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« La censure est extrêmement brutale : le compte Instagram du Tamil Guardian, l'un des principaux médias d'information sur les communautés tamoules au Sri Lanka et dans le monde, est actuellement désactivé, sans que ses administrateurs aient été informés des raisons du blocage. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Comme elle l'a expliqué dans un communiqué, l'équipe du Tamil Guardian, dont le siège social est au Royaume-Uni, a été placée devant le fait accompli lorsqu'elle a découvert, le 27 octobre dernier, que son compte Instagram était désactivé. »
« Après plusieurs messages envoyés à Facebook, la maison-mère d'Instagram, le compte du Tamil Guardian a finalement été restauré le 29 octobre. Peine perdue : moins de douze heures plus tard, le compte était à nouveau inaccessible pour ses administrateurs. Et pour l'ensemble des internautes, il a tout simplement disparu du cyberespace. »
« "Sans la moindre explication, ni la moindre justification, les dirigeants d'Instagram privent près de 20 000 abonnés des informations que le Tamil Guardian diffuse habituellement depuis son compte Instagram, résume le responsable du bureau Asie-Pacifique de RSF, Daniel Bastard. Nous demandons aux dirigeants de Facebook, la maison-mère, de rétablir immédiatement ce compte et, plus largement, de faire preuve de davantage de transparence et de responsabilité quant à la gestion de leurs algorithmes. Ce type de censure est absolument inacceptable." »
« Selon la réponse-type envoyée par Facebook aux responsables du compte, sa suspension serait due au fait que "les standards de la communauté" auraient été violés. Aucun autre détail n'a été fourni. »
« Interrogé par RSF, l'un des codirecteurs du Tamil Guardian, Sharmini Vara, rappelle que ce n'est pas la première fois que le média est victime de censure de la part de Facebook et Instagram. […]
"Nous avons pu recouper des informations selon lesquelles l'État srilankais intervient pour signaler et faire disparaître notre travail sur les plateformes de réseaux sociaux.” De fait, faute de transparence, les algorithmes utilisés par Facebook pour réguler ses réseaux sociaux peuvent être manipulés par des armées de trolls ou des "social bots" – des comptes fantômes dont la seule fonction est de générer des messages automatiques – et ce, dans le but d'obtenir la suppression d'un message, ou la suspension d'un compte. »
« Pour le chef d'état-major de la Marine nationale (CEMM), l'amiral Pierre Vandier, il ne "faut pas se tromper de cible" dans cette affaire. C'est en effet ce qu'il a déclaré lors d'une audition à l'Assemblée nationale. »
« "Je vous invite à relire le discours du général de Gaulle, prononcé au lendemain de l'attaque de Mers-el-Kébir", a en effet dit le CEMM aux députés, qui l'interrogeaient sur l'alliance AUKUS, en faisant référence à "l'affreuse canonnade d'Oran", au cours de laquelle la Royal Navy mit hors de combat l'escadre française qui y était basée, le 3 juillet 1940. »
« "En dépit du caractère funeste de cet épisode, au cours duquel près de 1 300 marins français ont été tués alors qu'ils tentaient de contrer l'assaut des Britanniques, le général avait appelé à ne pas se tromper de cible : l'Allemagne demeurait le véritable ennemi de la France. Il convient d'aborder l'AUKUS avec la même prudence", a poursuivi l'amiral Vandier. »
« S'il a estimé que cette affaire était "inacceptable entre alliés", "tant sur le fond que sur la forme", celui-ci a fait valoir qu'elle était néanmoins un "très bon indicateur de la perception de l'accroissement des tensions par de nombreux pays dans la zone indo-pacifique". »
« "Je vous invite à relire le discours du général de Gaulle, prononcé au lendemain de l'attaque de Mers-el-Kébir", a en effet dit le CEMM aux députés, qui l'interrogeaient sur l'alliance AUKUS, en faisant référence à "l'affreuse canonnade d'Oran", au cours de laquelle la Royal Navy mit hors de combat l'escadre française qui y était basée, le 3 juillet 1940. »
« "En dépit du caractère funeste de cet épisode, au cours duquel près de 1 300 marins français ont été tués alors qu'ils tentaient de contrer l'assaut des Britanniques, le général avait appelé à ne pas se tromper de cible : l'Allemagne demeurait le véritable ennemi de la France. Il convient d'aborder l'AUKUS avec la même prudence", a poursuivi l'amiral Vandier. »
« S'il a estimé que cette affaire était "inacceptable entre alliés", "tant sur le fond que sur la forme", celui-ci a fait valoir qu'elle était néanmoins un "très bon indicateur de la perception de l'accroissement des tensions par de nombreux pays dans la zone indo-pacifique". »
« C'est un des nombreux télégrammes diplomatiques révélés par les Wikileaks. Daté de mai 2009, il résume des discussions entre des officiels britanniques et leurs homologues américains, à propos de leur base militaire commune de Diego Garcia, sur l'archipel des Chagos, dans l'océan Indien. Pour la construire, en 1971, le gouvernement britannique a exproprié les Chagossiens. Soutenus par l'État mauricien, où ils ont trouvé refuge, ces derniers ont inlassablement demandé à récupérer leur atoll. Afin de les contrer, en 2009, les Britanniques proposent aux Américains de créer une aire marine protégée. »
« Ils font valoir que l'argument de la protection de l'environnement rendra moins audibles les revendications des pêcheurs chagossiens. Puissante ONG américaine, le Pew Charitable Trust est d'accord pour "financer une campagne de relations publiques supportant cette idée", écrit Londres. Un officiel britannique souligne que "le lobby environnemental au Royaume-Uni est beaucoup plus influent que les avocats des Chagossiens". Et de citer en exemple la réussite des sanctuaires marins de Papahanaumokuakea et des îles Marianne, qui limitent les activités civiles autour des bases US d'Hawaii et de Guam. »
« "Les nations qui portent des revendications dans le domaine des frontières maritimes utilisent systématiquement l'argument de la protection de la nature", admettait en 2015 le député Paul Giacobbi, président de l'Agence des aires marines protégées, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Il citait la création d'un parc national aux îles Malouines par le Royaume-Uni, "certainement pas motivée uniquement par des enjeux de protection de la nature". »
« Ils font valoir que l'argument de la protection de l'environnement rendra moins audibles les revendications des pêcheurs chagossiens. Puissante ONG américaine, le Pew Charitable Trust est d'accord pour "financer une campagne de relations publiques supportant cette idée", écrit Londres. Un officiel britannique souligne que "le lobby environnemental au Royaume-Uni est beaucoup plus influent que les avocats des Chagossiens". Et de citer en exemple la réussite des sanctuaires marins de Papahanaumokuakea et des îles Marianne, qui limitent les activités civiles autour des bases US d'Hawaii et de Guam. »
« "Les nations qui portent des revendications dans le domaine des frontières maritimes utilisent systématiquement l'argument de la protection de la nature", admettait en 2015 le député Paul Giacobbi, président de l'Agence des aires marines protégées, devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Il citait la création d'un parc national aux îles Malouines par le Royaume-Uni, "certainement pas motivée uniquement par des enjeux de protection de la nature". »
« L'ambassade de Chine à Washington a publié ce mois-ci sur son compte un message disant que les femmes de la communauté musulmane des Ouïghours n'étaient plus des "machines à fabriquer des bébés", citant une étude publiée par un journal adossé au parti au pouvoir à Pékin. Le message a été supprimé par Twitter et remplacé par un avertissement indiquant que le tweet n'était plus disponible. Aucun nouveau message n'a été publié sur le compte de l'ambassade depuis le 9 janvier. »
« Il ne faut pas oublier qu'Artémis est devenu un instrument bien plus insidieux et déterminant qu'il n'y paraît. En effet, derrière le prestige d'un programme lunaire, il existe un mouvement de fond qui déterminera la lutte future pour les ressources issues de l'espace. Avec les "Artemis Accords" (signés à ce jour avec l'Australie, le Canada, le Japon, le Luxembourg, l'Italie, la Grande-Bretagne et les Émirats arabes unis), les États-Unis ont établi un nouveau standard juridique d'accords bilatéraux qui viennent outrepasser un droit international spatial de plus en plus proche de la désuétude sur la question de l'appropriation des ressources dans l'espace. Plus que de prestige, il est bien ici question de guerre économique. »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
« L'Europe n'a pas cru au New Space, probablement car elle ne l'a pas compris. Elle n'a pas compris qu'il était le fruit d'une évolution ancienne, calculée, visant à décongestionner la politique spatiale américaine. Le New Space, c'est la libéralisation du marché de l'accès à l'espace et de son exploitation. Et qui dit marché dit concurrence, optimisation des coûts, et donc course à la productivité. »
« Fort heureusement, le New Space européen émerge. […] Si les structures sont encore de taille réduite, je n'ai guère de doutes sur les capacités du New Space français à remporter des marchés sur le segment satellitaire, qui reste une force du continent : Small-Sats, services d'imagerie, IA, tracking, voire le management du trafic en orbite basse. L'inquiétude en revanche, concerne effectivement les lanceurs où nous prenons un retard conséquent, non seulement sur les anglo-saxons, mais aussi les Indiens. L'Europe investit sur le futur réutilisable d'Ariane certes, mais à horizon lointain, et concernant les micro-lanceurs, il manque une capacité dédiée aux constellations de Small-Sats. Les micro-lanceurs privés made in France sont encore à l'état embryonnaires, et la question se pose véritablement de savoir qui les commercialiserait. D'autant plus que des entreprises espagnoles ou britanniques sont en avance (et cherchent d'ailleurs à s'affranchir du Centre Spatial Guyanais) … de là à faire trembler le trio dominant France-Allemagne-Italie ? »
« Deux ans de prison avec sursis et dont un an de geôle ferme ! Les juges du tribunal d'instance de Mbour ont fait tonner le maillet. Ils ont suivi les réquisitions du procureur. Les trois pères qui ont encouragé puis poussé la bancale embarcation de leurs enfants, dont le jeune Doudou Faye, au large du Sénégal en direction de l'Espagne, sont ainsi sanctionnés pour "mise en danger de la vie d'autrui". Mise en danger qui a coûté la vie à l'adolescent Doudou, qui s'éteindra sans jamais illuminer son rêve de devenir footballeur international, à l'image d'un Samuel Eto'o ou d'un Sadio Mané. »
« Le patron de la diplomatie comorienne […] frauderait à la CMU depuis au moins dix ans en étant inscrit en tant qu'allocataire à La Réunion. […] Pour preuve, le JIR diffuse l'attestation de droit à l'assurance maladie et à la couverture maladie universelle du ministre né en 1969 et dénonce "l'équipe de bras cassés" dont fait partie le ministre qui "fraude du mieux qu'il peut la Sécurité sociale, vole le contribuable et se fout de notre gueule". »
Selon cette analyse, Moscou n'aurait pas grand-chose à perdre s'il rendait à Tokyo les îles qu'il revendique. D'autant qu'en cas d'accord, la Russie pourrait bénéficier des investissements japonais qui lui faisaient défaut jusqu'à présent. Au risque de mécontenter Pékin, qui devrait alors compter avec un rival pour construire sa nouvelle route de la soie ? Pas forcément. Au contraire, cela pourrait même contribuer à rapprocher les deux puissances asiatiques. Affaire à suivre.
À ses yeux, l'Union européenne n'est qu'une banale organisation internationale. Rien à voir avec un super-État donc ! En conséquence, son représentant à Washington s'est retrouvé relégué dans l'ordre protocolaire derrière les ambassadeurs des différents États. C'est peut-être une humiliation, mais Bruxelles fait le dos rond.
Selon Marie-Laurence Flahaux, démographe, « l'éventualité d'un retour est toujours présente et fait partie de la stratégie de mobilité de tout migrant ». Dans le cas des Sénégalais et des Congolais arrivés en Europe entre 1960 et 2009, précise-t-elle, « les retours effectifs vers l'Afrique ont été nombreux ». Mais « seuls 11 % des Sénégalais et 3 % des Congolais ayant effectué un retour l'imputent à l'absence de titre de séjour régulier en Europe ». De toute façon, « les retours peuvent donner lieu à de nouvelles migrations si l'installation n'a été ni voulue ni préparée ». D'ailleurs, « la part des Sénégalais de retour qui repartent en Europe est impressionnante » ! Paradoxalement, « les politiques restreignant l'accès des migrants à l'Europe […] ont un effet négatif sur les retours ». En résumé : « plus il est difficile de migrer vers l'Europe, moins les migrants retournent dans leur pays d'origine ».
À propos de Bolsonarao : « Les libéraux attendent Benjamin Constant mais ils finiront par s'apercevoir que le nouveau président est plus proche de Charles Maurras. L'influence du maître de Martigues dans le monde ibéro-américain a été grande, au Portugal, en Espagne, mais aussi en Argentine et au Brésil. » Un décryptage inattendu proposé par Alphonse Moura.
Sa filiale au Gabon vient de passer sous le contrôle de l'État. Cela « afin de préserver la continuité et la qualité de l'approvisionnement public en eau potable et en électricité », selon un communiqué du Gouvernement.
Le Fauteuil de Colbert revient sur la disparition de ce sous-marin argentin, les causes possibles de son nauffrage, les difficultés de sa localisation, etc.
Le Danemark avait ouvert la voie. La France vient donc de l'imiter. Entre autres responsabilités, David Martinon devra « conduire un dialogue direct avec les grandes plates-formes numériques américaines ».
Un Palestinien s'est attiré les foudres de la police israélienne par la faute d'une traduction foireuse. Faut-il mettre en cause la médiocrité de logiciels encore très perfectibles ou bien la bêtise de ceux qui s'en remettent à eux ?
L'intérêt douteux des sanctions économiques est bien connu. Mais les embargos décrétés sur les armes sont sujets à caution eux aussi : en pratique, ils faciliteraient la prolifération des armes légères.
La formation des policiers locaux aurait fait l'objet de « l'improvisation la plus totale ». Au point qu'un officier américain affecté à cette mission s'y serait préparé en regardant une série télévisée. Par exemple.
Les fous d'Allah sont-ils censés s'ouvrir les portes du paradis quand ils perdent la vie sans faire aucune victime ? Nouvel exemple en Irak. De quoi nourrir un discours de contre-propagande.
Voilà que l'ONU dénonce le conformisme des médias et la « version politiquement correcte de la réalité » qu'ils imposeraient ! Ce communiqué déplore, en outre, l'organisation d'élections sans enjeu, lui opposant la démocratie directe.
L'ancien CEMA œuvrait en faveur des exportations d'armements, plus particulièrement vers l'Arabie saoudite. « Bercy et le ministère des Armées souhaitent un changement de stratégie pour cette société », rapporte Jean-Dominique Merchet.
La Turquie a-t-elle encore sa place dans l'Otan ? Voilà qu'elle s'équipe d'un système de défense aérienne de conception russe. Sans parler des tensions l'opposant aux Alliés coupables, à ses yeux, de s'associer aux Kurdes contre Daech.
Le jour de son mariage, elle perdra les privilèges propres à sa famille, mais elle gagnera le droit de vote, dont celle-ci est privée « en tant que garante de l’impartialité du pouvoir impérial ».
À lire, notamment, un article « sur les Nations unies comme multiplicateur d'influence pour la Russie (Anne de Tinguy), et un décalage entre discours sur le multilatéralisme à la russe et la pratique sélective de cet outil ».
Divisés, ils avaient perdu un référendum en 1993, comme le rappelle Vexilla Galliae. Mais ce n'est que partie remise ! Pour le moment, 20 à 30 % des Brésiliens seraient prêts à voter en faveur de la monarchie.
S'agit-il de répondre à la pression populiste ? L'ONU communique sur une opération de rapatriement, organisée avec le soutien de l'UE. Cela tranche avec la promotion d'un meilleur accueil réservé aux migrants.
« Pour nous prémunir contre les effets extraterritoriaux de la législation américaine », annonce le Quai d'Orsay, « il nous faudra travailler à la fois à l'adaptation de nos dispositifs nationaux et à l'actualisation des dispositifs europé
Suffirait-il qu'un navire jette l'ancre au mauvais endroit pour priver tout un pays de son accès au réseau mondial ? C'est apparemment ce qui s'est produit en Somalie, où les habitants sont privés des transferts de fonds des émigrés.
« Sans une politique extérieure active et novatrice, la France risque de perdre une part importante de ses ZEE », prévient Jean-François Frier. Cela suppose, selon lui, de développer « toutes les possibilités de cogestion ».
À lire avant de tourner en dérision le président Macron : « L'ouvrage, très abordable, est truffé de références et d'anecdotes passionnantes. »
Alice Baillat, chercheur à l'IRIS : « Le changement climatique est un multiplicateur de menaces, au sens où il agit de manière indirecte sur les facteurs d'instabilité et de violence. »
Comme le rapporte Numerama, qui force légèrement le trait en accroche, « le Danemark traite désormais avec les géants du web comme avec des États ». Nos confrères parlent même de « techplomatie ».
Un Pakistanais a été condamné à la peine capitale pour avoir publié sur Facebook un commentaire jugé blasphématoire.
Lu sur Royal Artillerie : « Sur les sujets de politique internationale l'administration Obama publiait jadis la traduction française du discours officiel dans la foulée (autre temps, autres mœurs). »
Royal Artillerie : « Le Commander in Chief se couche comme un roseau sous le vent de la realpolitik à mesure qu'il avance dans sa tournée promotionnelle d'une diplomatie en anglais facile. »
La « question allemande » traitée avec subtilité : « Bruxelles n'est vue que comme un relais ou prête-nom de Berlin, une manière de kommandantur bruxelloise des années 1940 dans une version plus civilisée. »
Autres lieux, autres mœurs : « nous devons nous assurer que la semence est bonne » ; cela afin « de produire une progéniture supérieure, imprégnée de valeurs et de culture ».
Lu dans Politique étrangère : « Ce livre suscitera la controverse. Il peut contribuer à alimenter un débat qui est loin d’être clos sur les causes de l’expansion du terrorisme se réclamant de l’islam. »
L'analyse de Thomas Flichy de La Neuville publiée par La Vigie : « Cette frappe bénéficie paradoxalement à la Russie qui […] a intérêt à ce que Trump garde la face et surtout s'empare enfin du pouvoir. »
Il n'y a pas d'internationale islamiste, explique en substance Mathieu Guidère. Selon lui, « l'analyse multi-scalaire est la seule capable de montrer la complexité du phénomène terroriste ».
À la faveur du Brexit et des velléités protectionnistes des États-Unis, l'Union européenne devrait « saisir l'opportunité d'une coopération stratégique plus rapprochée avec la Chine », selon Karine Lisbonne-de Vergeron.
Benoît Beucher, docteur en histoire et en sciences politiques : « À chaque moment de crise majeure dans l'histoire du pays, la royauté a joué un rôle, un rôle de médiation. »
La lecture de cette biographie suffirait-elle à dissiper les fantasmes conspirationnistes ? Ce n'est pas certain, mais au moins aurons-nous signalé sa parution. Politique étrangère en propose une critique assez élogieuse.
« Il faut prendre dans Lugan ce qu'il y a à y prendre », écrit Olivier Kempf. Or ce livre lui semble excellent : « traiter ensemble Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc, une bonne idée, incontestablement ».
Regard critique sur Vladimir Poutine : sa politique extérieure aurait surtout pour but de masquer l'indigence de l'économie russe, selon l'analyse proposée par Royal Artillerie.
Certains points nous laissent dubitatif, mais cela tranche avec la légèreté observée ici ou là, où la question n'est abordée que via le prisme étroit des petits calculs politiciens, plus encore que politiques.
Un nouveau petit livre signé Hubert Védrine. Une leçon de réalisme guère surprenante de la part de l'auteur. Critique bienveillante publiée sur Contrepoints.
Une émission à télécharger sur France Culture. Cela devrait nous donner un aperçu des différentes politiques d'influence mises en œuvre par le Quai d'Orsay.
Tribune intéressante, en cela qu'elle souligne que le Quai d'Orsay n'invoque la justice internationale que dans le mesure où cela sert ses desseins, toujours gouvernés par la realpolitik. Le droit-de-l'hommisme, un fantasme d'extrême droite ?
Lu sur Echoradar : « l'incertitude internationale [...] peut ouvrir des voies de coopération entre le Japon et les pays d'Europe à commencer par la France » – notamment dans le champ de l'économie maritime, selon Nicolas Mazzucchi.
Cyrille Bret : « Quand Vladimir Poutine et le patriarche Cyrille opposent chrétienté russe et islam moyen-oriental, ils surjouent largement l'affrontement religieux pour amadouer les opinions des États fondateurs de l'Europe. »
Les dirigeants luxembourgeois sont polyglottes. Cela contribue directement à l'influence de leur pays, comme l'explique Jean-Claude Juncker. Quant aux représentants des États membres de l' OIF, ils rechignent à parler la langue de Molière !
Accusé d'avoir « violé » la souveraineté de son pays, le ministre néo-zélandais de l'Économie a reçu un sextoy en pleine figure. En cause, selon la femme à l'origine de cette farce : l'accord de partenariat transpacifique.
En donnant du travail à des Somaliens, le patron d'un restaurant japonais aurait apporté une contribution significative à la lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden. Qui a parlé d'« approche globale » ?
Patrick Weil les estime à cinq millions. Un tiers d'entre eux vivraient à l'étranger. Selon lui, alors que certains voudraient s'en débarrasser, ce seraient autant de compatriotes contribuant à l'influence de la France dans le monde.
Ce livre de deux cents pages suscite la critique élogieuse de DSI : « L'analyse a ici une profondeur et une vision qui font plaisir à lire [ce] qui n'exclut pas un coup de griffe à une approche globale un peu trop doctrinaire. »
Ce petit livre en brosse le portrait sur une centaine de pages. Cela semble assez bien fait ! De plus, l'éditeur propose une version numérique apparemment sans DRM. Peut-être aurons-nous l'occasion d'en rendre compte prochainement.
Tandis que les attentats perpétrés en Europe galvanisent les combattants, une partie se joue en Libye : l'État islamique voudrait y ouvrir un nouveau front, afin que ses ennemis relâchent la pression en Irak et en Syrie.
Quelques clefs pour comprendre les circonstances dans lesquelles la Turquie a pu abattre un avion militaire russe. Celui-ci n'aurait pénétré dans son espace aérien que pendant dix-sept secondes – mais à quelle vitesse !
Olivier Kempf : « Même théorie politique à la fois simpliste et compliquée, même maniement d'une langue codée, même sorte de livre fondateur [...], même internationalisme, même concentration des efforts dans un seul pays. »
L'islam devrait poursuivre sa montée en puissance, au point de rattraper le christianisme. Mais dans l'Hexagone, les "non-affiliés" seront vraisemblablement les plus nombreux. Autrement dit, « l'exception française sera également religieuse ».
« C'est un livre qui se lit avec plaisir et d'une traite et qui servira à clarifier une situation dense où la liaison entre l'Ukraine et la Syrie n'est pas toujours évidente. »
Communiqué de l'ONU : « La participation des femmes aux négociations de paix augmente de 20 % la probabilité de mise en œuvre durable des accords de paix sur une période d'au moins deux ans, et de 35 % sur une période de quinze ans. »
Lu sur Echoradar : « Le tir de vingt-six missiles de croisière russes depuis la Caspienne revêt plusieurs significations stratégiques. [...] C'est toute la supériorité aérienne alliée qui est subitement défiée. »
Le vice-Premier ministre syrien à l'ONU : « Comment des pays développés [...] peuvent-ils être alliés de pays qui n'ont pas de parlements et ne reconnaissent pas une moitié active de la société représentée par les femmes ? » Humour...
Aymeric Chauprade revendique une « alliance » avec la Russie pour défendre « un certain nombre de valeurs naturelles » – comme la "GPA" peut-être ? D'aucuns n'en continuent pas moins d'en faire le héraut de la realpolitik.... Les comiques !
« Moscou se serait engagé à produire en Indonésie des composants du Su-35 et-ou à sous-traiter à l'industrie locale la maintenance, la réparation et le support des Su-35. » Qu'en pensent nos compatriotes à la botte du Kremlin ?
Cette initiative restera vraisemblablement sans lendemain, et c'est bien la raison pour laquelle Paris peut se permettre de la prendre. Étant donné l'évolution du contexte syrien, il est tout de même curieux que le MAE s'y accroche.
La souveraineté française vient de s'étendre au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, des îles Kerguelen et de la Nouvelle-Calédonie. Cela concerne les fonds marins et leur sous-sol, mais pas les eaux au-dessus, précise le MAE.
Arnaud Danjean : « On peut décapiter Daech, lui infliger des pertes importantes, le contenir, le dégrader, mais le fond sunnite en ébullition persistera, faute de solutions politiques. »
François Fillon : « Plus qu'un vaste plan d'accueil, c'est aussi un programme de relèvement d'une région démolie que nous devrions [..] anticiper et bâtir avec les réfugiés. » Simple bon sens ?
L'afflux de réfugiés en Europe participerait de la stratégie de l'État islamique, nous dit la vulgate xénophobe. Mais l'exploitation par Daech de la photographie du petit Aylan suggère apparemment l'hypothèse inverse.
Certains proposent la mise en vente de visas, d'autres une ouverture sans condition des frontières – laquelle « ne conduirait pas à une explosion des arrivées en Europe ». Pas facile à vendre par les temps qui courent...
Peugeot est entré sur le marché iranien à la fin des années soixante-dix, à la faveur du rachat de la filiale européenne de Chrysler. La vénérable 405 y poursuit sa carrière – grâce à des pièces de contre-façon importées de Chine !
« Les "passagers clandestins" détectés sur des navires marchands à destination de ports européens sont pris en charge par les courtiers, qui trouvant un profit à la couverture de ce risque », dénonce Paloma Maquet.
Nos confrères nippons se déchaînent contre Mark Karpelès, sur lequel pèsent effectivement de lourdes accusations. La mention de sa nationalité française nourrit apparemment la défiance des Japonais à l'égard des étrangers.
L'établissement du califat a été théorisée il y a onze ans, en 2004 donc, dans un ouvrage dont un certain nombre de préceptes sont visiblement mis en œuvre sous nos yeux. Une lecture édifiante.
« En quatorze ans », rapporte le Courrier international « deux fois moins de personnes aux États-Unis ont été tuées par des musulmans radicalisés que par des extrémistes motivés par d'autres idéologies ».
Le Rouge et le Noir remet quelques pendules à l'heure, dans cet article publié en mai dernier. Cela nous change du prêt-à-penser qu'affectionnent tant les réactionnaires...
« C'est le défi géostratégique qui va commander la suite des événements », prévient Royal-Artillerie. En effet, « on va beaucoup parler de tout ça dans les bureaux de l'Alliance, à Bruxelles, Norfolk, et au Pentagone d'abord »...
Considérations sur deux notions dont l'imbrication semble aller croissant. Cet entretien remonte à 2012, mais cela reste intéressant !
Le monde considère désormais la Corée pour elle-même, et non pour sa proximité avec ses voisins, comme c'était le cas auparavant, se félicite un représentant du Quai d'Orsay.
Impossible d'y faire ses courses sans se soumettre à un contrôle biométrique !
« Pour une initiative sur les minarets acceptée, il y a eu des chariots de projets anti-immigration massivement rejetés. »
Réflexion sur l'interventionnisme et la reconstruction de l'État en RCA et ailleurs.
Quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu.
Poutine vu par Catoneo : c'est « un homme des années cinquante, un brejnévien qui compte ses fusées, un fana du balcon stalinien ».
« L'alliance de la prospérité et de la liberté d'expression ne suffit pas à faire le bonheur des Coréens du Sud si on en juge par des indicateurs sociaux extrêmement troublants.
Séoul a bloqué un site Internet dédié aux rencontres adultères. De fait, la Corée du Sud ne plaisante pas avec l'infidélité conjugale, passible de deux ans de prison ferme.
Simple délire ou réalisation prochaine des utopies libérales ? En tout cas, l'État démocratique n'est peut-être pas aussi consensuel qu'on le croit. Affaire à suivre.
Les armes à la main, « elles vernissent leurs ongles, tressent leurs cheveux et ne quittent jamais leurs boucles d’oreilles ».
Le témoignage d'une journaliste bouleversée par les horreurs perpétrées en République centrafricaine.
« Le Koweït planche sur un test médical censé détecter les homosexuels lors des demandes de visa. »
Comment l'ancien dirigeant libyen maniait la bagatelle pour asseoir sa dictature, voire humilier ses homologues étrangers.
Une synthèse sur les intérêts de Moscou. De ce côté-là au moins, les choses sont claires.
Les islamistes chassés du Mali auraient trouvé refuge en Libye, dont il serait très difficile de les déloger.
« Pour la population malienne qui a accueilli avec enthousiasme le Président de la République, la France est sans doute encore loin, très loin d'avoir payé sa dette. »
Un récit signé Jean-Dominique Merchet.
Un panorama introductif proposé par Bruxelles 2, où sont évoqués, pêle-mêle, les préparatifs français, les soutiens internationaux à l'opération Serval, le précédent libyen, le spectre d'un nouvel Afghanistan, etc.
« Un bon récit de trois décennies de guerre en Afghanistan, et une plongée dans les mécanismes de décision du pouvoir français. »
Hugo Chavez aurait « poussé la malédiction de la rente à l'extrême, via l'augmentation du contrôle discrétionnaire et clientéliste de toutes les ressources par l'État ».