4242 shaares
L'analyse de la situation actuelle proposée par Olivier Faure est sujette à discussion, mais ces rappels historiques sont les bienvenus :
« Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d'habitants. Aucune mesure n'avait été prise, on n'en parlait quasiment pas. Moi-même j'étais adolescent à l'époque, et je n'en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d'habitants. »
« Par ailleurs, cette épidémie n'est pas surprenante par sa propagation. Même dans un monde dans lequel les déplacements n'avaient rien de commun à ceux d'aujourd'hui, la peste, en 1348, a mis seulement deux ans à ravager l'Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s'étendre à l'ensemble du monde. »
« Malgré la densité de la population mondiale, pour l'instant on ne voit pas d'explosion massive du Covid-19. […] Ce qui est frappant aujourd'hui, ce n'est pas l'intensité du mal, c'est l'intensité de la réaction. »
« Il est frappant de constater que notre médecine ultra-performante et technicienne puise aujourd'hui dans l'arsenal des modes de protection les plus anciens et les plus spontanés. La philosophie est la même que celle qui prévalait au Moyen Âge : les cordons sanitaires, les lazarets, les quarantaines… Sauf qu'à l'époque ces mesures ne s'appliquaient qu'aux gens suspects, ceux qui venaient de contrées dans lesquelles sévissait la maladie. Ce qu'il faut bien remarquer, c'est que jamais dans l'histoire n'a eu lieu un confinement (et un confinement des gens chez eux) à cette échelle. C'est complètement inédit. »
« Sans remonter à la peste ou au choléra, il faut savoir que la grippe de Hong Kong en 1968 a par exemple fait 31 000 morts en deux mois dans une France qui ne comptait alors que 50 millions d'habitants. Aucune mesure n'avait été prise, on n'en parlait quasiment pas. Moi-même j'étais adolescent à l'époque, et je n'en ai absolument aucun souvenir. Pour la grippe espagnole, les évaluation sérieuses pour la France font état de 128 000 morts sur 40 millions d'habitants. »
« Par ailleurs, cette épidémie n'est pas surprenante par sa propagation. Même dans un monde dans lequel les déplacements n'avaient rien de commun à ceux d'aujourd'hui, la peste, en 1348, a mis seulement deux ans à ravager l'Europe ; le choléra a mis six mois à venir de Russie pour s'étendre à l'ensemble du monde. »
« Malgré la densité de la population mondiale, pour l'instant on ne voit pas d'explosion massive du Covid-19. […] Ce qui est frappant aujourd'hui, ce n'est pas l'intensité du mal, c'est l'intensité de la réaction. »
« Il est frappant de constater que notre médecine ultra-performante et technicienne puise aujourd'hui dans l'arsenal des modes de protection les plus anciens et les plus spontanés. La philosophie est la même que celle qui prévalait au Moyen Âge : les cordons sanitaires, les lazarets, les quarantaines… Sauf qu'à l'époque ces mesures ne s'appliquaient qu'aux gens suspects, ceux qui venaient de contrées dans lesquelles sévissait la maladie. Ce qu'il faut bien remarquer, c'est que jamais dans l'histoire n'a eu lieu un confinement (et un confinement des gens chez eux) à cette échelle. C'est complètement inédit. »
Demain, peut-être que le lave-linge que vous achèterez affichera obligatoirement le nombre de cycle effectués depuis sa mise en service. C'est ce que réclame, notamment, l'association Halte à l'obsolescence programmée. Mais selon Eve Truilhé, responsable de la Clinique juridique de l'environnement, une telle mesure se heurterait vraisemblablement au droit européen si elle était prise en France sans l'aval de l'Union.
Bruxelles a présenté en mars son nouveau plan pour l'économie circulaire.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
« Le patron de Dassault Aviation Éric Trappier a été très clair sur la décision de l'Allemagne d'acheter quatre-vingt-treize avions de combat Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo) et quarante-cinq F-18 américains (Boeing) pour renouveler sa flotte de Tornado. "C'est paradoxalement plutôt une bonne chose pour la France. Au moins, l'Allemagne écarte le F35", a expliqué jeudi le président du GIFAS lors d'une audition par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Clairement, ce choix, s'il est confirmé par un vote du Bundestag, permettra de poursuivre les travaux sur le futur Système de combat aérien du futur (SCAF), lancés par l'Allemagne et la France, et rejoints par l'Espagne. Ce qui n'aurait pas été le cas si Berlin avait choisi le F-35. »
« L'Allemagne faisant partie des plans nucléaires de l'Otan et, à ce titre, abritant sur son sol […] des bombes nucléaires tactiques B-61 mises à la disposition de l'Alliance par les États-Unis, il lui fallait des avions capables de les mettre en œuvre, comme c'est actuellement le cas de certains Tornado. Or, ces derniers étant à bout de souffle, Berlin n'avait pas le choix. En effet, pour que l'Eurofighter EF-2000 puisse emporter une B-61, une certification de la part des autorités américaines est nécessaire. Et, évidemment, Washington ayant la main dans cette affaire, le F-35 et le F/A-18 Super Hornet sont prioritaires par rapport à l'avion de combat européen. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
« Pendant un temps, l'option du F-35 fut envisagée à Berlin. Et l'état-major de la Luftwaffe y était très favorable… Mais pas l'industrie aéronautique allemande qui, emmenée par Airbus Defence & Space et son P-DG, Dirk Hoke, prit son bâton de pèlerin pour convaincre les autorités allemandes de renoncer à l'appareil développé par Lockheed-Martin. Ainsi, fit valoir M. Hoke, un choix en faveur du F-35 porterait un coup fatal à l'industrie européenne et empêcherait "toute coopération avec la France sur les questions d'avions de combat". »
« La décision d'écarter l'avion de Lockheed-Martin fut donc prise. Ce qui fut néanmoins critiqué outre-Rhin. "Nous avons été victimes de chantage de la part des Français. […] Nos partenaires de l'Otan qui abritent des bombes nucléaires américaines sur leur territoire, comme l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas, ont choisi cet avion [le F-35]. […] Ils ont un bus moderne tandis que nous, nous avons une diligence", s'était emporté un député du Parti chrétien-démocrate [CDU] auprès de la radio publique Deutsche Welle. »
Light is right ! La conviction de Colin Chapman sera-t-elle remise en cause par l'électrification des automobiles ? C'est ce que prétend démontrer Manuel Schweizer, étudiant à l'Université technique Hochschule d'Ingolstadt.
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Alors que la Révolution devient une guerre civile, le rôle de la dénonciation civique se renforce encore et devient de plus en plus ambivalent. Le 5 août 1792, tout citoyen voyant une personne vêtue de signes contre-révolutionnaires est ainsi tenu "de l'arrêter ou de la dénoncer sur-le-champ, à peine d'être réputé complice". À partir du printemps 1793, les citoyens sont invités à dénoncer les "ennemis du peuple" auprès des comités de surveillance. Exclues du vote puis des assemblées politiques, les femmes y voient néanmoins une des seules manières possibles de participer à la défense de la République. Appuyées par des lois d’exception très répressives, les dénonciations deviennent alors des armes létales. »
« "L'usage de la bicyclette n'a jamais été prohibé, encore moins pour les autres motifs de déplacement", assure sans rougir la direction des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur. Le 26 mars, dans un tweet, le même ministère indiquait pourtant que " la pratique du vélo de loisir est proscrite"... Message repris encore ce week-end par le préfet du Var. »
Les agents qui pourraient poursuivre certaines activités à distance sont invités à ne pas le faire. « Comment […] justifier les efforts de tous quand un musée se croit autorisé à cesser le travail ? Comment admettre de dépenser de l’argent public en payant des agents qui ne travailleraient pas, alors que non seulement ils le peuvent, mais encore ils le souhaitent ? »
En résumé : « il apparaît que dans la plupart des cas votre smartphone sera vraisemblablement capable de faire fonctionner la solution de contact-tracing conçue par Google et Apple » ; « c'est une certitude si votre smartphone a moins de cinq ans, ce qui est certainement le cas d'une majorité d'individus, au regard du rythme de remplacement des appareils que l'on observe dans le marché des téléphones intelligents ».
Ici ou là, des intuitives fleurissent prou concevoir des produits censés se distinguer par une fiabilité et une réparabilité exemplaires. Comme cette bouilloire multifonction proposée par Kippit.
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
Le témoignage d'un soldat de retour d'Opex. Condamnés à quinze jours de confinement dans des conditions déplorables, après avoir servi au Sahel plusieurs mois durant, lui et ses camarades ont été ballottés d'une consigne à l'autre tout au long du voyage de retour, tantôt sommés de respecter des "gestes barrières", tantôt collés les uns aux autres. Affligeant.
C'est édifiant :
« Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter. »
« Monsieur le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d'éviter qu'un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines. »
« Les opérateurs répondront aux requérants que leur appel est pris en compte, et veilleront à ne pas faire de commentaire. »
« Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter. »
« Monsieur le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d'éviter qu'un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines. »
« Les opérateurs répondront aux requérants que leur appel est pris en compte, et veilleront à ne pas faire de commentaire. »
« Un stormtrooper qui contrôle la température d'un automobiliste à un barrage routier » ? C'est le genre de scènes auxquelles ont assiste aux Philippines. « Depuis vendredi », en effet, « des stormtroopers de la 501e garnison de Scarif de Cebu prêtent main-forte aux soldats et policiers déployés sur un barrage à Consolation, au nord de Cebu », comme le rapporte Le Petit Journal. « Alors que la quarantaine communautaire renforcée a été prolongée jusqu'au 15 mai à Cebu », précisent-ils, « cette initiative vise notamment à apaiser les tensions lors des contrôles ».
« Si la sortie pour l'exercice quotidien est autorisée, elle ne signifie pas que l'on puisse s'arrêter, même quelques minutes, et discuter avec des connaissances, en respectant les consignes », rapporte le site Actu.fr : « Un couple de l'Orne […] en a fait l'amère expérience dimanche 12 avril 2020. […] Il est établi que le couple s'est arrêté et qu'il discutait avec une troisième personne en train de faire du sport dans son jardin. Les gendarmes sanctionnent d'une amende de 135 euros, car le fait de rester statique pendant sa pause, sans raison valable est verbalisable. »
Les gendarmes ont-ils manqué de discernement ? « Nous avons fait preuve de compréhension », assurent-ils ; « nous aurions pu demander deux amendes, une pour chaque personne du couple, voire trois, en ajoutant aussi celle de la personne qui faisait du sport » , expliquent-ils ; mais « nous ne l'avons pas fait » car « nous avons considéré qu'une seule suffisait ». Bel exemple de mansuétude, en effet !
« Si nous ne sanctionnons pas ceux qui prennent une pause pendant leurs sorties, alors, au bout d'un certain temps, trop de personnes en viendront à le faire, et les opportunités de discussion se multiplieront », préviennent-ils ; « du coup, le confinement ne sera plus respecté », se justifient-ils.
L'auteur de l'article est visiblement du même avis, puisqu'il affirme qu'il y a là « un élément pédagogique intéressant est à retenir ». D'une façon générale, précise-t-il, « les gendarmes de Domfront en Poiraie et La Ferté-Macé dans l'Orne rappellent qu'ils font la plupart du temps preuve de bienveillance et de bon sens ». La preuve ? Ils la donnent eux-mêmes : « si une raison valable est annoncée pour expliquer sa position statique, comme le besoin de faire des pauses, pour la santé, pour respirer, avec le grand âge ou les situations de maladies ou handicap, les forces de l'ordre feront preuve de compréhension ».
Tolérer qu'une vieille dame reprenne son souffle, ce serait donc faire preuve d'indulgence ? Voilà qui est édifiant !
Les gendarmes ont-ils manqué de discernement ? « Nous avons fait preuve de compréhension », assurent-ils ; « nous aurions pu demander deux amendes, une pour chaque personne du couple, voire trois, en ajoutant aussi celle de la personne qui faisait du sport » , expliquent-ils ; mais « nous ne l'avons pas fait » car « nous avons considéré qu'une seule suffisait ». Bel exemple de mansuétude, en effet !
« Si nous ne sanctionnons pas ceux qui prennent une pause pendant leurs sorties, alors, au bout d'un certain temps, trop de personnes en viendront à le faire, et les opportunités de discussion se multiplieront », préviennent-ils ; « du coup, le confinement ne sera plus respecté », se justifient-ils.
L'auteur de l'article est visiblement du même avis, puisqu'il affirme qu'il y a là « un élément pédagogique intéressant est à retenir ». D'une façon générale, précise-t-il, « les gendarmes de Domfront en Poiraie et La Ferté-Macé dans l'Orne rappellent qu'ils font la plupart du temps preuve de bienveillance et de bon sens ». La preuve ? Ils la donnent eux-mêmes : « si une raison valable est annoncée pour expliquer sa position statique, comme le besoin de faire des pauses, pour la santé, pour respirer, avec le grand âge ou les situations de maladies ou handicap, les forces de l'ordre feront preuve de compréhension ».
Tolérer qu'une vieille dame reprenne son souffle, ce serait donc faire preuve d'indulgence ? Voilà qui est édifiant !
« Il n'y a rien à dire sur le développement en lui-même : il y a des questions techniques, mais la technologie mise sur la table est la moins intrusive possible, cela rentre dans les clous du RGPD, la méthode de développement est transparente, open source et intègre les communautés… donc ce stade est difficilement critiquable. À la limite, le seul débat se situe entre DP3T et Robert, la centralisation ou la décentralisation du protocole : fait-on confiance à l'état ou au smartphone de son voisin ? Mais cela masque la question initiale : pourquoi fait-on une application comme cela ? »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
Étonnant : « Les chasseurs ont réalisé une activité cinq fois plus intense que d'habitude depuis la période actuelle de Covid-19. Cela peut sembler assez décalé avec la réalité du transport aérien qui s'est effondrée, des 15 000 survols quotidiens habituels, pour atteindre un niveau résiduel. Mais cela illustre le souci d'identification de ce qui continue à voler dans une période de ce type. »
« Pour Daimler, cette décision s'inscrit dans le cadre d'une vaste réorganisation de son activité hydrogène. Selon les plans récemment annoncés par le constructeur, celle-ci sera bientôt fusionnée dans une future joint-venture entre Volvo et Daimler qui vise à la commercialisation de systèmes de piles à combustible dans le domaine du transport lourd. Comme Volkswagen avant lui, le groupe allemand se détourne donc de la voiture à hydrogène pour se réorienter vers une offre destinée aux professionnels. »
« C'est maintenant un lieu commun », affirme Mélissa Cousin (EELV) : « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans, ne dépassent pas les six ans aujourd'hui ». Un « lieu commun ». C'est bien de cela qu'il s'agit. Parce que les comparaisons sont délicates antre hier et aujourd'hui, étant donné que les prix, les usages et les normes ont beaucoup changé. Et surtout, parce que les études manquent pour étayer cette conviction populaire.
Certes, le traité négocié avec le Vietnam laisse penser le contraire : « L'accord de partenariat contient en effet ce qui est couramment appelé des "clauses droits de l'homme". L'idée est simple : toute violation des droits de l'homme doit permettre d'adopter des "mesures appropriées" selon les termes exacts des textes. En clair, l'accord de libre-échange permet l'adoption de sanctions économiques en cas de violation des droits de l'homme par le Vietnam. »
Mais cela aura-t-il des traductions pratiques ? « Si plusieurs accords conclus par l'Union européenne permettent d'adopter des sanctions en cas de violation des droits de l'homme, de telles sanctions n'ont quasiment jamais été adoptées. Un cas fait exception : l'accord de coopération avec l'Ouzbékistan. Suite à des répressions meurtrières lors d'une manifestation, l'Union européenne a suspendu partiellement l'accord en 2005. À ce jour, c'est le seul cas de sanction adoptée sur le fondement d'une violation des droits de l'homme. »
Mais cela aura-t-il des traductions pratiques ? « Si plusieurs accords conclus par l'Union européenne permettent d'adopter des sanctions en cas de violation des droits de l'homme, de telles sanctions n'ont quasiment jamais été adoptées. Un cas fait exception : l'accord de coopération avec l'Ouzbékistan. Suite à des répressions meurtrières lors d'une manifestation, l'Union européenne a suspendu partiellement l'accord en 2005. À ce jour, c'est le seul cas de sanction adoptée sur le fondement d'une violation des droits de l'homme. »