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« Ce Ch'ti âgé de 52 ans, qui dirigeait le site Toyota de Valenciennes jusqu'en 2020, a une sacrée mission : faire du “made in France” avec Renault. Ancien de PSA, il est en effet depuis un an et demi directeur du pôle nordiste Electricity du constructeur au losange. Avec lui, ça n'a pas traîné. L'usine de Douai “a réduit sa superficie de 250 à… 110 hectares”, expliquait-il jeudi à quelques journalistes invités à visiter le site. Même compactage en cours dans l'usine voisine de Maubeuge. “On détruit des bâtiments, réduit les stocks”, ajoute Luciano Biondo. Mais ça, ce n'est pas le plus dur. Cet homme à la carrure impressionnante, la grosse voix gouailleuse, réputé pour sa jovialité et son franc-parler jusqu'à la brutalité, a surtout… renégocié avec les syndicats. Rude gageure. »
« “Il fallait arrêter avec cinquante ans d'histoire, des accords sociaux différents selon les usines, des pratiques anciennes”. Résultat: juste après son arrivée chez Renault, il réunit les partenaires sociaux en décembre 2020. Puis, après quatre mois de discussions, il lance le round de négociations. “J'ai dit aux représentants des salariés de ne pas me menacer de faire grève et moi je ne les menaçais pas de fermer les usines”! Un discours clair et carré, cartes sur table, comme les aime ce patron habitué aux négociations syndicales. “Et, en trois semaines, on a réussi à se mettre d'accord”, raconte-t-il. Mieux: “tous les syndicats ont signé le nouvel accord”. Encore plus fort que les consensus obtenus naguère par Luciano Biondo chez Toyota, où il n'avait pas convaincu la CGT. »
« But : “il faut que les coûts de production ne dépassent pas 3% du prix de vente d'une voiture.” Et ce, alors qu'“on n'était vraiment pas à ce niveau”, reconnaît-il. En contrepartie de l'acceptation sociale: des embauches effectives de 700 personnes (sur 5.000 avec le site de mécanique proche de Ruitz), un énorme effort de formation pour faire monter les compétences des salariés. “On travaille avec les écoles, les universités”, insiste Luciano Biondo. Indispensable à la productivité. “Dès aujourd'hui, on planifie ainsi la formation pour que les opérateurs deviennent des experts dans les assemblages de systèmes à horizon 2023, 2024”, pointe Luciano Biondo. A l'image du célèbre Toyota production Way, mais aussi de l'Alliance Production Way (méthodes de production Renault-Nissan). Ce qui est important, c'est de former, “impliquer tous les salariés” en vue d'une amélioration continue, chère aux Japonais. »
« “Avant on avait 300 personnes chargées de faire de l'amélioration continue. Le but c'est que cela concerne l'ensemble des 5 000 salariés.” D'ailleurs, Douai a renforcé l'encadrement de proximité pour que les initiatives des opérateurs remontent le plus rapidement possible sur la chaîne. “On avait un leader pour quinze personnes. On passe maintenant à un pour six”. Et, pour remédier aux éventuels dysfonctionnements ou apporter des modifications bénéfiques, “on ajoute si nécessaire 15 minutes de travail supplémentaires en fin d'équipe chaque jour et on arrête les lignes 50 minutes tous les quinze jours”, renchérit Régis Monin, directeur du montage à Douai. »
« Produire en France? Oui, c'est possible! “La compétence des salariés doit compenser le différentiel de coûts avec les pays” à main-d'œuvre pas chère, veut croire Luciano Biondo, un spécialiste de l'industrie et du “made in France” puisqu'il a réalisé une grande partie de sa carrière dans des sites tricolores. “Notre Business Model sera proche de celui de Toyota à Valenciennes”, conclut-il. »
« “Il fallait arrêter avec cinquante ans d'histoire, des accords sociaux différents selon les usines, des pratiques anciennes”. Résultat: juste après son arrivée chez Renault, il réunit les partenaires sociaux en décembre 2020. Puis, après quatre mois de discussions, il lance le round de négociations. “J'ai dit aux représentants des salariés de ne pas me menacer de faire grève et moi je ne les menaçais pas de fermer les usines”! Un discours clair et carré, cartes sur table, comme les aime ce patron habitué aux négociations syndicales. “Et, en trois semaines, on a réussi à se mettre d'accord”, raconte-t-il. Mieux: “tous les syndicats ont signé le nouvel accord”. Encore plus fort que les consensus obtenus naguère par Luciano Biondo chez Toyota, où il n'avait pas convaincu la CGT. »
« But : “il faut que les coûts de production ne dépassent pas 3% du prix de vente d'une voiture.” Et ce, alors qu'“on n'était vraiment pas à ce niveau”, reconnaît-il. En contrepartie de l'acceptation sociale: des embauches effectives de 700 personnes (sur 5.000 avec le site de mécanique proche de Ruitz), un énorme effort de formation pour faire monter les compétences des salariés. “On travaille avec les écoles, les universités”, insiste Luciano Biondo. Indispensable à la productivité. “Dès aujourd'hui, on planifie ainsi la formation pour que les opérateurs deviennent des experts dans les assemblages de systèmes à horizon 2023, 2024”, pointe Luciano Biondo. A l'image du célèbre Toyota production Way, mais aussi de l'Alliance Production Way (méthodes de production Renault-Nissan). Ce qui est important, c'est de former, “impliquer tous les salariés” en vue d'une amélioration continue, chère aux Japonais. »
« “Avant on avait 300 personnes chargées de faire de l'amélioration continue. Le but c'est que cela concerne l'ensemble des 5 000 salariés.” D'ailleurs, Douai a renforcé l'encadrement de proximité pour que les initiatives des opérateurs remontent le plus rapidement possible sur la chaîne. “On avait un leader pour quinze personnes. On passe maintenant à un pour six”. Et, pour remédier aux éventuels dysfonctionnements ou apporter des modifications bénéfiques, “on ajoute si nécessaire 15 minutes de travail supplémentaires en fin d'équipe chaque jour et on arrête les lignes 50 minutes tous les quinze jours”, renchérit Régis Monin, directeur du montage à Douai. »
« Produire en France? Oui, c'est possible! “La compétence des salariés doit compenser le différentiel de coûts avec les pays” à main-d'œuvre pas chère, veut croire Luciano Biondo, un spécialiste de l'industrie et du “made in France” puisqu'il a réalisé une grande partie de sa carrière dans des sites tricolores. “Notre Business Model sera proche de celui de Toyota à Valenciennes”, conclut-il. »
« La Boîte Concept et Micromega, ce sont deux entreprises françaises qui ont chacune un savoir-faire audiophile spécifique : les haut-parleurs et les enceintes pour La Boite Concept ; les électroniques pour Micromega. En réunissant ces expertises par le rachat de Micromega, La Boite Concept promet de développer des produits audio tout-en-un encore plus poussés. C'est aussi une manière de conserver de précieuses compétences dans l'Hexagone. » Espérons-le.
« Mais comment fabrique-t-on un jean made in France à moins de 60 euros ? Le principe est simple, produire en flux tendu sans stock ni surproduction. […] En travaillant sur une quantité connue, sans stockage superflu, les coûts sont parfaitement maîtrisés et la prise de risque minimale, surtout avec la distribution en pré-ventes et directe sur le e-store. Pour autant, le planning est serré avec un début de production dès la fin de la campagne début juillet. Cela commence par le tissage du denim en juillet-août, la confection et l’ennoblissement en septembre pour une livraison fin octobre. »
Autrement dit, les clients doivent se monter patients. Ce qui les cantonne vraisemblablement à une niche plus ou moins militante.
Autrement dit, les clients doivent se monter patients. Ce qui les cantonne vraisemblablement à une niche plus ou moins militante.
« Lesage Motors prévoit d'assembler cinquante véhicules par an, avec un haut niveau de personnalisation (couleurs, matériaux intérieur, tout pourra être configuré). […] Lesage Motors proposera deux modèles : la 01E, un modèle électrique empruntant le cœur de la Peugeot E-208. […] L'autre modèle devrait vous plaire : la 01T fait appel au bloc trois cylindres 1.2 PSA de 155 chevaux, avec boîte manuelle à six rapports. L'auto affiche 650 kilos sur la balance et promet un 0 à 100 en 6,5 secondes, ce qui est un temps canon. […] Souhaitons bonne route à Lesage Motors, en espérant retrouver ces autos sur la route. »
« Le meltblown est utilisé pour les filtres des masques sanitaires mais aussi pour les couches pour bébés, les vêtements de protection jetable ou encore les blouses » ; « très efficace pour filtrer les fluides », il est « peu coûteux, car fabriqué à partir de polypropylène, un polymère choisi certes pour son hydrophobie mais surtout car très bon marché ». Sa production requiert toutefois « un processus industriel complexe » et de gros investissements ; « pour faire simple : les machines, en grande majorité fournies par l'Allemand Reifenhäuser, coûtent cher ». Aujourd'hui, « les usines françaises qui produisent du meltblown se comptent sur les doigts d'une main ».
« Le made in France devient pour la première fois un véritable critère d’attribution de business pour plus de 50 % des entreprises »… mais pas forcément pour les raisons que l'on croit. En effet, cela s'expliquerait surtout par la volonté de sécuriser les approvisionnements. Parallèlement, « les fonctions achats deviennent […] de plus en plus importantes dans les entreprises ».
Atos était-il donc incapable de répondre aux besoins du CNRS ? Un investissement de 30 millions d'euros va permettre d'équiper la France d'un supercalculateur plus puissant que celui dont bénéficie le CEA. Il ne faudrait pas que l'Hexagone se laisse trop distancer dans la course à la puissance ! Dommage toutefois que cette machine soit assemblée par HP.
« Premier avantage, des délais d'approvisionnement raccourcis. Ainsi, produire en Europe prend quatre à cinq semaines, contre neuf à dix en Asie. […] L'après-vente constitue aussi un enjeu important. […] Dans le cas d'une production en Asie, le renvoi, le traitement et le retour du bijou, pour mise à taille, malfaçon ou nettoyage, peut durer trois mois. Un délai inacceptable. Avec une production en Europe, le délai est ramené à trois semaines. La stratégie de Mauboussin permet également de gérer au plus près les stocks, tout en amortissant les à-coups des ventes. »
Cela concerne les chocolats Suhard, les bonbons La Pie qui chante, etc. « Mondelèz s'est désintéressé des chocolats et bonbons trop liés à un marché national, selon leurs critères. Notre projet est inverse, nous concentrer sur ces marques très identifiées comme patrimoniales par la clientèle nationale et tenter de les développer à l'export en nous appuyant sur la bonne image du fabriqué en France. » Bonne chance !
Voilà un produit original, susceptible d'équiper des logements exigus. Cela n'a pas l'air beaucoup plus gros qu'un four à micro-ondes. Et c'est fabriqué en France ! En tout cas, les initiateurs de ce projet ont réussi leur com' : ils bénéficient d'une forte exposition médiatique.
Fleury Michon a été interpellé à ce sujet au cours de l'été. L'obtention de ce label suppose une production majoritairement française, mais pas exclusivement. En pratique, jusqu'à 16 % des produits à base de porc ainsi étiquetés proviendraient d'animaux élevés en Espagne.
« Vive la France ! » Un cri du cœur ? Un slogan marketing ! Un slogan agité par les boutiques éphémères qui vont s'installer quelques semaines durant sous la verrière du centre commercial Italie 2, dans le 13e arrondissement de Paris.
Le mini Hecate II est une arme de précision conçue pour répondre aux besoins des forces spéciales. Il est proposé par une entreprise française, PGM Précision, basée à Poisy, en Haute-Savoie.
Selon notre confrère Alain-Gabriel Verdevoye, « l'industrie auto française se distingue pour une fois dans le domaine des véhicules d'exception ». Reste toutefois à confirmer la fiabilité de cette voiture, prévient-il dans Challenges.
Quel étonnant projet ! Faut-il parler d'artisanat ou d'industrie ? En tout cas, il est tout à fait remarquable qu'un si petit constructeur s'essaie à produire une voiture bon marché. Souhaitons-lui bonne chance.
Lu dans L'Usine nouvelle : « La part française de l'iPhone X est estimée […] à 8,5 dollars pour le matériel, auxquels s'ajoute 1,5 dollar de redevances de brevets. » Quelques détails en suivant le lien.
Le DS 7 Crossback ? « On pourrait lui reprocher de livrer une caricature du luxe à la française. » Au moins les responsables de la marque ont-ils conscience qu'il faudra persévérer des années durant pour forger sa légitimité.
Mercedes va produire un modèle en France qui sera vendu sous sa propre marque. Il s'agira vraisemblablement d'une voiture électrique, assemblée dans l'usine Smart, où seront également fabriqués des prototypes.
Les sympathisants du FN sont apparemment les moins enclins à préférer les voitures françaises. Cela étant, entre l'achat d'une Clio fabriquée en Turquie et celui d'une Yaris produite dans l'Hexagone, lequel faudrait-il privilégier ?