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Des milliers de tests sont en cours pour vérifier que les jeux conçus pour la Playstation 4 tourneront bien sur la nouvelle console proposée par Sony. En matière de rétrocompatibilité, cependant, Microsoft fait mieux que son concurrent : comme le rapporte Clubic, « les titres Xbox 360 et même de la toute première Xbox fonctionneront sur la Series X ».
« Une page se tourne pour Olympus, grand nom de la photographie: le groupe japonais a annoncé mercredi un accord préliminaire avec un fonds d'investissement nippon pour lui céder son activité d'appareils photo, déficitaire et devenue marginale pour le groupe. […] Société centenaire qui a d'abord démarré en tant que fabricant de microscopes et thermomètres, Olympus avait sorti son premier appareil photographique en 1936. Cela deviendra par la suite le segment phare du groupe pendant des décennies. […] Ce segment ne représente plus que 5 % du total des ventes annuelles d'Olympus, qui est surtout présent dans les endoscopes et autres équipements médicaux. »
« Il faut absolument rappeler que si le coronavirus est chez nous, comme sur le reste de la planète, c'est que les frontières n'ont pas pu l'arrêter », clame Anne-Laure Amilhat-Szary, géographe. « Pas plus qu'elles n'avaient pu quelque chose contre le nuage de Tchernobyl », poursuit-elle. Cette comparaison déplacée jette le discrédit sur une analyse par ailleurs intéressante.
Des actions de groupe vont-elles fleurir partout en Europe ? D'ici deux ans et demi, tous les états membres de l'Union européenne devront les rendre possibles. « Ce sont […] des entités à but non lucratif, c'est-à-dire des associations de consommateurs, qui centraliseront les plaintes et mèneront la bataille juridique », précisent Les Échos ; « leurs sources de financements devront être transparentes pour empêcher qu'elles n'agissent sans le dire pour le compte d'un concurrent d'une entreprise attaquée ». Par ailleurs, « le perdant devra rembourser les frais de justice ». Geoffroy Didier, rapporteur, « estime donc que le compromis constitue "un point d'équilibre entre la légitime protection des intérêts des consommateurs et la nécessaire sécurité juridique des entreprises" ».
« Il explique comment une vieille machine à laver modifiée lui assure une auto-suffisance en électricité depuis seize ans. "Le moteur tourne grâce à une turbine hydraulique Pelton actionnée par l'eau. Elle produit suffisamment d'énergie pour chauffer mon eau et faire fonctionner tous les appareils basse consommation de ma maison ainsi que la plupart des outils de mon atelier", détaille-t-il. On peut vivre en ascète et aimer le confort. Bien sûr, il lui arrive d'avoir quelques soucis avec son générateur de fortune, auquel cas il n'a qu'à descendre au ruisseau où est installé l'engin pour résoudre le problème. Selon ses propres termes, il s'agit d'un "petit prix à payer pour éviter d'avoir à régler des factures d'électricité". »
Un délit d'obsolescence programmée a été introduit dans le droit français en 2015, comme le rappellent Michelle Cumyn, professeur titulaire à la faculté de droit de l'Université Laval, et Anouk Paillet, doctorante en cotutelle à l'université Laval et à l'université Jean Moulin Lyon 3. « Cependant », poursuivent-elles, « il n'est pas suffisant d'établir qu'une pratique a pour effet d'abréger la durée de vie d'un produit : il faut démontrer que telle était l'intention du fabricant ». Or, regrettent-elles, « comme la preuve d'intention est difficile, peu de condamnations ont été obtenues ».
Incidemment, elles semblent déplorer que la charge de la preuve ne soit pas inversée… Et surtout, elles laissent entendre que cette loi a bien donné lieu à des condamnations, ce qui est faux : à ce jour, il n'y en a jamais eu, alors que seules deux plaintes ont été déposées.
Incidemment, elles semblent déplorer que la charge de la preuve ne soit pas inversée… Et surtout, elles laissent entendre que cette loi a bien donné lieu à des condamnations, ce qui est faux : à ce jour, il n'y en a jamais eu, alors que seules deux plaintes ont été déposées.
« Selon ses concepteurs, cela fait de lui "un des rares smartphones sortis en 2015 à toujours bénéficier d’une assistance logicielle continue". »
« Cela veut dire que, non seulement les machines pourront être achetées sans licence de Windows et leur coût additionnel, mais aussi et surtout que Lenovo va assumer un support complet et certifié pour Ubuntu comme pour Red Hat. Cela se traduira sûrement par un choix de composants adaptés pour une compatibilité Linux maximale dès la conception de l'engin. Une très bonne nouvelle qui assurera aux acquéreurs la possibilité de basculer d'une licence Windows à un système libre dans le temps en cas de fin de support par exemple. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« Lenovo indique également qu'il travaillera en amont de la création de ses machines en proposant des pilotes tout en facilitant leur implantation dans les distributions LTS. Un choix qui profitera donc aux utilisateurs en leur assurant un support à très long terme mais également aux autres distributions qui pourront profiter du même noyau. Évidemment, cela ne permettra pas à Lenovo de contourner les restrictions existantes de constructeurs tiers sur des circuits propriétaires : Wifi, chipsets de carte mère ou circuits graphiques ne seront pas libérés pour autant. »
« Les Thinkstation P de Lenovo font clairement partie d'un mouvement de fond autour de Linux. De plus en plus de marques s'intéressent à développer des branches de machines complètes ou des références sous logiciel libre. »
« Après les premiers succès d' Odysea, le démonstrateur de stockage d'énergie par air-comprimé conçu par Segula, l'ingénieriste prévoit de construire un prototype en pleine mer d'ici 2023. »
« Tout l'intérêt des carburants alternatifs qu'on appelle GPL (gaz de pétrole liquéfié) et GNV (gaz naturel véhicule) est d'offrir non seulement une combustion plus propre (moins de gaz polluants) mais aussi moins de CO2. Le bilan est encore plus favorable lorsque le gaz est issu de sources non plus fossiles mais renouvelables, comme dans le cas du biométhane que génèrent les boues des stations d'épuration de l'eau ou bien les déchets ménagers. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Pino c'est un robot en bois, en acier moulé et en tôle d'acier à l'intérieur au look volontairement intemporel (ou néo rétro, à vous de juger). Il permet d'effectuer les tâches classiques d'un robot classique (batteur, mélangeur, râpe, mixeur…). Et ce, à l'aide de différentes vitesses et de plusieurs ustensiles. À la différence des robots ménagers auxquels vous êtes déjà habitués, celui-ci convertit l'énergie manuelle en énergie mécanique. En gros, vous ajoutez un peu d'huile de coude à la recette, et c'est tout. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
« Pour l'instant, Pino est au stade de prototype. Il a été fabriqué à l'aide d'imprimantes 3D pour les pièces mécaniques au sein de l'université de Bolzano. Des projets d'industrialisation sont en cours, mais ont été ralentis par la crise du Covid-19. Manuel Immler table sur une mise en production en 2021. »
La malédiction des objets connectés a encore frappé ! Plus aucune mise à jour n'est développée pour la première génération du pont Philips Hue, lancée en 2015, si bien que ses fonctionnalités se réduisent peu à peu.
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
« Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées », rapporte Phonandroid: « le pont de première génération n'étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d'être connecté en Wifi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d'une ampoule » ; et « cela continue maintenant avec une autre fonction » : « dès aujourd'hui, l'application pour smartphone Hue Bridge n'est plus compatible avec l'assistant vocal de Google ».
Aussi Philips conseille-t-il à ses clients de faire un nouvel achat ; « selon la marque, ce pont de deuxième génération, "à l'épreuve du futur", ne subira pas le même sort ». On attend de voir.
Selon Sam Azzemou, « l'arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d'obsolescence programmée ». C'est toutefois méconnaître une acception courante de l'obsolescence programmée, et surtout sa définition légale : dans le cas présent, Philips n'a commis aucun sabotage ; il n'en pèche pas moins par sa passivité, que les choses soient claires !
Décision n° 2020-801 DC du 18 juin 2020 : « Tout en réaffirmant que la Constitution permet au législateur de réprimer les abus de la liberté d'expression et de communication, le Conseil constitutionnel censure des dispositions portant à cette liberté des atteintes qui ne sont pas adaptées, nécessaires et proportionnées. »
« Des mesures radicales sont […] nécessaires », selon Dominique Bourg, philosophe, professeur honoraire à l'université de Lausanne : « freiner la consommation et reconvertir l'appareil productif, qui doit sortir des petits objets pour aller vers les infrastructures ». « Dans le futur », prévient-il, « les sociétés devront comporter une gamme de techniques » ; « avec du high-tech pour les usages scientifiques et médicaux, mais absent des techniques courantes » – « ce qui aboutira sans doute à une diminution de la production ». Pour cela, poursuit-il, « il faut une réorientation publique de l'appareil productif, à travers des quotas portant sur la consommation finale, en considérant non seulement la teneur carbone, mais plus largement l'empreinte écologique de chaque consommation ». D'après lui, « cela permettrait d'adresser un signal fort aux producteurs, incités à mettre sur le marché des produits durables, modulables, recyclables et moins lourds en énergie ».
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Après trente ans de tendances déflationnistes, la résurgence de l'inflation a de sérieuses chances de se produire », prévient Pierre Robert, professeur agrégé de sciences économiques et sociales.
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Notre objectif, c'est changer le monde, en commençant par l'électroménager », proclame Kareen Maya Levy, cofondatrice de kippit. Vaste programme.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« À l'origine de kippit », explique-t-elle, « il y a […] une panne » ; « la panne de trop » : « juste à la fin de la garantie, le réparateur qui m'explique qu'il pourrait peut-être réparer mais que vu le temps qu'il devra y passer et le coût des pièces à changer, ça va coûter plus cher que d'acheter un produit neuf ».
« Avec mon associé », raconte-t-elle, « on réfléchit alors à une nouvelle approche de l'électroménager et on décide de créer kippit, la marque d'électroménager qui ne se change plus ». « Chez kippit », assure-t-elle, « tout doit être durable, de la conception à la relation avec les utilisateurs en passant par la production ».
Le résultat, selon elle ? Ce sont « des produits, éco-conçus, qui utilisent des technologies éprouvées et des matériaux recyclables et-ou recyclés ». De plus, annonce-t-elle, « les consommateurs deviennent acteurs en créant des programmes ou des accessoires, ou en réparant de manière autonome ».
« Les plans sont en open source », est-il précisé. Cela sera-t-il suffisant pour changer la donne ? On demande à voir.
« C'est est un peu risqué », prévient Notebookcheck. Sur les Samsung Galaxy S et Note les plus récents, par exemple, une modification logicielle peut provoquer le blocage de certaines fonctionnalités (comme Samsung Pay et Secure Folder). « Heureusement », est-il précisé dans cet article, « les Iphone sont exempts de ce genre de désagrément » ; « cela, combiné à l'assistance logicielle impeccable d'Apple, explique pourquoi les Iphone conservent leur valeur même des années après leur sortie ».
« La dynamique de diffusion de l'informatique dans la société a imposé un mécanisme de renouvellement […] tous les trois ou cinq ans des matériels et logiciels », regrette Bruno Devauchelle. Selon lui, « on appelle ça aussi l'obsolescence programmée ». Sans doute serait-il plus rigoureux d'invoquer ici la loi de Moore et son corollaire, la loi de Wirth. On ne rendra pas le matériel informatique plus durable en se méprenant sur les causes de son obsolescence !
« Lilian Thuram […] pense qu'il "est extrêmement important de déconstruire cette notion de racisme anti-blanc parce qu'il vient pour délégitimer le discours sur le racisme". Patrick Simon, sociodémographe à l'Ined, affirme que "ce n'est pas parce qu'on se fait insulter dans la rue que ça relève du racisme dans le sens d'un désavantage qui va se retrouver dans plein de domaines de la vie sociale. Ces personnes insultées ne disent jamais qu'elles ont eu du mal à trouver un emploi parce qu'elles ont la peau blanche". »