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« Tout démarre en avril 2018, il y a plus de deux ans. Lidl organise une double promo sur des produits stars de Sony. […] À la fin de l'OP, la marque reprend les consoles que Lidl n'a pas placées. Problème : quelques mois plus tard, Sony renvoie un lot de quatre cents consoles à Lidl, en raison d'emballage abîmes. […] Début 2020, Lidl décide de les écouler sans tambour ni trompettes. […] Une quarantaine à Dijon avant le confinement, encore soixante la semaine dernière à Pontault-Combault, le tout sans publicité extérieure, donc sans susciter une attente quelconque malgré le prix choc. Bis repetita ce matin pour l'ouverture d'Orgeval. Mais, cette fois-ci, l'offre fuite la veille dans l'après-midi. […] Quelques clients débarquent sur le parking dès hier soir. Beaucoup sont déjà là au petit matin. Et, à 8 h 30, heure théorique d'ouverture du magasin, ils sont déjà quatre cents à se masser devant les portes qui, finalement, n'ouvriront pas. »
« Plus que toutes les autres enseignes, Leclerc établit son pricing en fonction… des autres » ; « pas question en effet de se laisser déborder », explique Olivier Dauvers, « même si la conséquence, comme ici, est fâcheuse ». La conséquence, c'est que des produits vendus par lot se retrouvent parfois à un tarif plus élevés que ceux vendus à côté à l'unité. En cause : « l'alignement automatique (où l'intelligence de la machine supplante le bon sens de l’homme) ».
« La prise de position d'un groupe d'employés de Hachette UK n'a pas été entendue. Ces salariés avaient annoncé qu'ils refuseraient de travailler sur le nouveau roman de JK Rowling […] en raison des récents propos de l'auteure [sic] concernant les transgenres. Mais l'éditeur est rapidement monté au créneau en précisant qu'aucun employé n'était autorisé à cesser le travail. »
« "La liberté d'expression est la pierre angulaire de l'édition. Nous croyons fondamentalement que chacun a le droit d'exprimer ses propres pensées et croyances. C'est pourquoi nous ne commentons jamais les opinions personnelles de nos auteurs et nous respectons le droit de nos employés à avoir une opinion différente. Nous ne ferons jamais travailler nos employés sur un livre dont ils trouvent le contenu bouleversant pour des raisons personnelles, mais nous faisons une distinction entre cela et le refus de travailler sur un livre parce qu'ils sont en désaccord avec le point de vue d'un auteur en dehors de leur écriture, ce qui est contraire à notre croyance en la liberté d'expression", a précisé Hachette dans un communiqué, relayé par The Independent. »
« Néanmoins, un porte-parole de Hachette a indiqué que les employés ne désirant pas travailler sur l'ouvrage de JK Rowling allaient être reçus par leurs managers pour un traitement "au cas par cas". "Nous aborderons tous ses entretiens avec empathie et compréhension ", a-t-il précisé auprès de The Bookseller. »
« "La liberté d'expression est la pierre angulaire de l'édition. Nous croyons fondamentalement que chacun a le droit d'exprimer ses propres pensées et croyances. C'est pourquoi nous ne commentons jamais les opinions personnelles de nos auteurs et nous respectons le droit de nos employés à avoir une opinion différente. Nous ne ferons jamais travailler nos employés sur un livre dont ils trouvent le contenu bouleversant pour des raisons personnelles, mais nous faisons une distinction entre cela et le refus de travailler sur un livre parce qu'ils sont en désaccord avec le point de vue d'un auteur en dehors de leur écriture, ce qui est contraire à notre croyance en la liberté d'expression", a précisé Hachette dans un communiqué, relayé par The Independent. »
« Néanmoins, un porte-parole de Hachette a indiqué que les employés ne désirant pas travailler sur l'ouvrage de JK Rowling allaient être reçus par leurs managers pour un traitement "au cas par cas". "Nous aborderons tous ses entretiens avec empathie et compréhension ", a-t-il précisé auprès de The Bookseller. »
« Dans la préfecture de Kagawa, les élus locaux ont validé un texte limitant le temps que les adolescents peuvent consacrer aux jeux vidéo. Cette décision a fait l'objet d'une vive controverse entre ses partisans et ceux qui dénoncent une intervention excessive du pouvoir dans l'éducation des enfants. »
« Ce texte, mis en place le 1er avril après des semaines de controverse, vise à réduire les risques de dépendance des jeunes aux jeux et à Internet en fixant une limite de soixante minutes par jour en semaine et quatre-vingt-dix minutes le week-end et les jours fériés. Il contient aussi une interdiction d'utiliser les smartphones après 21 heures pour les élèves des écoles élémentaires et les collèges, et 22 heures pour les lycéens. »
« Ce texte, mis en place le 1er avril après des semaines de controverse, vise à réduire les risques de dépendance des jeunes aux jeux et à Internet en fixant une limite de soixante minutes par jour en semaine et quatre-vingt-dix minutes le week-end et les jours fériés. Il contient aussi une interdiction d'utiliser les smartphones après 21 heures pour les élèves des écoles élémentaires et les collèges, et 22 heures pour les lycéens. »
Christel Bories, P-DG d'Eramet : « Comme tout le monde veut protéger son économie, nous risquons fort d'assister à un regain de nationalisme. Même Boeing pourrait être aidé à hauteur de 60 milliards de dollars par l'État fédéral américain pour soutenir la filière aéronautique. Donald Trump, à juste titre, pourrait leur dire : "Nos concitoyens vous donnent 60 milliards, ce n'est pas pour aller acheter des équipements en Europe ou en Chine." Dès lors, Boeing pourrait favoriser les fournisseurs américains, alors qu'il avait jusque-là une politique d'approvisionnement très globale, avec notamment une team France qui avait développé des relations fortes avec l'avionneur américain. Si nous ne favorisons pas nous aussi nos fournisseurs nationaux, cela va être la double peine. Nous n'avons malheureusement pas le choix : il faut, durant cette période, opter pour une préférence nationale et européenne dans les approvisionnements amont. C'est à ce prix que nous ne perdrons pas des pans entiers de notre industrie. »
« Comme le suggèrent les solutions originales que, malgré l'Alliance et les solutions clés en main qu'elle offrait pour structurer une offre hybride et hybrides rechargeable, Renault a développé pour réduire le prix de revient de fabrication de ces nouvelles motorisation et proposer des Clio 5, Captur et Mégane hybride et hybride rechargeables, Guyancourt et les autres composantes de l'ingénierie du groupe sont encore à même de "faire différemment". »
« Ne pas chercher à courir derrière VW ou PSA et exiger des équipes qu'elles exploitent la plateforme conçue avec Nissan pour proposer aux clientèles une gamme électrique ou électrifiée qui définisse ce que sera demain ce segment et en faire la base du redécollage de l'assemblage de véhicules particuliers en France, voici un projet qui pourrait mettre du baume au cœur aux équipes et redonner à la marque le rôle qu'elle a tenu dans l'automobile européenne. »
« D'une certaine manière, cette génétique Renault a continué de vivre sous l'ère Ghosn en n'étant que partiellement reconnue par celui qui aurait un jour dit qu'il voulait des voitures à vendre plus que des voitures à vivre. Elle mériterait aujourd'hui d'être mieux assumée et favorisée par le top management. Le plan que tout le monde attend nous dira si c'est cette voie qui a été choisie ou si la nécessité de rationnaliser prévaudra et obligera les innovateurs à continuer de bricoler dans les marges. »
« Ne pas chercher à courir derrière VW ou PSA et exiger des équipes qu'elles exploitent la plateforme conçue avec Nissan pour proposer aux clientèles une gamme électrique ou électrifiée qui définisse ce que sera demain ce segment et en faire la base du redécollage de l'assemblage de véhicules particuliers en France, voici un projet qui pourrait mettre du baume au cœur aux équipes et redonner à la marque le rôle qu'elle a tenu dans l'automobile européenne. »
« D'une certaine manière, cette génétique Renault a continué de vivre sous l'ère Ghosn en n'étant que partiellement reconnue par celui qui aurait un jour dit qu'il voulait des voitures à vendre plus que des voitures à vivre. Elle mériterait aujourd'hui d'être mieux assumée et favorisée par le top management. Le plan que tout le monde attend nous dira si c'est cette voie qui a été choisie ou si la nécessité de rationnaliser prévaudra et obligera les innovateurs à continuer de bricoler dans les marges. »
« Je n'ai pas attendu que le président "irremplaçable" de Renault soit en garde à vue à Tokyo pour clamer haut et fort tout le mal que je pense de sa gestion. […] Il n'a cessé d'avantager Nissan au détriment de Renault. »
« La gestion financière de Renault par Monsieur Ghosn a toujours été très court-termiste. […] Il a fait réduire au maximum les stocks à tous les niveaux de l'entreprise, ce qui fait prendre beaucoup de risques et empêche d'exploiter les retournements positifs de marchés, par manque de voitures à vendre quand une opportunité se présente : ce fut le cas en 2009. »
« En outre, il a décidé plusieurs fois de reculer des programmes d'investissements notamment dans le produit haut de gamme. […] Résultat, le haut de gamme de Renault est devenu en volume, le dernier de la classe derrière Volkswagen, Opel, Ford et même Peugeot. »
« La pénétration VP de la marque Renault en Europe en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, était de 10,99 %. En 2005, quand Ghosn a pris les commandes, elle était encore de 9,79 %. À fin octobre 2018, elle n'est plus que de 7,1 %. […] Pour Renault une baisse de pénétration de 3,89 points en Europe représente une perte annuelle de l'ordre de 600 000 véhicules, l'équivalent de la capacité de trois usines. »
« À première vue, cette faiblesse européenne est maintenant compensée à l'export puisque les ventes s'équilibrent autour de 50 %. À cette réserve près que le marché européen dévolu par nature à Renault est un des marchés les plus disputés au monde et donc peu rémunérateur, surtout pour des généralistes. On remarque par ailleurs qu'à l'export c'est à Renault qu'ont été assignées les régions politiquement risquées, avec des économies très volatiles : Inde, Russie, Turquie, Iran, Argentine, Brésil, Corée. Alors que Nissan naturellement implanté au Japon s'est développé assez confortablement aux USA, au Mexique, en Chine et dans les pays de l'ASEAN, tous marchés beaucoup plus stables et rémunérateurs. C'est surtout la Chine que l'on peut reprocher à M. Ghosn : en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, l'un des arguments présentés à la presse était que ce partenariat aiderait Renault à s'implanter en Chine… Mais il a été décidé que ce serait Nissan, malgré le contentieux historique qui reste pesant entre Chine et Japon et elle y réussit très bien ! »
« Notre président Visionnaire ne voit que le VE pour satisfaire les futures normes environnementales et déclare ne pas croire à l'hybride : mais depuis le lancement de la Prius en 1997, Toyota a vendu 12 millions d'hybrides quand l'Alliance est encore loin de passer son premier million de V.E. ! Et ce n'est pas Renault qui a l'image du constructeur écologique mais bien Toyota ! »
« Comment un patron peut-il se tromper aussi lourdement sans que des collaborateurs compétents ne le ramènent à la raison ? Probablement parce qu'il est entouré de courtisans et qu'il gouverne par la terreur ! »
« La gestion financière de Renault par Monsieur Ghosn a toujours été très court-termiste. […] Il a fait réduire au maximum les stocks à tous les niveaux de l'entreprise, ce qui fait prendre beaucoup de risques et empêche d'exploiter les retournements positifs de marchés, par manque de voitures à vendre quand une opportunité se présente : ce fut le cas en 2009. »
« En outre, il a décidé plusieurs fois de reculer des programmes d'investissements notamment dans le produit haut de gamme. […] Résultat, le haut de gamme de Renault est devenu en volume, le dernier de la classe derrière Volkswagen, Opel, Ford et même Peugeot. »
« La pénétration VP de la marque Renault en Europe en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, était de 10,99 %. En 2005, quand Ghosn a pris les commandes, elle était encore de 9,79 %. À fin octobre 2018, elle n'est plus que de 7,1 %. […] Pour Renault une baisse de pénétration de 3,89 points en Europe représente une perte annuelle de l'ordre de 600 000 véhicules, l'équivalent de la capacité de trois usines. »
« À première vue, cette faiblesse européenne est maintenant compensée à l'export puisque les ventes s'équilibrent autour de 50 %. À cette réserve près que le marché européen dévolu par nature à Renault est un des marchés les plus disputés au monde et donc peu rémunérateur, surtout pour des généralistes. On remarque par ailleurs qu'à l'export c'est à Renault qu'ont été assignées les régions politiquement risquées, avec des économies très volatiles : Inde, Russie, Turquie, Iran, Argentine, Brésil, Corée. Alors que Nissan naturellement implanté au Japon s'est développé assez confortablement aux USA, au Mexique, en Chine et dans les pays de l'ASEAN, tous marchés beaucoup plus stables et rémunérateurs. C'est surtout la Chine que l'on peut reprocher à M. Ghosn : en 1999, quand Renault a pris le contrôle de Nissan, l'un des arguments présentés à la presse était que ce partenariat aiderait Renault à s'implanter en Chine… Mais il a été décidé que ce serait Nissan, malgré le contentieux historique qui reste pesant entre Chine et Japon et elle y réussit très bien ! »
« Notre président Visionnaire ne voit que le VE pour satisfaire les futures normes environnementales et déclare ne pas croire à l'hybride : mais depuis le lancement de la Prius en 1997, Toyota a vendu 12 millions d'hybrides quand l'Alliance est encore loin de passer son premier million de V.E. ! Et ce n'est pas Renault qui a l'image du constructeur écologique mais bien Toyota ! »
« Comment un patron peut-il se tromper aussi lourdement sans que des collaborateurs compétents ne le ramènent à la raison ? Probablement parce qu'il est entouré de courtisans et qu'il gouverne par la terreur ! »
« On va aller contextualiser un film qui ne rapporte plus grand chose, qui n'est pas vraiment regardé par les nouveaux publics (sauf ces derniers jours, merci la pub), et en fait, qui ne touche pas trop à des problématiques chaud-patate. Par exemple, en France, demandez à insérer un encart avant chaque diffusion d'Autant en emporte le vent, vous pourrez vous poser en progressiste à peu de frais. Proposez la même chose avant le clip Jour de Paye de Booba, au motif qu'il y est question de mamans et de "fourrure avec les poils de ta chatte" (sic) et là, vous serez un vil conservateur parce que… et l'art alors, hein ? Quoi c'est violent ? T'as pas les codes ! Quoi ? Quel rapport entre ne pas avoir les codes et contextualiser ? Je… vite, une boule de fumée ninja ! »
« Vous l'aurez compris, contextualiser Autant en emporte le vent, en fait, ça n'a strictement aucun sens en tant que tel. Et si un gamin n'importe où dans le monde décide de prendre ce film comme base pour ses études d'histoire, il est peut-être temps de lui coller une mandale, de le coller dans une machine temporelle et de le renvoyer à l'époque où des ados demandaient à voir ce film, soit il y a environ quatre-vingts ans. »
« La réalité, c'est que nous sommes face à ce que nous ne connaissons que trop bien depuis bien trop longtemps : une formidable hypocrisie, dans laquelle le seul objectif de la petite troupe qui s'y engage est de montrer patte blanche dans un éternel effort de se réclamer d'une supériorité morale imaginaire. Contextualiser ce film, ce n'est ni plus ni moins que de la pub pour rappeler que "Eh les mecs, on vous a dit qu'on trouvait que l'esclavage, c'était pas bien ?" de la part de gens qui estiment souvent que graphiste, c'est pas vraiment un métier. »
« Vous l'aurez compris, contextualiser Autant en emporte le vent, en fait, ça n'a strictement aucun sens en tant que tel. Et si un gamin n'importe où dans le monde décide de prendre ce film comme base pour ses études d'histoire, il est peut-être temps de lui coller une mandale, de le coller dans une machine temporelle et de le renvoyer à l'époque où des ados demandaient à voir ce film, soit il y a environ quatre-vingts ans. »
« La réalité, c'est que nous sommes face à ce que nous ne connaissons que trop bien depuis bien trop longtemps : une formidable hypocrisie, dans laquelle le seul objectif de la petite troupe qui s'y engage est de montrer patte blanche dans un éternel effort de se réclamer d'une supériorité morale imaginaire. Contextualiser ce film, ce n'est ni plus ni moins que de la pub pour rappeler que "Eh les mecs, on vous a dit qu'on trouvait que l'esclavage, c'était pas bien ?" de la part de gens qui estiment souvent que graphiste, c'est pas vraiment un métier. »
Aucun objectif de stockage par batteries n'est fixé. Et pour cause. Le texte de la PPE le répète à plusieurs reprises : "À l'horizon de la PPE, en 2028, avec la pénétration des énergies renouvelables et l'évolution du mix électrique fixées par la présente PPE, il n'y a pas de besoins additionnels de stockage pour assurer l'équilibre offre demande." Le système électrique métropolitain, intégré au système électrique européen, a déjà suffisamment de résilience. »
« RTE, le transporteur d'électricité qui gère les lignes à haute et moyenne tensions et assure l'équilibrage de la tension sur le réseau en temps réel, assure […] que l'intégration d'importantes capacités d'énergies renouvelables (plus de 100 GW installées à l'horizon 2035) ne nécessitera pas de développer de nouvelles flexibilités pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. Cela soulève néanmoins "de nouveaux défis qui pourront être traités en utilisant tous les leviers de flexibilités existants, notamment la flexibilité de la demande, le stockage et les interconnexions." RTE testant par exemple actuellement un système de ligne virtuelle avec batterie, le projet Ringo… mais qui n'a pas vocation à mettre de l'énergie en réserve, juste à équilibrer l'offre et la demande sur le territoire. »
« Conséquence, "la loi ne fixe aujourd'hui aucun objectif sur le stockage de l'électricité", écrit la PPE, qui ne fixe aucun objectif d'augmentation de stockage électrique, à une exception près, le stockage hydroélectrique. La PPE ne prévoit que d'engager d'ici à 2023 les démarches permettant le développement des stations de pompage d'électricité (STEP) pour un potentiel de 1,5 GW identifié en vue de mises en service des installations entre 2030 et 2035. Il viendrait s'ajouter aux 4,3 GW de STEP et 13 GW de barrages hydrauliques existants. »
« Et si la PPE identifie bien l'hydrogène comme "le moyen de stockage massif inter-saisonnier des énergies renouvelables électriques intermittentes le plus prometteur" et le power to gas (production de gaz de synthèse à partir d'énergie renouvelable) comme "la seule façon de stocker de l'électricité sur de très longues périodes", le texte repousse à 2035 voire 2040 leur développement. La PPE invite néanmoins à "étudier l'intérêt de la réutilisation de cavités salines pour le stockage d'hydrogène". Des cavités utilisées pour le gaz naturel qui pourrait bientôt être libérées quand ce n'est pas déjà fait. »
« RTE, le transporteur d'électricité qui gère les lignes à haute et moyenne tensions et assure l'équilibrage de la tension sur le réseau en temps réel, assure […] que l'intégration d'importantes capacités d'énergies renouvelables (plus de 100 GW installées à l'horizon 2035) ne nécessitera pas de développer de nouvelles flexibilités pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande. Cela soulève néanmoins "de nouveaux défis qui pourront être traités en utilisant tous les leviers de flexibilités existants, notamment la flexibilité de la demande, le stockage et les interconnexions." RTE testant par exemple actuellement un système de ligne virtuelle avec batterie, le projet Ringo… mais qui n'a pas vocation à mettre de l'énergie en réserve, juste à équilibrer l'offre et la demande sur le territoire. »
« Conséquence, "la loi ne fixe aujourd'hui aucun objectif sur le stockage de l'électricité", écrit la PPE, qui ne fixe aucun objectif d'augmentation de stockage électrique, à une exception près, le stockage hydroélectrique. La PPE ne prévoit que d'engager d'ici à 2023 les démarches permettant le développement des stations de pompage d'électricité (STEP) pour un potentiel de 1,5 GW identifié en vue de mises en service des installations entre 2030 et 2035. Il viendrait s'ajouter aux 4,3 GW de STEP et 13 GW de barrages hydrauliques existants. »
« Et si la PPE identifie bien l'hydrogène comme "le moyen de stockage massif inter-saisonnier des énergies renouvelables électriques intermittentes le plus prometteur" et le power to gas (production de gaz de synthèse à partir d'énergie renouvelable) comme "la seule façon de stocker de l'électricité sur de très longues périodes", le texte repousse à 2035 voire 2040 leur développement. La PPE invite néanmoins à "étudier l'intérêt de la réutilisation de cavités salines pour le stockage d'hydrogène". Des cavités utilisées pour le gaz naturel qui pourrait bientôt être libérées quand ce n'est pas déjà fait. »
« Une page se tourne pour Olympus, grand nom de la photographie: le groupe japonais a annoncé mercredi un accord préliminaire avec un fonds d'investissement nippon pour lui céder son activité d'appareils photo, déficitaire et devenue marginale pour le groupe. […] Société centenaire qui a d'abord démarré en tant que fabricant de microscopes et thermomètres, Olympus avait sorti son premier appareil photographique en 1936. Cela deviendra par la suite le segment phare du groupe pendant des décennies. […] Ce segment ne représente plus que 5 % du total des ventes annuelles d'Olympus, qui est surtout présent dans les endoscopes et autres équipements médicaux. »
« Il faut absolument rappeler que si le coronavirus est chez nous, comme sur le reste de la planète, c'est que les frontières n'ont pas pu l'arrêter », clame Anne-Laure Amilhat-Szary, géographe. « Pas plus qu'elles n'avaient pu quelque chose contre le nuage de Tchernobyl », poursuit-elle. Cette comparaison déplacée jette le discrédit sur une analyse par ailleurs intéressante.
« Après les premiers succès d' Odysea, le démonstrateur de stockage d'énergie par air-comprimé conçu par Segula, l'ingénieriste prévoit de construire un prototype en pleine mer d'ici 2023. »
« Tout l'intérêt des carburants alternatifs qu'on appelle GPL (gaz de pétrole liquéfié) et GNV (gaz naturel véhicule) est d'offrir non seulement une combustion plus propre (moins de gaz polluants) mais aussi moins de CO2. Le bilan est encore plus favorable lorsque le gaz est issu de sources non plus fossiles mais renouvelables, comme dans le cas du biométhane que génèrent les boues des stations d'épuration de l'eau ou bien les déchets ménagers. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
« Du côté des carburants liquides, l'argumentaire est repris par le superéthanol E85, qui prétend réduire en moyenne de 90 % les émissions de particules et de moitié les émissions de CO2 par rapport à l'essence fossile. »
« Imaginez maintenant un supercarburant qui non seulement n'émettrait aucun CO2 d'origine fossile durant sa combustion, mais qui absorberait le carbone de l'atmosphère durant sa fabrication. C'est toute la promesse du carburant de synthèse qu'a mis au point la société américaine Promotheus Fuels, soutenue par BMW I Ventures et plusieurs autres investisseurs à l'origine d'une levée de fonds de 12,5 millions de dollars fraîchement annoncée en juin 2020. »
« Dans le procédé dit du Power-to-Liquid (PTL) perfectionné par Promotheus Fuels, les atomes de dihydrogène issus de l'électrolyse à haute température de l'eau sont combinés sous haute pression au carbone de l'air ambiant. En théorie (mais Promotheus Fuels affirme que cela le cas en pratique aussi), les émissions de CO2 du carburant sont ainsi annulées par le CO2 consommé durant sa synthèse. »
« En plus du super pour moteur de voitures, Promotheus Fuels compte ainsi synthétiser du gazole pour moteur Diesel et du kérozène pour les avions. Avantage, les carburants de synthèse peuvent être mélangés aux carburants classiques, contribuant ainsi directement à la réduction des émissions de CO2 de la flotte de véhicules actuelle. De quoi prolonger l'exploitation du réseau de distribution existant et limiter l'investissement dans un coûteux réseau de points de charge pour la voiture électrique ou de distribution du dihydrogène liquide. »
« Le gain pour la collectivité serait d'autant plus appréciable si les autorités européennes devaient décider de profiter de l'introduction des carburants de synthèse sur le marché pour généraliser la vente d'un super à taux d'octane plus élevé que le RON 98 actuel. De cette valeur dépend directement le rendement du moteur. »
« Après une quinzaine d'années de développement et de tests en grandeur nature visant à démontrer leur efficacité et leur innocuité pour les moteurs, les carburants de synthèse se préparent à relever le plus grand des défis : la production industrielle. L'objectif est de ramener leur coût à un niveau qui permette d'afficher une parité de prix à la pompe. »
Décision n° 2020-801 DC du 18 juin 2020 : « Tout en réaffirmant que la Constitution permet au législateur de réprimer les abus de la liberté d'expression et de communication, le Conseil constitutionnel censure des dispositions portant à cette liberté des atteintes qui ne sont pas adaptées, nécessaires et proportionnées. »
Des œufs durs vendus sans leur coquille, dans un emballage avec un film plastique ? Indignation de l'inénarrable Brune Poirson. Et réaction décevante de Michel-Édouard Leclerc, qui a reconnu « une bourde ». N'aurait-il pas dû plutôt s'en remettre au jugement des clients ? Sans doute auraient-ils jugé cette offre sans grand intérêt de toute façon.
« Après trente ans de tendances déflationnistes, la résurgence de l'inflation a de sérieuses chances de se produire », prévient Pierre Robert, professeur agrégé de sciences économiques et sociales.
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Les politiques monétaires non conventionnelles mises en œuvre aux États-Unis puis en Europe à l'issue de la crise de 2008 […] se sont avant tout traduites par une forte progression de la valeur des actifs financiers et immobiliers. […] Cela vaut néanmoins la peine de s'intéresser au scénario contraire car il y a de bonnes raisons de penser qu'une résurgence de l'inflation est fortement probable en 2021. »
« En premier lieu, les injections de monnaie auxquelles on est en train de procéder n'ont pas la même destination que celles qui ont suivi la crise de 2008. Ces dernières étaient restées assez largement confinées dans le système bancaire sous la forme de réserves excédentaires sans pour autant affecter les agrégats monétaires qui servent à mesurer l'inflation. »
« Cette fois-ci c'est différent. Les mesures prises se traduisent par des flux massifs de trésorerie vers les entreprises en difficulté et par un soutien direct du pouvoir d'achat des ménages avec dans les deux cas un fort impact sur la demande de biens et de services. Autre différence, le rôle que jouait la Chine dans l'économie globalisée a changé. Pourvoyeuse d'une offre illimitée de main-d'œuvre à bas coût elle était le foyer central des tensions déflationnistes qui ont marqué les trente dernières années. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, les coûts de production y sont en augmentation et son économie se recentre sur son marché intérieur. À cela s'ajoutent les mesures protectionnistes entreprises par l'administration Trump et les réactions en retour de Pékin ainsi qu'un probable mouvement à venir de relocalisation de certaines activités vers les pays développés à hauts salaires. Dans les deux cas, cela renchérit les conditions de l'offre que d'autres éléments directement liés aux séquelles de la crise sanitaire contribuent aussi à rendre plus onéreuses. »
« Si l'effondrement actuel de la demande exclut la résurgence de l'inflation en 2020, il faut envisager son retour en 2021 selon une intensité qui dépendra de la plus ou moins grande rapidité de la reprise, mais qui ne devrait pas être inférieure à 5 % par an dans un premier temps, selon les économistes Charles Goodhart et Manoj Pradhan. S'il s'enclenche, le processus est appelé à perdurer et à s'accélérer car il sera quasiment impossible aux autorités monétaires de l'enrayer. »
« Ceux qui en souffriront seront donc les épargnants et sans doute aussi les retraités dont les pensions ont toutes les chances d'être désindexées par des gouvernements confrontés à une situation budgétaire très dégradée. »
« Lilian Thuram […] pense qu'il "est extrêmement important de déconstruire cette notion de racisme anti-blanc parce qu'il vient pour délégitimer le discours sur le racisme". Patrick Simon, sociodémographe à l'Ined, affirme que "ce n'est pas parce qu'on se fait insulter dans la rue que ça relève du racisme dans le sens d'un désavantage qui va se retrouver dans plein de domaines de la vie sociale. Ces personnes insultées ne disent jamais qu'elles ont eu du mal à trouver un emploi parce qu'elles ont la peau blanche". »
« Le ton du ministère des Armées tranche avec celui qu'il avait adopté ces derniers jours à l'égard de la marine turque. Ainsi, le 5 juin, il avait évoqué une "manœuvre à la mer inédite" pour le Courbet", à l'occasion d'un ravitaillement assuré par le pétrolier-ravitailleur turc Yabray Kudret Güngör (classe Akar). Puis, plus tard, il a salué la "coopération interalliés" lors d'un exercice de type PASSEX réalisé en Méditerranée centrale par le Courbet, la frégate turque TCG Salih Reis et deux frégates italiennes. Mais c'était avant les incident qu'il vient de dénoncer. »
« Le marché est saturé de smartphones entre 5,5 et 6,5 pouces malgré des appels très clairs du public cherchant des engins de plus petite diagonale. Qui dans les grands constructeurs est à l'écoute de ces demandes ? Personne. Tout le monde se bat pour le même bout de gros gâteau, la plus grosse part, et délaisse les éventuels autres marchés qui, pourtant, se portent bien. »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Les smartphones "blindés" ou les modèles à ultra grande autonomie ou ces smartphones Unihertz de petite diagonale sont des marchés de niche. C'est sans doute pourquoi aucun géant de la téléphonie ne se penche sur leur sort. Et cela même si ces grands constructeurs sont capables de sortir dix ou quinze modèles de smartphones par an autour de ces fameux 5,5-6 pouces. »
« J'ai du mal à saisir pourquoi. Ce type de marché est manifestement solide, même si il faut prévoir moins de pièces à sortir que les autres. Mais pourquoi ne pas tenter une incursion dans ce type d'engin ? Pas assez de marge ? Pourtant, certains modèles entrée de gamme sont vendus au même prix. Trop cher à déployer en terme de marketing ? Peut être mais un essai avec une campagne simple de bouche à oreille pourrait faire mouche… »
« Concernant Volkswagen, on peut considérer que sa conversion au VE après le Dieselgate a correspondu à l'intégration dans sa stratégie mondiale du fait qu'il fallait impérativement rester à la fois un acteur majeur en Chine et l'acteur dominant dans l'UE. Puisque le VE était un objectif prioritaire de Made in China 2025 et que les pressions pour réduire les émissions dans l'UE étaient très fortes, défendre à Berlin et à Bruxelles le VE est devenu dans la perspective de VW une manière de soumettre les marchés européens aux règles que Pékin fixait. La réussite de cette entreprise politique qui a conduit aux objectifs d'émission pour 2030 actés par l'UE en octobre 2018 rend l'investissement dans le VE amortissable sur les deux marchés les plus importants pour VW. Pour Renault, parti trop tard en Chine pour y réussir avec ses gammes thermiques, l'enjeu est un peu différent mais la décision prise cette année consiste à se désengager de la production de véhicules thermiques sous marque Renault pour ne plus faire en Chine que des VU sous les marques de ses partenaires et des VE, comme la K-ZE, dotées de technologies Renault va dans le même sens. »