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Les progrès annoncés semblent bien maigres. On attend toujours une meilleure gestion de la mise à échelle : changement possible à la volée, ou du moins sans fermer la session ; application via le bureau à distance ; compatibilité assurée de toutes les fenêtres ou boites de dialogue avec un niveau de zoom élevé… Tout cela est-il si difficile à concevoir ?
Apple vient d'accoler l'étiquette "vintage" à six nouveaux produits.
« Cela veut dire que le support technique dépendra des stocks de pièces détachées officielles, disponibles en Genius Bar et chez les réparateurs agréés », explique Phonandroid ; « une fois les stocks épuisés, le produit vintage ou obsolète ne peut plus y être réparé » ; « il faut alors passer par des réparateurs tiers avec des pièces non officielles ».
De là à parler d'obsolescence programmée, il y a un pas que nous ne franchirons pas, contrairement à Sam Azzemou, qui parle également, et plus justement, d'une « politique d'obsolescence graduée ».
En effet, rappelle-t-il, « les étapes de la vie d'un produit Apple sont l'arrêt de sa commercialisation, l'arrêt des mises à jour, l'arrêt partiel de la prise en charge en Genius Bar et le refus systématique des produits en Genius Bar ». « La troisième étape concerne les produits dits "vintages" », considérés comme tels par leur fabricant « cinq à sept ans » après la fin de leur commercialisation, précise-t-il ; et « la dernière concerne les produits dits "obsolètes" » – une appellation à laquelle Apple n'a pas renoncé en dépit des connotations négatives.
La marque à la Pomme se distinguerait-elle surtout par sa transparence ?
« Cela veut dire que le support technique dépendra des stocks de pièces détachées officielles, disponibles en Genius Bar et chez les réparateurs agréés », explique Phonandroid ; « une fois les stocks épuisés, le produit vintage ou obsolète ne peut plus y être réparé » ; « il faut alors passer par des réparateurs tiers avec des pièces non officielles ».
De là à parler d'obsolescence programmée, il y a un pas que nous ne franchirons pas, contrairement à Sam Azzemou, qui parle également, et plus justement, d'une « politique d'obsolescence graduée ».
En effet, rappelle-t-il, « les étapes de la vie d'un produit Apple sont l'arrêt de sa commercialisation, l'arrêt des mises à jour, l'arrêt partiel de la prise en charge en Genius Bar et le refus systématique des produits en Genius Bar ». « La troisième étape concerne les produits dits "vintages" », considérés comme tels par leur fabricant « cinq à sept ans » après la fin de leur commercialisation, précise-t-il ; et « la dernière concerne les produits dits "obsolètes" » – une appellation à laquelle Apple n'a pas renoncé en dépit des connotations négatives.
La marque à la Pomme se distinguerait-elle surtout par sa transparence ?
« L'ère des voitures qui restent inchangées une fois qu'elles quittent les concessions semble révolue », annonce Numerama. Dans le cas du Ford Mach-E, est-il précisé dans cet article, « les performances évolueront avec le temps, en plus des fonctionnalités à bord » ; « on pense en premier lieu à l'autonomie ».
« Voir un constructeur historique comme Ford mettre fin à l'obsolescence des voitures est une excellente nouvelle », s'enthousiasme Maxime Claudel. C'est oublier que jusqu'à l'immixtion à bord de tablettes numériques, puis l'introduction des vignettes Crit-Air, les voitures n'étaient confrontés à aucune obsolescence, sinon aux ravages de la rouille et à la disparition de l'essence sans plomb.
« Ce changement prouve que le logiciel a de plus en plus d'emprise sur le hardware », souligne l'auteur. Autrement dit, les automobiles seront de plus en plus soumises aux règles qui régissent l'informatique. Et donc, en réalité, les mises à jour ne sont pas une réponse à une obsolescence auparavant inexistante ; elles participent, au contraire, du phénomène qui va l'accélérer.
« Voir un constructeur historique comme Ford mettre fin à l'obsolescence des voitures est une excellente nouvelle », s'enthousiasme Maxime Claudel. C'est oublier que jusqu'à l'immixtion à bord de tablettes numériques, puis l'introduction des vignettes Crit-Air, les voitures n'étaient confrontés à aucune obsolescence, sinon aux ravages de la rouille et à la disparition de l'essence sans plomb.
« Ce changement prouve que le logiciel a de plus en plus d'emprise sur le hardware », souligne l'auteur. Autrement dit, les automobiles seront de plus en plus soumises aux règles qui régissent l'informatique. Et donc, en réalité, les mises à jour ne sont pas une réponse à une obsolescence auparavant inexistante ; elles participent, au contraire, du phénomène qui va l'accélérer.
« C'est une autre optique de l'informatique qui est visée ici » : « celle d'un outil totalement réapproprié par son utilisateur », annonce Mini Machines.
« La machine pourra […] être démontée, modifiée et l'ensemble des éléments qui la constitue sont totalement documentés » ; « les schémas de conception et les pilotes sont accessibles, ce qui permettra de se servir de l'engin comme d'une base évolutive vers d'autres composants. Si à l'avenir vous voulez changer la batterie, faire évoluer son stockage ou augmenter ses performances, cela sera donc parfaitement possible ».
La batterie ? Elle est « constituée de huit modules standardisés 18650 que l'on pourra modifier ». « Autre point fort » : « le duo mémoire et processeur sont montés sur un port SO-DIMM deux cents broches totalement documenté » ; « puisque le cœur de la machine n'est pas soudé à sa carte mère, il sera possible de le faire évoluer avec un nouveau module d'extension de son choix ».
En revanche, les performances ne seront pas de premier ordre : « on découvre […] une solution […] identique à ce que l'on peut trouver dans des TV-Box entrée de gamme » ; « des choix qui s'expliquent par la volonté de pouvoir partager les ressources et documentations des composants », « ce qui exclut des solutions plus haut de gamme pour le moment ».
De plus, cet appareil présente « des dimensions et un poids assez élevés pour un 12.5 pouces » ; « mais c'est la première conséquence de l'ouverture du dispositif ».
Quant au prix – 1300 dollars pour un PC quasiment prêt à l'emploi –, même si c'est « un résultat logique au vu de la confidentialité de l'objet et des choix internes », il fera fuir bien des acheteurs potentiels.
Cette initiative n'en est pas moins prometteuse. Selon Mini Mahciens, « Il en faut peu – et il s'agit probablement plus d'une question de financement que de compétences – pour proposer un engin totalement abouti et plus abordable ».
« La machine pourra […] être démontée, modifiée et l'ensemble des éléments qui la constitue sont totalement documentés » ; « les schémas de conception et les pilotes sont accessibles, ce qui permettra de se servir de l'engin comme d'une base évolutive vers d'autres composants. Si à l'avenir vous voulez changer la batterie, faire évoluer son stockage ou augmenter ses performances, cela sera donc parfaitement possible ».
La batterie ? Elle est « constituée de huit modules standardisés 18650 que l'on pourra modifier ». « Autre point fort » : « le duo mémoire et processeur sont montés sur un port SO-DIMM deux cents broches totalement documenté » ; « puisque le cœur de la machine n'est pas soudé à sa carte mère, il sera possible de le faire évoluer avec un nouveau module d'extension de son choix ».
En revanche, les performances ne seront pas de premier ordre : « on découvre […] une solution […] identique à ce que l'on peut trouver dans des TV-Box entrée de gamme » ; « des choix qui s'expliquent par la volonté de pouvoir partager les ressources et documentations des composants », « ce qui exclut des solutions plus haut de gamme pour le moment ».
De plus, cet appareil présente « des dimensions et un poids assez élevés pour un 12.5 pouces » ; « mais c'est la première conséquence de l'ouverture du dispositif ».
Quant au prix – 1300 dollars pour un PC quasiment prêt à l'emploi –, même si c'est « un résultat logique au vu de la confidentialité de l'objet et des choix internes », il fera fuir bien des acheteurs potentiels.
Cette initiative n'en est pas moins prometteuse. Selon Mini Mahciens, « Il en faut peu – et il s'agit probablement plus d'une question de financement que de compétences – pour proposer un engin totalement abouti et plus abordable ».
La gamme Mmydlink comprend des caméras, des capteurs de mouvement, des alarmes et d'autres appareils avec lesquels il était possible d'interagir jusqu'à présent via le service IFTTT. Ce qui ne sera plus la cas à partir du 1er décembre 2020. « La sanction est visiblement sans appel », constate Next Inpact. Le fabricant a publié la liste des produits affectés sans donner d'autre explication. Sans doute l'Internet des objets nous réservera-t-il régulièrement de telles déconvenues.
« Moritz Kütt et Alexander Glaser, spécialisés dans ces sujets du contrôle des armements, ont conçu un prototype basé sur un vénérable Apple IIe tout à fait standard mais équipé tout de même de deux cartes d'extension (en open source). »
« Pourquoi un tel retour en arrière ? Tout simplement pour limiter sinon éviter tout risque de manipulations, malheureuses ou intentionnées. Un matériel plus contemporain pourrait receler un logiciel espion pour obtenir plus d'informations que nécessaire. En face, chez le contrôlé, on pourrait vouloir trafiquer les données envoyées en s'appuyant sur des failles du matériel informatique de mesure. »
« Mais avec un Apple IIe, et plus spécialement son processeur 6502, les capacités de triche sont considérablement réduites voire inexistantes. L'architecture et le fonctionnement de la puce sont archi-connus et, à la date de sa conception, il n'est guère plausible qu'elle ait été pourvue de portes dérobées, de mécanismes cachés, et a fortiori dans l'optique d'être utilisés dans ce contexte de contrôles de démilitarisation. »
« En outre, ce processeur ne contient que 3 500 transistors (moins que n'en contient une ogive nucléaire) et ses capacités de traitement (1 MHz) n'en font pas un foudre de guerre s'il s'agit de se lancer dans des calculs complexes et cachés. »
« Moritz Kütt et Alexander Glaser ont constaté que cette plateforme était tout à fait apte à conduire ces tests d'une manière fiable, tout en instaurant un climat de confiance entre les parties impliquées. Ils proposent d'aller plus loin en développant un ordinateur dédié à cette seule fonction de contrôle – donc plus dépouillé encore qu'un Apple IIe – et toujours avec le 6502 comme base. »
« Pourquoi un tel retour en arrière ? Tout simplement pour limiter sinon éviter tout risque de manipulations, malheureuses ou intentionnées. Un matériel plus contemporain pourrait receler un logiciel espion pour obtenir plus d'informations que nécessaire. En face, chez le contrôlé, on pourrait vouloir trafiquer les données envoyées en s'appuyant sur des failles du matériel informatique de mesure. »
« Mais avec un Apple IIe, et plus spécialement son processeur 6502, les capacités de triche sont considérablement réduites voire inexistantes. L'architecture et le fonctionnement de la puce sont archi-connus et, à la date de sa conception, il n'est guère plausible qu'elle ait été pourvue de portes dérobées, de mécanismes cachés, et a fortiori dans l'optique d'être utilisés dans ce contexte de contrôles de démilitarisation. »
« En outre, ce processeur ne contient que 3 500 transistors (moins que n'en contient une ogive nucléaire) et ses capacités de traitement (1 MHz) n'en font pas un foudre de guerre s'il s'agit de se lancer dans des calculs complexes et cachés. »
« Moritz Kütt et Alexander Glaser ont constaté que cette plateforme était tout à fait apte à conduire ces tests d'une manière fiable, tout en instaurant un climat de confiance entre les parties impliquées. Ils proposent d'aller plus loin en développant un ordinateur dédié à cette seule fonction de contrôle – donc plus dépouillé encore qu'un Apple IIe – et toujours avec le 6502 comme base. »
« Avec la version 2004 de Windows 10 […], Microsoft ne fournit plus de nouvelle version 32 bits de son système d'exploitation à ses partenaires », rapporte Clubic. Autrement dit : « les nouveaux ordinateurs lancés par les constructeurs devront obligatoirement embarquer une version 64 bits de Windows 10 ».
En revanche, « pour les utilisateurs tournant encore sur des versions 32 bits de Windows 10, Microsoft confirme qu'ils bénéficieront toujours des mises à jour de sécurité et de fonctionnalités » ; « le support sera assuré durant plusieurs années et une version 32 bits sera également disponible au téléchargement en cas de restauration ».
« Microsoft est le dernier éditeur à faire le grand saut vers le 64 bits », souligne Mathieu Grumiaux ; d'après lui, même « les différentes distributions Linux commencent également à abandonner le support de l'architecture ».
En revanche, « pour les utilisateurs tournant encore sur des versions 32 bits de Windows 10, Microsoft confirme qu'ils bénéficieront toujours des mises à jour de sécurité et de fonctionnalités » ; « le support sera assuré durant plusieurs années et une version 32 bits sera également disponible au téléchargement en cas de restauration ».
« Microsoft est le dernier éditeur à faire le grand saut vers le 64 bits », souligne Mathieu Grumiaux ; d'après lui, même « les différentes distributions Linux commencent également à abandonner le support de l'architecture ».
Les vagues puissantes de la loi de Wirth s'accompagnent parfois de quelques reflux. Un exemple : « le nouveau Facebook.com bénéficie d'un code plus récent, ce qui le rend bien plus rapide sur navigateur que l’ancienne interface ». Autrement dit : « actions, clics et transitions entre les pages sont plus fluides». De fait, remarque Numerama, « c'est peut-être le point qui fera basculer la plupart des […] utilisateurs ». Et sans doute cela rendra-t-il moins pressant le besoin de changer d'ordinateur pour certains utilisateurs. Si votre machine se montre poussive, passez vite à la nouvelle interface !
« Le bannissement de Huawei des États-Unis a privé le pays de voix dans le concert international des instances de normalisation – dans lesquelles des protocoles et spécifications techniques sont arrêtés pour rendre les produits des différents équipementiers interopérables. Depuis le mois de mai 2019, les représentants du pays n'ont plus le droit de prendre part aux réunions auxquelles la marque au lotus assiste. La firme de Shenzhen s'est vue renforcée, au détriment des intérêts américains. Une situation à laquelle devrait remédier la règle sur laquelle planche l'administration Trump. »
« La décision d'Apple est on ne peut plus compréhensible et repose en trois points que Cédric O peut tout à fait comprendre : une solution internationale et qui fonctionne est disponible, une exception politique ne sera pas donnée à la France et une modification d'i-OS pour amoindrir la vie privée d'un utilisateur n'est pas envisageable. On peut, certes, regretter que le retard français ou européen en matière de souveraineté numérique rendent les gouvernements dépendants de solutions étrangères dont ils n'ont pas la maîtrise. Mais on peut aussi rétorquer que cette séparation est, dans bien des cas, un garde-fou contre les abus de ces mêmes gouvernements. »
« Pour le moment, c'est un modèle où l'utilisateur n'est pas totalement libre de ses choix qui domine. Comme nous le clamions il y a deux ans, le lien profond entre matériel et logiciel dans ces écosystèmes est l'un des problèmes. La dépendance aux comptes un autre. Et les acteurs locaux, qui ont la critique facile vis-à-vis des acteurs américains, feraient sans doute mieux de balayer devant leur porte sur le sujet, tant ils montrent qu'eux aussi trouver rapidement des intérêts à ne pas laisser leurs clients totalement libres de leurs choix. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
« Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier. »
« L'utilisateur doit pouvoir "changer de crèmerie" sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur. »
« Une sélection de portables Lenovo dans la gamme Thinkpad devraient être disponibles sous Fedora Workstation. […] La sortie de ces modèles avec une distribution Fedora pré-installée est un programme pilote destiné à évaluer la pertinence de telles propositions sur le marché. […] Si le programme fonctionne, le constructeur envisagera de proposer plus de modèles dans le futur. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« C'est un gros changement de politique pour Lenovo et c'est surtout un point très appréciable pour les utilisateurs de Linux. Cela signifie que le constructeur va proposer et suivre l'ensemble des pilotes nécessaires pour utiliser une distribution Linux pour ses machines. »
« Lenovo rejoint donc Dell dans la short-list des grands constructeurs à proposer des machines sous Linux en sortie d'usine. Il rejoint Dell qui propose depuis quelques années des machines sous Ubuntu. D'autres constructeurs, de plus petit calibre, proposent ce genre de machines depuis quelques années. Purism et System76 aux US ou Ekimia en France par exemple. »
« Les constructeurs pourront continuer à proposer leurs interfaces mais les utilisateurs pourront choisir de basculer vers les pilotes d'Intel directement. L’idée étant pour Intel de court-circuiter les délais des constructeurs en matière de développement. […] Cette fonctionnalité concernera tous les circuits graphiques issus des puces Intel à partir de la sixième génération datant de 2015 pour les machines sous Windows 10 à partir de la version 1709 datant de 2017. »
Le Fairphone 3 est désormais disponible avec E-OS, pour une trentaine d'euros de plus que la version standard. « Ce système d'exploitation alternatif permet une maîtrise très fine des données personnelles que l'on choisit de partager avec des tiers », précise Clubic ; « il permet par ailleurs un suivi logiciel à long terme, avec des mises à jour possibles même sur des smartphones anciens, à l'image de ce que propose par exemple Lineage OS ».
« Je viens de rencontrer l'obsolescence programmée », raconte Marc Laimé, un utilisateur de Gmail. En cause : l'impossibilité pour lui de se connecter au webmail de Google sur un Mac Mini datant tout de même de treize ou quatorze ans. Son navigateur – la version la plus récente de Safari qu'il ait vraisemblablement pu installer – ne serait plus supporté. Ne faudrait-il pas parler plutôt d'obsolescence "tout court" ? Quoi qu'il en soit, il n'est pas certain que tout soit perdu, car d'après Google, il est tout à fait possible de « consulter Gmail via d'autres plates-formes de messagerie ». En mettant à profit les protocoles IMAP et SMTP. Ce serait à essayer !
« Il n'y a rien à dire sur le développement en lui-même : il y a des questions techniques, mais la technologie mise sur la table est la moins intrusive possible, cela rentre dans les clous du RGPD, la méthode de développement est transparente, open source et intègre les communautés… donc ce stade est difficilement critiquable. À la limite, le seul débat se situe entre DP3T et Robert, la centralisation ou la décentralisation du protocole : fait-on confiance à l'état ou au smartphone de son voisin ? Mais cela masque la question initiale : pourquoi fait-on une application comme cela ? »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
« Sur Stopcovid, on est en train de courir après les nouvelles technologies. C'est pour cela que je propose un principe de précaution numérique. […] Les développeurs et les spécialistes ont mieux intégré la notion de responsabilité sur le numérique que le Gouvernement et pensent aux détournements de fonctionnalités qui peuvent émerger. […] Ces réflexes qui sont intégrés pour des décisions traditionnelles ne sont pas intégrés pour des décisions techniques ou technologiques. Je pense qu'on entre trop facilement dans le solutionnisme technologique et que le Gouvernement croit qu'une application va résoudre tous les problèmes, sans prendre le temps de la réflexion. »
« On a énormément de travail pour les années à venir. Je voudrais qu'on ait un numérique qui respecte cinq grands principes : travailler l'éthique du numérique, travailler sur les données d'intérêt général, travailler sur la question de neutralité des terminaux, penser la sobriété numérique et son rapport à l'écologie et créer un ministère qui se saisisse de ces enjeux. »
Entre autres limites inhérentes à cette technologie, il y a « l'impossibilité de savoir à quelle distance se déclenche une transmission Bluetooth » ; celle-ci « est indépendante de la géolocalisation mais varie en fonction de critères tels l'état du smartphone, sa position, la physiologie de la personne ». Plus gênant encore : « elle peut aussi passer à travers les murs », si bien que « deux personnes séparées par une cloison ou dans deux appartements voisins peuvent potentiellement s'échanger leurs identifiants de smartphones alors qu'elles ne sont pas en contact » ; concrètement, « si l'une est malade du Covid-19, l'autre recevra une notification alors qu'il n'y a pas besoin ».
« Cédric O souhaiterait que la France ait un passe-droit que personne au monde ne peut avoir, pour utiliser une fonctionnalité qui a été coupée, car dangereuse pour la vie privée des utilisateurs. Difficile de croire qu'Apple acceptera : l'entreprise joue ses promesses commerciales sur la protection de ses utilisateurs. […] Techniquement, avant même sa naissance, Stopcovid est dans une impasse. La France, en refusant d'utiliser les outils mis à sa disposition pour accéder à des fonctions critiques des smartphones dans un cadre bien défini et limité, se coupe la possibilité de faire une application fonctionnelle. Ses raisons ne sont pas mauvaises et la politisation du sujet par Cédric O cache la prudence des chercheurs de l'Inria, qui prennent toutes les précautions quand ils évoquent leur protocole : il ne s'agit pas d'une méthode absolument parfaite. […] Dans tous les cas, le chantier numérique qui s'annonce n'est pas près d'être terminé. Le tout nous ramenant perpétuellement à l'interrogation initiale : est-ce que cette application va servir à quelque chose ? »
« Prolonger la vie des smartphones, c'est possible », clame l'association Hop. Assurément ! Reste à savoir comment s'y prendre.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
En introduction, il est rappelé que l'association avait attaqué Apple en raison d'un correctif dont on oublie qu'il visait, précisément… à prolonger la durée de vie des I-Phone équipés d'une batterie usagée – certes trop sollicitée à cause d'une mise à jour précédente, si l'on en croit la Justice italienne.
De fait, affirme Joséphine Vuillard, « les mises à jours successives qui ralentissent les smartphones sont une des causes de renouvellement, parfois prématuré, des appareils ». Mais un peu plus loin, elle se contredit en expliquant que « les Commowners qui auront fait la mise à jour Android 9 sur leur Fairphone 2 vont bénéficier d'appareils plus modernes, plus sécurisés, avec une meilleure autonomie, et une meilleure compatibilité avec les applications modernes ».
Et de citer Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, selon lequel « l'absence de mise à jour est l'une des trois raisons principales pour lesquelles les utilisateurs changent de smartphone ». De son point de vue, « si une petite coopérative comme Commown peut allonger la durée de vie des Fairphone 2, la question essentielle est : pourquoi les grands fabricants ne le font-ils pas ? ». « Sans réaction de ces derniers », poursuit-il, « il est urgent de légiférer pour imposer une durée de support technique plus longue, adaptée à durée de vie électronique des équipements, soit au minimum cinq ans ».
Cinq ans ? C'est à peu près l'âge des smartphones les plus anciens susceptibles de recevoir la dernière version d'I-OS. Or, Apple n'est-il pas censé donner le mauvais exemple ? Tout cela n'est pas très clair ! On oppose parfois les correctifs de sécurité aux mises à jour vers un nouveau système d'exploitation. Mais ce n'est pas le cas dans cette publication. Au fond, peut-être Apple est-il vilipendé à peu près pour les mêmes raisons que le Fairphone est encensé : pour des questions d'image et de positionnement marketing.
« Aujourd'hui encore, plus de 70 % des distributeurs de billets et entre 60 et 80 % des activités des entreprises reposent sur des applications Cobol. "Une personne lambda a recours au moins huit fois par jour à un système géré en Cobol, sans en avoir conscience", indique Philippe Fraysse, un spécialiste du Cobol. »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »
« C'est tout un écosystème, d'une complexité édifiante, qui a été construit depuis plus de soixante ans et représente aujourd'hui l'un des socles de l'informatique. […] De vieilles structures, construites sur des dizaines d'années par couches successives, des développeurs différents […] et sans documentation. "La situation est pire lorsqu'il y a eu des rachats et des fusions. Les systèmes sont empilés de manière très complexe, avec beaucoup d'interactions entre eux", détaille François Chaix, qui développe des applications pour les institutions financières et côtoie le Cobol depuis plus d'une dizaine d'années. "Les systèmes informatiques, c'est le carbone 14 des banques". »
« Alors, pourquoi continuer en Cobol ? Migrer l'ensemble des données d'une banque vers un nouveau système informatique présente plusieurs problèmes d'envergure. […] Un changement de système nécessiterait en effet au préalable des années de travail, et représenterait un casse-tête. Ces migrations sont extrêmement risquées. […] En 2018, la banque anglaise TSB en a fait l'expérience. Après une erreur, près de 1,9 million de clients n'ont pas eu accès à leurs comptes pendant presque un mois, d'autres n'ont pas pu d'utiliser leurs cartes bancaires, tandis que certains ont eu accès pendant plusieurs jours aux comptes d'autres personnes. Une catastrophe, qui a coûté à TSB 330 millions de livres et plus de 80 000 clients. […] Enfin, "pourquoi changer une méthode qui marche ?", demande Véronique. "Le Cobol est ultra robuste, quand tu as besoin de traiter des millions d'informations rapidement, c'est super solide et très rassurant". Une machine de guerre, qui marche toujours soixante ans après sa conception. "La technologie peut sembler vieillotte, mais sur les nouvelles applications que nous développons, à chaque fois qu'il y a un problème, ça vient de la partie Java. Jamais du Cobol." »