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« Le mythe de la péremption des centrales reste tenace », déplore la rédaction de Transitions et Énergies. « En France », constate-t-elle, « c'est l'un des arguments favoris des anti-nucléaires » : « nos réacteurs auraient été conçus pour quarante ans, pas un de plus, et les prolonger poserait de gros problèmes de sécurité ». Cependant, rappelle-t-elle, « EDF étudie la possibilité de les faire fonctionner quatre-vingts ans, au lieu de soixante ans, avec toutes les garanties de sécurité ». Dans cette perspective, « le point clé est celui de la capacité des cuves (élément non remplaçable soumis à un flux neutronique constant) à supporter plusieurs décennies supplémentaires de fonctionnement » ; « or depuis les années 1990, de très grands progrès ont été réalisés pour réduire le flux neutronique lors de l'exploitation des réacteurs ». Voilà qui ne manquera pas de nourrir un débat passionnel.
« En 2021, le ministère de l'Intérieur a recensé 174 équipements de télécommunication sabotés ou incendiés sur le territoire français. Les fins limiers du ministère de l'Intérieur attribuent ces sabotages à l'ultra-gauche. […] Si tout le pays est touché, on constate que l'essentiel des attaques a lieu en milieu rural, notamment dans les départements de la Haute-Garonne, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme et les Bouches-du-Rhône. »
« Seules vingt-six personnes ont été interpellées en 2021. Des individus qui "semblent notamment motivés par la volonté de mettre à mal des équipements soupçonnés d'être un instrument de surveillance et d'asservissement des masses", disait France Bleu, voilà un an. Et d'expliciter : "Au-delà de ces convictions politiques, certains semblent avoir agi par peur de la collecte des données personnelles, par crainte des ondes, par refus de la pollution visuelle ou en raison de la perte de valeur de leur habitation se trouvant à proximité des infrastructures." Chez M. Darmanin, on relevait alors un ciblage resserré sur la fibre optique, "notamment en raison de la facilité à y accéder" en un temps où les Français, contraints au télétravail, "font un usage intensif d'Internet".
« Il semble qu'on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure. Alors qu'on nous alerte sur la pénurie d'énergie due au conflit russo-ukrainien et qu'on nous demande d'enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c'est l'Isère qui s'embrase. Ciblée, la société ST Microelectronics, basée à Crolles, que des tags accusent d'être "un trop important consommateur d'électricité". Un premier incendie y a été allumé dans un transformateur, la nuit de dimanche à lundi. Les dégâts ayant été jugés sans doute insuffisants par les incendiaires, ce sont neuf lignes électriques, dont une à très haute tension (225 000 volts), qui ont été incendiées, la nuit suivante. […] Au matin, 5 539 clients étaient privés d'électricité ainsi que de nombreuses entreprises, parmi lesquelles, bien sûr, ST Microelectronics. Le Dauphiné libéré rapportait que le site de Soitec Bernin était également privé d'électricité et la production à l'arrêt. »
« On a compris : est visé tout ce qui sous-tend l'économie numérique. Le Parisien rapporte, d'ailleurs, qu'"une vingtaine de sabotages d'antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis le 1er avril", sabotages qui "portent la signature de la mouvance contestataire". D'extrême gauche, précisons. »
« Seules vingt-six personnes ont été interpellées en 2021. Des individus qui "semblent notamment motivés par la volonté de mettre à mal des équipements soupçonnés d'être un instrument de surveillance et d'asservissement des masses", disait France Bleu, voilà un an. Et d'expliciter : "Au-delà de ces convictions politiques, certains semblent avoir agi par peur de la collecte des données personnelles, par crainte des ondes, par refus de la pollution visuelle ou en raison de la perte de valeur de leur habitation se trouvant à proximité des infrastructures." Chez M. Darmanin, on relevait alors un ciblage resserré sur la fibre optique, "notamment en raison de la facilité à y accéder" en un temps où les Français, contraints au télétravail, "font un usage intensif d'Internet".
« Il semble qu'on soit passé, ce printemps, à la vitesse supérieure. Alors qu'on nous alerte sur la pénurie d'énergie due au conflit russo-ukrainien et qu'on nous demande d'enfiler des chaussettes avant de baisser le chauffage, c'est l'Isère qui s'embrase. Ciblée, la société ST Microelectronics, basée à Crolles, que des tags accusent d'être "un trop important consommateur d'électricité". Un premier incendie y a été allumé dans un transformateur, la nuit de dimanche à lundi. Les dégâts ayant été jugés sans doute insuffisants par les incendiaires, ce sont neuf lignes électriques, dont une à très haute tension (225 000 volts), qui ont été incendiées, la nuit suivante. […] Au matin, 5 539 clients étaient privés d'électricité ainsi que de nombreuses entreprises, parmi lesquelles, bien sûr, ST Microelectronics. Le Dauphiné libéré rapportait que le site de Soitec Bernin était également privé d'électricité et la production à l'arrêt. »
« On a compris : est visé tout ce qui sous-tend l'économie numérique. Le Parisien rapporte, d'ailleurs, qu'"une vingtaine de sabotages d'antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis le 1er avril", sabotages qui "portent la signature de la mouvance contestataire". D'extrême gauche, précisons. »
« Lorsque l'on évoque les vulnérabilités du monde numérique, on pense souvent aux cyberattaques. Mais le côté matériel est lui aussi vulnérable, et il est assez facile de s'en rendre compte. En octobre 2015, l'Algérie s'est retrouvée privée de 80 % de ses capacités d'accès à Internet pendant près d'une semaine. La cause ? La simple bévue de l'équipage d'un navire qui avait jeté puis relevé son ancre là où passait un câble stratégique pour cet usage. Deux ans plus tard, en juillet 2017, le même scénario se reproduit au large de la Somalie, où un porte-conteneurs a privé accidentellement la Somalie d'Internet trois semaines durant. Ces deux exemples ne sont que les cas les plus récents, puisque l'on compte bien d'autres coupures accidentelles d'Internet par rupture de câble depuis le début des années 2000. La fragilité est réelle. […] Le CNES soutient un projet de câble sous-marin qui lui permettrait de communiquer de la Guyane vers la Métropole sans passer par les États-Unis, pays de son concurrent direct Space X. »
Washington et Londres s'inquiètent ouvertement des intentions de Moscou à ce sujet. Mais si la Russie sabotait des câbles sous-marins, elle en subirait également les conséquences… Dans l'immédiat, on va continuer à s'espionner.
Le numérique abolit les frontières, a-t-on coutume de dire. Mais les réseaux ne se déploient pas sans infrastructures. Si bien que la proximité de la mer s'avère préférable pour développer des activités de trading à haute fréquence.
« Nous ne devons pas sacrifier le Havre ou Rouen au profit d'Anvers-Gand mais nous ne sommes pas armés intellectuellement pour les englober dans un projet d'aménagement de tout le Nord-Ouest de la France parce que ce pays n'a pas son grand projet. »