4242 shaares
C'est l'occasion de souligner que « les rappels font partie de la vie trépidante et mouvementée des acteurs de l'industrie automobile ». Même les constructeurs des modèles les plus huppés sont donc concernés. Dans le cas présent, « un coussin anti-bruit et anti-vibration placé sous le réservoir d'essence peut retenir l'humidité et la moisissure, dont l'effet corrosif sur le réservoir pourrait potentiellement entraîner une fuite de carburant ». L'industrie n'est pas toute-puissante ; elle commet régulièrement des erreurs, et cela sans intention malveillante, quoi qu'en disent ses détracteurs convaincus qu'il serait tout à fait possible, sans ça, de concevoir des produits "zéro défaut" qui dureraient toute la vie sans aucun souci.
Il est loin, le temps où le label THX était réserve à des appareils et supports réservés à une élite ! La démocratisation est passée par là... Pour le meilleur ou pour le pire.
« Depuis son rachat par Razer en 2016, la certification THX reprend assez nettement du poil de la bête, commercialement parlant », rapporte Guillaume Fourcadier… le 4 mai 2020 (May the Fourth), heureux hasard ! « La certification THX appliquée aux petits appareils comme les ordinateurs ou les casques connaît un léger regain de popularité », précise-t-il sur On-Mag.
« C'est dans ce contexte que Razer vient de présenter l'Opus, un casque Bluetooth à réduction de bruit que la marque estampille de la précieuse certification », explique notre confrère, qui se veut rassurant : « Il faut être clair », annonce-t-il, « le THX en général n'est pas simplement un nom lancé à la va-vite ». La preuve : « les modules d'amplification THX, présents par exemple dans le Fiio M11 Pro, démontrent clairement la volonté de Razer de ne pas brader le prestigieux héritage créé par George Lucas ».
Dans le cas présent, cependant, « la certification THX du casque Razer Opus est un peu plus difficile à saisir car non explicite, mais elle correspond a priori à un certain nombre de critères techniques ». Quoi qu'il en soit, « livré avec sa pochette de transport rigide, l'Opus est pour le moment annoncé à 1 800 yuan en Chine (environ 235 euros), un tarif plus accessible que celui du Sony WH-1000Xm3, qui pourrait laisser sa chance au casque de Razer sur ce marché ultraconcurrentiel ».
« Depuis son rachat par Razer en 2016, la certification THX reprend assez nettement du poil de la bête, commercialement parlant », rapporte Guillaume Fourcadier… le 4 mai 2020 (May the Fourth), heureux hasard ! « La certification THX appliquée aux petits appareils comme les ordinateurs ou les casques connaît un léger regain de popularité », précise-t-il sur On-Mag.
« C'est dans ce contexte que Razer vient de présenter l'Opus, un casque Bluetooth à réduction de bruit que la marque estampille de la précieuse certification », explique notre confrère, qui se veut rassurant : « Il faut être clair », annonce-t-il, « le THX en général n'est pas simplement un nom lancé à la va-vite ». La preuve : « les modules d'amplification THX, présents par exemple dans le Fiio M11 Pro, démontrent clairement la volonté de Razer de ne pas brader le prestigieux héritage créé par George Lucas ».
Dans le cas présent, cependant, « la certification THX du casque Razer Opus est un peu plus difficile à saisir car non explicite, mais elle correspond a priori à un certain nombre de critères techniques ». Quoi qu'il en soit, « livré avec sa pochette de transport rigide, l'Opus est pour le moment annoncé à 1 800 yuan en Chine (environ 235 euros), un tarif plus accessible que celui du Sony WH-1000Xm3, qui pourrait laisser sa chance au casque de Razer sur ce marché ultraconcurrentiel ».
« L'Ascension de Skywalker va-t-il avoir un spin-off dont personne ne veut ? »
La question et posée par nos confrères d'Écran large (29 avril 2020). C'est une façon de moquer l'aveu de Naomi Ackie, qui ne cache pas son rêve d'incarner à nouveau le personnage de Jannah.
« Obtenir ce rôle dans Star Wars était surréaliste », raconte-t-elle. « J'ai adoré jouer Jannah parce qu'elle est forte et courageuse », explique-t-elle. « C'est l'une des premières femmes noires à entrer dans l'univers de Star Wars en quarante et un ans », souligne-t-elle, « et j'ai senti que ça avait de l'importance ». « Pour moi », précise-t-elle encore, « tout était important, de la texture naturelle des cheveux, au fait de parler librement de ce que l'industrie peut faire de plus ». Ce qu'elle peut faire de plus pour la représentation des Noirs au cinéma, évidemment.
Selon notre consœur Marion Barlet, « ce serait […] l'occasion de promouvoir un personnage féminin noir dans l'univers Star Wars, d'après Naomi Ackie, enjeu politico-social qu'on retrouve dans son refus d'une coiffure lisse, à l'occidentale ».
S'agirait-il alors d'instrumentaliser l'œuvre de George Lucas à des fins politiques ou communautaristes ?
La question et posée par nos confrères d'Écran large (29 avril 2020). C'est une façon de moquer l'aveu de Naomi Ackie, qui ne cache pas son rêve d'incarner à nouveau le personnage de Jannah.
« Obtenir ce rôle dans Star Wars était surréaliste », raconte-t-elle. « J'ai adoré jouer Jannah parce qu'elle est forte et courageuse », explique-t-elle. « C'est l'une des premières femmes noires à entrer dans l'univers de Star Wars en quarante et un ans », souligne-t-elle, « et j'ai senti que ça avait de l'importance ». « Pour moi », précise-t-elle encore, « tout était important, de la texture naturelle des cheveux, au fait de parler librement de ce que l'industrie peut faire de plus ». Ce qu'elle peut faire de plus pour la représentation des Noirs au cinéma, évidemment.
Selon notre consœur Marion Barlet, « ce serait […] l'occasion de promouvoir un personnage féminin noir dans l'univers Star Wars, d'après Naomi Ackie, enjeu politico-social qu'on retrouve dans son refus d'une coiffure lisse, à l'occidentale ».
S'agirait-il alors d'instrumentaliser l'œuvre de George Lucas à des fins politiques ou communautaristes ?
« Un sondage annuel commandé par Ipsos met en exergue la bonne popularité du roi Willem-Alexander. Les sondés […] se déclarent monarchistes à 74,2 % contre 67,9 % en 2019. Le roi reçoit la note de 7,7/10. On le définit comme "humain, engagé, empathique" bien que l’on considère qu’il est "trop payé" et parfois "rigide". »
Interpellé à ce sujet, le National Cyber Security Centre (NCSC), dépendant du gouvernement britannique, s'est empressé de changer son vocabulaire. « Il y a un problème avec la terminologie. », a expliqué un porte-parole ; « cela n'a de sens que si vous assimilez le blanc à "bon, autorisé, sûr" et le noir à "mauvais, dangereux, interdit" » ; et donc, paraît-il, « cela pose des problèmes évidents ». Le Conseil d'administration du NCSC s'est montré unanime pour rectifier le tir. Et son directeur technique, Ian Levy, a lancé cet avertissement : « Si vous songez à entrer en contact en disant que le politiquement correct est devenu fou, ne vous embêtez pas. »
À noter : « Le problème était également devenu un sujet de discussion dans Chromium, le moteur de navigateur open source à la base de Chrome, Edge, Vivaldi, Opera, Brave et de nombreux autres navigateurs Web modernes. À la demande d'un ingénieur de Microsoft, ceux de Google avaient accepté l'an passé de cesser d'utiliser les termes de la liste blanche et de la liste noire, mais également substituer les notions de "maître-esclave" par "auteur-lecteur". »
À noter : « Le problème était également devenu un sujet de discussion dans Chromium, le moteur de navigateur open source à la base de Chrome, Edge, Vivaldi, Opera, Brave et de nombreux autres navigateurs Web modernes. À la demande d'un ingénieur de Microsoft, ceux de Google avaient accepté l'an passé de cesser d'utiliser les termes de la liste blanche et de la liste noire, mais également substituer les notions de "maître-esclave" par "auteur-lecteur". »
Quel smartphone choisir ? Un I-Phone, répond Sonia, une utilisatrice de Twitter. Mais pas n'importe lequel : il faut choisir « le dernier », précise-t-elle. En effet, explique-t-elle, « on n'oublie pas que l’obsolescence programmée, c'est réel » ; « donc, à mon avis », conclut-elle, « le dernier modèle sera toujours meilleur que les anciens ». C'est un conseil à première vue avisé : si les appareils sont effectivement programmés pour tomber en panne, autant fuir ceux qui se rapprochent de leur date d'autodestruction ! Voilà pourquoi dénoncer l'obsolescence programmée à tort et à travers présente vraisemblablement des effets pervers.
« Un lave-linge qui dure toute la vie ? Rien de plus normal à l'époque » – celle « de nos parents et grands-parents ». Du moins, selon Les Enovateurs. Leur vision du passé rejoint celle de Mélissa Cousin (EELV), dont nos avions rapporté récemment les propos selon lesquels « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans ». C'était mieux avant : cette conviction est largement partagée. Il conviendrait toutefois de l'étayer… en se méfiant du biais du survivant.
Les Enovateurs partagent visiblement notre intérêt pour l'obsolescence programmée. Mais la vision qu'ils en ont est très différente de la nôtre.
Pour Louise Pastouret, cela ne fait aucun doute : « la conception du produit peut être pensée dès le départ pour en limiter la durée de vie ». Par exemple, explique-t-elle, « le constructeur peut opter délibérément pour un mécanisme plus fragile ». Elle affirme que « les matériaux de mauvaise qualité et les éléments placés à des endroits stratégiques (favorisant leur usure) font désormais partie intégrante de la stratégie de certaines marques », dénonçant « un design produit réfléchi dans les moindres détails… mais corrompu jusqu'à la moelle ». Reste que, jusqu'à présent, à note connaissance, aucun cahier des charges ayant présidé à la conception d'un quelconque produit n'a jamais été dévoilé pour étayer cette conviction.
« En prenant pour prétexte une modernisation de sa gamme, un constructeur peut également forcer ses clients à renouveler tous les périphériques associés », poursuit Louise Pastouret ; « s'il n'est plus possible de réutiliser un chargeur sur la nouvelle version d'un appareil, dites-vous bien que ce n'est pas un hasard », lance-t-elle à ses lecteurs, non sans insinuations. Comme si le recours à des prises plus petites ne pouvait pas répondre à la demande des consommateurs, qui réclament sans cesse des produits toujours plus fins…
« L'obsolescence programmée peut aussi relever d'une décision marketing, relative aux prix pratiqués par l'enseigne », lit-on encore dans cet article. « Dans ce cas », nous explique-t-on, « il devient moins cher de racheter un produit plutôt que de faire réparer l'ancien » ; « c'est notamment le cas lorsque le coût d'une pièce est supérieur à l'achat d'un nouvel appareil au complet ». C'est « aberrant », s'indigne Louise Pastouret. « Pourtant », déplore-t-elle, « cette politique est très répandue » puisque, de son point de vue, ce serait « un excellent moyen de pousser à la consommation ». Peut-on sérieusement prétendre que seul le marketing dicte le prix des pièces détachées ? Leur stockage puis leur acheminement, à la demande d'un particulier isolé, sera fatalement beaucoup plus coûteux, rapporté à chaque unité, que l'approvisionnement d'une usine à flux tendu… Quant aux réparations, leur coût élevé s'explique naturellement par celui de la main-d'œuvre. Faut-il regretter que nos compatriotes ne soient pas aussi mal payés que les ouvriers travaillant à la chaîne en Asie ou ailleurs ?
« Nous sommes les dindons de la farce », regrette enfin Louise Pastouret. Mais en même temps, elle pose la question suivante : « Qui oserait se pointer en réunion avec un ordinateur portable "dépassé" ? » Tant qu'il fonctionne correctement, bien des gens n'auraient vraisemblablement aucun scrupule à le faire. Mais dans le cas contraire, ils ne seraient pas « les dindons de la farce ». Bien au contraire : ils seraient alors les principaux responsables de l'obsolescence précoce.
Pour Louise Pastouret, cela ne fait aucun doute : « la conception du produit peut être pensée dès le départ pour en limiter la durée de vie ». Par exemple, explique-t-elle, « le constructeur peut opter délibérément pour un mécanisme plus fragile ». Elle affirme que « les matériaux de mauvaise qualité et les éléments placés à des endroits stratégiques (favorisant leur usure) font désormais partie intégrante de la stratégie de certaines marques », dénonçant « un design produit réfléchi dans les moindres détails… mais corrompu jusqu'à la moelle ». Reste que, jusqu'à présent, à note connaissance, aucun cahier des charges ayant présidé à la conception d'un quelconque produit n'a jamais été dévoilé pour étayer cette conviction.
« En prenant pour prétexte une modernisation de sa gamme, un constructeur peut également forcer ses clients à renouveler tous les périphériques associés », poursuit Louise Pastouret ; « s'il n'est plus possible de réutiliser un chargeur sur la nouvelle version d'un appareil, dites-vous bien que ce n'est pas un hasard », lance-t-elle à ses lecteurs, non sans insinuations. Comme si le recours à des prises plus petites ne pouvait pas répondre à la demande des consommateurs, qui réclament sans cesse des produits toujours plus fins…
« L'obsolescence programmée peut aussi relever d'une décision marketing, relative aux prix pratiqués par l'enseigne », lit-on encore dans cet article. « Dans ce cas », nous explique-t-on, « il devient moins cher de racheter un produit plutôt que de faire réparer l'ancien » ; « c'est notamment le cas lorsque le coût d'une pièce est supérieur à l'achat d'un nouvel appareil au complet ». C'est « aberrant », s'indigne Louise Pastouret. « Pourtant », déplore-t-elle, « cette politique est très répandue » puisque, de son point de vue, ce serait « un excellent moyen de pousser à la consommation ». Peut-on sérieusement prétendre que seul le marketing dicte le prix des pièces détachées ? Leur stockage puis leur acheminement, à la demande d'un particulier isolé, sera fatalement beaucoup plus coûteux, rapporté à chaque unité, que l'approvisionnement d'une usine à flux tendu… Quant aux réparations, leur coût élevé s'explique naturellement par celui de la main-d'œuvre. Faut-il regretter que nos compatriotes ne soient pas aussi mal payés que les ouvriers travaillant à la chaîne en Asie ou ailleurs ?
« Nous sommes les dindons de la farce », regrette enfin Louise Pastouret. Mais en même temps, elle pose la question suivante : « Qui oserait se pointer en réunion avec un ordinateur portable "dépassé" ? » Tant qu'il fonctionne correctement, bien des gens n'auraient vraisemblablement aucun scrupule à le faire. Mais dans le cas contraire, ils ne seraient pas « les dindons de la farce ». Bien au contraire : ils seraient alors les principaux responsables de l'obsolescence précoce.
« Que ce soit pour Volvo comme pour Lotus, les sièges historiques de Göteborg et Hethel sont appelés à devenir une caution pour permettre la production à grande échelle sous ces labels bien connus de modèles de plus en plus conçus et fabriqués en Chine. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
Pour Volvo, c'est dommage. Et pour Lotus, c'est encore plus malheureux, car il ne restera peut-être bientôt plus rien du savoir-faire remarquable de ce petit constructeur britannique.
« Très discrètement, le groupe Geely a ouvert un centre de recherche et développement en octobre 2018 à Ningbo, son fief, entièrement dédié à Lotus. Avec une véritable spécificité : il s'agit d'une entité juridique distincte de la marque de voiture de sport britannique, historiquement implantée à Hethel, en Angleterre. Surtout, l'activité y est bien différente. À Ningbo, les ingénieurs mettent au point des modèles qui n'ont pas grand-chose à voir avec les légères sportives qui ont fait la renommée de la marque fondée par Colin Chapman. Car comme tous constructeurs haut-de-gamme (y compris Ferrari), Lotus compte lancer un SUV. »
« Lotus a d'ores et déjà annoncé que la production de ce modèle de plus grande diffusion que ses sportives serait effectuée en Chine, dans une nouvelle usine qui devrait être implantée dans la région de Wuhan. Il s'agira donc d'un projet 100 % chinois, d'autant plus que ce centre d'études de Ningbo est placé directement sous l'autorité du siège de Geely. Comme c'est le cas pour Volvo donc, le centre d'ingénierie historique de Lotus semble un peu démuni. À Hethel, on doit se contenter de développer de nouvelles variantes de modèles existants, déjà anciens (l'Élise, modèle le plus prisé de la gamme, fêtera ses vingt-cinq ans en 2021). Même l'Evija (lire notre article sur la Lotus Evija), hypercar électrique limitée à 130 exemplaires assemblés dans un nouveau bâtiment à Hethel, a fait appel à de la matière grise venant de l'extérieur : c'est une collaboration avec Williams Advanced Engineering qui a permis de mener à bien le projet. »
« Lhyfe a conçu une intelligence électronique et logicielle capable d'autogérer l'intermittence de la production d'électricité d'un parc éolien pour produire de l'hydrogène vert sans être relié au réseau électrique. »
« Il existe bien une tendance de fond à la relocalisation dans le luxe, le textile, les jouets, les skis, l'agroalimentaire… Un mouvement lié aux impératifs de sustainability, à la montée des barrières protectionnistes, à la hausse des coûts de main-d'œuvre en Asie et à la transformation numérique qui booste la productivité. Ce courant pourrait être accentué par le coronavirus qui a mis en évidence le risque de ruptures d'approvisionnement des fournisseurs lointains. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
Cela étant…
« Les industriels ne croient pas aux relocalisations massives. D'autant que, dans l'auto, les peurs étaient infondées : la fermeture de Wuhan n'a pas provoqué de rupture d'approvisionnement, car les usines françaises avaient fermé avant ! Certaines, d'ailleurs, ne rouvriront pas, car l'heure est au cost cutting, et les pays high cost vont souffrir. "La réaction normale des entreprises ne va pas être de sécuriser les approvisionnements en dédoublant les sites de production ou en choisissant des sous-traitants plus proches, mais de développer l'analyse de risque, donc davantage de bureaucratie", soupire le patron de production d'un équipementier. Les mêmes questions s'étaient posées après Fukushima, et la réponse n'avait pas été la relocalisation, mais la mise en place d'outils de management du risque. »
« Les fabricants de médicaments, eux, soulignent que reconstituer des filières industrielles ne se conçoit que sur le temps long. Car ce n'est pas seulement l'usine de produits finis qu'il faut construire, mais tout l'écosystème des sous-traitants, fournisseurs de composants, de matières premières et apporteurs de services spécifiques. »
« Une sélection de portables Lenovo dans la gamme Thinkpad devraient être disponibles sous Fedora Workstation. […] La sortie de ces modèles avec une distribution Fedora pré-installée est un programme pilote destiné à évaluer la pertinence de telles propositions sur le marché. […] Si le programme fonctionne, le constructeur envisagera de proposer plus de modèles dans le futur. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
Et cela, plusieurs heures durant. En cause, comme souvent : les revendications abusives automatisées par des ayants-droit… ou prétendus tels.
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Près de deux heures après le prononcé du discours, l'Élysée était donc accusée sur Youtube du piratage de Canal Plus. À 22h19, Youtube a toutefois rouvert les vannes. Selon David Choel, en charge des contenus numériques au sein du groupe, "il s'agit juste d'une erreur de dépôt d'empreinte automatique car le discours a été diffusé sur de nombreuses chaînes, à l'intérieur de programmes eux-mêmes protégés sur Youtube". […] Précisons que la directive sur le droit d'auteur, en passe d'être transposée en France, réclame des plus grandes plateformes vidéo commerciales, la généralisation de ces mesures de filtrage. »
« Nous entendons beaucoup parler du raccourcissement des chaînes de production. Dans l'automobile, je n'y crois pas particulièrement. Parce que les coûts seront toujours le premier vecteur. Le raccourcissement des supply chain ne se fera pas, à moins que le législateur mette en place des formes de barrières douanières et-ou des subventions des industriels pour développer un appareil productif bien plus efficace avec lequel le prix de la main-d'œuvre n'est plus une barrière. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
« Après le Covid-19, les volumes vont probablement baisser fortement (notamment dans les pays qui ne soutiendront pas la demande de véhicules neufs) et tous les mouvements de réduction de coûts vers les "low-cost countries" devraient encore s'accentuer. Toutes les tendances lourdes qui permettent la réduction des coûts vont accélérer : automatisation, électronisation, utilisation de l'IA… »
« L'Asie est complètement repartie et les concurrents asiatiques, notamment en Chine, voient dans le Covid-19 une énorme opportunité de conquête de l'Europe et des États-Unis. […] Quand on regarde le marché américain après la crise de 2008, les constructeurs américains ont perdu des parts de marché au profit des constructeurs non américains qui proposaient des véhicules plus petits et moins chers. Il est possible que ce qui s'est passé pendant la crise de 2008 se reproduise avec les Asiatiques qui vont proposer des produits en Europe plus petits, moins chers et avec un modèle commercial basé sur la location. C'est la déferlante qui nous attend. L'autre déferlante, c'est le comportement agressif que vont avoir les Asiatiques (mais pas seulement) sur des acquisitions. Les valorisations de beaucoup d'acteurs se sont effondrées et nous avons un nombre certain de clients qui nous mandatent pour étudier des fusions avec des concurrents plus faibles. »
Difficile à dire, selon Olivier Bouba-Olga : « nous sommes face à une épidémie qu'il faut voir comme un processus, avec des territoires touchés les premiers en raison « d'accidents historiques » (le hasard dit autrement, comme le rassemblement religieux ayant eu lieu sur Mulhouse, qui aurait pu avoir lieu ailleurs), au sein desquels s'enclenchent ensuite des processus cumulatifs locaux. Sans doute que la densité joue un peu ensuite sur l'ampleur du processus cumulatif local, comme pourrait jouer l'âge moyen pour le taux de mortalité, mais on ne peut pas en faire des facteurs explicatifs de la géographie de l'épidémie, qui reste pour une très large part le produit de processus multifactoriels et largement contingents. »
« Les constructeurs pourront continuer à proposer leurs interfaces mais les utilisateurs pourront choisir de basculer vers les pilotes d'Intel directement. L’idée étant pour Intel de court-circuiter les délais des constructeurs en matière de développement. […] Cette fonctionnalité concernera tous les circuits graphiques issus des puces Intel à partir de la sixième génération datant de 2015 pour les machines sous Windows 10 à partir de la version 1709 datant de 2017. »
Annonce de Sibeth Ndiaye, porte-parole du Govuernement, publiée sur Twitter le 30 avril : « La crise du Covid-19 favorise la propagation de fake-news. Plus que jamais, il est nécessaire de se fier à des sources d'informations sûres et vérifiées. C'est pourquoi le site du Gouvernement propose désormais un espace dédié. » Est-elle masochiste ? Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, semble consterné.
« Cette initiative gouvernementale traduit la grande fébrilité d'un pouvoir exécutif qui, faute de pouvoir censurer, se transforme en certificateur de l'information. Il va de soi que ce n'est pas à l'État de procéder à ce travail. Les plus grands mensonges de l'histoire ont souvent été, au demeurant, propagés par des États. Depuis le début du mandat, Emmanuel Macron se veut l'archange de la lutte contre les fake-news. Il a fait légiférer de manière aléatoire et discutable à ce sujet. Le Premier ministre lui-même lors de la présentation de sa stratégie de déconfinement s'en est pris aux réseaux sociaux et autres commentateurs. »
« Tout se passe comme si, loin d'accepter son erreur et de la reconnaître, seul moyen de desserrer le doute quant à la parole officielle, le pouvoir bunkerisait sa com', se précipitait dans une fuite en avant, s'enfermait dans une escalade du déni. »
« Lorsque l'État prétend nous dire la vérité, il ne dit que "sa" vérité... ou ses mensonges. En d'autres termes, ce dispositif n'est rien d'autre qu'une tentative maladroite d'en revenir à une forme de ministère de l'Information, voire d'un "bureau de l'Esprit public" tel que les révolutionnaires le créèrent en 1792... »
« Ici, non seulement il s'engage dans un chemin non dépourvu de partialité, mais il prétend se substituer au libre-arbitre citoyen pour nous dire comment nous devons lire la presse. Tout d'abord c'est oublier que les journalistes indépendants sont les mieux à même de procéder à ce travail de vérification, c'est ensuite omettre que dans un régime pluraliste il n'a pas à se faire l'arbitre des titres de presse entre eux, c'est enfin nier l'autonomie imprescriptible de la société, l'un des principaux acquis des régimes démocratiques. »
« Lorsque l'État entend interférer dans la relation du citoyen aux médias, il s'arroge encore une fois une mission qui n'est pas la sienne. Il montre seulement qu'il entend aller toujours plus loin dans ce que l'on appelle la "gouvernance des conduites". Nous savons comment nous laver les mains, nous savons que nous ne devons pas nous déplacer sans une autorisation, nous allons savoir ce que nous devons lire, croire ou ne pas croire... Nous vivons une séquence rare d'infantilisation par la com'. »
« C'est dire que l'émetteur qui prétend au "fact-checking" est suspect, déjà parce que l'État n'a pas à usurper cette tache, mais qu'en outre au regard de la mémoire très fraîche de la crise il n'est pas crédible. Que ce soit la porte-parole du Gouvernement, dont la crédibilité est amplement consommée, qui se fasse le relai de ce dispositif ouvre la voie à toutes les critiques. Pour lutter contre la post-vérité, mieux vaux éviter soi même d'en être le produit. »
« Il y a quelque chose de vicié dans la langue de l'exécutif depuis des semaines, une mauvaise peau communicante dont il aurait fallu se débarrasser autrement que par la dénégation et parfois la suffisance. […] La "désintox" du Gouvernement dans ces circonstances ne fait que renforcer le soupçon de dissimulation qui pèse depuis des semaines sur son expression. »
« Cette initiative gouvernementale traduit la grande fébrilité d'un pouvoir exécutif qui, faute de pouvoir censurer, se transforme en certificateur de l'information. Il va de soi que ce n'est pas à l'État de procéder à ce travail. Les plus grands mensonges de l'histoire ont souvent été, au demeurant, propagés par des États. Depuis le début du mandat, Emmanuel Macron se veut l'archange de la lutte contre les fake-news. Il a fait légiférer de manière aléatoire et discutable à ce sujet. Le Premier ministre lui-même lors de la présentation de sa stratégie de déconfinement s'en est pris aux réseaux sociaux et autres commentateurs. »
« Tout se passe comme si, loin d'accepter son erreur et de la reconnaître, seul moyen de desserrer le doute quant à la parole officielle, le pouvoir bunkerisait sa com', se précipitait dans une fuite en avant, s'enfermait dans une escalade du déni. »
« Lorsque l'État prétend nous dire la vérité, il ne dit que "sa" vérité... ou ses mensonges. En d'autres termes, ce dispositif n'est rien d'autre qu'une tentative maladroite d'en revenir à une forme de ministère de l'Information, voire d'un "bureau de l'Esprit public" tel que les révolutionnaires le créèrent en 1792... »
« Ici, non seulement il s'engage dans un chemin non dépourvu de partialité, mais il prétend se substituer au libre-arbitre citoyen pour nous dire comment nous devons lire la presse. Tout d'abord c'est oublier que les journalistes indépendants sont les mieux à même de procéder à ce travail de vérification, c'est ensuite omettre que dans un régime pluraliste il n'a pas à se faire l'arbitre des titres de presse entre eux, c'est enfin nier l'autonomie imprescriptible de la société, l'un des principaux acquis des régimes démocratiques. »
« Lorsque l'État entend interférer dans la relation du citoyen aux médias, il s'arroge encore une fois une mission qui n'est pas la sienne. Il montre seulement qu'il entend aller toujours plus loin dans ce que l'on appelle la "gouvernance des conduites". Nous savons comment nous laver les mains, nous savons que nous ne devons pas nous déplacer sans une autorisation, nous allons savoir ce que nous devons lire, croire ou ne pas croire... Nous vivons une séquence rare d'infantilisation par la com'. »
« C'est dire que l'émetteur qui prétend au "fact-checking" est suspect, déjà parce que l'État n'a pas à usurper cette tache, mais qu'en outre au regard de la mémoire très fraîche de la crise il n'est pas crédible. Que ce soit la porte-parole du Gouvernement, dont la crédibilité est amplement consommée, qui se fasse le relai de ce dispositif ouvre la voie à toutes les critiques. Pour lutter contre la post-vérité, mieux vaux éviter soi même d'en être le produit. »
« Il y a quelque chose de vicié dans la langue de l'exécutif depuis des semaines, une mauvaise peau communicante dont il aurait fallu se débarrasser autrement que par la dénégation et parfois la suffisance. […] La "désintox" du Gouvernement dans ces circonstances ne fait que renforcer le soupçon de dissimulation qui pèse depuis des semaines sur son expression. »
Gérard Godfroy ? C'est « une philosophie du design, qu'on pourrait résumer à la pureté des lignes », résume Nicolas Laperruque. « On retrouve cette pureté dans l'Alpine V6, la Venturi mais également dans la 205 » – « toutes ces voitures ayant comme dénominateur commun d'avoir vieilli très lentement ». Mais qu'en est-il des designers à l'œuvre sur les voitures contemporaines ? « Ils font tout l'inverse de ce qu'il faut faire pour faire une voiture élégante », déplore Gérard Godfroy ; « c'est torturé, extrêmement chargé, on ajoute des détails inutiles, des appendices dont on se serait bien passés, tout l'inverse de ce que j'aime », regrette-t-il.
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
Deux passages ont plus particulièrement retenu notre attention dans cet entretien.
D'abord, concernant l'Alpine GTA, dont la ligne nous a toujors semblé aprticluièrement réussi, à une exception près, et pour cause : « Je travaillais depuis des semaines sur cette maquette au 1/5e, et quand la date du gel des maquettes est arrivée, j'étais absent. Les lignes étaient là, les proportions était là mais elle ne disposait pas de face avant. Dans l'urgence, un maquettiste a donc terminé le ‘visage' de mon Alpine. Et le moins que l'on puisse dire c'est que ça ne correspondait absolument pas à l'idée que j'en avais. J'étais certain qu'elle ne serait pas retenue et finalement c'est devenu l'Alpine V6. En tout il y a eu une douzaine de maquettes de réalisées, chez Renault, chez AMC, chez Alpine et chez Heuliez. Mais à chaque fois que j'en vois une dans la rue, je ne peux m'empêcher de penser que cette face avant ne va pas avec le reste de la carrosserie. »
Ensuite, sur les conditions dans lesquelles est née la Venturi : « On travaillait dans le sous-sol de la maison de Claude. Sans aucun moyen. Je travaillais de temps en temps, en indépendant pour une société spécialisée dans les pressoirs à raisin. J'échangeais donc avec eux, des travaux de design contre de la mousse polyuréthane, de la résine polyester ou du tissu de verre! C'est avec les pressoirs à vin Vaslin Bucher que j'ai pu faire la première maquette de la Venturi. Mais nous étions si déterminés que rien n'aurait pu nous arrêter. » Chapeau !
Le Gouvernement s'érige en ami des cyclistes, et il tient à le faire savoir. Cette nouvelle initiative en témoigne. De quoi redonner vie à des bicyclettes abandonnées ? Peut-être. Mais une telle initiative présente des coût multiples : celui des chèques distribués, du personnel mobilisé pour le faire… et des achats précipités par l'effet d'aubaine. SI c'est gratuit, pourquoi s'en priver ? Autant changer ses pneus ou sa chaîne, même si cela n'est pas indispensable à court terme ! Ou comment gaspiller des ressources sous prétexte de servir l'écologie.
« Bientôt des machines à laver qui se bouchent plus vite » ? C'est ce à quoi il faut s'attendre, prévient Proteos, un utilisateur de Twitter (18 février 2020). En cause : le projet de faire installer obligatoirement sur les nouveaux lave-linge un filtre censé retenir les microfibres plastiques. « Cela montre aussi que le Gouvernement est une source d'"obsolescence programmée" », commente-t-il notamment, en veillant à utiliser des guillemets.
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».
« La logique veut que su la plupart des machines », ce filtre « soit plutôt à l'arrière, vers le bas, proche du tuyau de sortie », précise-t-il. Par conséquent, « il faut tirer la machine, la vidanger (parce qu'on ne s'aperçoit que c'est bouché qu'une fois que ça ne se vide pas) puis changer le filtre ». Or, poursuit-il, « beaucoup de gens veulent au contraire que ça marche sans jamais y toucher ».
Dans ces conditions, la vie des lave-linge sera-t-elle écourtée ? C'est tout à fait possible. Confronté au moindre dysfonctionnement d'un appareil, on s'imagine souvent qu'il est irréparable. Et la conviction, largement répandue, que tout est conçu pour tomber en panne (l'obsolescence programmée dans son acception stricte et légale) n'arrange rien. De fait, nous avons déjà signalé que des aspirateurs avaient été jetés à cause d'un filtre bouché ! Eb outre, ce ne serait pas la première fois qu'une disposition à visée écologiste présenterait des effets pervers : en application du règlement Reach, les soudures tiennent déjà moins bien…
Dans le cas présent, « il suffit de réfléchir pour se rendre compte que c'est une idée stupide », confirme DFM, dans la même discussion. « Pour capter les fibres très fines », explique-t-il, « il va falloir tout filtrer et les filtres vont se colmater très vite » ; « on va devoir les nettoyer et où vont aller les résidus ? », se demande-t-il ; « à la poubelle » ou bien « dans l'évier » ? De son point de vue, ce n'est donc qu'« un effet d'annonce ».