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Un ouvrage signé Georges-Henri Soutou. « Se lisant avec plaisir, La Guerre froide de la France apporte des éléments de compréhension indispensables pour saisir les origines récentes du positionnement international de la France. »
Un commentateur interrogé par la BBC évoque « "l'ironie" des critiques de M. Bolton, moquant une CPI inefficace tout en la présentant comme une "terrible menace pour la souveraineté américaine" ».
Business France est censé soutenir les entreprises françaises dans leur développement international. Cet établissement public a toutefois quitté la Russie, où il n'était plus le bienvenu.
La Grande Muette avait déjà eu l'occasion d'exprimer publiquement ses préoccupations à ce sujet, comme le rappelle ici Laurent Lagneau. C'est donc la volonté d'accuser clairement Moscou qui tranche avec le passé.
Commentaire pertinent du Polonais Konrad Szymański : « Chaque État européen lutte pour ses propres intérêts. Ce qui est unique avec la France, c'est qu'elle prétend souvent ne pas le faire. »
Les velléités nationalistes du Japon pourraient s'accentuer à l'avenir. Peut-être avec la complicité passive des États-Unis. En tout cas, la Chine serait bien inspirée de ménager ses susceptibilités, comme l'explique Royal Artillerie.
Peut-être y a-t-il d'autres exemples : « Lukoil, le deuxième pétrolier russe, a déclaré le mardi 29 mai qu'il renonçait à tout projet en Iran en raison de la menace de sanctions américaines. »
Qu'un État se préoccupe de sa propre survie, cela peut apparaître somme toute bien naturel. Mais il ne faudrait pas se méprendre : le président syrien n'est pas au service de la France.
Des ânes offerts à la population avec le soutien de la France ont été mis en quarantaine. Des agitateurs y voient un cadeau insultant – voire un instrument d'espionnage ! En filigrane, les relations entre Paris et Kigali sont en cause.
Seulement 14 % des frappes russes en Syrie auraient visé l'État islamique. Sans doute Moscou poursuit-il ses intérêts. Le storytelling auquel se livrent nos compatriotes à sa botte nous chagrine cependant.
Cela n'est pas désintéressé : « L'idée de Moscou est d'avoir un accès aux ressources naturelles du pays, dont l'uranium, des contrats de prospection minière ayant été conclus avec Bangui. »
Il ne faudrait pas se méprendre sur les priorités de Paris : selon le ministère des Armées, « ce chiffre rappelle l'ampleur et l'intensité de l'engagement français dans la lutte contre Daesh depuis septembre 2014 ».
« Myriam Benraad soutient […] que l'EI est un pur produit de la modernité » : « pour sa maîtrise des outils de communication |…] mais aussi pour sa réinvention de la tradition religieuse et pour son projet de construction étatique ».
« Le bombardement occidental des installations chimiques supposées n'avait d'autre but que d'annuler le syndrome Obama de surintellectualisation des conflits » ; « si Obama avait tapé en 2013, Poutine n'aurait jamais envahi la Crimée ».
Un livre signé Rony Brauman. L'auteur accorde ici un entretien à l'Iris. Partage pour archivage.
Qu'en est-il dans les faits ? « De manière générale, l'ouvrage fait un bilan mitigé de la capacité de l'UE à promouvoir la paix dans le monde. » Rien de très original apparemment.
Ce constat relativise les tensions à l'œuvre : 90 % des interceptions d'avions russes près des pays baltes seraient causées par des « erreurs techniques ».
Le Danemark avait ouvert la voie. La France vient donc de l'imiter. Entre autres responsabilités, David Martinon devra « conduire un dialogue direct avec les grandes plates-formes numériques américaines ».
L'intérêt douteux des sanctions économiques est bien connu. Mais les embargos décrétés sur les armes sont sujets à caution eux aussi : en pratique, ils faciliteraient la prolifération des armes légères.
L'ancien CEMA œuvrait en faveur des exportations d'armements, plus particulièrement vers l'Arabie saoudite. « Bercy et le ministère des Armées souhaitent un changement de stratégie pour cette société », rapporte Jean-Dominique Merchet.