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L'occasion, c'est tendance ! « Le géant allemand du prêt-à-porter en ligne Zalando va proposer la vente et l'échange d'articles de seconde main, dans un premier temps en Allemagne et Espagne avant de la généraliser en octobre en France, Belgique, Pays-Bas et Pologne. […] Cette annonce intervient alors que le site d'achat spécialisé en vêtements de seconde main Vinted connaît lui aussi un engouement important. […] Plus généralement, de nombreuses enseignes se mettent à proposer des articles de seconde main. »
C'est la conclusion d'une expérience menée par Microsoft (projet Natick). « Au début de l'été, des spécialistes en milieu marin ont remonté le data center depuis le fond marin au large de l'archipel des Orcades en Écosse. […] Seuls huit des huit cent cinquante-cinq serveurs à bord étaient défaillants. "Notre taux de défaillance dans l'eau est un huitième de ce que nous voyons sur terre", conclut Ben Cutler, directeur du projet Natick. Cette absence de détérioration serait due au gaz qui a été utilisé pour pressuriser le conteneur de douze mètres : l'azote. D'après les chercheurs, ce gaz incolore et indolore qui constitue un peu plus des trois quarts du volume de l'atmosphère a permis de sauvegarder le matériel sans l'abîmer. L'oxygène, au contraire, est beaucoup plus corrosif. »
Même Canon, leader mondial du matériel photo, y a désormais recours. Il s'agissait certes de lancer un produit aux allures de gadget. Mais peut-être cette initiative sera-t-elle suivie par d'autres ?
« Tous les matins à 7 heures, les habitants de la commune d'Aberhosan, au Pays de Galles, n'avaient plus accès à Internet. Après dix-huit mois d'enquête, des ingénieurs ont réussi à découvrir d'où venait le problème : une vieille télévision, rapporte la BBC. Le signal de l'ancien appareil interférait avec le haut-débit du village. »
Un malaise survient sous vos yeux ? Si vous savez administrer les premiers secours, surtout n'en faites rien ! Voilà, en substance, les recommandations de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité). Si « la victime ne répond pas », mais qu'elle respire néanmoins, vous êtes prié de la « laisser […] allongée sur le dos » et de « ne pas la mettre en position latérale de sécurité » (PLS). Si elle ne respire plus, la consigne est très claire : « ne pas faire de bouche à bouche ». Il est conseillé, au contraire… « de placer un tissu, une serviette ou un masque sur la bouche et le nez de la victime » ! Cela, malgré tout, « avant de procéder aux compressions thoraciques et à la défibrillation ». En fait, comme l'explique l'INRS, « dans le contexte de pandémie Covid-19, les organisations internationales, européennes et françaises en charge du secourisme recommandent d'adapter provisoirement certains gestes de secours et conduites à tenir ». Preuve est ainsi faite que le coronavirus est-il moins à craindre que la hantise qu'il suscite.
Preuve est ainsi faite que le principe même des aides publique menace bien l'indépendance des rédactions…
Une mission avait été « sollicitée en avril après le tollé suscité par le quotidien Le Parisien, qui avait mis à sa Une quatre hommes pour "imaginer le monde d'après" » ; « « son rapport final formule une vingtaine de préconisations pour changer la donne, parmi lesquelles la mise en place d'un bonus-malus "sur une partie de l'aide publique à la presse" ».
Concrètement, « le bonus récompenserait la première année "les entreprises de médias se dotant d'outils de comptage et de mesure de la place des femmes tant au niveau des organisations que des contenus", mais aussi d'une "charte d'engagement" en matière de parité ou encore d'"outils de formation" pour "sensibiliser" leurs équipes à cette problématique » ; « au bout d'un an, les entreprises n'ayant pas mis en place ces outils seraient sanctionnées d'une partie de leurs aides. Le malus, quant à lui, s'appliquerait à celles ne respectant pas les "obligations légales, notamment en termes d'égalité salariale" et pourrait être "progressif au fil du temps" en l'absence d'"action corrective" ».
Une mission avait été « sollicitée en avril après le tollé suscité par le quotidien Le Parisien, qui avait mis à sa Une quatre hommes pour "imaginer le monde d'après" » ; « « son rapport final formule une vingtaine de préconisations pour changer la donne, parmi lesquelles la mise en place d'un bonus-malus "sur une partie de l'aide publique à la presse" ».
Concrètement, « le bonus récompenserait la première année "les entreprises de médias se dotant d'outils de comptage et de mesure de la place des femmes tant au niveau des organisations que des contenus", mais aussi d'une "charte d'engagement" en matière de parité ou encore d'"outils de formation" pour "sensibiliser" leurs équipes à cette problématique » ; « au bout d'un an, les entreprises n'ayant pas mis en place ces outils seraient sanctionnées d'une partie de leurs aides. Le malus, quant à lui, s'appliquerait à celles ne respectant pas les "obligations légales, notamment en termes d'égalité salariale" et pourrait être "progressif au fil du temps" en l'absence d'"action corrective" ».
« La sagesse nous répète depuis toujours que rien ne sert de fuir la mort, sauf à mourir de peur avant l'heure, et que le roi lui-même est nu devant la faux. Il est assez remarquable que nous ayons dû attendre le "coup de gueule" public d'un philosophe, André Comte-Sponville, pour récupérer un peu de jugeote face à l'hystérie collective actuelle entretenue par les scientifiques : "Ne pas attraper le Covid-19 n'est pas un but suffisant dans l'existence" ; "il vaut mieux se préoccuper de l'avenir de nos enfants que pour notre santé de septuagénaire" nous dit en résumé le philosophe. Trivial, et pourtant curieusement intempestif, frisant le scandaleux. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
« Effectivement, la santé ne doit pas être la raison suprême de l'existence et un gouvernement par les médecins n'annonce rien de bon, n'en déplaise. Tous les morts du Covid-19 seraient finalement morts d'autre chose, peut-être même cette année (la plupart sont des personnes âgées statistiquement dans la norme des proches candidats au grand voyage final) et ils auraient pu au moins, dans des circonstances normales, bénéficier d'un ultime adieu embrassé et d'un enterrement familial décent au lieu d'un traumatique catimini imposé. »
« Tout le monde peut par ailleurs accéder aux chiffres de l'Ined sur le nombre de morts par an en France (plus de 600 000) où dans quelques temps les décès dus au coronavirus feront bien pâle figure statistique face aux victimes du cancer (150 000 par an). »
« L'argument statistique de dangerosité pour justifier les mesures de confinement absolu n'est pas si solide qu'il en a l'air, même pour le seul cas de l'Hexagone. Il s'écroule complètement dès que l'on aborde les vrais problèmes de mortalité du globe, comme ces enfants qui meurent toutes les minutes de diarrhée dans le monde. »
« Mais voilà, si la mort des lointains peut nous affliger, la nôtre toute proche nous fait peur, et de plus en plus, à mesure que l'individualisme sans transcendance émerveillé par les "prouesses de la science" nous évade vers le monde chimérique de l'immortalité médicalement assistée et que "les mesures rationnelles du gouvernement" nous assurent un accès aux soins avec la garantie des meilleures technologies du moment. Du moins dans les pays nantis, on ne veut plus entendre parler de la camarde, et à la peur du citoyen répond en écho la peur du gouvernement de voir posté sur un quelconque réseau social la vidéo de l'agonie d'un contribuable devant la porte d'un hôpital public débordé par un afflux inusuel. […] Nous avons en Europe occidentale le beau rôle de pouvoir céder à la panique et nous payer un confinement de plusieurs mois avec arrêt quasi complet de l'économie afin de "lisser la courbe épidémique" pour maintenir la pleine capacité de notre système de soin. Mais à quelles conséquences pour le reste du monde ? »
« L'arrêt économique est déjà dur pour les pays riches, il est insupportable pour les pays du Sud global. Prenons un seul exemple : Une toute récente étude péruvienne sur les impacts du confinement met à jour ce qui pourra bien être le mot final de cette crise globale du coronavirus : les mesures sociales de lutte contre l'épidémie risquent, pour parer au risque, d'être plus mortelles que le virus. »
« Un gouvernement de crise mobilisé par la peur aura toujours tendance à prendre des mesures disproportionnées de sécurité, cédant au mirage du "risque zéro" que son électorat nanti lui réclamera et que sa caste de savants lui aura fait croire. De ce fait même, il externalisera ses risques vers les plus fragiles, les plus marginalisés, qui ne pourront jamais se payer le luxe des mesures drastiques ouvertes aux riches. Forts des statistiques des "vies sauvées" grâce au confinement, ne doutons pas que les gouvernements européens déclareront après que "le pire aura été évité". Il faudra plusieurs mois ou même années de recherches pour calculer toutes les vies perdues au Sud à cause du confinement du Nord, et ces chiffres tard venus n'intéresseront peut-être plus personne. Chacun voit midi à sa porte même dans un monde global. »
La Justice et l'employeur auraient-ils chacun leur version des faits ? C'est une affaire à éclaircir.
« Ce jeudi matin, effectivement, une douzaine de personnes environ écoperont d'une amende de 135 euros. Certains avaient été repérés en amont, grâce à des policiers en civil voyageant avec les autres usagers du tramway. »
« À Ouistreham, cité balnéaire de la Côte de Nacre en Normandie, le port du masque est obligatoire depuis le 13 août 2020 dans l'avenue la Mer, la principale artère commerçante de la commune. Le week-end du 15 août, une femme a eu la mauvaise surprise de se faire verbaliser par la gendarmerie, alors qu'elle… mangeait une gaufre dans une zone réglementée. […] "Nos consignes sont claires, répond la gendarmerie. Nous faisons avant tout de la pédagogie et agissons avec discernement." »
Après sa mise en scène décriée dans l'Afrique du XVIIIe siècle, où elle se trouve réduite en esclavage, Danièle Obono a fait part des souffrances physiques endurées à cause de l'imagination à l'œuvre dans les colonnes de Valeur actuelles : « je n'ai jamais autant ressenti dans ma chair la violence du racisme et du sexisme », a-t-elle déclaré sur LCI le 29 août 2020. Voilà un cas tout à fait remarquable de somatisation.
Message de Valeurs actuelles, publiée en réponse à Danièle Obono, indignée des aventures que lui a fait vivre l'hebdomadaire : « Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIe siècle... Terrible vérité que les indigénistes ne veulent pas voir » Lecture de ce message faite sur LCI le 29 août 2010, par l'animateur de l'émission "On ne s'est pas tout dit" : « Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIe siècle… Terrible vérité que les indigènes. » Point final. Les invité présents en plateau corrigent : « indigénistes », et non « indigènes » ! Mais l'animateur ne juge pas nécessaire de terminer la phrase. Visiblement, il n'a rien compris au tweet de VA, ni aux controverses sur la responsabilité de l'esclavage ayant inspiré la publication tant décriée.
Le Parisien ne traite cette affaire qu'à travers le prisme du féminisme. En résumé : le quotidien dénonce un recul potentiel des droits des femmes. À la radio ou à la télévision, on a même entendu un représentant des forces de l'ordre admettre que le topless à la plage, c'était… « un droit fondamental » ! Ce qui donne à réfléchir, plus sérieusement, c'est la méconnaissance du droit par ceux qui sont censés veiller à son respect quitte à faire usage de la force. Incidemment, cela renvoie aux débats sur la loi Avia, qui visait à réprimer non pas des propos illicites, mais des propos supposés tels…
Pour mémoire : « Ce matin à l'aube, les cyclistes et joggeurs parisiens devaient fournir leur effort sportif en étant masqués, ils y échappent finalement ; pendant quelques heures, il fût interdit de fumer ou de manger un sandwich dans les rues, finalement ce n'est pas le cas mais quid d'avaler un bonbon ? – on se le demande ; tandis que le spectacle des piétons dorénavant masqués passant à quelques centimètres des convives attablés dans les restaurants dehors surprend pour le moins… »
« Ce jeudi 27 août 2020, le conseil municipal de Barcelone s'est réuni pour un débat critique sur la monarchie espagnole et plus particulièrement sur la fuite de l'ancien roi Juan Carlos du royaume, le 3 août dernier. […] En brillant par son absence, l’époux de la riche héritière Susana Gallardo a laissé la ville catalane décider du sort de Juan Carlos qui se voit désormais destitué de ses honneurs. En plus du retrait de la Médaille d'or de la ville et de ses titres honorifiques et reconnaissances personnelles, L'Opinion rapporte que "les conseillers municipaux voulaient faire voter le constat que la monarchie espagnole est la succession du régime franquiste", mais aussi "la condamnation du gouvernement de Pedro Sanchez pour avoir aidé sa fuite" et enfin "l'initiation d'une enquête sur la corruption de la monarchie". Ainsi, l'absence de Manuel Valls a fait pencher la balance en faveur des partis indépendantistes (Gauche républicaine de Catalogne et JxCat) contre les trois autres partis (PP, Parti socialiste catalan et Ciudadinos) ayant apporté leur soutien à l'ancien roi. »
« À sa décharge le gouvernement adapte sa réponse à l'évolution de la situation sanitaire et de l'épidémie, que personne n'est capable d'anticiper à moyen terme. […] Un argument qui ne tient pas quand les autorités donnent le sentiment de changer d'avis en seulement vingt-quatre heures en annonçant une mesure puis son contraire. Comme pour la question du masque dans les cours de récréation. Mardi, Jean-Michel Blanquer avait indiqué dans une interview au Parisien, publiée le lendemain, que "la récréation [pouvait] se passer assez librement, puisque les élèves ne sont plus en espace fermé". Pas question de généraliser l'obligation du port du masque sous le préau, donc. Une position réitérée mercredi lors de sa conférence de presse de rentrée. Finalement, jeudi matin, le ministre de l'Éducation nationale annonce sur France Inter que "le port du masque grand public est obligatoire dans les espaces clos ainsi que dans les espaces extérieurs. C'est ce qu'on a fixé comme règle". Il s'appuie alors sur le nouveau protocole sanitaire, attendu dans la journée de mercredi mais mis en ligne seulement dans la nuit de mercredi à jeudi. Sans que l'on connaisse ni les éléments ni les interlocuteurs qui l'ont contraint à modifier sa position. »
« "Tous les deux mois, on traite l'intégralité du cinéma, les fauteuils, la moquette. C'est la fréquence la plus courte proposée sur ce genre de contrat de maintenance, on ne peut pas faire plus", explique Patrice Le Marchand. En plus de la désinfection, qui est effectuée la nuit et s'étale sur une semaine, six chiens passent ensuite dans toutes les salles, à la recherche d'éventuelles punaises de lit. "Ce sont des chiens dressés pour ça. Ils passent au milieu de tous les rangs. Quand ils sentent quelque chose, ils s'arrêtent et lèvent la tête, détaille le directeur du cinéma. »
« Le conducteur d'un TGV reliant Toulouse à Lyon mercredi soir a oublié de s'arrêter en gare de Nîmes Pont-du-Gard. […] France Bleu rapporte que cette gare est réputée pour ce genre d'oubli puisqu'elle "ne dispose pas de point de repère de freinage comme c'est le cas habituellement". […] Ce genre d'incident est loin d'être inédit. Cela se produit généralement au moins une fois chaque année comme, en 2018, dans le Bas-Rhin. Mais le TGV ne peut pas toujours rebrousser chemin. »
Régis de Castelnau :
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
« Il faut savoir que pendant le confinement ce sont plus d'un million de procès-verbaux qui ont été dressés contre 9000 au Royaume-Uni… Cet écart est malheureusement très révélateur. »
« Les hypothèses de dérogations dont vous faites état sont le fruit des réactions montrant le grotesque de la mesure d'obligation de port du masque dans l'espace public. Grotesque non pas en matière sanitaire, encore que, mais surtout impossible à organiser sans un bouleversement de la vie sociale, et la mise en place d'un système autoritaire qui commence à devenir un peu terrifiant. »
Christophe Boutin :
« À l'heure où j'écris, on ne sait pas encore ce qu'il en sera encore des utilisateurs de trottinettes – électriques ou non –, de skateboards, de rollers, et éventuellement de ceux qui choisiraient de se déplacer sur un ballon rebondissant, des échasses ou un bâton à ressort – et je devine l'angoisse qui plane dans les conversations des terrasses parisiennes. Mais quid aussi de celui qui pratique une marche rapide ? Comment distinguer le vrai joggeur, un instant arrêté pour souffler, du "jeune" vêtu de son jogging des dimanches à la capuche rabattue sur un visage ingrat et un regard noir, portant au pied des chaussures prétendument de sport aux semelles de coussin d'air ? Quid aussi de celui qui fume ou mange en marchant, et écarte pour cela le précieux voile ?
Si l'on en juge en effet par un certain nombre de cas constatés lors du confinement général, les FSI ont fait preuve parfois envers certains – les vieilles dames assises sur les bancs, les promeneurs isolés des plages du Nord ou des Vosges – d'une rigueur excessive, ou, à tout le moins, d'un manque évident de compréhension, quand, dans le même temps […], d'autres violations plus manifestes, menées par d'autres populations, dans d'autres endroits, n'entraînaient nulle sanction, quand bien même la célèbre jurisprudence Castaner ne faisait-elle pas encore primer l'émotion sur le droit.
« À la première augmentation des contaminations, et ce que les chiffres soient réels ou manipulés, celui qui aurait prêché pour une diminution des restrictions se retrouverait aussitôt la cible de toutes les attaques des médias et des autres représentants de la classe politique, stigmatisé comme irresponsable par un feu roulant d'intervenants, et accusé de meurtre, ou peu s'en faut. Et septembre s'annonce trop doux pour que l'on pense à organiser son suicide politique… »
Armée jusqu'aux dents, comme l'illustre la photo accompagnant cet article, la Police envahit les cafés et les restaurants. Pour exiger des responsables de ces établissements qu'ils fassent respecter des règles par ailleurs difficilement compréhensibles. Incidemment, on les place dans une situation infernale, ce qui ne manquera pas de susciter des tensions et de nuire à la concorde sociale. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?