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consommation
« Très attendu, l'indice de réparabilité était annoncé pour le 1er janvier 2021 dans la loi anti gaspillage de février 2020. Un décret et cinq arrêtés précisent désormais ses rouages, en élaborant des barèmes pour des appareils spécifiques. »
Une publicité exhumée par Olivier Dauvers. Comment on n'en verra plus ces jours-ci, effectivement.
« Produits et recyclés […] en Italie […], les collants Atelier Unes […] sont en vente en précommande sur la plateforme Ulule au prix de 19 euros plus 2 euros de consigne. De fait, en fin de vie, la cliente peut le renvoyer gratuitement et se faire rembourser la consigne. Le collant sera ensuite découpé pour servir d'élastique pour d'autres produits. »
C'était une option à… 4000 euros, commercialisée depuis 2019 : une version illuminée de l'emblème qui trône sur le capot des Rolls-Royce. Mais voilà : il a été décrété que c'était illégal. Les propriétaires d'un véhicule ainsi équipé devront passer à l'atelier pour faire retirer le dispositif. « Ils auront droit à un remboursement de l'option, à un remplacement de l'emblème par une version en argent plaqué ou encore à un choix d'une option supplémentaire pour leur auto », annonce Caradisiac. Reste à savoir ce qu'il adviendra des des autres gadgets du même genre, alors que « les constructeurs allemands ont […] travaillé ces derniers mois sur des logos lumineux (Audi) ou carrément des calandres (BMW) ».
« Pendant l'été, l'argumentaire de Mamie Nova pour présenter sa nouvelle gamme de yaourts m'avait laissé dubitatif : "des pots féminins". À dire vrai, j'ignorais qu'un pot pouvait être "féminin" ou "masculin" d'ailleurs. […] Quelques semaines plus tard […], l'argumentation est toujours là sur le site de la marque. Autant dire que "Mamie" assume totalement son approche de la féminité des pots. […] Entre temps, les pots ont débarqué en rayon offrant l'occasion au curieux d'appréhender […] un pot… féminin. Et me voilà prenant… les mensurations ! Normal, c'est féminin, promet "Mamie". Résultat : un pot féminin, c'est un pot de section identique au pot classique mais… moins haut. Un… "p'tit gros" en fait. Féminin, vous dis-je. Ou absurde. »
« Spotify, leader de la musique en streaming, empêche désormais d'effectuer un transfert de votre bibliothèque vers un service concurrent. » Mais peut-être cela changera-t-il le jour où les abonnés potentiels feront de la portabilité des données un critère de choix… La balle est dans notre camp !
« Les canettes 33 cl de Carlsberg sont vendues en lot de dix chez Monoprix dans leur plus simple appareil ! Un premier pas pour les brasseries Kronenbourg vers la suppression des suremballages plastique. Les six canettes sont désormais maintenues entre elles grâce à l'usage d'une colle recyclable (snap pack). Pour faciliter le transport une simple poignée est fixée par adhésif. Une initiative qui rappelle Evian qui, depuis 2016, toujours chez Monoprix, commercialise le pack de 4 x 1,25 l de sa référence Prestige sans film plastique. Et c'est réussi ! Le sans plastique appuyant une bouteille au design très épuré. Comme pour Carlsberg, les quatre unités sont solidaires entre elles grâce à des points de colle et une poignée permet de manipuler le pack. »
« Cette décision serait motivée par la volonté de conserver les mêmes tarifs d'une génération à l'autre, malgré des coûts de production plus élevés (en raison des composants liés à la 5G). […] Si Apple supprime le chargeur et en fait une option payante […], alors la firme de Cupertino risque encore une fois d'être pointée du doigt. Surtout quand on voit le prix des accessoires. […] Mais il y a une logique d'usage qui a du sens. […] Supprimer le chargeur permet de ne plus avoir à les accumuler. […] La donnée économique sous-entend aussi un bénéfice écologique : les mensurations du packaging seraient réduites, ce qui coûterait moins cher (pour la production et la logistique) et aurait un impact positif sur l'environnement. Sans parler de la production moindre d'un accessoire que la plupart des gens possèdent déjà. »
Défaut sur une moto BMW. Le constructeur fait un rappel. Mais certains clients exigeant un dédommagement. La Justice leur donne tort. Cette décision, susceptible d'appel, est l'une des premières rendues sur le fond depuis l'instauration des "actions de groupe" dans le droit français.
« Ouverture hier à Orange du premier point de vente physique de l'aventure C'est qui le patron. Un seul lieu mais deux missions. En premier, c'est un point de retrait pour les commandes passées via le site la livraison des consommateurs actif depuis quelques semaines. Seconde mission : c'est un point de vente avec toute la gamme des produits CQLP et des produits "cousins". […] Deux autres magasins-drives sont déjà prévus : à Dijon et Paris. Et un réseau de points de retrait national est en cours de constitution. »
Des actions de groupe vont-elles fleurir partout en Europe ? D'ici deux ans et demi, tous les états membres de l'Union européenne devront les rendre possibles. « Ce sont […] des entités à but non lucratif, c'est-à-dire des associations de consommateurs, qui centraliseront les plaintes et mèneront la bataille juridique », précisent Les Échos ; « leurs sources de financements devront être transparentes pour empêcher qu'elles n'agissent sans le dire pour le compte d'un concurrent d'une entreprise attaquée ». Par ailleurs, « le perdant devra rembourser les frais de justice ». Geoffroy Didier, rapporteur, « estime donc que le compromis constitue "un point d'équilibre entre la légitime protection des intérêts des consommateurs et la nécessaire sécurité juridique des entreprises" ».
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Le marché est saturé de smartphones entre 5,5 et 6,5 pouces malgré des appels très clairs du public cherchant des engins de plus petite diagonale. Qui dans les grands constructeurs est à l'écoute de ces demandes ? Personne. Tout le monde se bat pour le même bout de gros gâteau, la plus grosse part, et délaisse les éventuels autres marchés qui, pourtant, se portent bien. »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
Peut-être n'est-il d'ailleurs pas le seul. « Agissons ensemble », lit-on en accroche d'une annonce dans l'un de ses magasins. Commentaire d'Olivier Dauvers, sur son blog consacré à la distribution : « Il y a quelques mois, "agir ensemble", c'était accompagner le client dans une consommation plus responsable. La chasse au plastique par exemple. Désormais, c'est l'inverse. Vive le jetable. Autre temps, autres mœurs ! »
Remarque intéressante de Moana Genevey, « experte en politiques publiques européennes d'égalité », « spécialisée dans l'égalité des genres » : « Si nous étions réellement en démocratie, nous pourrions décider collectivement d'interdire l'obsolescence programmée et la publicité dans les espaces publiques [sic]. Cela entrainerait [re-sic] une baisse de la consommation, et donc de la production, ce qui devrait être une bonne chose dans un monde aussi pollué que le nôtre. » N'est-ce pas méconnaître le pouvoir du consommateur ? À travers tout ce que nous achetons – ou pas –, nous façonnons sans doute le marché bien davantage que nous dictons la politique du pays en glissant une bulletin dans l'urne.
Jusqu'à présent, « la quasi-totalité des maisons horlogères suisses semblait s'être mise d'accord depuis des siècles pour refuser de vendre des montres d'occasion » ; « la logique sous-tendant ce choix était que cela aurait un effet négatif sur les ventes de montres neuves et donc affecterait le business tout entier ». Mais les temps changent. « La montre vintage a donc de beaux jours devant elle et l'industrie tout entière en prend doucement conscience » – ce dont tout le monde devrait profiter : « le fait que des mastodontes de l'horlogerie se mettent à proposer des montres d'occasion va permettre un renforcement du contrôle de la qualité et de l'authenticité des pièces revendues ».
« Le raisonnement simpliste est de remettre entièrement la responsabilité du problème sur les constructeurs. […] Nous-mêmes, consommateurs, sommes constamment à rechercher le plus pour le moins.[…] Il n'y a pas de magie, ni de grands complots contre les consommateurs. Il y a des comportements et des habitudes qui ont des conséquences. Et même si nous ne voulons pas voir que ce sont nos comportements qui engendrent les conséquences désastreuses que nous combattons, il faudra tôt ou tard y faire face. »
Dans certains konbini, les produits approchant de leur date de péremption seront vendus avec un prix en baisse. C'est ce qu'ont annoncé les sociétés Lawson et Seven Eleven.
Harry's « insiste sur […] le report de la date limite de consommation à 45 jours ». Et il « s'est attaché les services du cabinet parisien Utopies sur l'analyse du cycle de vie des produits ».
La Fnac et Darty lancent une plate-forme censée permettre « aux internautes et aux techniciens de partager leur expérience et savoirs pour allonger la durée de vie des produits ». Avec l'ambition d'en faire « le Wikipédia de la réparation ». Affaire à suivre.