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Selon la Société française de l'hygiène hospitalière (SF2H), « le retraitement des surblouses à usage unique imperméables à manches longues est acceptable à condition de faire l'objet d’un circuit spécifique » (lavage, séchage et stérilisation) ; Bruno Grandbastien, président de la SF2H, précise que ces blouses « sont enduites sur la face externe, ce qui leur permet de résister à deux lavages, voire trois ».
« Toyota est une entreprise particulièrement résiliente. Cette résilience repose sur deux fondements : l'autonomie financière et une culture de l'amélioration permanente jusqu'aux plus bas échelons. […] Toyota s'obstine à conserver des liquidités en propre. […] Cette autonomie financière permet à l'entreprise de résister aux pressions extérieures et lui donne le temps d'analyser vraiment la situation afin d'appliquer ses propres solutions. Celles-ci sont lentes et peu visibles puisqu'il n'y a pas de destitution ou de grand plan social mais elles sont inexorables et surtout très efficaces. […] Des dizaines de cercle de qualité […] ont traqué le Muda (gaspillage, même minime). Une équipe du Kentucky a inventé une machine capable de démonter les transrouleurs (ils étaient jusque-là remplacés à chaque changement de modèle) et d'en recycler les éléments. Dans cette même usine du Kentucky, deux millions de dollars ont pu être économisés en 2009 dans une seule des deux chaînes d'assemblage. […] L'immobilisation a été […] transformée en opportunité. […] Cet investissement humain a donné des résultats remarquables lorsque les chaînes ont été réactivées. […] D'une manière générale le taux de défauts dans l'ensemble des usines américaines de Toyota a diminué dans des proportions considérables. Elles ont également appris, en deux ans seulement, à être rentables à partir de 70 % d'emploi des capacités de production (contre 80 % auparavant et contre 85-90 % chez les concurrents). »
« Les usines tricolores de Bic assurent près 50 % de la production mondiale. Et si elles continuent à tourner [en pleine crise du coronavirus] c'est du fait de leur forte automatisation. […] Le géant mondial conçoit lui-même ses moules et ses équipements, un moyen d'éviter d'être copié par ses concurrents asiatiques. Si les usines tricolores alimentent le marché hexagonal, elles sont aussi fortement exportatrices. Plus de 70 % de la production de papeterie, 90 % de celle de briquets et 90 % de celle des rasoirs sont vendus dans le reste du monde. »
Affligeant ! « Le journal francilien avait mis à sa une ce dimanche les portraits de quatre personnalités et experts, tous masculins. […] L'absence d'une ou plusieurs femmes pour illustrer cette édition du Parisien a fait réagir de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, reprochant au journal une forme de sexisme mais également un manque de diversité dans les origines et les statuts socio-professionnels des quatre experts. […] "Vous avez raison. Il s'agit là d'une maladresse qui n'illustre en rien la ligne éditoriale du Parisien", a répondu sur Twitter Stéphane Albouy, le directeur des rédaction du journal. "Cette erreur est pour nous un rappel à l'ordre et à la vigilance. Elle restera comme une des pierres du 'monde d'après' que nous voulons continuer de construire avec vous", a-t-il assuré. »
« Pour permettre à chacun d'entre nous de porter un masque chirurgical dans ses interactions sociales afin de protéger notre entourage, ou bien dans l’hypothèse […] où ces masques viendraient à manquer en milieu hospitalier, nous nous sommes demandé s'il serait possible d'imaginer un protocole permettant de les recycler. Précisément d’en éliminer la charge virale après une première utilisation tout en garantissant le maintien de leur niveau de performance. […] Plusieurs pistes sont à l'étude. Dans le cadre d'un consortium interdisciplinaire mis en place par le CNRS et le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) qui rassemble des médecins, des scientifiques et des industriels, nous explorons ainsi actuellement les avantages comparés d'un lavage avec un détergent à 60 ou 95 °C, d'un passage en autoclave à 121 °C pendant 50 minutes, d'une irradiation par des rayonnements gamma ou bêta, d'une exposition à l'oxyde d'éthylène et d'un chauffage à 70 °C en chaleur sèche ou dans l'eau. »
Un problème sur Facetime, pour communiquer avec les utilisateurs d'un ancien appareil ? La piste du sabotage n'est pas exclue selon l'édition suisse de 20 Minutes (3 avril 2020) : « S'agit-il d'un bug ou Apple a-t-il introduit ce dysfonctionnement intentionnellement afin de rendre ses anciens appareils encore plus obsolètes ? » Le journaliste s'interroge. Selon lui, « la question reste ouverte ». Visiblement, tel n'est pas l'avis de Jean Tourloup, auteur du commentaire suivant : « Intéressant tous ces gens qui critiquent sur l'évolution voient partout de l'obsolescence programmée alors que le bug concerne une fonction sur des appareils datant de 2013 et avant. En sept ans, il y a eu énormément d'évolutions sur I-OS et Android. N'importe quel constructeur ou développeur ne peut pas garantir toutes les fonctions et interoperabilités, encore plus sur des OS mobiles ou tout évolue très vite au début. » On n'en a pas fini avec la controverse.
MAJ 08/04/2020 – Apple annonce avoir corrigé ce bug.
MAJ 08/04/2020 – Apple annonce avoir corrigé ce bug.
Emmanuel Lechypre vient d'être mis en quarantaine… mais pas pour des motifs sanitaires. On espère qu'il reviendra vite à l'antenne ! C'est l'occasion de recommander La Librairie de l'éco, l'excellente émission qu'il anime sur BFM Business. Au programme chaque semaine : un entretien avec un ou deux auteurs, la redécouverte d'un ouvrage notoire paru il y a plusieurs dizaines d'années, et surtout des comptes-rendus de lecture où se confrontent des potins de vue opposés mais néanmoins complémentaires – le plus souvent, ceux de Christian Chavagneux et Jean-Marc Daniel.
Jusqu'à présent, « la quasi-totalité des maisons horlogères suisses semblait s'être mise d'accord depuis des siècles pour refuser de vendre des montres d'occasion » ; « la logique sous-tendant ce choix était que cela aurait un effet négatif sur les ventes de montres neuves et donc affecterait le business tout entier ». Mais les temps changent. « La montre vintage a donc de beaux jours devant elle et l'industrie tout entière en prend doucement conscience » – ce dont tout le monde devrait profiter : « le fait que des mastodontes de l'horlogerie se mettent à proposer des montres d'occasion va permettre un renforcement du contrôle de la qualité et de l'authenticité des pièces revendues ».
En pleine crise du coronavirus, les glaces Ben & Jerry's ne craignent pas de s'engager sur un terrain très politique. Témoin, leur tweet du 1er avril 2020 : « Et on pourrait en profiter pour régulariser tout le monde pendant l'épidémie pour s'assurer que chacun ait accès au système de santé facilement ? Le Portugal l'a fait... » C'était déjà le cas outre-Atlantique, mais en France aussi, visiblement, les marques semblent de plus en plus enclines à prendre parti.
Un peu d'humour avec le Yoda Blog. Au-delà du jeu de mots, cela illustre une évolution profonde des mentalités.
Un arrêté vient d'être publié à cet effet au Journal officiel. « Il définit les conditions de transformation des véhicules en service conçus à l'origine pour fonctionner avec une motorisation thermique, en véhicules à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible. Tous les véhicules thermiques de plus de cinq ans sont concernés (voitures, véhicules utilitaires, camions, bus et cars), ainsi que les deux et trois roues motorisés de plus de trois ans, et pourront faire l'objet d'une transformation électrique. » Arnaud Pigounides et Gérard Feldzer, coprésidents de l'association Acteurs de l'industrie du rétrofit électrique (Aire), vantent « une solution vertueuse de recyclage pour éviter de mettre au garage ou au rebut les véhicules thermiques soumis aux nombreux malus, restrictions de circulation, hausse des prix des carburants... ».
Considérer qu'un vaccin contre le Covid-19 serait nécessaire en Afrique encore plus qu'ailleurs, cela suscite naturellement de vives protestations, et requiert un repentir. La réaction de l'AP-HP est remarquable : celle-ci « condamne toute prise de position qui, à tort ou à raison, pourrait être interprétée comme péjorative vis-à-vis de pays africains ». Même à tort donc… On marche sur la tête !
« Voir la première puissance du monde aller "quémander" de l'aide à la Russie est plutôt surréaliste. C'est un signe notable que la situation est très grave outre-Atlantique. […] L'autre élément à analyser, c'est que du point de vue de Washington, l'ennemi étant la Chine, la Russie peut être un partenaire selon les opportunités, notamment en cas de coup dur. Une stratégie à 360 degrés en quelque sorte. Cela va peut-être obliger certains alliés, qui ont fait du sentiment anti-russe, l'alpha et l'oméga de leur politique, à réexaminer certains pans de leur politique. »
L'autre jour, on s'indignait de l'incapacité de la France à faire participer les cliniques privées à la gestion de la crise. Visiblement, notre pays n'est pas le seul où l'organisation fait défaut. Exemple outre-Atlantique : « Arrivé en grande pompe dans le port de New York le 30 mars, ce bâtiment militaire d'une capacité de mille lits était censé décharger les hôpitaux new-yorkais, dépassés par l'afflux de malades. Il n'accueille que vingt patients. »
Bien que la France invoque, plus que d'autres, la « solidarité européenne », elle ne fait pas exception à la règle – celle qui continue de gouverner le monde en dépit des beaux discours. Le 5 mars, plusieurs millions de masques destinés à des pays voisins ont été réquisitionnés à Lyon. « L'entreprise Mölnlycke, auprès de l'Express, assure : "Au téléphone, nos interlocuteurs étaient en pleurs, ils avaient un besoin urgent de ces masques, c'était terrible." […] "La France a imposé une interdiction de l'export des masques. Cela rend encore plus difficile d'effectuer une distribution de matériel médical dans de bonnes conditions, ce qui est urgent dans cette situation." Par ailleurs, elle précise que la France n'est pas seule dans ce cas : "Les gouvernements de la plupart des pays dans lesquels nous sommes actifs ont mis en place des restrictions." Toujours est-il que, selon nos confrères, Mölnlycke aurait fait le choix de ne plus transiter par la France pour l'instant, afin d'éviter les saisies. »
Ici ou là, on prétend que les difficultés rencontrées ces jours-ci dans les hôpitaux français seraient imputables à l'Union européenne et à son Pacte de stabilité… dont les règles n'ont pourtant jamais été respectées. D'ailleurs, comme rappelé en conclusion de cet article, « l'Italie est non seulement le pays qui affiche le plus de décès au monde dus au Covid-19 mais c'est aussi le deuxième plus endetté (130 % du PIB) de la zone euro, derrière la Grèce ». À l'opposé, le cas allemand devrait donner à réfléchir lui aussi.
« Le rétablissement de l'interdit au nom d'une prétendue post-gauche (celle qui ne veut plus changer le monde, mais les âmes des phobes et haineux) repose sur trois postulats. [...] Le postulat d'irréversibilité. L'État de droit libéral, le mariage pour tous et la PMA, l'ouverture européenne et multiculturelle, la tragédie du réchauffement climatique, etc. sont définitivement entrés et dans les faits et dans les cerveaux. Ce sont des cliquets d'irréversibilité. Toute critique à cette égard est non seulement réactionnaire (jusque là on peut admettre), mais c'est une non-pensée. Voire un négationnisme. Elle est socialement dangereuse et s'exclut ipso facto du champ du débat : il ne peut porter que sur l'approfondissement de ce qui est. Et il implique la liquidation des dernières poches de domination, dans la tête des gens. Le postulat de fragilité des masses (devenues des foules et sur lesquelles décidément on ne peut plus compter). Elles ne peuvent bien voter, c'est-à-dire soutenir les élites bienveillantes, que protégées du faux (fake news), rassurées (certains pourrait surfer sur leurs peurs) et convenablement protégées des pseudo-idées populistes qui sont autant d'incitation à la haine. [...] Le postulat victimaire. Il consiste à évaluer une idée ou une affirmation à l'aune de la souffrance présumée qu'elle cause à telle communauté ou de l'affront fait à telle identité imaginaire. Les idées ne sont plus soumises au critère de vérification mais de réception : ça fait mal à qui se réclame de telle identité ou telle conviction ? Il faut aussitôt en contrôler la diffusion. [...] Toute pensée qui fait obstacle à une identité, héritée ou choisie, vaut oppression. Elle ne peut donc être – on en revient au même - une pensée mais une action agressive. Donc punissable. »
« Cet esprit public de condamnation, qu'on nomme aujourd'hui cancel culture, vise à "invisibiliser" les personnes jugées problématiques par les leaders d'opinion, les entrepreneurs identitaires et les groupes de pression. Cette pression morale de la foule peut s'emballer et détruire des carrières au plus grand mépris des règles élémentaires de la présomption d'innocence. […] Il n'y a pas ici de censure formelle de la part de l'État, mais bien une pression sociale orchestrée pour "effacer" un contenu jugé "problématique" par certaines franges de la population. Cette volonté de faire taire est inquiétante, car elle dit beaucoup sur la qualité du débat public aujourd'hui et sur le nouvel ordre moral qui y règne. »
« Depuis quelques années, est arrivé en France un nouveau type de censure, dont les cas se multiplient de manière inquiétante. [...] Nouveau surtout, parce que ces demandes de censure émanent de groupes d'individus réunis par leur genre, leur origine ethnique, leur préférence sexuelle, etc. : ce sont des associations féministes qui protestent contre la rétrospective de Polanski à la Cinémathèque, ou des groupes postcoloniaux qui s'insurgent contre la toile d'Hervé Di Rosa. La censure se communautarise. [...] Le reproche d'appropriation culturelle [...] consiste à refuser qu'on puisse écrire, mettre en scène, jouer ou peindre le racisme, le harcèlement sexuel, l'esclavage ou la discrimination sans les avoir soi-même éprouvés. Le spectacle Kanata du metteur en scène canadien Robert Lepage a ainsi été annulé en 2018 parce qu'il avait confié les rôles d'Amérindiens à des acteurs qui ne l'étaient pas. C'est totalement méconnaître la distinction de l'acteur et du personnage sur laquelle le théâtre est construit. Une erreur catégorielle soutenue par la logique victimaire qui voudrait que le fait d'éprouver des blessures au sein d'une communauté donne le droit de ne pas laisser les autres représenter ces blessures. C'est, hélas, une nouvelle inquisition qui aborde toutes les questions artistiques par des biais communautaristes. »
« Elle considère que la censure a changé de camps : alors qu'elle émanait auparavant de la droite conservatrice, elle serait aujourd'hui l'apanage de la nouvelle gauche. D'après elle, cette gauche des identités engendrerait du séparatisme en empruntant les chemins de la revanche, de l'hostilité, au lieu de créer du dialogue et du vivre-ensemble. C'est ce passage de la lutte des classes à "la lutte des races" qu'elle accuse, considérant que cette nouvelle doctrine serait une idéologie de la division, renvoyant systématiquement les gens à leurs origines, à leurs frontières, à leur culture. »
« À l'occasion de l'installation-performance de l'artiste sud-africain Brett Bailet "Exhibit B", le CRAN, la BAN (brigade anti négrophobie) et d'autres associations comme Décoloniser les arts ont émergé dans le débat, sollicitant la censure. À partir de là, on a vu naître un curieux discours dans le camp progressiste, considérant légitime de ne pas aller voir une œuvre, au mépris de ce que sont les fondements du débat public. [...] Ces groupes nient les intentions de l'artiste, qui est blanc. [...]C 'est la première fois de ma vie que j'ai vu le public se faire insulter par les manifestants qui traitaient le public – et particulièrement les noirs – de "traîtres". [...] Il y avait une violence physique, verbale et intellectuelle très forte visant à dénier à l'autre le droit de penser autrement. [...] Nous voulions organiser des débats, mais la préfecture du 93 et celle de Paris ont refusé d'assurer la sécurité des salles, décourageant les directeurs des lieux… C'est une lâcheté insupportable de la part des forces de l'ordre car chacun doit pouvoir s'exprimer, calmement. [...] La nouveauté, c'est qu'une forme de pensée décoloniale radicale semble avoir essaimé dans les milieux des syndicats étudiants : l'Unef et autres groupuscules servent une doxa avançant qu'on n'a pas besoin de voir pour juger. »
« De plus en plus, je suis confrontée à une forme de censure venue de mon propre camp, la gauche, des gens que je respecte et dont je partage bien des convictions : les combats féministes, contre le racisme, contre l'homophobie… Mais parfois, ils effectuent une lecture fondamentaliste des textes, décontextualisée, sans recul, sans humour. [...] Le problème est qu'ils n'ont jamais de doutes. [...] J'ai été soupçonnée ainsi de "grossophobie" pour avoir fait dire à une petite héroïne de dix ans : "Elle est grosse, mais elle est gentille" d'une femme qui n'est autre que la mère de son copain dont on apprend deux pages plus loin qu'elle est… enceinte ! J'ai été accusée de cruauté animale pour avoir écrit dans un manuel de lecture la phrase "Milo tape Riri le rat", phrase là encore tirée de son contexte qui la dédramatise totalement. Devais-je avertir "qu'aucun animal n'avait été maltraité dans ce manuel ?" J'ai dû intervenir pour contrer une pétition sur Change.org et des réactions en chaîne sur les réseaux sociaux. [...] Beaucoup m'ont confié vivre de plus en plus une pression avant chaque publication, avec l'injonction de ne pas froisser telle ou telle minorité. [...] Pour mon prochain livre, qui paraîtra en septembre 2020, Sauveur et fils saison 6, j'ai failli mettre un avertissement : "Les personnages de ce roman n'expriment pas l'opinion de l'auteur, mais la leur". Puis j'ai décidé de faire confiance à mes lecteurs. »
« La censure [...] n'échappe pas à la modernité : chacun monte désormais sa petite start-up ou balance son tutoriel de maniement des ciseaux sur Facebook. […] La censure [...] déploie désormais ses talents dans le privé, au service de multinationales de l'algorithme, d'associations militant pour la défense d'intérêts strictement sectoriels, de groupes d'enragés de la pureté à l'affût de la moindre déviance, voire d'individus qui estiment que leurs émotions ou leurs choix prévalent sur toute autre considération sociétale ou politique. Si le poids du pouvoir religieux est plus que jamais là, et bien là, les trop connotées "bonnes mœurs" ont cédé la place à l'"identité", à la "culture", au "ressenti", au "respect", censément bafoués par le racisme, le sexisme, l'homophobie, le colonialisme et autres fléaux bien réels, auxquels on prend soin d'ajouter tout un tas de manifestations fantaisistes du "mal" qu'il serait fastidieux de lister, car il en pousse une tous les jours, avec une "phobie" en étendard… […] La principale caractéristique de ces autoentrepreneurs de la censure, c'est qu'ils ne réclament aucune loi. Ils s'en affranchissent même la plupart du temps, préférant l'arbitraire et l'intimidation, parfois physique, à la légitimité des tribunaux. Ce qu'ils exigent, c'est l'annulation, le retrait, l'effacement, le silence, la réécriture conforme, l'autodafé. Et, surtout, le repentir : une bonne autoflagellation les plonge dans des délices insoupçonnées. »
« Ces faits nous rappellent que nous sommes constamment confrontés à un arbitrage entre production et mortalité. La pandémie actuelle l'illustre cruellement. Face à ce fléau, la plupart des pays, mal préparés, ont pour seul choix le confinement de leur population au prix d'une chute vertigineuse du PIB. Certains en déduisent que la globalisation et la croissance sont les principaux coupables. Ils oublient que la croissance du PIB, boostée par la globalisation, est associée à un accroissement considérable de l'espérance de vie dans l'ensemble des pays du globe. »
C'est une nouveauté dans la dernière version d'Office 365 : « Word gagne une fonction appelée "Rédacteur" qui vous accompagne dans l'écriture en proposant des modifications ou en vous aidant avec l'écriture inclusive. » Ce qui est inquiétant, c'est que l'emploi du masculin générique risque bientôt de ne plus être compris…
On envoie le Tonnerre à Ajaccio pour embarquer douze patients ; on fait voler des A330 MRTT pour des missions du même genre ; on transforme des trains en ambulance sous l'œil des caméras… Mais on est visiblement incapable d'exploiter les moyens à disposition dans les cliniques, simplement par défaut d'organisation. Preuve que tout n'est pas une question d'argent.
Combien Le Monde a-t-il touché pour avoir catalogué comme fake-news une vidéo du professeur Raoult ? Quelle somme USA Today a-t-il empochée après avoir décrétée que la photographie des eaux claires de Venise était trompeuse, étant donné que « la crise Covid-19 n'a pas entraîné une diminution de l'impact environnemental humain à long terme » ? Pas loin d'un millier de dollars, si les informations données par Libération en janvier 2019 sont toujours valables.
« La Cour des comptes européenne a lancé un audit visant à examiner les efforts déployés par l'Union pour lutter contre la propagation d'informations dont on peut vérifier qu'elles sont fausses ou trompeuses, qui sont diffusées dans un but lucratif ou dans l'intention délibérée de tromper le public et qui sont susceptibles de causer un préjudice public. […] Des sujets sensibles, tels que les migrations, le changement climatique et la santé, sont souvent utilisés pour diviser la société. "Toute tentative de déstabiliser et de manipuler sciemment l'opinion publique dans l'intention de nuire peut représenter une menace grave pour l'Union elle-même", a déclaré M. Baudilio Tomé Muguruza, le Membre de la Cour des comptes responsable de l'audit. »
« Covid-19 : quel impact sur les droits fondamentaux ? » Le titre semblait annoncer un décryptage de l'état d'urgence sanitaire. Mais l'auteur s'inquiète en fait de l'incapacité de l'État à faire taire les critiques. Au point d'ériger en « droit » l'exposition à sa communication : « La désinformation et la propagande provoquent des mouvements de panique, sapent les efforts des gouvernements et des responsables de santé et sapent notre droit d'avoir accès à des informations véridiques et officielles. »
« Demain, produira-t-on des enfants zéro-défaut ? […] Au delà du fait que si l'on continue sur cette voie, être imparfait ne sera plus permis, il y a deux raisons majeures d'arrêter de jouer à Docteur Maboul avec le génome humain. D'abord parce que notre maîtrise de celui-ci est très limitée, et que la suppression d'un gène peut générer un effet domino incontrôlable auprès d'autres gènes. […] L'autre raison pour laquelle il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers, c'est la préservation de la diversité de notre patrimoine génétique. "Avec des techniques comme celle du DPI, on va droit vers la catastrophe génétique", alerte Jacques Testart. "Dans un contexte comme celui-ci, une épidémie comme celle du coronavirus épargnera encore moins de monde. Si demain tout le monde est sensible aux mêmes pathologies, de nouvelles maladies pourraient détruire l'ensemble de l'humanité." »
Un article à l'image du "dialogue de sourds" auquel on assiste dans de nombreux médias. Qu'on juge les essais menés jusqu'à présent à Marseille pour ce qu'ils sont ! Rien n'a encore été démontré en toute rigueur. Mais pour en arriver à dénoncer « les graves erreurs scientifiques de la méthode Raoult », comme Numerama, il faut faire preuve d'une sacrée prétention. Dans son article, Marcus Dupont-Besnard parle aussi d'une « méthode peu éthique ». Parce qu'« aucun placebo […] n'a été administré au groupe de contrôle, auquel on devrait normalement fournir un faux médicament » ? D'un point de vue éthique, n'est-ce pas l'inverse qui devrait nous interpeller ? Quant à la conclusion, elle est sans appel : « Car même si la chloroquine s'avérait fonctionnelle contre Covid-19 et faiblement toxique grâce à une bonne posologie et une bonne combinaison, la com' spectaculaire et précipitée ainsi que la faiblesse scientifique des études du docteur Raoult auront ralenti la recherche sur ce sujet, en plus d'avoir ajouté de la confusion dans un contexte déjà troublé par une grave crise sanitaire. » Autrement dit : Roualt aurait tort même s'il avait raison. Fermez le ban !
Au programme : Speed Racer, « le premier dessin animé nippon se focalisant sur la course automobile à rencontrer un succès considérable en dehors de l'Archipel » ; Goddamn, « un anime se focalisant exclusivement sur l'univers du rallye », mettant en scène notamment des Peugeot 205 T16 ; Grand Prix, qui nous rappelle des souvenirs ; Wangan Midnight, dont le héros pilote une Nissan 280Z ; Capeta, « l'anime qui ravira les mordus de karting », et enfin, bien sûr, Initial D, dont la dernière saison est, paraît-il, la meilleure. Moteur !
« Les détracteurs du professeur Raoult pensent comme un médecin fou dans une pièce de Molière : "Il vaut mieux mourir selon les règles, que de réchapper contre les règles. Le plus grand faible des hommes, c'est l'amour qu'ils ont de la vie." Sauvons plutôt des vies ! » (Nicolas Dupont-Aignan)
« C'est une occupation comme une autre : démobiliser ceux qui tentent de faire le moins mal possible en les accablant pour hier – cela ne pourrait pas éventuellement attendre ? – et à cause d'aujourd'hui. En pleine lutte, on les avertit : demain, ils seront jugés. Leur énergie en sera multipliée, je présume ? […] Pourquoi ne pas aller jusqu'au bout d'une absurdité et porter plainte contre le coronavirus ? Ce serait aberrant mais, au moins, on ne se tromperait pas de coupable ! »