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idees
Rphaël Enthoven : « En démocratie [...] la tentation d'un pouvoir absolu a pris la forme à la fois dérisoire et un peu totalitaire [...] d'une parole incantatoire qui prétend corriger le monde en se contentant de rectifier son langage. »
Michaël Foessel se propose de « clarifier les principales significations charriées par le thème de la citoyenneté mondiale » – un concept ambivalent à l'égard du politique.
« La lecture conjointe des livres de John Bew et Olivier Zajec constitue [...] une puissante incitation à repenser les catégorisations parfois simplistes qui structurent encore l'étude des relations internationales. »
La livraison en une heure, proposée par Amazon, indispose le maire de Paris, qui réclame des « garde-fous » législatifs. Cela nous rappelle, encore une fois, la pétition des fabricants de chandelles imaginée jadis par Frédéric Bastiat.
Curieuse tribune signée Gaspard Koenig. Sans doute l'auteur espère-t-il réhabiliter le libéralisme en associant ses détracteurs à un régime honni : pétéinisme rime avec planisme, explique-t-il en substance.
Et Steeve Rogers dans celui d'Antigone ? Le regard d'un philosophe sur les nouvelles aventures cinématographiques de Captain America.
« L'objectivisme prône que le seul but de l'homme est d'assurer sa propre survie et son propre bonheur. » Tous les chemins mènent à la philosophie, y compris les aventures du capitaine Harlock, alias Albator !
Le ministère de "la" Famille va devenir celui "des" familles, a annoncé le président de la République. En octobre 2013, comme rappelé ici, le ministre qui en était chargé avait déjà opposé le pluriel au singulier.
Le FN Sciences Po défend la « réduction du temps de travail » sur sa page Facebook. Étonnant ? Pas forcement, tant le malthusianisme semble inspirer les politiciens, comme nous le regrattions dans ce billet publié il y a trois ans.
Aucune innovation ne serait inéluctable selon François Jarrige. Selon lui, cela dépendrait des rapports sociaux. Il regrette même que la démocratie n'ait pas davantage son mot à dire ! A priori, nous y voyons une utopie constructiviste.
Élie Cohen et Gérard Grunberg portent un regard très critique sur son livre. L'auteur s'appuierait sur une vision abstraite de l'islam et envisagerait une résurgence du catholicisme tout à fait utopique, expliquent-ils en substance.
Quand Raphaël Enthoven se penche sur La Guerre des étoiles, en compagnie d'un philosophe attribuant à Yoda des propos empruntés à Nietzsche ou Spinoza – entre autres ! Saluons au passage le regard critique porté sur les Jedi.
Intéressant, ce communiqué du MJS : ses auteurs opposent la souveraineté du roi à celle de la nation. Ils ignorent que la plupart des militants d'AF qu'ils conspuent se sont écartés de Maurras sur ce point, par rejet de la construction européenne.
« Notre impératif stratégique consiste à convaincre le Califat que sa méthode ne fonctionne pas ou, mieux encore, qu'elle produit les effets inverses de ceux qui étaient escomptés. » Quoique convenu, ce discours sonne juste à nos oreilles.
Ce qui « agace » Jean Savary, « dans les réactions outrées à la décision somme toute rationnelle de Citroën, c'est la démonstration de passéisme typiquement franchouillard ». Nous sommes nous-même visé, mais sans doute a-t-il raison...
Olivier Kempf : « La "croissance" a remplacé le "progrès" dans le discours public, celui qui nous promet un mécanisme extérieur qui nous emporterait collectivement vers un futur meilleur. » Cela étant, la "décroissance" aussi est à la mode...
Alexis de Tocqueville : « Il est vrai que tout homme qui reçoit une opinion sur la parole d'autrui met son esprit en esclavage ; mais c'est une servitude salutaire qui permet de faire un bon usage de la liberté. »
Derrière le souverainisme, il y « l'idée et l'illusion que la démocratie, les élections, en particulier, peuvent changer [...] la donne », écrit Jean-Loup Amselle. De notre point de vue, cela le rapproche plus ou moins... du conspirationnisme.
« La force des croyances conspirationnistes vient [...] de ce qu'elles produisent deux illusions rassurantes », résume Pierre-André Taguieff : « expliquer l'inexplicable et maîtriser l'immaîtrisable ».
L'apologie des discriminations suscite un certain malaise, mais cela donne à réfléchir. « La situation actuelle [...] en matière d'immigration n'a [...] rien à voir avec un quelconque libéralisme », écrit notamment Hans Hermann Hoppe.