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« La crise sanitaire et le déconfinement laissent augurer d'importantes mutations des comportements d'achat en ligne, avec un net recul de la consommation de produits neuf. Tel est l'enseignement d'une récente étude d'Opinion Way pour la place de marché Rakuten. […] 74 % du panel de Français interrogés se disent prêts à renoncer à l'achat de produits neufs, dont un quart pour la moitié de leurs achats. De plus, 66 % des Français acceptent de renoncer à l'achat d'un produit technologique tendance et dernier cri au profit d'un produit d'occasion plus ancien mais moins cher. […] Enfin, un Français sur trois est prêt à se priver de produits neufs pour les vêtements, ce qui souligne une véritable attirance pour le vintage. La revente de produits culturels (DVD, livres, jeux vidéo) convainc quant à elle 58 % des Français. »
« Alain Leboeuf, président du syndicat d'énergie de la Vendée (Sydev), suggère que le blocage constitué par la carte grise collection n'est peut-être pas définitif, évoquant des "discussions en cours sur le sujet". S'il sait que nombre de passionnés d'anciennes "aiment entendre le bruit des moteurs", beaucoup sont aussi "progressistes" et "ouverts" à la conversion électrique. »
« Si les produits actuels de la marque ont perdu en originalité, ils ne sont pas plus moches ni plus mauvais que leurs concurrents directs ; difficile de comprendre pourquoi Ford, par exemple, vend trois fois plus de Mondeo que Renault de Talisman, ou plus grave encore presque deux fois plus de Focus que de Mégane, ancienne "vache à lait" de Billancourt (chiffres ventes Europe 2019). »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Quand la DG par intérim et directrice financière invoque la folle course aux volumes de M. Ghosn pour expliquer cette situation, c'est une justification très douteuse car ça n'a rien à voir avec la situation des usines de Douai , Flins ou Maubeuge. L'élargissement incontrôlé du groupe Renault s'est opéré essentiellement par conquête externe, réussie pour Dacia, très discutable pour Renault Samsung Motors, à hauts risques pour Lada et incohérente pour Jinbeï et Huasong sinon pour décrocher la timbale de premier groupe automobile du monde ! Mais personne ne s'est préoccupé de l'affaiblissement progressif de la maison-mère, Renault, sur son marché domestique l'Europe ! »
« Même si régler ce problème de sureffectifs est urgent, il est encore plus urgent d'arrêter cette fuite continue des ventes Renault par un retour en force du produit et on ne voit rien dans ce plan qui va dans ce sens, au contraire. Rien de nouveau dans les orientations données. Cela fait vingt ans qu'on cherche à développer les synergies ; beaucoup ont été réalisées dans les échanges d'organes, moteurs, boites de vitesses, plates-formes etc. On cherche encore plus de standardisation, moins de diversité… Mais comment réintroduire de la créativité, des innovations structurelles ou mécaniques au-delà de la connectivité qui polarise quasiment toute la recherche ? Ces produits nouveaux qui ont construit l'image de Renault […] ne relevaient pas d'une technologie sophistiquée ; chacun a été le fruit d'une recherche sur la façon de séduire le client à dix ans. C'est la vision qui manque au nouveau Renault. »
« Alors que la ponction frappait jusqu'à présent les seuls produits neufs, la société civile chargée de récolter cette redevance cible les produits d'occasion. Et pas n'importe lesquels : ceux reconditionnés. Une filière en pleine expansion. "Très récemment Copie France a assigné un certain nombre d'acteurs", nous confirme en ce sens Jean-Lionel Laccourreye, président du Sirrmiet, le Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la régénération des matériels informatiques, électroniques et télécoms. Les montants demandés, qui appliquent religieusement les barèmes en vigueur, représentent "entre 5 et 10 % du prix d'un produit". »
« Après l'écriture inclusive, le code inclusif. […] Un débat est venu susciter de vives prises de position dans la communauté informatique: bannir, ou non, du développement de logiciels et du code des expressions jugées clivantes, à l'image de "whitelist" (liste blanche), "blacklist" (liste noire), mais surtout de "master" (maître) et "slave" (esclave). »
« "Il est clair que certaines personnes sont blessées par ces termes et que leur utilisation suscite chez elles un sentiment de malaise, non pas pour des raisons techniques, mais en raison de leur contexte historique et social", considérait tout récemment Google, en estimant qu'il s'agissait d'arguments suffisants pour les faire disparaître. "Master-slave est une métaphore oppressive qui ne sera et devrait jamais être totalement détachée de notre histoire", soulignait dans la foulée un développeur de Microsoft, qui appelle à leur remplacement. […] Quelques semaines auparavant, l'agence de cybersécurité du gouvernement britannique décidait de cesser d'utiliser ces mêmes notions, perçues comme "racistes". »
« "Cette discussion inexistante chez les développeurs jusqu'ici a pris une ampleur impressionnante ces dernières semaines. J'ai rarement vu les développeurs aussi divisés", confie Mehdi Zed, développeur chez Ubisoft, auprès de BFM Tech. »
« Alex Rock, développeur web et consultant en informatique, voit déjà plus loin et discerne, très sérieusement, d'autres expressions à écarter. "En informatique, un certain nombre de termes violents pourraient en réalité être modifiés : le 'kill' (tuer) qui sert à arrêter un logiciel lancé, l'expression 'violation', qui peut rappeler le viol, ou encore tout ce qui est relatif aux 'contraintes' de validation, ce qui est assez négatif en soi. Je préfère en l'occurrence le terme de 'règles'". De même pour Richard Hanna, développeur au sein de la coopérative Fairness, qui préfèrerait voir disparaître le terme "deadline", mortifère à ses yeux et facilement remplaçable par "date limite". »
« Ce combat m'apparaît secondaire, voire, dans les cas les plus radicaux, potentiellement délétère. Ce n'est en tout cas pas la meilleure manière de défendre la juste cause de la lutte contre le racisme", défend pour sa part Baptiste Mélès, philosophe des sciences chargé de recherche au CNRS. […] Historiquement, les notions de maître et d'esclave, mais aussi les connotations respectives du blanc et du noir dans la culture occidentale ne datent pas du commerce triangulaire : on les trouve dans l'Antiquité et elles n'étaient pas reliées à des questions de couleur de peau. Le statut d'esclave à Rome était un statut politique et les connotations respectives du noir et du blanc étaient liées à la luminosité. C'est donc se tromper sur l'histoire des mots de les interpréter dans le seul contexte du XVIIIe siècle américain." »
« "Il est clair que certaines personnes sont blessées par ces termes et que leur utilisation suscite chez elles un sentiment de malaise, non pas pour des raisons techniques, mais en raison de leur contexte historique et social", considérait tout récemment Google, en estimant qu'il s'agissait d'arguments suffisants pour les faire disparaître. "Master-slave est une métaphore oppressive qui ne sera et devrait jamais être totalement détachée de notre histoire", soulignait dans la foulée un développeur de Microsoft, qui appelle à leur remplacement. […] Quelques semaines auparavant, l'agence de cybersécurité du gouvernement britannique décidait de cesser d'utiliser ces mêmes notions, perçues comme "racistes". »
« "Cette discussion inexistante chez les développeurs jusqu'ici a pris une ampleur impressionnante ces dernières semaines. J'ai rarement vu les développeurs aussi divisés", confie Mehdi Zed, développeur chez Ubisoft, auprès de BFM Tech. »
« Alex Rock, développeur web et consultant en informatique, voit déjà plus loin et discerne, très sérieusement, d'autres expressions à écarter. "En informatique, un certain nombre de termes violents pourraient en réalité être modifiés : le 'kill' (tuer) qui sert à arrêter un logiciel lancé, l'expression 'violation', qui peut rappeler le viol, ou encore tout ce qui est relatif aux 'contraintes' de validation, ce qui est assez négatif en soi. Je préfère en l'occurrence le terme de 'règles'". De même pour Richard Hanna, développeur au sein de la coopérative Fairness, qui préfèrerait voir disparaître le terme "deadline", mortifère à ses yeux et facilement remplaçable par "date limite". »
« Ce combat m'apparaît secondaire, voire, dans les cas les plus radicaux, potentiellement délétère. Ce n'est en tout cas pas la meilleure manière de défendre la juste cause de la lutte contre le racisme", défend pour sa part Baptiste Mélès, philosophe des sciences chargé de recherche au CNRS. […] Historiquement, les notions de maître et d'esclave, mais aussi les connotations respectives du blanc et du noir dans la culture occidentale ne datent pas du commerce triangulaire : on les trouve dans l'Antiquité et elles n'étaient pas reliées à des questions de couleur de peau. Le statut d'esclave à Rome était un statut politique et les connotations respectives du noir et du blanc étaient liées à la luminosité. C'est donc se tromper sur l'histoire des mots de les interpréter dans le seul contexte du XVIIIe siècle américain." »
Quelques conseils d'achat sont prodigués sur le blog The Abyss Project. En préambule, Nicolas Simond regrette que le démontage des appareils – et donc le changement des batteries – soit rendu plus délicat par la prolifération des écrans "borderless" et celle des certifications d’étanchéité. « Une batterie, c'est deux ans sur un smartphone moderne très utilisé », prévient-il ; « donc si vous ne pouvez pas le changer, le smartphone en question passe en pure perte ».
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Vient ensuite le problème des mises à jour Android, qui ne sont suivies par… personne, pas sur plus de deux ans et certainement pas à chaque mise à jour de sécurité Android » ; « vu les prix de nos jours », dénonce-t-il, « c'est inacceptable ». Aussi l'auteur de ce billet loue-t-il les avantage de Lineage OS, un système d'exploitation alternatif qu'il recommande « pour maintenir tous les téléphones à jour et gagner en autonomie et en rapidité ». Aux "bricoleurs", il conseille donc l'achat d'un smartphone livré avec Android, et susceptible d'en être "libéré". À condition qu'il soit suffisamment réparable bien sûr.
À tous les autres, il propose de se tourner vers… un Iphone SE 2020. Les atout d'un tel modèle ? « Trois à cinq ans de mises à jour du constructeur » ; une conception réprouvée ; un démontage relativement facile ; des pièces « disponibles pour un prix correct et livrables dans des quantités astronomiques ». De quoi tenir cinq ans selon lui.
« Le sous-traitant a rarement le choix quand un donneur d'ordres lui demande de le suivre. Ensuite il y a trois écoles. La japonaise, où aucun contrat n'est signé mais où les deux savent que la collaboration va durer vingt ans. Celle allemande, dans laquelle le donneur d'ordres fait semblant de remettre en concurrence son équipementier à la fin du contrat qui les lie, mais seulement pour négocier les marges et re-signer ensemble. Et il y a l'école française où il y a moins de loyauté. On estime que les acheteurs sont obligés de tourner tous les trois ans, car au-delà on risque de nouer avec ses sous-traitants des liens non professionnels qui vont biaiser la mise en concurrence. Donc, tous les trois ans, on change d'acheteur pour trouver des économies d'achat. Les donneurs d'ordre français ne jouent pas la filière ni le long terme. C'est dommage. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Faire tourner leurs acheteurs tous les trois ans est destructeur de valeur. Un programme d'innovation dure en moyenne cinq ans. Pour les mener à bien, il faut de la durée, une espèce de contrat moral comme c'est plus courant en Allemagne. Les donneurs d'ordres devraient aussi créer un sentiment d'appartenance à une filière. Les sous-traitants de rang 2 qui vont à l'étranger sur ces plates-ormes n'ont pas les reins assez solides. Quand vous êtes une entreprise familiale, avec 300 millions d’euros de chiffre d’affaires comme Delfingen ou Numaliance, vous ne tenez pas deux ans en cas de creux d’activité. Si, derrière, vous n’avez pas un système financier qui vous soutient, BPI France qui vous fait des prêts et un constructeur qui vous garantit des volumes, vous explosez en vol. »
« Cette batterie durerait seize ans ou deux millions de kilomètres. C'est ainsi deux fois plus que les garanties actuelles, se limitant à huit ans en moyenne, et un million de kilomètres maximum chez Lexus. Par contre, le prix de ces batteries serait 10 % plus élevé que les actuelles. […] Il faudra toutefois attendre. Le dirigeant de CATL n'a noué aucun partenariat pour sa nouveauté, mais assure "être prêt à produire si quelqu'un commande". Pour l'instant, CATL fournit – entre autres – Volkswagen, Honda, PSA ou BMW et a annoncé récemment un développement avec Toyota. Tesla n'est donc pas impliqué dans cette annonce. Selon un communiqué de Reuters publié en mai dernier, la marque américaine était en lien pour ses batteries à 1,6 million de kilomètres, moins chères à produire. Dans cette course à l'endurance, GM a aussi présenté ses batteries Ultium, annonçant une durée de vie supérieure à un million de kilomètres. »
« C'est un peu le comble de la voiture électrique : plus elle est grande et plus elle est familiale et spacieuse, et plus sa charge utile est faible. Cela est dû à un variable pour l'heure incontournable : plus l'auto est grande et spacieuse (et donc, plus elle est censée être "voyageuse" et couvrir de longues distances), plus les batteries sont généreuses et lourdes, avec des conséquences directes sur le poids. »
Cela dans le cadre d'un partenariat avec Faurecia Clarion Electronics (FCE). « Nous estimons pouvoir réparer plus de 50 % des pièces électroniques avec cette offre », annonce Véronique Morel. « En tout », précise-t-elle, « cela couvre cinq cents produits toutes marques, que nous allons pouvoir réparer, avec une économie de coût par rapport au neuf de plus de 50 % et une économie en matière et en CO2 de 85 % ». À noter : les systèmes réparés de cette façon sont garantis un an.
Le réparateur indépendant condamné dans cette affaire importait des écrans "remis à neuf" comprenant des composants fabriqués à l'origine pour la marque à la Pomme. Si bien que le logo d'Apple y était discrètement imprimé. Et bien qu'il soit dissimulé, la Justice norvégienne a conclu qu'il y avait un risque de contrefaçon.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
D'où sa décision, « fondée sur une méconnaissance fondamentale du marché des pièces détachées pour Iphone », selon l'analyse de Maja van der Velden, publiée par Right to repair. Ces écrans « peuvent encore porter un minuscule logo Apple »,concède-t-elle, mais, assure-t-elle, « il est largement reconnu qu'il ne s'agit pas de pièces d'origine Apple ». Autrement dit, « sur ce marché des pièces détachées, l'existence d'un logo Apple, caché ou non », n'aurait « aucun effet sur le coût ou la qualité perçue des pièces compatibles ».
De son point de vue, le droit des marques a été instrumentalisé pour conforter un monopole et « entraver le développement d'une culture de la réparation ». En contrôlant les pièces détachées, dénonce-t-elle par ailleurs, Apple peut « maintenir des prix de réparation élevés afin d'inciter les gens à acheter de nouveaux modèles au lieu de les réparer ».
Encore faudrait-il démontrer que telle est bien sa stratégie, car Apple pourrait tout à fait tirer profit d'un accroissement de la durée des Iphone. D'abord, parce que si leur revente était toujours possible à un bon prix, il serait d'autant plus facile, pour les clients les plus fidèles de la marque, de s'offrir un modèle dernier cri. Ensuite, parce qu'au moment où l'entreprise mise de plus en plus sur les services, elle pourrait avoir intérêt à ce qu'un maximum d'utilisateurs s'y connectent, y compris via des appareils de seconde main. La volonté d'Apple de contrôler les moindres aspects de "l'expérience utilisateur" n'en reste pas moins un obstacle au "droit à la réparation" défendu par l'auteur de cette publication.
Jadis, les appareils photo fonctionnaient de façon purement mécanique, sans le soutien d'aucun dispositif électronique. Faut-il regretter cette époque, quasiment révolue bien avant le passage au numérique ? La façon dont s'enclenchent les engrenages, cela procure une sensation « tout simplement magique », s'enthousiasme Aaron Gold sur le site DP Review. Entre autres avantages propres à ces appareils-là, il y a la possibilité de les faire fonctionner sans pile ni batterie – une qualité à relativiser étant donné la nécessité d'utiliser par ailleurs un posemètre. Ne craignant pas la défaillance d'un quelconque circuit imprimé, ils sont également plus réparables. Mais ils souffrent également d'une moindre fiabilité : parce qu'ils contiennent plus de pièces mobiles, et parce que leur obturateur est sujet à des dérèglements. Autrement dit, « si un appareil électronique de quarante ans fonctionne, il fonctionne probablement correctement – et prend sans doute des photos avec une meilleure précision qu'un vieil appareil mécanique qui n'a pas été entretenue ».
« Des journalistes noir·es [sic] disent avoir reçu des messages de soutien venant de personnes blanches qui n'avaient plus donné signe de vie depuis des années et qui semblaient les contacter avant tout pour se donner bonne conscience. Certaines ont même envoyé de l'argent à des collègues ou connaissances noires, en forme de "réparation" pour les injustices subies par leur communauté. Plusieurs articles de conseils à la population blanche américaine ont été publiés. Sur Instagram, une coach recommande de ne pas "essayer de créer un faux sentiment d'intimité" et de plutôt "envoyer de l'argent". D'autres conseils sont plus radicaux, comme cet auteur afro-américain qui recommande ce comportement dans le New York Times : "Envoyez des textos à vos proches pour leur dire que vous ne leur rendrez pas visite ou ne leur parlerez pas au téléphone tant qu'ils n'auront pas pris des mesures en soutien des vies noires, que ce soit en manifestant ou en donnant de l'argent." »
« La commissaire tchèque a salué l'attitude de Twitter, en conflit ouvert avec le président américain, grand utilisateur du réseau social. Twitter a mis des avertissements "vérifiez les faits" sur plusieurs messages de Donald Trump et masqué un autre sur les affrontements de Minneapolis pour signaler une "apologie de la violence". Une attitude distincte de celle de Facebook qui a décidé de ne pas signaler ou censurer de quelque manière que ce soit les messages du président américain. "Je soutiens la réaction de Twitter aux tweets du président Trump", a déclaré Věra Jourová, soulignant que les messages en question n'avaient pas été supprimés. Le réseau social a "fourni une information vérifiée". "C'est ce que j'appelle le pluralisme", a-t-elle dit. »
« C'est devenu hype d'avoir des ruches sur son toit d'immeuble et même sur ceux des grandes agences et sociétés parisiennes. […] Sauf que Paris c'est majoritairement du béton et la ville est loin d'être réputée pour ses nombreux espaces verts. Le rapport surface et nectars à obtenir n'est pas bon. […] Si tu aimes la planète et veux avoir un geste plus éco-responsable. Arrête tout de suite ton futur projet de Ruche sur le toit de ton immeuble ou de ton entreprise et concentre toi sur le pollen. Plante des fleurs à tes fenêtres et si tu peux sur les toits comme de la lavande, le romarin, ou encore le tilleul. »
« L'obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. […] Des solutions existent déjà pour permettre du stockage sur le très long terme. Les disques Milleniata (M-DISC) existent depuis 2009. Ces disques optiques permettent de conserver des données sur de très longues durées (au moins cent ans et jusqu'à mille ans selon les concepteurs) en raison de l'utilisation d'un matériau spécifique pour créer la couche de stockage des données. La solidité de ces disques a été testée avec succès par le Ministère américain de la Défense. Ces supports nécessitent de posséder un graveur spécifique, mais peuvent être lus sur un simple lecteur DVD. L'accès aux données reste soumis à l'existence de tels lecteurs sur le long terme. » Ainsi qu'à la capacité de décrypter, le moment venu, le format de fichier utilisé !
« Si le ministère de la Culture ne cède pas au tout-répressif, il affirme […] "que ces formes dites 'inclusives' n'ayant pas de parallélisme strict avec l'oral conduisent à éloigner la langue écrite de la langue parlée, nuisent à la lisibilité des textes et complexifient l'écriture, en décalage avec la tendance à la simplification et à la clarté de la langue administrative engagée depuis de longues années". "Ces formes", poursuit la rue de Valois, "dans leur écriture et dans leur prononciation, sont peu accessibles à tous, alors même que la maîtrise d'une langue commune demeure un enjeu majeur de cohésion sociale". »
Le Gouvernement redit ainsi sa réticence à voir se répandre l'usage du point-médian. Mais en même temps, le président de la République et les ministres excluent régulièrement l'emploi du masculin générique, de même que les journalistes. Bref, l'écriture dite inclusive est bel et bien en train de se généraliser. Et tant pis pour la cohésion sociale qu'elle met effectivement à mal.
Le Gouvernement redit ainsi sa réticence à voir se répandre l'usage du point-médian. Mais en même temps, le président de la République et les ministres excluent régulièrement l'emploi du masculin générique, de même que les journalistes. Bref, l'écriture dite inclusive est bel et bien en train de se généraliser. Et tant pis pour la cohésion sociale qu'elle met effectivement à mal.
En peine renaissance, Clubic avait une carte à jouer en évitant la politisation dans laquelle s'est fourvoyée Numerama. Mais voilà qu'il encourage ses lecteurs à participer aux manifestations en cours importées des États-Unis. Bref, c'est raté.
Sur LCI, il avait été rappelé que Yassine Bouzrou avait « été quand même viré trois fois de suite jusqu'à rejoindre une école qui accepte bien de lui ouvrir ses portes ». Aussi avait-il été affublé d'un bonnet d'âne. De quoi mettre en évidence un parcours « assez atypique » qui l'aura conduit jusqu'au Barreau de Paris. Comme il avait été souligné, par ailleurs, que cet avocat était né dans une famille marocaine, le CSA a considéré « qu'une telle présentation, à charge et accompagnée d'une infographie caricaturale, était porteuse de discriminations en raison de l'origine de l'avocat ». On se demande par quel raisonnement tordu il en est arrivé à cette conclusion, mais son communiqué officiel se résume aux quelques lignes citées dans cet article.
« En moins de quarante-huit heures, la vidéo comptait ce 12 juin environ 300 000 vues sur Twitter. La jeune femme qui filme montre d'abord un fond de teint de la gamme Accord Parfait de L'Oréal, d'une couleur plutôt foncée, et l'étiquette collée au dos du produit. Puis, un autre fond de teint de la même gamme d'une couleur destinée aux peaux plus claires. Elle affirme : "Derrière tous ceux qui sont foncés, il y a un antivol mais par contre derrière les blancs, pas d'antivol, je sais pas c'est quoi le message." »
« Le produit pour "peaux plus foncées" comporte bien une étiquette antivol, contrairement à celui pour "peaux plus claires” placé non pas par Carrefour, mais par le producteur des fonds de teint, L’Oréal. Mais la raison n'est pas un ciblage d'un type de clientèle, selon la marque. Jamel Boutiba, directeur général de L'Oréal Paris France, explique : "Le système de protection est différent entre ces deux produits, et la raison est simple, c'est qu'on fait évoluer ce système régulièrement. Ces deux produits sont issus de deux productions différentes, la teinte la plus foncée identifiée sur la vidéo est une production très récente, elle date de 2019, alors que l'autre est une production de 2018". "Quand on fait évoluer le système de protection, on le fait pour toute la gamme" précise-t-il, de sorte que tous les produits d'une même production ont le même système de protection quelle que soit la couleur de peau à laquelle ils sont destinés. »
« À la direction des relations presse de Carrefour, Denise Rodrigues a la même explication : "Depuis 2019, il y a eu un changement chez L'Oréal sur les systèmes de protection de ces produits qui ont tous des antivols. Une gamme s'est écoulée plus vite que l'autre, et donc les nouveaux stocks sont arrivés avec des antivols", explique-t-elle. »
« Le produit pour "peaux plus foncées" comporte bien une étiquette antivol, contrairement à celui pour "peaux plus claires” placé non pas par Carrefour, mais par le producteur des fonds de teint, L’Oréal. Mais la raison n'est pas un ciblage d'un type de clientèle, selon la marque. Jamel Boutiba, directeur général de L'Oréal Paris France, explique : "Le système de protection est différent entre ces deux produits, et la raison est simple, c'est qu'on fait évoluer ce système régulièrement. Ces deux produits sont issus de deux productions différentes, la teinte la plus foncée identifiée sur la vidéo est une production très récente, elle date de 2019, alors que l'autre est une production de 2018". "Quand on fait évoluer le système de protection, on le fait pour toute la gamme" précise-t-il, de sorte que tous les produits d'une même production ont le même système de protection quelle que soit la couleur de peau à laquelle ils sont destinés. »
« À la direction des relations presse de Carrefour, Denise Rodrigues a la même explication : "Depuis 2019, il y a eu un changement chez L'Oréal sur les systèmes de protection de ces produits qui ont tous des antivols. Une gamme s'est écoulée plus vite que l'autre, et donc les nouveaux stocks sont arrivés avec des antivols", explique-t-elle. »