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« "Vous ne verrez aucune utilisation d'hydrogène dans les voitures !" Le P-DG de Volkswagen, Herbert Diess, est assez clair quant au positionnement du groupe vis-à-vis de la pile à combustible. Interrogé par le Financial Times, il juge qu'il serait "très optimiste" de penser qu'il y aurait jamais un grand marché pour les véhicules à pile à combustible. "Pas même dans dix ans, parce que la physique derrière tout cela est tellement déraisonnable" a-t-il justifié, pointant notamment du doigt le rendement de la pile et la complexité du système. »
« Volkswagen n'est d'ailleurs pas le seul à lever le pied sur la voiture à hydrogène. L'an dernier, Mercedes a annoncé la fin de son SUV à hydrogène GLC F-Cell tandis que BMW a décidé de réduire ses efforts au strict minimum. […] Le positionnement des constructeurs sera-t-il amené à évoluer ? Peut-être. […] Après-tout, rappelons qu'il y a encore une quinzaine d'années peu de constructeurs croyaient à la voiture électrique… »
« Volkswagen n'est d'ailleurs pas le seul à lever le pied sur la voiture à hydrogène. L'an dernier, Mercedes a annoncé la fin de son SUV à hydrogène GLC F-Cell tandis que BMW a décidé de réduire ses efforts au strict minimum. […] Le positionnement des constructeurs sera-t-il amené à évoluer ? Peut-être. […] Après-tout, rappelons qu'il y a encore une quinzaine d'années peu de constructeurs croyaient à la voiture électrique… »
« Le précieux gaz […] peut être conservé dans des liquides ayant une densité de stockage jusqu'à 5 fois supérieure à l'hydrogène gazeux. Il s'agit des LOHC (Liquid Organic Hydrogen Carrier), des liquides organiques porteurs d'hydrogène. »
« Le stockage s'effectue chez Hydrogenious LOHC Technologies dans un liquide huileux à base de dibenzyltoluène, par le biais d'une réaction catalytique exothermique d'hydrogénation. À pression ambiante, le produit est stable sur une très large plage de température, très largement suffisante pour encaisser les grands froids et les plus fortes chaleurs ambiantes connues sur la planète. »
« Emprisonné de la sorte, l'hydrogène peut être transporté très classiquement comme n'importe quel carburant classique. Ainsi par pétrolier, camion et wagon citerne. Le liquide organique porteur d'hydrogène est très peu inflammable et non explosif. En outre, il n'y a pas de perte d'hydrogène avec ce moyen de stockage, même sur une longue durée. »
« Le stockage s'effectue chez Hydrogenious LOHC Technologies dans un liquide huileux à base de dibenzyltoluène, par le biais d'une réaction catalytique exothermique d'hydrogénation. À pression ambiante, le produit est stable sur une très large plage de température, très largement suffisante pour encaisser les grands froids et les plus fortes chaleurs ambiantes connues sur la planète. »
« Emprisonné de la sorte, l'hydrogène peut être transporté très classiquement comme n'importe quel carburant classique. Ainsi par pétrolier, camion et wagon citerne. Le liquide organique porteur d'hydrogène est très peu inflammable et non explosif. En outre, il n'y a pas de perte d'hydrogène avec ce moyen de stockage, même sur une longue durée. »
« L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a ouvert la voie jeudi à la poursuite de la vie des plus vieux réacteurs en France de quarante à cinquante ans, enjoignant EDF de réaliser des travaux pour améliorer leur sûreté. […] Ce passage marque une étape significative pour les réacteurs français. Ils avaient été autorisés à l'origine sans limitation de durée de fonctionnement mais EDF avait initialement envisagé une durée de vie de quarante ans. Les centrales concernées sont les plus anciennes: Bugey (Ain), Blayais (Gironde), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord), Saint-Laurent (Loir-et-Cher) et Tricastin (Drôme). »
« Si McLaren a déjà évoqué la solution, c'est au tour de Porsche de s'exprimer sur le sujet. […] Le Dr. Frank Walliser, le patron de la division Motorsport et GT, estime que les moteurs thermiques carburant à l'E-Fuel se montreront aussi propres, si ce n'est plus, que les alternatives électriques : "Le carburant synthétique est plus propre. Nous nous attendons à une réduction de CO2 de 85 %. […] Vous devez prendre en compte l'ensemble de la chaîne pour tous les véhicules, il s'agira du même niveau de CO2 produit dans la fabrication et l'utilisation d'un véhicule électrique." »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
« Le Dr. Frank Wallisser de continuer : "L'idée générale derrière ces carburants synthétiques est qu'il n'y a pas de changements mécaniques nécessaires, contrairement à ce que nous avons vu avec l'éthanol E10 ou E20. Donc vraiment, tout le monde peut l'utiliser. Cela n'a aucun impact sur les performances, il y a même quelques chevaux en plus, mais les émissions sont bien meilleures, nous voyons moins de particules, moins de NOx." »
« Porsche et ses partenaires (Siemens Energy, AME, Enel et la société chilienne ENAP) mettront sur pied une usine afin de produire du e-Fuel dès 2022 et atteindre un volume de production de 550 millions de litres en 2026. »
« À l'arrière de cette immense berline de près de cinq mètres, on a […] moins d'espace aux genoux que... dans une Yaris ! […] Mais pour tout dire, c'est à peu près le seul véritable défaut que nous trouvons à la nouvelle Mirai. […] Le prix de la Toyota Mirai est […] 20 % inférieur à celui de la première génération. Cette dernière était affichée à 78 900 euros, on tablera donc sur une nouvelle Mirai à 63 000 euros. Face à cette proposition, s'il y avait aujourd'hui en France plus que les quelque vingt-cinq stations H2 publiques (auxquelles s'ajoutent une douzaine de stations privées), il deviendrait très difficile de justifier l'achat d'une voiture électrique à 100 000 euros, dont les batteries promettent six cents kilomètres dans le meilleur de cas, et dont le "plein" demande plusieurs heures de patience… »
« La collection Prestige des éditions ETAI publie un superbe ouvrage écrit par Christian Rouxel, consacré à l'entreprise pionnière du raffinage et de la distribution de pétrole en France, Fenaille et Despeaux, qui deviendra plus tard la célèbre Esso. »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
« Au-delà de l'histoire familiale et de celle de cette entreprise, l'ouvrage nous replonge pleinement dans les débuts de l'ère du pétrole. Source de méfiance initialement dans nos contrées en raison d'une tenace réputation de "dangerosité" mais aussi de préjugés politiques (le pétrole "lampant" servi lors de la Commune à déclencher les incendies lors de la semaine sanglante), le pétrole s'impose peu à peu en raison de sa praticité, de son rendement, de son prix attractif et de la qualité des produits raffinés en France. »
« La France se caractérise longtemps par une résistance aux Américains, qui n'arrivent pas, malgré la puissance de frappe du trust de Rockfeller, à pénétrer et dominer le marché de produits raffinés jalousement gardé par des compagnies françaises. Le raffinage à la française est protégé par une politique fiscale avantageuse, une protection étatique et le choix du "premium". Mais l'État commence à y mettre son grain de sel, à la fois pour y ponctionner une manne financière juteuse mais aussi essayer d'en prendre le contrôle. La question du monopole d'État est un véritable serpent de mer qui suscite des débats passionnés tout au long de ces années, avec des arguments qui font écho à notre époque sur les profits éhontés des compagnies pétrolières. »
« C'est la guerre de 14-18 qui change radicalement la donne. Avec des besoins en pétrole croissants pour répondre à la mécanisation de la guerre moderne, l'État français profite du contexte de mobilisation pour prendre en main la filière du pétrole et surtout les approvisionnements venant essentiellement des États-Unis, faisant perdre ainsi aux compagnies privées une grande partie de leurs prérogatives. L'État […] maintient après la guerre un contrôle étatique rigoureux, tout en essayant, à la faveur des traités, d'obtenir sa "part du gâteau" notamment en Irak. Toutefois, l'après-guerre finit par marquer le triomphe des majors anglo-saxonnes, qui tirent profit de la libéralisation progressive du secteur et de leur capacité à casser les prix pour prendre d'assaut le marché français et fragiliser les indépendants. »
« Le livre est d'une grande richesse. Le récit, très détaillé, abondamment sourcé et soucieux de replacer l'histoire de cette entreprise dans le contexte national et international, s'accompagne d'une abondante iconographie et documentation »
Où l'on apprend que « la consommation d'énergie par habitant entre 1980 et 2018 a baissé de 11 % aux États-Unis alors que le PIB américain, lui, a augmenté de 175 % ». De quoi relativiser la prétendue nécessité de la décroissance.
Aucun objectif de stockage par batteries n'est fixé. Et pour cause. Le texte de la PPE le répète à plusieurs reprises : "À l'horizon de la PPE, en 2028, avec la pénétration des énergies renouvelables et l'évolution du mix électrique fixées par la présente PPE, il n'y a pas de besoins additionnels de stockage pour assurer l'équilibre offre demande." Le système électrique métropolitain, intégré au système électrique européen, a déjà suffisamment de résilience. »
« RTE, le transporteur d'électricité qui gère les lignes à haute et moyenne tensions et assure l'équilibrage de la tension sur le réseau en temps réel, assure […] que l'intégration d'importantes capacités d'énergies renouvelables (plus de 100 GW installées à l'horizon 2035) ne nécessitera pas de développer de nouvelles flexibilités pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. Cela soulève néanmoins "de nouveaux défis qui pourront être traités en utilisant tous les leviers de flexibilités existants, notamment la flexibilité de la demande, le stockage et les interconnexions." RTE testant par exemple actuellement un système de ligne virtuelle avec batterie, le projet Ringo… mais qui n'a pas vocation à mettre de l'énergie en réserve, juste à équilibrer l'offre et la demande sur le territoire. »
« Conséquence, "la loi ne fixe aujourd'hui aucun objectif sur le stockage de l'électricité", écrit la PPE, qui ne fixe aucun objectif d'augmentation de stockage électrique, à une exception près, le stockage hydroélectrique. La PPE ne prévoit que d'engager d'ici à 2023 les démarches permettant le développement des stations de pompage d'électricité (STEP) pour un potentiel de 1,5 GW identifié en vue de mises en service des installations entre 2030 et 2035. Il viendrait s'ajouter aux 4,3 GW de STEP et 13 GW de barrages hydrauliques existants. »
« Et si la PPE identifie bien l'hydrogène comme "le moyen de stockage massif inter-saisonnier des énergies renouvelables électriques intermittentes le plus prometteur" et le power to gas (production de gaz de synthèse à partir d'énergie renouvelable) comme "la seule façon de stocker de l'électricité sur de très longues périodes", le texte repousse à 2035 voire 2040 leur développement. La PPE invite néanmoins à "étudier l'intérêt de la réutilisation de cavités salines pour le stockage d'hydrogène". Des cavités utilisées pour le gaz naturel qui pourrait bientôt être libérées quand ce n'est pas déjà fait. »
« RTE, le transporteur d'électricité qui gère les lignes à haute et moyenne tensions et assure l'équilibrage de la tension sur le réseau en temps réel, assure […] que l'intégration d'importantes capacités d'énergies renouvelables (plus de 100 GW installées à l'horizon 2035) ne nécessitera pas de développer de nouvelles flexibilités pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. Cela soulève néanmoins "de nouveaux défis qui pourront être traités en utilisant tous les leviers de flexibilités existants, notamment la flexibilité de la demande, le stockage et les interconnexions." RTE testant par exemple actuellement un système de ligne virtuelle avec batterie, le projet Ringo… mais qui n'a pas vocation à mettre de l'énergie en réserve, juste à équilibrer l'offre et la demande sur le territoire. »
« Conséquence, "la loi ne fixe aujourd'hui aucun objectif sur le stockage de l'électricité", écrit la PPE, qui ne fixe aucun objectif d'augmentation de stockage électrique, à une exception près, le stockage hydroélectrique. La PPE ne prévoit que d'engager d'ici à 2023 les démarches permettant le développement des stations de pompage d'électricité (STEP) pour un potentiel de 1,5 GW identifié en vue de mises en service des installations entre 2030 et 2035. Il viendrait s'ajouter aux 4,3 GW de STEP et 13 GW de barrages hydrauliques existants. »
« Et si la PPE identifie bien l'hydrogène comme "le moyen de stockage massif inter-saisonnier des énergies renouvelables électriques intermittentes le plus prometteur" et le power to gas (production de gaz de synthèse à partir d'énergie renouvelable) comme "la seule façon de stocker de l'électricité sur de très longues périodes", le texte repousse à 2035 voire 2040 leur développement. La PPE invite néanmoins à "étudier l'intérêt de la réutilisation de cavités salines pour le stockage d'hydrogène". Des cavités utilisées pour le gaz naturel qui pourrait bientôt être libérées quand ce n'est pas déjà fait. »
« Il explique comment une vieille machine à laver modifiée lui assure une auto-suffisance en électricité depuis seize ans. "Le moteur tourne grâce à une turbine hydraulique Pelton actionnée par l'eau. Elle produit suffisamment d'énergie pour chauffer mon eau et faire fonctionner tous les appareils basse consommation de ma maison ainsi que la plupart des outils de mon atelier", détaille-t-il. On peut vivre en ascète et aimer le confort. Bien sûr, il lui arrive d'avoir quelques soucis avec son générateur de fortune, auquel cas il n'a qu'à descendre au ruisseau où est installé l'engin pour résoudre le problème. Selon ses propres termes, il s'agit d'un "petit prix à payer pour éviter d'avoir à régler des factures d'électricité". »
« Après les premiers succès d' Odysea, le démonstrateur de stockage d'énergie par air-comprimé conçu par Segula, l'ingénieriste prévoit de construire un prototype en pleine mer d'ici 2023. »
« Tout l'intérêt des carburants alternatifs qu'on appelle GPL (gaz de pétrole liquéfié) et GNV (gaz naturel véhicule) est d'offrir non seulement une combustion plus propre (moins de gaz polluants) mais aussi moins de CO2. Le bilan est encore plus favorable lorsque le gaz est issu de sources non plus fossiles mais renouvelables, comme dans le cas du biométhane que génèrent les boues des stations d'épuration de l'eau ou bien les déchets ménagers. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« GRT Gaz, le gestionnaire du réseau de gaz français, et Creos, son homologue luxembourgeois, ont annoncé, le 26 mai, leur collaboration en vue de créer un réseau de transport européen 100 % hydrogène. Ce projet […] reliera la Sarre (Allemagne), le Grand Est (France) et la frontière Luxembourgeoise. […] L'objectif est "de rendre accessible une infrastructure de transport d'hydrogène de soixante-dix kilomètres, en adaptant des infrastructures gazières déjà existantes", explique GRT Gaz. »
« Lhyfe a conçu une intelligence électronique et logicielle capable d'autogérer l'intermittence de la production d'électricité d'un parc éolien pour produire de l'hydrogène vert sans être relié au réseau électrique. »
« Pour Daimler, cette décision s'inscrit dans le cadre d'une vaste réorganisation de son activité hydrogène. Selon les plans récemment annoncés par le constructeur, celle-ci sera bientôt fusionnée dans une future joint-venture entre Volvo et Daimler qui vise à la commercialisation de systèmes de piles à combustible dans le domaine du transport lourd. Comme Volkswagen avant lui, le groupe allemand se détourne donc de la voiture à hydrogène pour se réorienter vers une offre destinée aux professionnels. »
« Un [...] avertissement est passé totalement inaperçu. Celui de Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui attirait notamment l'attention sur le risque accru de blackout en période de faible consommation, telle que celle entraînée par les mesures de confinement. Pour la raison que la part d'énergies intermittentes est augmentée du fait de leur priorité sur le réseau et qu'on peut d'autant moins compter sur la flexibilité de la consommation industrielle pour rétablir l'équilibre que cette consommation est réduite. […] C'est ainsi que le nucléaire a assuré à chaque instant l'impérieuse exigence de l'alimentation du pays, même en l'absence quasi complète du secours de l'éolien, mais devait s'effacer devant les caprices du vent en payant pour écouler sa production, alors que la rémunération de l'éolien est garantie par contrat. »
« Fatih Birol dénonce le risque de multiplication de tout petits producteurs d'EnR, notamment des particuliers qui ne disposent pas d'un niveau suffisant de cybersécurité. Il attire enfin l'attention sur le point sensible que représente le réseau électrique, bien plus vulnérable que les conduites enterrées de gaz, et évoque le drame qu'aurait impliqué la simultanéité de conditions climatiques extrêmes comme les récents incendies californiens, ou autres tornades ou tempêtes de neige. Et préconise la sécurisation de ce réseau par l'enfouissement des lignes. »
« Force est de constater que la transition énergétique nous mène […] vers une mutualisation des problèmes de l'intermittence par des interconnexions toujours plus denses et plus lointaines vers des pays de moins en moins stables et que l'érosion des moyens pilotables européens, pour faible qu'elle soit, menace déjà la sécurité de tous. »
« En matière de sécurité énergétique la crise que nous traversons doit nous faire prendre la mesure du risque d'un tel rendez-vous délibéré en terre inconnue. Souveraineté et clairvoyance sont les conditions indissociables de notre sécurité. »
« Fatih Birol dénonce le risque de multiplication de tout petits producteurs d'EnR, notamment des particuliers qui ne disposent pas d'un niveau suffisant de cybersécurité. Il attire enfin l'attention sur le point sensible que représente le réseau électrique, bien plus vulnérable que les conduites enterrées de gaz, et évoque le drame qu'aurait impliqué la simultanéité de conditions climatiques extrêmes comme les récents incendies californiens, ou autres tornades ou tempêtes de neige. Et préconise la sécurisation de ce réseau par l'enfouissement des lignes. »
« Force est de constater que la transition énergétique nous mène […] vers une mutualisation des problèmes de l'intermittence par des interconnexions toujours plus denses et plus lointaines vers des pays de moins en moins stables et que l'érosion des moyens pilotables européens, pour faible qu'elle soit, menace déjà la sécurité de tous. »
« En matière de sécurité énergétique la crise que nous traversons doit nous faire prendre la mesure du risque d'un tel rendez-vous délibéré en terre inconnue. Souveraineté et clairvoyance sont les conditions indissociables de notre sécurité. »
« En plus d'être le résultat d'un modèle vertueux car issu de la valorisation des déchets organiques agricoles, le bio gaz naturel pour véhicule (ou bio-GNV) réduit drastiquement les émissions pour des performances routières équivalentes. Jusqu'à 90 % de CO2 en moins du puits à la roue, 98 % de particules fines et 85% de NOx en moins par rapport au diesel, d'après un étude de la Deutsche Energie Agentur (DENA) de 2007. Des chiffres corroborés par une étude du Cenex (Organisation en charge de la promotion des véhicules bas carbone) menée en 2019 au Royaume-Uni. Le bio-GNV semble ainsi démontrer sa capacité à décarboner massivement le transport routier. Et se pose en alternative crédible et fiable face au diesel, mais aussi face au tout électrique pas si green qu'on le pense si l'intégralité du cycle de vie d'un véhicule est prise en compte. »
Extrait d'un article publié en 2004 : « Le moteur bi-rotor de son dernier prototype RX-8 Hydrogen Rotary Engine (RE) […] peut fonctionner soit avec du supercarburant, soit avec... de l'hydrogène liquide ! Brûler un mélange d'air et d'hydrogène dans un moteur initialement conçu pour fonctionner à l'essence commande toutefois quelques aménagements. C'est là que Mazda se distingue de BMW, grâce aux vertus de l'architecture de son moteur rotatif RENESIS fondamentalement mieux adapté à ce type de carburant. […] La première contrainte consiste […] à liquéfier sous pression l'hydrogène, afin d'en réduire un peu le volume. D'où l'obligation de concevoir un réservoir capable de résister aux fortes pressions de l'hydrogène porté à 35 MPa (350 bars), et d'encaisser les chocs en cas d'accident. […] C'est une centrale électronique qui décide de l'opportunité de basculer du mode essence au mode H2 selon le caractère de la conduite (de calme à rageur) et la phase d'utilisation (démarrage, vitesse stabilisée, plat ou pente, etc.). En sachant que le bi-rotor de 1 308 cm3 (deux fois 654 cm3) ne fournit que 110 chevaux en mode hydrogène, contre 210 chevaux en mode essence classique. Pour compenser ce rendement inférieur, Mazda met en avant les atouts de l'architecture du moteur rotatif Wankel, fondamentalement mieux adaptée que celle du cycle Otto aux contraintes générées par la combustion de l'hydrogène. […] Le passage d'une source d'énergie à l'autre est totalement transparent pour le conducteur du RX-8 Hydrogen RE. »
« Jens Ludmann, le chef d'exploitation de McLaren, a confirmé à Autocar que la marque était aux prémices du développement des véhicules. Le responsable de la marque de Woking explique que "les technologies autour des carburants synthétiques sont en développement", pointant du doigt le fait que ces carburants seraient une alternative viable à l'électrique dans le cas où la production des batteries était incluse dans le calcul du CO2 global des autos électriques. » Bien !
« Dimanche après-midi, les négociants d'électricité sur les marchés de gros en France pouvaient recevoir du courant et se voir verser de l'argent pour cela ! […] La croissance des énergies renouvelables dans les mix énergétiques des pays européens accroît le déséquilibre du marché. Appelés en priorité par le réseau de transport d'électricité, les producteurs d'énergie solaire et éolienne bénéficient en effet de tarifs de rachat garanti de leur électricité. Ils n'ont donc aucun intérêt à débrancher leurs centrales, quelle que soit la demande. […] "Plus on déploiera d'éoliennes, plus les prix négatifs seront fréquents. Cela révèle une faille du marché qui n'arrive pas à gérer les creux de consommations", estime Nicolas Goldberg, du cabinet Colombus Consulting. »
Ses concepteurs la situent « à mi-chemin entre une Aston Martin Valkyrie et une Pagani Huayra ». Cela promet. Comme l'explique Nicolas Meunier, « le nom de l'auto donne un indice quant à l'impulsion que veulent lui donner ses concepteurs : 1789, soit l'année de la Révolution française » ; « Vision Automobiles entend bousculer la catégorie des hypercars, en misant sur l'innovation ». On aurait préféré 987. D'autant qu'ici, il n'est pas question de faire table rase. Il s'agit plutôt de tradition critique… C'est précisément ce qui nous intéresse dans ce projet : « L'innovation passe d'abord par la motorisation. […] Hybride, avec une machine électrique qui agit en tant que boost, mais aussi et surtout par un moteur thermique qui carbure au biométhane. "Nous voulons montrer qu'il existe autre chose que le tout-électrique. Le biométhane est facile à produire, il y a un vrai impact positif", reprend Thomas Castex. »