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« Samsung est bien décidé à en finir avec les piles jetables dans les télécommandes », rapporte I-Génération (3 janvier 2022). Plus précisément, le fabricant prévoit de « collecter les ondes radio des routeurs et les convertir en énergie ». Pourquoi pas ? Ce qui retient notre attention, c'est le calcul suivant proposé par Samsung : « En supposant qu'un téléviseur soit utilisé pendant environ sept ans, changer les piles de sa télécommande une seule fois par an signifierait que quatorze piles seraient utilisées et jetées. » Sept ans ? Telle serait donc, visiblement, la durée normale d'utilisation d'un téléviseur selon le géant coréen de l'électronique.
« Faut-il remplacer sa chaudière au seul prétexte que des pièces de remplacement ne sont plus disponibles, ou seulement en quantité limitée ? » La question est posée ici par un média suisse.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
Et de citer la lettre d'un installateur expliquant à l'un de ses clients « que les automates de combustion, des composants électroniques au cœur du dispositif intégré, ne pourront plus être remplacés en cas de panne ». Cela, une vingtaine d'année après la mise en place du système de chauffage en question. « Le moment est venu de réfléchir concrètement à la modernisation de votre chauffage », annonce l'entreprise, offre commerciale à l'appui.
« Nous sommes liés à nos fournisseurs et la production de cette pièce a été stoppée », se justifie son directeur. « Nous préférons mettre nos clients en garde et leur permettre d'anticiper », précise-t-il, car « sur ce modèle, en cas de panne de l'automate de combustion et si la pièce de rechange n'est plus disponible, il faudra remplacer toute l'installation, ce qui peut impliquer un temps d'attente ». Cependant, conclut-il, « il nous arrive toutefois de réparer des chaudières âgées de plus de trente ans, voire bien au-delà ». Dont acte.
« Les avantages de ce type d'éclairage sont nombreux puisqu'il serait moins énergivore et surtout sa durée de vie serait équivalente à celle de la voiture. […] Des avantages que ne [confirme] pas l'ADAC, l'automobile-club allemand qui […] démontre qu'une quinzaine d'années serait suffisante pour arriver à bout de ces projecteurs. […] En réalité, cela dépendrait […] beaucoup des modèles. En effet, certaines optiques seraient plus fragiles face à l'humidité et d'éventuels soucis électroniques. De la même manière, un compartiment moteur mal conçu, ou encore des ajustements de carrosserie mal réalisés, peuvent entraîner des défaillances prématurées, les diodes étant plus sensibles face à la chaleur par exemple. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
« Jusqu'ici, il n'y a rien de vraiment différent avec les halogènes, ceux-ci étant aussi parfois fragiles, à ceci près que leur remplacement n'était pas aussi coûteux par rapport à un phare à LED. S'il était encore possible, il y a quelques années, de changer son ampoule défaillante, c'est désormais quasiment mission impossible avec des feux à LED, ceux-ci étant "scellés". Il est aussi impossible de remplacer une diode ou un segment de diodes défaillant. Cela entraîne donc, purement et simplement, un remplacement complet du bloc optique. »
« L'ADAC précise que l'optique qui doit être changée coûte environ 700 euros pour un modèle basique, mais peut atteindre 4 800 euros si le phare comprend, par exemple, des projecteurs Matrix LED avec des faisceaux dynamiques. Pour les feux arrière, il faudra compter, en moyenne, environ 600 euros d'après l'ADAC. Un prix plus contenu, mais toujours plus élevé que les 15 euros réclamés auparavant pour changer une simple ampoule. La complexité de cette technologie joue aussi sur le prix des assurances, puisque les compagnies répercutent le renchérissement des réparations engendré en cas d'accident. »
« L'ADAC milite donc pour que les constructeurs trouvent un moyen de réduire la facture, tout en saluant les progrès, notamment concernant la sécurité. […] L'association allemande préconise, entre autres, d'installer des composants facilement remplaçables et éviter leur changement intégral à chaque dysfonctionnement. »
128 000 euros : c'est le prix de ce téléviseur Samsung qui étrenne une nouvelle technologie, les micro-LED. Si vous êtes prêt à faire un tel investissement, pourrez-vous le conserver pendant longtemps ? « D'après le fabricant, le téléviseur aurait […] une durée de vie de 100 000 heures, soit plus de onze ans à raison d'un fonctionnement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. »
« Un lave-linge qui dure toute la vie ? Rien de plus normal à l'époque » – celle « de nos parents et grands-parents ». Du moins, selon Les Enovateurs. Leur vision du passé rejoint celle de Mélissa Cousin (EELV), dont nos avions rapporté récemment les propos selon lesquels « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans ». C'était mieux avant : cette conviction est largement partagée. Il conviendrait toutefois de l'étayer… en se méfiant du biais du survivant.
« C'est maintenant un lieu commun », affirme Mélissa Cousin (EELV) : « les électroménagers qui duraient auparavant trente ans, ne dépassent pas les six ans aujourd'hui ». Un « lieu commun ». C'est bien de cela qu'il s'agit. Parce que les comparaisons sont délicates antre hier et aujourd'hui, étant donné que les prix, les usages et les normes ont beaucoup changé. Et surtout, parce que les études manquent pour étayer cette conviction populaire.