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Esprit Alpine ? C'est le nom d'une nouvelle finition introduite sur le Renault Austral. Une simple finition… De quoi susciter pas mal e dépit chez les amateurs de la marque au A fléché : « C'est une connerie sans nom. Renault s'est réellement donné du mal pour faire revivre la marque en sortant un produit génial et reconnu par tous ; la communication avait très mal lancé la voiture et venait de se rattraper depuis l'annonce de l'arrivée en F1 et venir tout foutre en l'air avec ça. Si au moins ils avaient confié à Alpine le soin d'un réglage châssis plus joueur avec des trains spécifiques, de la puissance supplémentaire des sièges baquet et de l'allègement. On dirait un mauvais remake de l'erreur Gordini quand le marketing avait flingué la marque. » Ce choix est d'autant plus curieux que, depuis la résurrection d'Alpine, Renault avait précisément cherché à bien distinguer les marques… et même à l'excès selon nous !
« En matière de relation avec la presse, l'Élysée est en train de se tailler la réputation du pire dans les cénacles européens. […] Les coutumes habituelles […] sont mises au rebut. Ce qu'on appelle le follow-up (ou question de suivi) c'est-à-dire la possibilité pour un journaliste de reprendre sa question ou de la reposer d'une autre manière, après avoir obtenu une première réponse – un droit quasi-absolu au niveau européen comme anglo-saxon –, est considéré par le service de presse de l'Élysée comme un geste "peu aimable". Là où un porte-parole européen ira s'excuser auprès du journaliste s'il a oublié (par inadvertance ou manque de temps) de lui redonner la parole pour son follow-up, le porte-parole français l'assume sans vergogne. Pas de question de suivi. »
« Idem pour les questions. Dans une conférence de presse, c'est souvent (il faut le reconnaître) un joyeux désordre. Chacun lève la main. Et le porte-parole choisit qui il veut. Mais, en général, il essaiera de varier les différentes nationalités. […] À l'Élysée, cet impératif de la variété existe peu. On prendra d'abord les "connus" : BFM, TF1-LCI, AFP, etc. Et après, un ou deux pour voir. »
« Exemple. Lors de la conférence de presse du président Macron face à la presse européenne, au début de la présidence, en janvier, les questions avaient été soigneusement distribuées à l'avance, à un public très choisi de journalistes sensés représenter un panel de questions intéressantes pour le président. Si soigneusement distribuées que le porte-parole chargé de désigner le journaliste qui allait poser la question savait son nom, son prénom, son média (voire la question qu'il allait poser). »
« On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un errement passager. Que nenni. Lors du voyage de presse de la présidence, organisé début janvier, quel n'a pas été l'étonnement des journalistes de voir s'approcher quand ils voulaient poser une question, un responsable du service communication pour savoir quelle question ils allaient poser ! Idem lors du gymnich, un porte-parole du Quai s'approchait pour demander quel était le sujet de la question. Une pratique qui choque la plupart des journalistes européens, français, belges, mais aussi (et surtout) les plus habitués à ce type d'entrisme du pouvoir (ceux des pays de l'Est notamment). Une pratique très soviétique en fait. »
« L'objectif n'est pas de faciliter le travail de la presse, c'est de contrôler, tout organiser, tout régenter. Avec cinq ou six questions, il estime même être fort généreux par rapport à l'habitude. Plusieurs collègues européens me l'ont rappelé : même le Hongrois Viktor Orban (lors de la présidence de 2011) ou le Slovène Janez Jansa (lors de la présidence 2021) – qui prennent parfois leurs aises avec la presse nationale et l'état de droit – n'osent pas adopter ce type de comportement. »
« On est là au summum de l'inorganisation discriminatoire. Le but inavoué est en fait de favoriser au maximum les journalistes parisiens et "élyséens" aux dépens des journalistes européens, réputés plus frondeurs et, en fait, dont l'Élysée a peur, car il ne les contrôle pas. »
« Il ne faut pas sous-estimer non plus la désorganisation totale de la PFUE 2022 qui veut tout gérer, faire du micro-management et multiplie les niveaux de commandement à un point tel que l'inefficacité et l'absence de responsabilité deviennent la règle. L'organisation des réunions informelles de la défense et des Affaires étrangères à Brest en janvier avait été un monument. Entre les Armées qui ne communiquaient pas avec le Quai d'Orsay, les gardes privés qui ne communiquaient pas avec la sécurité officielle, les prestataires privés qui n'en faisaient qu'à leur tête, et un total manque d'organisation et de savoir-vivre, des règles Covid poussées à un tel extrême… cette réunion restera dans la mémoire européenne comme la plus mal organisée et la plus mal gérée de toutes les réunions depuis trente ans. Aucune présidence n'a réussi à faire pire. »
« Pour l'Élysée, en fait, la presse se doit d'être disciplinée, organisée et structurée. Et surtout de ne pas avoir un seul poil qui dépasse du caillou. […] J'ai osé lever le doigt pour poser une troisième question. Non prévue au programme : un sacrilège. […] Pas question de rompre le scénario écrit à l'avance. La réponse du président n'a d'ailleurs pas été reprise dans le compte-rendu officiel. Un crime de lèse-majesté. »
« Idem pour les questions. Dans une conférence de presse, c'est souvent (il faut le reconnaître) un joyeux désordre. Chacun lève la main. Et le porte-parole choisit qui il veut. Mais, en général, il essaiera de varier les différentes nationalités. […] À l'Élysée, cet impératif de la variété existe peu. On prendra d'abord les "connus" : BFM, TF1-LCI, AFP, etc. Et après, un ou deux pour voir. »
« Exemple. Lors de la conférence de presse du président Macron face à la presse européenne, au début de la présidence, en janvier, les questions avaient été soigneusement distribuées à l'avance, à un public très choisi de journalistes sensés représenter un panel de questions intéressantes pour le président. Si soigneusement distribuées que le porte-parole chargé de désigner le journaliste qui allait poser la question savait son nom, son prénom, son média (voire la question qu'il allait poser). »
« On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un errement passager. Que nenni. Lors du voyage de presse de la présidence, organisé début janvier, quel n'a pas été l'étonnement des journalistes de voir s'approcher quand ils voulaient poser une question, un responsable du service communication pour savoir quelle question ils allaient poser ! Idem lors du gymnich, un porte-parole du Quai s'approchait pour demander quel était le sujet de la question. Une pratique qui choque la plupart des journalistes européens, français, belges, mais aussi (et surtout) les plus habitués à ce type d'entrisme du pouvoir (ceux des pays de l'Est notamment). Une pratique très soviétique en fait. »
« L'objectif n'est pas de faciliter le travail de la presse, c'est de contrôler, tout organiser, tout régenter. Avec cinq ou six questions, il estime même être fort généreux par rapport à l'habitude. Plusieurs collègues européens me l'ont rappelé : même le Hongrois Viktor Orban (lors de la présidence de 2011) ou le Slovène Janez Jansa (lors de la présidence 2021) – qui prennent parfois leurs aises avec la presse nationale et l'état de droit – n'osent pas adopter ce type de comportement. »
« On est là au summum de l'inorganisation discriminatoire. Le but inavoué est en fait de favoriser au maximum les journalistes parisiens et "élyséens" aux dépens des journalistes européens, réputés plus frondeurs et, en fait, dont l'Élysée a peur, car il ne les contrôle pas. »
« Il ne faut pas sous-estimer non plus la désorganisation totale de la PFUE 2022 qui veut tout gérer, faire du micro-management et multiplie les niveaux de commandement à un point tel que l'inefficacité et l'absence de responsabilité deviennent la règle. L'organisation des réunions informelles de la défense et des Affaires étrangères à Brest en janvier avait été un monument. Entre les Armées qui ne communiquaient pas avec le Quai d'Orsay, les gardes privés qui ne communiquaient pas avec la sécurité officielle, les prestataires privés qui n'en faisaient qu'à leur tête, et un total manque d'organisation et de savoir-vivre, des règles Covid poussées à un tel extrême… cette réunion restera dans la mémoire européenne comme la plus mal organisée et la plus mal gérée de toutes les réunions depuis trente ans. Aucune présidence n'a réussi à faire pire. »
« Pour l'Élysée, en fait, la presse se doit d'être disciplinée, organisée et structurée. Et surtout de ne pas avoir un seul poil qui dépasse du caillou. […] J'ai osé lever le doigt pour poser une troisième question. Non prévue au programme : un sacrilège. […] Pas question de rompre le scénario écrit à l'avance. La réponse du président n'a d'ailleurs pas été reprise dans le compte-rendu officiel. Un crime de lèse-majesté. »
La violence au service de la raison ? Réaction après qu'un drapeau français a été brûlé : « Quentin Carpentier, […] adjoint de la maire du 9e, a estimé que "si on relativise, c'est un non événement. Mais l'émotion c'est irrationnel et on doit en tenir compte". Et de poursuivre : "La violence symbolique est nécessaire et légitime si elle est bien dirigée. La violence tout court peut être nécessaire et légitime si elle est bien dirigée. Mais là, c'est une violence symbolique qui tape complètement à côté de la cible et dont l'effet médiatique est négatif". »
« La tablette Lenovo Tab M10 Plus semble partir d'un constat, celui d'un "léger" souci dans son suivi. […] La marque a, semble t-il, pris conscience de ce problème et s'engage donc, avec la Lenovo Tab M10 Plus, à fournir au moins trois ans de mises à jour à sa tablette Android, C'est bien, c'est super même, mais cela devrait aller de soi. Personne n'achète un produit garanti physiquement pendant deux ans par la loi mais dont le suivi logiciel n'est pas assuré par la moindre mise à jour. […] Cette Lenovo Tab M10 Plus de troisième génération embarquera un Android 12 et Lenovo assure que la solution évoluera vers un Android 13 l'année prochaine avec au moins trois années de support technique et de sécurité. »
« Tout est parti du terrain. Les envoyés spéciaux, en prise directe avec les Ukrainiens à fleur de peau, ont fait état de cette revendication locale : que les médias occidentaux cessent d'appeler leur ville "Kiev" et qu'on lui préfère "Kyiv", sa forme ukrainienne. De nombreux médias anglophones s'étaient mis à l'adopter ces dernières années. L'agence Associated Press dès la fin août 2019. Puis d'autres ont suivi : le Wall Street Journal, le New York Times, le Guardian… jusqu'à la BBC fin janvier 2022, comme le rappelle L'Obs. »
« Comme souvent à Libé, l'émotion est de la partie. […] C'est le premier média français à le faire. Quelques jours plus tôt, le journal danois Jyllands-Posten, avait également fait le choix de Kyiv, comme le rappellent les correcteurs du Monde. […] Dans les heures qui suivent, d'autres rédactions font le choix de débattre de l'arbitrage entre Kiev et Kyiv. Jeudi 3 mars, Le Figaro annonce que ses "rédacteurs écriront désormais "Kyiv" pour désigner la capitale du pays, [dans] la bouche d'un Ukrainien (interview ou tribune). Dans les autres cas, nous maintiendrons la graphie française "Kiev". »
« Le choix de Libération ne fait pas que des émules. Sitôt annoncé, il suscite des critiques comme celle d'Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques et maîtresse de conférences à l'université de Paris X-Nanterre. Pour elle, l'Ukraine est un pays bilingue. Opter pour l'une ou l'autre graphie, explique-t-elle sur Twitter, c'est "souscrire à la lecture promue par le Kremlin d'une rupture entre russophonie et ukrainophonie». François Héran, professeur au collège de France, accuse le quotidien de sortir de son rôle informatif pour faire ce qu'il a coutume de nommer "la police des mots". À Libé, Michel Becquembois encaisse et répond : "C'est aussi le rôle des journaux de faire bouger les lignes. Nous avons imposé la féminisation des fonctions et elles sont entrées dans la langue courante. Écrire, nommer, ça forge un usage. Nous ne disons pas London, Munchen ou Barcelona. Mais nous faisons une exception pour Kyiv, et nous assumons ce geste éminemment politique". »
« Donneur de leçon, Libé ? L'AFP avait décidé en début d'année d'écrire désormais "Kyiv" pour ses articles en anglais, s'alignant sur "des standards internationaux", mais de conserver "Kiev" en français " transcription alors majoritaire dans les médias et en vigueur à l'ONU", expliquait l'agence dans une dépêche le 1er mars. Reste l'imaginaire collectif. Michel Becquembois taquine : "Le Dynamo de Kyiv, ça, c'est sûr, ça prendra jamais !" »
« Comme souvent à Libé, l'émotion est de la partie. […] C'est le premier média français à le faire. Quelques jours plus tôt, le journal danois Jyllands-Posten, avait également fait le choix de Kyiv, comme le rappellent les correcteurs du Monde. […] Dans les heures qui suivent, d'autres rédactions font le choix de débattre de l'arbitrage entre Kiev et Kyiv. Jeudi 3 mars, Le Figaro annonce que ses "rédacteurs écriront désormais "Kyiv" pour désigner la capitale du pays, [dans] la bouche d'un Ukrainien (interview ou tribune). Dans les autres cas, nous maintiendrons la graphie française "Kiev". »
« Le choix de Libération ne fait pas que des émules. Sitôt annoncé, il suscite des critiques comme celle d'Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques et maîtresse de conférences à l'université de Paris X-Nanterre. Pour elle, l'Ukraine est un pays bilingue. Opter pour l'une ou l'autre graphie, explique-t-elle sur Twitter, c'est "souscrire à la lecture promue par le Kremlin d'une rupture entre russophonie et ukrainophonie». François Héran, professeur au collège de France, accuse le quotidien de sortir de son rôle informatif pour faire ce qu'il a coutume de nommer "la police des mots". À Libé, Michel Becquembois encaisse et répond : "C'est aussi le rôle des journaux de faire bouger les lignes. Nous avons imposé la féminisation des fonctions et elles sont entrées dans la langue courante. Écrire, nommer, ça forge un usage. Nous ne disons pas London, Munchen ou Barcelona. Mais nous faisons une exception pour Kyiv, et nous assumons ce geste éminemment politique". »
« Donneur de leçon, Libé ? L'AFP avait décidé en début d'année d'écrire désormais "Kyiv" pour ses articles en anglais, s'alignant sur "des standards internationaux", mais de conserver "Kiev" en français " transcription alors majoritaire dans les médias et en vigueur à l'ONU", expliquait l'agence dans une dépêche le 1er mars. Reste l'imaginaire collectif. Michel Becquembois taquine : "Le Dynamo de Kyiv, ça, c'est sûr, ça prendra jamais !" »
« Le Poutine de 2022 est largement le résultat, tel un monstre à la Frankenstein, des errements, de la désinvolture et des erreurs occidentales de puis trente ans. Cela dit, je constate qu'il vient de prendre une décision non seulement condamnable mais absurde de son point de vue. »
« C'est un tacticien, mais pas un stratège. La plupart des dirigeants occidentaux pensaient que Poutine agitait la menace d'une agression depuis le début pour, à force de provocations, de menaces, de manœuvres, obtenir que la Russie soit de nouveau reconnue comme un partenaire clé par les États-Unis. Il était sur le point d'obtenir, notamment, grâce au travail de Macron avec l'accord de Biden, une vraie discussion sur la sécurité en Europe. Objectif ambitieux, perturbant pour les Occidentaux, mais pas irrationnel de la part des Russes. Mais l'agression d'hier va bien au-delà de la reconnaissance d'une pseudo-indépendance d'entités que la Russie contrôlait déjà. C'est une erreur historique. »
« La localisation des systèmes antimissiles pour inhiber les systèmes russes au prétexte de contrer les systèmes iraniens, la négociation de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne, conçue sous influence polonaise pour couper l'Ukraine de la Russie, ont été des erreurs. Puis il y a eu l'engrenage en 2014, qui aurait pu être évité, mais qui a eu lieu et qui a abouti à des sanctions et à une surenchère de Poutine. Je ne suis pas manichéen. Mais ce n'est pas parce qu'on a contribué à créer un monstre qu'il ne faut pas lui résister. »
« C'est un tacticien, mais pas un stratège. La plupart des dirigeants occidentaux pensaient que Poutine agitait la menace d'une agression depuis le début pour, à force de provocations, de menaces, de manœuvres, obtenir que la Russie soit de nouveau reconnue comme un partenaire clé par les États-Unis. Il était sur le point d'obtenir, notamment, grâce au travail de Macron avec l'accord de Biden, une vraie discussion sur la sécurité en Europe. Objectif ambitieux, perturbant pour les Occidentaux, mais pas irrationnel de la part des Russes. Mais l'agression d'hier va bien au-delà de la reconnaissance d'une pseudo-indépendance d'entités que la Russie contrôlait déjà. C'est une erreur historique. »
« La localisation des systèmes antimissiles pour inhiber les systèmes russes au prétexte de contrer les systèmes iraniens, la négociation de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne, conçue sous influence polonaise pour couper l'Ukraine de la Russie, ont été des erreurs. Puis il y a eu l'engrenage en 2014, qui aurait pu être évité, mais qui a eu lieu et qui a abouti à des sanctions et à une surenchère de Poutine. Je ne suis pas manichéen. Mais ce n'est pas parce qu'on a contribué à créer un monstre qu'il ne faut pas lui résister. »
« Après s'être intéressé à Napoléon et à Molière, Philippe Collin se penche sur Philippe Pétain (1856-1951), et c'est remarquable. Parce que riche de centaines d'heures d'interview avec les plus grands historiens de la période. Parce que enrichi d'incroyables archives : celles fournies par le précieux Institut national de l'audiovisuel ou encore celles issues de la correspondance privée du maréchal, et ici si bien lue par Charles Berling. Parce que remarquablement réalisé par Violaine Ballet. Parce que ensemble – il faudrait ajouter les éditions Flammarion, qui publient le 2 mars Le Fantôme de Philippe Pétain (320 pages, 22,90 euros), qui accompagne et complète ce podcast –, ils ont réussi un véritable tour de force : celui de le rendre intelligible par tous. »
Sous la plume d'Émilie Grangeray, Le Monde ne cache pas son enthousiasme ! Après avoir écouté quelques épisodes, nous sommes plus réservé. La musique entache l'authenticité des archives. De plus, leur mélange avec des extraits de films ou téléfilms sème une certaine confusion. Enfin, et surtout, on n'évite pas totalement cet écueil typique : relire l'histoire sous l'impulsion d'un jugement a posteriori. Exemple : on cherche avec un certain zèle, dans le Pétain des années trente, les indices de la défiance qu'il manifestera plus tard à l'égard de la République, et qui suscite aujourd'hui la réprobation…. mais sans contextualiser suffisamment – de toute façon, était-il possible de maintenir la démocratie dans un pays sous occupation étrangère ? – ni mentionner les projets constitutionnels du chef de l'État français à plus long terme.
Sous la plume d'Émilie Grangeray, Le Monde ne cache pas son enthousiasme ! Après avoir écouté quelques épisodes, nous sommes plus réservé. La musique entache l'authenticité des archives. De plus, leur mélange avec des extraits de films ou téléfilms sème une certaine confusion. Enfin, et surtout, on n'évite pas totalement cet écueil typique : relire l'histoire sous l'impulsion d'un jugement a posteriori. Exemple : on cherche avec un certain zèle, dans le Pétain des années trente, les indices de la défiance qu'il manifestera plus tard à l'égard de la République, et qui suscite aujourd'hui la réprobation…. mais sans contextualiser suffisamment – de toute façon, était-il possible de maintenir la démocratie dans un pays sous occupation étrangère ? – ni mentionner les projets constitutionnels du chef de l'État français à plus long terme.
« Samsung va apporter une solution logicielle à la polémique qui a éclaté cette semaine à propos d'un bridage discret mais vaste d'applications sur plusieurs de ses Galaxy. Il s'est avéré qu'au moins dix mille apps mobiles de toutes catégories [….] subissaient un bridage de leurs performances afin de limiter la charge sur le processeur et par ricochet sur la dissipation thermique et l'autonomie. La baisse a pu atteindre 50 % avec certains logiciels. »
« Le tri des logiciels se fait sur la base de leurs noms, puisqu'il a pu être démontré qu'un utilitaire de benchmark renommé avec le titre d'un jeu se voyait immédiatement ralenti. Ce qui a révélé au passage que Samsung écartait les utilitaires de mesure de performances de cette liste noire, leur laissant donner une image beaucoup plus positive de l'appareil lors des tests. »
« Samsung a expliqué à plusieurs sites qu'il allait distribuer une mise à jour qui permettrait aux utilisateurs de retrouver un contrôle des performances sur les jeux. […] Samsung en revanche ne dit rien sur le cas des apps de benchmark qui étaient opportunément évitées par le bridage. Rien non plus sur la liste des modèles de Galaxy concernés. »
« Le tri des logiciels se fait sur la base de leurs noms, puisqu'il a pu être démontré qu'un utilitaire de benchmark renommé avec le titre d'un jeu se voyait immédiatement ralenti. Ce qui a révélé au passage que Samsung écartait les utilitaires de mesure de performances de cette liste noire, leur laissant donner une image beaucoup plus positive de l'appareil lors des tests. »
« Samsung a expliqué à plusieurs sites qu'il allait distribuer une mise à jour qui permettrait aux utilisateurs de retrouver un contrôle des performances sur les jeux. […] Samsung en revanche ne dit rien sur le cas des apps de benchmark qui étaient opportunément évitées par le bridage. Rien non plus sur la liste des modèles de Galaxy concernés. »
« France, tout le monde est pour la liberté d'expression. Mais pas sur tous les sujets. […] À l'instar de la laïcité qu'on souhaite rendre plus "inclusive", la liberté d'expression devrait s'assouplir pour ne pas offenser les populations "sensibles". Défendre la liberté d'expression, dans les limites de la loi, c'est la défendre complètement ou pas du tout. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« Il aura fallu presque quinze jours aux médias pour afficher un soutien unanime à la journaliste Ophélie Meunier, menacée de mort, tout comme le juriste Amine Elbahi, à la suite du reportage de Zone interdite consacré au séparatisme islamiste dans la ville de Roubaix. Les dessinateurs de Charlie Hebdo sont morts pour avoir osé caricaturer le Prophète. Un crime de "blasphème" pour ceux, nombreux, qui avaient pensé qu'ils l'avaient "bien cherché". Désormais, nous sommes passés au stade supérieur : en France, on risque de mourir pour avoir montré la vie d'un quartier gangrené par l'islamisme. Pas de prophète, pas de caricatures, pas de propos insultants. Juste une caméra. »
« Le cas Ophélie Meunier en dit long sur nos abandons, nos résignations, la mollesse de nos convictions. Ce qui embarrassait une partie des médias, qui a tant tardé à réagir, c'était la possible instrumentalisation d'une émission de télévision dans le contexte d'une campagne électorale. Ce qui les inquiétait, c'était de "faire le jeu" des extrêmes, du Rassemblement national, d'Éric Zemmour. On s'affole à l'idée qu'on puisse "stigmatiser" une population. Alors que c'est exactement l'inverse : assimiler tous les musulmans à ces radicaux salafistes, c'est faire de l'amalgame, essentialiser une population et penser en raciste. »
« Couvrir l'information dans certains quartiers en France est devenu dangereux. Se retrouver flanqué en permanence de deux gardes du corps, subir des insultes, des menaces de mort, faire vivre ses proches dans l'angoisse, simplement pour avoir filmé le délire idéologique d'islamistes proposant des poupées voilées sans visage dans des librairies salafistes à Roubaix… Le jeu en vaut-il la chandelle ? risque de se demander plus d'un journaliste. Michaëlle Gagnet, la réalisatrice du Zone interdite consacré à l'islam radical, a d'ailleurs précisé que certains journalistes de la rédaction de M6 avaient refusé d'effectuer ce reportage, "à cause de sa difficulté mais aussi par peur". »
« Être accusé d'"islamophobie", se faire menacer de boycott, de procédure pénale, voir la vie de vos salariés mise en danger, ce qui engage votre responsabilité, voilà qui va faire réfléchir plus d'un patron de médias. […] Des documentaires sur des quartiers sensibles dorment dans les tiroirs de certaines chaînes. "Encore un petit effort et ces sujets deviendront totalement tabous, un angle mort, un problème que plus aucun média n'osera traiter et aborder", déplore Richard Malka, défenseur de Charlie Hebdo, de Mila et désormais d'Ophélie Meunier. Dans son livre Le Droit d'emmerder Dieu (le texte initial de sa plaidoirie au procès Charlie), l'avocat parle de "l'arme de la peur", qui veut "nous faire abandonner un mode de vie construit au fil des siècles". »
« La liberté d'expression en France est en train de devenir un droit qui "ne nous apporte que des ennuis". Si l'autocensure se diffuse comme un poison lent, nous aurons donné aux islamistes la victoire dont ils rêvent : nous soumettre. Par peur, par lâcheté, par paresse. »
« La journaliste Natacha Polony s'est défendue mardi [1er mars 2022] devant le tribunal correctionnel de Paris d'avoir remis en cause le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. "À aucun moment je n'ai minimisé ce qui m'apparaît comme une horreur absolue", a martelé la chroniqueuse, également directrice de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. »
« Le 18 mars 2018 sur France Inter, elle avait évoqué le génocide rwandais en estimant "nécessaire de regarder en face ce qui s'est passé à ce moment-là et qui n'a rien finalement d'une distinction entre des méchants et des gentils". "Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds face à d'autres salauds. (...) C'est-à-dire que je pense qu'il n'y avait pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants dans cette histoire", avait-elle ajouté. »
« Or, depuis 2017, la loi sur la liberté de la presse punit le fait de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière tous les génocides reconnus par la France, et pas seulement celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin 2020 et contre l'avis du parquet, un juge d'instruction avait renvoyé en procès la chroniqueuse pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité". »
« "Est-ce qu'évoquer la violence du FPR revient à nier le génocide?", a interrogé Me Jean-Yves Dupeux, défendant la journaliste. Ce à quoi l'historien Stéphane Audoin-Rousseau, cité comme témoin, a répondu en détaillant la "spécificité" du négationnisme du génocide des Tutsi lié, entre autres, au fait que "le groupe cible (du génocide) a pris le pouvoir" et mené ensuite "une guerre civile avec toute la violence d'une guerre". "Nous ne sommes plus dans le cas d'une victime parfaite. Nous sommes dans une complexité qui ouvre une porte permanente à la thèse du double génocide. Le problème c'est que ce ne sont pas les mêmes violences", a-t-il argumenté. »
Affaire à suivre.
« Le 18 mars 2018 sur France Inter, elle avait évoqué le génocide rwandais en estimant "nécessaire de regarder en face ce qui s'est passé à ce moment-là et qui n'a rien finalement d'une distinction entre des méchants et des gentils". "Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait des salauds face à d'autres salauds. (...) C'est-à-dire que je pense qu'il n'y avait pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants dans cette histoire", avait-elle ajouté. »
« Or, depuis 2017, la loi sur la liberté de la presse punit le fait de nier, minorer ou banaliser de façon outrancière tous les génocides reconnus par la France, et pas seulement celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin 2020 et contre l'avis du parquet, un juge d'instruction avait renvoyé en procès la chroniqueuse pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité". »
« "Est-ce qu'évoquer la violence du FPR revient à nier le génocide?", a interrogé Me Jean-Yves Dupeux, défendant la journaliste. Ce à quoi l'historien Stéphane Audoin-Rousseau, cité comme témoin, a répondu en détaillant la "spécificité" du négationnisme du génocide des Tutsi lié, entre autres, au fait que "le groupe cible (du génocide) a pris le pouvoir" et mené ensuite "une guerre civile avec toute la violence d'une guerre". "Nous ne sommes plus dans le cas d'une victime parfaite. Nous sommes dans une complexité qui ouvre une porte permanente à la thèse du double génocide. Le problème c'est que ce ne sont pas les mêmes violences", a-t-il argumenté. »
Affaire à suivre.
« J'apporte un soutien républicain à Emmanuel Macron. [….] Je fais [….] appel au civisme de nos concitoyens pour que chacun détermine son choix à la lumière du seul critère qui vaille : l'intérêt de la République. [….] Emmanuel Macron a des qualités remarquables et une expérience dont nul autre ne peut se prévaloir. Elles sont reconnues, surtout à l'étranger. »
« La seule chose qui, en 2022, m'ait fait hésiter, c'est la perspective d'une Europe fédérale inscrite dans la plate(forme de la coalition allemande après l'accord entre SPD, Verts et FDP. Car si nous devions accepter un vote non plus à l'unanimité mais à la majorité qualifiée, au sein du Conseil européen, sur les questions de politique étrangère et de sécurité commune, c'en serait fini du statut de la France comme membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. C'est inenvisageable. Mon soutien n'est donc pas un blanc-seing : je n'abandonne pas mes convictions. Cela, le président Macron le comprend. »
« Emmanuel Macron a pu commettre quelques erreurs. Mais sur l'essentiel, c'est-à-dire la crise du Covid, il l'a contenue aussi efficacement que possible. Sur le plan sanitaire, la politique de vaccination a montré sa pertinence. […] Sur le plan économique, le mot d'ordre du "quoi qu'il en coûte" a été tenu et assumé. C'était un renversement complet par rapport à l'approche initiale d'Emmanuel Macron. […] Surtout, dès le 13 avril 2020, Emmanuel Macron a fixé un cap : la reconquête de l'indépendance industrielle et technologique de la France, ainsi en matière de production d'électricité d'origine nucléaire. Cela est conforme à l'intérêt du pays. »
« La gauche a perdu ses repères idéologiques. Aucun candidat ne représente cette gauche enracinée dans le terreau des Lumières, qui prétendait donner la maîtrise de son destin à chacun, individuellement et collectivement. Mélenchon a un certain talent, mais un problème avec la République. La VIe République dont il rêve ne serait qu'un retour au régime d'assemblée… Quant aux autres, ils sont restés dans le sillage du social-libéralisme. Quel choix peut donc faire un électeur de gauche entre ces reliques ? Beaucoup préféreront, je crois, cet alliage entre la tradition du progrès social et la culture de l'État, auquel tend Emmanuel Macron. »
« La seule chose qui, en 2022, m'ait fait hésiter, c'est la perspective d'une Europe fédérale inscrite dans la plate(forme de la coalition allemande après l'accord entre SPD, Verts et FDP. Car si nous devions accepter un vote non plus à l'unanimité mais à la majorité qualifiée, au sein du Conseil européen, sur les questions de politique étrangère et de sécurité commune, c'en serait fini du statut de la France comme membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. C'est inenvisageable. Mon soutien n'est donc pas un blanc-seing : je n'abandonne pas mes convictions. Cela, le président Macron le comprend. »
« Emmanuel Macron a pu commettre quelques erreurs. Mais sur l'essentiel, c'est-à-dire la crise du Covid, il l'a contenue aussi efficacement que possible. Sur le plan sanitaire, la politique de vaccination a montré sa pertinence. […] Sur le plan économique, le mot d'ordre du "quoi qu'il en coûte" a été tenu et assumé. C'était un renversement complet par rapport à l'approche initiale d'Emmanuel Macron. […] Surtout, dès le 13 avril 2020, Emmanuel Macron a fixé un cap : la reconquête de l'indépendance industrielle et technologique de la France, ainsi en matière de production d'électricité d'origine nucléaire. Cela est conforme à l'intérêt du pays. »
« La gauche a perdu ses repères idéologiques. Aucun candidat ne représente cette gauche enracinée dans le terreau des Lumières, qui prétendait donner la maîtrise de son destin à chacun, individuellement et collectivement. Mélenchon a un certain talent, mais un problème avec la République. La VIe République dont il rêve ne serait qu'un retour au régime d'assemblée… Quant aux autres, ils sont restés dans le sillage du social-libéralisme. Quel choix peut donc faire un électeur de gauche entre ces reliques ? Beaucoup préféreront, je crois, cet alliage entre la tradition du progrès social et la culture de l'État, auquel tend Emmanuel Macron. »
« La chaîne a souligné que "cent soixante-seize salariés travaillent chez RT France, dont plus de cent journalistes, des professionnels titulaires de cartes de presse". Soit un effectif comparable à C-News ou LCI. [….] À cela s'ajoutent soixante-sept salariés (dont vingt-huit intermittents) mis à disposition de l'antenne française par divers prestataires. La technique est sous-traitée à la société Videlio Media. »
« Des journalistes qui sont venus chez RT soit par adhésion idéologique, soit pour ses salaires légèrement au-dessus du marché. Au total, la masse salariale absorbe la moitié du budget de RT France, qui s'élève à 25,6 millions d'euros par an. Soit un budget deux fois moins élevé que C-News ou LCI, et trois fois moins élevé que BFM TV. RT France représente un peu moins de 10 % du budget mondial de RT [….], qui édite au total neuf chaînes en anglais, français, allemand et espagnol. »
« En face, les recettes sont quasi-nulles. Certes, RT France déclare bien un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros en 2020, mais il est constitué en quasi-totalité de revente de programmes à la maison-mère moscovite, Ano TV-Novosti. »
« Depuis son lancement, RT France a donc englouti plus de 100 millions d'euros, pour des résultats mitigés. L'audience de la chaîne n'est pas mesurée par Médiamétrie. Mais, de toute façon, sa diffusion reste limitée au fournisseur d'accès Free, aux bouquets Canal Plus et Fransat, aux applications My Canal et Molotov, et aux satellites Astra et Eutelsat. En avril 2018, la présidente Xenia Fedorova avait assuré "être à l'étape finale de notre négociation avec Orange", mais cela n'a jamais abouti. »
« En fait, la chaîne financée par le Kremlin est surtout fière de ses résultats sur le web. Selon le site Social Blade, elle a engrangé 153 millions vues sur YouTube l'an dernier, soit mieux que BFM TV (133 millions). Mais elle affiche seulement 85 millions vues sur Facebook en 2021, contre 591 millions pour BFM TV, selon l'outil de mesure Crowdtangle. Et l'audience de son site web reste très inférieure à celles des autres chaînes d'information françaises. »
« Des journalistes qui sont venus chez RT soit par adhésion idéologique, soit pour ses salaires légèrement au-dessus du marché. Au total, la masse salariale absorbe la moitié du budget de RT France, qui s'élève à 25,6 millions d'euros par an. Soit un budget deux fois moins élevé que C-News ou LCI, et trois fois moins élevé que BFM TV. RT France représente un peu moins de 10 % du budget mondial de RT [….], qui édite au total neuf chaînes en anglais, français, allemand et espagnol. »
« En face, les recettes sont quasi-nulles. Certes, RT France déclare bien un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros en 2020, mais il est constitué en quasi-totalité de revente de programmes à la maison-mère moscovite, Ano TV-Novosti. »
« Depuis son lancement, RT France a donc englouti plus de 100 millions d'euros, pour des résultats mitigés. L'audience de la chaîne n'est pas mesurée par Médiamétrie. Mais, de toute façon, sa diffusion reste limitée au fournisseur d'accès Free, aux bouquets Canal Plus et Fransat, aux applications My Canal et Molotov, et aux satellites Astra et Eutelsat. En avril 2018, la présidente Xenia Fedorova avait assuré "être à l'étape finale de notre négociation avec Orange", mais cela n'a jamais abouti. »
« En fait, la chaîne financée par le Kremlin est surtout fière de ses résultats sur le web. Selon le site Social Blade, elle a engrangé 153 millions vues sur YouTube l'an dernier, soit mieux que BFM TV (133 millions). Mais elle affiche seulement 85 millions vues sur Facebook en 2021, contre 591 millions pour BFM TV, selon l'outil de mesure Crowdtangle. Et l'audience de son site web reste très inférieure à celles des autres chaînes d'information françaises. »
« Le service client de Bouygues Telecom a appelé une partie de ses clients en fin de semaine dernière pour leur demander de mettre à jour leur I-Phone vers I-OS 15.3.1 sortie plus tôt dans le mois. Une démarche étonnante de la part d'un opérateur mobile, justifiée par la perte de couverture réseau si ces abonnés restaient avec I-OS 15.3 ou une version antérieure. Un lecteur client chez NRJ Mobile, opérateur virtuel qui repose sur le réseau mobile de Bouygues, nous a par ailleurs indiqué avoir reçu un SMS mi-février pour l'inciter également à mettre à jour son I-Phone 13. Cette fois, l'opérateur précisait qu'il était nécessaire de passer à I-OS 15.2 au minimum pour ne pas subir de perte d'accès au réseau mobile. »
« Que ce soit I-OS 15.2 ou I-OS 15.3.1, il semble qu'une mise à jour du système dédié aux I-Phone a été essentielle pour continuer à accéder au réseau mobile de Bouygues Telecom. Parmi les cas signalés, trois utilisaient un I-Phone 13 et c'est peut-être le seul modèle touché par ce problème. [….] Pour rappel, les mises à jour d'I-OS peuvent aussi mettre à jour les paramètres de chaque opérateur. »
« Que ce soit I-OS 15.2 ou I-OS 15.3.1, il semble qu'une mise à jour du système dédié aux I-Phone a été essentielle pour continuer à accéder au réseau mobile de Bouygues Telecom. Parmi les cas signalés, trois utilisaient un I-Phone 13 et c'est peut-être le seul modèle touché par ce problème. [….] Pour rappel, les mises à jour d'I-OS peuvent aussi mettre à jour les paramètres de chaque opérateur. »
« Un étudiant en Lettres a attaqué au couteau plusieurs personnes ce mercredi , à l'université du Mans, faisant quatre blessés. […] Il était 13 h 45, ce mercredi [2 mars 2022], lorsque l'alarme est déclenchée dans cette faculté de la Sarthe. [….] Selon France Bleu, l'homme se présentait comme "le Messie" avec l'intention de "tuer tous ceux qui s'opposent à Macron". Il a été rapidement interpellé par la police. »
Franchement, l'affaire n'aurait-elle pas eu un tout autre retentissement s'il avait prétendu agir au service de Zemmour, par exemple ?
Franchement, l'affaire n'aurait-elle pas eu un tout autre retentissement s'il avait prétendu agir au service de Zemmour, par exemple ?
En août prochain paraîtra aux États-Unis The History and Politics of Star Wars, un ouvrage signé Chris Kempshall.
Comme expliqué par Star Wars Universe (26 février 2022), « ce livre propose d'examiner en détail tous les éléments composant la franchise Star Wars concernant la représentation de l'histoire et de la politique du monde réel » : « divers thèmes sont abordés tels que le fascisme, la démocratie, la moralité, la guerre, la représentation des sexes, des genres et des races » ; « ainsi, tout en restant dans une galaxie lointaine, très lointaine, on découvre des traces de la chute de l'Union soviétique, de l'avancée du terrorisme, du rôle des Nations unies ». Vivement la traduction !
Comme expliqué par Star Wars Universe (26 février 2022), « ce livre propose d'examiner en détail tous les éléments composant la franchise Star Wars concernant la représentation de l'histoire et de la politique du monde réel » : « divers thèmes sont abordés tels que le fascisme, la démocratie, la moralité, la guerre, la représentation des sexes, des genres et des races » ; « ainsi, tout en restant dans une galaxie lointaine, très lointaine, on découvre des traces de la chute de l'Union soviétique, de l'avancée du terrorisme, du rôle des Nations unies ». Vivement la traduction !
« Le rôle de catalyseur de violence des réseaux sociaux "alternatifs" prisés par l'extrême droite, comme Gab et Parler, est souvent mis en avant pour justifier toujours plus de censure des propos haineux et plus généralement fanatiques dans le monde numérique. »
« Or, si de telles mesures peuvent tomber à première vue sous le sens, une étude sortie mi-décembre en prouve une nouvelle fois tout le caractère contre-productif: censurer les extrémistes ne les assagit pas. Au contraire, cela les incite à créer des communautés toujours plus soudées et moralement homogènes qui, parce qu'elles ne rencontrent aucune contradiction ni aucun contrôle social d'aucune sorte, s'enkystent et filent tout droit vers le pire. »
« Publié dans la revue Social Psychological and Personality Science et mené par des chercheurs en psychologie, informatique et neurosciences de l'université de Californie du Sud, dirigés par le psychologue social Mohammad Atari, ce travail se fonde notamment sur l'analyse de dizaines de millions de messages postés sur le réseau Gab – tristement célèbre, entre autres, pour avoir abrité le profil de Robert Bowers avant qu'il n'ouvre le feu en 2018 dans une synagogue de Pittsburgh et commette le plus grand massacre de juifs de toute l'histoire des États-Unis. »
« L'article d'Atari et de ses collègues passe également au crible plus de 900 000 messages d'un forum d'incels, cette idéologie d'exclus du marché sexuel unis dans leur misogynie et à laquelle on doit là encore plusieurs attaques meurtrières depuis le milieu des années 2010. Représentant un échantillon de 34.165 internautes, cette seconde analyse confirme les effets délétères de la "convergence morale" qui s'exprime dans les "chambres d'écho" où s'amassent les exclus des plateformes dominantes, et où biais tribaux et mentalité d'assiégé se retrouvent en roue libre. »
« L'étude conclut que plus les opinions sont à l'unisson dans un groupe, plus ses membres sont prompts à la violence contre tous ceux qu'ils estiment être des "étrangers". »
« Or, si de telles mesures peuvent tomber à première vue sous le sens, une étude sortie mi-décembre en prouve une nouvelle fois tout le caractère contre-productif: censurer les extrémistes ne les assagit pas. Au contraire, cela les incite à créer des communautés toujours plus soudées et moralement homogènes qui, parce qu'elles ne rencontrent aucune contradiction ni aucun contrôle social d'aucune sorte, s'enkystent et filent tout droit vers le pire. »
« Publié dans la revue Social Psychological and Personality Science et mené par des chercheurs en psychologie, informatique et neurosciences de l'université de Californie du Sud, dirigés par le psychologue social Mohammad Atari, ce travail se fonde notamment sur l'analyse de dizaines de millions de messages postés sur le réseau Gab – tristement célèbre, entre autres, pour avoir abrité le profil de Robert Bowers avant qu'il n'ouvre le feu en 2018 dans une synagogue de Pittsburgh et commette le plus grand massacre de juifs de toute l'histoire des États-Unis. »
« L'article d'Atari et de ses collègues passe également au crible plus de 900 000 messages d'un forum d'incels, cette idéologie d'exclus du marché sexuel unis dans leur misogynie et à laquelle on doit là encore plusieurs attaques meurtrières depuis le milieu des années 2010. Représentant un échantillon de 34.165 internautes, cette seconde analyse confirme les effets délétères de la "convergence morale" qui s'exprime dans les "chambres d'écho" où s'amassent les exclus des plateformes dominantes, et où biais tribaux et mentalité d'assiégé se retrouvent en roue libre. »
« L'étude conclut que plus les opinions sont à l'unisson dans un groupe, plus ses membres sont prompts à la violence contre tous ceux qu'ils estiment être des "étrangers". »
« Une filiale de l'AFP, Media Services, sera chargée de sélectionner les contenus journalistiques qui figureront sur le fil d'actualité que doit prochainement lancer Facebook en France, a indiqué la direction de l'AFP. [….] "Comme il s'agit d'une prestation à la demande, c'est naturellement Media Services qui a été sollicitée" et non l'AFP elle-même, a poursuivi la direction de l'AFP, en soulignant que cette filiale assurait "depuis plusieurs années l'animation éditoriale de sites comme ceux d'Orange ou de Boursorama". »
« Pour étayer ce constat, on pourrait par exemple jeter un œil au dernier bulletin produit par le Homeland Security, l'administration américaine en charge de la sécurité intérieure du pays. […] Pour elle, et moyennant un élargissement particulièrement généreux de la définition de terrorisme, le fait d'émettre de la désinformation participe maintenant des actions terroristes qu'il sera bon de traquer et poursuivre avec la plus grande fermeté. […] En somme, penser de travers et faire usage de sa liberté d'expression peut largement entrer dans ce cadre et conduire en prison ceux qui s'y prêtent. »
« On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. »
« Au Canada, l'ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde. Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la liberté qui s'est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l'actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d'urgence proche d'une loi martiale.
« Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d'exception passée, les médias ont très officiellement reçu l'interdiction d'aller sur place témoigner des opérations de police en cours. […]
Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires et tous les avoirs financiers des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d'assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d'obtenir, le fait de faire partie d'une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès. Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d'ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s'adapter très rapidement à un processus qui n'était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu'il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique. »
« L'affaire prend des tournures glaçantes lorsqu'on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne. […] De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n'ont été condamnés par aucun chef d'État occidental. »
« On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. »
« Au Canada, l'ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde. Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la liberté qui s'est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l'actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d'urgence proche d'une loi martiale.
« Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d'exception passée, les médias ont très officiellement reçu l'interdiction d'aller sur place témoigner des opérations de police en cours. […]
Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires et tous les avoirs financiers des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d'assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d'obtenir, le fait de faire partie d'une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès. Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d'ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s'adapter très rapidement à un processus qui n'était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu'il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique. »
« L'affaire prend des tournures glaçantes lorsqu'on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne. […] De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n'ont été condamnés par aucun chef d'État occidental. »
« La France a fait un pari osé, celui de financer presque entièrement les retraites par la répartition. Un choix à l'origine pragmatique, la capitalisation ayant été laminée par l'inflation dans les années 1940, qui se révèle problématique avec l'évolution défavorable de la démographie. Les retraites expliquent 59 % de l'augmentation des dépenses publiques depuis 1959. »
« Faute de mobiliser les marchés financiers pour financer une partie des retraites, nous avons besoin de plus de prélèvements obligatoires, ce qui détruit des emplois et du pouvoir d'achat pour les actifs comme les futurs retraités. On ne dira jamais assez combien la priorité devrait être de diversifier le financement des retraites françaises, pour réduire sa dépendance vis-à-vis d'une répartition coûteuse du fait du vieillissement de la population. »
« L'autre travers de la réforme des retraites était l'absence de réflexion sur les institutions susceptibles, ou non, de faire les bons choix. À l'inverse du principe de subsidiarité, elle organisait une table rase sous la houlette de l'État, en balayant soixante-dix ans d'histoire sociale et les institutions ayant fait leurs preuves. »
« Pourquoi confier la gestion des retraites de tous les Français à l'État qui a fait la preuve de son incapacité à gérer les retraites de ses personnels depuis cent soixante-dix ans ? Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« C'est un sujet sur lequel il convient de rester vigilant. Si l'idée du régime universel a pris du plomb dans l'aile politiquement, elle avance malheureusement à grands pas du point de vue opérationnel. À bas bruit les pouvoirs publics organisent la centralisation des flux financiers et des systèmes d'information. Officiellement, il s'agit de faire des économies. Mais une fois que l'État contrôlera l'argent et l'information, il détiendra de facto le pouvoir face à des caisses de retraites devenues dépendantes. »
« Faute de mobiliser les marchés financiers pour financer une partie des retraites, nous avons besoin de plus de prélèvements obligatoires, ce qui détruit des emplois et du pouvoir d'achat pour les actifs comme les futurs retraités. On ne dira jamais assez combien la priorité devrait être de diversifier le financement des retraites françaises, pour réduire sa dépendance vis-à-vis d'une répartition coûteuse du fait du vieillissement de la population. »
« L'autre travers de la réforme des retraites était l'absence de réflexion sur les institutions susceptibles, ou non, de faire les bons choix. À l'inverse du principe de subsidiarité, elle organisait une table rase sous la houlette de l'État, en balayant soixante-dix ans d'histoire sociale et les institutions ayant fait leurs preuves. »
« Pourquoi confier la gestion des retraites de tous les Français à l'État qui a fait la preuve de son incapacité à gérer les retraites de ses personnels depuis cent soixante-dix ans ? Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« C'est un sujet sur lequel il convient de rester vigilant. Si l'idée du régime universel a pris du plomb dans l'aile politiquement, elle avance malheureusement à grands pas du point de vue opérationnel. À bas bruit les pouvoirs publics organisent la centralisation des flux financiers et des systèmes d'information. Officiellement, il s'agit de faire des économies. Mais une fois que l'État contrôlera l'argent et l'information, il détiendra de facto le pouvoir face à des caisses de retraites devenues dépendantes. »
« En 2018, Recommerce a levé 50 millions d'euros auprès des fonds Creadev et Capza qui entrent alors à son capital. Ce sont ces fonds qui aujourd'hui laissent leur place à United.b, un écosystème qui regroupe les magasins Boulanger, Electro Dépôt, Hifi International, Krëfel. United.b doit prendre 66 % du capital à l'occasion de cette nouvelle levée. […] Bouygues Telecom, qui était actionnaire depuis 2009 de Recommerce, garde ses parts. Ainsi que les fondateurs de Recommerce. »
« Recommerce a été fondée en 2009 par Pierre-Étienne Roinat, Benoît Varin, Cédric Maucourt, et Antoine Jeanjean. L'entreprise rachète, reconditionne et revend des équipements reconditionnés comme les smartphones, les montres ou les consoles de jeux. Boulanger s'est déjà rapproché de Recommerce en fin d'année dernière. L'entreprise spécialisée dans la vente d'appareil électronique a lancé une offre de reprise en collaboration avec Circular X, une plate-forme technologique Saas dédiée à l'économie circulaire lancée par Recommerce. »
« Recommerce a été fondée en 2009 par Pierre-Étienne Roinat, Benoît Varin, Cédric Maucourt, et Antoine Jeanjean. L'entreprise rachète, reconditionne et revend des équipements reconditionnés comme les smartphones, les montres ou les consoles de jeux. Boulanger s'est déjà rapproché de Recommerce en fin d'année dernière. L'entreprise spécialisée dans la vente d'appareil électronique a lancé une offre de reprise en collaboration avec Circular X, une plate-forme technologique Saas dédiée à l'économie circulaire lancée par Recommerce. »
« Nous avons été alertés […] par un phénomène nouveau, déferlant dans les sociétés occidentales, aux conséquences irréversibles, et qui touche une population jusqu'ici très peu concernée par la question. Nous nous fondons sur des données scientifiques récentes ou connues de longue date, sur nos connaissances des troubles de l'identité liés à l'enfance et à l'adolescence, sur la contagion sociale liée à la propension très humaine à copier ce que nous pensons enviable chez le voisin (symptôme fréquent d'une manière collective et encore davantage chez les adolescents : ainsi, les réseaux sociaux sont le pire des vecteurs pour cette catégorie de sujets). »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »
« Notre inquiétude est étayée par des études scientifiques, relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et des chercheurs reconnus, et certains points s'avèrent indiscutables : depuis dix ans, l'augmentation des consultations pour dysphorie de genre est de 2000 à 4000 % ; les hommes adultes étaient largement majoritaires, maintenant il s'agit à 80 % de jeunes femmes, le plus souvent mineures, qui souhaitent changer de sexe ; beaucoup des effets des traitements hormonaux et chirurgicaux sont irréversibles : couplés aux bloqueurs de puberté, ils entraînent systématiquement la stérilité ; il existe des inquiétudes fortes sur l'impact de ces traitements sur le développement neurologique, les effets associés sur le plan psycho-affectif ainsi que sur la santé globale sur le long terme car ces traitements doivent être pris à vie ; la réduction du risque de suicide et l'amélioration de la qualité de vie, soi-disant apportée par ces traitements, ne sont pas avérées ; les thérapies qui prennent leur temps (wait and see) permettent à une très large majorité (75 % à 90 %) des enfants et adolescents de se réconcilier avec leur sexe biologique à la sortie de l'adolescence (belle découverte que celle-ci, à croire que l'adolescence est une période à risque psychique, qui l'eut cru ?) ; les thérapies dites affirmatives, qui promeuvent une immédiate transition sociale (changement de prénom), sont suivies par un traitement par bloqueurs de puberté, puis hormones croisées dans l'immense majorité des cas (près de 90 %). »
« Notre démarche, consistant uniquement à promouvoir un accompagnement psychologique prudent, ne peut pas faire autant de mal que celui qui prône l'utilisation d'hormones chez les mineurs, promettant à des jeunes filles de seize ans une vie entière à se raser la barbe et à être prise pour un homme chaque fois qu'elles parlent (à cause de la voix devenue grave), quand bien même elles auraient changé d'avis à dix-huit ans. C'est le cas d'un nombre croissant de "détransitionneurs", jeunes gens découvrant qu'ils sont toujours aussi malheureux, qu'ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels), qu'ils étaient atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds que ce symptôme si intéressant (autisme, psychose, traumatismes, etc.). »
« Nous pourrions nous satisfaire de la certitude d'avoir alerté avant le scandale sanitaire qui ne manquera pas d'advenir, quand tous les autres s'extasiaient, fascinés par ces portraits de jeunes androgynes. Si nous persistons à avertir le public de ces dérives malgré les procès d'intention qui nous sont faits, c'est parce que nous sommes quotidiennement contactés par des parents catastrophés, que nous rencontrons des jeunes gens qui ne peuvent que ressasser les messages appris par cœur sur les réseaux sociaux, sans accéder à la singularité de leur vie psychique, que nous découvrons de jeunes adultes effrayés par ce qu'ils ont fait à leur corps… Aujourd'hui nous souhaitons simplement que des jeunes ne se préparent pas à mutiler leur corps dès l'adolescence. »
« L'opérateur a annoncé ce vendredi [4 février 2022] le lancement de son service Réparation express. […] Ce service […] sera encore une fois mené en partenariat avec Wefix. […] Bouygues Telecom prend un engagement sur le temps de réparation : celui-ci sera compris entre un et cinq jours ouvrés. […] Bouygues Telecom rejoint ainsi Orange, qui propose depuis peu un service de réparation "en moins de vingt-quatre heures en moyenne". SFR propose pour sa part un système de réparation qui nécessite d'abord de prendre contact avec son SAV. Free Mobile, de son côté, ne dispose pas de son propre service de réparation. Mais, un peu comme Bouygues Telecom auparavant, l'opérateur de Xavier Niel travaille avec un réseau partenaire. »
En dépit d'une orientation idéologique très marquée (sa rédaction se voulant particulièrement "éveillée"), Numerama publie généralement des articles de qualité. Celui-ci, censé présenter « les meilleures liseuses en 2022 », fait manifestement exception. Certains conseils n'ont pas beaucoup de sens : pourquoi la taille de l'écran d'une liseuse devrait-elle être indexée sur la fréquence de lecture ? Cela dépend plutôt de l’acuité ou des priorités de chacun (confort de lecture vs encombrement). Surtout, le risque de s'enfermer dans un environnement "propriétaire" avec certains modèles est insuffisamment souligné, tandis que sont carrément passés sous silence les bénéfices d'une solution Android ouverte à l'installation de diverses applications. Navrant.
« Vous nous interrogez sur la suppression par YouTube d'une vidéo postée par le député La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud, et intitulée "Non au pass vaccinal !" Un contenu mis en ligne le 3 janvier [2022], jour d'ouverture des débats à l'Assemblée nationale du dernier projet de loi sur la gestion de la crise sanitaire qui prévoit l'instauration du pass vaccinal. »
« Cette vidéo présente les deux minutes d'intervention de Bastien Lachaud dans l'hémicycle ce jour-là, au cours desquelles il s'est fermement opposé au pass vaccinal et à la politique sanitaire du Gouvernement. Disponible sur ses comptes Facebook et Twitter, elle a également été publiée sur le site qu'il tient en tant que député, où elle est hébergée via Youtube, la plate-forme de vidéos appartenant à Google. Or, samedi, l'élu LFI a reçu un message de l'équipe de modération de l'entreprise l'informant de la suppression de sa vidéo. »
« Finalement, le contenu est revenu en ligne dimanche. […] Contactée, l'équipe de Youtube France explique qu'"il arrive malheureusement de faire parfois des erreurs" et insiste sur le "défi technologique immense" que représente la modération "avec plus de cinq cents heures de vidéos mises en ligne chaque minute". "Les titulaires d'une chaîne Youtube ont la possibilité de faire appel de la décision de nos équipes de modération. Si un contenu a été supprimé par erreur, il est immédiatement remis en ligne." »
« Invité à donner plus de précisions sur le cas de Bastien Lachaud, Youtube répond que les cas individuels ne sont pas commentés, et renvoie à deux règlements : celui concernant les informations médicales incorrectes sur le Covid-19, qui bannit les contenus contredisant les informations "des autorités sanitaires locales ou de l'Organisation mondiale de la Santé", ainsi que le règlement complet de la communauté Youtube, qui détaille les principes de base à respecter sur la plateforme. "C'est sur cette base que nous supprimons les contenus qui enfreignent nos règlements", indique l'équipe française de l'entreprise. »
Ci-dessous, la retranscription de l'intervention (temporairement) censurée :
« Le pass sanitaire est une passoire sanitaire. Le pass vaccinal ne sera pas plus efficace. Malgré l'instauration de ce pass, on enregistre des centaines de milliers de contaminations quotidiennes. La preuve de l'inefficacité de cette mesure sur le contrôle de l'épidémie est établie par les faits. La réduction des libertés publiques ne permettra pas de contrôler l'épidémie, elle permettra seulement de renforcer encore un peu plus l'autoritarisme, la société du contrôle permanent. Et comme toujours, la restriction des libertés risque de perdurer. Vous avez été incapables d'organiser la société pour faire face à l'épidémie, vous avez fermé des lits d'hôpitaux, vous n'avez pas su organiser ni les masques, ni les tests, ni les vaccins, ni des protocoles sanitaires cohérents, notamment à l'école. Vous avez passé votre temps soit à mentir de façon éhontée aux Français soit à dénigrer et stigmatiser ceux qui vous le faisaient remarquer comme vous venez de le faire à l'instant. Vous voulez rendre les personnes responsables de leur maladie pour mieux vous dédouaner de votre écrasante responsabilité. Vous voulez contraindre les gens à se faire vacciner, au lieu de vous demander pourquoi, après avoir autant menti, vous n'êtes plus convaincants. Vous voulez instaurer une obligation vaccinale sans le dire. Alors oui, bien sûr, le vaccin est utile pour lutter contre la pandémie, pour protéger et prévenir les formes graves de la maladie. Cependant, le vaccin n'empêche pas la transmission et la circulation du virus. Malgré cela, vous misez tout sur le vaccin alors que celui-ci doit être un élément parmi d'autres dans une stratégie globale de réponse à l'épidémie. Sauf que, à partir du moment où il existe, vous estimez qu'il n'est plus nécessaire de rien faire : ni soutenir l'hôpital public et ses personnels exténués par deux ans de pandémie ni engager la constitution d'un pôle public du médicament, encore moins agir pour lever les brevets sur les vaccins, et surtout pas lutter contre les causes de l'apparition des pandémies. Votre pass vaccinal n'apporte aucune réponse à ces questions, et c'est pourquoi nous demandons sa suppression. »
« Cette vidéo présente les deux minutes d'intervention de Bastien Lachaud dans l'hémicycle ce jour-là, au cours desquelles il s'est fermement opposé au pass vaccinal et à la politique sanitaire du Gouvernement. Disponible sur ses comptes Facebook et Twitter, elle a également été publiée sur le site qu'il tient en tant que député, où elle est hébergée via Youtube, la plate-forme de vidéos appartenant à Google. Or, samedi, l'élu LFI a reçu un message de l'équipe de modération de l'entreprise l'informant de la suppression de sa vidéo. »
« Finalement, le contenu est revenu en ligne dimanche. […] Contactée, l'équipe de Youtube France explique qu'"il arrive malheureusement de faire parfois des erreurs" et insiste sur le "défi technologique immense" que représente la modération "avec plus de cinq cents heures de vidéos mises en ligne chaque minute". "Les titulaires d'une chaîne Youtube ont la possibilité de faire appel de la décision de nos équipes de modération. Si un contenu a été supprimé par erreur, il est immédiatement remis en ligne." »
« Invité à donner plus de précisions sur le cas de Bastien Lachaud, Youtube répond que les cas individuels ne sont pas commentés, et renvoie à deux règlements : celui concernant les informations médicales incorrectes sur le Covid-19, qui bannit les contenus contredisant les informations "des autorités sanitaires locales ou de l'Organisation mondiale de la Santé", ainsi que le règlement complet de la communauté Youtube, qui détaille les principes de base à respecter sur la plateforme. "C'est sur cette base que nous supprimons les contenus qui enfreignent nos règlements", indique l'équipe française de l'entreprise. »
Ci-dessous, la retranscription de l'intervention (temporairement) censurée :
« Le pass sanitaire est une passoire sanitaire. Le pass vaccinal ne sera pas plus efficace. Malgré l'instauration de ce pass, on enregistre des centaines de milliers de contaminations quotidiennes. La preuve de l'inefficacité de cette mesure sur le contrôle de l'épidémie est établie par les faits. La réduction des libertés publiques ne permettra pas de contrôler l'épidémie, elle permettra seulement de renforcer encore un peu plus l'autoritarisme, la société du contrôle permanent. Et comme toujours, la restriction des libertés risque de perdurer. Vous avez été incapables d'organiser la société pour faire face à l'épidémie, vous avez fermé des lits d'hôpitaux, vous n'avez pas su organiser ni les masques, ni les tests, ni les vaccins, ni des protocoles sanitaires cohérents, notamment à l'école. Vous avez passé votre temps soit à mentir de façon éhontée aux Français soit à dénigrer et stigmatiser ceux qui vous le faisaient remarquer comme vous venez de le faire à l'instant. Vous voulez rendre les personnes responsables de leur maladie pour mieux vous dédouaner de votre écrasante responsabilité. Vous voulez contraindre les gens à se faire vacciner, au lieu de vous demander pourquoi, après avoir autant menti, vous n'êtes plus convaincants. Vous voulez instaurer une obligation vaccinale sans le dire. Alors oui, bien sûr, le vaccin est utile pour lutter contre la pandémie, pour protéger et prévenir les formes graves de la maladie. Cependant, le vaccin n'empêche pas la transmission et la circulation du virus. Malgré cela, vous misez tout sur le vaccin alors que celui-ci doit être un élément parmi d'autres dans une stratégie globale de réponse à l'épidémie. Sauf que, à partir du moment où il existe, vous estimez qu'il n'est plus nécessaire de rien faire : ni soutenir l'hôpital public et ses personnels exténués par deux ans de pandémie ni engager la constitution d'un pôle public du médicament, encore moins agir pour lever les brevets sur les vaccins, et surtout pas lutter contre les causes de l'apparition des pandémies. Votre pass vaccinal n'apporte aucune réponse à ces questions, et c'est pourquoi nous demandons sa suppression. »
« Le coût d'utilisation réduit d'une voiture électrique semble […] être un solide argument : peu ou prou de révisions grâce à une mécanique simple, pas de vidange, pas de remplacement de courroies, moins d'entretien sur les freins grâce au freinage régénératif fourni par le moteur, et surtout un coût de l'énergie jusque-là très avantageux par rapport à celui des hydrocarbures. »
« Cette dernière donnée, si elle est toujours d'actualité, a tellement évoluée ces derniers mois que l'on peut se demander si elle constituera encore un argument valable dans un avenir proche. »
« Comme je l'ai déjà mentionné ici récemment, j'ai eu l'occasion d'en faire l'expérience (volontaire) dans le cadre d'un essai au volant du MG Marvel R, excellente voiture au demeurant, mais à l'autonomie quelque peu limitée par temps très froid – soit 250 kilomètres – avec lequel un trajet Mantes-la-Jolie Lyon en passant par Paris m'a coûté trois charges Ionity pour un total de près de 90 euros. Le même trajet dans les mêmes conditions avec une SUV de taille et de puissance équivalente (Audi Q5 2.0 TFSI e par exemple) m'aurait probablement coûté le même prix, soit une moyenne sur autoroute de 10 L / 100 km x 500 km x 1,80 € / L. Et nous parlons d'une situation où le prix de l'essence n'a jamais été aussi élevé. Il se peut aussi que cette dernière consomme moins de 10 L / 100 à 130… »
« Alors certes, il s'agit d'un cas extrême, mais il se pourrait que nombre d'électromobilistes débutants, non rompus aux nombreuses subtilités de l'écoconduite, des planificateurs d'itinéraires, des abonnements les plus avantageux et de la géographie des stations de recharge les moins chères, se retrouvent fréquemment dans ce genre de situation. »
« La comparaison avec le prix de l'essence vaut ce qu'elle vaut, mais il est certain que cela reste l'étalon pour la plupart des automobilistes. Selon les chiffres de l'Ademe, en 2020 la consommation moyenne d'un véhicule essence était de 6,8 litres aux 100 kilomètres. Si l'on prend un prix moyen du litre d'essence (SP 98) à 1,80 euro, le coût aux 100 kilomètres est de 12,24 euros. »
« Si l'on fait une moyenne à la truelle entre les trois principaux opérateurs présents en France, soit Tesla, Fastned et Ionity sans abonnement, on obtient un prix au kWh de 0,65 euro. Avec une consommation moyenne de 20 kWh / 100 km (ce qui est assez optimiste avec certains modèles, surtout sur autoroute si l'on taquine régulièrement le 130 km/h), cela donne un coût aux 100 kilomètres de 13 euros. »
« Il reste […] la charge à domicile, qui devrait constituer la majorité des cas d'usage, puisque qu'avec une moyenne de 0,136 euro en heures creuses par kWh selon le tarif réglementé EDF, on sera plutôt à 2,75 euros pour 100 kilomètres. De quoi voir venir. Sauf pour les millions de français résidant en habitat collectif et en zone urbaine, évidemment… Mais c'est un détail qui n'a pas l'air de gêner ni de mobiliser grand monde pour le moment. »
« Et nous n'avons pas tout vu. Attendez que la part de marché de l'électrique surpasse celle du thermique. Vous le voyez venir, l'état, avec ses gros doigts crochus et avides et son gros gourdin en embuscade dans son dos ? »
« Cette dernière donnée, si elle est toujours d'actualité, a tellement évoluée ces derniers mois que l'on peut se demander si elle constituera encore un argument valable dans un avenir proche. »
« Comme je l'ai déjà mentionné ici récemment, j'ai eu l'occasion d'en faire l'expérience (volontaire) dans le cadre d'un essai au volant du MG Marvel R, excellente voiture au demeurant, mais à l'autonomie quelque peu limitée par temps très froid – soit 250 kilomètres – avec lequel un trajet Mantes-la-Jolie Lyon en passant par Paris m'a coûté trois charges Ionity pour un total de près de 90 euros. Le même trajet dans les mêmes conditions avec une SUV de taille et de puissance équivalente (Audi Q5 2.0 TFSI e par exemple) m'aurait probablement coûté le même prix, soit une moyenne sur autoroute de 10 L / 100 km x 500 km x 1,80 € / L. Et nous parlons d'une situation où le prix de l'essence n'a jamais été aussi élevé. Il se peut aussi que cette dernière consomme moins de 10 L / 100 à 130… »
« Alors certes, il s'agit d'un cas extrême, mais il se pourrait que nombre d'électromobilistes débutants, non rompus aux nombreuses subtilités de l'écoconduite, des planificateurs d'itinéraires, des abonnements les plus avantageux et de la géographie des stations de recharge les moins chères, se retrouvent fréquemment dans ce genre de situation. »
« La comparaison avec le prix de l'essence vaut ce qu'elle vaut, mais il est certain que cela reste l'étalon pour la plupart des automobilistes. Selon les chiffres de l'Ademe, en 2020 la consommation moyenne d'un véhicule essence était de 6,8 litres aux 100 kilomètres. Si l'on prend un prix moyen du litre d'essence (SP 98) à 1,80 euro, le coût aux 100 kilomètres est de 12,24 euros. »
« Si l'on fait une moyenne à la truelle entre les trois principaux opérateurs présents en France, soit Tesla, Fastned et Ionity sans abonnement, on obtient un prix au kWh de 0,65 euro. Avec une consommation moyenne de 20 kWh / 100 km (ce qui est assez optimiste avec certains modèles, surtout sur autoroute si l'on taquine régulièrement le 130 km/h), cela donne un coût aux 100 kilomètres de 13 euros. »
« Il reste […] la charge à domicile, qui devrait constituer la majorité des cas d'usage, puisque qu'avec une moyenne de 0,136 euro en heures creuses par kWh selon le tarif réglementé EDF, on sera plutôt à 2,75 euros pour 100 kilomètres. De quoi voir venir. Sauf pour les millions de français résidant en habitat collectif et en zone urbaine, évidemment… Mais c'est un détail qui n'a pas l'air de gêner ni de mobiliser grand monde pour le moment. »
« Et nous n'avons pas tout vu. Attendez que la part de marché de l'électrique surpasse celle du thermique. Vous le voyez venir, l'état, avec ses gros doigts crochus et avides et son gros gourdin en embuscade dans son dos ? »
Confession édifiante de Céline Pigalle directrice de la rédaction de BFM TV (intervention à l'invitation de Sciences et Médias le 25 janvier 2022 sur le thème "Raconter la science en temps de crise") :
« Quand d'un seul coup la science est un enjeu dans le débat politique, finalement si on reprend un enjeu très basique, très prosaïque, quand Sibeth Ndiaye dit "on ne va pas avoir besoin de masques parce que de toute façon on ne saurait pas comment les porter", on est sur quelque chose de très… mais dans un moment aussi où on vous dit que on est sommes en guerre , et où avec toute la notion de cohésion générale de la société, vous êtes rappelé au fait qu'il ne faut pas trop troubler les gens et finalement même si on a tenté au maximum de s'extraire de tout ça, pas trop aller à rebours de la parole officielle puisque ce serait fragiliser un consensus social. »
« Quand d'un seul coup la science est un enjeu dans le débat politique, finalement si on reprend un enjeu très basique, très prosaïque, quand Sibeth Ndiaye dit "on ne va pas avoir besoin de masques parce que de toute façon on ne saurait pas comment les porter", on est sur quelque chose de très… mais dans un moment aussi où on vous dit que on est sommes en guerre , et où avec toute la notion de cohésion générale de la société, vous êtes rappelé au fait qu'il ne faut pas trop troubler les gens et finalement même si on a tenté au maximum de s'extraire de tout ça, pas trop aller à rebours de la parole officielle puisque ce serait fragiliser un consensus social. »
Drame des Juifs sous l'Occupation : Jacques Chirac a dit la vérité une fois pour toutes selon l'UEJF
« Ce n'est pas un débat historique. Ce débat a été réglé, notamment par la déclaration de Jacques Chirac au Vel d'hiv qui a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs. Ce n'est pas un débat d'historiens. Ce n'est pas parce qu'il y a eu ou ou deux historien extrêmement controversés qui ont remis en cause des centaines de travaux qu'on entre tout d'un coup dans un débat historique. »
Selon Samuel Lejoyeux, président de l'Union des étudiants juifs de France, interrogé par Jean-Marc Morandini le 31 janvier 2022, c'est donc à des hommes politiques qu'il appartiendrait d'écrire l'histoire !
Dans ce cas, pourquoi un autre locataire de l'Élysée ne pourrait-il pas la changer ? D'ailleurs, sur cette question, Jacques Chirac n'avait-il pas lui-même pris le contrepied de ses prédécesseurs ? Cela n'a aucun sens…
En niant la nature de cette controverse, au moins ce militant reconnaît-il incidemment qu'il l'instrumentalise (comme tout le monde) à des fins clairement politiques.
Selon Samuel Lejoyeux, président de l'Union des étudiants juifs de France, interrogé par Jean-Marc Morandini le 31 janvier 2022, c'est donc à des hommes politiques qu'il appartiendrait d'écrire l'histoire !
Dans ce cas, pourquoi un autre locataire de l'Élysée ne pourrait-il pas la changer ? D'ailleurs, sur cette question, Jacques Chirac n'avait-il pas lui-même pris le contrepied de ses prédécesseurs ? Cela n'a aucun sens…
En niant la nature de cette controverse, au moins ce militant reconnaît-il incidemment qu'il l'instrumentalise (comme tout le monde) à des fins clairement politiques.
« L'Observatoire des inégalités […] vient de commercialiser ce 10 janvier une "boîte à outils" dans laquelle […] on trouve le guide et les règles du "Monopoly des inégalités". […] L'objectif de cette activité selon l'observatoire est : "d'aider les jeunes à prendre conscience des inégalités et discriminations qui persistent en France" puis de "susciter une discussion encadrée sur le sujet." »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
« En début de partie, l'argent est distribué selon la catégorie sociale à laquelle votre personnage appartient, soit A (les riches), B ou C (les pauvres). Question héritage, si vous êtes A ou B, vous démarrez la partie avec des terrains à disposition, si vous êtes C, avec rien du tout. Si vous avez le malheur d'être une femme, vous débutez avec moins d'argent et percevrez moins d'argent qu'un homme en passant par la case départ. »
« C'est bien évidemment à l'homme blanc, jugé le plus riche, de commencer. Les personnes handicapées doivent obligatoirement soustraire deux à chaque lancer de dés. Afin d'enfoncer le clou, les cases "gares" servent maintenant à passer de l'une à l'autre, règle exclusivement valable pour les personnes valides. »
« La fameuse case "prison" devient elle aussi une source de frustration supplémentaire. Si vous jouez Mohamed ou Lucas, vos personnages sont respectivement d'origine maghrébine et africaine, vous subissez donc obligatoirement un contrôle au faciès. Vous devez vous arrêter sur la case prison si vous y passez et attendre le prochain tour avant de rejouer. À l'inverse, la règle du "faites trois fois un double avec vos dés, vous allez en prison", a été légèrement modifiée, puisqu'elle ne concerne pas les riches de catégorie A. »
« Les cartes événements ont également été toilettées. Ménage de printemps : "si vous êtes une femme, passez le prochain tour pour le consacrer aux tâches ménagères." Transphobie : "vous refusez d'embaucher une femme transgenre. Elle porte plainte pour discrimination. Allez directement en prison et payez cent euros à la banque." Nationalité : "on vous refuse un emploi car vous n'avez pas à la nationalité française et vous êtes né hors de l'UE. Vous ne jouez pas au prochain tour." Racisme : "si vous êtes noir ou maghrébin, vous ne pouvez plus acheter de maison jusqu'à ce que vous repassiez par la case Départ. Si vous êtes blanc, rien ne se passe." »
« "Travailler sur les représentations et s'interroger sur nos propres stéréotypes" ou encore "faire comprendre ce qu'implique l'appartenance à certains groupes sociaux ou minorités et leurs conséquences." Voici ce qu'on peut lire en feuilletant les premières pages du guide d'animation qui détaille les "objectifs de la séance". »
« Partir d'inégalités réelles pour finalement en arriver à assigner les personnages à leur appartenance sociale, raciale ou sexuelle, est-ce réellement une bonne idée ? […] il existe un risque évident que le jeune public visé se sente enfermé dans l'identité qu'on lui assigne. […] Les créateurs devancent d'ailleurs la critique. Selon eux, il revient à l'animateur du jeu d'assurer un "environnement sûr" à la séquence car "le jeu comporte le risque d'enfermer les joueurs dans le constat qu'il n'est pas possible d'y échapper et de les amener ainsi à une forme de découragement." Perspicace. »
L'occasion, c'est tendance ! « Le distributeur déploie la reprise de smartphones, tablettes, consoles dans cent quinze hypermarchés en s'appuyant sur Comprecyle », rapporte LSA (12 janvier 2022) ; « en échange de la reprise, les clients bénéficient d'un avoir ou d'un crédit sur leur carte de fidélité ».
« "Ce doit être l'occasion de parler encore plus de l'Europe !" Au téléphone, au ministère de l'Éducation nationale, on ne cache pas son enthousiasme à propos de la présidence française de l'Union européenne (PFUE). Depuis plusieurs mois, la Rue de Grenelle s'y est préparée, avec la ferme intention de "mettre l'année scolaire 2021–2022 aux couleurs de l'Europe". "[Une] occasion [de] contribuer à faire avancer l'Europe et continuer à illustrer la pertinence de l'échelon européen […], en particulier auprès des futurs citoyens européens que sont les élèves" claironne le site internet du ministère à destination des enseignants. »
« Un "Guide des possibles" pour "former les citoyens européens de demain" a même été mis en ligne. On y préconise de "mener des actions éducatives valorisant l'Europe" : le document invite notamment à "ne pas sous-estimer la portée des actions symboliques" parmi lesquelles le "pavoisement des bâtiments aux couleurs de l'Europe" ou le "chant de l'hymne européen". »
« Un "Guide des possibles" pour "former les citoyens européens de demain" a même été mis en ligne. On y préconise de "mener des actions éducatives valorisant l'Europe" : le document invite notamment à "ne pas sous-estimer la portée des actions symboliques" parmi lesquelles le "pavoisement des bâtiments aux couleurs de l'Europe" ou le "chant de l'hymne européen". »
« C'est Catherine Deneuve la plus sensée : autrefois quand on était importunées, disait-elle dans une interview, on envoyait bouler, voilà tout. Elle précisait qu'elle ne parlait évidemment pas de viol ou d'agressions graves. Juste de pesante insistance. On s'offusquait, on rigolait, on se moquait, on giflait, on hurlait, on fuyait, on ridiculisait, chacune selon son tempérament. »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
« Il est bien entendu excellent que les hormones mâles soient rappelées à plus de tenue chez ceux qui n'en ont aucune, fût-ce par la contrainte. Mais les femmes se complairaient-elles dans le statut de victimes ? Un geste tenté et pas même achevé suffirait donc pour les faire "crever" de peur ? Les féministes n'auraient donc mené leurs valeureux combats que pour les voir aller chouiner devant un juge… des années après ? »
La question est posée, incidemment, par Notebookcheck (20 janvier 2022), qui regrette l'usage confidentiel du module PCI Express mobile (MXM), un « connecteur normalisé […] qui existe depuis plus de dix ans ».
Affirmant le 28 novembre 2021 que son téléviseur « doit être changé après cinq ans », un internaute (zaou36 ) demande sur un forum hébergé par Sony Belgique si cela est bien « normal » et s'il ne s'agit ps d'un cas « d'obsolescence programmée ». D'autant que sa déconvenue serait survenue « un mois après la fin de la garantie prise en magasin ».
Il s'exprime toutefois sans préciser la nature du dysfonctionnement rencontré… L'affichage « sautille », précise-t-il par la suite. Peut-être cela peut-il être corrigé ? Il semblerait qu'il ne se soit pas posé la question.
En tout cas, il faut saluer la réponse qui lui est apporté le même jour par un autre utilisateur de ce forum (BlackLotus7) : « Alors tout d'abord, il faut arrêter avec cette expression "obsolescence programmée". Vous pouvez très bien avoir du matériel high-tech, hifi qui va vous durer dix ans et un autre qui par manque de chance ou défaut de production va lâcher au bout de sept mois… Le fait que cela arrive juste après la période de garantie de votre magasin n'est qu'une coïncidence. »
Coïncidence d'autant plus fortuite que la garantie en question a été souscrite auprès du vendeur et non du fabricant, et que le téléviseur a donc été produit sans connaître la durée ni la date d'échéance de cette garantie.
Autre raison d'« arrêter avec cette expression "obsolescence programmée" » : le client se croyant lésé dans cette affaire explique lui-même que « du coup », il « hésite à racheter ce type de téléviseur Sony ». Incidemment, il fait la preuve que le fabricant japonais vraisemblablement aucun intérêt à saboter ses propres produits puisque, manifestement, cela ferait le jeu de ses concurrents…
Il s'exprime toutefois sans préciser la nature du dysfonctionnement rencontré… L'affichage « sautille », précise-t-il par la suite. Peut-être cela peut-il être corrigé ? Il semblerait qu'il ne se soit pas posé la question.
En tout cas, il faut saluer la réponse qui lui est apporté le même jour par un autre utilisateur de ce forum (BlackLotus7) : « Alors tout d'abord, il faut arrêter avec cette expression "obsolescence programmée". Vous pouvez très bien avoir du matériel high-tech, hifi qui va vous durer dix ans et un autre qui par manque de chance ou défaut de production va lâcher au bout de sept mois… Le fait que cela arrive juste après la période de garantie de votre magasin n'est qu'une coïncidence. »
Coïncidence d'autant plus fortuite que la garantie en question a été souscrite auprès du vendeur et non du fabricant, et que le téléviseur a donc été produit sans connaître la durée ni la date d'échéance de cette garantie.
Autre raison d'« arrêter avec cette expression "obsolescence programmée" » : le client se croyant lésé dans cette affaire explique lui-même que « du coup », il « hésite à racheter ce type de téléviseur Sony ». Incidemment, il fait la preuve que le fabricant japonais vraisemblablement aucun intérêt à saboter ses propres produits puisque, manifestement, cela ferait le jeu de ses concurrents…
Un « plan fédéral pour l'économie circulaire » a été annoncé en Belgique. Comme l'explique RTL (13 janvier 2022), il est question, entre autres, de « favoriser la réparabilité via l'affichage d'un indice de réparabilité » et de « fournir de l'information sur le maintien de la compatibilité logicielle » ; à ce titre, « le consommateur sera informé de la durée pendant laquelle son appareil supportera les mises à jour successives ».
« À Montpellier, le projet de déploiement de bus à hydrogène a été mis en suspens. L'annonce a été officialisée en début d'année [2022] par le président de la Métropole, Michaël Delafosse. Lancé il y a un peu de plus de deux ans par la précédente équipe métropolitaine, le projet "Montpellier Horizon Hydrogène (MH2)" visait à investir dans le déploiement de cinquante et un bus hydrogène destinés à équiper quatre lignes BHNS du territoire. À l'origine du projet, vingt et un bus devaient être mis en service en 2023 puis trente à partir de 2025. Filiale du groupe EDF, Hynamics avait même été sélectionnée pour construire et exploiter un électrolyseur de 2 MW dédié à l'approvisionnement en hydrogène vert de la flotte. Estimé à 29 millions d'euros, le projet devait être en partie financé par l'Ademe, la Région et l'Europe. »
« Outre le prix à l'achat des bus, ce sont surtout les coûts d'exploitation qui sont pointés du doigt. "Le fonctionnement de bus-tram tout hydrogène se situerait à 3 millions d'euros par an contre 500 000 euros avec des bus électriques. Soit 0,15 euros du km en électrique contre 0,95 euros sur l'hydrogène" explique Julie Frêche, vice-présidente de la Métropole de Montpellier déléguée au Transport et aux Mobilités actives, au quotidien La Tribune. […] "La technologie hydrogène est prometteuse. Mais nous étions aidés sur l'investissement mais pas sur le fonctionnement. Donc, pour le moment, nous renonçons aux bus à hydrogène, on verra en 2030 si l'hydrogène est moins cher" a expliqué le président de la Métropole. […] Si le déploiement des bus à hydrogène est remis à horizon 2030, l'installation avec Hynamics d'une station de production d'hydrogène reste "un sujet en discussion" a confirmé Julie Frêche. »
« Outre le prix à l'achat des bus, ce sont surtout les coûts d'exploitation qui sont pointés du doigt. "Le fonctionnement de bus-tram tout hydrogène se situerait à 3 millions d'euros par an contre 500 000 euros avec des bus électriques. Soit 0,15 euros du km en électrique contre 0,95 euros sur l'hydrogène" explique Julie Frêche, vice-présidente de la Métropole de Montpellier déléguée au Transport et aux Mobilités actives, au quotidien La Tribune. […] "La technologie hydrogène est prometteuse. Mais nous étions aidés sur l'investissement mais pas sur le fonctionnement. Donc, pour le moment, nous renonçons aux bus à hydrogène, on verra en 2030 si l'hydrogène est moins cher" a expliqué le président de la Métropole. […] Si le déploiement des bus à hydrogène est remis à horizon 2030, l'installation avec Hynamics d'une station de production d'hydrogène reste "un sujet en discussion" a confirmé Julie Frêche. »
« J'ai tout de même un fâcheux arrière-goût de mensonge, par exemple lorsqu'Anne-Claire Coudray, hier soir sur TF1, objecte à Marine Le Pen que le gouvernement, jamais, au grand jamais, n'a prétendu que le vaccin empêchait "totalement" les contaminations. Mais si ! C'est bien ce qu'assurait Jean Castex le 21 juillet dernier, sur la même chaîne (et croyez bien que je ne cite pas de gaité de cœur un tweet du RN). »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Mensonge ou erreur ? La question se subdivise en deux. À l'heure où il répond au "13 Heures" de TF1, le 21 juillet 2021, Castex sait-il que ce qu'il dit est faux ? En tous cas, d'autres le savent. […] Supposons que Jean Castex n'ait pas eu connaissance, le 21 juillet, de cette lettre du HCSP du 13 juillet. C'est un homme occupé. Devant une situation sanitaire évolutive de jour en jour, je suis tout prêt à lui accorder, sur le moment, le bénéfice du doute. Mais alors, pourquoi ne pas reconnaître ouvertement, franchement, six mois plus tard, ses erreurs, ses approximations, et ses mensonges ? Comme le Gouvernement y gagnerait en crédibilité. À l'infini, c'est le coup de la dissimulation de la pénurie de masques qui recommence, ou comment un mensonge initial interdit de fonder une politique sanitaire sur la confiance »
« Nous aurions beaucoup moins de problèmes si l'État se contentait d'être un employeur responsable et, accessoirement, un régulateur avisé en matière de retraites. »
« Un des travers de la réforme des retraites abandonnée était de proposer une démarche de table rase tout en occultant le sujet de fond, à savoir comment financer les retraites des fonctionnaires. Génératrice de craintes, cette réforme supprimait malencontreusement tout ce qui fonctionne bien en France, des caisses paritaires ou professionnelles bien gérées (Agirc-Arrco, CAVP…) aux capitalisations collectives (ERAFP, Banque de France, Sénat…). »
« Nous avons la particularité d'avoir un État qui a renoncé à penser le financement efficace des retraites du public depuis un siècle et demi. […] Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« Ce fut bien avant la mise en place de la répartition, initiée en 1941 et généralisée à la Libération. Depuis, notre État a continué à ne pas faire de réserves, alors qu'il était évident que la démographie allait faire exploser ses dépenses retraites. À l'inverse, tous les régimes par répartition responsable de droit privé, tels l'Agirc-Arrco ou la CAVP des pharmaciens, se sont mis à placer des capitaux en vue des changements prévisibles. Les États responsables, tels le Québec, ont fait de même. Le gouvernement québécois s'est mis à placer les cotisations retraites de ses employés dans les années 1990, pour les faire fructifier et pouvoir s'acquitter des retraites sans faire exploser les prélèvements obligatoires. À ce stade, l'État au Québec a mis de côté de quoi honorer 85 % des sommes dues aux retraités actuels et futurs dans son Fonds d'amortissement des régimes de retraite (FARR), tout en soutenant le développement économique de la province. En France, l'État n'a quasiment rien fait et les avoirs du Fonds de réserve des retraites (FRR) représentent à peine 2 % des promesses faites par l'État à ses personnels. Bilan; les pensions d'État mobilisaient l'an passé 58 milliards, soit quasiment autant que les salaires nets des fonctionnaires (62 milliards). L'argent mobilisé de façon imprévoyante dans les retraites manque ailleurs. »
« Le bon sens serait que l'État mette de l'ordre dans ses affaires, au lieu de chercher à régenter les retraites du privé, bien mieux gérées. La priorité n'est pas de remettre à plat les retraites des salariés ou celles des professions libérales. […] Le chantier de fond concerne les retraites que l'État distribue en tant qu'employeur. Elles sont la source de dérapages financiers, conséquence du manque de rigueur d'un État jusqu'à présent incapable de gérer le long terme. »
« Le bon sens milite pour que l'État se mette à provisionner les retraites qu'il promet aux personnels qu'il recrute. […] S'agissant des salariés, le bon sens serait de consolider l'existant autour de l'Agirc-Arrco, en lui confiant la gestion d'une capitalisation collective. »
« Le rôle de l'État n'est pas de faire du mécano entre les régimes. Il est, en tant qu'employeur, de gérer ses retraites d'une façon économe pour les contribuables et, en tant que régulateur, de s'assurer que les autres acteurs font de même. »
« Un des travers de la réforme des retraites abandonnée était de proposer une démarche de table rase tout en occultant le sujet de fond, à savoir comment financer les retraites des fonctionnaires. Génératrice de craintes, cette réforme supprimait malencontreusement tout ce qui fonctionne bien en France, des caisses paritaires ou professionnelles bien gérées (Agirc-Arrco, CAVP…) aux capitalisations collectives (ERAFP, Banque de France, Sénat…). »
« Nous avons la particularité d'avoir un État qui a renoncé à penser le financement efficace des retraites du public depuis un siècle et demi. […] Dès 1853, l'État a démantelé les caisses de retraite des fonctionnaires, organisées ministère par ministère, au motif que certaines d'entre elles étaient déficitaires. À l'opposé de toute prévoyance, il a récupéré leurs capitaux et pris la mauvaise habitude de payer les pensions par le budget, sans mettre de l'argent de côté. »
« Ce fut bien avant la mise en place de la répartition, initiée en 1941 et généralisée à la Libération. Depuis, notre État a continué à ne pas faire de réserves, alors qu'il était évident que la démographie allait faire exploser ses dépenses retraites. À l'inverse, tous les régimes par répartition responsable de droit privé, tels l'Agirc-Arrco ou la CAVP des pharmaciens, se sont mis à placer des capitaux en vue des changements prévisibles. Les États responsables, tels le Québec, ont fait de même. Le gouvernement québécois s'est mis à placer les cotisations retraites de ses employés dans les années 1990, pour les faire fructifier et pouvoir s'acquitter des retraites sans faire exploser les prélèvements obligatoires. À ce stade, l'État au Québec a mis de côté de quoi honorer 85 % des sommes dues aux retraités actuels et futurs dans son Fonds d'amortissement des régimes de retraite (FARR), tout en soutenant le développement économique de la province. En France, l'État n'a quasiment rien fait et les avoirs du Fonds de réserve des retraites (FRR) représentent à peine 2 % des promesses faites par l'État à ses personnels. Bilan; les pensions d'État mobilisaient l'an passé 58 milliards, soit quasiment autant que les salaires nets des fonctionnaires (62 milliards). L'argent mobilisé de façon imprévoyante dans les retraites manque ailleurs. »
« Le bon sens serait que l'État mette de l'ordre dans ses affaires, au lieu de chercher à régenter les retraites du privé, bien mieux gérées. La priorité n'est pas de remettre à plat les retraites des salariés ou celles des professions libérales. […] Le chantier de fond concerne les retraites que l'État distribue en tant qu'employeur. Elles sont la source de dérapages financiers, conséquence du manque de rigueur d'un État jusqu'à présent incapable de gérer le long terme. »
« Le bon sens milite pour que l'État se mette à provisionner les retraites qu'il promet aux personnels qu'il recrute. […] S'agissant des salariés, le bon sens serait de consolider l'existant autour de l'Agirc-Arrco, en lui confiant la gestion d'une capitalisation collective. »
« Le rôle de l'État n'est pas de faire du mécano entre les régimes. Il est, en tant qu'employeur, de gérer ses retraites d'une façon économe pour les contribuables et, en tant que régulateur, de s'assurer que les autres acteurs font de même. »
« Nous avons oublié nos devoirs envers les mineurs : veiller à leur santé et leurs apprentissages. Ce chaos scolaire a dégradé les deux. Une société qui désorganise l'école pour une maladie qui ne touche pas gravement les enfants est une société malade. La grippe et la bronchiolite ne nous ont jamais fait fermer de classe, un peu de tenue tout de même. On enseigne aux enfants qu'au moindre risque on doit se cloîtrer chez soi. Quelles valeurs ! »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Il est […] urgent de sortir définitivement de cette inversion des valeurs où les enfants subissent les angoisses des adultes quand c'est aux adultes d'élever (au sens étymologique) les enfants. On peut rassurer les enseignants, les équiper et les respecter sans utiliser les mineurs comme une variable d'ajustement qu'on déplace en fonction du risque de mouvement social. […] Les dégâts physiologiques et psychologiques sur les élèves sont criminels. »
« L'école censée être un lieu d'apprentissage et d'interactions sociales ne doit pas se transformer en lieu de peur et de panique pour les enfants. Chacun sa place : un enfant est sous la responsabilité d'adultes qui doivent garder leur sang-froid. […] Le virus ne doit pas être un prétexte pour des maltraitances insensées telles que mauvais points attribués, humiliations si le masque est sous le nez dans la cour, comme en témoignent les dizaines de messages que je reçois de parents ou d'enseignants alarmés par ces conduites. »
« Le masque pour les enfants est d'une rare violence. C'est une maltraitance physique et psychique, avec des malaises quand les élèves le gardent pour l'escalade en milieu fermé ou pendant le judo à sept ans. L'OMS l'a rappelé. Et j'ai expliqué à de nombreuses reprises tous les éléments pédiatriques, dentaires, psychologiques, ophtalmologiques, cognitifs, émotionnels et psychologiques qui montrent, chiffres à l'appui, les dégâts causés par le masque. […] Les difficultés de concentration sont majeures, ce qui rajoute du travail aux enseignants. Dès le plus jeune âge, on observe des retards de parole en maternelle liés au port du masque chez les adultes. Aussi je pense que chaque enseignant doit porter le masque s'il le souhaite uniquement, car un grand nombre d'entre-eux, conscients de la perte que cela représente pour la relation avec l'élève, et de l'inconfort (migraine, fatigue) que cela leur inflige, souhaiteraient le retirer. »
« Orthophonistes et psychologues sont débordés par ces dégâts. L'urgence sanitaire a changé. C'est la santé des mineurs qui est en péril. »
« Le harcèlement, la peur, l'obsession du virus, l'idée que les enfants sont dangereux, que l'autre est un danger, que le toucher est mauvais, tout cela dessine une société qui ne peut être un tout. Cela engendre méfiance, paranoïa, climat de délation. Les enfants commencent à se dénoncer quand l'un d'entre eux porte mal le masque ! Nous les conditionnons à être la pire version d'un être humain: malade et mauvais. »
« Les phobies scolaires, les troubles d'apprentissage, le chaos lié à l'éviction des élèves ou à la fermeture de classes, la symptomatologie que l'on voit aussi bien en cabinet de ville qu'en pédopsychiatrie sont terrifiants, et je pèse mes mots. Des enfants tristes, apeurés, anxieux, qui dorment mal, font des crises de colère, développent des troubles alimentaires, se désocialisent, sont addicts aux écrans, et se mettent à penser des choses terribles telles que "je vais tuer ma grand-mère", "je n'embrasse pas maman pour ne pas la toucher", "je ne veux pas toucher mon cartable si maman ne l'a pas nettoyé avant". »
« J'ai parfois la douloureuse impression que le pays est devenu une famille maltraitante à l'égard de ses mineurs, où le délire hypocondriaque d'un parent et l'hystérie de l'autre contribueraient à sacrifier l'enfance. On leur transmet la peur, la culpabilité, et la déshumanisation : voir le visage et se toucher sont des éléments essentiels de la survie en société. Nous ne pouvons survivre isolés. Les aires cérébrales liées aux compétences sociales s'atrophient à mesure que le port du masque s'allonge. »
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les enfants sont absents des services liés au Covid-19, mais les consultations psy et les hospitalisations en pédopsychiatrie ont explosé. (25 % des hospitalisations en pédiatrie sont aujourd'hui en pédopsychiatrie, les tentatives de suicide chez les moins de 15 ans ont considérablement augmenté, certains services de pédopsychiatrie ont vu les admissions multipliées par trois ou quatre l'année dernière). La vague pédopsychiatrique ne baisse pas, elle n'a de cesse d'augmenter depuis un an. […] Il est temps de mettre fin à des décisions qui montent chacun les uns contre les autres et terrorisent nos petits, qui prennent sur eux mais craquent. »
« Comme le révèle Actu Lyon, ce mardi [28 décembre 2021] aux alentours de 10 heures, deux agents de la police municipale ont procédé à plusieurs contrôles de port du masque et de pass sanitaire de clients dans des magasins des 1er et 2e arrondissements de Lyon. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« Pour rappel, la police municipale n'a le droit d'effectuer ces contrôles que dans des établissements de restauration. De plus, les commerces non alimentaires ne sont pas concernés par le pass sanitaire. »
« L'adjoint au maire de Lyon [chargé] de la Sécurité, Mohamed Chihi, a confirmé les faits à nos confrères d'Actu.fr. Il a, par ailleurs, révélé que d'autres contrôles abusifs avaient été réalisés un peu plus tard. Les deux policiers municipaux ont dû présenter leurs excuses aux commerçants dans l'après-midi. »
« C'est une situation ubuesque que vit une société de La Séguinière, près de Cholet, dans le Maine-et-Loire. L'entreprise s'était mobilisée, lors du premier confinement, pour produire des masques en tissu. […] Une décision qui, comme le rapporte France 3, la rend désormais non éligible au fonds de solidarité mis en place par l'État, alors que l'entreprise, dépendante du secteur de l'événementiel, a perdu la moitié de son chiffre d'affaires depuis le début de la pandémie. »
« Spécialisée dans le flocage de vêtements, l'entreprise avait adapté son activité pour subvenir aux besoins en masque. Mais la vente de ces accessoires – 400 000 au total aux entreprises locales et pharmacies, le tout presque sans bénéfices – a gonflé artificiellement son chiffre d'affaires l'empêchant aujourd'hui de recevoir les aides de l'État, alors qu'elle risque la faillite. Pire, elle se retrouve avec 25 000 masques invendus, le Gouvernement ayant par la suite privilégié les masques jetables. »
« Du côté du patron, la situation est alarmante : il a dû licencier vingt-deux de ses trente salariés pour tenter de survivre. […] "On a fait un chiffre d'affaires important en 2020, 500 000 euros, mais sans gagner un centime dessus, explique le patron. Par contre, c'est ce qui nous pénalise et qui nous a sortis du fonds de solidarité. C'est ce qui fait que j'ai eu zéro aide, alors que j'aurais pu avoir 350 000 euros". »
« Spécialisée dans le flocage de vêtements, l'entreprise avait adapté son activité pour subvenir aux besoins en masque. Mais la vente de ces accessoires – 400 000 au total aux entreprises locales et pharmacies, le tout presque sans bénéfices – a gonflé artificiellement son chiffre d'affaires l'empêchant aujourd'hui de recevoir les aides de l'État, alors qu'elle risque la faillite. Pire, elle se retrouve avec 25 000 masques invendus, le Gouvernement ayant par la suite privilégié les masques jetables. »
« Du côté du patron, la situation est alarmante : il a dû licencier vingt-deux de ses trente salariés pour tenter de survivre. […] "On a fait un chiffre d'affaires important en 2020, 500 000 euros, mais sans gagner un centime dessus, explique le patron. Par contre, c'est ce qui nous pénalise et qui nous a sortis du fonds de solidarité. C'est ce qui fait que j'ai eu zéro aide, alors que j'aurais pu avoir 350 000 euros". »
« Ce jeudi 13 janvier [2022], la collectivité a annoncé l'acquisition de cinq dameuses et trois bus fonctionnant à l'hydrogène. […] Rétrofitées par GCK Industry, filiale de GCK, les trois dameuses seront issues de la gamme "Select" du fabricant allemand Kässbohrer. […] Le premier véhicule sera mis en test durant la saison 2022-2023. Une façon de réaliser les derniers calibrages avant la mise en service des cinq unités, prévues pour l'hiver 2023-2024.[…] Les trois bus hydrogène […] seront également des modèles rétrofités. Sans préciser le modèle qui servira de base à la conversion, GCK indique que ces bus hydrogène seront équipés d'un moteur de 210 kW alimenté par une pile à combustible de 55 kW et une batterie complémentaire. Le premier prototype sera livré fin 2022. La phase d'homologation suivra l'année suivante en vue d'une mise en service des trois véhicules pour début 2024. »
« Pourquoi interdire de facto à une grande majorité de ses spectateurs de comprendre une partie de l'action et choisir de s'adresser à une seule et unique catégorie d'entre eux ? »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« "Si j'avais sous-titré l'espagnol, j'aurais simplement renchéri sur l'anglais et donné le pouvoir à l'anglais au détriment de l'espagnol", a justifié Spielberg lors d'une interview. […] Spielberg n'a "pas voulu sous-titrer les dialogues en espagnol par respect pour l'inclusivité de notre démarche d'engager un casting totalement latinx pour jouer les gars et les filles des Sharks" (latinx est la version écriture inclusive de latino-latina, NDLR). […] "Il fallait que je respecte suffisamment la langue pour ne pas la sous-titrer", a-t-il ajouté, montrant qu'on peut être un excellent cinéaste et ne rien comprendre ni à la traduction, ni à la nécessaire universalité de la communication, ni au respect. »
« Démarche totalement contre-productive en France, puisque le spectateur bénéficiant de sous-titres pour tous les dialogues anglais ne peut qu'en déduire que les Portoricains ne sont pas suffisamment intéressants pour mériter d'être traduits… »
« Buster AI […], qui développe une solution logicielle de lutte contre la désinformation basée sur des méthodes de deep learning, annonce ce mercredi une levée de fonds de 2 millions d'euros. […] Il s'agit d'un tour de table d'amorçage, effectué auprès de One Ragtime, Takara Capital, et de business angels. […] Sa solution logicielle […] a pour but d'aider les médias, les modérateurs des réseaux sociaux, les plates-formes de diffusion de contenus ou encore le secteur de la finance à accélérer la vérification d'informations en la comparant aux connaissances existantes. […] L'outil est testé depuis 2019 par TF1 et l'AFP. » Dans son chapeau, L'Usine digitale parle d'« une solution basée sur le deep learning pour analyser de grandes quantités de données et déterminer celles qui s'écartent des sources officielles ». Dont acte.
« Les quatre militants antiracistes poursuivis pour avoir déboulonné la statue d'un marchand britannique d'esclaves, en juin 2020, ont été reconnus non coupables d'actes de vandalisme par douze jurés. Le monument en hommage à Edward Colston, dont le rôle central dans la vente de 84 000 enfants, femmes et hommes entre 1672 et 1689 est établi par les historiens, avait été jeté dans le port lors d'une manifestation. »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
« Les prévenus ont reconnu les faits mais nié toute action criminelle au cours des neuf jours de procès, "soutenant plutôt que la présence même de ce monument dans une ville multiculturelle constituait une insulte", relate The Times. De nombreuses demandes de retrait de la statue avaient été faites depuis les années 1990, précise le journal londonien. Sans succès. »
« Le parquet, de son côté, "a fait valoir que le sujet ne portait pas sur la moralité d'un marchand d'esclaves du XVIIe siècle mais sur le respect de l'État de droit". […] "Cette décision crée un dangereux précédent", déplore le tabloïd The Sun. "Que le jury ait pu penser que c'est une statue qui était jugée et non les prévenus serait risible si les conséquences n'étaient pas aussi graves, abonde The Daily Telegraph. Ce jugement compromet la sécurité des biens." Même son de cloche dans les rangs du Gouvernement : "Cela ne doit pas être considéré comme une carte blanche pour se permettre de détruire les monuments", a prévenu le ministre des Transports, Grant Shapps, sur les ondes de la BBC, jeudi matin. D'après lui, le très controversé projet de loi portant sur l'ordre public, actuellement examiné au Parlement, doit permettre de "durcir les sanctions pour des délits "mémoriels'". »
Un passant surpris sans masque est sermonné par les policiers… parce qu'il leur a souri. Ce qui, selon C-News (4 janvier 2021), constituerait… « une provocation » ! Devant les caméras, les agents mettent en scène leur indulgence, tout en martelant subtilement leur message d'intimidation. À cet effet, un jeune homme est verbalisé après avoir prétendu qu'il avait perdu son masque. « C'était la priorité Monsieur ; vous auriez dû me dire "je vais chercher un masque". » Et voilà, 135 euros d'amende ! « Honnêtement, les gens comprennent pourquoi on est là et le sens de notre démarche », assure un policier. Depuis, le président de la République a rendu les choses plus explicites : sans doute s'agit-il de nous emmerder, tout simplement.
Vous rendez compte de vos faits et geste dans un fichier ouvert à des consultations multiples. Et ensuite, vous vous indignez que la police y accède pour enquêter sur un drame, parce que des gens vous avaient promis que jamais personne ne céderait à la tentations d'exploiter ces informations à d'autres fins que la lutte contre le Covid ? Franchement, de qui se moque-t-on ?
« La police de Mayence en Allemagne s'est attirée les critiques en utilisant dans une enquête une application de traçage anti-Covid destinée à aider bars et restaurants à enregistrer leurs clients et censée assurer la protection des données. »
« L'affaire remonte à fin 2021 mais a été rendue publique récemment : le 29 novembre, un homme a fait une chute mortelle à la sortie d'un restaurant de Mayence (Ouest). Pour retrouver d'éventuels témoins, la police locale a décidé de mettre à contribution l'application Luca, l'une des plus répandues du genre, qui assiste restaurants et bars dans l'enregistrement des clients pour permettre un traçage en cas de contamination. »
« Cet accès leur a permis de contacter vingt-et-une personnes, auxquelles le parquet de Mayence a depuis présenté ses excuses. Le commissariat local à la protection des données a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le cas présent est grave car l'interdiction légale d'utiliser les données de suivi des contacts à des fins policières est clairement et sans équivoque inscrite dans la loi sur les infections", qui régit la réponse allemande à la pandémie de Covid, a estimé mardi Stefan Brink, commissaire à la protection des données du Bade-Wurtemberg dans le quotidien économique Handelsblatt. »
« L'application Luca enregistre lieu et durée du séjour, nom complet, adresse et numéros de téléphone. Cette application allemande contient plusieurs pare-feux pour protéger les données. Seul un service de santé peut ainsi avoir accès aux données des clients enregistrés. En date d'octobre dernier, l'application revendiquait plus de 35 millions d'utilisateurs en Allemagne, pays de 83 millions d'habitants. Or, pour mener son enquête, la police et le parquet local ont sollicité un service de santé, qui a accepté de prétendre qu'un cas d'infection avait été détecté pour donner l'accès aux données aux enquêteurs. »
« La police de Mayence en Allemagne s'est attirée les critiques en utilisant dans une enquête une application de traçage anti-Covid destinée à aider bars et restaurants à enregistrer leurs clients et censée assurer la protection des données. »
« L'affaire remonte à fin 2021 mais a été rendue publique récemment : le 29 novembre, un homme a fait une chute mortelle à la sortie d'un restaurant de Mayence (Ouest). Pour retrouver d'éventuels témoins, la police locale a décidé de mettre à contribution l'application Luca, l'une des plus répandues du genre, qui assiste restaurants et bars dans l'enregistrement des clients pour permettre un traçage en cas de contamination. »
« Cet accès leur a permis de contacter vingt-et-une personnes, auxquelles le parquet de Mayence a depuis présenté ses excuses. Le commissariat local à la protection des données a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Le cas présent est grave car l'interdiction légale d'utiliser les données de suivi des contacts à des fins policières est clairement et sans équivoque inscrite dans la loi sur les infections", qui régit la réponse allemande à la pandémie de Covid, a estimé mardi Stefan Brink, commissaire à la protection des données du Bade-Wurtemberg dans le quotidien économique Handelsblatt. »
« L'application Luca enregistre lieu et durée du séjour, nom complet, adresse et numéros de téléphone. Cette application allemande contient plusieurs pare-feux pour protéger les données. Seul un service de santé peut ainsi avoir accès aux données des clients enregistrés. En date d'octobre dernier, l'application revendiquait plus de 35 millions d'utilisateurs en Allemagne, pays de 83 millions d'habitants. Or, pour mener son enquête, la police et le parquet local ont sollicité un service de santé, qui a accepté de prétendre qu'un cas d'infection avait été détecté pour donner l'accès aux données aux enquêteurs. »
« Meurtre transphobe ? Conséquences dramatiques de la loi qui pénalise les clients des prostituées ? Choc entre deux mondes de misère ? L'affaire Vanesa Campos a déjà fait couler beaucoup d'encre... tout en suscitant quelques récupérations politiques. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, cette travailleuse du sexe de trente-six ans, était tuée d'une balle dans le thorax dans l'obscurité du bois de Boulogne, dans le seizième arrondissement de Paris. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
« Avant même que les responsabilités du crime ne soient éclaircies par la justice, le monde associatif et une partie des médias plaquaient sur le crime plusieurs symboles politiques. […] Dans le même temps, des associations de prostituées dénonçaient les effets pervers de la loi de 2016 pénalisant leurs clients, incitant les travailleuses du sexe à se retirer dans des endroits de plus en plus reculés, à l'abri des regards policiers, et donc de plus en plus dangereux, à la merci de clients négociant des tarifs à la baisse et imposant leurs envies, en compensation des risques à leurs dépens. »
« Au terme de l'instruction, aucun motif transphobe ni d'ailleurs raciste n'a cependant été mis au jour : au contraire, les magistrats ont conclu à un meurtre en bande organisé. Une expédition punitive menée par un groupe de migrants et qui aurait tragiquement dérapé. Raison pour laquelle Antoine Aussedat, avocat de l'un des mis en cause, devrait demander à l'ouverture du procès ce mardi matin, l'irrecevabilité de la constitution de l'association Acceptess-T, en partie civile. Motif ? L'association agit au nom des trans, or : "Vanesa Campos n'a pas été tuée en raison de son identité sexuelle ou de son genre, l'instruction l'a parfaitement démontré" relève le pénaliste.
« Le bois de Boulogne est alors sous tension : depuis plusieurs mois, les prostituées subissent le racket d'un gang de migrants égyptiens qui vole leurs clients, les menace, sachant très bien que la majorité des automobilistes délestés ne portera pas plainte, par honte de se trouver là. Certains membres du gang auraient même violé des prostituées, selon le témoignage qu'elles fourniront aux enquêteurs. À la tête de cette sinistre équipe, un meneur surnommé "El nano" en raison de sa petite taille (1,60 m), particulièrement inquiétant, qui communique avec les prostituées par deux gestes privilégiés : le doigt posé sur la bouche, pour leur ordonner le silence, le doigt passant sur sa gorge pour les menacer de mort. »
« Pour se défendre, les prostituées ont engagé depuis peu un homme de main, payé au black, parfois accompagné d'un compère pour veiller à la bonne marche du commerce. Ce garde du corps officieux se montre efficace puisqu'il est parvenu à mettre en fuite une fois les rôdeurs. Et ces derniers l'ont mauvaise. Le 16 août, ils organisent une expédition punitive. […] La suite est confuse : plusieurs coups de feu sont tirés. Vanesa Campos, qui se trouvait là, s'effondre, touchée d'une balle dans le thorax. »
À la lecture de cet article, la responsabilité du constructeur apparaît manifeste. Dans Challenges (10 janvier 2022), Éric Bergerolle souligne toutefois que les défauts de ce moteur ont pu être corrigés à temps sur un certain nombre de véhicules en circulation, selon leurs conditions d'entretien.
« Dans le cas du moteur à essence connu sous les appellations commerciales de Renault 1.2 TCE, Dacia 1.2 TCE et Nissan 1.2 DIG-T (types H5Ft et HRA2DDT produits de 2012 au 11 mai 2016), le calculateur électronique qui supervise tous les paramètres de fonctionnement autorisait une pression trop faible dans le collecteur d'admission, qui ne s'opposait plus à la remontée d'huile à hauteur du joint d'étanchéité du piston (appelé segment de piston). D'où une consommation d'huile anormalement élevée, et l'obligation de procéder à un apport de lubrifiant avant l'heure de la vidange. »
« Nous employons l'imparfait car, selon nos confrères du journal spécialisé L'Argus, ce défaut – détecté par Renault en 2014 – a donné lieu à une reprogrammation du calculateur lors du passage en atelier des véhicules pour la révision. […] Hélas ! Tous les véhicules n'ont pas été religieusement entretenus dans le réseau Renault, quand d'autres se présentaient avec retard à la vidange, par négligence de leur propriétaire. Résultat, certains des moteurs concernés par ce mauvais calibrage électronique ont pu fonctionner avec un niveau de lubrifiant trop faible, avec des conséquences variables. »
« Des cas d'allongement, voire de rupture de la chaîne de distribution – avec pour conséquence la destruction du moteur – ont été rapportés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui décidait en 2019 de mettre Renault, Dacia, Nissan et Mercedes en demeure de dédommager les propriétaires des véhicules concernés. Sans grand effet jusqu'alors. »
« Au printemps 2019, le quotidien Le Monde obtenait de source interne la preuve écrite que le Groupe Renault avait conscience de l'ampleur du phénomène et de la gravité du défaut, qui toucherait potentiellement 400 000 à 600 000 véhicules en Europe. »
Pour autant, le constructeur se contente d'examiner au cas par cas les demandes individuelles d'indemnisation et de prise en charge des frais de réparation formulées par ses clients. […] Un avocat français a décidé d'aller plus loin, pour accélérer la cadence. […] Maître Christophe Lèguevaques et ses associés lancent officiellement ce jour, 11 janvier 2022, une "action collective conjointe" contre Renault, Nissan et Dacia. »
« Comme toujours, dans le cas d'une action collective conjointe, le demandeur qui s'inscrit et paie pour faire représenter ses droits bénéficie de la mutualisation des coûts de la procédure. "Plus vous serez nombreux, plus le Groupe Renault Nissan Dacia sera enclin à discuter, à vous respecter et à vous proposer des solutions amiables", avance ainsi la plateforme Myleo.legal. En échange, cette dernière prélèvera à titre d'honoraires "12% TTC des sommes récupérées par le client, soit par voie judiciaire, soit par la négociation." »
« Le client demandeur est libre de choisir entre débourser 498 euros pour voir son nom et son dossier cités directement par le juge, ou bien seulement 159 euros pour le seul référé-probatoire. La différence? Celui qui s'en tient à la première phase du référé-probatoire (sans enquête approfondie) obtient certes une réponse en l'espace de quelques mois. Mais seul celui qui débourse les 498 euros peut espérer toucher la pleine indemnisation, dans l'éventualité où le Groupe Renault serait reconnu pénalement coupable. Ce qui ne saurait arriver qu'après une longue enquête, le juge d'instruction. »
« Dans le cas du moteur à essence connu sous les appellations commerciales de Renault 1.2 TCE, Dacia 1.2 TCE et Nissan 1.2 DIG-T (types H5Ft et HRA2DDT produits de 2012 au 11 mai 2016), le calculateur électronique qui supervise tous les paramètres de fonctionnement autorisait une pression trop faible dans le collecteur d'admission, qui ne s'opposait plus à la remontée d'huile à hauteur du joint d'étanchéité du piston (appelé segment de piston). D'où une consommation d'huile anormalement élevée, et l'obligation de procéder à un apport de lubrifiant avant l'heure de la vidange. »
« Nous employons l'imparfait car, selon nos confrères du journal spécialisé L'Argus, ce défaut – détecté par Renault en 2014 – a donné lieu à une reprogrammation du calculateur lors du passage en atelier des véhicules pour la révision. […] Hélas ! Tous les véhicules n'ont pas été religieusement entretenus dans le réseau Renault, quand d'autres se présentaient avec retard à la vidange, par négligence de leur propriétaire. Résultat, certains des moteurs concernés par ce mauvais calibrage électronique ont pu fonctionner avec un niveau de lubrifiant trop faible, avec des conséquences variables. »
« Des cas d'allongement, voire de rupture de la chaîne de distribution – avec pour conséquence la destruction du moteur – ont été rapportés à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui décidait en 2019 de mettre Renault, Dacia, Nissan et Mercedes en demeure de dédommager les propriétaires des véhicules concernés. Sans grand effet jusqu'alors. »
« Au printemps 2019, le quotidien Le Monde obtenait de source interne la preuve écrite que le Groupe Renault avait conscience de l'ampleur du phénomène et de la gravité du défaut, qui toucherait potentiellement 400 000 à 600 000 véhicules en Europe. »
Pour autant, le constructeur se contente d'examiner au cas par cas les demandes individuelles d'indemnisation et de prise en charge des frais de réparation formulées par ses clients. […] Un avocat français a décidé d'aller plus loin, pour accélérer la cadence. […] Maître Christophe Lèguevaques et ses associés lancent officiellement ce jour, 11 janvier 2022, une "action collective conjointe" contre Renault, Nissan et Dacia. »
« Comme toujours, dans le cas d'une action collective conjointe, le demandeur qui s'inscrit et paie pour faire représenter ses droits bénéficie de la mutualisation des coûts de la procédure. "Plus vous serez nombreux, plus le Groupe Renault Nissan Dacia sera enclin à discuter, à vous respecter et à vous proposer des solutions amiables", avance ainsi la plateforme Myleo.legal. En échange, cette dernière prélèvera à titre d'honoraires "12% TTC des sommes récupérées par le client, soit par voie judiciaire, soit par la négociation." »
« Le client demandeur est libre de choisir entre débourser 498 euros pour voir son nom et son dossier cités directement par le juge, ou bien seulement 159 euros pour le seul référé-probatoire. La différence? Celui qui s'en tient à la première phase du référé-probatoire (sans enquête approfondie) obtient certes une réponse en l'espace de quelques mois. Mais seul celui qui débourse les 498 euros peut espérer toucher la pleine indemnisation, dans l'éventualité où le Groupe Renault serait reconnu pénalement coupable. Ce qui ne saurait arriver qu'après une longue enquête, le juge d'instruction. »
« Autrefois vénérés par les habitants de cette ancienne capitale royale, les singes sont en passe de devenir leur pire cauchemar. Tandis que les touristes disparaissaient et avec eux leur principale source de nourriture, ils se sont en effet organisés en gangs rivaux, saccageant maisons et commerces. »
« Lopburi et les macaques, c'est une vieille histoire. Voilà des années en effet que l'ancienne capitale royale de Thaïlande dans le Nord du pays attire des hordes de touristes autant pour ses vestiges architecturaux que pour ses colonies de singes. Mais ce que raconte The Times le 1er janvier [2022], c'est une tout autre histoire. »
« À la faveur de la pandémie de Covid-19, de la fermeture des frontières et de la disparition des touristes, les macaques, habituellement nourris par les visiteurs dans le temple du XIIIe siècle de Phra Prang Sam Yod, "ont commencé à se déchaîner et ont formé des gangs rivaux en vue de contrôler des territoires". »
« Sur place, raconte Philip Sherwell, le journaliste du quotidien britannique, les habitants sont désormais armés de frondes ou de pistolets à air comprimé pour effrayer "les singes en maraude qui ont pris le contrôle des rues, saccagent les maisons, les magasins et les véhicules à la recherche de nourriture". Considérés traditionnellement comme des descendants de Hanuman, le roi des singes, la plupart se refusent néanmoins à s'en débarrasser, note le Times. »
« Et pendant longtemps, ils leur ont même été très reconnaissants. Car les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et d'attirer des foules de touristes. »
"Mais leur population a explosé dans une frénésie de reproduction nourrie par un régime non naturel de collations sucrées qui a stimulé leur libido ainsi que leur agressivité."
« C'est comme si une dystopie était à l'œuvre, relève Philip Sherwell. "Un groupe a pris possession d'un cinéma abandonné près d'un temple. Les humains qui s'en approchent trop sont attaqués. Des habitants affirment même que les singes ont transformé la cabine de projection en une sorte de mausolée pour leurs morts." »
« Les autorités ont stérilisé cinq cents singes au cours des douze derniers mois. Largement insuffisant pour "ralentir leurs capacités de reproduction". Les habitants ont tenu un forum pour discuter des mesures à prendre en vue de retrouver "une coexistence pacifique". Les agences de voyage redoutent elles aussi que la nouvelle réputation d'agressivité des singes ne dissuade les touristes de revenir à Lopburi. »
« "Et d'autres craignent que les choses n'empirent encore", relève The Times, en citant un incident dans un village de l'État indien de Maharashtra. Là, des singes s'en sont récemment pris à des chiots, les portant au sommet de bâtiments et d'arbres avant les lâcher dans le vide. Les habitants ont parlé "de meurtres de vengeance", des chiens ayant peu avant tué un bébé singe. »
« Lopburi et les macaques, c'est une vieille histoire. Voilà des années en effet que l'ancienne capitale royale de Thaïlande dans le Nord du pays attire des hordes de touristes autant pour ses vestiges architecturaux que pour ses colonies de singes. Mais ce que raconte The Times le 1er janvier [2022], c'est une tout autre histoire. »
« À la faveur de la pandémie de Covid-19, de la fermeture des frontières et de la disparition des touristes, les macaques, habituellement nourris par les visiteurs dans le temple du XIIIe siècle de Phra Prang Sam Yod, "ont commencé à se déchaîner et ont formé des gangs rivaux en vue de contrôler des territoires". »
« Sur place, raconte Philip Sherwell, le journaliste du quotidien britannique, les habitants sont désormais armés de frondes ou de pistolets à air comprimé pour effrayer "les singes en maraude qui ont pris le contrôle des rues, saccagent les maisons, les magasins et les véhicules à la recherche de nourriture". Considérés traditionnellement comme des descendants de Hanuman, le roi des singes, la plupart se refusent néanmoins à s'en débarrasser, note le Times. »
« Et pendant longtemps, ils leur ont même été très reconnaissants. Car les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et d'attirer des foules de touristes. »
"Mais leur population a explosé dans une frénésie de reproduction nourrie par un régime non naturel de collations sucrées qui a stimulé leur libido ainsi que leur agressivité."
« C'est comme si une dystopie était à l'œuvre, relève Philip Sherwell. "Un groupe a pris possession d'un cinéma abandonné près d'un temple. Les humains qui s'en approchent trop sont attaqués. Des habitants affirment même que les singes ont transformé la cabine de projection en une sorte de mausolée pour leurs morts." »
« Les autorités ont stérilisé cinq cents singes au cours des douze derniers mois. Largement insuffisant pour "ralentir leurs capacités de reproduction". Les habitants ont tenu un forum pour discuter des mesures à prendre en vue de retrouver "une coexistence pacifique". Les agences de voyage redoutent elles aussi que la nouvelle réputation d'agressivité des singes ne dissuade les touristes de revenir à Lopburi. »
« "Et d'autres craignent que les choses n'empirent encore", relève The Times, en citant un incident dans un village de l'État indien de Maharashtra. Là, des singes s'en sont récemment pris à des chiots, les portant au sommet de bâtiments et d'arbres avant les lâcher dans le vide. Les habitants ont parlé "de meurtres de vengeance", des chiens ayant peu avant tué un bébé singe. »
« Figurant parmi les principaux fabricants et distributeurs de moteurs en Chine China Yuchai International a annoncé que son moteur à hydrogène YCK05 était au point. Destiné au marché intérieur des véhicules commerciaux, il devrait entrer en phase de tests sur route dans le courant du second semestre 2022. […] Ce moteur […] adopte un certain nombre de technologies avancées telles que l’injection multipoints d'air à haute pression , la turbo-compression à faible inertie et à haut rendement, mais aussi une solution originale de combustion à mélange pauvre. […] Les marchés des bus, des municipalités, de l'assainissement, de la logistique et de la distribution sont les premières cibles du manufacturier chinois. »
« Les chiffres montrent des différences parfois fortes dans la façon dont les femmes et les hommes se déplacent. Les femmes se déplacent davantage à pied (20 % de plus que les hommes) et en transport en commun (28 % de plus). En revanche les hommes se déplacent davantage en voiture (3 % de plus que les femmes). La différence devient très importante pour le vélo et les deux-roues motorisés : les hommes se déplacent 2,7 fois plus que les femmes à vélo, et 6,2 fois plus en deux-roues motorisés ! Ce décalage s'expliquerait par la moindre aversion au risque de la part des hommes. Pour le vélo, il a été démontré que moins une ville est bien aménagée pour ce moyen de déplacement et plus la proportion d'hommes parmi les cyclistes est importante. Au contraire, dans les pays ou la pratique est très développée et sûre (Pays-Bas, Danemark, Belgique flamande…), les cyclistes femmes sont majoritaires. Des comptages effectués à Paris suggéraient que 92% des utilisateurs de deux-roues motorisés étaient des hommes. On retrouve ici des chiffres similaires quoique légèrement moindres : il y aurait environ 86 % d'hommes parmi les utilisateurs de deux-roues motorisés contre 14 % de femmes. »
« Voilà ce qu'aura fait de nous cette épidémie. Le président de la République peut affirmer que sa politique a pour objet d'"emmerder" une partie de la population. Mais ne nous y trompons pas. Si Emmanuel Macron, à trois mois de l'élection présidentielle, fait ce genre de déclaration, c'est parce qu'il sait que ce sera payant. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »
« De même qu'au moment de la crise des "gilets jaunes", la violence des manifestants trouvait en face d'elle un mépris de classe et une hargne qui ne s'expliquait que par la peur d'avoir vu le système trembler, de même, les délires d'un noyau d'antivax sert de catalyseur dans une société qui n'admet pas qu'il faille désormais compter avec l'incertitude, le risque et la peur de la mort. Et non, il ne suffit pas de s'arroger le monopole de la raison face à des abrutis irrationnels. Car un minimum de recul nous oblige à constater que le traitement de cette épidémie a, depuis le début, réveillé toutes les formes d'irrationalité et de dogmatisme. Les médias en offrent chaque jour le spectacle, avec pour principal moteur le conformisme, puisqu'il s'agit avant tout de donner des gages à ses pairs de son appartenance au cercle de la raison et du progrès. »
« On ne sait plus sur quel ton le dire : tout cela laissera des traces. Nous voyons sous nos yeux la communauté politique se déchirer, nous voyons un nombre croissant de gens considérer qu'un État tutélaire les déchargeant de toute forme de participation à la décision est finalement plus rassurant, nous en voyons d'autres faire sécession avec toujours plus de violence. »
« Une fois encore, la question de ce qui nous rassemble, de notre destin commun et des conditions de notre liberté ne sera pas posée. Mais on aura "emmerdé" les méchants, débusqué les tièdes ou les indulgents et communié dans la certitude que tout cela se fait au nom du bien. »
« Sébastien Lecornu écrit à Delphine Ernotte. […] Le ministre des Outre-Mer n'a que peu goûté les choix éditoriaux de l'émission "Regards croisés". Diffusé le 9 décembre dernier sur la chaîne publique Guadeloupe la Première, qui appartient au groupe France Télévisions, le magazine, présenté par Lise Dolmare, s'intéressait aux "effets indésirables de la vaccination" contre le Covid-19. »
« "Doit-on réduire au silence ceux qui disent avoir un autre vécu que le nôtre ? Dans Regards croisés, à cette questions, nous répondons non", lançait, ce jour-là en introduction, Lise Dolmare. Avant de donner la parole à Priscilla Loferne, une personne vaccinée qui depuis sa première injection "traîne une fatigue" comme elle n'en a "jamais connue". "A cause de mes symptômes et de ma fatigue, dorénavant, toute activité est pénible", déplorait-elle, dénonçant "un fossé entre les chiffres et la réalité". Une allégation accréditée par l'avocate Ellen Bessis qui réagissait en duplex. »
« Face à cette [sic] témoin, la journaliste avait pourtant convié le docteur Antoine Talarmin, directeur de l'Institut Pasteur en Guadeloupe parce que, justifiait-elle, "considérer toutes les paroles" est "notre farouche volonté". Si ce dernier a confirmé que "le vaccin anti-Covid, comme tout vaccin ou comme tout médicament, peut présenter des effets secondaires", il a attesté que "l'important en santé publique est de considérer le bénéfice-risque". Le docteur a par ailleurs constaté : "Il semblerait qu'il y ait à peu près 1 pour 1.000 effets secondaires recensés" et que "2 (vaccinés) pour 10 000" ont des effets secondaires graves "sans mortalité pour la plupart". »
Réaction de Sébastien Lecornu : « Aussi bien l'intitulé de l'émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s'installer dans l'opinion l'idée que les vaccins n'étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l'inverse." »
« Le ministre n'en démord pas : "Ce type de diffusion ne peut qu'alimenter les doutes et je le regrette", écrit […] Sébastien Lecornu. […] Delphine Ernotte a rappelé "vingt mois de sensibilisation quotidienne" aux gestes barrière, à la vaccination, la diffusion de "conférences publiques" sur le sujet, en partenariat avec les instances hospitalières et de gouvernance locale. Par ailleurs, "l'ampleur de la très forte réticence à l'encontre de la vaccination d'une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique", a-t-elle estimé. À l'heure actuelle, moins de 50 % de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans est primo-vaccinée. »
« "Doit-on réduire au silence ceux qui disent avoir un autre vécu que le nôtre ? Dans Regards croisés, à cette questions, nous répondons non", lançait, ce jour-là en introduction, Lise Dolmare. Avant de donner la parole à Priscilla Loferne, une personne vaccinée qui depuis sa première injection "traîne une fatigue" comme elle n'en a "jamais connue". "A cause de mes symptômes et de ma fatigue, dorénavant, toute activité est pénible", déplorait-elle, dénonçant "un fossé entre les chiffres et la réalité". Une allégation accréditée par l'avocate Ellen Bessis qui réagissait en duplex. »
« Face à cette [sic] témoin, la journaliste avait pourtant convié le docteur Antoine Talarmin, directeur de l'Institut Pasteur en Guadeloupe parce que, justifiait-elle, "considérer toutes les paroles" est "notre farouche volonté". Si ce dernier a confirmé que "le vaccin anti-Covid, comme tout vaccin ou comme tout médicament, peut présenter des effets secondaires", il a attesté que "l'important en santé publique est de considérer le bénéfice-risque". Le docteur a par ailleurs constaté : "Il semblerait qu'il y ait à peu près 1 pour 1.000 effets secondaires recensés" et que "2 (vaccinés) pour 10 000" ont des effets secondaires graves "sans mortalité pour la plupart". »
Réaction de Sébastien Lecornu : « Aussi bien l'intitulé de l'émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s'installer dans l'opinion l'idée que les vaccins n'étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l'inverse." »
« Le ministre n'en démord pas : "Ce type de diffusion ne peut qu'alimenter les doutes et je le regrette", écrit […] Sébastien Lecornu. […] Delphine Ernotte a rappelé "vingt mois de sensibilisation quotidienne" aux gestes barrière, à la vaccination, la diffusion de "conférences publiques" sur le sujet, en partenariat avec les instances hospitalières et de gouvernance locale. Par ailleurs, "l'ampleur de la très forte réticence à l'encontre de la vaccination d'une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique", a-t-elle estimé. À l'heure actuelle, moins de 50 % de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans est primo-vaccinée. »
« La pression autour du Covid pousse parfois certains à commettre des gestes totalement fous ! Au Texas […], une femme pourrait devoir comparaître devant un tribunal pour maltraitance d'enfant parce qu'elle a transporté son fils de treize ans, infecté par le coronavirus, dans le coffre de sa voiture. En agissant ainsi, elle voulait éviter d'être infectée, selon les médias américains. Cette femme de quarante et un ans […] a emmené son fils, qui avait déjà été testé positif, en voiture vers un site de dépistage pour un nouveau test. Sur place, elle a dit que son fils était dans le coffre, ce qui a permis d'informer la police. Le garçon n'a pas été blessé. La femme travaillait comme enseignante dans une école secondaire. L'école l'a, pour l'heure, suspendue. »
« Qui garde le chien ou le chat en cas de divorce? Une loi espagnole clarifie ce type de contentieux et accorde le droit à une garde alternée pour les animaux de compagnie, désormais considérés comme des "êtres vivants dotés de sensibilité" et non plus de simples "choses". En cas de divorce litigieux, le juge doit désormais considérer "l'avenir des animaux de compagnie, en prenant en compte l'intérêt des membres de la famille et le bien-être de l'animal, la répartition des temps de garde et de soins", indique ce texte, défendu par la coalition au pouvoir comprenant les socialistes et Podemos (gauche radicale) et entré en vigueur mercredi. […] Jusqu'ici, la garde des animaux de compagnie en cas de divorce avait "fait l'objet de controverse devant les tribunaux", ce qui a motivé cette modification du Code civil espagnol, poursuit le texte. »
Un documentaire consacré à l'amiral Darlan sera diffusé le dimanche 13 mars 2022 au Mémorial de la Shoah (Paris 4e). Et cela en présence du réalisateur, Jérôme Prieur.
Les quelques lignes qui annoncent l'événement sont étonnantes.
« Chef prestigieux d'une armée invaincue, la Marine française, Darlan se rallie pourtant à Pétain dès juin 1940 », est-il d'abord souligné. « Pourtant » ? À l'époque, n'est-ce pas le contraire qui aurait surpris ?
La suite insiste sur l'antisémitisme, ce qui est comprhénesible étant donné le contexte de la publication :
« Vice- président du Conseil de février 1941 à avril 1942, Darlan obtient quasiment les pleins pouvoirs. Il va tout faire pour mettre la France, y compris sur le plan militaire, dans le camp de la Collaboration, avec en ligne de mire la perspective de la nouvelle Europe. Artisan délibéré de la persécution des Juifs, de la répression des communistes et des résistants, et de la centralisation de l'État, il accélère la collaboration engagée et prépare ce qui va se jouer en 1942. »
En revanche, pas un mot sur le rôle qu'il a joué à Alger !
Les quelques lignes qui annoncent l'événement sont étonnantes.
« Chef prestigieux d'une armée invaincue, la Marine française, Darlan se rallie pourtant à Pétain dès juin 1940 », est-il d'abord souligné. « Pourtant » ? À l'époque, n'est-ce pas le contraire qui aurait surpris ?
La suite insiste sur l'antisémitisme, ce qui est comprhénesible étant donné le contexte de la publication :
« Vice- président du Conseil de février 1941 à avril 1942, Darlan obtient quasiment les pleins pouvoirs. Il va tout faire pour mettre la France, y compris sur le plan militaire, dans le camp de la Collaboration, avec en ligne de mire la perspective de la nouvelle Europe. Artisan délibéré de la persécution des Juifs, de la répression des communistes et des résistants, et de la centralisation de l'État, il accélère la collaboration engagée et prépare ce qui va se jouer en 1942. »
En revanche, pas un mot sur le rôle qu'il a joué à Alger !
« Un internaute âgé de dix-neuf ans […] a été condamné le 5 janvier 2022 à quatre mois de prison ferme – qu'il purgera chez lui avec un bracelet électronique – rapporte France Bleu. Il a été reconnu coupable de menace de mort pour avoir menacé de tuer des députés, sans citer de parlementaires en particulier. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
« Particularité de ce dossier […] : l'internaute utilisait donc un VPN (réseau privé virtuel) en pensant être totalement incognito ou, du moins, assez incognito pour décourager quiconque de chercher à l'identifier. Plus exactement, selon BFM TV, ce sont "des" VPN qui étaient utilisés, mais le nom de ces services ne sont pas renseignés. »
« L'affaire soulève la question des promesses commerciales des VPN qui jurent de ne rien conserver de leurs clients. Dans les faits, il peut y avoir un décalage par rapport à certaines obligations légales. C'est ce que le cas Proton Mail a illustré, lorsqu'il a fallu fournir des adresses IP à la police, alors que le service a fondé sa notoriété sur la confidentialité. Depuis, ProtonMail a ajusté son discours. »
« En l'espèce, Proton Mail n'avait pas l'intention de risquer de se mettre hors la loi ou d'enfreindre ses obligations, pour répondre aux espoirs des internautes qui croyaient que le service serait pour toujours une boîte noire impénétrable. Si une identification via l'un des VPN utilisés par l'internaute de dix-neuf ans a effectivement eu lieu, on suppose que le service a eu la même réflexion. »
Sophie Lebrun nous convie « à la découverte de l'ampoule qui ne s'éteint jamais ». Cela dans les colonnes de La Vie (4 janvier 2022). Non seulement elle évite l'écueil du complotisme, mais en plus, elle livre des détails intéressants, méconnus, sur la conception de ce vestige érigé en fétiche. C'est assez rare pour être souligné !
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Ces dernières années, des observateurs critiques de la société de consommation ont lié le destin de "l'ampoule centenaire" à l'obsolescence programmée. Dans un documentaire remarqué, diffusé sur Arte en 2013, est présentée une théorie selon laquelle toutes les ampoules pourraient durer des dizaines d'années si les constructeurs se s'étaient pas accordés pour brider leurs produits. »
« Les coupables ? Le "cartel Phœbus". Les entreprises Philips, Osram et General Electric se sont bien associées entre 1924 et 1939 dans le but de contrôler la fabrication et la vente des lampes à incandescence. Sauf que l'enquête de l'autorité de la concurrence britannique, menée dans les années 1950, a montré non seulement qu'ils avaient échoué à s'accorder sur les prix sur le long terme, mais aussi qu'ils n'avaient jamais abordé la question de la durée de vie des ampoules. »
« Pourquoi l'ampoule de Livermore, elle, ne s'arrête-t-elle pas ? Les scientifiques n'expliquent pas complètement ce phénomène. Si l'on sait que son filament est en carbone, les secrets de sa fabrication ont été bien préservés à l'époque et la "recette" chimique dans laquelle il a été plongé est restée inconnue. »
« Son concepteur, Adolphe Chaillet, un Français installé à Shelby, dans l'Ohio, aurait voulu créer une ampoule qui éclaire plus fort que les autres – et non pas plus longtemps. Et c'est peut-être parce qu'elle fait l'inverse qu'elle dure : conçue pour une puissance de 60 W, elle ne consomme plus que 4 W aujourd'hui et ne produit plus que 0,3 % de sa luminosité d'origine. Son rendement a chuté tout en augmentant sa durée de vie. Jusqu'à quand ? »
« Le meilleur moyen de lutter contre l'obsolescence programmée est d'opérer une transition vers un modèle d'économie circulaire », est-il affirmé dans ce média intitulé Chut (28 décembre 2021).
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
C'est à se demander si les mots ont encore un sens !
Une économie devient « circulaire » dès lors que rien ne s'y perd et que tout s'y transforme, pour paraphraser Lavoisier. Dans cette perspective, les produits n'ont pas nécessairement vocation à durer, la priorité pouvant être donnée au recyclage, par exemple…
« Plus que quelques petits détails pratiques à régler, et ça y est : la mention de notre sexe disparaîtra enfin de nos cartes d'identité ! Dans un arrêt de 2019, la Cour constitutionnelle a estimé que cette mention était contraire au droit à l'autodétermination des individus, tout particulièrement si leur identité de genre est "non binaire" : "Partant du principe de l'autodétermination, le législateur vise à permettre aux individus de mettre le sexe enregistré dans leur acte de naissance en adéquation avec leur vécu personnel. Dans cette perspective, il n'est pas raisonnablement justifié que des personnes dont l'identité de genre est non binaire soient obligées d'accepter, dans leur acte de naissance, un enregistrement du sexe sur la base du choix entre femme et homme qui ne correspond pas à leur identité de genre vécue intimement". […] L'accord de gouvernement conclu en septembre prévoit la mise en conformité de la législation avec cette décision. […] La professeure de droit Isabelle Rorive considère ainsi que "le genre est une donnée à caractère personnel que les autres n'ont pas besoin de connaître, tout comme les informations à caractère ethnique ou religieux ne figurent pas sur les cartes d'identité". »
« Samsung est bien décidé à en finir avec les piles jetables dans les télécommandes », rapporte I-Génération (3 janvier 2022). Plus précisément, le fabricant prévoit de « collecter les ondes radio des routeurs et les convertir en énergie ». Pourquoi pas ? Ce qui retient notre attention, c'est le calcul suivant proposé par Samsung : « En supposant qu'un téléviseur soit utilisé pendant environ sept ans, changer les piles de sa télécommande une seule fois par an signifierait que quatorze piles seraient utilisées et jetées. » Sept ans ? Telle serait donc, visiblement, la durée normale d'utilisation d'un téléviseur selon le géant coréen de l'électronique.
conseil en stratégie ». Mais bien que cela semble sérieux, on y parle, le 27 décembre 2021, d'« une obsolescence programmée imaginée par le dirigeant de l'entreprise Dupont, à l’origine dans les années quarante des bas en nylon, très solides, qui a demandé à ses ingénieurs de revoir leur copie afin de les rendre plus fragiles et de booster les ventes ». Accusation courante, vraisemblablement nourrie par le film L'Homme au complet blanc (1951), qui, toutefois, n'a jamais été été étayée. Évitons de confondre réalité et fiction !
Extrait d'un communiqué diffusé le 19 octobre 2021 :
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« Les attaques contre la liberté d'expression imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de Covid-19, ont un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor, a écrit Amnesty International le 19 octobre 2021 dans un nouveau rapport.
« Ce rapport intitulé "Parole muselée et mésinformation – La liberté d'expression menacée pendant la pandémie de Covid-19" révèle comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l'information parvenant aux citoyen·ne·s. La pandémie a engendré une situation dangereuse dans laquelle les gouvernements invoquent de nouvelles lois pour bâillonner le journalisme indépendant et attaquer les personnes qui critiquent directement la réponse apportée par leur gouvernement à la pandémie de Covid-19 ou qui tentent simplement d'en savoir plus. »
Dans son communiqué, Amnesty International met ouvertement en cause la Chine, la Tanzanie, de la Russie et du Nicaragua. Son message n'en reste pas moins valable pour la France comme pour les autres pays : « Il est essentiel de disposer d'une diversité de sources et d'avoir la possibilité de contester les informations disponibles et d'en débattre. […] La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte. »
« En l'état actuel du droit, c'est […] au juge qu'il revient, dans certains cas, de décider, en son âme et conscience, sous réserve de l'exercice par la personne condamnée de ses voies de recours, de la rendre ou non inéligible. Alors qu'en prononçant l'inéligibilité il prive de fait les électeurs de la possibilité de la voir candidater, en s'abstenant de le faire il ménage au contraire leur faculté de choix, à charge pour eux de l'éliminer de la course électorale ou au contraire de l'investir du mandat. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
« Derrière cette alternative se ressent la tension qui existe depuis le XIXe siècle entre l'État de droit et la démocratie : tandis que le premier fait du juge un rempart contre les foucades irrationnelles du peuple, la seconde s'en remet à la sagesse – réelle ou supposée – du plus grand nombre pour procéder en raison à un choix éclairé. »
« Dans tous les cas, la question reste entière : qui, dans une démocratie libérale, du juge ou du corps électoral doit être l'arbitre de l'incapacité d'un candidat à gouverner ? Le juge ? Le législateur ? les électeurs ? Un mélange des trois comme actuellement ? L'élection présidentielle qui s'annonce pourrait être l'occasion pour les candidats de prendre position sur ce sujet sensible. »
Extrait d'un article signé Benoît Franquebalme, publié dans Marianne le 1erjanvier 2022.
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
« C'est dans War of the Bounty Hunters, un comics sorti en mai 2021, que les lecteurs ont découvert cette mystification. […] Le mois suivant, le directeur de la conception et le concepteur principal des jouets Lego Star Wars ont dû s'expliquer en parlant d'une décision venue d'en haut : "Ce n'est probablement pas quelque chose qui a été annoncé publiquement mais c'est simplement quelque chose que Disney ne veut plus utiliser." »
« Dans les films, les comics, sur les jouets, dans les séries… "Slave 1", ses brouilleurs radar et ses doubles canons laser rotatifs seront désormais appelés "Firespray" ("Aérosol"), nom du modèle de vaisseau dont il est issu. Ou pas appelés du tout à l'image du Livre de Boba Fett, série diffusée depuis le 29 décembre sur Disney +. Le vaisseau controversé n'apparaît d'ailleurs pas dans le premier épisode. »
« En juillet dernier, des Jedi transgenres (c'est sérieux) sont aussi apparus dans les comics. […] On guette maintenant avec impatience les nouvelles étapes du wokisme à la sauce Mickey. Leïa va-t-elle être relookée pour ne plus apparaître comme l'esclave sexuelle de Jabba le Hutt ? Dartk Vador continuera-t-il à être tout noir ? Suspense. En attendant, vous pouvez vous faire plaisir en achetant des vaisseaux Slave 1 sur le site lego.com où ils sont bizarrement encore en vente. »
Détail remarquable dans cette vidéo publiée sur le site Internet de France Culture le 26 novembre 2021 : tandis qu'il est rapporté que Charles Maurras « soutient les lois discriminatoires sur le statut des juifs », ce rappel historique est illustré par une étoile jaune. Un symbole de l'horreur vécue par les Juifs à cette époque, mais qui ne saurait être directement associé au statut des Juifs sans induire le public en erreur sur la réalité de l'histoire...
On sait quelles polémiques sont survenues quand Éric Zemmour ou le sénateur Étienne Blancont ont soutenu un point de vue "iconoclaste" sur ces événements. L'Observateur suscitera-t-il la même indignation, lui qui affirme ce 1er janvier 2022 qu'en « 1944, Pétain et le gouvernement de Vichy se réfugient à Sigmaringen » ? Il est pourtant admis que le Maréchal avait quitté la France contre son gré… On voit bien que c'est moins la vérité historique que son instrumentalisation à des fins politiques qui motive les réactions.
« Accompagnée d'un sous-préfet du Rhône, la police a mené une opération de contrôle des mesures sanitaires ce jeudi soir [30 décembre 2021] à Lyon. Une dizaine d'agents se sont regroupés à la Guillotière, dans le 7e arrondissement, pour rendre visite à plusieurs établissements du quartier. Résultat, la Police nationale a dressé un total de quatre verbalisations sur la cinquantaine de contrôles de pass sanitaire, révèle Le Progrès. Aussi, deux gérants d'établissement recevant du public (ERP) ont été mis en demeure pour non-respect des consignes sanitaires. L'un d'entre eux n'avait pas affiché les affiches réglementaires indiquant aux clients qu'ils doivent respecter les gestes barrières et présenter leur pass sanitaire pour consommer. »
« C'est une bien triste nouvelle pour les quatre derniers utilisateurs de Blackberry 10 dans le monde. L'entreprise canadienne rappelle qu'à partir du 4 janvier 2022, les services de connexion ne seront plus disponibles : cela signifie qu'à compter de mardi prochain, les appareils fonctionnant sous BB10, mais aussi BB 7.1 et PlayBook OS 2.11, ne fonctionneront plus convenablement qu'ils soient connectés à un réseau cellulaire ou Wi-Fi. […] Néanmoins, peu d'utilisateurs devraient être touchés. La version 10 de Blackberry OS remonte en effet à 2013, mais trois ans plus tard le constructeur opérait son virage vers Android. »
Extrait d'un entretien avec le professeur Michaël Peyromaure, chef du service d'urologie de l'hôpital Cochin à Paris, diffusée sur Europe 1 le 21 décembre 2021 :
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
« Il y a des millions de gens qui sont vaccinés pour rien, parce qu'ils ne sont pas à risque de faire uen forme grave. […] Je suis très favorable à ça : c'est-à-dire cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres – et donc chez les enfants. »
« La vaccination des enfants ? « C'est une hérésie. […] Les enfants ne font pas de forme grave. […] Il y a, je crois, une vingtaine d'enfants, en tout et pour tout, depuis deux ans, qui sont morts du Covid – et encore, ils sont souvent morts avec le Covid. C'est-à-dire quatre fois moins que d'enfants qui sont morts de gastro-entérite ou de la grippe saisonnière banale. »
« Cette épidémie […] n'est finalement pas si grave que ça.[…] Vous avez grosso modo un taux de mortalité sur l'ensemble de la population qui est de 0,15 % […] Et puis il faut voir aussi qui meurt : dans la majorité des cas, ce sont de personnes âgées ; la médiane d'âge, c'est quatre-vingt-cinq ans. […] C'est quand même beaucoup moins grave que si c'étaient les jeunes. […] Ça n'est pas la diphtérie, ça n'est pas la peste, ça n'est pas le choléra ; on n'enjambe pas les morts sur le trottoir ! […] Le vrai problème, c'est que l'hôpital est vulnérable et ne peut pas se permettre d'accueillir d'un seul coup une vague de patients de forme sévère. »
Il y a quelques semaines, l'association Hop (Halte à l'obsolescence programmée) a bénéficié d'une exposition sur plusieurs antennes de Radio France (France Bleu, France Info et France Inter), où elle a pu diffuser gratuitement une publicité, au même titre que quelques autres organisations censées contribuer à la "transition écologique". « Un choix qui s'est opéré par un comité d'experts indépendants spécialisés dans les domaines de l'environnement, du monde associatif et de l'économie sociale et solidaire, parmi 51 dossiers déposés », selon les informations rapportées par CB News le 21 octobre 2021.
« Dans leur grand entrepôt à Auxonne, Christophe et Évelyne Naveau, patrons d'un magasin de matériel de motoculture, conservent 180 000 pièces de toutes sortes afin de réparer les tondeuses, tronçonneuses, motoculteurs et autres appareils de jardinage »
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
Leur témoignage, recueilli par Le Bien public (10 décembre 2021), mérite d'être rapporté : « "Souvent, quand nos clients arrivent au magasin avec l'envie de faire réparer leur vieille tondeuse à gazon, ils sont persuadés que l'on n'a absolument rien en stock. S'ils savaient", se désole Christophe Naveau, face à ses gigantesques étagères aux cartons remplis de pièces détachées. Le patron du magasin de matériel de motoculture (ex-Ets Penneçot, nouvellement Naveau), situé dans la zone des Granges-Hautes, à Auxonne, a envie de démonter cette idée reçue. "Avec l'obsolescence programmée des appareils, les gens se disent que ceux-ci sont impossibles à récupérer une fois qu'une pièce lâche." »
Autrement dit : à force de dénoncer une "obsolescence" qui, pourtant, n'est pas forcément "programmée", on contribue à précipiter vers la casse des produits pourtant réparables… et qui, parfois, requièrent juste un peu d'entretien !
« Les téléviseurs un peu anciens de LG ne sont pas les seuls modèles à accueillir une application d'Apple uniquement dédiée aux programmes du service de streaming de la Pomme. Panasonic monte aussi dans ce train, avec une app Apple TV+ qui doit apparaître comme par magie dans le menu aux applications des postes compatibles. En l'occurrence, le constructeur précise que les modèles 4K (OLED et LCD) équipés du système d'exploitation My Home Screen (certains remontent à 2017) peuvent désormais offrir aux abonnés d'Apple TV + tout le catalogue de leurs séries et films préférés. »
« Supprimer le gaspillage de matériaux neufs dans le BTP. Telle est l'ambition de la start-up Stockpro créée en 2018. Ce spécialiste de la gestion de stocks et du réemploi des invendus et des retours-chantiers vient de lever 4 millions d'euros pour accélérer sa croissance. »
« E. Leclerc qui a ouvert et testé son premier espace Occasion pendant l'été 2018 à Roques-sur-Garonne, non loin de Toulouse, revendique un peu plus de trois ans après cinquante espaces de ce type dans son réseau qui compte plus de sept cents magasins au total. Dans un communiqué l'enseigne […] indique viser une vingtaine d'ouvertures l'an prochain. […] Les produits achetés et vendus dans les E.Leclerc Occasion sont : les produits culturels, le multimédia, les consoles et jeux vidéo, l'électroménager, les articles de sport, les outils de bricolage, la bijouterie, l'or et la maroquinerie. »
À garder en tête quand on parle d'obsolescence programmée, même si l'article en lien traite d'un sujet qui n'a rien à voir.
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans son ouvrage De source sûre (Éditions Payot et Rivages), co-écrit avec Jean-Bruno Renard, la sociologue [Véronique Campion-Vincent] définit la légende urbaine comme "une anecdote de la vie moderne, d'origine anonyme, présentant de multiples variantes, au contenu surprenant mais faux ou douteux, racontée comme vraie et récente dans un milieu social dont elle exprime symboliquement les peurs et les aspirations." »
« Dans le cadre du projet Re-Factory de Flins (Yvelines), Renault a inauguré la Factory VO dédiée au reconditionnement de véhicules d'occasion le 30 novembre 2021. Ivan Segal, directeur du commerce France, évoque pour L'Argus le rôle de ce nouveau centre dans la stratégie du groupe automobile. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Un service offert aux concessionnaires – « La Factory VO propose à nos concessionnaires de se délester de l'activité de rénovation d'un véhicule d'occasion dans ses ateliers et qui plus est, à un coût plus bas, pour un délai plus rapide et un rendu de meilleure qualité. »
Des coûts en baisse de 10 à 15 % ? – « Nous ne sommes pas les premiers à détenir un centre de rénovation, mais notre premier atout est l'optimisation des coûts. […] Nous n'avons pas encore confirmé toutes les pistes, mais l'économie totale des FRE pourrait être de l'ordre de 10 à 15 %. Nous parvenons à baisser le coût poste par poste, comme par exemple la rénovation des jantes alu qui est souvent sous-traitée, nous y avons des personnes à temps plein. Idem pour le débosselage sans peinture.
Des véhicules remis en vente au bout d'une semaine en moyenne – « Le deuxième levier est la rapidité d'exécution. […] Et sur ce point, nous nous positionnons en leader de tout ce qui se fait en Europe car nous atteignons aujourd'hui sept jours en moyenne de rénovation sur une voiture, entre son arrivée et sa sortie du centre. À peine photographiée dans nos cabines à 360 degrés, la voiture est même déjà commercialisée par le concessionnaire, voire vendue alors qu'elle est encore chez nous. »
Une qualité proche du neuf ? – « Notre troisième atout repose sur la qualité. Toutes les zones de préparation finale et de contrôle technique s'appuient sur des standards d'usine et non pas que sur ceux des concessions. Ils sont poussés à l'ultime pour aller au summum de ce qu'il est possible de faire en termes de qualité. […] Nous essayons d'apporter la meilleure qualité d'un véhicule qui a déjà roulé pour se rapprocher le plus possible du neuf dans la perception du client. Il reste un véhicule d'occasion, mais nous essayons de tirer le maximum de valeurs sur un produit pour essayer de lui donner un maximum de cycle de vie. Comme un avion qui peut voler sous plusieurs compagnies dans sa vie. Nous donnons une vie additionnelle à une voiture et cela crée de la valeur. »
« Des investissements rentabilisés en un ou deux ans – « Nous avons les machines les plus chères du marché, et nous allons les amortir, nous sommes sereins. Nous planchons actuellement sur les calculs et ils prévoient un payback rapide, entre un et deux ans. »
« Un activité à l'échelle régionale seulement – « Aller chercher des concessionnaires à l'autre bout de la France n'est pas économiquement viable. Cette Factory VO fonctionne donc parce que nous œuvrons dans une zone isochrone de 200 kilomètres et mon travail est de faire de cette vitrine parisienne, via moult calculs et business plan, un exemple pour les régions où nous ne pouvons pas être présents. »
Parmi les entreprises en quête de fonds citées le mois dernier (novembre 2021) par Les Horizons, il y en a deux qui retiennent notre attention : d'une part, Olover, qui « récupère […] les équipements électriques et électroniques invendus des fabricants afin de les réparer, les reconditionner et les remettre en circuit via sa plate-forme ou des revendeurs partenaires » ; et d'autre part, Patine, qui « se veut l'étendard "d'une mode à porter longtemps" ».
« Hiro Onoda, qui a inspiré Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est une figure historique légendaire de ces soldats nippons "perdus" qui ont poursuivi la guerre au-delà de la fin du conflit. Envoyé sur l'île de Lubang aux Philippines avec ordre de combattre jusqu'à ce qu'on vienne le chercher, il va continuer à se battre dans la jungle, d'abord en compagnie de trois autres soldats, puis seul, jusqu'en 1974, soit presque trente ans après la reddition du Japon en 1945. Il ne déposera les armes que sur ordre de son supérieur (entre temps il refusera toute injonction de la police et tuera près de trente paysans sur l'île). Gracié, il publiera ses mémoires dans la foulée en 1974 et sera cité dans divers œuvres culturelles (roman, musique, film). »
« Le cinéaste Arthur Harari, qui désirait faire un film d’aventure, explique (cf. bonus) que c'est son père qui lui a parlé de ce "héros" extraordinaire au patriotisme exacerbé. […] Si le cinéaste s'est documenté sur le personnage et a bénéficié des recherches de Bernard Cendron, il précise ne pas avoir voulu tomber dans la reconstitution historique irréprochable au profit d'une intrigue plus universaliste […] Fascinant par son esthétique et intrigant par son histoire et la richesse de sa thématique, Onoda - 10 000 nuits dans la jungle réussit, sans jamais appliquer les codes du biopic édifiant, à conjuguer la simplicité d'un portrait nuancé et limpide, mais guère chargé d'émotion, et la grandeur de l'Histoire abordée par ce fait inconcevable. Assurément, la mise en scène sophistiquée de Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est bien le signe d'un cinéaste avec qui il faudra compter. »
« Le cinéaste Arthur Harari, qui désirait faire un film d’aventure, explique (cf. bonus) que c'est son père qui lui a parlé de ce "héros" extraordinaire au patriotisme exacerbé. […] Si le cinéaste s'est documenté sur le personnage et a bénéficié des recherches de Bernard Cendron, il précise ne pas avoir voulu tomber dans la reconstitution historique irréprochable au profit d'une intrigue plus universaliste […] Fascinant par son esthétique et intrigant par son histoire et la richesse de sa thématique, Onoda - 10 000 nuits dans la jungle réussit, sans jamais appliquer les codes du biopic édifiant, à conjuguer la simplicité d'un portrait nuancé et limpide, mais guère chargé d'émotion, et la grandeur de l'Histoire abordée par ce fait inconcevable. Assurément, la mise en scène sophistiquée de Onoda - 10 000 nuits dans la jungle, est bien le signe d'un cinéaste avec qui il faudra compter. »
« Oui, "La Meilleure Version de moi-même", la série de Blanche Gardin diffusée sur Canal Plus depuis le 6 décembre, est une machine de guerre contre le féminisme. Précisons : contre le féminisme militant, contre le féminisme radical, le féminisme d'aujourd'hui. Une machine de guerre subtile, talentueuse et souvent drôle, mais une machine de guerre. Perverse. » élogie du vice à la vertu ? Cela donne envie de regarder !
C'est peut-être un peu léger, mais on est d'accord sur l'essentiel.
« Petit à petit, cette maladie est en train de devenir endémique, c'est-à-dire que le virus ne va pas disparaître et que nous allons donc devoir vivre avec, comme nous le faisons depuis des siècles avec d'autres maladies respiratoires telle que la grippe. Cela signifie que les mesures que nous prenons maintenant contre le virus doivent être des mesures que nous sommes prêts à voir devenir pérennes. »
« Dans ce contexte, entretenir un climat de peur est une faute politique majeure. C'est même pire que cela : j'accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d'instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd'hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu'il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. Rarement un tel niveau de cynisme n'aura été atteint par un président de la République. »
Effectivement, le chef de l'État et son gouvernement nous ont donné l'impression de provoquer à dessein les plus réticents à se faire vacciner. Comment expliquer autrement les railleries d'Emmanul Macron qui ne croit pas « qu'il y ait grande efficacité à manifester contre le virus » ? Ou le chantage au vaccin obligatoire, fatalement contre-productif, mis en scène par Olivier Véran avant de l'imposer au personnel soignant ? Visiblement, leur objectif n'est pas de convaincre les hésitants, mais de radicaliser les réfractaires – dont Jean Castex, désormais, fait explicitement des boucs-émissaires. Ce qui permettra de flatter une partie de l'électorat. Mais à quel prix ?
« Petit à petit, cette maladie est en train de devenir endémique, c'est-à-dire que le virus ne va pas disparaître et que nous allons donc devoir vivre avec, comme nous le faisons depuis des siècles avec d'autres maladies respiratoires telle que la grippe. Cela signifie que les mesures que nous prenons maintenant contre le virus doivent être des mesures que nous sommes prêts à voir devenir pérennes. »
« Dans ce contexte, entretenir un climat de peur est une faute politique majeure. C'est même pire que cela : j'accuse Emmanuel Macron et son gouvernement d'instrumentaliser la crise sanitaire, en mettant par exemple sur la table des mesures aujourd'hui inutiles comme le passe sanitaire ou vaccinal, pour de seules fins politiciennes. Coûte que coûte il cherche à imposer ces sujets qu'il sait clivants (sauf pour son propre électorat) dans la campagne. Rarement un tel niveau de cynisme n'aura été atteint par un président de la République. »
Effectivement, le chef de l'État et son gouvernement nous ont donné l'impression de provoquer à dessein les plus réticents à se faire vacciner. Comment expliquer autrement les railleries d'Emmanul Macron qui ne croit pas « qu'il y ait grande efficacité à manifester contre le virus » ? Ou le chantage au vaccin obligatoire, fatalement contre-productif, mis en scène par Olivier Véran avant de l'imposer au personnel soignant ? Visiblement, leur objectif n'est pas de convaincre les hésitants, mais de radicaliser les réfractaires – dont Jean Castex, désormais, fait explicitement des boucs-émissaires. Ce qui permettra de flatter une partie de l'électorat. Mais à quel prix ?
« Colonialisme, oppression, racisme… La Californie est le premier État américain à rendre obligatoires les ethnic studies pour l'obtention du diplôme de fin d'études secondaires, à l'horizon 2030. Dans certains lycées, les cours ont déjà commencé. »
« Thémis est la déesse grecque de la Justice et de "l'ordre établi". Mais c'est aussi maintenant le nom (orthographié Themis) d'un objet très laid qui ressemble à deux champignons non comestibles. Ce sont eux qui vont nous cueillir si on a le malheur de prononcer un gros mot devant eux. Le système est doté de capteurs de sons, des micros donc, capables de reconnaître le langage et surtout ses écarts. Ainsi, si quelqu'un s'avise de prononcer un mot interdit par la morale de Themis, mais aussi des propos racistes ou des "plaisanteries offensantes", voilà ce qu'il se passe, selon sa conceptrice, Zinah Issa, interrogée par The Telegraph : "Une alarme très agaçante retentit pendant à peu près deux minutes, après quoi Themis s'éteint, permettant une discussion ouverte et intelligible entre les gens pour se demander pourquoi Themis s'est activé." Oooooh ! Merci Themis. Et va bien te faire foutre aussi. Bip, bip, bip ! »
« Ce mercredi [15 décembre 2021], c'est le centre commercial Westfield La Part-Dieu qui a reçu la visite de policiers nationaux. Ces derniers avaient comme consigne de cibler les boutiques et les restaurants du site du 3e arrondissement de Lyon. Les clients attablés ont donc dû s'interrompre pour brandir leur pass. Selon la préfecture du Rhône, 351 personnes ont été contrôlées et 11 ont été verbalisées. Dans le détail, cinq l'ont été pour non-port du masque et six pour défaut de pass sanitaire. […] À noter également qu'une enseigne a été mise en demeure car un employé ne portait pas le masque, et qu'un restaurant a eu droit au même traitement car le pass sanitaire n'y était pas correctement appliqué. »
« "Même si nous dépensions tout notre argent dans la prévention, cela n'empêcherait quand même pas les gens de voir des choses qu'ils n'aiment pas. Cela n'éliminerait pas toutes les possibilités que les gens ont d'utiliser la plateforme de manière mal intentionnée". La phrase vient d'Andrew Bosworth, le vice-président de Facebook en charge de la réalité virtuelle, qui prendra en janvier le poste de CTO de Meta, la maison-mère de Facebook. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Le futur chief technology officier du réseau social était interviewé par Ina Fried, une journaliste d'Axios, qui lui demandait ce que Facebook pourrait faire de plus pour diminuer ses "effets néfastes". Et la réponse du futur chef de toute la technologie de la plateforme à de quoi laisser perplexe. »
« "Ce sont les individus qui choisissent ou non de croire aux posts qu'ils voient sur la plateforme, ce sont eux qui choisissent de partager ou non certains contenus, et jamais je ne me permettrais de dire qu'ils n'ont pas le droit de le faire parce que je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils disent", explique-t-il. »
« "Si votre démocratie ne peut pas tolérer les discours de certaines personnes, alors je ne suis pas sûr de quel genre de démocratie il s'agit", a continué Andrew Bosworth lorsque la journaliste lui a demandé ce qu'il pensait du danger des fake news pour la démocratie. "Je comprends que les discours de ces gens peuvent être dangereux, je le comprends vraiment, mais fondamentalement nous sommes une technologie démocratique, et je crois que nous pouvons donner accès à plus d'informations aux utilisateurs, et permettre à tout le monde de se connecter avec d'autres, et il ne faut pas donner cette opportunité seulement à un petit groupe, à une élite. Je suis fier des outils que nous avons construits". »
« "Notre capacité à savoir ce qui est de la désinformation est en elle-même à remettre en question, donc je ne suis vraiment pas pour dire que nous possédons assez de connaissances et de légitimité à décider ce qu'un autre humain devrait dire, ou non, et qui il devrait écouter", conclut le futur-CTO, en contradiction avec le principe-mêmes des règles d'une plateforme de la tech, qui fait, jour après jour, des choix de modération en accord ou non avec ses règles d'utilisation. »
« Je tiens beaucoup à l'unité de la nation. […] Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l'utiliser. Comme il en va de nos libertés publiques, le Parlement se saisira de la question. Le débat doit être ouvert. » (Entretien avec la presse locale, 29 avril 2021)
« Portant l'absurdité pandémique à son comble, cette association allemande exige la preuve de vaccination avant de pouvoir bénéficier d'un suicide assisté. »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
« L'association allemande d'euthanasie Verein Sterbehilfe a déclaré le mois dernier à un journal britannique que "l'euthanasie et l'examen préparatoire des personnes prêtes à mourir nécessitent une proximité humaine". "La proximité humaine, cependant, est (…) un terrain propice à la transmission du coronavirus", a ajouté l'association. Passe sanitaire obligatoire pour mourir dignement, ou, à la rigueur, test PCR. En effet, l'association dans un geste de mansuétude autorisera des "tests rapides avant les rencontres dans des pièces fermées" dans certaines situations pour garantir la sécurité, selon le Daily Mail. »
« L'association Verein Sterbehilfe a déclaré que sa décision était fondée sur la "tâche difficile de trouver un équilibre entre la protection de ses membres, de ses employés et de ses médecins et l'organisation pratique de sa vie quotidienne au sein de l'association". »
« Le groupe allemand d'euthanasie a déclaré que les clients potentiels devaient se conformer à la règle 2G du pays, selon laquelle les établissements peuvent choisir de refuser l'entrée aux personnes qui ne sont pas vaccinées ("geimpft" en allemand) ou qui sont guéries ("genesen") du virus : les personnes doivent être entièrement vaccinées ou s'être récemment remises du Covid-19 ; la clinique a déclaré que la règle s'applique aux clients car l'euthanasie implique une "proximité humaine". »
En complément de deux autres partages sur l'euthanasie, signalons ce film, réalisé par Alexandre Aja, avec Mélanie Laurent, un production Netflix sortie en mai 2021. Où la bienveillance humaine a conduit à programmer la machine de telle sorte qu'elle s'acharne à faire mourir l'héroïne bien davantage qu'à la sauver. On n'en dira pas plus pour éviter le divulgâchis !
« Le docteur Philip Nitschke est une figure controversée du monde de l'euthanasie, tant par ses positions sur la question que ses innovations en la matière. L'Australien a ainsi contribué à créer Sarco, une capsule dédiée à la fin de vie. Celui-ci en fait notamment la promotion dans un entretien accordé à SwissInfo.ch : "C'est une capsule imprimée en 3D, activée de l'intérieur par la personne ayant l'intention de mourir. La machine peut être remorquée n'importe où pour la mort. Cela peut être dans un cadre extérieur idyllique ou dans les locaux d'une organisation d'aide au suicide par exemple". »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« Malgré divers retards dus à la pandémie de COVID-19, il existe d'ores et déjà trois exemplaires de Sarco, le dernier étant bientôt terminé aux Pays-Bas, tandis que le deuxième est exposé à Cassel (Allemagne) au musée de la culture sépulcrale depuis septembre 2021, et jusqu'en février 2022, pour les curieux. »
« Le principe de Sarco repose sur deux innovations. La première consiste à se passer des médecins, aussi bien chargés d'évaluer l'état mental de la personne souhaitant mettre fin à ses jours que d'administrer le pentobarbital à dose léthale. Avec cette capsule, Nitschke souhaite que l'intelligence artificielle prenne le relai, en évaluant la capacité mentale de la personne à mourir, et que le concerné prenne lui-même son destin en main. Le directeur d'Exit International songe également à un test en ligne, délivrant potentiellement un code d'accès pour prendre place dans Sarco. »
« La seconde avancée repose sur le processus employé. "La personne entrera dans la capsule et s'allongera. C'est très confortable. Un certain nombre de questions seront posées et, après avoir répondu, la personne pourra appuyer sur le bouton à l'intérieur de la capsule pour activer le mécanisme à son rythme", explique Nitschke. Plus exactement, "la capsule repose sur une pièce d'équipement qui inondera l'intérieur d'azote, réduisant rapidement le niveau d'oxygène à 1 % contre 21 % initialement. La personne se sentira un peu désorientée et légèrement euphorique avant de perdre connaissance. Le tout prend environ 30 secondes. La mort survient, respectivement, par hypoxie et hypocapnie, privation d'oxygène et enfin, de dioxyde de carbone. Il n'y a pas de panique, pas de sensation d'étouffement", assure le créateur de Sarco. »
« C'est un trolleybus de la ligne C3 un peu particulier qui sillonne les rues de Lyon depuis ce lundi [13 décembre 2021]. Le Sytral a déployé un nouveau projet artistique d'envergure sur le réseau TCL, en lançant un trolleybus "reconnaissable entre mille" sur la ligne qui relie Saint-Paul à Vaulx-en-Velin. "Premier d'une longue série, le véhicule sera habillé d'une œuvre de street(art créée par l'artiste local Besss, représentant un décor de jungle, peuplé d'animaux exotiques", explique l'autorité qui gère les TCL. »
« "Le déploiement de ce projet artistique répond à la volonté du Sytral de pouvoir mettre la culture à la portée de tous en saisissant l'opportunité d'utiliser les bus et les tramways comme véritables supports d'art et d'expression. En s'engageant dans cette démarche culturelle que nous souhaitons pérenne, il s'agit d'offrir une pause culturelle dans le parcours du voyageur mais aussi à l'ensemble des habitants qui croiseront ces œuvres mobiles modernes et innovantes", a notamment déclaré Bruno Bernard, le président du Sytral. »
« Pour mener à bien ces projets artistiques, le Sytral a retenu, dans le cadre d'un marché public, le collectif Zoo Art Show composé de 350 street artistes. Est désormais prévu le covering de plusieurs véhicules chaque année, tous réalisés par des artistes différents. En 2022, ce sont ainsi plusieurs rames de tramway qui deviendront à leur tour des œuvres mobiles, faisant du réseau TCL "le premier réseau de France support d'une collection éphémère de street-art". »
« "Le déploiement de ce projet artistique répond à la volonté du Sytral de pouvoir mettre la culture à la portée de tous en saisissant l'opportunité d'utiliser les bus et les tramways comme véritables supports d'art et d'expression. En s'engageant dans cette démarche culturelle que nous souhaitons pérenne, il s'agit d'offrir une pause culturelle dans le parcours du voyageur mais aussi à l'ensemble des habitants qui croiseront ces œuvres mobiles modernes et innovantes", a notamment déclaré Bruno Bernard, le président du Sytral. »
« Pour mener à bien ces projets artistiques, le Sytral a retenu, dans le cadre d'un marché public, le collectif Zoo Art Show composé de 350 street artistes. Est désormais prévu le covering de plusieurs véhicules chaque année, tous réalisés par des artistes différents. En 2022, ce sont ainsi plusieurs rames de tramway qui deviendront à leur tour des œuvres mobiles, faisant du réseau TCL "le premier réseau de France support d'une collection éphémère de street-art". »
Ce concept Luna peut sembler séduisant : « Dell met […] l'accent sur le recours à un assemblage simple de ses composants, batterie comprise. Des vis classiques permettent de monter ou de démonter la machine. Pas de recours à de la colle pour fixer certains composants. […] Clavier, pavé tactile, batterie, écran, haut-parleurs et autres peuvent être remplacés. L'idée étant également de pouvoir employer à nouveau les pièces dans d'autres machines en cas de pépin. […] Il ne faut qu'une heure trente à un technicien pour désassembler totalement l'engin.
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
Autre aspect positif : « le recours à une batterie à longue durée de vie » ; « plus longues à recharger, plus chères, ces batteries peuvent durer jusqu'à deux fois plus longtemps qu'une batterie "moderne" ».
Mais voilà : « Le point sur lequel Dell ne s'appesantit pas est sur l'intégration complète de la carte mère. […] Mémoire vive et stockage sont soudés, inamovibles et indissociables de l'ensemble. On a certes un accès direct à tous ces composants mais il faudra bien les choisir au moment de l'achat puisqu'il sera impossible d'intervenir dessus dans un second temps. Cette carte mère, en cas de panne, sera bonne à recycler. Il faudra acheter à nouveau l'ensemble processeur, mémoire vive et stockage. »
De plus, il ne s'agit que d'un concept… Et de toute façon, l'émergence de standards, dans l'industrie du PC portable, semble difficile, et pas seulement parce que les fabricants sont tentés de garder la main sur la maintenance : « Si cela était possible cela uniformiserait totalement la production actuelle et il n'y aurait alors non seulement plus d'âme dans ces produits mais plus non plus d'innovation. Tout le monde ferait la même machine et le client choisirait la moins chère. Ce serait la fin assurée de cette industrie. Les châssis avec une charnière à 360 degrés seraient un standard différent, les écrans détachables en formeraient encore un autre. Non seulement la faisabilité diplomatique de ce concept nécessiterait une entente des différents acteurs du marché, mais elle imposerait que tout innovateur, s'il voulait introduire un nouveau produit, serait obligé de le partager avec les autres pour valider son idée… »
Et pourtant, un PC portable facilement réparable serait plus pertinent que jamais : « Les évolutions logicielles étant ce qu'elles ont été pendant des années, le passage d'une machine à une autre semblait nécessaire pour suivre l'appétit en ressources imposé par le software. Mais depuis quelques années, sur la majorité des usages de l'informatique, on assiste à une stagnation. Les machines milieu et haut de gamme de 2013-2014 sont toujours parfaitement aptes à exécuter les tâches quotidiennes d'un point de vue calcul pour peu qu'elles soient épaulées par suffisamment de mémoire vive et de stockage. […] Surf, bureautique ou multimédia ne sont pas un problème avec un Core I5 de quatrième ou cinquième génération. Les diagonales d'écran ont également fini par gagner en sagesse, on a recentré beaucoup de la production autour d'un standard Full HD et même si beaucoup des engins présentés par les marques proposent désormais un écran Ultra HD avec des technologies très évoluées comme le OLED ou des normes HDR avancées, cela ne reste qu'une frange de la production et des ventes. »
Autrement dit : « Le souci vient donc moins des compétences de la machine que des accessoires. Un écran qui lâche, une nappe qui, à force d'être trop manipulée en interne, finit par poser problème. Un port USB, HDMI ou jack qui ne tient plus, un connecteur d'alimentation hors-service, un ventilateur qui se désaxe, une batterie qui n'a plus d'autonomie ou des charnières qui finissent par se décrocher du châssis. Ces postes là sont réparables. Enfin seraient réparables. Facilement même si les pièces détachées nécessaires étaient disponibles à des prix acceptables. Réparables si la recherche d'une finesse extrême ne venait pas non plus rendre toute tentative difficile ou impossible. Le pire étant que cette finesse, qui n'a pas vraiment d'autre but que l'esthétique globale du produit, n'apporte que des ennuis aux machines mobiles : fragilité accentuée, recours à des composants qu'il faut coller et ouverture parfois impossible du châssis. »
Et c'est là que nous, consommateurs, comme on dit, avons une responsabilité : « ce sont également les acheteurs qui se plongent avec délice dans le piège du design des constructeurs. A préférer une solution plus fine dont aucun composant ne pourra être extrait, où la réparabilité est annihilée à grands coup de colle et de matériaux emboîtes plutôt qu’un engin souvent quelques millimètres plus épais mais totalement réparable. » D'ailleurs, ajouterons-nous, certains PC portables sont d'ores et déjà beaucoup plus réparables et évolutifs qu d'autres, sans qu'ils se vendent forcément mieux…
« Marlène Schiappa, ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, a présenté ce jeudi 16 décembre un nouveau formulaire Cerfa pour les cartes d’identité et les passeports qui comportera la double mention "père-mère". Ce nouveau formulaire permet de "prendre en compte la diversité des familles en France". "Il y a des familles dans lesquelles il y a deux mamans ou deux papas qui élèvent des enfants, soit parce qu'il y a eu des PMA, soit parce qu'il y a eu des adoptions", a expliqué Marlène Schiappa. Concrètement, ce nouveau formulaire offre la possibilité de cocher père ou mère à deux reprises, permettant ainsi aux familles composées de deux hommes ou deux femmes de s'identifier dans ces formulaires. Ils seront mis en circulation à partir du printemps 2022. »
Faut-il fuir les pneus rechapés ? C'est en tout cas le conseil relayé par Caradisiac.
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« L'organisme suisse TCS, connu pour ses tests poussés de pneus, a récemment attiré l'attention sur le danger que représente le pneu rechapéLe Touring Club Suisse a ainsi souligné les mauvais résultats des gommes King Meiler, notamment sur route mouillée et sur la neige. […] Parmi les raisons qui expliqueraient les résultats, le TCS évoque l'origine des carcasses utilisées pour le rechapage, qui varient d'un fabricant à l'autre. […] Clairement, pour le TCS, ces pneus ne sont pas recommandés. »
Gardons-nous toutefois d'en tirer des conclusions trop générales : tous les pneus neufs ne se valent pas, loin s'en faut ; pourquoi en serait-il autrement des pneus rechapés ?
« La pire des choses face aux peurs, c'est de jouer sur les ressentiments et de les exalter » Ainsi le président de la République a-t-il parlé, à l'occasion d'un entretien diffusé le 15 décembre 2021. Et il a bien parlé. Dommage, simplement, qu'il agisse à l'inverse – allusion à la désignation explicite d'un bouc-émissaire dans la crise du Covid, en la persienne des non-vaccinés.
« Sciences Po Lyon condamne avec la plus grande fermeté l'intimidation et les violences verbales dont ont été victimes les participant.e.s, les étudiant.e.s de Volonterre ainsi que leurs invités, Julien Bayou et des membres de Youth for Climate Lyon. »
« Depuis dix ans, Johan Martens, professeur de chimie à la faculté de bio-ingénierie de la KUL ou Katholieke Universiteit Leuven (Université catholique de Louvain), travaille avec son équipe sur le développement d'un panneau solaire novateur. »
« Celui-ci peut en effet générer de l'hydrogène à partir de la vapeur d'eau présente dans l'air. Selon ses concepteurs, le dispositif produit environ 250 litres d'hydrogène par jour. En utilisant vingt panneaux similaires, une famille composée de quatre personnes peut donc bénéficier de 12 mois d'autonomie électrique et thermique. »
« "L'air pénètre dans le panneau et l'énergie solaire est simultanément captée par celui-ci. Il convertit ensuite l'eau contenue dans l'air en hydrogène", explique Tom Bosserez, bio-ingénieur à la KUL. "L'avantage de ce système, c'est qu'on peut l'utiliser même dans des pays où il y a très peu d'eau." "La vapeur d'eau présente dans l'air existe partout sur la planète, même dans ses régions les plus désertiques", complète Johan Martens, l'initiateur et le chef du projet. »
« Celui-ci peut en effet générer de l'hydrogène à partir de la vapeur d'eau présente dans l'air. Selon ses concepteurs, le dispositif produit environ 250 litres d'hydrogène par jour. En utilisant vingt panneaux similaires, une famille composée de quatre personnes peut donc bénéficier de 12 mois d'autonomie électrique et thermique. »
« "L'air pénètre dans le panneau et l'énergie solaire est simultanément captée par celui-ci. Il convertit ensuite l'eau contenue dans l'air en hydrogène", explique Tom Bosserez, bio-ingénieur à la KUL. "L'avantage de ce système, c'est qu'on peut l'utiliser même dans des pays où il y a très peu d'eau." "La vapeur d'eau présente dans l'air existe partout sur la planète, même dans ses régions les plus désertiques", complète Johan Martens, l'initiateur et le chef du projet. »
Dernièrement, nous signalions que la Justice avait minimisé la responsabilité d'une passagère : une personne gravement blessée après être descendue d'un train qui avait déjà quitté la gare. Cette décision(là va dans un sens très différent.
« Après avoir abandonné son véhicule accidenté pour se mettre à l'abri sur le bas-côté, le conducteur est retourné à son auto pour récupérer son chat. C'est alors qu'il a été blessé par le choc avec un véhicule arrivé à ce moment-là. Son assureur a estimé qu'il a commis une faute en revenant sur le lieu de l'accident non sécurisé au lieu de rester à l'abri. Pour l'assureur, le conducteur a augmenté le risque d'être percuté, ce qui est arrivé ici. Si la victime a contesté, la Cour de Cassation "a jugé qu'il existait bien une faute en relation avec le dommage subi. Elle a confirmé que cette imprudence est susceptible de réduire ou de supprimer l'indemnisation du conducteur par son assurance". »
« Après avoir abandonné son véhicule accidenté pour se mettre à l'abri sur le bas-côté, le conducteur est retourné à son auto pour récupérer son chat. C'est alors qu'il a été blessé par le choc avec un véhicule arrivé à ce moment-là. Son assureur a estimé qu'il a commis une faute en revenant sur le lieu de l'accident non sécurisé au lieu de rester à l'abri. Pour l'assureur, le conducteur a augmenté le risque d'être percuté, ce qui est arrivé ici. Si la victime a contesté, la Cour de Cassation "a jugé qu'il existait bien une faute en relation avec le dommage subi. Elle a confirmé que cette imprudence est susceptible de réduire ou de supprimer l'indemnisation du conducteur par son assurance". »
« Petite institution atypique du casque audio, la marque danoise Aiaiai a créé, avec le TMA-2, un concept de casque modulaire particulièrement ingénieux », aux yeux de Guillaume Fourcadier. « Tout ici, des transducteurs aux coussinets, est remplaçable et améliorable au gré des envies de l'utilisateur », explique-t-il sur On-Mag. Concrètement, « il existe différents arceaux (plus ou moins larges, avec ou sans Bluetooth intégré), plusieurs coques-transducteurs, ou encore différents coussinets (circum et supra, dans différents matériaux), qu'il est normalement possible de commander pièce par pièce ». Cela méritait d'être signalé !
Entretien avec Pascal Gygax, directeur de l'équipe de psycholinguistique et psychologie sociale appliquée de l'université de Fribourg (Suisse).
«Le fait que la forme masculine génère des représentations masculines fait consensus en psychologie expérimentale », affirme-t-il. « Nos travaux en psycholinguistique – comme ceux menés en Angleterre et aux États-Unis dès les années 1970 – montrent que le cerveau va au plus simple, au plus fréquent et au premier sens appris, c'est-à-dire le masculin dit spécifique », par opposition au masculin générique, explique-t-il. « D'ailleurs », précise-t-il, « les filles, à qui l'on s'adresse dès la naissance en utilisant le féminin, vont invariablement et plus rapidement assimiler le masculin à l'autre, c'est-à-dire à l'homme » ; « l'inverse, le neutre donc, est tellement complexe et contre-intuitif que le cerveau ne valide pas spontanément cette version ».
On a quand même du mal à croire que la réalité ne soit pas un peu plus complexe. Selon qu'on parle des professeurs des écoles ou des chauffeurs de bus, est-ce qu'on ne pensera pas plus ou moins facilement à des femmes, du fait de l'expérience ou des clichés ? De plus, ne pense-on pas le plus souvent à des hommes à l'évocation des élites qui gouvernent le monde des affaires, ou des sentinelles qui surveillent une enceinte militaire – bien que les termes qui les désignent ici soient féminins ? On rappellera, pour finir, qu'en allemand, le mot "fille" est… neutre, preuve que l'association entre le sexe des individus et le genre grammatical n'a rien d'évident.
Peut-être ces nuances apparaissent-elles dans le livre publié par ce chercheur. Mais il n'en est rien dans cette interview. Et pour cause : sa démarche semble avant tout militante. « Nous sommes des scientifiques et n'avons pas de recommandations à émettre », se défend-il. « En revanche », poursuit-il aussitôt, « nous pouvons dire que si l'on souhaite sortir du prisme masculin, il faut envisager des changements de pratiques et démasculiniser le langage en utilisant les différents outils que propose l'écriture inclusive ». De son point de vue, « le langage est un outil quotidien et concret de lutte contre les inégalités » ; « on pourrait même imaginer que le féminin devienne universel ! L'université de Neuchâtel (Suisse) rédige ainsi tous ses règlements au féminin avec une note précisant qu'il s'applique aussi aux hommes » ! « Mais si les formulations androcentrées demeurent malgré tout », conclut-il, « c'est parce qu'elles plaisent probablement encore à certaines personnes ».
De là à dénoncer un complot du patriarcat, il n'y a qu'un pas. N'est-ce pas se méprendre sur la nature même de la langue, et sur les ressorts de son évolution, que de suggérer qu'ils soient le fruit d'une volontés conscientes et délibérées, même si celles-ci ne sont pas sans influence bien sûr, comme on l'observe ces temps-ci, avec la prolifération des doublets du type "celles-et-ceux" ?
«Le fait que la forme masculine génère des représentations masculines fait consensus en psychologie expérimentale », affirme-t-il. « Nos travaux en psycholinguistique – comme ceux menés en Angleterre et aux États-Unis dès les années 1970 – montrent que le cerveau va au plus simple, au plus fréquent et au premier sens appris, c'est-à-dire le masculin dit spécifique », par opposition au masculin générique, explique-t-il. « D'ailleurs », précise-t-il, « les filles, à qui l'on s'adresse dès la naissance en utilisant le féminin, vont invariablement et plus rapidement assimiler le masculin à l'autre, c'est-à-dire à l'homme » ; « l'inverse, le neutre donc, est tellement complexe et contre-intuitif que le cerveau ne valide pas spontanément cette version ».
On a quand même du mal à croire que la réalité ne soit pas un peu plus complexe. Selon qu'on parle des professeurs des écoles ou des chauffeurs de bus, est-ce qu'on ne pensera pas plus ou moins facilement à des femmes, du fait de l'expérience ou des clichés ? De plus, ne pense-on pas le plus souvent à des hommes à l'évocation des élites qui gouvernent le monde des affaires, ou des sentinelles qui surveillent une enceinte militaire – bien que les termes qui les désignent ici soient féminins ? On rappellera, pour finir, qu'en allemand, le mot "fille" est… neutre, preuve que l'association entre le sexe des individus et le genre grammatical n'a rien d'évident.
Peut-être ces nuances apparaissent-elles dans le livre publié par ce chercheur. Mais il n'en est rien dans cette interview. Et pour cause : sa démarche semble avant tout militante. « Nous sommes des scientifiques et n'avons pas de recommandations à émettre », se défend-il. « En revanche », poursuit-il aussitôt, « nous pouvons dire que si l'on souhaite sortir du prisme masculin, il faut envisager des changements de pratiques et démasculiniser le langage en utilisant les différents outils que propose l'écriture inclusive ». De son point de vue, « le langage est un outil quotidien et concret de lutte contre les inégalités » ; « on pourrait même imaginer que le féminin devienne universel ! L'université de Neuchâtel (Suisse) rédige ainsi tous ses règlements au féminin avec une note précisant qu'il s'applique aussi aux hommes » ! « Mais si les formulations androcentrées demeurent malgré tout », conclut-il, « c'est parce qu'elles plaisent probablement encore à certaines personnes ».
De là à dénoncer un complot du patriarcat, il n'y a qu'un pas. N'est-ce pas se méprendre sur la nature même de la langue, et sur les ressorts de son évolution, que de suggérer qu'ils soient le fruit d'une volontés conscientes et délibérées, même si celles-ci ne sont pas sans influence bien sûr, comme on l'observe ces temps-ci, avec la prolifération des doublets du type "celles-et-ceux" ?
« D'ici fin janvier, on saura si les boutons dédiés aux services de streaming des télécommandes pourront être réglementés en France. C'est dans deux mois qu'une commission d'enquête parlementaire […] rendra ses conclusions sur ce sujet brûlant. »
« Il s'agit de statuer sur la "nuisance" que représenteraient ces boutons, qui permettent aux constructeurs de box et de télés connectées de mettre un peu de beurre dans leurs épinards (les plates-formes s'arrachent ces espaces privilégiés à grands coups de dollars).
« Ces histoires de gros sous désavantagent les chaînes et les plateformes françaises. Un tout petit acteur comme Salto n'a pas les moyens de jouer des coudes pour occuper un bouton de la télécommande d'une télé Samsung ou LG. Pourtant, l'enjeu est de taille à l'heure où ces périphériques n'ont même plus de pavé numérique. »
« On peut néanmoins se demander si c'est bien la place du législateur de s'intéresser à ces questions et, le cas échéant, d'aller jusqu'à réglementer les boutons des télécommandes. »
« Mais on ne plaisante pas avec la visibilité des services français, qui ont déjà obtenu un ajout à la loi de 1986 sur l'audiovisuel : à partir du 1er janvier, les "services d'intérêt général" devront figurer en bonne place ("visibilité appropriée") sur les interfaces des téléviseurs connectés et les magasins d'applications. La loi prévoit une mise en avant sur l'écran d'accueil, les résultats d'une recherche ou encore dans les recommandations. Des sanctions sont prévues contre les récalcitrants. »
« Il s'agit de statuer sur la "nuisance" que représenteraient ces boutons, qui permettent aux constructeurs de box et de télés connectées de mettre un peu de beurre dans leurs épinards (les plates-formes s'arrachent ces espaces privilégiés à grands coups de dollars).
« Ces histoires de gros sous désavantagent les chaînes et les plateformes françaises. Un tout petit acteur comme Salto n'a pas les moyens de jouer des coudes pour occuper un bouton de la télécommande d'une télé Samsung ou LG. Pourtant, l'enjeu est de taille à l'heure où ces périphériques n'ont même plus de pavé numérique. »
« On peut néanmoins se demander si c'est bien la place du législateur de s'intéresser à ces questions et, le cas échéant, d'aller jusqu'à réglementer les boutons des télécommandes. »
« Mais on ne plaisante pas avec la visibilité des services français, qui ont déjà obtenu un ajout à la loi de 1986 sur l'audiovisuel : à partir du 1er janvier, les "services d'intérêt général" devront figurer en bonne place ("visibilité appropriée") sur les interfaces des téléviseurs connectés et les magasins d'applications. La loi prévoit une mise en avant sur l'écran d'accueil, les résultats d'une recherche ou encore dans les recommandations. Des sanctions sont prévues contre les récalcitrants. »