4242 shaares
529 résultats
taggé
PQCD
Next Inpact explique comment « gérer plus efficacement la recharge de votre appareil et maîtriser la demande en énergie des applications ». L'article est réservé aux abonnés du site, mais ce qu'il faut retenir, une fois admises les limites de la technologie, c'est que le « premier critère », c'est « l'usage » !
Les Horizons font l'éloge de Clean Cup : « une solution alternative aux gobelets à usage unique, grâce à une machine qui distribue, collecte et lave automatiquement des verres réutilisables ». Une offre sans doute pertinente… qui s'accompagne comme il se doit d'une revendication écologiste dont on se demande quand même si elle n'est pas surfaite.
« Je viens de rencontrer l'obsolescence programmée », raconte Marc Laimé, un utilisateur de Gmail. En cause : l'impossibilité pour lui de se connecter au webmail de Google sur un Mac Mini datant tout de même de treize ou quatorze ans. Son navigateur – la version la plus récente de Safari qu'il ait vraisemblablement pu installer – ne serait plus supporté. Ne faudrait-il pas parler plutôt d'obsolescence "tout court" ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas certain que tout soit perdu, car d'après Google, il est tout à fait possible de « consulter Gmail via d'autres plates-formes de messagerie ». En mettant à profit les protocoles IMAP et SMTP. Ce serait à essayer !
« Les primes à la casse […] permettent de dynamiser le marché lorsque la demande est faible. Mais ces programmes de financement sont coûteux et comportent de nombreux défauts puisqu'ils troublent le jeu naturel de l'offre et de la demande. C'est particulièrement le cas avec les primes qui orientent la demande vers des modèles boudés ou peu choyés par les clients pour des questions d'usage pas toujours en phase avec leurs besoins de mobilité. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
« La conséquence est souvent un changement temporaire dans les habitudes d'achat qui perturbent l'outil industriel et la planification. Enfin, les marchés bénéficiant de primes à la casse conséquentes accusent très souvent une nouvelle chute de la demande à l'expiration de ces programmes. »
« L'argent public investi dans ces primes serait plus utile dans des mesures directes de maintien de l'emploi et des salaires ou encore le financement de la recherche technologique afin d'abaisser les coûts et les prix de ventes des véhicules qui en bénéficient. »
Demain, peut-être que le lave-linge que vous achèterez affichera obligatoirement le nombre de cycle effectués depuis sa mise en service. C'est ce que réclame, notamment, l'association Halte à l'obsolescence programmée. Mais selon Eve Truilhé, responsable de la Clinique juridique de l'environnement, une telle mesure se heurterait vraisemblablement au droit européen si elle était prise en France sans l'aval de l'Union.
Bruxelles a présenté en mars son nouveau plan pour l'économie circulaire.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
« La Commission européenne s'attaque désormais aux sept secteurs utilisant le plus de ressources, à savoir : le matériel électronique, les batteries et véhicules, les emballages, les matières plastiques, les textiles, la construction et le bâtiment, et les denrées alimentaires. La Commission prévoit différentes stratégies et initiatives dans ces différents secteurs. Parmi les initiatives phares, on retrouve la mise en place d'un "droit à la réparation", l'harmonisation des systèmes de collecte des déchets sur le continent, ou encore la lutte contre l'obsolescence programmée. Avec ce plan, dont la mise en place devrait s'étaler jusqu'en 2022, l'économie circulaire "made in Europe" n'est plus réduit au simple recyclage, puisque la Commission européenne cible maintenant l'éco-conception, la prévention, le réemploi, la réutilisation et la réparation. »
Affaire à suivre.
Light is right ! La conviction de Colin Chapman sera-t-elle remise en cause par l'électrification des automobiles ? C'est ce que prétend démontrer Manuel Schweizer, étudiant à l'Université technique Hochschule d'Ingolstadt.
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
« Plus le véhicule sera lourd, plus il va emmagasiner d'énergie cinétique, comparé à un véhicule léger à vitesse équivalente », rappelle Clubic ; « or, l'énergie cinétique est ce qui permet de maintenir l'allure du véhicule sans consommation d'énergie, le faisant avancer en descente par exemple » ; en outre, « plus l'énergie cinétique est importante, plus la récupération d'énergie des batteries le sera également ».
Par ailleurs, « l'utilisation d'un acier plus léger nécessite plus de ressources » ; voilà pourquoi, si l'on en croit cette étude, « sur le cycle de vie complet du véhicule électrique, le matériau léger n'apporte finalement aucun bénéfice, ni pour la construction ni pour l'autonomie au quotidien ».
Pas même si l'on substitue à l'acier du chanvre ou du lin, comme on l'a vu sur une Porsche, par exemple ? N'oublions pas non plus qu'une voiture plus légère requiert des freins de taille réduite, une batterie de moindre capacité, etc. Cela a-t-il bien été pris en compte dans cette démonstration ?
En résumé : « il apparaît que dans la plupart des cas votre smartphone sera vraisemblablement capable de faire fonctionner la solution de contact-tracing conçue par Google et Apple » ; « c'est une certitude si votre smartphone a moins de cinq ans, ce qui est certainement le cas d'une majorité d'individus, au regard du rythme de remplacement des appareils que l'on observe dans le marché des téléphones intelligents ».
Ici ou là, des intuitives fleurissent prou concevoir des produits censés se distinguer par une fiabilité et une réparabilité exemplaires. Comme cette bouilloire multifonction proposée par Kippit.
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
Le succès est au rendez-vous, selon Mag in France, puisque « avec près de 47 000 euros collectés pour 10 000 demandés (chiffre au 23 avril à 15 heures), la campagne de financement participatif […] est une totale réussite d'autant qu'elle ne se termine que le 29 mai ».
« L'idée est de proposer un produit durable, local et réparable », précise encore Mag in France. Dans cette perspective, cette bouilloire présente toutefois une sophistication étonnante ; elle dispose notamment d'une connexion Wifi.
Argument notable : « la marque s'engage sur la mise à disposition de pièces de rechange à vie grâce à la rétrocompatibilité des évolutions que la bouilloire subira au fil des années ». Mais dans quelle mesure cet engagement sera-t-il tenu ? L'entreprise a déjà six ou sept ans d'existence, mais elle pourrait tout à fait disparaître. C'est pourquoi la possibilité d'imprimer des pièces ou, mieux , le recours à des composants standards constitueraient un bien meilleur gage de sérénité à long terme.
L'article rapporte, en outre, « qu'il se vend plus de 2,2 millions de bouilloires chaque année en France » et que « seulement 44 % des produits électriques sont réparés ». À qui la faute? Dans le cas des cafetières et des fers à repasser, il semblerait que 70 % des pannes soient dues à l'entartrage…
« C'est maintenant un lieu commun », affirme Mélissa Cousin (EELV) : « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans, ne dépassent pas les six ans aujourd'hui ». Un « lieu commun ». C'est bien de cela qu'il s'agit. Parce que les comparaisons sont délicates antre hier et aujourd'hui, étant donné que les prix, les usages et les normes ont beaucoup changé. Et surtout, parce que les études manquent pour étayer cette conviction populaire.
« À l'heure de l'obsolescence programmée […], le secteur des produits électroniques reconditionnés est en plein essor », rapporte Frenchweb. Cela n'est-il pas paradoxal ? Si les produits sont effectivement condamnés à une durée de vie très limitée, ne faudrait-il pas se méfier d'autant plus des achats d'occasion ?
« Certideal, plate-forme e-commerce spécialisée dans la revente de produits électroniques reconditionnés, a annoncé mercredi 22 avril 2020 avoir levé 8 millions d'euros. Un tour de table mené par Maif Avenir et soutenu par BNP Paribas Développement, auquel ont aussi participé ses investisseurs historiques Inter Invest Capital et Citizen Capital. […] La start-up fondée en 2016 propose principalement à la vente des smartphones reconditionnés. […] La jeune pousse affirme maîtriser l'ensemble de sa chaîne de valeur, du sourcing à la vente des produits et ne pas passer par des prestataires externes. […] Certideal, qui compte une quarantaine de collaborateurs, veut doubler ses effectifs d'ici à la fin de l'année. »
Les pneumatiques supportent mal l'immobilisation durable d'un véhicule. Pour les préserver, Éric Bergerolle propose d'utiliser des « cales en matière synthétique rigide ou souple à glisser sous chaque roue » – un substitut moderne aux sacs de sable. « A défaut », poursuit-il, « une sage précaution consiste à pousser la voiture pour imprimer un demi-tour aux roues deux fois par mois ». Cela étant, « il suffit généralement de surgonfler les pneumatiques, jusqu'à la pression maximale autorisée, telle qu'inscrite sur le flanc ». À condition de disposer d'un gonfleur, « car il est inconcevable de songer à rallier son domicile depuis la station-service en roulant sur quatre pneus gonflés à 4,5 bars : à cette pression, la tenue de route et la tenue de cap sont très affectés ».
« Prolonger la vie des smartphones, c'est possible », clame l'association Hop. Assurément ! Reste à savoir comment s'y prendre.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
« Spareka annonce ce mercredi avoir bouclé un tour de table de 5 millions d'euros auprès du fonds Paris Fonds Vert, créé à l'initiative de la Ville de Paris et géré par le capital-risqueur spécialisé dans la transition écologique et énergétique Demeter. Le tour a été signé juste avant le confinement. »
« La jeune pousse a développé un outil de diagnostic de pannes en ligne, ainsi que des tutoriels de réparation. Elle monétise son activité grâce à son site d'e-commerce sur lequel elle vend les pièces détachées nécessaires aux réparations. »
« La crise du coronavirus, qui limite l'accès aux artisans, a par ailleurs fait exploser l'activité de la start-up. "Notre chiffre d'affaires a augmenté de 15 % les premiers jours, et là nous sommes à + 50 %", indique l'entrepreneur. »
« Cette levée de fonds lui permettra de recruter dix nouvelles personnes, alors que son équipe est aujourd'hui composée de vingt-cinq salariés. L'argent sera en outre investi dans le développement de sa technologie de diagnostic, ainsi que dans le marketing. […] Spareka souhaite qui plus est transformer son modèle e-commerce, qui recense huit millions de références de pièces détachées, en modèle de place de marché. […] Ce nouveau modèle, qui devrait être mis en place d'ici à un an, aidera en outre la start-up à se développer à l'international. "La place de marché est une façon de s'affranchir de la logistique", indique Geoffroy Malaterre. »
« La jeune pousse a développé un outil de diagnostic de pannes en ligne, ainsi que des tutoriels de réparation. Elle monétise son activité grâce à son site d'e-commerce sur lequel elle vend les pièces détachées nécessaires aux réparations. »
« La crise du coronavirus, qui limite l'accès aux artisans, a par ailleurs fait exploser l'activité de la start-up. "Notre chiffre d'affaires a augmenté de 15 % les premiers jours, et là nous sommes à + 50 %", indique l'entrepreneur. »
« Cette levée de fonds lui permettra de recruter dix nouvelles personnes, alors que son équipe est aujourd'hui composée de vingt-cinq salariés. L'argent sera en outre investi dans le développement de sa technologie de diagnostic, ainsi que dans le marketing. […] Spareka souhaite qui plus est transformer son modèle e-commerce, qui recense huit millions de références de pièces détachées, en modèle de place de marché. […] Ce nouveau modèle, qui devrait être mis en place d'ici à un an, aidera en outre la start-up à se développer à l'international. "La place de marché est une façon de s'affranchir de la logistique", indique Geoffroy Malaterre. »
« En plus d'être le résultat d'un modèle vertueux car issu de la valorisation des déchets organiques agricoles, le bio gaz naturel pour véhicule (ou bio-GNV) réduit drastiquement les émissions pour des performances routières équivalentes. Jusqu'à 90 % de CO2 en moins du puits à la roue, 98 % de particules fines et 85% de NOx en moins par rapport au diesel, d'après un étude de la Deutsche Energie Agentur (DENA) de 2007. Des chiffres corroborés par une étude du Cenex (Organisation en charge de la promotion des véhicules bas carbone) menée en 2019 au Royaume-Uni. Le bio-GNV semble ainsi démontrer sa capacité à décarboner massivement le transport routier. Et se pose en alternative crédible et fiable face au diesel, mais aussi face au tout électrique pas si green qu'on le pense si l'intégralité du cycle de vie d'un véhicule est prise en compte. »
Et cela, avant de passer au recyclage. Renault et d'autres avaient déjà pris des initiatives en la matière. Le constructeur japonais leur emboîte donc le pas.
Remarque intéressante de Moana Genevey, « experte en politiques publiques européennes d'égalité », « spécialisée dans l'égalité des genres » : « Si nous étions réellement en démocratie, nous pourrions décider collectivement d'interdire l'obsolescence programmée et la publicité dans les espaces publiques [sic]. Cela entrainerait [re-sic] une baisse de la consommation, et donc de la production, ce qui devrait être une bonne chose dans un monde aussi pollué que le nôtre. » N'est-ce pas méconnaître le pouvoir du consommateur ? À travers tout ce que nous achetons – ou pas –, nous façonnons sans doute le marché bien davantage que nous dictons la politique du pays en glissant une bulletin dans l'urne.
« Du smartphone au lave-linge, la lutte contre l'obsolescence commence chez soi », annonce Libération. « Si les marques sont les premières responsables, les consommateurs ne sont pas complètement démunis face au phénomène du tout-jetable », affirme Sophie Kloetzli. Citant, entres autres, les collants, elle y voit un « cas notoire d'obsolescence puisque les trois-quarts du temps, ils ne dépassent pas six utilisations ». Un cas notoire d'obsolescence précoce, mais pas nécessairement programmée donc. Rares sont les journalistes qui font preuve d'une telle prudence quand ils abordent ce sujet.
« Aujourd'hui encore, plus de 70 % des distributeurs de billets et entre 60 et 80 % des activités des entreprises reposent sur des applications Cobol. "Une personne lambda a recours au moins huit fois par jour à un système géré en Cobol, sans en avoir conscience", indique Philippe Fraysse, un spécialiste du Cobol. »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »