplement sous vide la poudre qui les a absorbés. Une fois l'extraction du gaz terminée, la poudre peut par ailleurs être réutilisée (elle ne perd que 2 % de sa capacité d'absorption à chaque utilisation), ce qui est économiquement avantageux. »
« Cette méthode simplifierait énormément le transport de l'hydrogène. Elle s'avère nettement plus pratique et moins énergivore que les conteneurs à haute pression (700 bars) ou l'ultra-refroidissement (-252,87°C) utilisés actuellement pour le stockage de ce carburant sous forme gazeuse ou liquide. »
« Avmax Aircraft Leasing vient de passer une commande ferme auprès d'Universal Hydrogen afin que celui-ci convertisse vingt avions régionaux pour qu'ils fonctionnent à l'hydrogène. »
« Aujourd'hui, quand on un jette un œil aux gammes Ferrari, Lamborghini, ou encore Mc Laren, et plus généralement, quand on examine le look des voitures de haut, voire très haut de gamme, on s'interroge. Mais où est passée la beauté des Ferrari dessinées par Pininfarina ? La SF90, constellée de gimmicks, ressemble à un robot Transformers sur roues… […] Aux traits lourds le disputent une surcharge de détails plus tapageurs les uns que les autres et des couleurs criardes. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »
« Mais comment en est-on arrivé là ? C'est une question que je me pose depuis longtemps, sans trouver de réponse valable. Et puis l'autre soir, dans moment de grand désœuvrement, j'ai regardé la montée des marches au festival de Cannes à la télévision. […] J'ai vu un défilé quasi ininterrompu de gens plus ou moins connus portant des accoutrements souvent criards, clinquants et calamiteux. […] Tout ce petit monde avait été acheminé à bord d'engins que je trouve fort laids, dessinés de façon lourdingue et m'as-tu-vu au possible : des BMW I7. Tout d'un coup, ce fut l'illumination : le constructeur allemand dessine ses modèles à l'image de ceux qu'admirent les clients potentiels. Ferrari, Lamborghini, Mc Laren, la plupart des constructeurs en réalité, procèdent de même. Est-ce leur faute si on peut devenir une star internationale avec pour seul talent de diffuser une sex-tape avant de se modeler un massif popotin à angle droit ? »
« Par la suite, j'ai vu la vidéo d'un footballeur à la mode qui montrait en quoi consistaient ses vacances : un show bling-bling ininterrompu où se succèdent les supercars, les jet-skis, les hélicoptères, bref tous les accessoires pour frimer à Monaco, souvent de façon agressive. Le luxe, aujourd'hui, c'est souvent ça. Tant que ça claque et rugit, c'est génial. On est passé de l'univers des stars au petit monde des peoples, une dégénérescence permise par l'avènement des réseaux sociaux, formidables propagateurs de vulgarité. »