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immigration
Dénonçant une « invasion organisée », le président tchèque Milos Zeman attribue la responsabilité des vagues migratoires aux Frères musulmans, qui chercheraient, selon lui, à « prendre progressivement le contrôle de l'Europe ».
Moyennant finances, des ambassades africaines attribueraient aux migrants des origines souvent fictives, afin de faciliter leur expulsion d'Allemagne.
Lu sur Euractiv : « Pour Heiko Maas, ministre de la Justice, les agressions ont été organisées et coordonnées. » Par des islamistes, comme le suggère Nicolas Gros-Verheyde ? Par des militants d'extrême droite ? Assez d'insinuations !
La Cour nationale du droit d'asile est censée distinguer les vrais homosexuels des faux. Une tâche ubuesque ou délicate, selon les points de vue, qui résume à certains égards toutes les ambiguïtés touchant à l'accueil des réfugiés.
Comment un professeur d'économie, en l'occurrence Olivier Bouba-Olga, parle de l'immigration à ses étudiants. À l'entendre, lui et ses collègues seraient unanimes à récuser les grands poncifs sinon xénophobes, du moins néo-malthusiens.
Les explications du Monde. Pas très claires ou demeurant. À noter : "poursuivi" par Les Républicains, le Font national est loin d'être le seul à avoir entretenu la polémique.
Des étrangers vivant en France sont rejoints par leur famille en marge des procédures légales. La charge de leurs enfants les autorise-t-elle alors à recevoir quelque allocation ? Non, répondent les institutions françaises, confortées par la CEDH.
« Le coût des reconduites à la frontière des immigrés clandestins se chiffrerait entre 50 et 70 millions d'euros par an pour la France. » À quoi bon ? « On essaye de couper les liens qui existent depuis tellement longtemps... »
« Les réfugiés [...] ne veulent pas venir en France, rebutés par le chômage, la bureaucratie et les squats insalubres », nous dit Challenges. Propos convenu, qui mériterait peut-être d'être soumis à quelque critique.
François Fillon : « Plus qu'un vaste plan d'accueil, c'est aussi un programme de relèvement d'une région démolie que nous devrions [..] anticiper et bâtir avec les réfugiés. » Simple bon sens ?
« Le gouvernement allemand n'a aucune intention de remettre en cause les accords de Schengen », expliquent nos confrères du Monde. Leur article apporte des précisions utiles à notre billet d'hier pointant un « grand malentendu ».
Les "Carnets diplomatiques" du MAE étaient restés en sommeil pendant l'été. Le consul général à Thessalonique les réactive avec cette « histoire sans parole ». Touchante à certains égards, mais peut-être un peu naïve, si l'on peut dire.
L'afflux de réfugiés en Europe participerait de la stratégie de l'État islamique, nous dit la vulgate xénophobe. Mais l'exploitation par Daech de la photographie du petit Aylan suggère apparemment l'hypothèse inverse.
En cause, peut-être : l'obligation faite aux compagnies aériennes de prendre en charge, le cas échéant, les frais d'expulsion des migrants qui se verraient refuser l'asile.
François Crépeau : « Plus de développement entraîne plus de migration. Car toutes les personnes qui voulaient partir depuis longtemps, mais n'en avaient pas les moyens, ont tout à coup les moyens de partir, donc elles quittent leur pays. »
Certains proposent la mise en vente de visas, d'autres une ouverture sans condition des frontières – laquelle « ne conduirait pas à une explosion des arrivées en Europe ». Pas facile à vendre par les temps qui courent...
L'apologie des discriminations suscite un certain malaise, mais cela donne à réfléchir. « La situation actuelle [...] en matière d'immigration n'a [...] rien à voir avec un quelconque libéralisme », écrit notamment Hans Hermann Hoppe.
« La politique est parfois dure », s'est justifiée Angela Merkel, visiblement émue, interpelée par une jeune fille condamnée à quitter l'Allemagne. Reste à savoir s'il est toujours raisonnable d'étouffer les sentiments...
Telle est la proposition formulée par deux chercheurs français. Quoique cela donne à réfléchir, sa mise en œuvre nous semble difficilement envisageable ! Par ailleurs, n'y aurait-il pas une confusion entre voyage et visa ?
« Le marché dicte ces flux, plus que la réglementation et les garde-frontières », si bien que « seule la pression politique contraint les gouvernements à gérer l'immigration ou à faire semblant ». Mais faut-il mettre en vente les visas ?